22 octobre 2025 |

Ecrit par le 22 octobre 2025

Carpentras, Fabuleux Cabaret de l’illusion avec le spectacle Caramantran

Pour la cinquième saison consécutive, Chloé Tribollet et la Compagnie Archibald Caramantran proposent une expérience immersive d’un cabaret onirique et visuel.

À travers des figures carnavalesques, des constructions géantes et une mise en scène aérienne, ce spectacle interroge la magie du quotidien, le regard que l’on pose sur la ville et l’imaginaire collectif. 

Une compagnie magique
La Compagnie Archibald Caramantran est reconnue internationalement pour ses déambulations poétiques, ses marionnettes monumentales et ses performances en espace public offrant, depuis 2005, des moments poétiques profondément participatifs.

Les infos pratiques
Vendredi 22  samedi 23 août 2025. A partir de 20h30. Cour de la Charité à Carpentras. Spectacle gratuit, dans la limite des places disponibles. Tout public. Réservation gratuite ici.
MMH


Carpentras, Fabuleux Cabaret de l’illusion avec le spectacle Caramantran

Studio One va fêter ses 20 ans en 2026. L’entreprise créée par Thierry Jourdan à Carpentras-Serres réalise, produit et distribue des films pour des entreprises, des collectivités territoriales mais travaille également sur du film documentaire.

L’histoire commence en juin 2006. « Au départ, nous faisions beaucoup de films institutionnels avec des clients historiques comme la Caisse d’épargne qui a permis à l’entreprise de bien se lancer. Après cela, nous avons enclenché sur des films publicitaires mettant en avant des produits ou des services, dans tous les secteurs d’activité, avec des entreprises comme la Banque postale, KP1, Koppert, mais aussi des TPE et PME », explique Thierry Jourdan.

L’entreprise travaille également avec les collectivités locales, comme la Ville de Cavaillon. Elle a également comme client le Syndicat des eaux Durance-Ventoux ou encore Fruitventoux, syndicat qui regroupe le raisin de table AOP Muscat du Ventoux et la cerise de bouche IGP Coteaux de Ventoux. L’entreprise continue de commercialiser des films de courte durée, pour un budget demandé aux clients qui se situe autour de 500€. Les sujets mis en avant peuvent être très divers comme le savoir-faire de l’artisan, les normes d’hygiène d’une entreprise ou encore comment l’eau arrive dans le robinet du particulier avec le syndicat des eaux Durance-Ventoux.

Une diversification avec des interviews

Depuis 2019, Thierry Jourdan, en plus de la réalisation et la production de films de durées diverses, s’est essayé à l’interview, en créant sa chaîne YouTube, avec la série documentaire Être humain. Le principe est d’interviewer une personne connue avec quatre épisodes d’une heure chacune. 50 séries ont ainsi pu être mises en ligne. Il a ainsi rencontré des personnalités comme Michel Onfray, Bernard Werber, Alexandre Jardin, Jean-Pierre Petit, Marcel Rufo, Brigitte Lahaie, René Malleville entre autres. Certaines interviews ont été vues des millions de fois.

Des films de documentaire depuis 2023

Pour se diversifier, la société a décidé de produire ses propres films documentaires. « Nous avions fait jusqu’alors des productions sur des fictions mais sur une plus courte durée. Notre objectif a été de mettre en avant de l’information qui ne soit pas diffusée sur internet mais dans les cinémas, lieu propice pour bien passer un message, sans sollicitation aucune. »

9 Prix pour le film documentaire La Vie de Lise

Thierry et Lana Jourdan ont réalisé avec passion et énergie le film documentaire La Vie de Lise. D’une durée de 52 minutes, La Vie de Lise a nécessité des centaines d’heures de travail sur une durée de deux ans. 

La Vie de Lise est l’histoire d’une jeune fille qui a trouvé une solution d’aide avant de perdre complètement la vue. Elle a décidé de suivre une formation auprès de l’unique école en France de chiens guides pour personnes malvoyantes à l’Isle-sur-la-Sorgue, Mira Europe. Le film a déjà été diffusé dans 60 salles sur tout le territoire national. Après la projection, les spectateurs sont invités à un débat.

Le film a obtenu des prix en France, aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et en Inde.

Un nouveau film docu en octobre

« Nous continuons sur ce format. Nous sommes en train de finaliser un travail dans un thème complètement différent. L’objectif de ce film documentaire d’une durée d’1h30 est d’être au cœur de la restauration de la cathédrale Saint-Véran de Cavaillon. Le film commandé par la Ville, intitulé Au cœur de la restauration, montre le travail des artisans restaurant la cathédrale et a nécessité 5 années de tournage. Cela été une magnifique expérience. » Lana Jourdan, l’épouse de Thierry a travaillé sur ce projet avec lui. Elle était journaliste à la télévision ukrainienne. « Lors de la réalisation d’un film, nous occupons tous les deux de la captation visuelle et audio. Je m’occupe plus particulièrement de la gestion du drone et des interviews. » Elle travaille pour sa part plus sur le son. Ce film a nécessité 300 heures de tournage avec 30 téraoctets de rushs, et trois mois de montage, avec un très gros travail sur la colorimétrie notamment.

Le film va être diffusé au mois d’octobre dans des cinémas à travers la France.

D’autres projets

Un autre gros projet de l’entreprise qui a démarré en 2021 est un film documentaire retraçant la vie des sœurs de l’abbaye de Bon Secours à Blauvac. « L’objectif de ce film documentaire est de retracer toutes les activités des sœurs, en immersion. Nous sommes en pourparlers avec la chaîne de TV KTO. Mon but est de montrer ce qu’on ne voit pas, l’envers du décor, leur vie de travail, leur foi. » 

Le parcours de Thierry Jourdan

Après un bac F1 en mécanique appliquée en poche, Thierry Jourdan suit une formation de deux ans en design. Il décide alors de rejoindre durant 12 années l’entreprise familiale sur le Marché-gare de Carpentras qui fabrique des manèges pour enfants. Il quitte l’entreprise, suit une  formation d’éducateur spécialisé et une autre de PNL. Il décide alors en juin 2006 de lancer sa propre boîte, Studio one à Serres. Il a en outre des talents de musicien, ce qui l’aide pour la réalisation des films. 


Carpentras, Fabuleux Cabaret de l’illusion avec le spectacle Caramantran

La Ville de Carpentras procède actuellement, grâce aux vacances, à la rénovation des écoles maternelles de la Roseraie, de l’allée des soupirs et des amandiers. Des travaux exécutés suite à la prise en compte des recommandations de l’équipe éducative, de la direction et du Conseil d’école afin d’améliorer les conditions d’usage et le confort des petits écoliers.

Pour la maternelle de la Roseraie, il s’agira de la réfection complète de la toiture côté rue pour un montant de plus de 65 170€. L’intervention a été effectuée par l’entreprise Jimenez Charpentes. Concernant la maternelle de l’allée des soupirs, le jeu de cour a été remplacé par une cabane fournie et installée par la société Plein bois, pour un coût de 6 111€. Enfin, l’école des Amandiers sera pourvue d’un local à vélos pour encourager les mobilités douces. Un travail conçu et réalisé par les sociétés GEC et Terragno à hauteur de 8 264€.


Carpentras, Fabuleux Cabaret de l’illusion avec le spectacle Caramantran

La Ville de Carpentras, La CoVe –Communauté d’Agglomération Ventoux Comtat Venaissin- et la Préfecture de Vaucluse ont rendu hommage aux sœurs Augustines qui ont marqué par leur dévouement et leur présence à l’Hôtel Dieu, et en qualité d’hospitalières.

C’est ainsi que 129 noms ont été gravés sur une plaque en acier brossé de 1,70 sur 1mètre pour leur rendre hommage. Les noms ont été relevés sur un registre mortuaire fourni par la congrégation. Ces noms sont ceux de quelques religieuses identifiées -il y en plus mais qui n’ont pu être nommées car l’on ignore le nombre et les noms des sœurs inhumées entre 1764 et 1793- qui reposent dans la crypte, sous la chapelle de l’Hôtel Dieu. Elles ont soigné hommes, femmes et enfants, durant plus de deux siècles.
Source : Inguimbertine.

Des vies au service des autres
Cette plaque commémorative, réalisée en aluminium brossé par l’Atelier Mallet, témoigne de la reconnaissance des personnalités présentes, des habitants et des visiteurs, envers ces femmes qui ont consacré leur vie aux soins des malades. Leur devise : ‘Ubi amatur, non laboratur’ : ‘Pas de peine pour celui qui agit par amour’.

Copyright Inguimbertine Communication

Ils étaient présents
Le dévoilement de la plaque s’est déroulé en présence de Thierry Suquet, préfet de Vaucluse, de Bernard Roudil, sous-préfet, de Sœur Antonia, représentant la congrégation des Sœurs Augustines, de Serge Andrieu, maire de Carpentras, de Jacqueline Bouyac, présidente de la CoVe, ainsi que de plusieurs élus municipaux.

Saluer la mémoire des sœurs Augustines
Dans leurs interventions, les autorités ont salué le rôle essentiel des Sœurs Augustines dans l’histoire sociale, spirituelle et médicale de Carpentras, soulignant la nécessité de faire vivre leur mémoire auprès des générations futures.

En savoir plus sur les Augustines
L’évêque Dom Malachie d’Inguimbert (1683-1757) s’appuyait sur l’installation de 4 religieuses pour assurer le soins aux malades aux côtés de médecins, chirurgiens et pharmaciens pour le bon fonctionnement de l’Hôtel Dieu. En 1764, une dizaine de sœurs Augustines de Caromb s’y installent. Elles sont 23 en 1793 lorsque l’ordre est dissous et que les religieuses fuient la Révolution Française sous peine d’être exécutées. Dix sœurs reviendront en 1818, 32 à la fin du 19e siècle. Elles soigneront les soldats blessés au front lors de la 1re guerre mondiale et 4 d’entres elles mourront de maladies transmises. Deux des sœurs Augustines recevront des médailles pour leur dévouement. Elles ne seront plus que cinq à quitter le couvent de l’Hôtel Dieu fin août 1976.

Copyright Inguimbertine Communication

Leur charisme ?
Etre actives dans le monde et avoir le souci des plus pauvres, des plus petits dans le soin des malades ; L’accueil des personnes âgées en maison de retraite ainsi que l’éducation humaine et spirituelle des enfants et des jeunes en écoles et en paroisses. Mission dans le diocèse : Rencontres et conférences, Communion aux malades, accueil des personnes qui ont besoin d’être écoutées ; Accueil des prêtres et religieuses de passage.

La communauté
La communauté des sœurs Augustines de l’Hôtel-Dieu de Carpentras a été fondée par Joseph-Dominique d’Inguimbert, avec dès le début, la mission de service et de soin aux malades. Elles sont issues de la communauté de la Sainte-Famille de Caromb et avaient déjà accueilli en 1720 les malades de la peste. Dom Malachie d’Inguimbert les place sous la règle de Saint-Augustin et elles sont en lien avec les religieuses hospitalières d’Arles où résident et œuvrent les sœurs et nièces du prélat.

Dom Joseph-Dominique Malachie d’Inguimbert
Le années de 1730 à 1750 marquent des décennies d’engagement social envers les plus démunis. Pour les accueillir et les soigner, ce grand mouvement de charité évoque la construction de palais. Dom Malachie d’Inguimbert, (26 août 1683-24 septembre 1757) prélat et bibliothécaire, revient à Carpentras, où il est né, après avoir passé 26 ans en Italie. Très jeune, il se soucie de la santé des plus démunis mais veut aller au-delà en leur permettant d’accéder à l’instruction et à la culture. IC’est ainsi qu’il dote Carpentras d’une bibliothèque Musée ouverte au public dès 1745. L’Hôtel Dieu qu’il fait construire sur son propre terrain- Il était en réalité la propriété de chanoines qui lui cédèrent contre un terrain de même dimension situé à Mallemort-du-Comtat-, se déploie sur plus de 10 000m2. La 1re pierre est posée le 18 septembre 1750. L’évêque de Carpentras prévoit de grandes fenêtres pour faire entrer la lumière et l’air frais dans les pièces. La réhabilitation contemporaine de l’Hôtel Dieu en Inguimbertine aura lieu à partir de 2002.

Copyright Inguimbertine Communication


Carpentras, Fabuleux Cabaret de l’illusion avec le spectacle Caramantran

Ces vendredi 1er et samedi 2 août, les berges de l’Auzon vont accueillir deux guinguettes. Plusieurs artistes se succèderont sur scène pour assurer l’ambiance de ce double événement festif.

Le mois d’août débutera en beauté à Carpentras avec la première soirée des Guinguettes de l’Auront ce vendredi. Sur scène, il y aura le duo franco-chilien Chu Chi Cha qui mêlera chant, violon, accordéon et percussions électro. Le groupe El Gato Negro proposera des ambiances afro‑latino jazz explosif, tandis que la reine de la nu‑cumbia La Yegros mélangera folklore sud-américain, électro, funk et percussions andines. Une fanfare électro hypnotique sera proposé par LGMX, et enfin un buffet sonore (intergroupe continu) sera au menu pour faire danser tous les publics.

Le buffet sonore sera aussi de la partie durant la soirée du samedi qui accueillera le duo explosif franco-latino-electro Doya qui fusionne pop, rythmes latins et grooves électro frais. Le groupe afro‑latin Que Tengo organisera une rencontre entre cumbia, rumba, hip-hop et soul. Sergent Garcia, l’inventeur du ‘salsamuffin’, mêlant rock, ska, salsa et cumbia, sera aussi de la fête, tout comme Omar Perry & Easy Riddim Maker qui offriront un hommage au père du dub, Lee ‘Scratch’ Perry.

Il est encore temps de réserver son billet en ligne.
1er et 2 août. Ouverture des portes à 18h30. Berges de l’Auzon. Chemin de la Roseraie. Carpentras.


Carpentras, Fabuleux Cabaret de l’illusion avec le spectacle Caramantran

Tous les deux mois, la Ville de Carpentras dresse le bilan de l’action de sa Police Municipale, composée de 31 agents mobilisés quotidiennement pour assurer la sécurité, la tranquillité publique et la prévention dans toute la commune. Voici les détails des mois de mai et juin.  

Une présence quotidienne sur le terrain : Près de 247 présences ont été assurées aux abords des 8 établissements scolaires de la ville, aux horaires stratégiques : 8h, 11h, 13h et 16h, représentant un total de 207 heures de surveillance. Par ailleurs, les agents ont réalisé 247 patrouilles, soit environ 5 patrouilles par jour, sur l’ensemble du territoire communal.

Prévention et verbalisation
Dans le cadre de leur mission de prévention et de lutte contre les incivilités : 27 procès-verbaux ont été dressés pour usage de trottinette en zone piétonne, entraînant une amende de 150€ et 95 procès-verbaux ont sanctionné la consommation d’alcool sur la voie publique, passible d’une amende de 135€.

Interventions et assistance à la population
La Police Municipale a procédé à 32 interpellations, mettant à disposition des suspects auprès de la Police Nationale. Les agents ont également porté assistance à la population à travers 36 interventions pour des situations d’aide à la personne et également lors de 24 accidents de la circulation (matériels ou corporels), soit en moyenne un accident tous les quatre jours.

Sécurité et vidéosurveillance
Enfin, les policiers ont dressé des procès-verbaux électroniques via les 230 caméras réparties en ville. Avec 13 verbalisations de dépôts sauvages et 929 pour les stationnements gênants. 71% d’extractions de vidéos positives transmis à la Police Nationale pour les enquêtes. Soit 27 enregistrements positifs transmis sur 38 demandes.
MMH


Carpentras, Fabuleux Cabaret de l’illusion avec le spectacle Caramantran

Depuis leur déploiement progressif en 2021, les Centres de prise en charge des auteurs (CPCA) en Provence-Alpes-Côte-d’Azur jouent un rôle clé dans la prévention et la lutte contre la récidive des violences conjugales, avec plus de 5 704 personnes accompagnées depuis 2022 dans la région. Les stages de responsabilisation ou encore la tenue d’entretien individuel de responsabilisation, ainsi que d’autres dispositifs d’accompagnement, font de l’ensemble des CPCA répartis sur le territoire des structures clés pour prévenir le passage à l’acte ; avec pour priorité la sécurisation des victimes. La mise en place d’une communication dédiée depuis trois ans a contribué à faire émerger, chez les auteurs comme dans leur entourage, une prise de conscience du besoin d’accompagnement.

En tout, 5 704 personnes ont été prises en charge dans les deux centres de la région (le CPCA Région Sud et le CPCA l’Olivier, anciennement CPCA Kaleïdo) : pour une prise en charge globale et pluridisciplinaire des auteurs de violences conjugales, tant sur la base du volontariat que dans le cadre de mesures judiciaires. Sur l’ensemble du territoire français, ce sont au total 66 694 personnes qui ont été reçues par les 30 centres entre 2021 et fin 2024.
Localement le CPCA l’Olivier, géré à Carpentras par l’association Rhéso, a accompagné 347 personnes alors que le CPCA Région SUD, géré par l’association En chemin, a reçu 1 664 personnes.
Le CPCA l’Olivier intervient en Vaucluse, dans le Nord des Bouches-du-Rhône, dans les Hautes-Alpes et les Alpes-de-Haute-Provence (en jaune sur la carte ci-dessous). Celui de la Région Sud couvre la partie Sud des Bouches-du-Rhône, le Var ainsi que les Alpes-Maritimes (en bleu).

« Un changement de mentalité s’opère en France. »

Olga Louis Richon du CPCA l’Olivier

Un dispositif régional clé pour prévenir les violences conjugales
L’accompagnement dure en moyenne 143 jours, une durée que les professionnels souhaiteraient pouvoir augmenter pour atteindre 12 mois de suivi. Les professionnels l’assurent, il n’y a pas de ‘profil type’ parmi les personnes reçues. Les auteurs sont de tout âge, de différentes catégories socioprofessionnelles, avec une majorité en emploi, provenant de milieux ruraux et urbains. Certains sont encore en couple, tandis que d’autres sont séparés. « Un changement de mentalité s’opère en France depuis quelques années car certains évènements dramatiques ont mis en lumière l’importance de la protection des victimes et la nécessité de la prise en charge des auteurs de violences conjugales. Il est ainsi reconnu que nous faisons face à un problème de santé publique et que beaucoup d’entre nous sont concernés, dans le cercle familial, amical ou professionnel. Pour protéger les victimes et éviter les passages à l’acte, il est nécessaire de renforcer les moyens d’accompagnement pour mieux prendre en charge les personnes qui entrent volontairement dans cette démarche de suivi », explique la porte-parole Olga Louis Richon du CPCA l’Olivier porté par l’APERS (Association pour la Prévention et la Réinsertion Sociale).

Augmentation des demandes d’accompagnement hors du cadre judiciaire dans la région
La structuration d’une communication idoine via la création, fin 2023, du site internet (https://auteurs.arretonslaviolence.fr/) a permis que les auteurs et leur entourage s’engagent dans une démarche volontaire pour sortir de cette spirale infernale. Les centres en Provence-Alpes-Côte-d’Azur notent ainsi une augmentation significative du nombre de demandes d’accompagnement d’auteurs de manière volontaire, passant de 62 en 2022, à 267 en 2024.
Au niveau national, cette communication a permis une augmentation de 80% entre 2021 et 2023. Les auteurs mais aussi les victimes ou les proches n’hésitent plus à prendre attache avec les centres pour entrer dans une procédure de suivi, notamment via le site internet.

« Être accompagné pour comprendre, changer, et ne plus jamais reproduire ce que j’ai fait », explique d’ailleurs un auteur de violences conjugales pour expliquer se demande d’accompagnement.
Les démarches volontaires constituent une première prise de conscience chez les auteurs et représentent une occasion forte d’enclencher un suivi pour protéger les victimes. Pour éviter les passages à l’acte, les professionnels des CPCA estiment nécessaire de renforcer les moyens d’accompagnement de ces auteurs qui poussent les portes des centres.

Une prise en charge globale pour prévenir le passage à l’acte et éviter les récidives
Un parcours au sein d’un CPCA débute par un entretien individuel qui permet d’évaluer les besoins et de déterminer les services les plus adaptés, tels que les groupes de parole et un accompagnement individuel. Les auteurs peuvent intégrer ces services selon leurs besoins, leurs obligations (notamment l’obligation de soin), ou volontairement. Ces suivis sont réalisés par des professionnels de différents corps de métier, surtout des psychologues pour les suivis de groupe et/ou psychoéducatifs ou psychothérapeutiques individuels.

Le socle du suivi s’articule autour d’actions de responsabilisation de l’auteur face à ses actes. 11 022 personnes ont ainsi participé à un stage payant de ‘responsabilisation’ sur le territoire national en 2023, dans le cadre de ces actions.
Le nombre de participants par stage oscille entre 10 et 15 personnes mais la demande demeure forte et en augmentation, avec des listes d’attente fréquentes. La durée des stages est variable, d’une à six journées consécutives.

« Il est désormais indispensable de créer un ‘vrai’ réseau des CPCA pour donner une meilleure assise sur les territoires à ces centres et aider les victimes partout en France. »

José Becquet du CPCA Région Sud

Au-delà des actions de responsabilisation, des centres sur certains territoires proposent un accompagnement psychothérapeutique et médico-social et d’autres un accompagnement socio-professionnel visant notamment l’accès aux droits, l’insertion professionnelle et le maintien des liens familiaux en fonction de la situation. 6 399 personnes étaient ainsi engagées dans une démarche de soins en 2023 en France.
Pour José Becquet du CPCA Région Sud porté par l’association En Chemin : « Le bilan réalisé sur ces premières années d’existence nous confirme qu’il est désormais indispensable de créer un ‘vrai’ réseau des CPCA pour donner une meilleure assise sur les territoires à ces centres et aider les victimes partout en France. »

L.G.


Carpentras, Fabuleux Cabaret de l’illusion avec le spectacle Caramantran

Cette nouvelle liaison, créée pour promouvoir le vélo entre Mazan et Carpentras, relie des centres d’intérêts comme les écoles, le travail, les commerces, les loisirs et les lieux de démarches administratives. Elle se situe Chemin d’Embanay, sur un trajet de 5 km, qui accueille quotidiennement 2 250 véhicules.

La Ville de Mazan, La CoVe et le Département de Vaucluse ont pensé à cette voie partagée, dont une partie se déroule en voie verte –5 km et moins de 20 minutes en vélo- pour proposer une alternative à la voiture, aux habitants de Mazan, dans le cadre de leurs activités quotidiennes comme se rendre au travail, dans les établissements scolaires, les commerces, les services publics, le pôle santé, les pôles d’échanges multimodaux…

le jour de l’inauguration, des cyclistes partant en même temps de la place de la mairie à Mazan, et dans l’autre sens du lycée JH Fabre à Carpentras, se sont rejoints sur le chemin d’Embanay à Carpentras, devant le Domaine des Cambades, pour la cérémonie d’inauguration Copyright CoVe Communication

Les chiffres
Le coût des travaux est de presque 1,320M€ -1 319 882M€ pour être précis. La Ville de Carpentras est intervenue à hauteur de plus de 717 000€ ; le Département de Vaucluse pour plus de 267 000€ ; la Ville de Mazan pour presque 243 000€, tous pour les travaux de voirie et la CoVe pour presque 93 000€ au titre de la signalétique au sol et des panneaux. Les subventions sont intervenues pour l’Etat à hauteur de plus de 415 000€ ; la Région Sud pour plus de 216 000€ et la CoVe au titre des fonds de concours versés aux communes pour presque 192 000€.

Les travaux
Les travaux ont débuté en février 2025 pour une mise en service de la voie en juin. Les travaux ont concerné 5 km de voierie partagée et le marquage au sol, 15 intersections, 12 panneaux de balisage informatif itinéraire cyclo et 8 ralentisseurs.

Schéma directeur vélo
Cette liaison cyclable Mazan-Carpentras est le 1er itinéraire mis en service dans le cadre du schéma directeur vélo de la CoVe –Communauté d’agglomération Ventoux Comtat Venaissin- et du Plan climat. Il vise à diminuer la pollution atmosphérique et préserver le cadre de vie, avec trois objectifs : répondre aux besoins de déplacement utilitaire en vélo, créer un environnement sécurisé et développer un moyen de déplacement alternatif aux modes motorisés. Le projet global vise à l’aménagement d’un maillage de 262 km intercommunal et interconnecté, dont 238 km sur le territoire de la CoVe.

Inauguration de la voie partagée par les élus Copyright CoVe avec, entre autres, Corinne Testud Robert conseillère départementale ; Serge Andrieu maire de Carpentras, J
acqueline Bouyac présidente de la CoVe,

Carpentras, Fabuleux Cabaret de l’illusion avec le spectacle Caramantran

Recoupant 900 indicateurs issus de plus de 130 sources et jeux de données, la start-up Ville de rêve a établi un classement du nombre de bars et restaurants au km2 situés dans les cœurs de ville.

Sans surprises, en Vaucluse c’est à Avignon que l’on trouve la plus forte densité du département avec 430 établissements au km2 en centre-ville. Au niveau national, la cité des papes se classe en 22e position en se situant dans la même strate de chiffres que Lille, Grenoble, Cannes ou bien encore Ajaccio.

Dans le Vaucluse arrive ensuite Orange. La cité des princes totalise ainsi pour sa part 251 bars et restaurants au km2. Derrière, on trouve Apt 158 établissements au km2, Cavaillon (151) et Carpentras (95). Les grandes villes de la Région Sud caracolent en tête (voir paragraphe suivant), mais on constate que Nîmes (13e avec 527 établissements/km2) fait la course en tête au sein du triangle de la grande Provence. En effet, avec 252 bars et restaurants Arles est plutôt dans les pas d’Orange que de ses grandes voisines.
A noter que Pont-Saint-Esprit (153), Bagnols-sur-Cèze (135) et Beaucaire (92) tirent leur épingle du jeu (voir détail dans le tableau ci-dessous). Au final en France, la moyenne s’établit à 188 bars et restaurants par km².

La Région Sud en pole position
Si ce classement est forcément dominé par Paris (1 191 établissements/km2), la Région Sud est particulièrement présente avec Toulon (2e avec 775 établissements/km2), Marseille (4e avec 729 établissements/km2), Aix-en-Provence (7e avec 651 établissements/km2) et Nice (8e avec 602 établissements/km2). Le grand Sud est largement représenté puisque Bordeaux (5e avec 683 établissements/km2), Bayonne (6e avec 682 établissements/km2) ainsi que Montpellier (9e avec 590 établissements/km2) figurent dans ce top 10. Seules les villes d’Annecy (3e avec 738 établissements/km2) et Rennes (10e avec 541 établissements/km2) troublent ce presque grand schelem sudiste.

Le Grand Café Barretta à Avignon. Crédit : Alain Hocquel-VPA

« Cette hyper-concentration reflète la transformation de l’économie locale en faveur de l’accueil touristique, constate ville de rêve. Cette configuration génère des nuisances croissantes pour les habitants (bruits, flux piétons, livraisons, odeurs) et modifie profondément la composition commerciale traditionnelle. »
Pour la plateforme statistique, cette densité représente également un indicateur d’un potentiel surtourisme.

L.G.

https://www.echodumardi.com/tag/carpentras/page/2/   1/1