30 avril 2024 |

Ecrit par le 30 avril 2024

Etude Insee : 11 627 Vauclusiens vivent ‘en communauté’

Maisons de retraite, internats, cités universitaires, casernes, prisons…, les communautés hébergent 123 400 personnes en Provence-Alpes-Côte d’Azur en 2019. Ces structures d’hébergement collectif accueillent des publics très différents. C’est ce qui ressort de l’étude réalisée par Thibaut Farrouch et Carole Zampini de l’Insee Paca où il apparaît que les maisons de retraite ou Ehpad logent une personne sur trois vivant en communauté. Ce mode de résidence des seniors est moins fréquent dans la région qu’en moyenne nationale. Par ailleurs, vivre en internat est plus courant pour les élèves de 15-18 ans que pour les 11-14 ans, et moins fréquent dans la région. Les cités universitaires accueillent autant d’étudiantes que d’étudiants, à la différence des internats des lycées où les garçons sont nettement majoritaires.

Les communautés hébergent 123 400 personnes en Provence-Alpes-Côte d’Azur en 2019 dont 11 627 en Vaucluse (soit 2,1% de la population du département). Ces dernières ont à titre habituel un mode de vie commun, partagent une cuisine ou des sanitaires, ou encore prennent leur repas ensemble. Les habitants des communautés représentent 2,4% de la population régionale, une proportion équivalente à celle de France métropolitaine. Au nombre de 2 400, les communautés recouvrent divers types de structures d’hébergement destinées à des publics très différents. Leur population forme ainsi un ensemble très hétérogène, notamment en termes d’âge et de sexe.
Les pensionnaires de maisons de retraite et d’établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) sont des femmes pour les trois quarts d’entre eux et sont en moyenne âgés de 86 ans. La population des communautés religieuses est également très féminisée (71% de femmes) et relativement âgée (64 ans en moyenne). À l’inverse, les internats et les cités universitaires hébergent une population jeune, respectivement âgée de 18 et 21 ans en moyenne, et plus équilibrée entre femmes et hommes. Les établissements pénitentiaires et les établissements militaires abritent en revanche quasi exclusivement des hommes (neuf résidents sur dix), d’âge moyen respectif 33 ans et 27 ans.

Parts et effectifs des populations vivant en communauté en Provence-Alpes-Côte d’Azur en 2019, par département (source : Insee Paca).

43 300 résidents en maison de retraite ou en Ehpad
Première catégorie en nombre d’habitants, les maisons de retraite et Ehpad hébergent 43 300 personnes, soit 35% des habitants en communauté. Elles sont suivies par les établissements sanitaires ou sociaux de moyen ou long séjour, qui abritent 34 500 personnes, soit 28% de la population des communautés. Viennent ensuite les internats (hors cités universitaires), dans lesquels résident 19 800 personnes (16%). Les cités universitaires comptent 9 100 résidents, soit 7% de la population vivant en communauté.
Les établissements pénitentiaires de la région hébergent 7 500 personnes (6%) et les établissements militaires 6 200 (5%). Le reste de la population des communautés se répartit entre les communautés religieuses, les établissements sociaux de court séjour et d’autres formes de communautés.
Par rapport à la moyenne de France métropolitaine, la population en communauté vit plus souvent en établissement sanitaire ou social (+ 3 points) et en cité universitaire (+ 2 points), quand la part des internats est sensiblement plus faible (- 8 points).
Entre 2009 et 2019, le nombre de personnes vivant en communauté a peu évolué dans la région, mais la population résidant en maison de retraite et en Ehpad s’est accrue.

Des seniors moins souvent en maison de retraite ou en Ehpad qu’ailleurs en France
Comme en France métropolitaine, les résidents de maison de retraite ou d’Ehpad ont en moyenne 86 ans. Pour les seniors, ce mode de résidence est moins fréquent dans la région qu’en moyenne nationale, en particulier pour les plus âgés d’entre eux. Ainsi, 2,9% des personnes âgées de 60 ans ou plus sont concernées, contre 3,3% en France métropolitaine et 3,5% en province. La proportion de personnes hébergées dans ces établissements augmente avec l’âge et la dépendance qui l’accompagne. Parmi les 90 ans ou plus, elles sont 23,4% (28% en France métropolitaine et 28,9% en province). L’écart entre la région et la France peut en partie s’expliquer par une offre de places plus faible, par la présence de seniors aux revenus modestes, pour lesquels l’accès aux institutions est contraint, ou encore par un maintien à domicile facilité par la densité élevée d’infirmiers libéraux.
En raison des différences d’espérance de vie entre femmes et hommes, 74% des résidents en maison de retraite ou en Ehpad sont des femmes. Les femmes y vivent également plus souvent que les hommes et cet écart s’accroît avec l’âge. Parmi les personnes de 60 ans ou plus, 3,8% des femmes sont hébergées dans ces établissements, contre seulement 1,6% des hommes. À 90 ans ou plus, 27% des femmes résident en maison de retraite ou en Ehpad, contre seulement 15% des hommes. Ces différences proviennent de l’écart d’espérance de vie, mais aussi du fait que les hommes vivent plus fréquemment en couple jusqu’à un âge avancé que les femmes, avec des conjointes souvent moins âgées.

Répartition de la population vivant en communauté en 2019 en % (source : Insee Paca).

Les 15-18 ans plus souvent internes que les 11-14 ans
L’hébergement en internat (hors cités universitaires) concerne très majoritairement des jeunes en âge d’être scolarisés au lycée. Ainsi, 13 900 élèves internes de la région ont entre 15 et 18 ans, soit 70% de l’ensemble des internes. Ces lycéens internes ne représentent que 5,9 % de l’ensemble des jeunes âgés de 15 à 18 ans dans la région, contre 8,3% en France métropolitaine. La proportion de jeunes internes de 11 à 14 ans, en âge d’être scolarisés au collège, est également plus faible dans la région (0,9 % contre 1,2 % au niveau national).
La région Provence-Alpes-Côte d’Azur étant très urbaine, les élèves sont en effet plus facilement scolarisés à proximité de leur domicile que dans des régions plus rurales. Le recours à l’internat augmente avec l’avancement des élèves dans le système scolaire, le passage au lycée étant souvent synonyme d’augmentation de la distance entre le domicile et l’établissement scolaire.
La part des internes diffère légèrement entre lycéennes et lycéens : 6,4% pour les garçons de 15-18 ans contre 5,4% pour les filles, et les filles sont minoritaires dans les internats (40%). Le constat est semblable à l’échelle nationale.

L’équilibre filles-garçons davantage respecté en ‘cité U’ que dans les internats de lycée
Parmi les 9 100 résidents en cité universitaire en Provence-Alpes-Côte d’Azur, neuf sur dix ont entre 18 et 25 ans. Ces derniers représentent 5,2% de l’ensemble des étudiants de cet âge, une proportion supérieure à la moyenne de France métropolitaine (3%) et de France de province (4,5%). Résider en cité universitaire est un peu plus fréquent pour les jeunes hommes (5,8%) que pour les jeunes femmes (4,8%). En France métropolitaine, ces proportions atteignent respectivement 3,3% et 2,7%. Toutefois, la population étudiante étant majoritairement féminine, la parité est davantage présente dans les cités universitaires qu’au sein des internats des lycées. Tous âges confondus, les jeunes femmes représentent 48% des internes, dans la région comme en moyenne nationale.

Etude réalisée par Thibaut Farrouch et Carole Zampini de Insee-Paca et publiée le 27 juin 2022


Etude Insee : 11 627 Vauclusiens vivent ‘en communauté’

La Caserne de Bédoin organise une nouvelle journée autour de l’artisanat, le samedi 6 août à partir de 10h. Cette journée sera consacrée aux métiers rares de manufacture ou de restauration d’instruments de musique.

La Caserne de Bédoin revient pour une nouvelle journée autour de l’artisanat, le samedi 6 août à partir de 10h. Cette journée sera consacrée aux métiers rares de manufacture ou de restauration d’instruments de musique. Tout au long de la journée, les artisans partageront les secrets à l’origine des notes de musique et réaliseront des démonstrations.

A 18h, en compagnie des facteurs d’instruments (celles et ceux qui fabriquent, réparent et accordent les instruments de musique) et des autres artistes de la boutique, la Caserne inaugurera la nouvelle exposition des artisans éphémères Eric Latour, fabricant d’instruments au son doux et harmonieux, et Laurie Fouillen, relieuse.

Eric Latour
L’atelier Sound Circle fabrique à la main des instruments de musique zen au son doux et harmonieux (steel tongue drum) réalisés à partir de bouteilles de gaz recyclées. Plusieurs finitions sont possibles. Faciles et intuitifs, ces instruments se passent d’apprentissage et sont accessibles à tous.

Laurie Fouillen
Créé en mai 2019, l’atelier Laurie Fouillen est spécialisé dans la restauration et la conservation de livres anciens du XVe siècle au XIXe siècle ainsi que dans l’accompagnement de projets personnalisés. L’atelier propose ses services auprès des particuliers, des professionnels ainsi qu’auprès des institutions.

Ces nouveaux artisans éphémères seront exposés jusqu’au mois d’octobre.

A 18h, en compagnie des facteurs d’instruments et des autres artistes de la boutique, la Caserne inaugurera la nouvelle exposition des artisans éphémères Eric Latour et Laurie Fouillen © DR

La Caserne des artisans – au 49 rue du marché aux raisins – Bédoin.

J.R.


Etude Insee : 11 627 Vauclusiens vivent ‘en communauté’

Les sapeurs-pompiers d’Althen-des-Paluds ont quitté la caserne Raphaël Denis le jeudi 27 janvier « avec émotion ». Direction le nouveau centre de première intervention ‘la Garance Althen-Entraigues’, situé Zac du Couquiou.

Un temps envisagé sur plusieurs terrains en limite géographique des deux communes (vers le ‘vieux moulin’, ‘Les Hautures’, en bordure de la route d’Avignon, à côté de l’usine Castelain…) ces pistes ont été toutes abandonnées en raison des risques d’inondabilité. C’est donc à Entraigues-sur-la-Sorgue que le nouveau centre a pris ses quartiers.

Situé sur un terrain viabilisé du quartier de la Tasque, mis à disposition par la commune d’Entraigues, ce centre de secours intercommunal regroupe les centres d’Entraigues et d’Althen-des-Paluds, sur une surface de 543m². Il comprend 123m² de locaux de vie, de commandement et d’administration, 270 m² de remises pour les huit véhicules affectés sur le site et 150m² de vestiaires, magasins et local de départ. Le centre est en mesure d’accueillir 50 sapeurs-pompiers volontaires dont 15 femmes, pour un coût évalué à 1,27 M€.

La participation des deux communes s’élèverait à 265 000€ répartis proportionnellement à la population défendue et à l’activité opérationnelle de chaque commune, soit 75% à la charge d’Entraigues (200 000€) et 25% à la charge d’Althen (65 000 €). Le solde de l’opération (1M€) étant pris en charge par le Sdis (Service départemental d’incendie et de secours) de Vaucluse.

Après une photo souvenir en présence des élus de la commune, les pompiers ont défilé dans le village au son des sirènes pour un au revoir retentissant. Ils ont ensuite rejoint leurs homologues Entraiguois à la nouvelle caserne où chacun a pu prendre ses quartiers. « Bien que nos pompiers soient désormais basés à quelques kilomètres du centre-ville d’Althen, cela ne changera en rien leur engagement aux services de la population », conclue la municipalité d’Althen-des-Paluds.

La nouvelle caserne des pompiers se situe à Entraigues. Crédit photo: ville d’Althen-des-Paluds
Le centre La Garance peut accueillir jusqu’à 50 pompiers. Crédit photo: ville d’Althen-des-Paluds

L.M.


Etude Insee : 11 627 Vauclusiens vivent ‘en communauté’

Il y a quelques jours se tenait la présentation des travaux de rénovation et d’extension de la caserne de Cheval-Blanc débutés récemment. A cette occasion, le Capitaine Jean-Marie Lagier, chef de centre et son adjoint l’Adjudant-chef Bruno Maurer ont été mis à l’honneur.

C’est en fin d’année que devrait être inauguré le centre réaménagé, qui atteindra les 470m2 et 1071m2 de surface extérieure aménagée grâce à la réhabilitation d’un entrepôt situé à proximité. Deux zones ont ainsi fait l’objet de réhabilitation et d’extension : l’espace vie (88,67 m2) et l’espace intervention (381,48 m2) et équipements techniques. Le projet a été confié à l’atelier d’architecte Philippe Laurent à Avignon.

Coût des travaux : 600 000€, financés essentiellement par le Département, la Ville de Cheval-Blanc apportant une contribution à hauteur de 15%. Les sapeurs-pompiers chevalblanais pourront ainsi bientôt bénéficier de locaux adaptés pour effectuer leurs interventions qui s’élevaient à 344 en 2019 et 287 en 2020. « Ce nouveau centre va permettre aux 25 sapeurs-pompiers de travailler en toute sérénité et d’être encore plus performants », souligne Christian Mounier, Maire de Cheval-Blanc, Vice-président et conseiller départemental du canton de Cheval-Blanc.

Cette visite de chantier a aussi été l’occasion de mettre à l’honneur deux sapeurs-pompiers volontaires : le capitaine Jean-Marie Lagier, chef de ce centre, qui s’apprête à prendre sa retraite ainsi que son adjoint, le lieutenant Bruno Maurer, qui prendra ses fonctions à la tête du centre de Cheval-Blanc dans les prochains jours.

Le capitaine Lagier recevant ses galons de commandant ©Service communication SDIS84
le Lieutenant Maurer, futur chef de centre ©Service communication SDIS84

https://www.echodumardi.com/tag/caserne/   1/1