29 avril 2024 |

Ecrit par le 29 avril 2024

Laurence Tiennot-Herment, présidente de l’AFM-Téléthon, à la rencontre des Français

Ce samedi 22 octobre, Laurence Tiennot-Herment sera présente à Cavaillon pour un moment d’échange. La présidente de l’AFM-Téléthon et de Généthon parcourt la France en amont du Téléthon, qui aura lieu les 2 et 3 décembre prochains. « Aujourd’hui, une véritable révolution de la médecine est en route, explique-t-elle. La vie des malades a changé, ils bénéficient de diagnostics, de parcours de soins adaptés, et pour certains, de premiers traitements. »

Quelles sont les dernières avancées permises grâce au fonds du Téléthon ? Quels sont les défis des prochaines années ? Pourquoi une nouvelle édition ? Toutes ces questions seront abordées lors de cette rencontre durant laquelle chacun est invité à venir échanger.

Samedi 22 octobre. 14h. Salle du Moulin Saint Julien. 288 Cours Gambetta. Cavaillon.

V.A.


Laurence Tiennot-Herment, présidente de l’AFM-Téléthon, à la rencontre des Français

Ce dimanche 2 octobre, le foyer d’hébergement et services pour adultes handicapés Mario Vischetti, dépendant de l’Association de parents d’enfants inadaptés (APEI) organise un grand vide-grenier à l’hippodrome de Cavaillon.

Un espace de 5 mètres coûtera 12€ aux personnes qui souhaitent installer leur stand pour y vendre les objets, les vêtements, ou encore les jouets dont ils n’ont plus l’utilité. L’occasion idéale pour les visiteurs de faire des trouvailles à petit prix. Une buvette et une restauration seront sur place pour faire une pause dans vos emplettes.

Plus d’informations et réservation d’emplacement au 04 90 78 65 05.

Dimanche 2 octobre. De 7h30 à 16h30. Hippodrome. 92 Avenue Pierre Grand. Cavaillon.

V.A.


Laurence Tiennot-Herment, présidente de l’AFM-Téléthon, à la rencontre des Français

Cette année, France Active Provence-Alpes-Côte d’Azur fête un anniversaire important : ses 20 ans ! Une célébration a été organisée dans chaque département de la région. En Vaucluse, c’est au Village, à Cavaillon, que se sont réunis les salariés de France Active et leurs invités, les entrepreneurs partenaires.

Entre les arbres, près du bâtiment principal du Village, à Cavaillon, règne une ambiance chaleureuse. Un petit groupe s’est formé autour de bancs faits de troncs d’arbre. Les rires jaillissent et les sourires s’affichent sur tous les visages. Il s’en dégagerait presque une ambiance de colonie de vacances. Au-dessus des têtes, des banderoles sont accrochées entre les arbres. Tous sont ici dans un même but : célébrer l’anniversaire de France Active Paca.

20 ans d’existence. 20 ans de création, de réussites, d’accompagnement, de mobilisation, de connexion, et de partenariats. « Deux décennies durant lesquelles la structure a accompagné des projets de créateurs, des projets entrepreneuriaux engagés, des projets risqués, ou encore des projets liés à la transition écologique », a affirmé fièrement Dominique Giabiconi, directeur de France Active Paca.

Une trentaine de personnes sont venues célébrer les 20 ans de France Active Paca. ©Victor Janjic

Une célébration au Village

Les invités ont donc été accueillis au Village, une structure qui existe depuis 30 ans à Cavaillon. « Ce Village est né sous une ambition utopique pour connecter l’aspect écologique et la solidarité », explique son co-président Dominique Guillaume. L’après-midi s’est ainsi scindée en plusieurs parties. Après avoir écouté l’indispensable discours des 20 ans et une courte présentation du Village, les invités ont pu réaliser plusieurs activités.

Dans un premier temps, plusieurs groupes ont été formés et chacun avait pour guide une personne du Village qui l’a accompagné vers l’un des pôles principaux de la structure. Si certains sont allés découvrir le coin maraîchage, d’autres en ont appris plus sur l’écoconstruction. Globalement, tous les groupes ont découvert comment le Village s’engage pour l’insertion, l’inclusion et la transition écologique. Dans un second temps, les invités ont dû faire travailler leurs méninges en imaginant à quoi ressembleraient les Unes des journaux d’ici 20 ans, sur les thèmes du climat, de la démographie, de la mutation du travail, ou encore des énergies. Tous les aspects sur lesquels France Active Paca travaille au quotidien depuis 20 ans.

Présentation des bacs à compost, fabriqués par les personnes en situation de réinsertion accueillies par le Village. Beaucoup se reconvertissent d’ailleurs dans la menuiserie. ©Victor Janjic

20 ans de développement

France Active est un réseau qui a été créé en 1988 à Paris comme outil de lutte contre le chômage. Le projet s’est peu à peu développé sur tout le territoire français avec des outils nouveaux et un public nouveau. Aujourd’hui, il regroupe trois métiers : l’accompagnement, le financement, et la mise en réseau.

La structure régionale France Active Paca, elle, est née en 2002 sous l’impulsion de l’État, la Banque des territoires et la Région Sud. Désormais, elle dispose d’une antenne dans chacun de ses départements et compte une trentaine de salariés. L’antenne vauclusienne, elle, n’est apparue il y a seulement 14 ans. Elle comptabilise trois salariés et travaille notamment avec le Grand Avignon, la Cove, les Sorgues du Comtat, ou encore le Département.

Que retenir de ces 20 années ?

Si pendant plusieurs années, France Active Paca ne s’est contenté que d’un seul siège à Marseille et se déplaçait dans le reste du Département, l’organisme peut aujourd’hui se féliciter d’avoir abouti à un réel développement territorial. « Nous sommes implantés sur chaque département depuis trois ans avec des équipes qui se structurent et se développent », explique Claire Moreau, responsable pôle Accompagnement de France Active Paca.

Les équipes de France Active Paca soulignent également une expertise qui a continué de se développer d’année en année, qui a réussi grâce aux partenariats et aux coopérations et qui a su s’adapter à chaque projet. « Nous n’aurions pas pu nous développer sans tous les beaux projets que nous avons accompagnés, c’est un vrai travail d’équipe au quotidien », développe Claire Moreau.

À quoi s’attendre les 20 prochaines années ?

« Notre objectif est de parvenir à développer des outils de financement qui soient indexés sur autre chose que la rentabilité économique, explique Claire Moreau. Cela voudra dire que le mouvement est entendu et qu’il se poursuit. »

Bien entendu, les autres missions de France Active Paca sont de continuer à être un acteur de l’accompagnement, surtout dans des endroits où ce type d’accompagnement est justement plus difficile d’accès. La structure souhaite également continuer de permettre la rencontre avec divers acteurs qui maillent le territoire et qui sont au premier plan des enjeux qui sont importants pour France Active Paca tels que l’inclusion ou la transition écologique.


Laurence Tiennot-Herment, présidente de l’AFM-Téléthon, à la rencontre des Français

AR Group, leader dans les métiers de la logistique évènementielle dans le Sud de la France, est basé à Cavaillon. Composé de quatre marques distinguées, le groupe s’occupe des événements du Sud que vous connaissez tous : Med’Agri à Avignon, la Foire de Cavaillon, le Festival d’art lyrique d’Aix-en-Provence, ou encore les Voiles de Saint-Tropez.

AR Group n’est officiellement né qu’en 2021. Avant cela, la société s’appelait AR Events. Lorsque le père de Damien Bruxelle, qui lui est aujourd’hui gérant du groupe, la rachète en 2002, elle s’appelle alors Actuel Réception. Un an plus tard, Damien, qui avait déjà un pied dans les affaires, intègre l’entreprise en alternance. « J’ai grandi au milieu des stands, dans les salons, donc j’étais totalement dans mon élément », explique-t-il en riant. À ce moment-là, le père de Damien fait de la croissance externe, et en seulement quatre ans, l’entreprise passe de 300 000€ à 3,5M€ de chiffre d’affaires.

Si cette croissance parait être une aubaine pour cette petite entreprise cavaillonnaise, la réalité est bien plus complexe. « Nous n’étions pas structurés pour accueillir un tel volume d’affaires », développe Damien. La société procède donc à une restructuration en 2008. Quelques années plus tard, en 2015, Actuel Réception devient AR Events et la société est reprise par un groupe niçois. Damien devient alors directeur de l’antenne cavaillonnaise du groupe.

La naissance d’AR Group

« Dès 2018, j’ai la volonté d’acheter tout le groupe mais je ne rachète que l’entreprise de Cavaillon », explique le PDG d’AR Group. La transaction se finalise en juillet 2020, un peu plus tard que prévu à cause de la pandémie de Covid-19, et Damien rachète officiellement l’entreprise avec un associé. Leur activité principale est donc de louer de chapiteau et plancher, mobilier, et vaisselle, tandis que la déco et les stands sont sous-traitée.

« De son côté, mon associé à l’époque était dans le domaine de l’installation de salon, qui était un des domaines de sous-traitance de notre entreprise commune, développe Damien. De là, une idée nait : nous souhaitons développer ce métier-là. » L’année dernière, après avoir racheté les parts de son associé, Damien Bruxelle achète également la société de son sous-traitant de décoration. C’est à ce moment-là que AR Events devient ce qu’il est aujourd’hui : AR Group.

D’une entreprise de chapiteaux à une société pluridiscipinaire

« AR Events portait vraiment l’étiquette ‘chapiteau’, il était temps de changer ça et de voir plus grands », explique Damien. Aujourd’hui, AR Group est une société d’événementiel composée de quatre marques différentes, de quatre métiers différents dont le groupe est spécialiste : Makers, InTent, GES, et LocaServ.

La marque Makers gère tout ce qui est de l’ordre de l’agencement et de la décoration éphémères en intérieur et en extérieur. En ce qui concerne les chapiteaux, les tentes, les bâtiments et les aménagements éphémères sur mesure, il faudra se tourner vers InTent. GES gère les installations événementielles telles que les stands et la signalétique. Enfin, LocaServ encadre tout le mobilier et la vaisselle événementiels.

Le stockage se fait quasiment entièrement à Cavaillon. Accolé aux bureaux de l’entreprise, un espace de 8500m² de stockage avec tous les métiers séparés bien distinctement où les employés s’affairent afin que la préparation pour chaque événement soit la plus efficace possible. À l’entrée de cet espace, quelques employés sont regroupés devant un tableau où sont notés tous les événements à venir. Ils discutent, s’organisent, avant de se mettre chacun à leur tâche de la journée.

Une activité basée principalement dans le Sud

Toute la logistique de l’entreprise est gérée depuis son siège à Cavaillon. Pourquoi ? Simplement parce que la majeure partie de l’activité d’AR Group se situe dans le grand Sud de la France, Cavaillon est donc un centre géographique pour tous ces événements. C’est donc entre Toulouse, Monaco est Lyon que la magie opère.

« Notre objectif est d’être au plus proche de nos clients et de leur offrir les meilleures prestations dans un laps de temps assez réduit pour être les plus efficaces possibles. »

Damien Bruxelle

Si plus de 90% de l’activité du groupe se fait dans le grand Sud, il lui arrive de voir plus loin. « Il est arrivé qu’on aille plus loin pour des chapiteaux qui sont très grands et que peu d’entreprises en France possèdent », explique Damien. De plus, sur certains métiers du groupe comme les installations de stands de salon, AR Group se déplace dans toute la France pour suivre ses clients. D’autant plus que les plus grands salons ont généralement lieu à Paris. Le groupe gère notamment la logistique du Mondial du Vélo à Paris.

Pour le moment, le groupe n’a pas de volonté de s’exporter à l’étranger, notamment à cause de la difficulté de transport du matériel à l’étranger, avec les systèmes de douane. Mais également parce qu’AR Group veut continuer d’assurer une certaine proximité et une relation privilégiée avec ses clients.

Les plus gros événements du Sud

AR Group n’a pas vraiment de durée moyenne des événements sur lesquels il opère. Certains gros événements peuvent durer 2 heures, pour 5 ou 6 jours de montage, d’autres peuvent s’étaler sur plusieurs jours comme les salons. Ainsi, il est probable que la logistique de vos événements préférés soit gérée par AR Group.

Le s’occupe de toutes les Rencontres économiques d’Aix en Pce, du Festival d’art lyrique dans la même ville, du Salon des agricultures de Provence à Salon-de-Provence où sont installés 40 000m² de chapiteaux. AR Group travaille également régulièrement avec la Fondation Luma à Arles. L’entreprise gère aussi la logistique de toutes les Fêtes des associations du Vaucluse et de ses alentours qui ont lieu en ce moment, ainsi que beaucoup de marchés de Noël. Généralement, entre 60 et 65% de l’activité est re-signée d’une année à l’autre.

La question environnementale

C’est bien connu, l’événementiel n’est pas un très bon élève en terme d’impact sur l’environnement alors que son principe-même est de faire déplacer un groupe de personnes vers un endroit pendant une période plus ou moins courte. Mais aujourd’hui, il est indispensable pour une entreprise de prendre en compte son impact sur l’environnement et son empreinte carbone. C’est d’ailleurs une discussion qu’AR Group tient régulièrement avec ses clients, qui eux aussi, sont de plus en plus conscients et qui veulent mieux agir.

« Nous avons une réelle volonté de trouver des solutions »

Damien Bruxelle

« Nos clients signent des contrats sur plusieurs années avec nous car ils savent que nous allons agir ensemble pour trouver des solutions afin de créer des décors réutilisables », développe Damien Bruxelle. Pour les Voiles de Saint-Tropez, par exemple, les décors sont démontés, restockés à Cavaillon, puis remontés l’année suivante. Les pergolas sont faites de bois et l’entreprise utilise désormais beaucoup moins de moquettes et de tissus, qui eux, sont des matériaux consommables et non réutilisables.

Les objectifs d’AR group

Aujourd’hui, l’objectif principal pour le groupe est de faire une première année avec les quatre nouvelles marques pour valider le pari qui s’inscrit dans un contexte économique particulier, dans une période post-covid. En effet, la pandémie a offert un coup de massu aux entreprises de l’événementiel. Le chiffre d’affaires d’AR Group (AR Events à l’époque) est passé de 2,7M€ en 2019 à 600 000€ en 2020. L’année dernière, grâce aux aides de l’État, l’entreprise a pu atteindre un chiffre d’affaires de 1,8M€. « En 2022, nous pensions observer un redémarrage progressif, mais au premier semestre, on a quasiment fait le chiffre d’affaires de 2021 », s’enthousiasme Damien.

« Les clients sont au rendez-vous, les résultats sont là, donc nous avons des perspectives très positives sur le reste de l’année. »

Damien Bruxelle

D’après les estimations du groupe, son chiffre d’affaires de 2022 devrait voir une augmentation entre +30% et +50% par rapport à celui de 2019. Le point fort de la société reste sa réactivité, avec des devis délivrés généralement en 24 heures. Pour le moment, Damien n’a pas volonté de faire de la croissance externe. « Je ne ferme pas la porte mais pour l’instant, le but est de stabiliser les affaires de nouveau », explique-t-il. Jusqu’à la fin de l’année, l’entreprise enregistre déjà plus de 25% d’activité signée en plus par rapport à 2019. L’année 2022 se montre donc comme l’année de l’événementiel.


Laurence Tiennot-Herment, présidente de l’AFM-Téléthon, à la rencontre des Français

‘Apprendre à voir, c’est apprendre à penser’

Samedi 10 septembre Joseph Pacini présentera l’ouvrage ‘Marcel Roy, passeur de lumière’ paru aux éditions Cardère à Avignon. L’auteur illustrera ses propos par la projection de diapositives.  Ça se passera en salle Bouscarle à Cavaillon, 105 avenue Charles Vidau. Une initiative de l’association Cavaillonnaise Kabellion pour la sauvegarde et la mise en valeur du patrimoine cavaillonnais.

«Cette monographie de Marcel Roy (1914-1987) retrace un parcours ponctué de peintures murales, de peintures de chevalet, de vitraux, dalles de verre, verrières et puits de lumière dans les régions Provence, Languedoc-Roussillon et Rhône-Alpes, précise Bruno Msika fondateur des Éditions avignonnaises Cardère.

Histoire d’un itinéraire
Cet itinéraire croise à la fois des événements artistiques et des rencontres avec Albert Gleizes, Braque, Manessier, Bazaine, Elvire Jan, pour lesquels peindre fut le moyen de traverser la lumière, poursuit l’éditeur.

Peintre décorateur de métier
Marcel Roy devient prêtre et artiste pour trouver un langage neuf et faire passer la lumière. Il n’eut de cesse de promouvoir l’art sacré dans ses expressions contemporaines et de le faire entrer dans les édifices religieux. Subtile et pleine d’énergie et de force, son œuvre donne du sens aux mots incarnation, passion et résurrection

Hommage au passeur de lumière
Dans ce très bel ouvrage, Joseph Pacini (pour les textes) et Christian Malon (pour les photos) rendent hommage à ‘Marcel Roy, passeur de lumière’. Marcel Roy ? Il était le vicaire de la paroisse de Cavaillon depuis son ordination en 1943 jusqu’en 1947. Il est également l’auteur de plusieurs peintures murales : ‘Chapelle de l’hôpital à Cavaillon, église Saint-Paul à Cheval-Blanc ; de vitraux en plomb et  en dalle de verre en ciment armé,  ainsi que de peintures de chevalet.

«Quand je peins, je créé quelque chose de nouveau, mais il n’y en a qu’un qui est créateur, c’est Dieu… Alors en créant, je conjugue le verbe et mon action divine,» Marcel Roy.

Un homme de foi, prêtre et artiste
«Le projet de rendre hommage à votre démarche d’homme et à votre œuvre d’artiste, je le dois à vos compagnons de route André Raymond et Jean-Noël Roux, prêtres avec lesquels vous avez vécu au 35, rue d’Annanelle à Avignon, entame Joseph Pacini.

C’est là, à l’institut saint-Michel, petit séminaire d’alors, que l’adolescent que j’étais a pressenti que vivre ne pouvait être que mouvement et créativité. Et, lorsque plongé dans le silence de vos pensées, je vous voyais longer les murs des classes dans la cour de récréation, il me semblait que vous exploriez sans cesse l’inconnu qui s’offrait à chaque pas devant vous.

J’ai dû cheminer dans le temps et l’espace pour rencontrer vos œuvres… Comprendre vos engagements d’homme, de prêtre et d’artiste… A travers vos œuvres revisitées, j’ai le souvenir vivant de ces paroles que vous m’avez dites : ‘Apprendre à voir, c’est apprendre à penser’.»

Comment tout a commencé
Marcel Roy (1914-1987), fréquentera l’école des Beaux-Arts, l’atelier de Claude Firmin, poursuivra ses études à l’académie de Bruxelles puis exercera le métier de décorateur. L’avignonnais milite à la Joc (Jeunesse ouvrière chrétienne). Sous l’occupation allemande, il s’engage dans l’équipe des cahiers de Témoignage Chrétien, mouvement clandestin de résistance de 1941 à 1944. Il entre au grand séminaire d’Avignon et est ordonné prêtre en 1943. Il est nommé vicaire à Cavaillon puis à Saint Pierre à Avignon. En 1951 il est nommé aumônier du Pensionnat des Frères des Écoles Chrétiennes. En 1957, il est mis à la disposition du petit séminaire. Il est délégué à la culture en 1982.

Église Saint-Joseph-Travailleurs d’Avignon.Copyright Ch. Malon

Une inspiration protéiforme 
Marcel Roy est l’auteur, entre autres, de peintures murales au petit séminaire d’Avignon, à la chapelle du couvent de l’Immaculée Conception, à Notre Dame de Lumière, à la maison des prêtres de Béthanie. Ses vitraux sont visibles dans les églises du Sacré-Cœur et de Saint-Joseph à Avignon, Notre-Dame de la vigne et du Rosaire à Cairanne, dans les chapelles de la clinique Masquin (à Villeneuve-lez-Avignon) et du Mont Serein, ainsi qu’au séminaire Saint-Roch à Montpellier.

Des tableaux très souvent mystiques
Il participa à de nombreuses expositions, dont le Salon International d’Art sacré à Paris en 1983, à la Chapelle du Grand Couvent à Cavaillon en 1977, au salon de Noël de Bollène en 1986. Il décèdera le 15 juin 1987.

Les infos pratiques
‘Marcel Roy, passeur de lumière’ de Joseph Pacini et Christian Malon. 96 pages. Paru en juillet 2022. 30€. Editions Cardère. Pastoralisme ; Sciences humaines et sociales. 19, rue Agricol Perdiguier à Avignon. 06 03 17 85 65. L’ouvrage est publié avec le concours financier de la Région Occitanie. https://cardere.fr

L’Abbé Marcel Roy

Laurence Tiennot-Herment, présidente de l’AFM-Téléthon, à la rencontre des Français

Dans le cadre des Rencontres du Scot (Schéma de cohérence territoriale), les élus du Syndicat mixte du bassin de vie de Cavaillon – Coustellet – L’Isle sur la Sorgue ont reçu Aurélien Coudray, responsable qualité chez les Transports Chabas pour la démonstration d’un camion roulant à l’hydrogène. Ça se passait hier, mercredi 31 août, à l’initiative de Fabrice Liberato, président de la structure.

Un projet innovant, unique, une première mondiale
L’objet de la réunion ? La présentation du camion Cathyopé, prototype de 44 tonnes, doté d’une pile à combustible Green GT technology qui transforme l’hydrogène en électricité ; projet né d’un consortium entre les Transports Chabas et l’enseigne Carrefour soutenu par l’Adème (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie). 

Ils étaient là
A cette occasion, Aurélien Coudray a présenté l’ensemble des aspects de ce projet et répondu aux questions des élus présents dont Gérard Daudet le maire de Cavaillon ; Christian Mounier maire de Cheval Blanc ; Patrick Sintès maire de Robion ; Claude Silvestre maire de Lagnes ; Patricia Philip maire de Fontaine-de-Vaucluse ; Frédérique Angeletti maire de Vaugines ; Nicole Girard maire des Taillades ; Laurence Chabaud-Géva maire de Saumane et Frédéric Massip maire de Maubec.

Les thèmes abordés ?
Les usages ; Le développement industriel et commercial ; Le coût d’investissement ; La capacité d’autonomie ; L’approvisionnement en hydrogène ; La formation initiale et continue des chauffeurs et l’information auprès des utilisateurs et élus.

Dans le détail
Classé dans la catégorie des 44 tonnes, le camion à hydrogène Cathyopé associe une pile à combustible capable de 170 kW de puissance continue à une batterie offrant jusqu’à 300 kW en crête. L’ensemble vient alimenter deux moteurs électriques dont la puissance combinée atteint 530 chevaux pour une vitesse maximale théorique de 105 km/h. Le stockage de l’hydrogène se fait via 12 réservoirs de 350 bars pour cumuler 46 kilos d’hydrogène. Avec une consommation annoncée de 7 à 9 kg/100 km, l’autonomie théorique varie de 450 à 480 km pour un plein.
MH


Laurence Tiennot-Herment, présidente de l’AFM-Téléthon, à la rencontre des Français

Vous souhaitez renouveler votre carte d’identité ou votre passeport mais ne trouvez pas le temps de vous rendre en mairie pour prendre rendez-vous ? La ville de Cavaillon facilite la prise de rendez-vous en la rendant possible directement en ligne.

À partir du jeudi 1er septembre, les usagers souhaitant renouveler leurs papiers d’identité pourront s’inscrire en ligne afin d’obtenir un rendez-vous. Pour ce faire, il faudra d’abord effectuer une pré-inscription sur le site de l’Agence nationale des titres sécurisés où un numéro vous sera attribué qui vous servira ensuite à vous connecter sur l’espace famille du site de la mairie de Cavaillon et de prendre rendez-vous. Il sera possible de prendre rendez-vous en une fois pour trois personnes maximum. Les pièces justificatives ne seront demandées que le jour du rendez-vous.

V.A.


Laurence Tiennot-Herment, présidente de l’AFM-Téléthon, à la rencontre des Français

Les forces de l’Ordre sont intervenues aujourd’hui -mercredi 10 août- de 15h30 à 17h30 au carrefour de l’avenue de Cabrières et de la Rocade Charles-de-Gaulle à Avignon, sous le commandement de Jean-Philippe Sannac, commandant fonctionnel, adjoint au chef de service Voie publique d’Avignon et en présence de Christian Guyard, secrétaire général de la Préfecture de Vaucluse. Mission ? Lutter contre le rodéo urbain.

Le bilan
Au bilan de ces deux heures de contrôles ? 76 personnes ont été contrôlées dont 72 véhicules légers et 4 deux-roues. 24 amendes ont été dressées concernant les assurances, permis et plaques, 2 interpellations pour défaut de permis et d’assurance et 2 véhicules mis en fourrière. Le dispositif regroupait 11 policiers, dont deux motards, sous le commandement de Jean-Philippe Sannac qui regroupe toutes les patrouilles civiles et sérigraphiées, c’est-à-dire l’ensemble des policiers de la voie publique. Il est l’adjoint de la commissaire et dirige 184 agents.

Le commandant fonctionnel Voie publique Jean-Philippe Sannac et Christian Guyard, secrétaire général de la Préfecture lors de l’opération Rodéo urbain à la Rocade d’Avignon Copyright Mireille Hurlin

Force publique
Christian Guyard, secrétaire général de la préfecture de Vaucluse a fait le déplacement pour soutenir les policiers : «Plusieurs opérations sont actuellement menées en zones Police et Gendarmerie, sur le Vaucluse, à l’initiative du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, pour lutter contre ce phénomène de rodéo urbain, en écho au drame qui s’est produit en région parisienne. Cependant de nombreuses opérations avaient déjà eu lieu antérieurement.»   

Rodéo à Pontoise, deux enfants de 10 et 11 ans percutés de plein fouet
Deux enfants, une petite fille de 10 et un petit garçon de 11 ans ont été renversés pendant un rodéo urbain vendredi 5 août à 21h30. L’homme de 18 ans en défaut de permis et d’assurance avait pris la fuite avant de se rendre, le lendemain, avec son avocat au commissariat de Cergy-Pontoise. Il habitait le même quartiers que les petites victimes.

Ce qui s’est passé ?
Les deux enfants ont été percutés alors qu’ils jouaient au chat et à la souris dans une cour du quartier des Hautes de Marcouville à Pontoise. Le petit garçon de 11 ans, tout d’abord pris en charge dans un état grave s’en tirera finalement avec une fracture ouverte du tibia-péroné et une amnésie traumatique. Son pronostic vital qui avait été engagé est actuellement stabilisé. La petite fille de 10 ans souffre, elle, d’un important traumatisme crânien opéré samedi dernier et a été placée en coma induit. Son pronostic vital reste engagé. Quant au suspect il a été mis en examen, a été placé en garde à vue puis en détention.

Copyright Mireille Hurlin

Sur place à Avignon
«En Vaucluse et en juillet 82 opérations de contrôles ont eu lieu sur les routes du département, dont 36 spécifiquement sur les deux-roues, a souligné Christian Guyard. Nous allons accentuer ces contrôles sur tout le territoire, pour lutter contre ce phénomène et rassurer nos concitoyens car nous sommes là pour les protéger. Le rodéo urbain doit absolument cesser car il est inadmissible. Les conséquences peuvent être graves pour les personnes qui se prêtent à ce type d’exercices et celles qui se trouvent à proximité.»  

Le rodéo à Avignon ?
«Le rodéo urbain existe sur Avignon et ailleurs, concède Christian Guyard. La Police nationale doit être présente le plus souvent possible avec le soutien de la Police municipale et de la Gendarmerie pour éviter ce phénomène comme sur cet axe : la Rocade Charles-de-Gaulle propice à ce type d’activité. Les villes de Sorgues, Carpentras, Cavaillon et Orange peuvent être potentiellement victimes de ce type de pratique. Nous ne déplorons pas d’accident grave comme ce qui est advenu en région parisienne. Nous sommes là pour que cela ne se produise pas ici.»

Quels recours ?
«En cas de rodéo urbain nous pouvons saisir les véhicules de personnes interpelées. Elles risquent jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 75 000€ d’amende. Actuellement il n’y a pas eu flagrant délit.»

Quelle actualité ?
«Pour le moment le Vaucluse est préservé des feux de forêt, constate Christian Guyard, nous serons très présents lors du festival Insane d’Apt –festival techno, rap, chanson française, électro, trance, hard music- qui accueillera plus de 30 000 personnes. Nous sommes là en zone Gendarmerie qui sera très fortement mobilisée et appuyée par les Forces mobiles. Le maintien de l’ordre public dans une ville comme Apt n’est pas neutre.»

Le briefing pour la mise en place du dispositif Copyright Mireille Hurlin

Laurence Tiennot-Herment, présidente de l’AFM-Téléthon, à la rencontre des Français

C’est officiel, Le Ministère de la culture a statué et indiqué précisément un périmètre, en centre-ville de Cavaillon, ‘site patrimonial remarquable’.
Ainsi 14 immeubles sont protégés au titre des monuments historiques dont 9 classés et 5 inscrits car ils retracent en partie l’histoire de la ville qui est également retenue dans le programme de réhabilitation Action Cœur de ville et du Nouveau programme de renouvellement urbain. En cumulant projets, transformations et ambitions, Cavaillon se métamorphose et gagne en aura. Les portes du Luberon se forgent un avenir.

Le périmètre
Le périmètre concerne particulièrement l’intramuros ainsi que des quartiers jouxtant cette première ceinture, des immeubles bourgeois, les faubourgs des entrées de ville sud, nord, les quartiers de l’hôpital, de la gare avec les maisons des expéditeurs et de la colline Saint-Jacques avec son ermitage.

Un classement outil de promotion de la ville
Le classement est intervenu après la demande de la Ville et ‘en raison de la qualité et de la valeur d’ensemble de son patrimoine, la conservation, la restauration, la réhabilitation et la mise en valeur de l’ensemble formé par le centre urbain et son environnement paysager ainsi que les boulevards, faubourgs et quartiers de Cavaillon offrant une diversité patrimoniale et présentant un intérêt public au point de vue historique, architectural, archéologique, artistique et paysager.’

Action cœur de ville, ce qui va se passer
Action cœur de ville est un dispositif de l’Etat pour réhabiliter les centres villes en appui avec l’Anah –Agence nationale de l’habitat-, Action logement et la Caisse des dépôts devenue la Banque des territoires. Près de 222 villes en France en bénéficieront jusqu’en 2025, dont Cavaillon qui a été la première ville de Vaucluse à s’être engouffrée dans le dispositif.

Pour Cavaillon
Les travaux concerneront la revitalisation du centre-ville ; Le maintien des commerces de proximité en veillant à sa diversité et à son dynamisme ; l’organisation de modes de déplacements doux en centre-ville ; la mise en valeur du patrimoine remarquable du centre-ville et le maintien des services publics.

Désormais
Cavaillon travaille à l’élaboration d’un plan de valorisation de l’architecture et du patrimoine. L’étude prendra en compte le patrimoine et les enjeux urbains, façonnant une exigence de qualité d’ensemble et une ambition pour la collectivité couplée à celle de protéger et valoriser l’identité des patrimoines locaux. Le dispositif permet de faire l’inventaire du patrimoine, de le réhabiliter, de le restaurer et de le protéger et, enfin, de le faire redécouvrir à la population et aux visiteurs. 

Penser à tous les quartiers
Également, Cavaillon est accompagné dans la réorganisation architecturale et sociale de sa ville par l’Anru (Agence nationale de rénovation urbaine) dans le cadre de ses quartiers les plus vulnérables.

Cavaillon intramuros

Cavaillon transfigure ses quartiers
Entre les années 2010 et 2016, la résidence Docteur Ayme a fait l’objet d’un premier programme de requalification urbaine avec l’ANRU sous la forme d’une opération isolée dite « Cœur de projet ».
Cette première programmation prescrivait la démolition de la tour G et de ses 56 logements ainsi que la réhabilitation de 319 logements répartis entre Mistral Habitat –devenu Vallis Habitat- et Grand Delta Habitat, les deux principaux bailleurs sociaux de la commune. Une nouvelle résidence avenue Jacques Brel a été construite. 

Le Nouveau programme de renouvellement urbain (NPNRU)
Depuis 2016 la ville de Cavaillon travaille à l’élaboration d’un nouveau programme de renouvellement urbain aboutissant à la transformation de ses quartiers. Cela s’est traduit par une phase d’études de deux années qui a permis de définir un périmètre d’intervention : les résidences Docteur Ayme, Condamines I & III et Saint Martin sont les premières concernées. 

770 logements réhabilités
770 logements seront réhabilités dans les trois quartiers concernés par le projet. Les travaux seront réalisés par Vallis Habitat (ex Mistral Habitat) concerneront en priorité l’isolation thermique, les pièces humides (cuisines, salles de bains et toilettes) et les cages d’escaliers et parties communes. 
Pour accélérer la transformation et le changement d’image de ces quartiers, 145 logements vont être démolis 49 logements à Docteur Ayme (entrées C10, O13, O14, O15 et O16) et 96 logements à Saint Martin (bâtiment A et bâtiment D entrées D3, D4, D5 et D6). Un accompagnement au relogement sera bien entendu prévu pour toutes les familles concernées. L’ensemble des logements démolis sera reconstruit à Cavaillon et dans d’autres communes de l’Agglomération.
Enfin, plusieurs programmes immobiliers neufs verront le jour afin de proposer une nouvelle offre de logements sur ces quartiers.

Les dates
. 2021-2025 : Relogement et démolitions sur la résidence Docteur Ayme et Saint Martin,
• 2021-2025 : Réhabilitation des logements sur la résidence Docteur Ayme et Saint Martin,
• 2022-2025 : Requalification des logements de la résidence Condamines I & III,
• 2021-2028 : Aménagements des espaces extérieurs et résidentialisations ces pieds d’immeubles.

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