9 fauteuils offerts au club de basket-fauteuil de Carpentras
Dans la continuité des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, qui ont provoqué un véritable engouement autour de diverses pratiques sportives, l’État poursuit la démocratisation de la pratique para-sportive. Au cours du mois de février, le club de basket-fauteuil de Carpentras s’est vu offrir neuf fauteuils par la préfecture de Vaucluse et le Comité Départemental Olympique et Sportif.
Le 15 février dernier, les joueurs du club de basket-fauteuil de Carpentras ont pu inaugurer les neuf fauteuils offerts par la préfecture de Vaucluse et le Comité Départemental Olympique et Sportif (CDOS) au cours d’un entraînement au gymnase Eric Tabarly en présence de Bernard Roudil, sous-préfet de l’arrondissement de Carpentras, de Roland Davau, président du CDOS de Vaucluse, et de Jacqueline Bouyac, conseillère régionale et membre de la commission santé, handicap, enseignement supérieur et recherche.
Ensemble, la préfecture de Vaucluse et le CDOS ont permis le financement par l’État des nouveaux fauteuils ainsi que de mallettes pédagogiques dédiées aux para-sports comm le céci-foot, la boccia, le goal-ball et le volley-ball. Ce projet a pour objectif de démocratiser davantage la pratique para-sportive. En Vaucluse, 31 disciplines sportives sont accessibles au para-sport. Seulement 1% des personnes en situation de handicap pratiquent une activité para-sportive en club.
9 fauteuils offerts au club de basket-fauteuil de Carpentras
Le Point Info Jeunes de Carpentras organise la 8ᵉ édition de son Forum de la Formation et de l’Engagement ce mercredi 26 février de 13h30 à 16h30. Mission ? Accompagner les jeunes Carpentrassiens dans la construction de leur avenir.
L’événement sera l’occasion pour les jeunes de rencontrer des professionnels de la formation, des structures d’accompagnement, et des représentants d’organisations proposant des dispositifs d’engagement. Ils pourront échanger et découvrir des parcours adaptés à leurs projets personnels et professionnels.
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Seront présents Près de 29 centres de formation seront présents couvrant les domaines de : la beauté, l’animation, les arts, le bâtiment et l’aménagement, le commerce, la comptabilité, la gestion, l’agro-alimentaire, la Santé, le secrétariat, le social, les transports, la maintenance automobile et la carrosserie, les métiers de l’audiovisuel, de la bouche, du jeu vidéo, des technologies de l’industrie, et bien d’autres.
Un forum très fréquenté Le forum de la formation et de l’engagement draine 200 visiteurs, 47 partenaires exposants au gré de stands d’exposition et d’ateliers. En parallèle, 10 structures en quête de volontaires ainsi que des représentants de l’armée de terre et de l’air, de la gendarmerie, de la police… proposeront des temps d’échanges pour sensibiliser à la notion d’engagement et en expliquer les nombreux bénéfices, que ce soit à court, moyen ou long terme.
Construire son parcours d’orientation De plus, des stands d’information permettront d’accompagner les jeunes sur des thématiques comme : Construire son parcours d’orientation, La mobilité internationale, Les démarches Parcoursup, Les aides au logement et la vie étudiante.
Parcours artistique Tout au long de la journée, des jeunes volontaires de la Mission locale engagés dans un Parcours Citoyen Engagé exposeront leurs œuvres artistiques autour de la citoyenneté. Ces créations reflètent leur vision et leur implication, et ils partageront leur expérience à travers des témoignages.
Les infos pratiques Forum de la formation et de l’engagement. Mercredi 26 février. Au cabaret. Parking Saint-Labre. De 13h30 à 16h30. jeunesse@carpentras.fr
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9 fauteuils offerts au club de basket-fauteuil de Carpentras
L’Inguimbertine propose de se faire découvrir, en famille lors d’une visite inédite mêlant exploration de l’exposition permanente et jeu découverte vidéo, ce vendredi 21 février à 10h.
L’Inguimbertine propose la découverte de l’exposition permanente et l’expérimentation de jeux vidéo dans l’espace Image et son de la bibliothèque-multimédia, moment où les deux média se répondront au cours d’une visite ludique en famille qui séduira autant les amateurs de jeu vidéo que les plus circonspects des visiteurs.
Et pour cause Le jeu vidéo est devenu le loisir préféré des français depuis deux décennies, d’où sa légitime place au sein de la bibliothèque-musée Inguimbertine. Ils sont 77% des plus de 10 ans y jouer occasionnellement. Ce serait même un loisir majoritairement pratiqué par les adultes à 47% féminin.
Un médium qui allie littérature, cinéma, musique et graphisme Reconnu comme un véritable médium culturel, le jeu vidéo fait appel aux savoir-faire de la littérature, du cinéma, de la musique et du graphisme. Rien d’étonnant donc à ce que l’Inguimbertine, –La structure a été l’une des premières bibliothèques de France à proposer un service de prêt à domicile dès 1874-, ait intégré le jeu vidéo dans son projet culturel.
Les infos pratiques Nombre de places est limité. Réservation obligatoire. Durée : 1h30. 3€ en plus du billet d’entrée. Gratuit pour les enfants de moins de 12 ans, les porteurs de la carte Jeunes, les détenteurs du Pass annuel. Réservation au 04 90 63 04 92. En savoir plus ici. L’Inguimbertine à l’Hôtel Dieu, Bibliothèque musée, 180, place Aristide Briand, à Carpentras.
9 fauteuils offerts au club de basket-fauteuil de Carpentras
Pour cette édition 2024, la Ville de Carpentras a comptabilisé 132 600 visiteurs contre 159 800 en 2023, 130 300 en 2022 et 114 000 en 2021.
Au chapitre de la provenance, près de 35 700 visiteurs provenaient d’Avignon en 2024, contre 29 200 en 2023 et de 20 100 en 2022 ; 7 400 venaient d’Orange en 2024, contre 8 800 en 2023 et 10 000 en 2022 ; 13 400 s’étaient déplacés de l’Isle-sur-la-Sorgue en 2023, contre 11 900 en 2023 et 10 000 en 2022.
Fréquentation des Noëls insolites La fréquentation du festival Noëls Insolites 2024 à Carpentras met en lumière un fort ancrage local, témoignant de l’attachement des vauclusiens pour ces manifestations festives de fin d’année, tandis que la participation des visiteurs issus d’autres régions françaises notamment de Provence-Alpes-Côte d’Azur a été en recul en 2024. De plus, l’on observe une baisse notable de la fréquentation étrangère sur l’affluence globale de la manifestation.
Les spectacles en intérieur plébiscités La fréquentation des spectacles au chaud des ‘Noëls Insolites 2024’ a été globalement très élevée. Plusieurs représentations, comme celles de « La renne de Noël » ou « Debout là-dedans », « Léonie en hiver » « Kéto ou la recherche du silence », ont affiché complet, atteignant 100 % de leur capacité. Les autres spectacles ont également connu un succès significatif, avec des taux de remplissage variant entre 65,5 % et 99,5 %. La diversité des spectacles et l’organisation bien répartie sur plusieurs jours ont contribué à cet engouement, confirmant l’attractivité de cet événement pendant les fêtes.
Déambulations dans la rue, Les filles de l’air Copyright Ville de Carpentras
Noëls Insolites 2024 : 6 824 entrées enregistrées à la patinoire La patinoire des « Noëls Insolites 2024 » a connu une très forte affluence. Au total, 6 824 entrées ont été enregistrées, incluant les billets classiques ainsi que les accès gratuits pour les enfants de moins de 1,30 m. Un chiffre en hausse puisque l’an dernier, elle avait comptabilisé 5597 entrées. Cet engouement confirme l’attrait de cet espace de glisse éphémère, qui a su séduire un large public. L’ambiance festive et l’organisation fluide ont largement contribué à cette belle fréquentation, faisant de la patinoire un incontournable des festivités.
Les rues les plus fréquentées En comparaison à une situation hors événements, certaines zones de Carpentras ont particulièrement gagné en dynamisme pendant l’événement, comme la place Maurice Charretier : + 117 %, la rue de la République : + 59%, la Place Charles de Gaulle : + 50% et la rue d’Inguimbert : + 30%. MMH
Déambulations dans la rue, La balade de Léon Copyright Ville de Carpentras
9 fauteuils offerts au club de basket-fauteuil de Carpentras
Après le transfert des collections de l’Inguimbertine à l’hôtel-Dieu, l’hôtel d’Allemand –propriété éponyme d’Antoine d’Allemand, originaire du Comtat Venaissin, ingénieur hydraulique et architecte qui participa à la construction de nombreux bâtiments à Carpentras, Avignon et en Vaucluse- est aujourd’hui inoccupé. Son devenir est au cœur d’une concertation citoyenne inscrite dans la démarche participative du ‘Big-Bang de la démocratie’ lancé en 2021.
Lors de cette réunion publique qui constitue la première étape, Serge Andrieu, le maire de Carpentras, présentera le projet et le cadre de la concertation. Les habitants pourront découvrir les enjeux, visiter le site datant du milieu du 18e siècle, 234 boulevard d’Albin-Durand, et partager leurs témoignages et propositions.
Au programme de cette réunion publique Présentation du projet et de la démarche participative ; Visite commentée de l’hôtel d’Allemand ; Recueil des idées et attentes des citoyens ; Recueil de souvenirs et anciennes photographies.
Qui était Antoine d’Allemand ? Antoine d’Allemand a participé aux constructions à Carpentras de l’Hôtel-Dieu (1750-1764), la Chapelle des Pénitents noirs, l’Aqueduc, l’Hôtel Tillia, l’Hôtel d’Allemand, la Synagogue (1re tranche entre 1741 et 1743), la Chapelle Notre-Dame-de-Santé et au mur de la Peste.
Les infos pratiques Réunion publique. Samedi 22 février. 10h, Hôtel d’Allemand, 234, boulevard Albin Durand, à Carpentras.
Portail de l’Hôtel d’Allemand Copyright Ville de Carpentras
9 fauteuils offerts au club de basket-fauteuil de Carpentras
L’association carpentrassienne ‘Un par Un’ propose l’insertion de jeunes de 26 à 30 ans en entreprise par la voie de l’alternance. Leur public ? Les laissés pour compte qui, grâce à leurs mentors, s’épanouissent en entreprise comme en société. Un enjeu colossal selon Henri Lachmann, ancien PDG de Schneider Electric Monde qui a initié une chaîne de mentorat pour une insertion des jeunes efficace et pérenne. Aujourd’hui ‘Un par Un’ recherche des entreprises partenaires pour continuer à jouer collectif.
Ils sont trois à être venus à l’Echo du mardi pour expliquer ce qu’ils font et les résultats déjà obtenus. Pierrot Lauret, directeur de l’association Un par Un –jeu de mot pour signifier parrain- ; Alix Crichton, en charge des relations avec les tiers de confiance –les parrains- ; et Patrick Mentrel ancien DRH de Sonelog devenu ambassadeur de l’association auprès des entreprises. Mission ? Répondre aux besoins spécifiques des entreprises en talents d’hommes qualifiés. Du recrutement sur mesure et de l’emploi pérenne capable de faire progresser trois entités : l’entreprise, les hommes et la société. Bref, des colibris de l’insertion pour l’emploi et la société inspirés et inspirants.
Pierrot Lauret, directeur de l’association Un par un «L’association pour l’insertion des jeunes en entreprise ‘Un par un’ a été créée à l’initiative d’Henri Lachmann, ancien PDG de Schneider Electric monde, en octobre 2019, présente Pierre Lauret, directeur de l’association ‘Un par un’. En s’installant en Vaucluse lors de sa retraite, l’homme qui, tout au long de sa carrière a reçu de nombreux jeunes en alternance, s’est très vite inquiété des chiffres exorbitants de tous ces jeunes ‘un peu en perdition’ dans le département. Son crédo : ‘Tout jeune peut trouver sa place pour peu qu’il soit accompagné’. En février 2020, j’attaque ce projet en m’interrogeant : que peut-on faire pour ces jeunes des quartiers, sans diplômes et laissés pour compte ? Ma mission ? Aller à leur rencontre et vers les entreprises pour tisser du lien et trouver une solution qui favorise leur accueil, et, ensemble, entamer un travail de préparation pour leur donner une nouvelle chance de pouvoir s’insérer professionnellement.»
‘Tout jeune peut trouver sa place pour peu qu’il soit accompagné’
Henri Lachmann, président de Un par Un et ancien PDG de Schneider Electric Monde
L’objet de l’association ? «Créer un écosystème favorable, où le jeune peut s’insérer pour créer toutes les conditions à une insertion professionnelle. Nous avons volontairement ciblé des jeunes entre 16 et 26 ans, voire 30 ans, car nous accordons beaucoup d’importance à la découverte de qui ils sont, à la compréhension de leur construction personnelle, et à leur donner une nouvelle dimension. Le projet est de rencontrer le jeune, de créer un lien de confiance, de repérer l’écosystème le plus adapté à sa personnalité dans une entreprise où l’environnement lui sera favorable avec des personnes, au départ appelées parrains, d’où l’allusion au nom de l’association ‘Un par un’»
Mentorat «Le process ? Inclure dans le dispositif une personne de l’entreprise, avec une vraie sensibilité, –le parrain- qui accordera du temps et une appétence à comprendre le jeune. L’objectif est de donner au futur professionnel toutes les chances de se découvrir, et de se laisser découvrir par les autres, pour ainsi réaliser son projet professionnel. Par contre, le parrain ne sera pas le supérieur hiérarchique du jeune.»
Copyright Un par Un
Rencontre avec les partenaires sociaux «Dans un premier temps j’ai rencontré les partenaires sociaux, les jeunes, puis Alix Crichton nous a rejoints, ainsi que Patrick Mentrel, ancien directeur des ressources humaines, qui vient nous épauler sur le volet découverte des entreprises. Patrick a découvert notre entreprise lorsqu’il était en place avant de passer de l’autre côté de la barrière, détaille Pierrot Lauret.»
100 jeunes rencontrés par an, 60 accompagnés et plus d’une quarantaine en parcours d’insertion «Globalement, par an, nous entrons en contact avec entre 80 et 100 jeunes dont 60 seront accompagnés et entre 40 et 45 auront intégré un parcours d’intégration via l’alternance en CAP (Certificat d’aptitude professionnelle), en CDD, CDI (Contrat à durée indéterminée). L’objectif est d’intégrer ses jeunes en formation professionnelle. C’est la raison pour laquelle nous sommes partenaires de centres de formation, de la Chambre des métiers, de la Fédération du bâtiment et des travaux publics, du Geiq (Groupement d’employeurs d’insertion et de qualification)…
‘100 jeunes rencontrés par an avec plus de 40 en parcours d’insertion’
Pierrot Lauret, directeur de l’association d’insertion Un par Un
Une association d’intermédiation «Nous sommes repérés comme association d’intermédiation, par les structures d’accueil de jeunes, les centres sociaux –comme celui de Villemarie à Carpentras-, les associations départementales : le CDef 84 (Centre départemental enfance et famille), l’Arpe, l’Entraide Pierre Valdo, avec lesquelles nous avons tissé des liens pour favoriser les stages d’immersion, et surtout permette aux jeunes de rentrer dans une dynamique de parcours. Pour cela, nous avons créé une ‘Commission Insertion Jeunes’ mensuelle qui permet de placer, autour de la table, les personnes ressources de ces structures, ce qui nous permet de faire du suivi de parcours des jeunes, dans leur projet professionnel et dans leur rencontre avec les entreprises.»
Tisser des liens de confiance pour aller plus loin, ensemble
Alix Crichton et les ateliers d’intelligence émotionnelle Alix Crichton travaille sur le volet entreprises. Pour cela, Alix a mis en place des ateliers d’intelligence émotionnelle autour du lien entre un parrain et un jeune filleul, afin de structurer la préparation et l’accompagnement. «J’accompagne l’association sur le développement et la consolidation du réseau entreprise, relate Alix Crichton. Nous avons mis en place des ateliers mensuels pour engager les marraines et parrains des entreprises autour de l’accompagnement des jeunes. La mission ? Consolider le réseau, engager les marraines et parrains et échanger autour des problématiques des jeunes pour pouvoir y répondre et tisser un accompagnement pertinent et surtout durable pour le jeune.»
‘Les bienfaits de l’intelligence émotionnelle s’exercent au travail comme en dehors, à l’extérieur.’
Patrick Mentrel, ancien DRH en charge des relations avec les entreprises Ancien Directeur des ressources humaines d’une plateforme de logistique Sonelog (commerce de gros de matériel électrique au Pontet), Patrick Mentrel est en charge des relations avec les entreprises. «J’étais aux côtés des membres de direction, lorsque j’ai rencontré ‘Un par Un’ et nous avons tous été convaincus par la démarche, autant pour les jeunes que pour l’entreprise. Ensemble, nous avons signé une convention et accueilli un jeune pour un premier stage d’immersion de 15 jours en entreprise. Nous avons sélectionné un chef d’équipe qui possédait déjà cette fibre sociale et qui a accompagné le jeune dans plusieurs services, afin que celui-ci puisse repérer, durant ces deux semaines, le service qui pourrait l’intéresser.»
Guider et motiver «Cela a très bien fonctionné car il était hyper motivé et, de ce fait, est passé en apprentissage puis en formation interne pour, ensuite, signer, cinq mois plus tard, son contrat à durée indéterminée, devenant un salarié très efficace, opérationnel et très intégré de Sonelog où il pourra évoluer au sein de l’entreprise. ‘Un par un’ apporte un recrutement sur-mesure à l’entreprise et met en valeur le tiers de confiance : le parrain, qui se fait le porte-parole du jeune, par rapport aux autres services de l’entreprise.»
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Intelligence émotionnelle en situation Alix Crichton met en avant l’utilisation de l’intelligence émotionnelle. Mais que signifie ce terme ? « C’est comment être intelligent avec ses émotions, explique la jeune-femme. L’intelligence est la capacité à s’adapter à des situations. C’est gérer ses émotions pour s’adapter aux situations qui se présentent. L’émotion est commune à tous les mammifères. C’est même le premier langage de l’homme, ce qui lui a permis de vivre en société, de créer du lien, pour travailler ensemble, répondre à des menaces et survivre. Ce qui interpelle ? La raison pour laquelle dès tout petit, l’on détache l’homme de ses émotions, alors que c’est ce qui fait de nous des êtres humains et non pas des machines. Se reconnecter à soi, à ses émotions permet de savoir pourquoi l’on fonctionne ou non ensemble. Cloisonner et diviser ne permet plus à une société de fonctionner. Dans ce cadre, ‘Un par un’ ajoute de l’humain et de l’intelligence dans les relations et dans l’entreprise.»
Intelligence émotionnelle, pleine conscience, lien intergénérationnel, implication… «J’abonde dans le sens d’Alix, apprécie Patrick Mentrel, à l’heure où l’on parle de risque psycho-sociaux et surtout de conflits, l’intelligence émotionnelle intervient, elle est également au centre, désormais, du recrutement. En intervenant au cœur du programme ‘Un par Un’, ce dispositif créé aussi un lien intergénérationnel, le parrain ayant souvent dans les 50 ans. Cela permet de se parler, de s’entendre, de se comprendre. Je pense que l’intelligence émotionnelle fera évoluer les politiques des ressources humaines des entreprises. Cela a aussi un impact dans les relations entre les salariés, c’est un élément clef du management. Les ateliers d’intelligence émotionnelle peuvent renforcer le partenariat entre notre association et les entreprises.»
Le désengagement salarial «Le problème qui se pose, au sein de l’entreprise, est également un très prégnant désengagement salarial, relève Alix Crichton. Le lien que le parrain va réussir à créer permet au jeune de rester actif longtemps. J’ai en tête le retour d’expérience d’un manager de l’opérateur Orange qui m’a confié ‘avoir trouvé un autre sens à sa profession depuis qu’il fait de l’accompagnement, parce qu’il est sorti de cette dimension du chiffre de l’entreprise, actuellement, très imposée.»
‘Les entreprises ont un devoir d’inclusion dans la société’
Henri Lachmann, président de Un par Un
Interview de Henri Lachmann, fondateur de ‘Un par Un’ «Je constate que la famille, l’école, l’église foutent le camp et que les entreprises ont un rôle d’inclusion des jeunes à jouer, d’autant plus qu’elles ont les moyens pédagogiques d’accueillir et de former. Les entreprises ont un devoir d’inclusion dans la société.»
L’association ‘Un par Un’ «L’association Un par Un, privilégie l’apprentissage qui doit devenir un mode de formation à part entière, alors que nous nous plaçons en parents pauvres par rapport aux pays nordiques comme l’Allemagne et la Suisse. Et puis, l’entreprise possède la capacité d’enseigner le savoir être et le savoir vivre, notamment en collectivité, ce que le reste des acteurs sociaux peinent à remplir aussi bien. Le savoir être fait partie du savoir. Chez Schneider, en France, nous avons plus de 1 000 apprentis, dont la plupart restera dans l’entreprise en tant que salarié ou placé dans notre écosystème, devenant de véritable ambassadeurs de la marque et de l’entreprise en général.» Avez-vous des problèmes de recrutement dans les entreprises ? «Oui, car elles n’ont pas encore compris qu’elles avaient la responsabilité de l’inclusion dans la société et que ce rôle doit être pris à bras le corps. Attendre tout de cellules qui dysfonctionnent, comme la famille et l’école, n’est pas la solution. Si les entreprises ont des difficultés à recruter, c’est que les jeunes sont mal formés. Ils ne peuvent posséder le savoir être que l’école ne leur donne pas.»
A quoi ressemblera l’entreprise de demain ? «Elle sera l’image de la vie en société, du travail en collectif et dans ce collectif de la diversité. C’est là toute notre richesse. Quand deux hommes sont ensemble et sont d’accord, alors il y en a un de trop. Il y a plusieurs savoirs : le savoir, le savoir être, le savoir-vivre, le savoir-faire. L’entreprise est tout à fait à même d’enseigner cela.»
Les partenaires de Un par Un Missions Locales (Avignon & Carpentras) – L’entraide Pierre Valdo – GEIQ BTP 84 –MFR – BTP84 – Lou Tricadou – CFA du Bâtiment Avignon Florentin Mouret – Association du Pôle d’activités de Fontcouverte – MNA Vaucluse – CDEF 84 – Eureka Insertion – CMAR- La Varappe – Fondation Henri Lachmann – Fondation Institut de France – Ressources – Fondation Schneider Electric – Direction départementale de l’Emploi, du Travail et des Solidarités – Fiducial – CCI Vaucluse – Le Département du Vaucluse – Face Vaucluse – Vaucluse entreprise – Politiques de la ville (Quartiers d’Eté) – Evolio PAE – Made In Marseille- Sonepar – Leroy Marlin – McCormick – Fuchs – Carrelage au Carré – Cooprovence – Carrefour – Norauto – Groupe Orange – WATTS Industries – Ibis Groupe – Dalkia – Auto-Pièces Service – Brasserie Foncouverte – Boulanger – Bien Perché – Altera Rocca…
Alix Crichton, Pierrot Lauret et Patrick Mentrel Copyright MMH
Un par Un, Association Loi de 1901 pour l’insertion des jeunes. Domiciliée au Campus Louis Giraud, 310 Chemin de l’Hermitage à Carpentras. Pierrot Lauret, directeur de l’association Un par un 06 58 78 38 70. structureunparun@gmail.com
9 fauteuils offerts au club de basket-fauteuil de Carpentras
« Je fais partie des premières victimes du confinement du Covid. J’ai en effet été licenciée de mon entreprise dans l’événementiel. » Claire di-Meglio décide de se réinventer et de partir sur un projet de création de sa propre affaire en 2022, après 20 années d’expérience professionnelle en tant que cadre dans la logistique.
« Au départ j’avais pour projet de créer un magasin traditionnel de produits locaux. J’ai toujours été attachée à la consommation des produits du terroir. Je connaissais déjà quelques producteurs de la région qui travaillent très bien et font de bons produits. Nous avons un département avec tout ce qu’il faut pour manger. J’ai fait le tour des fermes pour trouver des œufs, des tomates ou d’autres produits. » Pour être accompagnée, elle se tourne vers le Rile à Carpentras dont la mission est d’aider à la création d’entreprise. Elle obtient également un prêt d’honneur auprès de la plateforme Initiative Ventoux d’une valeur de 8 500€. Elle décroche une autre aide financière d’une structure à la création d’entreprise, France active, en tant qu’entrepreneuse. Elle lance ainsi son affaire en mai 2022, en choisissant un concept ambulant plutôt qu’un magasin fixe. Elle fait alors l’acquisition d’un véhicule utilitaire pour un budget de 30 000 € qu’elle aménage pour lancer alors Nans et Pimprenelle, son épicerie ambulante.
« Mon entreprise participe à recréer une vie de village et du lien social. »
Claire di-Meglio, fondatrice de Nans et Pimprenelle
Choix de la gamme Elle décide de déterminer la gamme proposée à sa clientèle sur des produits locaux exclusivement au départ. Elle travaille ainsi des fruits et légumes, du vin mais aussi des produits transformés par des entreprises du coin, comme les conserveries Guintrand à Carpentras, sans oublier des produits ménagers écologiques. « Mon idée de départ était de proposer du produit bon, pas forcément bio, et local. » Elle sélectionne ainsi 250 produits dans son camion et consacre deux demi-journées par semaine à l’achat en direct chez ses producteurs. « L’idée première était de faire du 100 % local. J’ai dû m’adapter à la demande de mes clients qui m’ont demandé quelques produits nationaux. Il y a aussi des articles qui ne sont pas présents dans Vaucluse, je peux ainsi m’approvisionner dans les départements environnants comment l’Ardèche. »
La gamme de produits proposés est large, avec pas moins de 250 produits. Crédit : DR
Nans et Pimprenelle L’entreprise correspond au nom donné au camion, Nans. Pimprenelle est le surnom donné à Claire di-Meglio par ses collègues quand elle était cadre dans la logistique. La société baptisée ainsi sillonne neuf villages dans un rayon de 30 kms autour de Carpentras, avec des haltes dans chacun de ces lieux, sur autorisation municipale. Elle est également présente dans des lieux privés comme la résidence autonomie pour personnes âgées Domitys à Carpentras. « Mon concept est 100% écologique. Le client ne dépense pas d’essence pour aller au supermarché, avec des produits locaux qui n’ont pas voyagé. »
Une clientèle à fidéliser L’entreprise doit encore développer son chiffre d’affaires pour asseoir son modèle économique. La clientèle est variée. Il y a certes des personnes âgées mais également tous les âges représentés. Il s’agit d’une clientèle sensible à cette démarche écologique. « Mon entreprise participe à recréer une vie de village et du lien social mais elle doit encore acquérir de nouveaux clients pour être pérenne. Le travail que je réalise a du sens. Je crois fermement au projet », explique la cheffe d’entreprise.
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Ce lundi 10 février, la communauté d’agglomération Ventoux Comtat Venaissin (CoVe) et la Ville de Carpentras ont lancé les travaux d’aménagement d’une voie partagée entre Carpentras et Mazan, en partenariat avec la commune de Mazan, le Département de Vaucluse, la Région Sud et l’État. Les travaux devraient s’achever à la fin du mois de juin.
Les travaux d’aménagement de la voie cyclable entre Carpentras et Mazan ont débuté hier pour une durée de quasiment 5 mois. Ce projet, qui s’inscrit dans le schéma directeur cyclable de la CoVe, a pour objectif de faciliter les trajets quotidiens des habitants vers les établissements scolaires, les commerces, les services publics et le pôle santé de Carpentras tout en offrant une alternative sécurisés aux usagers. La CoVe est maître d’œuvre pour l’ensemble des travaux qui ont débuté mi-février pour la partie du côté de Mazan. La Ville de Carpentras est, quant à elle, maître d’œuvre pour la partie centre-ville — cité scolaire de Fabre.
Les travaux concernent les Chemins de Banay et d’Embanay, l’Ancien chemin de Mazan, la Rue des Capucins, l’Allée des Pins et le rond-point du Maquis. Des déviations seront mises en place en semaine de 7h30 à 17h et l’accès sera maintenu pour les riverains et la collecte des déchets.
Les Chemins de Banay et d’Embanay sont des routes très empruntées, avec environ 2 250 véhicules par jour. Un réaménagement est donc nécessaire pour garantir la sécurité de tous. Ainsi, une limitation de la vitesse à 30 km/h sera mise en place, des plateaux ralentisseurs seront installés, et un nouveau marquage au sol effectué à l’issue des travaux à la fin du mois de juin prochain.
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L’agence d’attractivité et de développement économique de la Région Sud risingSUD proposera une conférence sur les fondamentaux de la levée de fonds à la Gare Numérique à Carpentras ce vendredi 7 février.
Julien Cantoni, chef de projet – relations investisseurs & accompagnement projets structurants / entreprises pour risingSUD, sera à Carpentras ce vendredi 7 février pour animer une conférence sur le sujet de la levée de fonds dans les locaux de la Gare Numérique de la communauté d’agglomération Ventoux Comtat Venaissin (CoVe).
L’animateur de la conférence présentera de ce qu’est la levée de fonds et comment la mobiliser, et fera un tour d’horizon des dispositifs financiers disponibles sur le territoire. Les entrepreneurs participants pourront poser toutes leurs questions sur le financement en 2025. Un brunch leur sera offert à l’issue de la conférence.
Inscription gratuite par téléphone au 06 58 45 49 60. Vendredi 7 février. De 11h à 12h30. Gare Numérique. 100, Avenue de la Gare. Carpentras.