15 mai 2024 |

Ecrit par le 15 mai 2024

‘Marcel Roy Passeur de lumière’ aux éditions Cardère vient de paraître

‘Apprendre à voir, c’est apprendre à penser’

Samedi 10 septembre Joseph Pacini présentera l’ouvrage ‘Marcel Roy, passeur de lumière’ paru aux éditions Cardère à Avignon. L’auteur illustrera ses propos par la projection de diapositives.  Ça se passera en salle Bouscarle à Cavaillon, 105 avenue Charles Vidau. Une initiative de l’association Cavaillonnaise Kabellion pour la sauvegarde et la mise en valeur du patrimoine cavaillonnais.

«Cette monographie de Marcel Roy (1914-1987) retrace un parcours ponctué de peintures murales, de peintures de chevalet, de vitraux, dalles de verre, verrières et puits de lumière dans les régions Provence, Languedoc-Roussillon et Rhône-Alpes, précise Bruno Msika fondateur des Éditions avignonnaises Cardère.

Histoire d’un itinéraire
Cet itinéraire croise à la fois des événements artistiques et des rencontres avec Albert Gleizes, Braque, Manessier, Bazaine, Elvire Jan, pour lesquels peindre fut le moyen de traverser la lumière, poursuit l’éditeur.

Peintre décorateur de métier
Marcel Roy devient prêtre et artiste pour trouver un langage neuf et faire passer la lumière. Il n’eut de cesse de promouvoir l’art sacré dans ses expressions contemporaines et de le faire entrer dans les édifices religieux. Subtile et pleine d’énergie et de force, son œuvre donne du sens aux mots incarnation, passion et résurrection

Hommage au passeur de lumière
Dans ce très bel ouvrage, Joseph Pacini (pour les textes) et Christian Malon (pour les photos) rendent hommage à ‘Marcel Roy, passeur de lumière’. Marcel Roy ? Il était le vicaire de la paroisse de Cavaillon depuis son ordination en 1943 jusqu’en 1947. Il est également l’auteur de plusieurs peintures murales : ‘Chapelle de l’hôpital à Cavaillon, église Saint-Paul à Cheval-Blanc ; de vitraux en plomb et  en dalle de verre en ciment armé,  ainsi que de peintures de chevalet.

«Quand je peins, je créé quelque chose de nouveau, mais il n’y en a qu’un qui est créateur, c’est Dieu… Alors en créant, je conjugue le verbe et mon action divine,» Marcel Roy.

Un homme de foi, prêtre et artiste
«Le projet de rendre hommage à votre démarche d’homme et à votre œuvre d’artiste, je le dois à vos compagnons de route André Raymond et Jean-Noël Roux, prêtres avec lesquels vous avez vécu au 35, rue d’Annanelle à Avignon, entame Joseph Pacini.

C’est là, à l’institut saint-Michel, petit séminaire d’alors, que l’adolescent que j’étais a pressenti que vivre ne pouvait être que mouvement et créativité. Et, lorsque plongé dans le silence de vos pensées, je vous voyais longer les murs des classes dans la cour de récréation, il me semblait que vous exploriez sans cesse l’inconnu qui s’offrait à chaque pas devant vous.

J’ai dû cheminer dans le temps et l’espace pour rencontrer vos œuvres… Comprendre vos engagements d’homme, de prêtre et d’artiste… A travers vos œuvres revisitées, j’ai le souvenir vivant de ces paroles que vous m’avez dites : ‘Apprendre à voir, c’est apprendre à penser’.»

Comment tout a commencé
Marcel Roy (1914-1987), fréquentera l’école des Beaux-Arts, l’atelier de Claude Firmin, poursuivra ses études à l’académie de Bruxelles puis exercera le métier de décorateur. L’avignonnais milite à la Joc (Jeunesse ouvrière chrétienne). Sous l’occupation allemande, il s’engage dans l’équipe des cahiers de Témoignage Chrétien, mouvement clandestin de résistance de 1941 à 1944. Il entre au grand séminaire d’Avignon et est ordonné prêtre en 1943. Il est nommé vicaire à Cavaillon puis à Saint Pierre à Avignon. En 1951 il est nommé aumônier du Pensionnat des Frères des Écoles Chrétiennes. En 1957, il est mis à la disposition du petit séminaire. Il est délégué à la culture en 1982.

Église Saint-Joseph-Travailleurs d’Avignon.Copyright Ch. Malon

Une inspiration protéiforme 
Marcel Roy est l’auteur, entre autres, de peintures murales au petit séminaire d’Avignon, à la chapelle du couvent de l’Immaculée Conception, à Notre Dame de Lumière, à la maison des prêtres de Béthanie. Ses vitraux sont visibles dans les églises du Sacré-Cœur et de Saint-Joseph à Avignon, Notre-Dame de la vigne et du Rosaire à Cairanne, dans les chapelles de la clinique Masquin (à Villeneuve-lez-Avignon) et du Mont Serein, ainsi qu’au séminaire Saint-Roch à Montpellier.

Des tableaux très souvent mystiques
Il participa à de nombreuses expositions, dont le Salon International d’Art sacré à Paris en 1983, à la Chapelle du Grand Couvent à Cavaillon en 1977, au salon de Noël de Bollène en 1986. Il décèdera le 15 juin 1987.

Les infos pratiques
‘Marcel Roy, passeur de lumière’ de Joseph Pacini et Christian Malon. 96 pages. Paru en juillet 2022. 30€. Editions Cardère. Pastoralisme ; Sciences humaines et sociales. 19, rue Agricol Perdiguier à Avignon. 06 03 17 85 65. L’ouvrage est publié avec le concours financier de la Région Occitanie. https://cardere.fr

L’Abbé Marcel Roy

‘Marcel Roy Passeur de lumière’ aux éditions Cardère vient de paraître

Dans le cadre des Rencontres du Scot (Schéma de cohérence territoriale), les élus du Syndicat mixte du bassin de vie de Cavaillon – Coustellet – L’Isle sur la Sorgue ont reçu Aurélien Coudray, responsable qualité chez les Transports Chabas pour la démonstration d’un camion roulant à l’hydrogène. Ça se passait hier, mercredi 31 août, à l’initiative de Fabrice Liberato, président de la structure.

Un projet innovant, unique, une première mondiale
L’objet de la réunion ? La présentation du camion Cathyopé, prototype de 44 tonnes, doté d’une pile à combustible Green GT technology qui transforme l’hydrogène en électricité ; projet né d’un consortium entre les Transports Chabas et l’enseigne Carrefour soutenu par l’Adème (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie). 

Ils étaient là
A cette occasion, Aurélien Coudray a présenté l’ensemble des aspects de ce projet et répondu aux questions des élus présents dont Gérard Daudet le maire de Cavaillon ; Christian Mounier maire de Cheval Blanc ; Patrick Sintès maire de Robion ; Claude Silvestre maire de Lagnes ; Patricia Philip maire de Fontaine-de-Vaucluse ; Frédérique Angeletti maire de Vaugines ; Nicole Girard maire des Taillades ; Laurence Chabaud-Géva maire de Saumane et Frédéric Massip maire de Maubec.

Les thèmes abordés ?
Les usages ; Le développement industriel et commercial ; Le coût d’investissement ; La capacité d’autonomie ; L’approvisionnement en hydrogène ; La formation initiale et continue des chauffeurs et l’information auprès des utilisateurs et élus.

Dans le détail
Classé dans la catégorie des 44 tonnes, le camion à hydrogène Cathyopé associe une pile à combustible capable de 170 kW de puissance continue à une batterie offrant jusqu’à 300 kW en crête. L’ensemble vient alimenter deux moteurs électriques dont la puissance combinée atteint 530 chevaux pour une vitesse maximale théorique de 105 km/h. Le stockage de l’hydrogène se fait via 12 réservoirs de 350 bars pour cumuler 46 kilos d’hydrogène. Avec une consommation annoncée de 7 à 9 kg/100 km, l’autonomie théorique varie de 450 à 480 km pour un plein.
MH


‘Marcel Roy Passeur de lumière’ aux éditions Cardère vient de paraître

Vous souhaitez renouveler votre carte d’identité ou votre passeport mais ne trouvez pas le temps de vous rendre en mairie pour prendre rendez-vous ? La ville de Cavaillon facilite la prise de rendez-vous en la rendant possible directement en ligne.

À partir du jeudi 1er septembre, les usagers souhaitant renouveler leurs papiers d’identité pourront s’inscrire en ligne afin d’obtenir un rendez-vous. Pour ce faire, il faudra d’abord effectuer une pré-inscription sur le site de l’Agence nationale des titres sécurisés où un numéro vous sera attribué qui vous servira ensuite à vous connecter sur l’espace famille du site de la mairie de Cavaillon et de prendre rendez-vous. Il sera possible de prendre rendez-vous en une fois pour trois personnes maximum. Les pièces justificatives ne seront demandées que le jour du rendez-vous.

V.A.


‘Marcel Roy Passeur de lumière’ aux éditions Cardère vient de paraître

Les forces de l’Ordre sont intervenues aujourd’hui -mercredi 10 août- de 15h30 à 17h30 au carrefour de l’avenue de Cabrières et de la Rocade Charles-de-Gaulle à Avignon, sous le commandement de Jean-Philippe Sannac, commandant fonctionnel, adjoint au chef de service Voie publique d’Avignon et en présence de Christian Guyard, secrétaire général de la Préfecture de Vaucluse. Mission ? Lutter contre le rodéo urbain.

Le bilan
Au bilan de ces deux heures de contrôles ? 76 personnes ont été contrôlées dont 72 véhicules légers et 4 deux-roues. 24 amendes ont été dressées concernant les assurances, permis et plaques, 2 interpellations pour défaut de permis et d’assurance et 2 véhicules mis en fourrière. Le dispositif regroupait 11 policiers, dont deux motards, sous le commandement de Jean-Philippe Sannac qui regroupe toutes les patrouilles civiles et sérigraphiées, c’est-à-dire l’ensemble des policiers de la voie publique. Il est l’adjoint de la commissaire et dirige 184 agents.

Le commandant fonctionnel Voie publique Jean-Philippe Sannac et Christian Guyard, secrétaire général de la Préfecture lors de l’opération Rodéo urbain à la Rocade d’Avignon Copyright Mireille Hurlin

Force publique
Christian Guyard, secrétaire général de la préfecture de Vaucluse a fait le déplacement pour soutenir les policiers : «Plusieurs opérations sont actuellement menées en zones Police et Gendarmerie, sur le Vaucluse, à l’initiative du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, pour lutter contre ce phénomène de rodéo urbain, en écho au drame qui s’est produit en région parisienne. Cependant de nombreuses opérations avaient déjà eu lieu antérieurement.»   

Rodéo à Pontoise, deux enfants de 10 et 11 ans percutés de plein fouet
Deux enfants, une petite fille de 10 et un petit garçon de 11 ans ont été renversés pendant un rodéo urbain vendredi 5 août à 21h30. L’homme de 18 ans en défaut de permis et d’assurance avait pris la fuite avant de se rendre, le lendemain, avec son avocat au commissariat de Cergy-Pontoise. Il habitait le même quartiers que les petites victimes.

Ce qui s’est passé ?
Les deux enfants ont été percutés alors qu’ils jouaient au chat et à la souris dans une cour du quartier des Hautes de Marcouville à Pontoise. Le petit garçon de 11 ans, tout d’abord pris en charge dans un état grave s’en tirera finalement avec une fracture ouverte du tibia-péroné et une amnésie traumatique. Son pronostic vital qui avait été engagé est actuellement stabilisé. La petite fille de 10 ans souffre, elle, d’un important traumatisme crânien opéré samedi dernier et a été placée en coma induit. Son pronostic vital reste engagé. Quant au suspect il a été mis en examen, a été placé en garde à vue puis en détention.

Copyright Mireille Hurlin

Sur place à Avignon
«En Vaucluse et en juillet 82 opérations de contrôles ont eu lieu sur les routes du département, dont 36 spécifiquement sur les deux-roues, a souligné Christian Guyard. Nous allons accentuer ces contrôles sur tout le territoire, pour lutter contre ce phénomène et rassurer nos concitoyens car nous sommes là pour les protéger. Le rodéo urbain doit absolument cesser car il est inadmissible. Les conséquences peuvent être graves pour les personnes qui se prêtent à ce type d’exercices et celles qui se trouvent à proximité.»  

Le rodéo à Avignon ?
«Le rodéo urbain existe sur Avignon et ailleurs, concède Christian Guyard. La Police nationale doit être présente le plus souvent possible avec le soutien de la Police municipale et de la Gendarmerie pour éviter ce phénomène comme sur cet axe : la Rocade Charles-de-Gaulle propice à ce type d’activité. Les villes de Sorgues, Carpentras, Cavaillon et Orange peuvent être potentiellement victimes de ce type de pratique. Nous ne déplorons pas d’accident grave comme ce qui est advenu en région parisienne. Nous sommes là pour que cela ne se produise pas ici.»

Quels recours ?
«En cas de rodéo urbain nous pouvons saisir les véhicules de personnes interpelées. Elles risquent jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 75 000€ d’amende. Actuellement il n’y a pas eu flagrant délit.»

Quelle actualité ?
«Pour le moment le Vaucluse est préservé des feux de forêt, constate Christian Guyard, nous serons très présents lors du festival Insane d’Apt –festival techno, rap, chanson française, électro, trance, hard music- qui accueillera plus de 30 000 personnes. Nous sommes là en zone Gendarmerie qui sera très fortement mobilisée et appuyée par les Forces mobiles. Le maintien de l’ordre public dans une ville comme Apt n’est pas neutre.»

Le briefing pour la mise en place du dispositif Copyright Mireille Hurlin

‘Marcel Roy Passeur de lumière’ aux éditions Cardère vient de paraître

C’est officiel, Le Ministère de la culture a statué et indiqué précisément un périmètre, en centre-ville de Cavaillon, ‘site patrimonial remarquable’.
Ainsi 14 immeubles sont protégés au titre des monuments historiques dont 9 classés et 5 inscrits car ils retracent en partie l’histoire de la ville qui est également retenue dans le programme de réhabilitation Action Cœur de ville et du Nouveau programme de renouvellement urbain. En cumulant projets, transformations et ambitions, Cavaillon se métamorphose et gagne en aura. Les portes du Luberon se forgent un avenir.

Le périmètre
Le périmètre concerne particulièrement l’intramuros ainsi que des quartiers jouxtant cette première ceinture, des immeubles bourgeois, les faubourgs des entrées de ville sud, nord, les quartiers de l’hôpital, de la gare avec les maisons des expéditeurs et de la colline Saint-Jacques avec son ermitage.

Un classement outil de promotion de la ville
Le classement est intervenu après la demande de la Ville et ‘en raison de la qualité et de la valeur d’ensemble de son patrimoine, la conservation, la restauration, la réhabilitation et la mise en valeur de l’ensemble formé par le centre urbain et son environnement paysager ainsi que les boulevards, faubourgs et quartiers de Cavaillon offrant une diversité patrimoniale et présentant un intérêt public au point de vue historique, architectural, archéologique, artistique et paysager.’

Action cœur de ville, ce qui va se passer
Action cœur de ville est un dispositif de l’Etat pour réhabiliter les centres villes en appui avec l’Anah –Agence nationale de l’habitat-, Action logement et la Caisse des dépôts devenue la Banque des territoires. Près de 222 villes en France en bénéficieront jusqu’en 2025, dont Cavaillon qui a été la première ville de Vaucluse à s’être engouffrée dans le dispositif.

Pour Cavaillon
Les travaux concerneront la revitalisation du centre-ville ; Le maintien des commerces de proximité en veillant à sa diversité et à son dynamisme ; l’organisation de modes de déplacements doux en centre-ville ; la mise en valeur du patrimoine remarquable du centre-ville et le maintien des services publics.

Désormais
Cavaillon travaille à l’élaboration d’un plan de valorisation de l’architecture et du patrimoine. L’étude prendra en compte le patrimoine et les enjeux urbains, façonnant une exigence de qualité d’ensemble et une ambition pour la collectivité couplée à celle de protéger et valoriser l’identité des patrimoines locaux. Le dispositif permet de faire l’inventaire du patrimoine, de le réhabiliter, de le restaurer et de le protéger et, enfin, de le faire redécouvrir à la population et aux visiteurs. 

Penser à tous les quartiers
Également, Cavaillon est accompagné dans la réorganisation architecturale et sociale de sa ville par l’Anru (Agence nationale de rénovation urbaine) dans le cadre de ses quartiers les plus vulnérables.

Cavaillon intramuros

Cavaillon transfigure ses quartiers
Entre les années 2010 et 2016, la résidence Docteur Ayme a fait l’objet d’un premier programme de requalification urbaine avec l’ANRU sous la forme d’une opération isolée dite « Cœur de projet ».
Cette première programmation prescrivait la démolition de la tour G et de ses 56 logements ainsi que la réhabilitation de 319 logements répartis entre Mistral Habitat –devenu Vallis Habitat- et Grand Delta Habitat, les deux principaux bailleurs sociaux de la commune. Une nouvelle résidence avenue Jacques Brel a été construite. 

Le Nouveau programme de renouvellement urbain (NPNRU)
Depuis 2016 la ville de Cavaillon travaille à l’élaboration d’un nouveau programme de renouvellement urbain aboutissant à la transformation de ses quartiers. Cela s’est traduit par une phase d’études de deux années qui a permis de définir un périmètre d’intervention : les résidences Docteur Ayme, Condamines I & III et Saint Martin sont les premières concernées. 

770 logements réhabilités
770 logements seront réhabilités dans les trois quartiers concernés par le projet. Les travaux seront réalisés par Vallis Habitat (ex Mistral Habitat) concerneront en priorité l’isolation thermique, les pièces humides (cuisines, salles de bains et toilettes) et les cages d’escaliers et parties communes. 
Pour accélérer la transformation et le changement d’image de ces quartiers, 145 logements vont être démolis 49 logements à Docteur Ayme (entrées C10, O13, O14, O15 et O16) et 96 logements à Saint Martin (bâtiment A et bâtiment D entrées D3, D4, D5 et D6). Un accompagnement au relogement sera bien entendu prévu pour toutes les familles concernées. L’ensemble des logements démolis sera reconstruit à Cavaillon et dans d’autres communes de l’Agglomération.
Enfin, plusieurs programmes immobiliers neufs verront le jour afin de proposer une nouvelle offre de logements sur ces quartiers.

Les dates
. 2021-2025 : Relogement et démolitions sur la résidence Docteur Ayme et Saint Martin,
• 2021-2025 : Réhabilitation des logements sur la résidence Docteur Ayme et Saint Martin,
• 2022-2025 : Requalification des logements de la résidence Condamines I & III,
• 2021-2028 : Aménagements des espaces extérieurs et résidentialisations ces pieds d’immeubles.


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La ville de Cavaillon et l’office de tourisme Destination Luberon Cœur de Provence se sont associés pour mettre en avant la Via Ferrata dans plusieurs vidéos afin d’augmenter l’attractivité du territoire.

Cavaillon est l’une des seules villes d’Europe à proposer une Via Ferrata directement accessible à pied, en quelques minutes, depuis le centre-ville. L’itinéraire aménagé dans la roche de la colline Saint-Jacques est composé de deux passages, afin que tout public y ait accès. Une première partie familiale nommée ‘Via Natura’ permet, en deux heures, de découvrir la vie des falaises à partir de terrasses d’observation. Elle est accessible à tous, mêmes aux enfants, mais ces derniers doivent mesurer minimum 1m30. La ‘Via Souterrata’, quant à elle, est accessible aux personnes mesurant minimum 1m50 et permet de traverser les grottes du Colombier avant de franchir les Beaumes de Combarelles.

Afin de valoriser cet itinéraire sportif qui met en avant l’histoire, le patrimoine, la faune et la flore de Cavaillon, la ville s’est alliée à Destination Luberon Cœur de Provence pour réaliser plusieurs supports vidéo avec notamment des prises de vue aériennes de la Via Ferrata, des randonneurs et des grimpeurs en action. Ces vidéos seront prochainement diffusées sur les sites internet et réseaux sociaux de la ville de Cavaillon et de l’office de tourisme. Cette mise en lumière permettrait d’augmenter l’attractivité de la commune, et plus amplement du département de Vaucluse.

V.A.


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En mai 2021, le groupe Saint-Gobain signait un contrat-cadre avec Zenride, le premier service de location de vélos en entreprise. Après une phase de test, le service de location s’est élargi à l’ensemble des filiales . Aujourd’hui, 37 vélos sont utilisés par des salariés des trois sites vauclusiens du groupe.

En mai 2021, le groupe Saint-Gobain signait un contrat-cadre avec Zenride, le premier service de location de vélos en entreprise. Depuis le début d’année, et après une phase de test, le service de location de vélos Zenride est proposé à l’ensemble des filiales du groupe, quelle que soit leur fonction, soit plus de 30 000 personnes.
Le site Isover dispose de 27 vélos pour 43 inscrits. De quoi équiper 11% des 247 salariés de la plus grande usine de laine de verre d’Europe qui va aussi bénéficier d’un investissement de 15M€ pour reconstruire son four en 2023.
Pour sa part, le site CREE (Centre de recherche et d’études européen) créé en 2003 à Cavaillon, qui emploie 200 salariés, dispose de 10 vélos pour 28 inscrits (5% des salariés ont un vélo).
Enfin, le lancement du service dans un troisième site de la région, le site SEPR du Pontet, est également prévu dans le courant de l’année.

Un bon geste pour la planète et pour le corps
Cette action vient renforcer la politique du groupe Saint-Gobain en faveur de l’environnement, ‘Agir durablement’. Impact positif pour la planète et pour la marque, cette action représente également des économies. Annuellement, ce sont 300€ qui sont économisés en moyenne par les salariés qui optent pour le vélo.
« Zenride accompagne le groupe à promouvoir des pratiques qui sont aussi bien bénéfiques pour la planète que pour le bien-être et l’engagement de leurs collaborateurs », indique Régis Blugeon, DRH France du groupe Saint-Gobain.

Retrouvez dans la vidéo ci-dessus les témoignages de la direction de Saint-Gobain et des salariés.

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A chaque produit remarquable, sa capitale. Les calissons sont forcément d’Aix, les bêtises de Cambrai, les noix de Grenoble (quoique le Périgord est aussi sur le coup), les cerises du Ventoux (ça c’est plus récent, faut enfoncer le clou), les cocos de Paimpol (qui l’eut cru ?), les oignons de Roscoff, le piment d’Espelette (évidemment), les rillettes du Mans (incontournables), les anchois de Collioure (quoique pêchés pour la plus part dans l’Atlantique eh oui…), les lentilles du Puy, les citrons de Menton (vraiment exceptionnels) etc, etc… Mais pour le melon ? Quelle ville peut prétendre au titre de capitale ?

De nombreux prétendants
Tout d’abord il convient de faire, dans un premier temps, un choix régional. C’est essentiel et fondateur. Il existe, en France, 5 départements producteurs de cette cucurbitacée. Trois sont dans le sud : Tarn-et Garonne, Hérault et Vaucluse ; et deux quasiment dans « le Nôôrd » : les Deux-Sèvres et la Vienne. Nous avons écarté les productions espagnoles et marocaines. Pour le Maroc, nouvel entrant sur les étals de nos primeurs, il est à noter qu’il est inscrit sur les étiquettes de certains d’entre eux (obligatoires merci l’Europe) Melon Charentais…produit au Maroc. On pourrait  comprendre qu’il s’agit d’une variété et non un lieu de production mais en l’espèce comme les deux se confondent il y a de quoi y perdre son latin. Le consommateur en parfait comptable de ses deniers pourrait se dire : « Tiens des melons charentais au prix du marocain, voilà la bonne affaire ! ». On n’est pas loin de la tromperie. Mais bon.

Méditerranéenne ou atlantique ?
Revenons en France et au dilemme qui nous occupe, le melon doit-il être sous influence méditerranéenne ou atlantique ? On peut imaginer ce que pensent les uns des autres.
Rappelons cependant qu’il faut beaucoup, beaucoup  de soleil (et accessoirement aussi beaucoup d’eau) pour faire un bon melon et qu’entre les deux climats il n’y a pas photo. Signalons à toutes fins utiles que le melon nous vient, à son origine, d’Afrique, continent où chacun sait, et sans faire injure aux habitants de la Vienne et des Deux-Sévres, que le soleil y est particulièrement présent.

« Melon de Cavaillon ça sonne quand même mieux que melon de Castelsarrasin ou de Béziers. »

Un melon sans capitale
Comme nous sommes un poil chauvin, et que nous l’assumons totalement, on va donner le point aux départements sudistes. Une fois ce pré requis, les zones de production étant tellement larges qu’il nous faut zoomer un peu plus. Sur ces 3 départements quelle ville peut se revendiquer d’être la capitale du Melon ? On aurait tendance à dire « naturellement » Cavaillon tout d’abord pour la rime. Melon de Cavaillon ça sonne quand même mieux que melon de Castelsarrasin ou de Béziers.
Si Cavaillon l’emporte à l’indice de « notoriété spontanée » c’est que l’histoire et la tradition y sont pour beaucoup !
Alexandre Dumas (le père), nous dit-on, appréciait tellement les melons de Cavaillon qu’il a passé un deal avec la municipalité de l’époque. En échange du don d’un exemplaire de la totalité de son œuvre gigantesque (près de 400 ouvrages) à la bibliothèque de la ville il a reçu sous forme d’une rente viagère 12 melons par an. La date de cet accord remontant à 1864 et celle de la mort de l’auteur du comte de Monte-Cristo à 1870 on peut dire la bibliothèque de Cavaillon n’a pas fait une mauvaise affaire. 72 melons contre l’intégralité de l’œuvre de Dumas je prends aussi !
Et c’est à partir de cette histoire, nous dit-on toujours que la confrérie des chevaliers du Melon de Cavaillon serait née. Défense de sourire ce n’est pas plus bête que la confrérie des goustiers d’andouille de Guémené. Entre l’andouille et le melon… je vous laisse choisir.

Cavaillon s’est naturellement imposée
De par sa position géographique Cavaillon s’est vite imposée comme une capitale de production maraichère. La richesse de ses terres, son ensoleillement et son système d’irrigation et puis au début du XIXe  l’arrivée du train jusqu’à Paris ont fait de Cavaillon ‘The capitale of the Melon’. En effet, les parisiens voyant arriver les melons de Cavaillon, ils les ont naturellement appelé « de Cavaillon ». S’ils avaient embarqué à Orgon, autre gare maraichère de la région, l’histoire en aurait été sans doute différente… Comme quoi cela tient pas à grand-chose…

Ancien directeur général et directeur de la rédaction de Mirabelle TV (télévision régionale en Lorraine), Didier Bailleux a été auparavant consultant dans l’audiovisuel et à travaillé sur plusieurs projets : TNT, SVOD, services en ligne, création de TV locales. En tant que directeur marketing, il a participé, dans les années 1990 et 2000, à la création de plusieurs chaînes thématiques : Canal J, Voyage et Pathé-Sport. Aujourd’hui, il vit en Vaucluse et travaille sur la production de documentaires consacrés aux terroirs.


‘Marcel Roy Passeur de lumière’ aux éditions Cardère vient de paraître

À l’occasion de l’événement Melon en Fête, qui aura lieu à Cavaillon le vendredi 1er et samedi 2 juillet prochains, la ville lance un appel à candidature pour les exposants. Le samedi 2 juillet de 19h à 23h, le cours Bournissac accueillera un marché nocturne pour mettre en avant le fruit phare de la ville, mais pas seulement. Tous les produits du terroir seront mis en lumière pour l’occasion.

Un exposant aura le droit à une place de parking, c’est-à-dire un stand d’environ 5 mètres de long, et ce, pour 12€. L’installation des stands se fera de 17h30 à 19h et leur démontage à la fin du marché à 23h. L’exposant pourra garer son véhicule sur son emplacement. L’éclairage et les tables ne seront pas fournis mais l’électricité sera accessible. Pour vous inscrire, il suffit d’envoyer un mail de candidature à evenementiel@ville-cavaillon.fr

V.A.

https://www.echodumardi.com/tag/cavaillon/page/12/   1/1