Carpentras : la résidence seniors Domitys remporte ‘Toque chefs’ 2025
Le 4e concours culinaire national ‘Toque chefs” organisé par les résidences seniors Domitys vient de récompenser un binôme de Carpentras.
Ils étaient partis finalistes depuis Carpentras et en sont revenus vainqueurs. Le duo composé de Josette Élices, résidente aux Tourmalines et de Marc Leclercq, chef cuisinier chez Sogères, a œuvré depuis janvier pour remporter la 4e édition du concours culinaire de Domitys. La cuisinière amatrice et le chef gérant se sont alliés pour représenter les Tourmalines parmi tous les concurrents de Domitys en France.
Seuls 8 binômes ont été retenus pour les épreuves finales du 3 avril à Meudon dans les Hauts-de-Seine en région parisienne. Les deux Carpentrassiens ont réalisé des recettes récompensées par le jury. La première en créant un plat à partir de deux ingrédients imposés (le bar et les asperges), et la seconde en proposant un dessert intégrant des fraises.
Josette Élices et Marc Lerclercq se sont donc distingués parmi les candidats des autres régions. Leurs efforts cumulés depuis plusieurs mois leur ont permis de remporter des lots prestigieux : un trophée, un dîner dans un restaurant gastronomique étoilé Michelin et une mallette de couteaux japonais entre autres cadeaux.
Le concours ‘Toque chefs’ est le fruit d’un partenariat entre les résidences sénior Domitys et l’entreprise de restauration Sogères. Le principe est de réunir résidents et chefs cuisiniers pour valoriser la cuisine faite maison avec des produits locaux et de saison.
Fondé en 1998, Domitys regroupe aujourd’hui plus de 190 résidences non médicalisées en France, dont celles de Carpentras, Cavaillon et Orange dans le Vaucluse et Châteaurenard dans le bassin de vie d’Avignon. Membre du groupe AG2R La Mondiale, Domitys compte plus de 4 600 collaborateurs.
Amy Rouméjon Cros
Carpentras : la résidence seniors Domitys remporte ‘Toque chefs’ 2025
Dès ce mois d’avril, la municipalité de Carpentras applique un couvre-feu à l’intention des mineurs de moins de 13 ans non accompagnés, chaque nuit de 23h à 6h jusqu’au 31 octobre 2025.
L’arrêté municipal n°207 du 25 mars 2025 prend place dans des lieux publics dits sensibles les et dans les quartiers prioritaires de la ville : Amandiers-Éléphants, Quintine, Villemarie, parc, centre-ville, Pous du Plan et Bois de l’Ubac. Pour ces deux derniers quartiers, le couvre-feu en vigueur concerne également les mineurs ayant moins de 16 ans, à titre expérimental. En fonction des résultats, cette réglementation municipale d’une durée de 6 mois pourra être reconduite après le 31 octobre.
« Les enfants sont notre priorité, pas de sortie seul après 23 heures »
Cette décision du maire Serge Andrieu vise à endiguer un phénomène en hausse de délinquance des mineurs. Cela concerne aussi bien des actes de troubles à l’ordre public que la sécurité des mineurs, notamment pour faire face à l’embrigadement dans les trafics de stupéfiants. Vulnérables et malléables, les jeunes mineurs sont la cible des réseaux organisés comptant sur leur jeunesse pour les exploiter.
“Assurer la protection des mineurs et garantir la sérénité de tous”
Serge Andrieu, maire de Carpentras
En cas de non-respect de cet arrêté, les mineurs seront reconduits à leur domicile ou acheminés vers un foyer de l’Aide Sociale à l’Enfance. « Cette mesure n’a pas pour vocation de stigmatiser la jeunesse, mais bien d’assurer sa protection et de garantir la sérénité de tous” déclare le premier magistrat. Par cet arrêté, la municipalité s’adresse notamment aux parents et aux acteurs locaux pour une responsabilité partagée et une prise de conscience rapide. Nous devons mobiliser tous les leviers à notre disposition pour protéger et préserver la qualité de vie de nos concitoyens » insiste Serge Andrieu.
Amy Rouméjon Cros
Carpentras : la résidence seniors Domitys remporte ‘Toque chefs’ 2025
Ce samedi 5 avril, la librairie Gulliver et le Livre Gourmand, situés à Carpentras, coorganisent une journée sous le signe de la magie. La célèbre saga Harry Potter sera à l’honneur au travers de diverses animations.
Qui n’a jamais rêvé de recevoir la lettre d’admission pour la célèbre école de magie Poudlard ? D’enfourcher un balai pour faire une partie de Quidditch ? Ou encore d’apprendre tout un tas de sortilèges ? La librairie Gulliver et le Livre Gourmand rendent tout cela possible grâce à une journée Harry Potter.
Ce samedi, un brunch des sorciers vous attendra au Livre Gourmand (sur réservation au 04 90 34 91 01) à 11h30. À 15h30, la librairie Gulliver accueillera la célèbre cérémonie du Choixpeau. Gryffondor, Serpentard, Poufsouffle ou encore Serdaigle. Le Choixpeau déterminera à quelle maison de sorciers vous appartenez. S’ensuivra le passage du B.U.S.E, le Brevet Universel de Sorcellerie Élémentaire, qui testera vos connaissances sur la saga mythique qui a vu le jour en 1997 (ndlr : le premier livre n’est sorti qu’en 1999 en France).
Enfin, la journée se terminera par un bal des sorciers à partir de 17h, au cours duquel plusieurs animations seront proposées comme un concours de costume, un stand de coloriage, ou encore un tournoi de Quidditch. Convivialité, ambiance festive et bière au beurre seront au rendez-vous !
Mis à part le brunch, toutes les activités sont gratuites. Le Livre Gourmand. 17 Rue des Halles. Carpentras. Librairie Gulliver. 18 Place Sainte-Marthe. Carpentras.
Carpentras : la résidence seniors Domitys remporte ‘Toque chefs’ 2025
Trois acteurs locaux l’Aharp, Cap habitat et l’AIVS Soligone ont repris, chacun pour une partie, l’activité de l’association Rhéso, structure médico-sociale née en 2007 et dévolue aux personnes en situation de fragilité sociale, économique ou psychologique, avec notamment un accompagnement des femmes victimes de violences conjugales.
Confrontée à des difficultés majeures, l’association Rhéso avait fait l’objet d’une décision de liquidation prononcée par le tribunal des affaires économiques (TAE) d’Avignon le 19 mars 2025. À l’issue de cette audience, le tribunal avait désigné trois associations locales pour reprendre les dispositifs financés par l’État, l’Agence régionale de santé (ARS) et la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) : l’Aharp, Cap habitat et l’AIVS Soligone.
L’association Cap habitat, Cap habitat, forte de 22 ans d’expérience, reprendra les dispositifs sociaux de Rhéso sur les secteurs d’Orange et de Valréas, en complément de l’offre de reprise de l’Aharp ;
L’AIVS Soligone prendra en charge l’ensemble des mesures d’accompagnement social vers et dans le logement, consolidant ainsi son expertise sur l’ensemble du territoire vauclusien. L’AIVS Soligone est l’intermédiaire entre des propriétaires désireux de louer des logements en toute sécurité et des ménages aux ressources modestes.
De gauche à droite Sylvie Caulier-Crespo, Luc Crespo, Benoît Filist et Sylvie Martin. Copyright Aharp
L’Aharp (Association pour l’Hébergement, l’Accueil et la Réinsertion en Provence), L’Aharp, qui exerce son accompagnement depuis 55 ans, aura en charge l’hébergement d’urgence, ainsi que les pôles d’accompagnement des femmes victimes de violences et de santé. La reprise de ces activités s’opérera principalement sur le territoire de Carpentras et, de manière plus ciblée, sur Orange pour le dispositif‘Toit d’Abord’. L’Aharp œuvre dans le cadre de l’accueil de jour, la pension de famille, les lits halte soins santé. C’est aussi un centre d’hébergement et de réinsertion sociale et un centre de formation. En 2024, l’Aharp a accueilli 420 personnes et déploie 282 places d’accueil et d’accompagnement, emploie 59 salariés à temps pleins et partiels et est dotée d’un budget de 5,5M€.
Son conseil d’administration Son conseil d’administration est composé de trois co-présidents : Rémy Bertaud, Luc Crespo et Sylvie Martin. Trésorier : Luc Crespo. Secrétaire : Sylvie Caulier. 7 administrateurs : Bernadette Guichard, Marie Annick Passebois, Dominique Riberi, Jacques Vincent, Jean François Bijon, Claudie Delauche et Stéphane Castelain.
Carpentras : la résidence seniors Domitys remporte ‘Toque chefs’ 2025
Les Ateliers Reynier ébéniste fabriquent des objets autour de l’ébénisterie depuis trois générations. Après 60 ans d’exercice, l’entreprise familiale basée à Carpentras continue à proposer du sur-mesure à ses clients, particuliers, monuments historiques, entreprises. François, de la troisième génération, gère désormais avec pour volonté de maintenir le chiffre d’affaires dans un souci de qualité optimale apportée à sa clientèle.
L’histoire commence dans les années 1950. Serge Reynier, le grand père, a appris son métier à Carpentras dans les entreprises Vincent. Il a ensuite lancé son affaire d’ébénisterie au Maroc dans les années 50. Il revient dans la capitale comtadine en 1960. L’entreprise grandit. Jean-Philippe, son fils, commence à travailler avec son père, en 1972. François, de la troisième génération, commence à son tour à pratiquer en 2001. Le savoir-faire propre à ce métier d’ébéniste s’est perpétué. « J’aime ce métier. Notre objectif est d’apporter une qualité irréprochable à notre clientèle qui est désormais principalement étrangère. Nous réalisons en effet de très beaux chantiers sur le Vaucluse mais également sur toute la France. Nous devons être irréprochables sur les produits que nous fabriquons et le service apporté », explique François Reynier.
« Je préfère développer qualitativement le travail auprès de clients. »
François Reynier
Tenir le chiffre d’affaires « Mon objectif n’est pas de ne pas rechercher la croissance du chiffre d’affaires à tout prix. Je préfère développer qualitativement le travail auprès de clients. Cela permet par ailleurs d’optimiser la rentabilité » explique François Reynier. L’entreprise a en effet un carnet de commandes qui est pilotée à l’avance sur l’année pour une bonne gestion des chantiers. Le chiffre d’affaires est avant tout bridé en croissance par le manque de main-d’œuvre. Nous ne cherchons pas de nouveaux clients. En revanche nous avons la ferme volonté de n’en perdre aucun et de continuer des chantiers avec eux. »
L’ébénisterie Reynier réalise de nombreux chantiers comme ce portail en bois ancien. Crédit : Olivier Muselet
De gros soucis de recrutement Comme de nombreux autres secteurs économiques, l’ébénisterie connaît de gros soucis de recrutement. « Nous cherchons depuis plusieurs années des ébénistes, des agenceurs et des menuisiers, poursuit François Reynier. Ceci a été un frein au développement de notre activité car le carnet de commandes a toujours été plein et nous aurions pu faire davantage de chiffre d’affaires avec des équipes renforcées. La difficulté de notre entreprise est que nos salariés embauchés ont besoin d’une année de savoir-faire. Ils deviennent véritablement opérationnels à 100% au bout de cinq ans. Nous avons en effet un cahier des charges auprès de clients très exigeants. Nous avons récemment embauché des quadras et des quinquas en reconversion, sans expérience du métier. Cela est particulièrement compliqué pour les attirer car nous ne pouvons pas leur assurer au départ un salaire assez élevé. En revanche, pour l’avenir, notre métier aura toujours besoin de salariés qui travaillent avec leurs mains, avec un vrai savoir-faire. L’intelligence artificielle ne sera pas une concurrence pour notre secteur d’activité. »
Une clientèle haut de gamme L’ébénisterie Reynier travaille de plus en plus avec une clientèle aisée, principalement étrangère, dans le Vaucluse et aux alentours principalement. Elle travaille en étroite collaboration avec des architectes et des décorateurs. A Avignon, sur l’île de la Barthelasse précisément, l’entreprise réalise régulièrement des ouvrages pour le Mas des Poiriers et sa propriétaire américaine Shauna Varvel.
« Notre métier aura toujours besoin de salariés qui travaillent avec leurs mains. »
« Nous avons réalisé un local pour un spa ainsi qu’une balançoire de jardin. J’ai dessiné le prototype et fait une proposition. Cette partie de mon travail est une réelle passion », confie François Reynier. L’entreprise se spécialise de plus en plus dans les ouvrages en ébénisterie extérieure, comme des patios. Elle en réalise actuellement un en vieux bois de chêne de 300 ans pour un riche client. « Nous nous approvisionnons dans d’une société de bois de Haute-Savoie qui importe ces chênes qui ont plusieurs centaines d’années de l’Europe de l’Est, venant d’anciens bâtiments démantelés. Il n’en existe pas en France. »
L’atelier Reynier en chiffres – CA : 1,2M€ en 2024 (idem en 2023) – 461 clients – 48 essences de bois – 12 salariés dont 5 femmes (effectif féminin supérieur à la moyenne dans le secteur du BTP)
Une démarche écologique L’ébénisterie Reynier a réalisé une démarche écologique, à savoir l’installation sur le toit de son atelier de panneaux photovoltaïques en 2023. « L’investissement de ce projet était conséquent, autour de 110 000€. Nous sommes ravis de ce projet qui, entre l’économie d’énergie et la revente d’électricité à EDF, nous fait gagner environ 1 600€ par mois. Le retour sur investissement se fait sur un laps de temps court, sept ans. C’était pour nous une nécessité et volonté écologique. Nous avons installé 600m² de panneaux photovoltaïques, côté sud sur les toits de notre atelier. Cela nous permet d’être en autonomie à 100% de notre consommation d’électricité qui est importante. La production est de 110KW. Nous avons contracté un emprunt 1 400€ sur sept ans. L’installateur est Sébastien Dufour, dont la société SD photovoltaïque est à Bédarrides, avec des panneaux 100% français. » Pour continuer cette démarche écologique et environnementale, l’entreprise a incité ses employés à avoir des véhicules électriques. Elle a ainsi mis à disposition deux bornes de recharge sur son site. À ce jour, cinq salariés sur 15 au total ont un véhicule électrique.
Olivier Muselet
Quelques chantiers réalisés – Villa Saint-Ange, hôtel 5 étoiles Aix-en-Provence (10 650 h de travail) – Devanture de la joaillerie Cartier, place Vendôme à Paris – Tambour d’entrée de Notre-Dame-des-Doms à Avignon – Hôtel de la Mirande à Avignon, murs en boiserie – Agencement du Novotel d’Avignon-nord – Restauration d’une sacristie à Jérusalem
Carpentras : la résidence seniors Domitys remporte ‘Toque chefs’ 2025
Les 21 et 22 mars une opération de distribution de compost en vrac avait lieu à la station d’épuration Marignane de Carpentras à destination des habitants de 5 communes.
L’initiative a concerné 106 visiteurs pour 23 tonnes de compost, soit une moyenne de 217kg par personne. Organisée par le Syndicat Rhône Ventoux (en charge des eaux), la Ville de Carpentras et l’entreprise Suez (gestionnaire de la station), l’action découlait d’un processus de valorisation des boues d’épuration dans le cadre d’une démarche de développement durable. Elle s’adressait aux habitants des 5 communes rattachées à la station Marignane (Carpentras, Mazan, Saint-Pierre-de-Vassols, Modène et Crillon-le-Brave) qui traite également les effluents des activités industrielles locales alentours.
Appelé ‘compost normalisé NFU 44095’, ce produit est issu du traitement des déchets d’une station d’épuration. Il répond à des normes spécifiques sur les matières d’intérêt agronomique. Passant du statut de déchet organique à celui de fertilisant, le compost normalisé concerne tant les terres agricoles que les jardins et potagers des particuliers. Pareil au fonctionnement du terreau, le compost normalisé doit être mélangé avec 5 fois plus de volumes de terre.
En 2024, la station d’épuration Marignane de Carpentras a produit 3 590 tonnes de boues brutes pour les 75 000 habitants concernés. En dehors de cette opération gratuite et ponctuelle s’adressant aux particuliers demandeurs, les tonnes de boues, si elles sont conformes, se réutilisent notamment dans le cadre agricole pour faire de l’engrais fin ou servir de combustible.
Amy Rouméjon Cros
Crédit : Suez
Carpentras : la résidence seniors Domitys remporte ‘Toque chefs’ 2025
Pour la première année, le forum de l’alternance était organisé sur la ville de Carpentras par trois structures : le RPE (Réseau pour l’emploi), l’Education nationale et l’association d’entreprises Carpensud. L’objectif était de mettre en relation tous les centres de formation d’alternance sur ce territoire, les entreprises accueillantes, et les alternants postulants.
Pour la première fois depuis plusieurs années, le flux de nouveaux contrats d’alternance a baissé en 2024 dans le Vaucluse alors qu’il s’est à peu près maintenu en région Paca. Pour encourager le recours à l’alternance, Carpensud et les acteurs du Réseau pour l’Emploi du Comtat Venaissin (France Travail, Cap Emploi, Mission Locale) ont proposé d’organiser, avec l’appui de l’Éducation Nationale, le premier Printemps de l’alternance mi-mars au Cabaret à Carpentras.
« Cette manifestation a pour objectif de promouvoir l’alternance comme une stratégie gagnant-gagnant, pour les publics comme pour les employeurs du Comtat Venaissin. Pour les entreprises, l’alternance constitue souvent un tremplin idéal pour le recrutement d’un talent formé au métier, à la culture et au besoin en compétence de leur activité. Pour les jeunes, opter pour l’alternance permet de bénéficier d’une rémunération », explique Ludivine Amrhein, Directrice adjointe à la Mission locale de Carpentras.
« Nous sommes un centre de formation autour du transport et de la logistique avec différentes agences dans la région. Notre mission est de mettre en relation les alternants avec des entreprises du transport et de la logistique sur différents niveaux de qualification. Nous avons ainsi des gros besoins dans les transports de voyageurs ou de marchandises. Nous travaillons ainsi en collaboration étroite avec les cars Arnaud », complète Fabienne Jacq, chargée de développement au sein de l’organisme de formation Aftral.
L’association d’entreprises Carpensud a permis de contacter des entreprises du territoire. Crédit : Olivier Muselet.
Une matinée à la rencontre des sens de formation La matinée a permis aux jeunes cherchant un contrat professionnel ou d’apprentissage de rencontrer tous les centres de formation du Comtat venaissin et ainsi de comprendre le fonctionnement de l’alternance (contrats, rythmes, diplômes ou qualifications visées). L’objectif de cette matinée était également de faire découvrir aux jeunes la palette de formations disponibles. Des ateliers pratiques ont également permis une bonne préparation avec des conseils sur la réalisation du CV de la lettre de motivation. Des conseils autour de la ‘e-réputation’, du bon pitch de son profil étaient aussi proposés au jeune public.
Les entreprises présentes après-midi Les entreprises sont arrivées en début d’après-midi avec des propositions d’alternance. Les entretiens ont eu lieu avec des jeunes ayant été solidement préparés dans la matinée. Les aides pour les entreprises de moins de 250 salariés ont certes baissé de 1000 € mais elle reste de 5000 € par an par alternant. Au total, pas moins de 40 entreprises et centres de formation du Comtat venaissin sont venus pour cette journée qui a permis aux entreprises de répondre à des postes vacants et aux jeunes d’accéder à une alternance souvent synonyme d’accès à l’emploi.
Le centre de formation Aftral propose ses services dans le domaine du transport et de logistique. Crédit : Olivier Muselet
Quelques entreprises présentes : GEIQ Geste, Au jardin du midi, Atelier bio Provence, SARL Brassage, Peugeot groupe Chopard, Suez, Super U, Cars Arnaud, Toyota Carpentras, EURL JP Service… Centres de formation participant : Lycée Jean-Henri Fabre, Infep, Aftral, Centre de formation les Chênes, CAP Formation, Greta CFA, Airo, les Compagnons du devoir, Chambre des métiers de l’artisanat d’Avignon, Académie Vaucluse Provence, Ecole de la deuxième chance, Campus Provence Ventoux, Lycée agricole la Ricarde.
Carpentras : la résidence seniors Domitys remporte ‘Toque chefs’ 2025
L’histoire commence en 1983. L’entreprise CMPR, Construction-mécanique-précision- réparation, est alors installée à Sorgues. Denis Brès y est salarié en tant que fraiseur. En 2004, il reprend l’affaire avec 3 autres associés au dirigeant parti en retraite. En 2016, Denis Brès reste seul à la tête de l’entreprise. Ses 2 fils intègrent la société, Romain en 2008 et David en 2016. Denis Brès est toujours le gérant de la société.
Fabrication de pièces mécaniques Le métier de l’entreprise CMPR est de la fabrication de pièces mécaniques, le plus souvent unique sur mesure. Elles sont fabriquées en usinage, soit par tournage ou fraisage. Elles sont destinées à des grandes entreprises, comme la SEPR au Pontet qui est le plus gros client. Elle travaille également avec d’importants groupes de la chimie et pétrochimie comme Arkema. Les PME constituent une autre clientèle pour CMPR, comme la société Louis Martin à Monteux. « Nous avons un gros courant d’affaires avec Louis Martin. Nous leur assurons la maintenance et la réparation des pièces mécaniques de leur parc de machines. Nous leur apportons un vrai savoir-faire et une réactivité. Nous sommes ainsi capables de changer une pièce en une journée » explique David Brès, un des deux dirigeants de l’entreprise avec son frère Romain. CMPR a comme valeur ajoutée également d’apporter de nombreux conseils techniques à ses clients.
David Brès, à gauche, et Romain, Brès, à droite.
Déménagement sur Bellecour III à Carpentras L’entreprise est installée depuis mars 2018 sur la nouvelle zone de Bellecour III, juste à côté de la société de produits bio Relais vert. « Nous avons rencontré le service développement économique de la Cove et cela s’est bien passé. Ils nous ont proposés un terrain. Nous sommes tombés d’accord sur un prix et avons commencé les travaux qui ont duré un an » explique Denis Brès, le gérant de l’entreprise. « Nous étions en location à Sorgues et avions cherché dans un premier temps un terrain à l’achat sur Sorgues et Entraigues mais nous n’avions rien trouvé. Je voulais agrandir notre bâtiment et avoir une entité moderne par rapport à Romain et David qui étaient aussi dans l’affaire. » Sept ans après, le pari est réussi avec un outil travail qui a permis le développement l’entreprise qui est en effet passée d’1,1M€ en 2018 à 1,5M€ en 2024.
CMPR en chiffres Chiffre d’affaire : 1,5 M€ 2024 Salariés : 11 Investissement du nouveau site : 600 000€ Surface du bâtiment : 950 m² dont 750 d’atelier
Un nouveau parc de machines Pour assurer son développement, elle a acquis une nouvelle machine numérique 5 axes d’un budget de 150 000€ en 2018. En 2022, l’investissement a été encore plus conséquent avec un budget de 450 000€ pour une autre machine. « Ce renouvellement de nos machines était nécessaire car nous avions un parc devenu trop vieillissant, datant des années 70-80, avec certaines machines entièrement manuelles. À ce jour, nous avons des machines mixtes entre le manuel et le numérique et même certaines qui sont 100% numériques » explique pour sa part David Brès.
2 postes à pourvoir « Nous avons aujourd’hui un outil qui nous permet d’assurer une belle croissance pour l’entreprise et un bon portefeuille de clients. En 2024, nous avons eu quatre mois de carnet de commandes à l’avance, ce qui est beaucoup. L’aspect limitant est l’humain. Nous cherchons depuis des années des techniciens d’usinage et cela est très difficile. Deux postes sont à pourvoir en ce moment depuis de nombreuses années. Nous cherchons des profils expérimentés ou même des débutants. Pour cela, nous avons fait appel à un cabinet de recrutement il y a quelques mois pour la première fois dans la vie de la société. »
Olivier Muselet
Le métier de CMPR – Tournage – Fraisage – Ajustage – Paillage d’engrenage – Rectification – Travaux neufs et maintenance
Carpentras : la résidence seniors Domitys remporte ‘Toque chefs’ 2025
Le Point Info Jeunes de Carpentras organise la 8e édition de son Forum de l’emploi le mardi 25 mars au Cabaret de Carpentras où employeurs et demandeurs d’emploi pourront se rencontrer dans une ambiance conviviale.
Les demandeurs d’emploi et les personnes qui souhaitent se reconvertir sont invités au Forum de l’emploi le mardi 25 mars où 49 exposants seront présents pour proposer des offres d’emploi et/ou accompagner les participants dans leurs projets professionnels.
Les domaines du bâtiment, des espaces verts, des loisirs, de l’agroalimentaire, de la santé, du transport, de la logistique, de la restauration, et bien d’autres seront représentés lors de cette journée. Certaines structures présentes proposeront également des conseils en orientation professionnelle et en création d’entreprise.
Divers ateliers seront proposés au public pour apprendre à bien faire son CV et découvrir les outils de recherche d’emploi. Les participants pourront aussi participer au workshop inversé, au Monopoly des inégalités, et à bien d’autres animations autour de l’emploi.
Mardi 25 mars. De 10h à 16h30. Cabaret de Carpentras. Parking Saint-Labre. Carpentras.