5 mai 2024 |

Ecrit par le 5 mai 2024

Cavaillon : feu vert pour la démolition des 2 tours de Docteur Ayme

Après une première opération de requalification du quartier du Docteur Ayme achevée en 2016, la commune de Cavaillon vient d’obtenir le feu vert pour la restructuration complète des quartiers du Docteur Ayme et de Saint-Martin.
Menée en partenariat avec l’Anru (Agence nationale de la rénovation urbaine) entre 2010 et 2016 une première phase a permis la démolition de la tour G et ses 56 logements ainsi que la réhabilitation de 319 logements répartis entre Vallis Habitat et Grand Delta Habitat, les deux principaux bailleurs sociaux de la commune. Dans le même temps, une nouvelle résidence située avenue Jacques Brel a été construite et les espaces publics ont été requalifiés.
Ensuite, la municipalité a souhaité engager une seconde phase de rénovation élargie, toujours avec l’appui de l’Etat, la Région Sud, le Conseil départemental de Vaucluse et l’implication des bailleurs sociaux. Pour cela, la Ville a déposé un nouveau projet auprès de l’Anru pour obtenir des financements exceptionnels en vue de démolitions supplémentaires.

Mettre fin à la gangrène des trafics de stupéfiants
« Initialement, ce nouveau chantier concernait 770 réhabilitations de logements, qui ont d’ailleurs démarré au Docteur Ayme depuis le début de l’année, et 145 démolitions (96 pour Saint-Martin, 49 pour Docteur Ayme), explique Gérard Daudet, maire de Cavaillon. Toutefois, à la fin de l’été 2021, au vu des violences urbaines survenues au Docteur Ayme, j’ai sollicité Bertrand Gaume, préfet de Vaucluse, et l’Anru pour revoir le projet. En effet, outre des moyens policiers et une action judiciaire renforcés pour mettre un terme à la gangrène que constitue le trafic de stupéfiants, je considère que seule une restructuration en profondeur du quartier du Docteur Ayme pourra durablement ramener des conditions de vie apaisées. »
Des arguments entendus par le comité national de l’Anru qui a accordé les financements nécessaires pour la réalisation de cette opération de grande ampleur. Au total, ce ne sont donc plus 49 logements qui seront démolis au Docteur Ayme mais 210 et 306 en incluant Saint-Martin.

La Ville de Cavaillon prévoit notamment la construction de nouveaux locaux pour le centre social, France Services et le Point Justice, d’un nouvel accueil pour les jeunes, d’une salle multi-activités, d’une halte-garderie par l’agglomération et d’un nouveau plateau sportif.

Renforcement des équipements de proximité
« La Ville de Cavaillon accompagnera chaque famille dans un relogement conforme à ses besoins, insiste le maire de la cité cavare. Nous avons également obtenu des financements supplémentaires pour que les réhabilitations à venir soient réalisées avec un haut niveau d’exigence environnementale (Bâtiments basse consommation). Les voiries et les espaces publics seront reconfigurés, sécurisés et embellis par la commune. Par ailleurs, j’ai acté l’implantation forte de services publics en cœur de quartier. Cet engagement a sans nul doute contribué à convaincre l’Anru du bienfondé du dossier de Cavaillon. Cela concernera notamment la construction de nouveaux locaux pour le centre social, France Services et le Point Justice, d’un nouvel accueil pour les jeunes, d’une salle multi-activités, d’une halte-garderie par l’agglomération et d’un nouveau plateau sportif. »

Vue du quartier du Docteur Ayme sans les 2 tours. ©Enzo Gephil Del Testa

Cavaillon : feu vert pour la démolition des 2 tours de Docteur Ayme

C’est à l’école de la construction des infrastructures, des réseaux et des nouvelles technologies –Ecir– à Mallemort en Provence qu’avaient lieu les Coulisses du BTP en matinée pour se poursuivre à Cavaillon, sur le chantier de l’aménagement de la Zac des Hauts banquets sur 45 hectares, initié par Luberon Monts de Vaucluse et dédié à la naturalité. Objectif ? Faire connaitre les métiers du bâtiment et des travaux publics pour assurer la relève. « Nous devons constituer une armée capable répondre au défi d’un pays bien équipé » a relevé Christian Pons, le président de la Fédé BTP 84. 127 jeunes collégiens, lycéens, accompagnants et personnes en réinsertion ont répondu à l’invitation.

Chaque année la Fédération du Bâtiment et des travaux publics de Vaucluse organise ‘les coulisses du BTP’ des portes ouvertes sur des chantiers, ateliers et Centres de formation pour séduire les jeunes à partir de 16 ans ainsi que des hommes et femmes en reconversion ou insertion. Une façon de découvrir concrètement des formations du CAP au diplôme d’ingénieur et surtout des métiers porteurs. Durant cette journée les professionnels de ces métiers très peu connus du grand public ont partagé leur expérience, révélé des techniques de construction, les perspectives de carrières, les adresses utiles et peut-être suscité de futures vocations. Des jeunes des collèges Joseph Roumanille et Anselme Mathieu d’Avignon, du lycée du Domaine d’Eguilles de Vedène et la Mission locale jeunes du Grand Avignon avaient répondu présents.

Cyril Borvo, directeur de l’ECIR apprentissage 
Les jeunes et enseignants ont été accueillis par Cyril Borvo, directeur de l’Ecir apprentissage et de son équipe. Les collégiens ont découvert des ateliers, simulateurs de conduite et assisté à la démonstration d’engins de chantier.

«L’ECIR –Ecole de la construction des infrastructures et réseaux– accompagne les jeunes du CAP au diplôme d’ingénieur. Actuellement 370 apprentis sont accueillis à l’école de la Construction, des Infrastructures et des Réseaux en CAP, Bac pro, BTS, licence, et diplôme d’ingénieur avec un taux de réussite de 92% en 2021, toutes strates confondues. Nous accueillons une majorité de garçons et trop peu de filles, c’est la raison pour laquelle nous développons notre visibilité sur les réseaux sociaux, notamment en réalisant chaque mois un portrait de jeune-fille dans son environnement professionnel où elle explique son métier, les enjeux, et s’étend sur l’accessibilité des métiers qui ne sont pas réservés qu’aux garçons. Les jeunes-filles se dirigent plutôt vers des postes d’encadrement en BTS, licence et école d’ingénieur. Nous voyons aussi arriver, même si c’est de l’ordre de l’épiphénomène, une ou deux jeunes-filles sur les CAP conducteurs d’engins, constructeurs de route qui poursuivent ensuite leurs études en Bac pro.»   

Présentation du laboratoire dévolu aux étudiants en licence et diplôme d’ingénieur

Les élèves qui viennent nous voir ?
«Ils le font le plus souvent parce qu’ils veulent quitter le système éducatif traditionnel et sont à la recherche d’une solution de formation de courte durée qui les mène vers un emploi durable, explique le directeur de l’établissement d’apprentissage. Le fait d’être confrontés, pendant leur période d’apprentissage aux réalités du monde professionnel, d’avoir un petit pouvoir d’achat à gérer -via leur salaire d’apprenti- leur ouvre les yeux sur le monde du travail. Cela les enjoint également à continuer à progresser. Ils me disent : Je voulais arrêter mais je continuerai bien sur un bac pro, pensez-vous que j’en aie les capacités ? La force de l’apprentissage ? C’est de créer un chemin vers la poursuite des études. C’est ainsi que 40% des élèves s’inscrivent dans cette poursuite. »

Tous les métiers des travaux publics
« Ici nous dispensons les enseignements uniquement sur les métiers des travaux publics détaille Cyril Borvo ; CAP conducteur d’engins, ce qui est l’ancrage historique de l’école, constructeur de routes : pour apprendre à poser des bordures, créer des trottoirs, des voiries en milieu urbain ou sur des grands axes routiers, des CAP constructeur en canalisations : eau, gaz, électricité, fibre optique en souterrain ou aérien. Ensuite nous proposons des diplômes d’encadrement comme chef d’équipes avec un bac pro ;  un BTS pour être chef de chantier,  licence ou ingénieur pour devenir conducteur de travaux. Le CAP se développe sur deux ans, le bac Pro également –car les jeunes arrivent directement en 1re puisqu’ils sont détenteurs du CAP, le BTS s’enseigne en deux ans, la licence sur une année, le diplôme d’ingénieur 3 années après bac+2. Ainsi l’école forme du CAP au Bac +5. »

Historique
Le CFA –Centre de formation des apprentis- a été créé en 1999 et les nouveaux locaux de l’école en 2016. «Nous sommes une association dirigée par son Conseil d’administration composé d’entrepreneurs de la Fédération Nationale des Travaux publics avec des représentants de la CCI d’Arles, de Marseille et la Mairie de Mallemort. « Nous sommes en prise directe avec notre profession afin d’orienter notre portefeuille des formations vers les métiers et compétences en tension, dont les entrepreneurs ont besoin. La profession manque de main d’œuvre notamment à l’échelle des techniciens opérationnels et des conducteurs de travaux, également, nous manquons cruellement de mécaniciens d’engins de travaux publics.»

Présentation des engins de chantiers sur les espaces dédiés à leur maniement par les étudiants

La formation
«La formation est essentielle à nos métiers car nous travaillons sur le court terme et les entreprises ont besoin de main d’œuvre qualifiée», assure Christian Pons, président de la fédé BTP 84. « Les gens ont aussi besoin de connaître nos métiers précise Daniel Léonard président de la banche Travaux publics. L’image qu’ont les gens du TP n’est pas exacte, j’en veux pour preuve les établissements dernier cri –comme l’Ecir à Mallemort- qui les reçoivent, tout comme nos entreprises à partir de 16 ans. Le challenge ? Leur faire découvrir l’étendue de nos métiers. Pour cela il nous faut entrer en contact et faire découvrir nos métiers aux personnes spécialisées en orientation scolaire. Les jeunes qui s’inscrivent pour un CAP pourront tout à fait continuer leurs études pour accéder au Bac pro, au BTS, à la Licence puis au diplôme d’ingénieur sachant que toutes ces études sont accessibles en alternance. Les jeunes sont également heureux d’être rémunérés.»

Compétences et savoir-être professionnels
«L’apprentissage intervient sur le savoir être professionnel, remarque Lionel Nègre, adjoint à la jeunesse et à l’insertion professionnelle de la mairie de Cavaillon, proviseur de l’Éducation nationale –anciennement au collège Paul Gauthier à Cavaillon et désormais pour les centres pénitentiaires Paca-Corse. Plus tôt les jeunes s’insèrent dans l’entreprise, plus tôt ils en acquièrent les codes. Je fais un aparté également pour vous dire que l’Éducation nationale est très présente dans les établissements pénitentiaires avec 220 professeurs-intervenants pour l’Académie d’Aix-Marseille, Nice et Corse.  Les mineurs et majeurs en détention peuvent présenter des CAP et Bac Pro en formation à distance. Les diplômes sont passés en prison. Un écart de la vie peut faire qu’on en rattrape certains, qu’ils se réinsèrent, qu’ils raccrochent l’école. Nous estimons que notre travail d’accompagnement permet la réinsertion de 25% des personnes candidates à l’obtention d’un diplôme. Nous proposons, chaque année, des formations combinées avec la Région Sud également présente dans toutes les prisons du territoire.»

Agir vite
«Intégrer un enfant dans nos métiers se fait à partir de 16 ans, passés 18, 20 ans c’est trop tard, détaille Daniel Léonard vice président de la Fédé BTP, d’où l’importance du travail d’orientation en fin de collège avec les CIO (Conseiller en centre d’orientation et d’information). » «Nous avons invité les conseillers d’orientation à nos journées portes ouvertes mais ils n’ont pas répondu à notre demande, regrette Cyril Borvo. Ces invitations n’ont pas généré de mouvements ni de dynamique. Ce qui fonctionne ? L’entrée en contact directe avec les établissements et les équipes enseignantes.»

Exercices de terrassement

Un niveau de technicité en augmentation
«Il nous reste du chemin à parcourir pour ré-intéresser les jeunes, explique Christian Pons, c’est la raison pour laquelle nos fédérations ont initié des campagnes publicitaires nationales. Nous aurons besoin de recruter des centaines de milliers de personnes avec un niveau de technicité augmenté, notamment avec le renouvellement de générations puisque les papy-boomers partent maintenant à la retraite (nés entre 1946 et 1964 pour des départs à la retraite entre 2006 et 2025) et représentent, dans l’entreprise, un pourcentage élevé.»

L’évolution des métiers
«Les métiers du BTP participent à l’ascenseur social ce qui n’est pas le cas ailleurs, remarque Emmanuel Méli secrétaire-général de la Fédération du bâtiment et des travaux publics de Vaucluse, comme de partir de zéro et de pouvoir accéder au diplôme d’ingénieur, l’Ecir en est une belle vitrine en terme de technologies car, désormais les engins se conduisent avec un GPS, aidés de drones ou de tablettes numériques. Cette génération millénale est déjà très exercée à ces outils de haut niveau. Ces fortes valeurs ajoutées s’exercent dans l’encadrement tout comme dans l’exécution. Les femmes rentrent dans nos métiers que ce soit dans la partie bureaux d’étude conception, l’encadrement ou la conduite d’engins.» « Si la technicité est récurrente et importante le travail d’équipe reste souverain, ponctue Christian Pons, car il s’agit d’apprendre un métier et donc de mieux percevoir le travail des autres ce qui ouvre d’autres possibilités et incite à évoluer dans le métier. C’est tout le défi de participer à un chantier où l’on joue en équipe.»

Faire évoluer l’image du BTP
«J’ai déjà vu des enfants trainer littéralement leurs parents lors des journées portes-ouvertes, se souvient Cyril Borvo, souvent des passionnés de conduite d’engins parce que c’est la partie visible de nos métiers. Lorsque l’on commence à discuter, l’ont sent qu’ils se sont déjà renseignés et qu’ amorcer un dialogue technique est possible. Notre travail ? Détailler les métiers, dérouler les perspectives d’études car ils sont nombreux à poursuivre leur cursus, ce qu’ils n’espéraient peut-être pas au premier abord. Il nous faut aussi expliquer aux jeunes-femmes que ces métiers leur sont accessibles. A la fin des portes ouvertes les parents sont souvent convaincus parce qu’ils ont découvert leur enfant et nos métiers très différemment de ce qu’ils imaginaient. Ils disent : On ne savait pas que c’était cela un CFA ni les travaux publics. » «Également il était important de nommer l’établissement Ecole -Ecole de la construction des infrastructures et réseaux- pour lui donner ses lettres de noblesse et se faire ainsi repérer par les parents, les enseignants et les conseillers d’orientation,» constate Daniel Léonard.
«Il est important d’être ancré localement avec une capacité d’hébergement, observe Olivier Prat, responsable des formations à l’Ecir qui accueille des enfants du Vaucluse comme des Bouches-du-Rhône, car nous avons un internat très développé. De plus en plus d’élèves des Alpes-Maritimes et du Var viennent aussi chez nous. Il est important de dire aux jeunes qu’ils participent à des chantiers locaux parfois exceptionnels et travailleront pour d’importantes entreprises. »

Accueil des collégiens et lycéens à l’ECIR de Mallemort en Provence par l’équipe de la Fédé du BTP 84

Les grands ouvrages d’art
«Et puis il y a le fait de participer à l’histoire avec ces magnifiques ouvrages d’art comme le viaduc de Millau qui est le pont le plus haut du monde, » intervient Christian Pons. La conception du pont a été pensée par l’ingénieur Michel Virlojo, l’architecte Norman Foster, dont les recherches scientifiques se sont étendues sur 10 ans pour une construction menée par Eiffage. Le viaduc de Millau est un tracé routier à 4 voies posé sur une structure métallique. Il est soutenu par des supports installés dans le sol et par des câbles fixés sur de hauts pylônes : On parle d’une structure suspendue ou haubanée. Le pont se développe sur 2,5km et atteint une largeur de 32m.La structure du pont forme un arc d’environ 20m et propose 7 plateformes d’observation. Eiffage a garanti le pont sur 120 ans. Il traverse la vallée de  la Tarna à 270m au-dessus du sol. Il y a aussi le tunnel sous la manche –tunnel ferroviaire majoritairement sous-marin reliant Folkestone en Angleterre à Peuplingues au nord de la France- grâce à deux tunneliers qui se sont rejoints. « Il y a de l’intelligence, une construction mécanique qui a permis de réalisations hors normes, » admire Christian Pons. Il nous faut une armée si nous voulons équiper le pays correctement avec les défis qui s’ouvrent à nous. Le plus important ? C’est de permettre aux jeunes de se révéler à eux-mêmes, d’exercer leur talent et d’aimer leur travail.»

Le BTP Vaucluse en chiffres
Le département de Vaucluse compte 2 300 entreprises employant un salarié ou plus. Le secteur de la construction représente 12% du tissu économique de Vaucluse. 1 200 jeunes sont formés aux métiers de la production en BTP. Le poids de la commande publique est de 66% pour les travaux publics –dont 47% provient des collectivités locales- et de 25% pour le bâtiment.

De gauche à droite Cyril Borvo directeur de l’ECIR apprentissage ; Emmanuel Méli secrétaire général de la Fédé BTP 84, Daniel Léonard vice-président de la Fédé du BTP et président de la branche TP ; Christian Pons président de la Fédé BTP 84 ; Lionel Nègre adjoint au maire de Cavaillon et Olivier Prat responsable des formations à l’ECIR.

Cavaillon : feu vert pour la démolition des 2 tours de Docteur Ayme

Le groupe de résidences Senoriales vient d’inaugurer son établissement cavaillonnais en présence de son PDG Benjamin Misery, du maire de la commune et président de la communauté d’agglomération Luberon Monts de Vaucluse Gérard Daudet, et du député de la 2ème circonscription du Vaucluse Jean-Claude Bouchet.

Destiné aux seniors, cet établissement accueille des résidents depuis l’été dernier. « Cette nouvelle réalisation répond aux attentes des seniors autonomes souhaitant conjuguer convivialité et sécurité. Il se confirme être un investissement d’avenir avec une demande locative en forte croissance », a expliqué Benjamin Misery.

La résidence propose cinq T1 de 29 et 31m², cinquante-huit T2 de 37 à 47m² et six T3 allant de 59 à 71m². Les loyers de ces appartements s’élèvent à 517€ par mois pour les plus petits et 946€ par mois pour ceux avec la plus grande superficie.

V.A.


Cavaillon : feu vert pour la démolition des 2 tours de Docteur Ayme

Le réseau Maison & services propose 6 postes en CDI dans son entreprise à Cavaillon. Maison & services est une société spécialisée dans l’entretien de maison et jardin comprenant différentes missions comme le ménage, le repassage ou encore le jardinage. En réponse à la demande croissante de ces prestations, la société, dont le siège est implanté en Mayenne, organise le jeudi 7 avril prochain un job dating.

Pour se faire, l’agence cavaillonnaise ouvrira ses portes à toute personne intéressée et munie d’un CV durant une journée. « Au-delà de l’expérience, nous recherchons du savoir-être chez les candidats : c’est la clé du succès de nos métiers », a déclaré Patrice Deniau, fondateur de Maison & services. Aucun diplôme n’est requis, seulement de la motivation.

Plus d’informations au 04 86 69 60 37 ou par mail à l’adresse mscavaillon@maison-et-services.com

Jeudi 7 avril. De 10h à 15h. 42 Avenue Gabriel Peri. Cavaillon.

V.A.


Cavaillon : feu vert pour la démolition des 2 tours de Docteur Ayme

Cécile Bardin, architecte d’intérieur installée aux Angles et présidente Sud-Est de l’Unaid a organisé une visite des ateliers de la manufacture des cheminées Focus avec une vingtaine de membres du syndicat professionnel. Tous ont également assisté à une formation technique sur les caractéristiques des cheminées Focus et les conseils pour leur implantation et mise en œuvre dans une habitation.

Une vision globale du marché
«Le groupe Dominique Imbert regroupe 3 entités, a précisé Tristan Texier, responsable commercial France : Focus, l’enseigne commerciale et les services généraux de l’entreprise ; Caminus la filiale commerciale dévolue à la gestion des magasins de vente directe – à Aix-en-Provence, Nantes, Montpellier, et Serris- intervenant également dans l’installation et la mise en service des cheminées Focus et enfin Théus le premier et seul site de fabrication (chaudronnerie) des modèles situé à Cavaillon. Ces trois entités permettent d’avoir une vision générale du marché ainsi que les retours terrains, ceux des consommateurs, particulièrement lors de lancement de nouveaux produits. Enfin, comme vous l’imaginez bien, Le pic d’activité se fait au creux de l’hiver.»

Ambiance studieuse durant la présentation de l’entreprise Focus et de son créateur Dominique Imbert par Tristan Texier, responsable commercial France

Paroles d’archi
«Focus est un partenaire industriel de l’Unaid (Union nationale des architectes d’intérieur et designers), reprend Cécile Bardin. Pour nous, architectes d’intérieur, la meilleure façon d’aborder un produit, comme cette marque très élitiste de cheminées et d’en parler, est de suivre le processus de conception et de fabrication pour ensuite l’expliquer à nos clients. Lors de cette visite ponctuée, tout d’abord, par la présentation de l’entreprise, la personnalité de son fondateur -aujourd’hui décédé- Dominique Imbert, puis la visite des ateliers, nous assisterons à une formation de DTU (documents techniques unifiés) qui sont essentiels pour la réalisation d’ouvrages dans les règles de l’art.»
Autre article évoquant Focus ici.

Une vingtaine d’archis d’intérieur du Grand Sud-est s’est rendue chez Focus, les cheminées iconiques fabriquées à Cavaillon

Cavaillon : feu vert pour la démolition des 2 tours de Docteur Ayme

Il était une fois Focus, une entreprise Cavaillonnaise de 53 ans. Le coup de génie de son créateur Dominique Imbert ? Libérer la cheminée du sol et des murs pour proposer un feu comme en lévitation. L’idée, devenue phare depuis, a donné naissance, dès 1968, au Gyrofocus, une cheminée en acier, pivotant à 360° et suspendue au toit. Une première mondiale. On vous raconte tout.

C’est sur l’invitation de Cécile Bardin, architecte d’intérieur installée aux Angles et présidente Sud-Est de l’Unaid –Union nationale des architectes d’intérieurs et designers- que nous nous rendons dans les locaux et ateliers de l’entreprise Focus à Cavaillon accompagnés d’une vingtaine d’architectes du syndicat.

Au programme
Au programme ? La présentation de l’entreprise par Tristan Texier, responsable commercial France pour Focus, en passant par l’histoire de son fondateur Dominique Imbert décédé en septembre 2021 à l’âge de 81 ans, la poursuite de son œuvre, le temps et l’argent dévolus à la recherche et au développement pour finir dans les ateliers rugissants où naissent 3 000 cheminées par an.

Dominique Imbert, DR

L’idée de génie d’un autodidacte
Au commencement, il était une fois Dominique Imbert. Un grand baroudeur Montpelliérain, fils d’industriels –qui inventèrent les wagons de transport de liquides pour la SNCF- docteur en sociologie, qui, au plus fort de l’hiver 1967, alors qu’il restaure de ses mains une ruine –acquise pour le franc symbolique- à Viols-le-Fort, au pied des Cévennes, est cueilli par la morsure de l’hiver. «Il faisait très froid en 1967 dans ma ruine. Avec des bouts de métal récupérés à droite et à gauche, j’ai fabriqué une forme pour y faire du feu,» avait un jour relevé Dominique Imbert. Vivant dans des conditions spartiates auxquelles ses nombreux voyages l’ont habitué, il imagine un feu au cœur de la maison un brin transcendantal et surtout partageur autour duquel toute la bande de copains pourrait se réunir. Moqué par les professionnels, humble et pugnace c’est tout le monde de la cheminée qu’il révolutionna à tel point que ses foyers devinrent iconiques.

Un objet culte
L’idée ? Concevoir une cheminée suspendue, directement raccordée au toit, en acier façonné à la main, pivotant à 360°. Quand il propose le modèle autour de lui, au mieux on lui rit au nez, au pire on se détourne de lui avec mépris. Il n’est ni architecte, ni technicien, il ne bénéficie d’aucune légitimité et on le lui fait clairement savoir. Mais il persiste et signe, multipliant les rencontres pour se faire connaître.

Une reconnaissance internationale
Et l’avenir lui donnera raison car sa cheminée ultra contemporaine baptisée Gyrofocus sera exposée au Musée d’art contemporain de Bordeaux en 1996, au Centre national d’art contemporain de Grenoble en 1997 et au Musée Guggenheim à New-York en 1998. Le Gyrofocus devient même un objet culte international obtenant en 2009 le 1er prix du concours international Pulchtra (Italie) comme ‘Plus bel objet du monde’, distingué au milieu de plus de 100 objets sélectionnés par des architectes et designers et le vote de plus de 75 000 internautes. Désormais la ligne de ce feu en lévitation est devenue une signature reconnue dans le monde entier.

Penser à la marge pour innover
Dominique Imbert possède une personnalité atypique aux mille vies. Après des études littéraires à Londres et à Paris, il devient ethnologue en Alaska, aide-cuisinier à Manhattan, docteur en sociologie à la Sorbonne et professeur de lettres dans un lycée parisien. De ses mains naissent des sculptures en acier ou en bronze, des objets, des meubles et des cheminées. Sa première cheminée : l’antéfocus (1967) soulèvera l’enthousiasme de ses amis. Un an après germera le gyrofocus (foyer tournant, ou point où divers éléments se concentrent en latin).

20 ans de traversée du désert
Le succès se fait tout de même attendre. Il vend 2 cheminées en 1969 –ses acheteurs sont deux architectes l’un est italien et l’autre anglais et s’échineront à faire connaître son design partout dans le monde-, 4 en 1970, 8 en 1971. Il s’inscrit au salon Batimat 1975 exposant une seule cheminée. Grâce aux architectes qui l’auront fait connaître,  il remportera deux appels d’offre pour des constructions ayant lieu au Japon. En 1988, 301 luxueux appartements situés à Atami au Japon seront équipés d’une cheminée Paxfocus. Mais pour cela il devra auparavant apprivoiser les normes parasismiques et anti-typhons. L’entreprise de chaudronnerie avec laquelle il travaille à Cavaillon va lui prêter main forte. En 1990 rebelote c’est 121 modèles de l’Edofocus que le Japon lui achète. En 1993 l’activité de la chaudronnerie dévolue à la fabrication d’imposants matériels agricoles –qui fabrique ses cheminées- bat de l’aile. Qu’à cela ne tienne, Dominique Imbert la rachète préservant ainsi les emplois. Tous les gens qui l’ont rencontré en atteste, en plus d’être féru de philosophie, d’histoire et d’art, l’homme profondément humain, marquera durablement tous les gens qu’il rencontrera.

Il a dit un jour
Lors d’une conférence internationale de designers, à Kiev, en Ukraine il dira :
«Quand un Ministre Français nous donne le Prix National de la Création (Paris 1995), quand je vois nos modèles dans des Musées d’Art Contemporain à Bordeaux, Grenoble, Stockholm ou au Guggenheim à New-York, quand nous recevons plusieurs médailles d’or des Trophées du Design (Paris), quand Sir Norman Foster me demande de lui créer un modèle spécialement pour lui, je me demande ce qui s’est passé, je me demande si, comme Obélix, je suis tombé, quand j’étais enfant, dans une marmite de design, je me demande sérieusement s’il n’est pas préférable de ne jamais aller à l’école pour avoir à tout apprendre et à tout découvrir par soi-même …/… C’est ce que je fais qui m’apprend ce que je cherche. Ce qui m’intéresse, c’est ce qui m’émeut et ce qui m’émeut c’est de découvrir, cachés au fin fond de certaines formes, un clin d’œil de la matière, une vie intérieure, une âme.»

Un bel exemple de serendipity
«La seule chose que je puisse dire c’est que, quand j’étais adolescent, à la campagne, en vacances, je passais mon temps à me faire des meubles en fer chez le forgeron du village, à faire des formes en acier que je n’osais pas appeler sculptures.
Et cette maladie m’a repris à 27 ans, brutalement. Alors, j’ai quitté Paris et j’ai créé mon atelier dans le sud de la France. J’ai un immense plaisir à faire cracher un sens aux formes, un sens clandestin, une poésie. Sans poésie on existe sans vivre. Pour moi le design est l’expression d’une tension entre la poésie et le besoin, entre l’art graphique et la fonctionnalité, entre l’affectif et le rationnel.»

Focus
Désormais Focus emploie plus de 120 collaborateurs dont 40 au siège social qui est resté, dès le départ dans le village médiéval de Viols-le-Fort, avec les services supports tels que l’export, le commercial,  les revendeurs, le design, le marketing et communication,les ressources humaine et financier-. Pour la petite histoire, l’entreprise est installée dans l’ancienne maison de Dominique Imbert, lieu de création de sa première cheminée l’antéfocus et aussi l’endroit d’où émergera tous ses modèles. Tandis que la manufacture Focus, à Cavaillon, emploie 80 personnes dont son très précieux service R&D, clef de la réussite de la chambre à combustion qui est la partie la plus complexe, délicate et surtout novatrice de la cheminée. Ce qu’on y fabrique ? Des cheminées modernes, des poêles contemporains et des barbecues ultra design, le tout en combustible bois, gaz et bio éthanol. Depuis toujours le lieu intègre la fabrication, la recherche et développement ainsi que la logistique de la marque Focus.

Business
En termes de chiffres ? Focus a réalisé en 2021 un chiffre d’affaires de 16M€ et 3 000 cheminées, une cheminée étant fabriquée à 80% par la main de l’homme, certaines étant même numérotées, toutes étant faites sur mesure. Depuis 2015, 600 000€ ont été dévolus à la R&D. Près de 60% de la production part à l’exportation en Europe, Allemagne et l’Italie, très empreinte de la culture du design. A l’international il s’agira de l’Australie, de l’Amérique du Nord, de la Russie et, plus récemment, de la Chine.

Les parts de la société sont confiés aux salariés
En 2015, Dominique Imbert confie la direction de l’entreprise à deux proches collaborateurs : Laurent Gaborit (anciennement attaché au commerce) et Jean-Marc Chalier (anciennement attaché aux finances) et distribue ses parts à la centaine de salariés qu’il emploie afin que l’entreprise ne tombe pas dans les mains de la concurrence. Mathieu Gritti est le directeur de l’usine de Cavaillon.
Focus possède 4 magasins en propre à Aix-en-Provence, Nantes, Montpellier, et Serris. Le groupe Dominique Imbert revêt plusieurs marques dont Focus pour la création des modèles et Théus industries pour la chaudronnerie.     

Le handicap, passeport pour une vie sans frontières ?
«Dominique Imbert s’est battu très longtemps contre un handicap (touchant sa colonne vertébrale et sa motricité), confie Tristan Texier responsable commercial France Focus. C’est sans doute ce qui a bâti, alors qu’il était tout petit, son mental d’acier. Les personnels de santé lui avaient prédit une vie courte ce qui lui a forgé le caractère, le poussant à aller au bout des choses. Alors que Dominique Imbert nous a quittés, toutes ses œuvres n’ont pas été réalisées, de jeunes designers font également appel à nous, c’est la raison pour laquelle le budget dévolu à la R&D est si important, car une nouvelle ère s’annonce avec la sensibilisation aux microparticules, émissions de pollution… Nos cheminées-poêles restent inclassables et parmi les technologies les plus avancées -dont des chambres à combustion révolutionnaires- pour leur faible émission de particules avec des résultats bien plus qualitatifs que les normes exigées (ecodesign).»


Cavaillon : feu vert pour la démolition des 2 tours de Docteur Ayme

Le Groupe Picourt s’agrandit. Après l’acquisition de l’imprimerie iséroise Etiq’Alp en mars 2021, le groupe basé à Frucourt dans la Somme intègre l’imprimerie cavaillonnaise Rimbaud au sein de son réseau.

« En effet, l’Imprimerie Rimbaud, avec ses 87 ans d’expertise, vient renforcer l’activité packaging du Groupe et ajouter l’impression de documentation commerciale à son offre, explique le groupe dirigé par Olivier Picourt. Cette alliance permet de compléter l’éventail de service en associant l’outil d’impression offset de l’Imprimerie Rimbaud aux capacités d’impression flexo, sérigraphique et numérique de dernières générations du Groupe Picourt. »
« Déjà spécialisé dans l’impression d’étiquettes adhésives et non adhésives, d’emballages souples et en carton compact, l’arrivée de l’Imprimerie Rimbaud permet d’ajouter une triple compétence au Groupe Picourt : l’impression de packaging carton, l’impression d’étiquettes sèches et l’impression commerciale telles que les brochures, catalogues, affiches, papeterie, PLV…, poursuit la direction du groupe familial créé en 1983 et basé dans les Hauts de France. Désormais composé de Picourt packaging, Picxcell, Etiq’Alp et Imprimerie Rimbaud, le Groupe Picourt conforte sa position d’acteur incontournable de l’impression en France sur les marchés de l’agroalimentaire, la chimie, l’industrie, la pharmacie, la parapharmacie et la parfumerie. »

200 000€ d’aides via France Relance
Jusqu’alors dirigé par Isabelle Rimbaud et Stéphane Trachino, l’imprimerie Rimbaud a notamment reçu récemment le prix spécial du jury des trophées ‘l’entreprise et son territoire’ organisé par le réseau Luberon & Sorgues entreprendre. L’entreprise cavare est également très impliquée dans la vie culturelle locale via notamment l’organisation régulière d’expositions.
Par ailleurs, l’imprimerie Rimbaud a obtenu une subvention de 200 000€, co-financée par l’État et la Région, dans le cadre du programme ‘France Relance’ destiné à soutenir l’investissement dans les territoires. Cette aide est destinée à moderniser et automatiser l’outil de production, pour répondre à la mutation commerciale et industrielle du domaine décroissant de la communication papier vers le marché émergent du packaging carton éco-conçu.

Pas d’impact pour les emplois des salariés
« Cette alliance permet d’élargir l’offre de services de l’Imprimerie Rimbaud, déjà spécialisée dans l’impression de livres d’art, romans, BD et documentations commerciales, précisent Isabelle Rimbaud et Olivier Picourt dans un communiqué commun.
Côté production, l’Imprimerie Rimbaud continuera de travailler avec la même équipe (une quinzaine de collaborateurs) sur son site de Cavaillon implanté route d’Avignon.


Cavaillon : feu vert pour la démolition des 2 tours de Docteur Ayme

Projet participatif autour des chants populaires, avec des jeunes de Cavaillon.

L’équipe de la Garance Scène Nationale a proposé à un petit groupe d’enfants de 6 à 11 ans d’explorer la richesse des cultures, langues et histoire et de se rencontrer à travers les chants, ainsi que de retrouver ceux qui se transmettent de génération en génération. 

Après plusieurs faux départs, le projet a pu démarrer en 2021 avec l’équipe artistique constituée de Marie Delaruelle réalisatrice-documentariste, Ophélie Brisset médiatrice à la Garance et de deux chanteurs Fiona Ait Bounou  et Damien Toumi. Les familles ont été bien sûr associées à ce projet ambitieux et généreux.

Un temps de présentation du projet, de restitution et de témoignage avec les amis, les proches et les partenaires.

Pour découvrir le projet, écouter les enfants et les familles, les rencontrer par le chant ou à travers des vidéos et des enregistrements sonores. 

Mercredi 9 mars. 18h. Entrée Libre. Documentaire «C’est ma voix». Scène Nationale La Garance. Rue du Languedoc. Cavaillon. 04 90 78 64 64 . www.lagarance.com


Cavaillon : feu vert pour la démolition des 2 tours de Docteur Ayme

La société cavaillonnaise Sterne vient d’être acquise par le groupe drômois Exsto. Fondée en 1996 par Jean-Claude Scardigli et Céline Laget, l’entreprise vauclusienne est spécialisée dans la conception et la fabrication d’ensembles à partir de bases élastomères. Pour cela, la PME cavare dispose d’une usine 4 000m2 dont 700m2 de salles blanches classées Iso 6, Ios 7 et Iso 8. Dans ce cadre, Sterne maîtrise l’extrusion, l’injection, le surmoulage, la co-extrusion de sous-ensembles et de pièces en silicone moulées.
Comptant 64 collaborateurs, Sterne a réalisé un chiffre d’affaires de près de 10M€ en 2020, dont 25% à l’export. L’activité de la société repose essentiellement dans le domaine de la santé (60%) mais aussi la cosmétique, l’agro-alimentaire, les transports ferroviaire et l’aérospatial, l’énergie et l’industrie. Impliquée localement, l’entreprise avait lancé des masques pour enfants en silicone à l’occasion de la rentrée scolaire 2020 ou en offrant des masques aux équipes de lavage de voitures de l’Esat (Etablissements et service d’aide par le travail) des ateliers du Luberon.
De son côté, le groupe Exsto regroupe 325 collaborateurs répartis sur 9 sites dont 4 à l’étranger en Italie, au Japon, au Brésil et aux Etats-Unis. L’ETI (Entreprise de taille intermédiaire) dont le siège se trouve à Romans-sur-Isère a réalisé un chiffre d’affaires de 50M€ en 2021, dont 50% à l’export.

Des activités complémentaires
« Ce rapprochement s’est fait dans le cadre de la réorganisation capitalistique suite au départ à la retraite de notre associé fondateur Jean-Claude Scardigli, explique la société Sterne. Nous partageons avec Exsto outre les valeurs de performance et d’excellence, un savoir-faire reconnu dans la conception et la fabrication d’articles très techniques, des savoir-faire industriels de pointe, l’attachement aux valeurs humaines et à la satisfaction de nos parties prenantes (clients, employés, fournisseurs et partenaires). Les activités d’Exsto sont très complémentaires avec les nôtres, sans être en concurrence. L’intégration de Sterne fait du groupe Exsto une ETI (Entreprise de taille intermédiaire) à part entière, et nous allons travailler ensemble à mettre en place une organisation efficace et performante pour accompagner ce changement d’échelle. La proximité géographique va faciliter la mise en œuvre de synergies et d’axes d’amélioration et d’optimisation, et nous allons aussi bénéficier d’une bonne implantation internationale du groupe, notamment aux Etats-Unis et au Brésil. Nous voyons dans cette fusion une chance et une très belle opportunité de renforcer notre progression vers l’excellence industrielle, ainsi qu’un fort potentiel de développement aussi bien à l’international, que sur des secteurs d’activité dont nous sommes encore absents.»

https://www.echodumardi.com/tag/cavaillon/page/13/   1/1