(Vidéo) Les Noëls Insolites commencent ce week-end à Carpentras
Les Noëls Insolites de Carpentras reviennent pour une nouvelle édition dès ce samedi 13 décembre. De nombreux spectacles de rue et animations seront prévus jusqu’au 4 janvier.
La magie de Noël s’installe à Carpentras avec le retour des Noëls Insolites, l’emblématique festival de rue de la Ville. Jusqu’au début du mois de janvier, de nombreux spectacles sont proposés gratuitement aux Carpentrassiens et aux visiteurs dans les rues. Magie, acrobaties, parades lumineuses, musique, théâtre… Il y en aura pour tous les goûts et de quoi ravir petits et grands.
Comme chaque année, une patinoire sera installée sur la Place du 25 Août 1944 à partir du samedi 20 décembre. Du samedi 20 au mercredi 24 décembre, il sera aussi possible de profiter d’un scooter des neiges en réalité virtuelle.
Un grand spectacle aura lieu le dimanche 21 décembre sur la Place Aristide Briand à 17h30. La compagnie espagnole Voalá présentera ‘Muaré Experience’ en collaboration avec Dynacom et JSF France, un spectacle kaléidoscopique qui allie l’énergie rock live à la majesté du théâtre aérien. Les artistes défieront la gravité avec des chorégraphies aériennes à plus de 30m au-dessus du public.
(Vidéo) Les Noëls Insolites commencent ce week-end à Carpentras
En avril dernier, la Ville de Carpentras a appliqué un couvre-feu à l’intention des mineurs de moins de 13 ans non accompagnés. Une initiative qu’elle réitère pour une durée de 6 mois.
Du 25 avril au 1er octobre, les jeunes Carpentrassiens de moins de 13 ans avaient l’interdiction de circuler sans accompagnateur entre 23h et 6h dans le périmètre concerné. Les jeunes jusqu’à 16 ans étaient aussi concernés dans les quartiers du Pous-du-Plan et du Bois de l’Ubac. Ce dispositif de couvre-feu avait été instauré dans le but de limiter l’implication des adolescents dans les trafics de stupéfiants.
Une initiative qui a « produit des résultats particulièrement significatifs », selon la municipalité qui a donc décidé de renouveler ce couvre-feu depuis ce lundi 8 décembre pour une durée de 6 mois. Selon la Ville, les mises en cause de mineurs pour des faits liés aux stupéfiants ont diminué de 78,26%, et le nombre de mineurs victimes de coups et blessures a reculé de 46%. « Malgré ces progrès, la délinquance des mineurs demeure à un niveau préoccupant », ajoute-t-elle.
Les secteurs concernés par ce couvre-feu : – le centre-ville, – les quartiers des Amandiers-Éléphants, du Pous-du-Plan, de Quintine-Villemarie-Bois de l’Ubac-Le Parc, – la bibliothèque-musée Inguimbertine, – la salle de spectacle Le Cabaret, – les abords des établissements scolaires publics et privés, – le pôle d’échange multimodal regroupant les gares SNCF, routière et du numérique, – les jardins et parcs publics.
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La Ville obtient le label Employeur Pro-Vélo, niveau Argent, confirmant une stratégie ambitieuse en faveur de la mobilité durable et posant un jalon inspirant pour les employeurs du territoire.
Carpentras poursuit sa politique de mobilité douce. Après avoir reçu en 2025 le prix Talents du Vélo dans la catégorie ‘Nouveau public’, la commune vient d’obtenir une nouvelle distinction : le label Employeur Pro-Vélo-niveau Argent, délivré par la Fédération des Usagers de la Bicyclette (Fub) avec le soutien de l’Adème (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), et reconnu à l’échelle européenne. Une récompense qui consacre plusieurs années d’efforts structurés pour faire du vélo un outil du quotidien, au service de la transition écologique comme de la qualité de vie au travail.
Une politique vélo pensée comme un véritable levier d’action publique Carpentras fait partie des collectivités engagées dans le programme national Objectif Employeur Pro-Vélo, un dispositif financé par les Certificats d’Économies d’Énergie. L’enjeu ? Accompagner les employeurs dans la création d’une culture vélo durable, fondée sur des infrastructures adaptées, des services concrets et une dynamique interne assumée. La Ville a ainsi bâti un plan d’action comprenant l’élaboration d’une stratégie dédiée à la mobilité douce ; Le prêt de vélos électriques pour les trajets domicile-travail ; La mise à disposition de vélos pour les trajets professionnels avec priorité donnée aux déplacements de moins de 5 km ; La création d’ateliers de réparation et d’autoréparation ; L’installation de nouveaux stationnements sécurisés et d’une station de gonflage ; La désignation d’une référente mobilité ; La sensibilisation des employeurs privés et publics du territoire ; Le déploiement du Forfait mobilités durables ; La communication interne régulière pour fédérer les agents. Ces initiatives traduisent une vision : faire du vélo un réflexe, non un geste exceptionnel.
Un audit exigeant pour cette distinction Le niveau Argent du label est fondé sur cinq critères : pilotage stratégique, services, sécurité, équipements et mobilisation interne. L’audit a mis en exergue une organisation rigoureuse, une dynamique collective solide et une implication durable de la Ville de Carpentras, qui se place, pour l’occasion parmi les employeurs les plus avancés du Vaucluse et offrant un cadre stimulant pour maintenir le cap dans les années à venir. Les structures déjà labellisées sont : La Communauté de communes Pays des Sorgues Monts de Vaucluse (site Auzou) avec le label or ; L’Isle sur la Sorgue avec le label argent ; Avignon avec le label argent.
Copyright Ville de Carpentras
Le vélo, un atout pour la santé, la productivité et l’environnement Les chiffres, issus de travaux de l’Adème, de la Fub et d’études européennes sur la mobilité active, parlent d’eux-mêmes : un trajet à vélo réduit de 67 à 84% les émissions de CO₂ par rapport à la voiture ; Les cyclistes réguliers enregistrent jusqu’à un jour d’absence en moins par an ; L’activité physique quotidienne diminue les risques d’obésité, d’hypertension et de maladies métaboliques. Ainsi, favoriser le vélo, c’est agir simultanément sur les dépenses de santé, la performance des équipes et l’image environnementale de l’organisation. Pour un employeur, l’équation semble simple et plutôt gagnante. Sources : Adème et Fub.
Carpentras, une source d’inspiration pour les employeurs À l’heure où les entreprises cherchent à renforcer leur attractivité, améliorer la qualité de vie au travail et réduire leur empreinte carbone, l’exemple carpentrassien devient un outil stratégique, concret, mesurable. Créer des parkings vélos sécurisés, accompagner les salariés, faciliter l’achat ou le prêt de vélos électriques, instaurer le Forfait mobilités durables, proposer des ateliers pratiques sont autant de leviers accessibles aux habitants pour avoir envie d’enfourcher son vélo plutôt qu’emprunter son auto.
Pédaler vers l’avenir En décrochant le label Employeur Pro-Vélo, niveau Argent, Carpentras confirme qu’un changement de culture est possible lorsque la volonté politique s’accompagne d’actes tangibles. L’enjeu dépasse la seule commune : il trace une voie que chacun : entreprises, administrations, associations, peut emprunter. Le vélo n’est pas seulement un moyen de transport. C’est un moteur de santé, de cohésion, de performance et de transition écologique, bref, un possible allié du quotidien. Mireille Hurlin
(Vidéo) Les Noëls Insolites commencent ce week-end à Carpentras
Enedis vient d’accueillir des élèves du lycée La Salle d’Avignon sur sa base opérationnelle de Carpentras. Pour le gestionnaire du réseau public de distribution d’électricité français, il s’agissait de permettre à cette trentaine d’élèves de bac professionnel Métiers de l’électricité et de ses environnements connectés (MÉLEC) de se former aux enjeux de sécurité. Pour cela, les futurs électriciens ont pu découvrir concrètement les travaux en hauteur ainsi que les techniques d’ascension et les règles de sécurité associées.
« Enedis a souhaité compléter les enseignements théoriques dispensés en lycée par une approche concrète et pédagogique. »
« Le travail en hauteur fait partie des situations à risques majeures dans les métiers du réseau électrique, explique le groupe Enedis. En accueillant les élèves sur le terrain, Enedis a souhaité compléter les enseignements théoriques dispensés en lycée par une approche concrète et pédagogique, fondée sur la prévention, les bons réflexes de sécurité et la connaissance des équipements. Encadrés par des techniciens et des experts prévention d’Enedis, les élèves ont découvert les principaux moyens d’ascension utilisés sur les chantiers et les règles strictes qui conditionnent toute intervention en hauteur. »
Crédit : DR/EnedisCrédit : DR/Enedis
Lors de cette immersion s’inscrivant dans le cadre du programme national ‘Les Écoles des réseaux pour la transition énergétique’, qui vise à accompagner la formation des futurs professionnels des réseaux électriques face aux enjeux de la transition écologique, plusieurs ateliers pratiques mobilisant une dizaine de collaborateurs d’’Enedis ont permis aux élèves d’observer et de comprendre les techniques d’ascension sur poteau, l’utilisation d’équipements de protection collective et individuelle ainsi que les interventions en nacelle.
Crédit : DR/Enedis
Par ailleurs, un temps spécifique a également été consacré à la présentation des métiers techniques de la distribution d’électricité et des parcours professionnels accessibles au sein de la filière, ainsi qu’à la culture d’entreprise en matière de prévention, santé et sécurité d’Enedis qui a recruté 182 personnes en 2025 en Provence Alpes du Sud (Vaucluse, Bouches-du-Rhône, Alpes de Haute-Provence et Hautes-Alpes), dont 127 CDI et 55 contrats d’alternance. Dans le même temps, le secteur prévoit également 2 888 recrutements nécessaires d’ici à 2030 sur 15 métiers techniques ‘cœurs réseaux électriques’ en Provence-Alpes-Côte d’Azur pour réussir la transition écologique, selon l’étude ‘Besoins en emplois et compétences de la filière des réseaux électriques’.
L.G.
Don de vêtements de protection A l’occasion de cette journée immersive, Enedis a effectué un don de vêtements de travail à fonction de protection contre le risque électrique au Lycée La Salle d’Avignon. Le but étant de contribuer à l’amélioration des conditions d’apprentissage et de renforcer la prévention des risques et la santé-sécurité des élèves de cet établissement engagé dans le programme national ‘Les Écoles des réseaux pour la transition énergétique’ porté par la filière des réseaux électriques aux côtés de l’Éducation nationale. Ce dispositif vise à anticiper les besoins massifs de recrutement liés à l’électrification des usages et à la décarbonation, en rapprochant les lycées professionnels des entreprises des réseaux électriques.
(Vidéo) Les Noëls Insolites commencent ce week-end à Carpentras
C’est l’une des plus vieilles foires de France. La Foire Saint-Siffrein s’est terminée ce dimanche 30 novembre avec succès. Plus de 40 000 visiteurs sont venus sur les quatre journées. De nombreuses manifestations traditionnelles ont été proposées au public.
La Mairie de Carpentras avait mis les petits plats en grand pour cette fête populaire qu’est la Foire Saint-Siffrein, dont le jour officiel est le 27 novembre. Il faut dire que l’anniversaire valait le coup d’être fêté en grandes pompes. On n’a en effet pas tous les jours 500 ans. La fête a commencé avec la traditionnelle inauguration jeudi matin par le Maire et les officiels, avec un cortège qui a commencé à la cathédrale jusqu’aux parkings des Platanes. La foule était au rendez-vous pour l’occasion. Toutes les écoles et lycées étaient par ailleurs fermés ce jour d’ouverture.
80 exposants
80 exposants étaient présents sur le parking des Platanes. Les métiers d’autrefois été aussi présents avec des démonstrations proposées, ainsi que des animaux pour le plus grand plaisir des enfants. Comme chaque année depuis 500 ans, les camelots étaient également de sortie avec de très bonnes affaires à faire pour les visiteurs. Le sommet de la première journée a été la retraite aux flambeaux en début de soirée avec un cortège composé notamment des sonneurs des cors des Alpes représentées par la ville suisse jumelée avec Carpentras, Vevey.
De nombreux métiers traditionnels étaient représentés dans la ville avec des démonstrations au publicLes musiciens de cors des Alpes ont déambulé dans la ville
La Ville de Carpentras a commandé une cloche de 330 kg à la fonderie Cornille Havard en Normandie. Elle va venir compléter les cinq cloches du clocher de la cathédrale Saint-Siffrein. Cette dernière a été exposée de jeudi à samedi sur le parking des Platanes avant d’être emmenée dans la cathédrale Saint-Siffrein pour être bénie dimanche, à l’occasion d’une messe célébrée par l’évêque de Vaucluse, Monseigneur Fontlupt.
La tradition du corso
Le samedi a été l’occasion pour les spectateurs d’assister au corso costumé. Ce dernier était composé de chars représentatifs de la ville comme le club de Moto Ball de Serres, l’association Lou Tricadou ou encore l’Association des commerçants de Carpentras.
Un espace gourmand
Comme chaque année, l’espace gourmand est l’occasion pour tous les carpentrassiennes et les carpentrassiens de se retrouver autour d’un plat. Il y en avait pour tous les goûts vous avec l’aligot, des spécialités italiennes et des fruits de mer notamment.
Le clou du spectacle : un monument historique en carton
Ce fut le temps fort de la Foire. Cette œuvre menée par l’artiste Olivier Grossetête est d’une grande originalité et porte des valeurs de vivre ensemble fortes. Le principe est de construire un monument historique, la Porte Notre-Dame pour cette occasion, ancienne entrée des remparts de la ville détruite en 1842. Les cinq jours précédents le début de la foire, des ateliers de construction ont été installés au Stade nautique de la ville. Chacun, jeunes et moins jeunes, a pu découper et assembler ce monument éphémère de 13 mètres comportant 1 300 cartons. L’ensemble a été acheminé sur la place de l’Office de tourisme pour commencer à être érigé jeudi matin. Un second grand chantier collectif a alors débuté avec la participation du monde présent pour monter cette porte. Cet ensemble a été fini jeudi soir, pour le plus grand plaisir visuel de tous les visiteurs. Cette œuvre est restée jusqu’à samedi en fin de journée avec une déconstruction joyeuse, symbolisé par une tour qui s’est effondrée et redevenue cartons recyclés, grâce à la participation de chacun pour ce finale en apothéose.
(Vidéo) Les Noëls Insolites commencent ce week-end à Carpentras
Avec près de 60 000 nouveaux cas chaque année, le cancer de la prostate demeure le plus fréquent chez les hommes en France, pourtant, détecté tôt, il offre un pronostic très favorable : un taux de survie à cinq ans de 93 %. L’institut du cancer Sainte-Catherine à Avignon proposait, justement sur ce sujet, une conférence ouverte à tous. Près de 80 personnes y ont assisté dans son amphithéâtre.Face à eux, des chirurgiens-urologues, des oncologues-radiothérapeutes, un oncologue médical, une infirmière sexologue, venus de la clinique Synergia de Carpentras, de la clinique Rhône-Durance d’Avignon, de l’Institut Sainte-Catherine et du Centre hospitalier d‘Avignon. Tous les sujets ont été abordés sans tabou : une surveillance active du cancer et moins de chirurgie ; La panoplie de traitements ; Vers une sexualité active ; Tous les moyens pour conserver une érection de qualité ; Le sport outil du bien vieillir.
Dans le Vaucluse comme ailleurs, mieux connaître la maladie, ses enjeux et les recommandations de dépistage peut faire la différence. Le cancer de la prostate représente le cancer le plus courant chez l’homme en France, environ 59 885 cas recensés en 2018. Il constitue près de 24 à 25% des cancers masculins. L’âge médian au moment du diagnostic se situe autour de 64 ans. Ces chiffres impressionnent, mais le sillage est contrasté : la mortalité a tendance à diminuer avec environ 9 200 décès enregistrés en 2022. Et surtout, la survie nette standardisée à 5 ans pour les cas diagnostiqués entre 2010 et 2015 s’élève à 93%, stabilisée depuis plusieurs années.
Pour une prise en charge précoce Ces données attestent qu’avec un suivi adapté et une prise en charge précoce, le cancer de la prostate, souvent perçu comme effrayant, peut devenir une maladie dont l’issue est, dans la majorité des cas, favorable.
Copyright Conférence Cancer de la Prostate MMH
Dépister intelligemment : l’enjeu d’un diagnostic précoce L’un des principaux défis du cancer de la prostate réside dans sa discrétion. Très souvent, il ne provoque aucun symptôme perceptible au début, ce qui rend le dépistage essentiel. Deux examens permettent cependant d’orienter un diagnostic : Le dosage sanguin du marqueur PSA (antigène spécifique de la prostate) et le toucher rectal, qui peut mettre en évidence des anomalies palpables.
Dialoguer avec son médecin et son urologue Cependant, les recommandations rappellent la nécessité d’une décision partagée entre le médecin et le patient avant de recourir systématiquement à ces examens : le dépistage n’est pas officiellement généralisé. Pour les personnes à risque ayant des antécédents familiaux : origine à risque afro-caraïbéenne, âge – un suivi peut être envisagé à partir de 45–50 ans.
Nécessaires prise de sang et ausculation Aujourd’hui, en cas de PSA élevé ou de suspicion clinique, le protocole peut comporter une imagerie (IRM), puis – si un nodule suspect apparaît – une biopsie pour confirmer la présence d’un cancer. Cette approche plus nuancée que le dépistage systématique vise à éviter les surdiagnostics et les traitements inutilement agressifs, tout en repérant les formes dangereuses.
Les conférenciers et derrière eux, le public, Copyright MMH
Vers des traitements plus adaptés et moins invasifs Lorsque le cancer est localisé, le pronostic est généralement très bon, la survie à cinq ans avoisinant les 93%. Selon les recommandations actualisées, la prise en charge prend en compte la gravité, le risque d’évolution, l’âge et l’état général du patient. Pour les cancers à faible agressivité : peu évolutifs, faible taux de PSA, lésion limitée, le recours à la surveillance active (surveillance régulière plutôt que traitement immédiat) est adoptée de plus en plus souvent. Ceci permet d’éviter, lorsque c’est possible, les effets secondaires importants liés à la chirurgie ou à la radiothérapie, notamment les risques d’incontinence urinaire, de troubles érectiles ou d’altération de la qualité de vie.
Une meilleure prise en charge Grâce à ces progrès dans la prise en charge, combinés à un dépistage adapté, le cancer de la prostate s’apparente de plus en plus à une maladie chronique maîtrisée, plutôt qu’à une sentence irréversible.
Quelle situation en Paca et Vaucluse ? Dans la région, L’Ars (Agence régionale de santé) estime à 4 109 les cas de cancer de la prostate. Des centaines d’hommes, chaque année, pourraient être concernés, ce qui rend d’autant plus crucial la sensibilisation locale, l’accès au dépistage, et l’information sur les options thérapeutiques. En France métropolitaine, le nombre de décès liés au cancer de la prostate en 2022 était d’environ 9 228 cas.
Le docteur Ludovic Bastide, oncologue médical, Centre hospitalier d’Avignon, Copyright MMH
Pour une meilleure qualité de vie Les associations locales, les médecins généralistes et urologues doivent donc être vigilants, et inciter les habitants, surtout ceux de plus de 50 ans ou ayant des facteurs de risque, à discuter ouvertement du dépistage. Dans un contexte où les traitements et le suivi se sont considérablement améliorés, une détection précoce peut changer le cours d’une vie.
Un enjeu majeur de santé publique Le cancer de la prostate demeure un enjeu majeur de santé publique en France, avec un nombre élevé de cas diagnostiqués chaque année. Mais la réalité a changé : grâce aux progrès médicaux, à une meilleure compréhension de la maladie, à des pratiques de dépistage plus raisonnées et à une prise en charge adaptée, ce cancer peut, dans la très grande majorité des cas, être dépisté tôt et traité avec succès.
Information, réflexion et action Ce qui signifie, pour chaque homme, et pour les territoires comme le Vaucluse, qu’un simple dialogue avec un médecin, un dosage de PSA ou un toucher rectal ne sont pas à redouter, mais potentiellement déterminants. Dans la lutte contre le cancer de la prostate, l’heure est à la vigilance, à l’information et à l’action.
Philippe Schmit rédacteur en chef de mprovence.com
Une heureuse initiative de MProvence Une heureuse initiative du magazine de la transition, dont notamment le N°3 de novembre 2025 du groupe de La Marseillaise, à ouvert ses colonnes au docteur Christophe Clément, urologue à la clinique Rhône Durance à Avignon. Ces conférences grand public initiées à Saint-Raphaël, Nice et Avignon, organisées et animées par Philippe Schmit, journaliste, ont connu un réel succès de fréquentation. L’article détaillé de Philippe Schmit sur mprovence ici. Mireille Hurlin
(Vidéo) Les Noëls Insolites commencent ce week-end à Carpentras
À l’occasion des 500 ans de la Foire Saint-Siffrein de Carpentras, une œuvre monumentale en carton a été créée et sera déconstruite ce samedi 29 novembre.
La traditionnelle Foire de Saint-Siffrein a débuté ce jeudi 27 novembre et a soufflé sa 500e bougie. Les festivités vont se poursuivre jusqu’au dimanche 30 novembre.
À cette occasion, une des portes emblématiques des remparts de Carpentras, la Porte Notre-Dame, a été reproduite en carton. L’œuvre, imaginée par l’artiste plasticien français Olivier Grossetête, mesure 18m de haut et a requis la participation de 300 bâtisseurs volontaires.
La construction s’est faite en deux étapes : la mise en forme des cartons, le découpage et l’assemblage des pièces du samedi 22 au mercredi 26 novembre, ainsi que le montage de l’ensemble des cartons pour donner naissance à l’œuvre ce jeudi 27 novembre. Les Carpentrassiens ont pu profiter de l’œuvre ce vendredi 28 novembre et pourront encore l’admirer ce samedi 29 jusqu’à ce qu’elle soit démontée à 16h sur la Place du 25 août 1944. La Ville de Carpentras promet « un moment festif et participatif pour dire au revoir à cette structure éphémère. »
(Vidéo) Les Noëls Insolites commencent ce week-end à Carpentras
Yoann Toubhans vient d’être nommé sous-préfet de Carpentras par le Président de la République. Il succède à Bernard Roudil, 64 ans, qui a pris sa retraite le mois dernier.
Auparavant sous-préfet de Calvi, Yoann Toubhans est diplômé d’une Maîtrise de droit public et d’un DEA en droit public. Âgé de 48 ans, ce natif de Nouméa en Nouvelle-Calédonie, a débuté sa carrière en 2001 comme chargé d’études puis responsable de la cellule technique au service d’études, de législation et du contentieux, à la direction des affaires administratives et juridiques du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie.
Attaché territorial de 2002 à 2009, il deviendra directeur de la direction juridique et d’administration générale, au secrétariat général de la province Sud de Nouvelle-Calédonie. En 2015, il intègre le corps des attachés principaux de l’État pour devenir adjoint au chef du bureau du contrôle de légalité et du conseil juridique, à la sous-direction des compétences et institutions locales relevant de la direction générale des collectivités locales, à l’administration centrale du ministère de l’intérieur.
Sa carrière dans la préfectorale débute en septembre 2017 où il devient sous-préfet de Toul en Meurthe-et-Moselle avant d’être nommé sous-préfet, chargé de mission auprès du préfet des Alpes-Maritimes en septembre 2019 puis de rejoindre l’île de beauté en novembre 2021.
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Avignon et Carpentras figurent dans les 105 villes françaises Action cœur de ville (ACV) engagées dans la réhabilitation de leur quartier de gare dans le cadre d’une convention signée en 2023 avec la SNCF. C’est ce que viennent de rappeler Henry Prévost, directeur général de l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT), Antoine de Rocquigny, directeur de SNCF Immobilier et Alain Resplandy-Bernard, directeur général de SNCF Gares & Connexions, à l’occasion du salon des maires de France qui s’achève actuellement à Paris. Ce programme vise notamment à développer la création de pôles d’échanges multimodaux, l’installation de nouvelles activités dans les gares, la renaturation des abords de gare… Outre les deux communes vauclusiennes les villes voisines d’Alès, Arles et Bagnols-sur-Cèze sont aussi concernées.
Créée en 2015, SNCF Immobilier gère 70% du patrimoine immobilier de la SNCF, hors gares et infrastructures ferroviaires, pour le compte des différentes SA du Groupe. Bâtiments industriels, ferroviaires, tertiaires ou sociaux… Ce parc représente près de 8 millions de mètres carrés répartis sur l’ensemble du territoire.