31 octobre 2025 |

Ecrit par le 31 octobre 2025

Thucy : protéger les entreprises contre les cyberattaques

La cybersécurité est une problématique essentielle à prendre en compte par les entreprises. Thucy est une société basée à Carpentras et spécialisée dans ce domaine technique, avec l’apport de solutions préventives et curatives contre des attaques éventuelles. Trois jeunes associés développent ce concept.

En 2020, Samy Scanna et Sylvain Borreda décident de lancer leur entreprise en cybersécurité. Les deux copains viennent d’obtenir leur Master en cybersécurité, sous forme d’apprentissage à Pertuis auprès de la CCI. « Au lancement de l’entreprise, nous n’avions pas de local professionnel et nous travaillions chez nous à Carpentras. » L’entreprise se développe peu à peu, elle peut alors embaucher un apprenti en 2022.

Un troisième associé

En 2023, les deux jeunes créateurs rencontrent Thibaud Perrard. Ils décident alors de créer un trio d’associés en créant l’entreprise Thucy, qui vient de la fusion de Volt Security, créée par Samy et Sylvain, et Thucidide, lancée par Thibaud.

Quatrième année à Mon premier bureau

L’entreprise s’est installée en 2022 au Château Durbesson qui abrite Mon premier bureau, loué pour les créateurs d’entreprise de services par le service Développement économique de la CoVe. « Cela été une belle opportunité pour nous sur l’aspect financier car le tarif des loyers est avantageux. Nous sommes dans deux bureaux ici jusque mai 2026 car la durée maximale d’occupation est de 4 ans », explique Samy Scanna qui est basé à Carpentras avec Lana qui est en apprentissage, les deux autres associés étant allés s’installer à Aix-en-Provence. Le projet est de créer rapidement un bureau sur cette ville des Bouches-du-Rhône.

Samy Scanna loue son bureau à Carpentras à la CoVe. ©Olivier Muselet / L’Echo du Mardi

Le concept

« En premier lieu, je veux dire que nous travaillons toujours dans une dimension éthique. Notre métier a deux facettes : l’offensif et le défensif. Pour l’offensif, nous mettons dans la peau d’un hacker. Nous attaquons les entreprises en recherchant les failles de sécurité. Une fois ce diagnostic établi avec une cartographie de tous les vecteurs d’attaque, nous les aidons à corriger ces vulnérabilités informatiques », indique Samy Scanna. Un rapport est alors établi avec des préconisations et un plan d’action proposés. Un accompagnement est également assuré pour  la mise en place de ces corrections avec les outils nécessaires. Cette prestation concerne plutôt les entreprises d’une certaine taille, comme les ETI ou les grands groupes.

L’autre label de l’entreprise est ExpertCyber, label délivré par l’ANSSI, Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information. Il s’adresse plus particulièrement aux entreprises de taille importante que sont les ETI et les grands groupes

Des entreprises qui travaillent dans des secteurs d’activités sensibles comme la défense ont l’obligation d’avoir recours à la cybersécurité.

L’approche défensive

Le second volet de compétences apporté par Thucy est le défensif. Il s’agit alors pour Thucy d’apporter des solutions de protection à des entreprises de toutes tailles, de la PME aux grands groupes. Elle déploie des solutions de sécurité avec la mise en place d’outils comme les pare-feux, la sensibilisation auprès des utilisateurs de l’entreprise ainsi que l’installation de solutions antivirales. « La majeure partie de notre activité concerne du préventif. Il arrive néanmoins que l’entreprise soit attaquée. Nous devons alors appliquer une méthode curative très urgente. » Les cyberattaques sont en effet une catastrophe pour les entreprises car tout est alors bloqué comme le système de paye ou les commandes par exemple. « Ce phénomène est de plus en plus important mais les entreprises y sont en revanche de plus en plus sensibles en se protégeant davantage que par le passé. »

Un second métier

L’autre métier de l’entreprise est l’infogérance qui consiste à gérer le parc informatique d’une entreprise. « Cette activité représente une petite part dans l’entreprise mais nous y ajoutons pour nos clients notre approche cybersécurité qui est véritablement l’ADN de l’entreprise. Nous avons à ce jour cinq clients dans le Vaucluse. » Grâce à leur formation cybersécurité, les trois trentenaires assurent également des formations jusqu’à Bac+5 auprès de la CCI à Avignon.

Un logiciel créé

Thucy vient de lancer un logiciel autonome, Data Shields. Les entreprises peuvent y souscrire sous forme d’abonnement. Cet outil permet de surveiller toute la surface exposée sur internet. Dès qu’il y a une anomalie détectée sur une fuite d’informations, le logiciel envoie alors une alerte. « Nous sommes évidemment passionnés d’informatique. À ce jour, ce nouveau logiciel a été commercialisé auprès d’une dizaine d’entreprises de toutes tailles dont un grand groupe. »

Les perspectives de l’entreprise sont de consolider toutes ses prestations auprès d’un plus grand nombre de clients. La recherche et développement, dada de ces trois jeunes créateurs, doit également permettre à terme de sortir de nouveaux produits. L’entreprise va rester à Carpentras et l’ouverture d’un nouveau bureau à Aix-en-Provence va lui apporter un nouveau bassin économique potentiel.

– Pour les collectivités de moins de 25 000 habitants : 1 collectivité sur 10 déclare avoir été victime d’attaques dans les 12 derniers mois
– Un baromètre révèle que 44% de ces collectivités s’estiment faiblement exposées, tandis que 53% pensent bénéficier d’un bon niveau de protection.

Menaces principales pour les entreprises / associations (répartition des demandes d’assistance) :
– Hameçonnage : 21%
– Piratage de compte : 20%
– Rançongiciel : 12%
– Fraudes aux virements : forte hausse en volume (+29%)
– Défigurations de site Internet : baisse en volume (-17%)
– Attaques DDoS : baisse (-4%)

Source : rapport de cybermalveillance.gouv.fr (ANSSI)


Thucy : protéger les entreprises contre les cyberattaques

Élodie Fructus a créé son entreprise de sirop à base de fruits à 100%, Papilles et Provence. Elle vient d’emménager dans les locaux de la CoVe, Ma première usine, à Carpentras. L’entreprise a de belles perspectives de croissance.

« J’ai lancé mon entreprise toute seule il y a deux ans et demi, en mars 2023. Juste avant, j’étais dans la pépinière d’entreprises Potentiels pendant un an. Cela m’a permis de maîtriser les rudiments du chef d’entreprise », explique Élodie Fructus, ingénieure de formation en procédés. Avant de se lancer dans la grande aventure de l’entreprenariat, elle a acquis une expérience industrielle durant 12 ans dans différentes entreprises.

Elle lance son entreprise avec le statut d’EURL sur la commune de Pernes-les-Fontaines chez elle. Elle reste seule dans l’entreprise jusqu’en septembre 2024. Son frère Alban se joint alors à l’aventure en s’occupant plus particulièrement de la communication.

Transfert à Ma première usine

« Dès le début de la société, j’avais postulé pour un local à Ma première usine gérée par la CoVe, sur le site du Marché-gare de Carpentras. » Elle a l’opportunité de décrocher un outil adapté à son projet d’une surface de 150 m². La brasserie Agora a en effet quitté les lieux en 2025 pour un transfert toujours sur le Marché-gare. « Ce site de production est très intéressant pour moi, d’abord sur le plan financier. Nous pouvons rester jusqu’à quatre ans pour lancer notre affaire. Il y a trois parties, la production, le stockage et un bureau avec une petite surface de vente. »

Du sirop de fruits frais

Le concept est le suivant : le sirop est fabriqué à partir de fruits à 100%, sans aucun ajout d’arômes. Le taux de sucre est de 55%, contre 66% en moyenne pour les autres fabricants de sirops. Tout est fabriqué de façon artisanale. « Je rince en premier lieu les fruits puis je les dénoyaute. Je les broie ensuite pour obtenir du jus de fruits. Je rajoute enfin du sucre et j’en fais du sirop. »

Les fruits utilisés dans les sirops de l’entreprise sont 100% naturels et 100% locaux. Le producteur le plus à ce éloigné fournit des citrons bio et il se situe à Berre l’Etang. À titre d’exemple, les kiwis viennent de L’Isle-sur-la-Sorgue.

Il y a les parfums classiques mais également des assemblages comme fraise-basilic ou poire-gingembre. La société travaille sur la réalisation d’un sirop de pomme.

Il existe trois conditionnements vendus en flacon de verre qualitatif : 500 ml pour la restauration hors foyer comme les bars, 250 et 100 ml pour le particulier.

Une vente diversifiée

La commercialisation de ces sirops premiums s’est faite dans un premier temps principalement sur les marchés locaux. « Nous sommes également très présents sur toutes les festivités locales durant l’été. Pour développer encore davantage l’activité, nous sommes allés démarcher des épiceries fines, des cavistes, des salons de thé. Nous allons également proposer nos produits dans la boutique au sein de notre local. Le bouche-à-oreille depuis plusieurs mois est efficace. Nous avons ainsi des clients d’Aix-en-Provence, Belgique ou encore Bretagne qui nous ont demandé nos produits », indique Élodie Fructus. L’entreprise travaille également avec des producteurs locaux en leur réalisant leur propre sirop. C’est le cas par exemple avec un producteur de figues.

Le process

Élodie Fructus investi dans du matériel pour améliorer son process, même si l’ensemble est artisanal. « Jusqu’à l’année dernière je faisais tout à la main. Mais l’acquisition d’une dénoyauteuse a permis un gain de temps. Le fruit est ensuite broyé donnant une pulpe de fruits. »

La seconde acquisition est un pressoir. La pulpe est pressée donnant un jus de fruits après deux passages. Une phase de décantation est d’ensuite nécessaires pour éviter les dépôts.

Le jus de fruits récupéré est ensuite chauffé dans une cuve avec l’ajout de sucre. Un peu de jus de citron pressé est ajouté permettant de baisser le pH et d’améliorer la conservation du produit.

Un chauffage à 85°C (pasteurisation à chaud) permet d’obtenir une DLC du sirop à trois ans. Après 30 minutes d’attente, un embouteillage à chaud est réalisé dans les flacons en verre qui viennent de Sorgues.


Thucy : protéger les entreprises contre les cyberattaques

Fayo est une jeune entreprise basée sur le Marché-gare de Carpentras depuis le mois de mai. Elle lance sa production fin octobre en légumineuse et céréales 100% bio pour la restauration collective. Cinq embauches sont prévues.

« Nous avons démarré notre aventure en 2023 à Marseille. Après six mois de travail intense de recherche-développement et d’échanges avec les instances gérant la réglementation alimentaire, nous avons lancé notre première production en septembre 2024. Au départ, nous avons externalisé avec un transformateur localisé dans le Luberon », explique Arthur Thuet, un des trois cofondateurs de l’entreprise. Fin 2024, il a l’opportunité de rencontrer le service Développement économique de la CoVe grâce à l’agence départementale Vaucluse Provence attractivité. Après sélection de leur dossier, ils ont la possibilité de reprendre un atelier agroalimentaire de 530m² dans le concept Ma première usine mise à disposition par la Cove sur une durée maximale de quatre ans pour les entreprises qui se lancent.

Un outil optimum

« Cet outil de production est une très belle opportunité pour nous, à commencer par le coût du loyer par rapport à un bâtiment privé. Il va également nous permettre de développer fortement notre activité. La production potentielle de cet atelier peut aller jusqu’à 300 tonnes annuelles », indique Arthur Thuet. L’entreprise a mis en place son process de production depuis le mois de mai, avec des travaux effectués pour un budget de 400 000€. Les premiers essais ont commencé fin août, avec des résultats d’analyse qui arrivent début octobre. La production proprement dite qui sera ensuite commercialisée va démarrer fin octobre. « La CoVe nous a très bien reçus. En plus de l’outil de production, nous avons à disposition des services et un accompagnement. » L’objectif à terme est de garder l’atelier de Carpentras pour en faire un atelier pilote pour la création de recettes et de pouvoir installer des ateliers régionaux sur le territoire français. 

Sept embauches à terme

Pour lancer sa production, l’entreprise embauche sur le court terme une personne en novembre et une autre en fin d’année. Un commercial a été embauché en septembre. À l’horizon 2028, quatre autres salariés sont prévus en embauche, selon l’évolution du chiffre d’affaires.

La protéine végétale

La matière première de leur production est de la protéine végétale sous forme de légumineuses bio ainsi que des céréales bio. L’ensemble des producteurs est en France. L’entreprise produit à partir de cela un lingot qui est ensuite décliné en trois formats : sous forme de pépites conditionnées dans des sachets de 5kgs, de palets servant à garnir des fonds de tartelettes ou de blocs de 2,5kgs. « La protéine végétale issue des légumineuses comme le pois a de nombreuses vertus. Elle remplace la viande. Nous avons opté pour un marché avec des producteurs 100% bio. Nous avons créé une recette pour un lingot sud et une autre pour un lingot nord-ouest, avec différentes graines issues des agriculteurs locaux. Notre objectif à terme est de couvrir l’ensemble du territoire français avec une autre recette pour la Nouvelle Aquitaine et une dernière pour le Grand Est. » L’entreprise a également mis au point récemment sous forme surgelée des raviolis bio contenant de la farce issu du lingot de la recette Sud. 

Une clientèle 100% RHF

La clientèle est composée à 100% de B to B, à savoir la restauration collective. Elle travaille ainsi avec de très grosses entreprises de ce secteur comme Elior mais également des plus petites structures régionales comme Garig. « Notre objectif n’est pas de travailler en direct avec les magasins. En revanche, nous commençons une collaboration avec des sociétés industrielles de l’agroalimentaire qui vont utiliser nos ingrédients pour leur transformation en bio. »

Trois profils différents

La rencontre de ces trois jeunes entrepreneurs a donné cette entreprise. Leur force est une complémentarité de compétences.

• Arthur Thuet s’occupe plus particulièrement de la vente, de l’administratif et de la finance. Il a une expérience d’entrepreneur et a déjà créé un fonds d’investissement.
Laura Maindivide est ingénieur agronome. Elle s’occupe fort logiquement de la recherche et développement, de la qualité et de la production.
Thibault Suty est responsable de l’opération globale, du champ du producteur de légumineuses et de céréales jusqu’à la livraison. Il a travaillé dans le passé dans la décarbonation industrielle.


Thucy : protéger les entreprises contre les cyberattaques

En septembre dernier, dans la prestigieuse Maisons des Centraliens à Paris, Serge Andrieu, maire de Carpentras, a reçu, au nom de la ville, le Coq d’Or ‘Mémoire et innovation’ pour la réalisation de l’Inguimbertine à l’hôtel-Dieu. La cérémonie des Coqs d’or a pour vocation de mettre en lumière les élus, communes et intercommunalités qui, par leurs initiatives, se font les porte-drapeaux de la vitalité de leurs territoires.

Cette distinction salue le travail des 600 agents et intervenants qui ont participé à ce projet et l’engagement des élus et institutions concernés. Ouvert en 1761 et destiné à accueillir les malades pauvres, l’institution hospitalière de Dom Malachie d’Inguimbert ferme ses portes en 2002. Après 15 ans de travaux, le public accède à cet espace remarquable de 10 000 m2 où s’étendent une bibliothèque multimédia foisonnante et innovante et de riches espaces muséaux. Les Coq d’or sont une initiative du groupe Delbo presse, en lien avec des décideurs entrepreneurs, des partenaires et des hommes politiques. Leur créneau ? Donner de la visibilité aux initiatives locales ; Mettre en avant des actions concrètes et utiles et porter la voix des territoires et de leurs acteurs engagés.

Le groupe Delbo Presse
Le groupe a pour mission de promouvoir les territoires de France et de donner une voix aux élus locaux. « Les maires sont les gardiens de notre démocratie, les véritables acteurs de terrain, et méritent d’être davantage écoutés et entendus. Face aux défis contemporains – crise climatique, mutations économiques, nouvelles solidarités » énonce le  groupe de presse qui met en lumière l’action locale et les initiatives territoriales. La France se construit sur la force de ses territoires et l’engagement des femmes et des hommes qui les animent. Dans un contexte où opportunités et espoirs n’ont jamais été aussi nécessaires, valoriser l’action locale devient vital. Cette distinction honore l’engagement de Carpentras et reconnaît le dynamisme de notre territoire.»


Thucy : protéger les entreprises contre les cyberattaques

Une semaine pour découvrir des métiers d’avenir, près de chez soi via des visites de chantiers, des visites de chantiers, des rencontres avec des recruteurs, des ateliers pratiques. En tout, plus de 100 événements mettent en lumière les métiers du BTP et leurs perspectives.

Le BTP (bâtiment et travaux publics) est l’un des piliers de l’économie : il rassemble plus de 13 000 salariés dans le département de Vaucluse et offre une palette de métiers allant de l’artisanat local aux grands projets d’envergure internationale… Aujourd’hui, le secteur se transforme pour relever des défis majeurs : performance énergétique, transition écologique, nouvelles technologies… autant d’opportunités pour les talents d’aujourd’hui et de demain.

Sur le terrain
« Il est essentiel de donner à voir la réalité des métiers du BTP, souvent méconnus ou porteurs de clichés, explique Linda Fernandes, experte régionale chez France Travail. Cette semaine permet d’ouvrir les portes des chantiers et des entreprises pour montrer la diversité des parcours possibles, susciter des vocations et répondre aux besoins en compétences du secteur. Les métiers du BTP ne se limitent plus aux chantiers traditionnels : transition énergétique, valorisation des déchets, efficacité environnementale ouvrent la voie à de nouvelles carrières. Notre défi est de faire découvrir ces opportunités et de favoriser plus de mixité pour bâtir un secteur à l’image de la société. »

Des métiers en pleine transformation
Si l’activité de construction connaît une période plus calme, la rénovation et la réparation continuent de tirer la demande. L’isolation des bâtiments, la valorisation des déchets ou encore les diagnostics énergétiques constituent des segments en forte croissance. Certains métiers sont ouverts au recrutement sans diplôme grâce à des dispositifs de formation, et de réelles possibilités d’évolution existent, du poste d’ouvrier qualifié à celui de chef de chantier. L’entrepreneuriat est également une voie courante pour de nombreux professionnels du BTP.

Un secteur ouvert à tous
Durant cette semaine, 17 événements en Vaucluse proposeront au grand public, aux demandeurs d’emploi et aux personnes en reconversion de découvrir les différents métiers et filières : bâtiment, travaux publics, bois, négoce de matériaux. Au programme : visites de chantiers, rencontres avec des recruteurs, ateliers de formation et présentations de parcours professionnels.

Les événements en Vaucluse

Le 7 octobre à l’agence France Travail Carpentras – 158, Allée des tilleuls. De 13h45 à 16h. Job dating & table ronde.
Vous souhaitez découvrir le secteur des travaux publics : les métiers, les filières, les formations, les débouchés et/ou vous recherchez un emploi sur ce secteur : venez rencontrer des experts du secteur. Les experts présents : Pelka Réseaux et Canalisations (recruteur) ; E Keep (agence intérim) ; CFA Florentin Mouret (organisme de formation) ; ECIR Formation (organisme de formation) ; Fédération du BTP ; OPCO Constructys ; Randstad BTP – Clauses d’insertion ; J’ai de la chance (agence intérim d’inclusion).

Le 8 octobre
à l’agence France Travail Orange – Rue Agis Rigord. De 9h à 12h. BTP : Construisez votre avenir. Le secteur du BTP vous attire et vous vous demandez s’il peut vous correspondre ? Vous n’avez pas d’expérience dans ce secteur ? Nous vous invitons à découvrir votre potentiel sur le secteur du BTP.

Le 8 octobre
Sylvestre matériaux. – 120, Chemin du Cheval Blanc – L’Isle sur la Sorgue. De 9h à 12h. Découvrez les opportunités d’Emploi chez Sylvestre Matériaux : Visite Exclusive et Rencontres Professionnelles. Cet événement est spécialement conçu pour les demandeurs d’emploi ayant de l’expérience dans les matériaux de construction et souhaitant se reconvertir après avoir travaillé dans le BTP.

  • à l’agence France Travail Orange – Rue Agis Rigord. De 10h30 à 12h30. Visite virtuelle : découverte du chantier du BTP. La fédération du BTP vous propose de découvrir la réalité d’un chantier.
  • à la Salle de la Chapelle – 35, rue Joseph Vernet – Avignon. De 13h30 à 16h30. Job dating BTP organisé par l’agence Avignon Joly Jean, dans la salle de la Chapelle, mise à disposition par la Chambre des Métiers et de l’Artisanat. Rencontre avec les organismes de formation, des entreprises spécialisées en maçonnerie générale et des agences d’intérim.

Le 9 octobre

Chausson Matériaux ouvre ses portes– 330, Rue des Vanniers – Le Pontet De 8h30 à 12h00 BTP : Découverte des métiers et visite d’entreprise. Cette visite a pour objectifs de : Découvrir les métiers du BTP ; de promouvoir les opportunités de carrière ; de sensibiliser aux innovations et technologies ; de favoriser les échanges entre professionnels et visiteurs ; d’ informer sur les formations et les parcours professionnels.

  • à l’agence France Travail Cavaillon – 610, Boulevard de la Libération. De 9h à 12h. Découvrez les métiers du BTP et boostez votre carrière avec E-KEEP ! Cet événement est spécialement conçu pour tous les demandeurs d’emploi intéressés par des postes manuels, techniques ou administratifs dans le secteur du BTP.
  • à l’agence France Travail Orange – Rue Agis Rigord. De 9h à 12h. Partenaire Intérim : pour les opportunités dans le BTP.
  • à l’agence France Travail Avignon Réalpanier – 21, rue Claude Chabrol. De 9h à 12h. Corner Randstatd. L’agence de travail temporaire vous reçoit durant cette matinée en entretien individuel. Présentez-vous avec votre CV.
  • à l’agence France Travail Orange – Rue Agis Rigord. De 9h à 12h. Venez découvrir les opportunités dans le BTP. Vous recherchez une expérience dans le BTP ? Vous possédez ou non de l’expérience dans ce secteur ? Et si vous décrochiez de nouvelles opportunités d’emploi ? Vous rencontrerez Partner.
  • Le 10 octobre
    à l’agence France Travail Avignon Joly Jean –
    15, Rue Madame de Sévigné. De 9h à 12h. Découvrez le BTP et rencontrez les pros. Dans le cadre de la semaine du BTP, plongez dans l’univers du BTP. Cet événement est spécialement conçu pour les demandeurs d’emploi souhaitant explorer le secteur du BTP avec les professionnels du secteur, des représentants de la branche professionnelle, des organismes de formation et des associations spécialisées.
  • Retrouvez tous les événements ici.


Thucy : protéger les entreprises contre les cyberattaques

La communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) Synapse Comtat Venaissin organise la seconde édition de la Journée de la Santé des Femmes ce vendredi 26 septembre à Carpentras.

Ce vendredi, la santé des femmes sera mise à l’honneur à l’occasion d’une journée d’échanges et de prévention. De nombreux stands seront installés au sein du Château de la Roseraie, à Carpentras, et des ateliers thématiques seront animés par des professionnels de santé libéraux et des partenaires de la CPTS Synapse Comtat Venaissin.

L’entrée et la participation aux ateliers sont gratuites. La CPTS invite toutes les femmes du territoire à venir s’informer concernant leur santé et leur bien-être. « Nous sommes fières de reconduire cette journée essentielle qui vise à informer, prévenir et accompagner les femmes sur les enjeux de leur santé », a-t-elle annoncé.

Le programme

De nombreux ateliers auront lieu toute la journée. Les participantes pourront aussi se renseigner auprès de stands interactifs sur divers sujets :

  • L’ASSER et l’OMS Maisons Sport et Santé feront de la prévention au sujet de l’activité physique.
  • L’Ordre des Kinésithérapeutes proposera des ateliers abordant la maternité, le périnée, la posture et la prévention liée au cancer du sein.
  • Une coach sportive animera l’atelier ‘Comment vivre son bien-être au travers du temps’.
  • Le Planning Familial abordera les thèmes de la contraception et de la sexualité.
  • L’association Manoléta informera sur l’endométriose.
  • Le CIDFF (Centres d’information sur les droits des femmes et des familles) informera sur les droits des femmes et de la famille.
  • L’association Vivre Femme apportera des informations sur et pour les femmes victimes de violences.
  • La Ligue Contre le Cancer sensibilisera à la prévention des cancers du sein, de l’utérus et colorectal.
  • La CPAM (Caisse primaire d’assurance maladie) informera sur la prévention des cancers et sur l’éligibilité aux différents dépistages.
  • Deux sage-femmes libérales communiqueront des informations générales sur l’intimité des femmes.
  • Deux sage-femmes de l’hôpital de Carpentras animeront l’atelier ‘Impact de l’environnement sur la santé de la femme’.
  • SEPT 84 proposera une expérience unique avec la présence d’un côlon géant gonflable pour mieux comprendre le dépistage.
  • Le CMP (Centre Médico-Psychologique) et un psychologue aborderont les questions de santé mentale.
  • Une infirmière informera sur le centre de soins et de prévention de Carpentras.
  • Une pharmacienne communiquera des informations précieuses sur la vaccination.
  •  La Mission Locale informera et accompagnera les jeunes femmes de 16 à 25 ans dans leurs démarches de santé et d’insertion.
  • Deux diététiciens informeront sur l’alimentation anti-inflammatoire et l’alimentation à petit prix.
  • Une sophrologue proposera des ateliers pour prendre soin de soi.
  • Une socio-esthéticienne et une socio-coiffeuse seront présentes pour un atelier autour de l’estime de soi.

Vendredi 26 septembre. De 9h30 à 17h. Gratuit. Château de la Roseraie. 11 Allée des Tilleuls. Carpentras.


Thucy : protéger les entreprises contre les cyberattaques

Plus de 170 associations carpentrassiennes seront représentées ce samedi 6 septembre au Forum de la vie associative de la ville, qui se tiendra sur les Allées Jean-Jaurès et le Parking des Platanes.

Des associations culturelles, sportives, humanitaires, environnementales et bien d’autres tiendront un stand samedi pour faire découvrir aux Carpentrassiens la richesse du tissu associatif local.

Plusieurs animations seront proposées par les associations tout au long de la journée comme des démonstrations sportifs (pétanque, BMX, sports de combat, tennis…), des animations artistiques (danse, musique, théâtre…), mais aussi des initiations et découvertes pour petits et grands.

Fête du Sport 2025

Parmi les associations représentées, beaucoup tournent autour du sport. La Ville de Carpentras a d’ailleurs été labellisée Fête du Sport 2025, une célébration créée en 2024 à la suite des Jeux Olympiques de Paris pour faire durer le plaisir de la pratique sportive. Ce label vise à promouvoir la force sociétale du sport et inciter les Français à pratiquer davantage.

Prévention routière

En parallèle du Forum des associations, la Ville de Carpentras proposera des animations sur la sécurité routière sur le Parking des Platanes. Organisés dans le cadre de la bourse municipales au permis de conduire, des démonstrations et ateliers seront au programme avec notamment une voiture à renversement, un simulateur de conduite, de l’auto pratique, etc.

Samedi 6 septembre. De 10h à 17h30. Allées Jean Jaurès et Parking des Platanes. Carpentras.


Thucy : protéger les entreprises contre les cyberattaques

Un vaste programme de restauration des espaces remarquables de l’Hôtel Dieu de Carpentras, devenu, désormais l’Inguimbertine, la bibliothèque-musée, va être lancé, révélant au grand public, la richesse historique des anciennes fonctions du bâtiment. Un précieux révélateur d’histoire dont les nouveaux travaux sont estimés à 4M€.

Classé en totalité Monument Historique en 1862, L’Hôtel-Dieu est le deuxième édifice le plus vaste de Vaucluse après le Palais des papes. La chapelle, l’escalier monumental, le hall des donatifs et l’apothicairerie (ouverture prévue en 2026) constituent les espaces historiques les plus remarquables. Le programme de restauration se déroulera dès cette année et jusqu’en 2030.

On commence par des études poussées
Il commence dès maintenant, à cheval entre 2025 et 2026, avec les études préalables aux restaurations complexes pour, ensuite, débuter la restauration de la pharmacie et du laboratoire attenant entre 2027 et 2028. 2028-2029 entamera la restauration du petit hall des donatifs –petits tableaux peints commémorant un don fait à une institution charitable, souvent un portrait du donateur.

Les donatifs ancêtre de la publicité ?
Le plus ancien donatif trouvé en Comtat Venaissin est daté de 1620 et pourrait s’apparenter à l’ancêtre de la publicité, flattant l’égo et amenant d’autres personnes à faire de même, selon Madeleine Ferrières dans ‘Les donatifs comtadins’. Une pratique tombée en désuétude en 1948. Puis les travaux se concentreront sur l’ancienne salle du Conseil. Enfin, il sera question de la rénovation du cœur des religieuses et de la chapelle entre 2029 et 2030.

Au chapitre des finances
Les soutiens de ce vaste programme de restauration sont la Direction régionale des affaires culturelles de Provence-Alpes-Côte d’Azur, la Région Sud et le Département de Vaucluse.


Thucy : protéger les entreprises contre les cyberattaques

La précarité alimentaire touche 55 000 vauclusiens. Pour endiguer ce phénomène croissant ? La Banque alimentaire de Vaucluse -BA 84-. La structure ravitaille ainsi 70 associations partenaires chargées d’accompagner les plus vulnérables. Les deux objets de la BA : Lutter contre le gaspillage de nourriture et offrir une aide alimentaire aux plus démunis. Résultat ? 1 460 tonnes de denrées distribuées en 2024. Au final ? Un outil puissant : Le tissu associatif, socle d’une société fermement inclusive. Et pour se faire une idée précise du terrain, la parole de Pascale Hémard, la présidente de la Banque Alimentaire de Vaucluse.

Avignon. Une Banque alimentaire au milieu de nulle part, dans la ceinture verte où serpente une route étroite. Impossible de se croiser en voiture, périlleux en cas de rencontre avec un  camion. Pas d’espaces de retournement non plus. Autant dire la galère pour se faire livrer par des camions de grande envergure, sans parler des frigorifiques. C’est d’ailleurs un des points que nous aborderons avec Pascale Hémard, la présidente de la Banque Alimentaire de Vaucluse.

19,3% d’habitants vivant sous le seuil de pauvreté
En Vaucluse, 19,3% des habitants vivent sous le seuil de pauvreté. Près de 20% des jeunes ne sont pas insérés, un taux qui atteint les 26,6% chez les ménages dont la personne de référence a moins de 30 ans. Toujours dans le département, près de 15 350 foyers sont allocataires du RSA –Revenu de solidarité active-, soit 30 825 personnes couvertes par ce dispositif. En Vaucluse comme en France, 60% des personnes accueillies par les banques alimentaires vivent en zones périurbaines ou à la campagne, ce sont 38% autour ou à Avignon.

En chiffres
La banque alimentaire a permis la distribution, par 810 personnes mobilisées et 93 partenaires, de presque 3 millions de repas en 2024 via 1 460 tonnes de denrées alimentaires. Son organisation se déploie grâce à 700 bénévoles lors de la collecte de fin d’année ; 58 sont des bénévoles permanents ; 25 sont des stagiaires ; 20 sont présents dans d’autres cadres.

Pascale Hémard et une partie de l’équipe de bénévoles de la BA 84 Copyright MMH

L’interview, Pascale Hémard, Présidente de la Banque Alimentaire de Vaucluse
« La Banque alimentaire de Vaucluse fonctionne grâce aux bénévoles. Soixante d’entre-eux constituent sa garde rapprochée. Des permanents sur le front toute l’année. Nous travaillons surtout le matin, à partir de 7h30 jusqu’à environ 15h30, pour la logistique : accueil des camions, stockage des denrées, préparation quotidienne de colis ou de stocks en fonction des demandes des associations partenaires. Les bénévoles œuvrent également sur les pôles administratifs, tels que l’approvisionnement, l’organisation des transports, la collecte de dons d’importantes entreprises d’agroalimentaire. Egalement, la Fédération Française des Banques Alimentaires nous permet de récupérer des dons en provenance d’entreprises que nos bénévoles ont pour tâche de distribuer, depuis Avignon et sur l’intégralité des départements de la Région Sud Paca. Nous disposons également d’un pôle hygiène et sécurité alimentaire qui vérifie la qualité des denrées. Nous ne distribuons jamais de produits dont la date limite de consommation est dépassée. »

Une augmentation du nombre de personnes bénéficiaires depuis 2022
« On est un territoire où il y a quand même pas mal d’étudiants, aussi bien dans le cadre de l’université que de très nombreux lycées ou entreprises privées qui font des BTS ou des BUT -Bachelor universitaire de technologie-. Donc, ces jeunes sont dans une précarité alimentaire de plus en plus reconnue. Pas seulement parce qu’ils n’ont plus les petits jobs dont on a beaucoup entendu parler au moment du Covid, mais parce que, de toute façon, le statut d’étudiant est très compliqué. À l’heure actuelle, avec le système d’admission post-bac, ces jeunes ‘sont distribués’ sur l’intégralité du territoire et aiment mieux obtenir une place dans une formation plus lointaine, plutôt que rien du tout. » 

La délocalisation des habitants
« Donc, on a beaucoup délocalisé les étudiants. Faire ses études en étant chez papa-maman, c’est réservé aux métropoles. En province, ce n’est plus le cas. Donc, cette population-là doit bien se loger et se nourrir. Elle représente 15 à 20% de nos bénéficiaires. Nous allons donc créer une épicerie sociale itinérante, pour ces jeunes étudiants, en janvier, tout d’abord en divers points d’Avignon puis sur Carpentras et Orange. Ce sera un camion réfrigéré pour distribuer des produits surgelés et ainsi offrir une gamme de nourriture plus vaste, qu’ils consommeront tout de suite parce que dans leurs logements, à part une vague bouilloire et possiblement un four à micro onde, souvent ils ne possèdent rien de plus, pas même de réfrigérateurs. »

30% de la population vit sous le seuil de pauvreté en Vaucluse et dans les grands bassins de vie
« La plus grande partie de ceux que nous aidons sont des allocataires du RSA, les demandeurs d’asile, de passage, qui cherchent à s’installer quelque part… Le soleil peut les attirer. Si vous parlez du Vaucluse, d’Avignon et de Carpentras, les familles en grande difficulté savent qu’il y a des gens qui leur ressemblent. Ils y accèdent, en tout cas, à un accompagnement social plus important, ce qui veut dire à des jardins partagés, à un accompagnement associatif social et culturel. Je constate, que ce sentiment se développe, sans doute, dans des populations très précises venant des mêmes régions, par exemple des Africains de l’Est qui passent beaucoup dans la région du Vaucluse. Ils sont rassurés de partager la même alimentation, la même approche, les mêmes règles sociales. »

Pascale Hémard, présidente de la Banque Alimentaire de Vaucluse Copyright MMH

Les travailleurs pauvres
« Le nombre de travailleurs pauvres dotés de petits contrats de 25 à 30h ne s’en sortent pas. Leur nombre est juste extrait des statistiques de France travail. Ils vont accepter plusieurs jobs sans pouvoir s’en sortir financièrement. Ils n’ont pas de vie, et surtout pas de vie sociale. Si je rapporte cela au taux d’épargne, je me dis que ce ne sont pas les gens riches qui épargnent. Ce sont les autres qui le font pour pouvoir atteindre un métier qui leur plait, via l’achat du permis de conduire, d’une voiture, pour créer un commerce… Certains veulent devenir chefs d’entreprise. Je les mets en garde. On peut même parler de cette épicerie sociale qui est à Villeneuve-lès-Avignon, quartier cossu, et qui fonctionne une fois par semaine. Ça casse les codes ! Une partie des personnes qui la fréquente sont d’anciens commerçants qui avaient bien réussi, et possèdent une belle demeure. L’un des deux partenaires a disparu, l’autre ne veut pas se défaire de la maison, c’est son histoire… Ils ne s’en sortent plus et vont à l’épicerie sociale. C’est là qu’on a cette possibilité d’alerte sur cette’ fameuse économie vacillante du Vaucluse. »

Bientôt, un possible déménagement ?
« Nous sommes ici depuis 17 ans et les routes d’accès sont délicates pour les poids lourds qui nous disent ‘vous ne vous rendez pas compte de ce que vous faites subir à nos camions pour venir. On se met en danger, on abime tout et aussi nos carrosseries. » Cela nous a fait perdre des transporteurs pas chers ou gratuits, mais beaucoup disent, « attendez, là c’est fini !  » Alors on se bat pour aller ailleurs. Il nous faut trouver des entrepôts suffisamment hauts pour pouvoir stocker les palettes et un terrain. La Préfecture nous aide en cela. Reste à voir comment se les faire offrir, réhabiliter les locaux et déménager. On fait également tout pour recruter et fidéliser ceux qui sont là. En général ce sont de jeunes retraités qui n’ont pas envie de cesser de travailler et qui veulent surtout aider. »

Au plan général
Selon une enquête du Credoc, 37% des Français seraient en insécurité alimentaire en 2023, soit 20 millions de personnes et 45% de la population dit ne pas manger assez bien en 2022. Au niveau national, les ménages les plus modestes achèteraient deux fois moins de fruits et légumes que le reste de la population, et ce, de manière constante depuis 40 ans.

Un déficit de connaissance alimentaire
Un phénomène lié, en partie, à un déficit de connaissance alimentaire car un jeune, aujourd’hui, n’est pas capable de différencier un concombre d’une courgette. Les témoignages des bénévoles des banques alimentaires révèlent que les bénéficiaires, par exemple, ne connaissent pas ni ne savent cuisiner un chou-fleur.»
Source : Institut Montaigne, rapport du 16 octobre 2024. 

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Les missions de la Banque alimentaire
Les missions de la Banque alimentaire sont de collecter, distribuer et transformer les aliments destinés à la déchetterie. Elle agit pour une société plus juste et plus responsable. Elle œuvre pour garantir une alimentation saine, durable et accessible à tous. Elle accompagne aussi les jeunes, favorise l’engagement et l’insertion sociale. Elle collabore à une économie circulaire solidaire via les ateliers de cuisine, les jardins partagés, les ateliers de transformation et des dispositifs itinérants.

L’organisation de la Banque Alimentaire de Vaucluse
Pascale Hémard, présidente ; trois vices-présidents : Eric Buron, Jean-Luc Voitellier et Alain Ferria. Mireille Nami, secrétaire-générale ; Patrick Munsch directeur et Frédéric Chaptal trésorier.

La feuille de route de la présidente
Solliciter de nouveaux financeurs associés ou non à l’Etat, la Région Sud-Paca, le Département, le Grand Avignon, la CCI de Vaucluse, la Ville d’Avignon ainsi que des mécènes ; Développer la collecte de denrées et d’offres auprès d’associations partenaires ; Séduire plus de bénévoles et les fidéliser ; Se rapprocher des autres réseaux caritatifs : Restos du cœur, Secours populaire, Secours catholique, La Croix rouge ; Développer de nouveaux services, notamment en zone blanche et au profits des étudiants en BTS, très touchés par la précarité alimentaire. Assurer la pérennité de la Banque Alimentaire de Vaucluse via un modèle économique solide et soutenable ; Anticiper les évolutions futures du fonctionnement des structures d’aide alimentaire, des besoins des partenaires et des bénéficiaires.

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Le site de Montfavet
L’entrepôt se déploie sur 1 090m2 et détient 1 chambre froide positive de 136m2, deux chambres froides négatives de 120m2, un camion poids lourd et 3 camions inférieurs à 3,5 tonnes. Dans les cartons ? Une relocalisation de la Banque Alimentaire dans l’Est du Grand Avignon.

Ses associations partenaires
26 épiceries sociales, 18 associations distribuant des colis alimentaires, 15 centres d’hébergement, 8 associations de maraude, 2 centres communaux d’action sociale et une boutique alimentaire solidaire.

Les partenaires institutionnels et mécènes
Les partenaires institutionnels : DDETS 84 –Direction départementale de l’emploi, du travail et des solidarités-, Conseil régional Sud-Paca, Le Conseil départemental 84, Le Grand Avignon et la Ville d’Avignon. Les mécènes : La Sncf, Le Crédit Agricole, Groupama, Grdf et la CNR –Compagnie nationale du Rhône-.

Les GMS partenaires
Les grandes et moyennes surfaces partenaires : Plateforme Biocoop de Noves, Grand Frais, Vitafrais, Carrefour, Auchan, E. Leclerc, Intermarché, Système U, Métro et les Galeries Lafayette.

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Banque alimentaire de Vaucluse. 630, Chemin Saint-Pierre Fraysse, La ceinture verte, Avignon. 04 90 87 81 80

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