26 avril 2024 |

Ecrit par le 26 avril 2024

Cavaillon : LMV inaugure l’aménagement de la route de Cheval-Blanc

L’agglomération Luberon Monts de Vaucluse (LMV) vient d’inaugurer l’aménagement du tronçon de 440 mètres de la RD973 à Cavaillon, aussi appelée la « Route de Cheval-Blanc », après huit mois de travaux. Ce tronçon se situe le long du parc d’activité des Hauts Banquets, depuis le carrefour de l’avenue Boscodomini jusqu’au nouveau giratoire d’entrée de ZAC.

« Aujourd’hui, il n’est plus envisageable de penser l’installation d’une zone d’activités sans réfléchir à ses accès, a expliqué Gérard Daudet, maire de Cavaillon et président de LMV. Aménager, c’est créer un projet global, un projet cohérent, qui va bien au-delà de ses limites géographiques. »

Ce chantier, dont le coût total s’est élevé à 1 747 074,60€, a permis plusieurs aménagements :
• La mise en sécurité et l’embellissement de cet axe qui était en mauvais état, notamment à cause des poids lourds qui avaient l’habitude de stationner sur le bas-côté de la route.
• La création d’un cheminement doux piéton et cyclable, afin de permettre aux futurs salariés de la ZAC de se rendre au travail à pied ou à vélo via un itinéraire sécurisé.
• La création d’un cabanon en pierre décoratif avec sa mise en lumière sur le giratoire d’entrée de ZAC.
• La reprise des enrobés sur l’ensemble du linéaire pour une surface traitée de 10 800 m².
• La création de 26 points lumineux LED avec réducteurs de puissance.
• L’enfouissement des réseaux aériens par Enedis et Orange.
• La création d’un caniveau fente et de noues pour optimiser la gestion des eaux pluviales.
• La plantation de 69 arbres, ainsi que des plantations type arbustes et vivaces peu gourmandes en eau.

« À LMV, nous avons aussi à cœur, depuis plusieurs années maintenant, de penser et de mener des projets durables, en lien avec les mobilités douces et la transition écologique, a ajouté Gérard Daudet. Il s’agit de permettre au millier de salariés qui, à terme, travailleront dans les entreprises implantées ici, d’envisager leurs déplacements autrement qu’en voiture, et ce, en toute sécurité. »

©LMV

Cavaillon : LMV inaugure l’aménagement de la route de Cheval-Blanc

Construit au 12ème siècle, le canal Saint-Julien n’est pas uniquement la veine nourricière de la plaine cavaillonnaise qu’il irrigue. Il a été un enjeu de pouvoirs où se sont affrontés, pendant des siècles, les puissants : ecclésiastiques, nobles, riches familles, élus de Cavaillon… L’histoire du canal Saint-Julien n’a rien d’un long fleuve tranquille.

Contrairement à ce que l’on pourrait penser le canal de Saint-Julien n’a pas été construit à l’origine pour irriguer. Ce n’était pas sa vocation première. Petit retour en arrière. Nous sommes au début du 12ème siècle, Cavaillon n’est alors qu’un port fluvial de la Durance et le siège d’un évêché influent. A cette époque-là, pour moudre les blés de ses terres, l’évêque Benoit, lance la construction d’un moulin, près de la chapelle de la porte Saint-Julien à Cavaillon (aujourd’hui portail d’Avignon). Il est actionné par l’eau d’un canal dérivé de la Durance, qu’il fait construire par la même occasion. L’évêque avait compris toute l’importance du rôle que pouvait jouer l’eau. Pas uniquement nécessaire à la vie, l’eau était aussi une source d’énergie, un outil de prospérité, donc de pouvoir. Le premier tronçon, d’une lieue (soit environ 6 000 mètres), comprenait également des canaux dit de fuite qui servaient à alimenter les douves des remparts de la ville.

« Le canal St-Julien a transformé un désert en oasis ! »
Il fallut ensuite attendre un demi-siècle (1235) après son autorisation d’exploitation officielle en 1171, pour que l’eau de ce canal puisse être aussi utilisée pour l’irrigation. Une concession faite par les ecclésiastiques en échange de la prise en charge de la moitié des dépenses du canal. Mais l’utilisation de la force hydraulique pour les moulins restait prioritaire. Charité bien ordonnée commence par soi-même. Cet accord marqua le début de la diversification et du développement des activités agricoles de la plaine de Cavaillon. A cette époque, cette dernière n’avait pas la physionomie qu’on lui connaît aujourd’hui. Entre les crues dévastatrices de la Durance et du Coulon, et ses terres asséchées par le mistral, la plaine n’avait rien d’un jardin d’Eden. Ainsi, le Canal Saint-Julien, comme les autres construits après, ont permis d’irriguer les terres et d’y développer la culture des fruits et des légumes. Ces canaux sont à l’origine de toute la filière économique que l’on connaît aujourd’hui. Yvon Sarnette, un des anciens Président du Canal, a l’habitude de dire : « le canal St-Julien a transformé un désert en oasis ! ».

La distribution et les modes d’arrosage depuis le canal Saint-Julien

En 1382, la ville de Cavaillon prends totalement la main sur ce canal
En 1322, une autre étape importante fût franchie dans l’histoire du canal. Les ecclésiastiques lâchèrent progressivement son contrôle en acceptant une cogestion avec les laïques. Et c’est en 1382, que la ville de Cavaillon prends totalement la main sur ce canal tant convoité. Une taxe pour le prélèvement de l’eau y fût ensuite instaurée. Elle existe toujours, c’est elle qui finance le fonctionnement et l’entretien de l’ouvrage. Mais, très rapidement le débit du canal n’y suffisait plus. Il a fallu capter l’eau de la Durance plus en amont, à Mérindol exactement. Mais cette commune appartenant au royaume de France (donc hors de la concession de 1171), il fallait l’autorisation du roi. Pas moins que cela. Et c’est grâce à l’intervention du marquis Meynier d’Oppéde que François 1er accorda l’autorisation. En contrepartie, le marquis influent pouvait utiliser l’eau pour ses propres moulins. Ensuite, il utilisa aussi les fuyants du canal pour irriguer ses terres. Pas totalement désintéressé le bonhomme. Et c’est à lui que l’on doit le fameux pont-aqueduc de la Canaou qui permet au canal de franchir le Coulon. Voir encadré. Ce même marquis a même envisagé un moment vendre l’eau qui s’y écoulait. Mais l’évêque de l’époque, qui avait encore quelque influence, s’y opposa. Il y a des limites à ne pas dépasser, quand même.

©DR

En appartenant à tout le monde, personne ne peut plus en prendre le contrôle
Ensuite, ce fût une longue période de tensions entre la ville de Cavaillon et la puissante famille d’Oppéde pour le contrôle du canal. La révolution française mis un terme à ces conflits, et en 1818, ce fût la création d’un syndicat regroupant tous les utilisateurs du canal (plus de 5000 personnes). En appartenant à tout le monde, personne ne peut plus en prendre le contrôle. C’est encore ce principe qui prévaut aujourd’hui avec l’ASA (Association Syndicale Autorisée) du canal Saint-Julien, qui au fil de l’eau a repris en gestion les autres canaux de la plaine. Un bel exemple de modèle d’économie associative qui mériterait bien de faire des émules, s’agissant particulièrement de la gestion de nos ressources naturelles…


ASA St Julien – Cuvelage Islcles de Milan et mise en eau du Canal Maître from TODD Développement Digital on Vimeo.

Le pont aqueduc de la Canaou
Inauguré en 1537 par le roi François 1er, ce pont-aqueduc, qui enjambe le Coulon à Cavaillon, faisait le lien entre les quartiers Entre Deux Valats et du Petit Grès. Sa conception, dite en double arche, en fait un ouvrage unique au monde. Elle aurait été inspirée d’un dessin de Léonard de Vinci. L’utilisation d’une double arche permet de résister aux fortes pressions de l’eau, notamment en cas de crues. Classé monument historique en 2011, le pont-aqueduc de la canaou, propriété de l’ASA du Canal Saint-Julien est en cours de restauration.

L’ASA du canal de Saint-Julien :
– Une structure juridique originale : association syndicale de propriétaires, présidée par Yves Jean et dirigée par Hervé Roullin, directeur général
13 collaborateurs
– 6 canaux : le canal Saint-Julien (22km), le canal des sables (9 km), le canal du plan oriental (6 km), le canal des Balaruts (4,6 km), le canal de Feugueyrolles (3 km), et le canal d’amenée (2,5 km)
– 170 km de filioles (canaux secondaires)
– 6 000 hectares de terres dominés sur 7 communes
– 15 000 parcelles desservies
– Droit d’eau annuel: 144 Mm3
– Prélèvement moyen annuel 84 Mm3 (60 Mm3 économisés chaque année grâce aux travaux de modernisation)
– Budget annuel : 3.9 M€ dont 1.79 M€ en fonctionnement et 2.12 M€ en investissements (chiffres 2023)


Cavaillon : LMV inaugure l’aménagement de la route de Cheval-Blanc

APEF, réseau de 152 agences de service à la personne, lance un grand campagne de recrutement. 1000 postes d’intervenants à domicile sont à pourvoir en France, dont 30 en Vaucluse. Auxiliaires de vie, assistants ménagers, gardes d’enfant, jardiniers, assistants d’agence, ou encore responsables de secteur, les postes sont à pourvoir en CDI, immédiatement ou en renfort pour la période estivale. APEF compte trois agences vauclusiennes à Orange, au Pontet et à Cavaillon

Les métiers d’aide à domicile sont tournés vers l’humain et les possibilités d’évolution sont nombreuses. De plus, ce sont des métiers ouverts aux étudiants souhaitant acquérir une expérience professionnelle rémunératrice en complément de leurs études. « Nous attachons beaucoup d’importance au savoir-être et aux valeurs, affirme Manon Midou, gérante de l’agence APEF Cavaillon. Pour ce qui est du savoir-faire, nous avons fait de la formation et de l’accompagnement des collaborateurs une priorité au sein de notre stratégie de recrutement. C’est pourquoi l’expérience et le CV ne sont plus des incontournables. »

Pour postuler, cliquez ici ou rendez-vous directement dans une agence.

454 Boulevard Edouard Daladier, Orange
1 Avenue Charles de Gaulle, Le Pontet
234 Cours Gambetta, Cavaillon


Cavaillon : LMV inaugure l’aménagement de la route de Cheval-Blanc

Que faire des 536kg de déchets organiques produits par personne et par an ? Comment répondre aux besoins  en protéines pour nourrir aujourd’hui les animaux et demain les hommes ? A ces deux questions, un insecte peut apporter une réponse. Fort de ce constat et de sa solution, l’entreprise Mutatec, s’est lancée dans la production de farines riches en protéines en utilisant des déchets agro-alimentaires. CQFD.

Crée en 2015, par Jérôme Costil, ingénieur agronome et Christophe Trespeuch, vétérinaire, l’entreprise Mutatec a mis au point, un processus de production de protéines qui utilise des déchets alimentaires d’origine végétale (fruits et légumes). Chaque année, un européen produit par an, en moyenne, 536kg de déchets organiques (source Eurostat). Le potentiel est gigantesque. Ce procédé n’utilise pas de terres agricoles et ne prélève pas de ressources animales ou végétales. Il s’inspire du cycle de la nature et « industrialise » ce que font les insectes naturellement. Ce modèle d’économie circulaire pourrait bien faire école. Si aujourd’hui, les farines produites servent à l’alimentation des animaux et à la confection d’engrais, leur utilisation pour l’homme donnerait une nouvelle dimension au projet. Un enjeu majeur quand on sait que les surfaces agricoles de la planète ne sauront répondre aux besoins en protéines et à leurs évolutions croissantes. Les prévisionnistes avancent un accroissement de la demande de l’ordre de 40% à l’horizon 2030.

Jérôme Costil, ingénieur agronome et Christophe Trespeuch, vétérinaire, créateur de l’entreprise Mutatec.

Au cœur du système : la mouche soldat noir
Le processus, mis au point par Jérôme Costil et Christophe Trespeuch, utilise de simples mouches, mais pas n’importe quelle mouche : l’Hermitia Illucens. Appelée aussi ‘soldat noir’ en raison de ses capacités à se nourrir de n’importe quelle matière organique, elle est particulièrement prolifique. Et il n’est pas nécessaire de la nourrir et son élevage ne consomme aucune énergie. En six semaines, un kilo d’œufs se transforme en six tonnes de larves. Ces larves, particulièrement voraces, se nourrissent des déchets. Elles sont ensuite transformées en farine. Une vraie alternative à l’utilisation de farines animales, qui servent dans certains cas et contre toute logique, à nourrir d’autres animaux qui servent ensuite à la nourriture des hommes…  Cas des poissons d’élevage notamment. On peut faire plus simple et plus écologique.

« On s’est inspiré de la nature et on a choisi un insecte dont les caractéristiques répondaient aux besoins » dit Christophe Trespeuch. « Et, elle n’est pas nuisible pour l’homme ou l’environnement » précise-t-il. Le procédé est assez rapide, quelques semaines pour un cycle complet, là où il faut plusieurs mois avec la technique du compostage.

L’élevage et la reproduction des insectes n’utilisent qu’une très faible quantité d’eau et ne produit pas de déchets
Après avoir démarrée son activité en 2015, à Châteaurenard, l’entreprise est aujourd’hui installée à Cavaillon, à proximité des fruiticulteurs et maraîchers qui l’alimentent en déchets organiques. Mutatec  a une capacité de traitement de 30 000 tonnes de déchets par an. L’entreprise emploie une vingtaine de salariés. Si l’élevage des insectes n’utilise aucune terre arable, il est également très économe en eau et ne produit aucun déchet. Qui dit mieux, serait-on tenté de dire ?

L’équipe de Mutatec.

L’expérience acquise par Mutatec a donné naissance à un autre site de production installé en Équateur. La société qui a bénéficié du soutien de l’ADEME et de fonds européens a également en projet l’installation d’autres « fermes à insectes » sur le territoire national. Un projet vitrine qui dispose de tous les atouts pour se développer.


Cavaillon : LMV inaugure l’aménagement de la route de Cheval-Blanc

Créé et installé à Cavaillon depuis 1951, le groupe Chabas s’est spécialisé dans le transport de denrées périssables (produits frais et vinicoles). En 2022, l’entreprise a conçu, au sein d’un consortium réunissant le laboratoire d’engineering suisse GreenGT et les magasins Carrefour, un poids lourd réfrigéré de 44 tonnes fonctionnant à l’hydrogène. L’expérience acquise avec ce projet a permis à Chabas de créer aujourd’hui un centre de formation pour aider les entreprises à la conversion hydrogène. Une première en France.

Gérée maintenant depuis trois générations par la famille Mézard, l’entreprise Chabas n’est pas qu’un simple transporteur de marchandises à température dirigée (pour reprendre la terminologie consacrée). Sensible aux questions sociétales, elle a toujours eu pour soucis de mettre en œuvre des programmes novateurs et citoyens. Ce fut d’abord la certification ISO 9001 obtenue en 2001, ce fut ensuite l’obtention du label ‘Objectif C02’, un programme d’engagement volontaire pour l’environnement visant à la réduction de la consommation de carburant et d’émission de C02. Aujourd’hui, Chabas est engagée dans la démarche RSE (Responsabilité sociale des entreprises). Elle y associe ses 520 collaborateurs. « C’est aussi une demande de nos clients et de nos partenaires, comme les compagnies d’assurance ou les banques », précise Aurélien Coudray responsable HSE (Hygiène Sécurité Environnement) de l’entreprise.

« L’hydrogène est aujourd’hui plus adapté que le tout électrique au transport de marchandises. »

Aurélien Coudray responsable HSE (Hygiène Sécurité Environnement) de l’entreprise cavaillonnaise.

L’hydrogène, c’est la V3 de la mobilité
Entre temps, l’entreprise Chabas s’est lancée dans un projet ambitieux, celui de la construction d’un poids lourd fonctionnant à l’hydrogène. Pour cela, un consortium baptisé CATHyOPé a été créé avec le laboratoire d’engineering suisse GreenGT et les magasins Carrefour. Cette collaboration a donné naissance à un camion réfrigéré avec remorque de 44 tonnes. Il avait pour mission d’assurer les livraisons des magasins de la marque avec zéro émission de CO2. Malheureusement, avec la guerre opposant l’Ukraine et la Russie, le projet n’a pu être étendu. L’embargo économique décidé par la France ne permettait pas d’aller plus loin.  Le projet n’est pas pour autant abandonné, et cela, d’autant plus que le surenchérissement des coûts du pétrole rend l’hydrogène chaque jour un peu plus compétitif. Pour Aurélien Coudray, l’hydrogène est aujourd’hui plus adapté que le tout électrique au transport de marchandises. « On peut avoir plus de puissance pour moins de poids et les temps de recharge sont beaucoup moins importants » précise-t-il. Après le pétrole et l’électricité, « l’hydrogène, c’est la V3 de la mobilité », complète-t-il.

Des formations aux métiers de l’hydrogène
Fort de l’expérience acquise par le consortium, Chabas et le laboratoire H24 Project (ex GreenGT) se sont associés à la CCI du Var pour proposer des formations permettant aux entreprises de préparer leur transition vers cette énergie présentée comme celle du futur. Précisons qu’H24 Project développe des véhicules hydrogène pour les compétitions automobiles d’endurance, type 24 heures du Mans.

© DR

Baptisé HYVAR (Acronyme de HYdrogène et VAR pour le département) cette formation propose aujourd’hui 7 modules différents destinés aux élus, dirigeants, ingénieurs, conducteurs, techniciens… Une façon pour Chabas de faire partager son expérience et de faire avancer la transition énergétique dans les métiers du transport. 30 entreprises ont déjà joué le jeu.

Didier Bailleux

Le groupe Chabas en chiffres
– 3 métiers dans le transport : les produits frais, le vin et la logistique
– 18 agences en France, dont le siège social est basé à Cavaillon
– Une implantation en Italie et une en Espagne
– 520 collaborateurs dont 250 chauffeurs
– 600 cartes grises
– Un chiffre d’affaires de 140 M€ en 2023


Cavaillon : LMV inaugure l’aménagement de la route de Cheval-Blanc

La société Sun’Agri, spécialisée dans les solutions intelligentes de soutien à l’agriculture, et l’exploitation cavaillonnaise Saint-Félix ont inauguré le premier dispositif agrivoltaïque mondial piloté sur des cultures d’abricots bio. L’exploitation devient donc le 34ᵉ site à disposer de la technologie de Sun’Agri.

C’est sous un grand soleil, au cœur de l’exploitation Saint-Félix de 65 ha à Cavaillon, sous le nouveau dispositif agrivoltaïque, que se sont réunis 70 représentants de l’Etat, du territoire et du monde agricole pour découvrir ce dispositif, qui, pour la première fois aux niveaux local et mondial, a pour ambition de protéger des abricots en culture bio.

« C’est une grande satisfaction et l’aboutissement de plusieurs années de travail que d’inaugurer ce projet.« 

Cécile Magherini, directrice générale de Sun’Agri

Les persiennes agrivoltaïques ont été installées sur une surface de 2,5 ha dans le but protéger les vergers des changements climatiques, notamment de l’ensoleillement et des températures extrêmes qui peuvent être atteintes en pleine journée durant l’été. L’exploitation Saint-Félix a déjà perdu une grande partie de sa production d’abricots à cause de brûlures dues à la canicule en 2018. Pour attester de la différence à la fin de la saison, une zone de 0,3 ha n’a pas été recouverte de panneaux. La production annuelle prévisionnelle sur la parcelle agrivoltaïque est de 30 tonnes d’abricots bio par hectare.

« Nous avons souhaité apporter une protection agrivoltaïque à nos abricotiers pour gagner en ombrage l’été, renforcer leur résilience face au gel, diminuer les besoins en irrigation et utiliser la structure pour installer des filets para-grêles.« 

Michel André, président de la SARL Saint-Félix

Différents équipements et capteurs seront installés sur le site, au niveau du sol et dans l’air tels que des tensiomètres, des compteurs connectés qui mesurent la consommation en eau sur la parcelle, des stations météorologiques pour mesurer la température, l’humidité dans l’air, la pluviométrie et la vitesse du vent. Le suivi agronomique de la parcelle sera effectué par la Chambre d’Agriculture du Vaucluse, et le suivi écologique du projet par la LPO PACA.

L’agrivoltaïsme en plein essor

Si c’est le premier dispositif agrivoltaïque sur cultures d’abricots bio, ce n’est pas le premier dispositif agrivoltaïque que compte le Vaucluse. Le département dispose déjà de deux autres installations agrivoltaïques à Piolenc, sur des vignes, et Carpentras, sur des cerisiers.

« Protection contre les aléas, augmentation du rendement agricole et baisse de la consommation en eau sont les enjeux de ce projet comme de tous ceux que nous portons. »

Cécile Magherini, directrice générale de Sun’Agri

Ce projet, à Cavaillon, représente un investissement global de 3,2 M€ pour protéger le verger sur les prochaines décennies. Il s’ajoute aux 33 sites agrivoltaïques plantés et embarquant déjà la technologie Sun’Agri sur le territoire national en 2024, et à ceux en cours d’étude ou de développement, pour une surface globale de 260 ha.

©Sun’Agri

Cavaillon : LMV inaugure l’aménagement de la route de Cheval-Blanc

Le groupe Saint-Gobain vient de lancer une campagne de recrutement de 1 200 alternants sur toute la France. Ces embauches concernent 60 postes dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur dont une plus d’une dizaine en Vaucluse. Ces contrats en alternance sont à pourvoir au sein du centre de recherche de Saint-Gobain à Cavaillon comptant plus de 200 salariés ainsi que le site Saint-Gobain ZirPro du Pontet qui dispose de deux centres de recherche et de développement.
Ces postes sont ouverts à tous les niveaux d’études, du CAP au Master, dans toutes les filières métiers notamment : commerce, technique production, logistique, exploitation, ressources humaines, finance, R&D, marketing, hygiène sécurité environnement.
Certifié Happy Trainees depuis 2016, Saint-Gobain est arrivé en 2023 à la première place de la catégorie ‘Alternance, +500 alternants’ du classement des meilleures entreprises pour faire un stage. Une reconnaissance par les étudiants de la qualité des missions d’alternance proposées pour ce groupe 160 000 collaborateurs répartis dans 76 pays et qui a réalisé un chiffre d’affaires de 47,9 milliards d’euros en 2023.

Dans le top mondial des employeurs modèles
« Employeur majeur d’alternants en France, je me félicite que Saint-Gobain, leader mondial de la construction durable (ndlr : l’entreprise s’est engagée à atteindre zéro émission nette en carbone d’ici 2050), soit jugé par les jeunes eux-mêmes comme une entreprise où il fait bon faire une alternance tant les opportunités de carrière offertes aux jeunes talents sont nombreuses et stimulantes pour accompagner la transition bas carbone du bâtiment, dans l’industrie comme dans la distribution », explique Régis Blugeon, directeur des ressources Humaines de Saint-Gobain France.
Les initiatives du Groupe en France en faveur des stagiaires et alternants se traduisent aussi par une attention portée à 100% des candidatures dans le cadre d’un partenariat renouvelé avec le cabinet Yaggo, chargé d’apporter des réponses adaptées et des conseils personnalisés à chaque candidat non retenu. L’an dernier, les 20 000 candidatures reçues ont ainsi fait l’objet d’une réponse jugée ‘meilleure’ que celles des autres entreprises par 98% des répondants.
Le groupe a également reçu pour la 9e année consécutive la certification ‘Top employer global’, une reconnaissance détenue par seulement 17 entreprises dans le monde. 

Consultez ici les offres de recrutement en Vaucluse et en Paca.


Cavaillon : LMV inaugure l’aménagement de la route de Cheval-Blanc

La première phase du chantier de la place François Tourel, à Cavaillon, vient de se terminer par la pose des enrobées du côté de la Poste. Ces travaux de rénovation, qui devraient s’achever au mois de juillet, s’inscrivent dans la redynamisation du centre ancien de la ville.

La Ville de Cavaillon a pour ambition de redynamiser son centre-ville. Pour ce faire, plusieurs projets sont prévus, tels que la création d’une place piétonne place Cabassole, l’agrandissement du théâtre Georges Brassens, mais aussi la rénovation de la place François Tourel, dont la seconde phase va débuter.

Les travaux de la place François Tourel, dont le coût s’élève à 1,8M€, ont débuté le 29 janvier dernier, et devraient durer jusqu’en juillet. Les objectifs sont de végétaliser la place avec 1 035 m² d’espaces verts et 122 arbres plantés, donner davantage d’espace aux piétons, mais aussi conserver le stationnement en zone bleue (2h gratuites) tout en donnant un coup de jeune à la place.

La phase 2 des travaux, qui débute, devraient permettre la création des nouveaux ilots de stationnement et de la nouvelle voie de circulation du côté de l’office de tourisme, et des nouveaux espaces devant recevoir arbres et végétations à l’automne. La troisième et dernière phase concernera la mise en double sens de la voie de circulation du côté de la Poste et la fin des raccordements de la place.


Cavaillon : LMV inaugure l’aménagement de la route de Cheval-Blanc

Le Conseil régional de l’Ordre des Architectes se renouvelle autour de sa présidente Marilyne Chevalier réélue pour 3 ans. Tous les trois ans, les architectes de la région votent pour choisir la moitié de leurs représentants de l’Ordre des Architectes Paca – le mandat de conseiller régional dure 6 ans, mais le Conseil est renouvelé par moitié tous les 3 ans.

La composition du nouveau Conseil et du nouveau Bureau
Après l’élection de la présidente, les membres du Conseil ont aussi procédé au vote pour les autres fonctions du bureau (composition détaillée ci-après).

Le bureau
Présidente : Maryline Chevalier (05)** ; Secrétaire Général : Pascal Lestringant (83), Trésorière : Sandrine Greleau (06), Vice-président : Gilles Coromp (05), Vice-Présidente : Laure Pantel (13), Vice-présidente : Agathe Pitoiset (84), Secrétaire Générale Adjointe : Delphine Mondon (05)**, Trésorière adjointe : Sophie Baldassari (13)*

Les Conseillers 
Guillaume André (06), Christelle Billy (06), Marie Brosch (13), Jennifer Carré (06)*, Régis Chaumont (04), Julien Combes (83)*, Cyrille Fischmeister (04)*, Catherine Gianni (13), Élodie Hovsepian (13)*, Jérémy Lasne (84)*, Élisabeth Leteissier (13)*, Laure Pantel (13), Luc Perret (84)*, Barbara Rizzo-Lordon (06), Lorenzo Roccaro (13), Valentine Rouanet (05)*, Stéphane Vollenweider (06)*. *Rélu(e) en 2024. **Réélu(e) en 2024.

Légende photo
Les 24 membres du Conseil Régional de l’Ordre des Architectes PACA pour la période 2021-2024 et les salariés. De gauche à droite : 1er rang : Sophie Baldassari – Virginie Feisthauer – Barbara Rizzo-Lordon – Cyrille Fischmeister 2e rang Isabelle Bonnevalle – Francis Fernandez – Élisabeth Leteissier – Laure Pantel – Maryline Chevalier – Agathe Pitoiset – Gilles Coromp – Catherine Gianni – Marie Brosch 3e rang Perle Tardieux – Siryne Douass – Valentine Rouanet – Luc Perret – Marie Leckning – Jérémy Lasne – Maïa Mendjisky – Sandrine Greleau – Lorenzo Roccaro 4e rang Julien Combes – Stéphane Vollenweider – Delphine Mondon – Jennifer Carré – Élodie Hovsepian – Christelle Billy – Delphine Devictor 5e rang Pascal Lestringant – François Gondran (DRAC) – Régis Chaumont
© Francis Habert

En 2024,
avec 37,7% de participation, ils ont élu 10 nouveaux conseillers et réélu 2 conseillères sortantes. La liste Architectes d’Utilité Publique (AUP) a remporté 8 des 12 sièges, et Architectes Collectifs !, la liste de la présidente sortante Maryline Chevalier, en occupe donc 4. Le Conseil ainsi formé s’est réuni pour la première fois les 21 et 22 mars, pour un séminaire d’intégration et la première séance officielle du Conseil. Cette nouvelle équipe est issue de tous les départements de la région, et exerce avec des pratiques diversifiées, ce qui assure une bonne représentation de la profession pour ces 3 prochaines années.

Maryline Chevalier, présidente pour les 3 années à venir
Maryline Chevalier, présidente de l’Ordre des Architectes PACA de 2021 à 2024, a su convaincre ses pairs. Déjà le 11 mars, elle redevenait conseillère, en tête de l’élection, avec 530 voix.

Lors de la séance
Vendredi 22 mars, lors de la séance durant laquelle les conseillers élus choisissent la présidence, Maryline Chevalier, seule candidate, a été élue avec 21 voix sur 24. Les conseillers de la liste Architectes d’Utilité Publique ont salué le travail accompli de 2021 à 2024 et ont souhaité poursuivre dans cette dynamique, tout en portant les thèmes avec lesquels ils ont été élus.

Une journée pour définir la feuille de route
Maryline Chevalier a remercié l’ensemble du Conseil pour leur confiance et l’organisation d’une équipe soudée ainsi que la préparation d’une journée de travail le 23 mai prochain pour définir collectivement les priorités de ce nouveau mandat.

Cavaillon Atelier Patrimoine et transition écologique
L’Ordre des architectes Paca était invité par le Schéma de cohérence territoriale (SCoT) de Cavaillon pour une intervention dans l’atelier sur le thème “Patrimoine et transition écologique”, le 21 février.

Le Scot
Le 21 février, le Schéma de cohérence territoriale (SCoT) de Cavaillon a convié élus, techniciens, experts, chambres consulaires et associations à un atelier sur le thème “Patrimoine et transition écologique”. Agathe Pitoiset, vice-présidente, et Michel Escande, alors conseiller de l’Ordre des Architectes PACA, ont répondu présents à cette invitation aux côtés de la DRAC, de l’Architecte des Bâtiments de France (Vaucluse) et du CAUE du Vaucluse.

Revitalisation des centres anciens
«Assurer la revitalisation des centres anciens en cohérence avec la transition écologique» ; Faire avec l’existant, tel était le sujet de cet atelier ! Il s’agit d’une thématique dont l’Ordre des architectes s’est saisi depuis la loi climat et résilience, s’agissant d’un sujet à enjeu pour la profession !

L’architecture comme solution pour les habitants et les villes
Cet atelier de réflexion a été aussi l’occasion de revenir sur le plaidoyer « Habitants, Villes, Territoires, l’architecture comme solution », en insistant sur la nécessité de reconnaitre l’architecte comme une profession essentielle du cadre de vie et comme un apporteur de solutions ; n’oublions pas qu’il joue un rôle en amont comme accompagnateur et en aval en proposant des réponses aux projets. Au total, 80 personnes ont assisté à la table ronde.

Ils y étaient
M. Daudet: Maire de Cavaillon & Président LMV Syndicat mixte du ScoT du bassin de vie (Cavaillon, Coustellet, Isle sur la sorgue) : représenté par le Président M. Liberato, M. Donnadille : Directeur du syndicat mixte du SCOT, M. Lardiere : CAUE 84 , M. Choukroun : directeur régional des affaires culturelles Paca, Mme Pop : ABF, Mme Pitoiset : Vice-présidente à l’Ordre des Architectes, M. Escande : Ancien conseiller de l’Ordre des Architectes.
Mireille Hurlin

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