19 mai 2024 |

Ecrit par le 19 mai 2024

Cavaillon : l’entreprise Maison & services recrute

Le réseau Maison & services propose 6 postes en CDI dans son entreprise à Cavaillon. Maison & services est une société spécialisée dans l’entretien de maison et jardin comprenant différentes missions comme le ménage, le repassage ou encore le jardinage. En réponse à la demande croissante de ces prestations, la société, dont le siège est implanté en Mayenne, organise le jeudi 7 avril prochain un job dating.

Pour se faire, l’agence cavaillonnaise ouvrira ses portes à toute personne intéressée et munie d’un CV durant une journée. « Au-delà de l’expérience, nous recherchons du savoir-être chez les candidats : c’est la clé du succès de nos métiers », a déclaré Patrice Deniau, fondateur de Maison & services. Aucun diplôme n’est requis, seulement de la motivation.

Plus d’informations au 04 86 69 60 37 ou par mail à l’adresse mscavaillon@maison-et-services.com

Jeudi 7 avril. De 10h à 15h. 42 Avenue Gabriel Peri. Cavaillon.

V.A.


Cavaillon : l’entreprise Maison & services recrute

Cécile Bardin, architecte d’intérieur installée aux Angles et présidente Sud-Est de l’Unaid a organisé une visite des ateliers de la manufacture des cheminées Focus avec une vingtaine de membres du syndicat professionnel. Tous ont également assisté à une formation technique sur les caractéristiques des cheminées Focus et les conseils pour leur implantation et mise en œuvre dans une habitation.

Une vision globale du marché
«Le groupe Dominique Imbert regroupe 3 entités, a précisé Tristan Texier, responsable commercial France : Focus, l’enseigne commerciale et les services généraux de l’entreprise ; Caminus la filiale commerciale dévolue à la gestion des magasins de vente directe – à Aix-en-Provence, Nantes, Montpellier, et Serris- intervenant également dans l’installation et la mise en service des cheminées Focus et enfin Théus le premier et seul site de fabrication (chaudronnerie) des modèles situé à Cavaillon. Ces trois entités permettent d’avoir une vision générale du marché ainsi que les retours terrains, ceux des consommateurs, particulièrement lors de lancement de nouveaux produits. Enfin, comme vous l’imaginez bien, Le pic d’activité se fait au creux de l’hiver.»

Ambiance studieuse durant la présentation de l’entreprise Focus et de son créateur Dominique Imbert par Tristan Texier, responsable commercial France

Paroles d’archi
«Focus est un partenaire industriel de l’Unaid (Union nationale des architectes d’intérieur et designers), reprend Cécile Bardin. Pour nous, architectes d’intérieur, la meilleure façon d’aborder un produit, comme cette marque très élitiste de cheminées et d’en parler, est de suivre le processus de conception et de fabrication pour ensuite l’expliquer à nos clients. Lors de cette visite ponctuée, tout d’abord, par la présentation de l’entreprise, la personnalité de son fondateur -aujourd’hui décédé- Dominique Imbert, puis la visite des ateliers, nous assisterons à une formation de DTU (documents techniques unifiés) qui sont essentiels pour la réalisation d’ouvrages dans les règles de l’art.»
Autre article évoquant Focus ici.

Une vingtaine d’archis d’intérieur du Grand Sud-est s’est rendue chez Focus, les cheminées iconiques fabriquées à Cavaillon

Cavaillon : l’entreprise Maison & services recrute

Il était une fois Focus, une entreprise Cavaillonnaise de 53 ans. Le coup de génie de son créateur Dominique Imbert ? Libérer la cheminée du sol et des murs pour proposer un feu comme en lévitation. L’idée, devenue phare depuis, a donné naissance, dès 1968, au Gyrofocus, une cheminée en acier, pivotant à 360° et suspendue au toit. Une première mondiale. On vous raconte tout.

C’est sur l’invitation de Cécile Bardin, architecte d’intérieur installée aux Angles et présidente Sud-Est de l’Unaid –Union nationale des architectes d’intérieurs et designers- que nous nous rendons dans les locaux et ateliers de l’entreprise Focus à Cavaillon accompagnés d’une vingtaine d’architectes du syndicat.

Au programme
Au programme ? La présentation de l’entreprise par Tristan Texier, responsable commercial France pour Focus, en passant par l’histoire de son fondateur Dominique Imbert décédé en septembre 2021 à l’âge de 81 ans, la poursuite de son œuvre, le temps et l’argent dévolus à la recherche et au développement pour finir dans les ateliers rugissants où naissent 3 000 cheminées par an.

Dominique Imbert, DR

L’idée de génie d’un autodidacte
Au commencement, il était une fois Dominique Imbert. Un grand baroudeur Montpelliérain, fils d’industriels –qui inventèrent les wagons de transport de liquides pour la SNCF- docteur en sociologie, qui, au plus fort de l’hiver 1967, alors qu’il restaure de ses mains une ruine –acquise pour le franc symbolique- à Viols-le-Fort, au pied des Cévennes, est cueilli par la morsure de l’hiver. «Il faisait très froid en 1967 dans ma ruine. Avec des bouts de métal récupérés à droite et à gauche, j’ai fabriqué une forme pour y faire du feu,» avait un jour relevé Dominique Imbert. Vivant dans des conditions spartiates auxquelles ses nombreux voyages l’ont habitué, il imagine un feu au cœur de la maison un brin transcendantal et surtout partageur autour duquel toute la bande de copains pourrait se réunir. Moqué par les professionnels, humble et pugnace c’est tout le monde de la cheminée qu’il révolutionna à tel point que ses foyers devinrent iconiques.

Un objet culte
L’idée ? Concevoir une cheminée suspendue, directement raccordée au toit, en acier façonné à la main, pivotant à 360°. Quand il propose le modèle autour de lui, au mieux on lui rit au nez, au pire on se détourne de lui avec mépris. Il n’est ni architecte, ni technicien, il ne bénéficie d’aucune légitimité et on le lui fait clairement savoir. Mais il persiste et signe, multipliant les rencontres pour se faire connaître.

Une reconnaissance internationale
Et l’avenir lui donnera raison car sa cheminée ultra contemporaine baptisée Gyrofocus sera exposée au Musée d’art contemporain de Bordeaux en 1996, au Centre national d’art contemporain de Grenoble en 1997 et au Musée Guggenheim à New-York en 1998. Le Gyrofocus devient même un objet culte international obtenant en 2009 le 1er prix du concours international Pulchtra (Italie) comme ‘Plus bel objet du monde’, distingué au milieu de plus de 100 objets sélectionnés par des architectes et designers et le vote de plus de 75 000 internautes. Désormais la ligne de ce feu en lévitation est devenue une signature reconnue dans le monde entier.

Penser à la marge pour innover
Dominique Imbert possède une personnalité atypique aux mille vies. Après des études littéraires à Londres et à Paris, il devient ethnologue en Alaska, aide-cuisinier à Manhattan, docteur en sociologie à la Sorbonne et professeur de lettres dans un lycée parisien. De ses mains naissent des sculptures en acier ou en bronze, des objets, des meubles et des cheminées. Sa première cheminée : l’antéfocus (1967) soulèvera l’enthousiasme de ses amis. Un an après germera le gyrofocus (foyer tournant, ou point où divers éléments se concentrent en latin).

20 ans de traversée du désert
Le succès se fait tout de même attendre. Il vend 2 cheminées en 1969 –ses acheteurs sont deux architectes l’un est italien et l’autre anglais et s’échineront à faire connaître son design partout dans le monde-, 4 en 1970, 8 en 1971. Il s’inscrit au salon Batimat 1975 exposant une seule cheminée. Grâce aux architectes qui l’auront fait connaître,  il remportera deux appels d’offre pour des constructions ayant lieu au Japon. En 1988, 301 luxueux appartements situés à Atami au Japon seront équipés d’une cheminée Paxfocus. Mais pour cela il devra auparavant apprivoiser les normes parasismiques et anti-typhons. L’entreprise de chaudronnerie avec laquelle il travaille à Cavaillon va lui prêter main forte. En 1990 rebelote c’est 121 modèles de l’Edofocus que le Japon lui achète. En 1993 l’activité de la chaudronnerie dévolue à la fabrication d’imposants matériels agricoles –qui fabrique ses cheminées- bat de l’aile. Qu’à cela ne tienne, Dominique Imbert la rachète préservant ainsi les emplois. Tous les gens qui l’ont rencontré en atteste, en plus d’être féru de philosophie, d’histoire et d’art, l’homme profondément humain, marquera durablement tous les gens qu’il rencontrera.

Il a dit un jour
Lors d’une conférence internationale de designers, à Kiev, en Ukraine il dira :
«Quand un Ministre Français nous donne le Prix National de la Création (Paris 1995), quand je vois nos modèles dans des Musées d’Art Contemporain à Bordeaux, Grenoble, Stockholm ou au Guggenheim à New-York, quand nous recevons plusieurs médailles d’or des Trophées du Design (Paris), quand Sir Norman Foster me demande de lui créer un modèle spécialement pour lui, je me demande ce qui s’est passé, je me demande si, comme Obélix, je suis tombé, quand j’étais enfant, dans une marmite de design, je me demande sérieusement s’il n’est pas préférable de ne jamais aller à l’école pour avoir à tout apprendre et à tout découvrir par soi-même …/… C’est ce que je fais qui m’apprend ce que je cherche. Ce qui m’intéresse, c’est ce qui m’émeut et ce qui m’émeut c’est de découvrir, cachés au fin fond de certaines formes, un clin d’œil de la matière, une vie intérieure, une âme.»

Un bel exemple de serendipity
«La seule chose que je puisse dire c’est que, quand j’étais adolescent, à la campagne, en vacances, je passais mon temps à me faire des meubles en fer chez le forgeron du village, à faire des formes en acier que je n’osais pas appeler sculptures.
Et cette maladie m’a repris à 27 ans, brutalement. Alors, j’ai quitté Paris et j’ai créé mon atelier dans le sud de la France. J’ai un immense plaisir à faire cracher un sens aux formes, un sens clandestin, une poésie. Sans poésie on existe sans vivre. Pour moi le design est l’expression d’une tension entre la poésie et le besoin, entre l’art graphique et la fonctionnalité, entre l’affectif et le rationnel.»

Focus
Désormais Focus emploie plus de 120 collaborateurs dont 40 au siège social qui est resté, dès le départ dans le village médiéval de Viols-le-Fort, avec les services supports tels que l’export, le commercial,  les revendeurs, le design, le marketing et communication,les ressources humaine et financier-. Pour la petite histoire, l’entreprise est installée dans l’ancienne maison de Dominique Imbert, lieu de création de sa première cheminée l’antéfocus et aussi l’endroit d’où émergera tous ses modèles. Tandis que la manufacture Focus, à Cavaillon, emploie 80 personnes dont son très précieux service R&D, clef de la réussite de la chambre à combustion qui est la partie la plus complexe, délicate et surtout novatrice de la cheminée. Ce qu’on y fabrique ? Des cheminées modernes, des poêles contemporains et des barbecues ultra design, le tout en combustible bois, gaz et bio éthanol. Depuis toujours le lieu intègre la fabrication, la recherche et développement ainsi que la logistique de la marque Focus.

Business
En termes de chiffres ? Focus a réalisé en 2021 un chiffre d’affaires de 16M€ et 3 000 cheminées, une cheminée étant fabriquée à 80% par la main de l’homme, certaines étant même numérotées, toutes étant faites sur mesure. Depuis 2015, 600 000€ ont été dévolus à la R&D. Près de 60% de la production part à l’exportation en Europe, Allemagne et l’Italie, très empreinte de la culture du design. A l’international il s’agira de l’Australie, de l’Amérique du Nord, de la Russie et, plus récemment, de la Chine.

Les parts de la société sont confiés aux salariés
En 2015, Dominique Imbert confie la direction de l’entreprise à deux proches collaborateurs : Laurent Gaborit (anciennement attaché au commerce) et Jean-Marc Chalier (anciennement attaché aux finances) et distribue ses parts à la centaine de salariés qu’il emploie afin que l’entreprise ne tombe pas dans les mains de la concurrence. Mathieu Gritti est le directeur de l’usine de Cavaillon.
Focus possède 4 magasins en propre à Aix-en-Provence, Nantes, Montpellier, et Serris. Le groupe Dominique Imbert revêt plusieurs marques dont Focus pour la création des modèles et Théus industries pour la chaudronnerie.     

Le handicap, passeport pour une vie sans frontières ?
«Dominique Imbert s’est battu très longtemps contre un handicap (touchant sa colonne vertébrale et sa motricité), confie Tristan Texier responsable commercial France Focus. C’est sans doute ce qui a bâti, alors qu’il était tout petit, son mental d’acier. Les personnels de santé lui avaient prédit une vie courte ce qui lui a forgé le caractère, le poussant à aller au bout des choses. Alors que Dominique Imbert nous a quittés, toutes ses œuvres n’ont pas été réalisées, de jeunes designers font également appel à nous, c’est la raison pour laquelle le budget dévolu à la R&D est si important, car une nouvelle ère s’annonce avec la sensibilisation aux microparticules, émissions de pollution… Nos cheminées-poêles restent inclassables et parmi les technologies les plus avancées -dont des chambres à combustion révolutionnaires- pour leur faible émission de particules avec des résultats bien plus qualitatifs que les normes exigées (ecodesign).»


Cavaillon : l’entreprise Maison & services recrute

Le Groupe Picourt s’agrandit. Après l’acquisition de l’imprimerie iséroise Etiq’Alp en mars 2021, le groupe basé à Frucourt dans la Somme intègre l’imprimerie cavaillonnaise Rimbaud au sein de son réseau.

« En effet, l’Imprimerie Rimbaud, avec ses 87 ans d’expertise, vient renforcer l’activité packaging du Groupe et ajouter l’impression de documentation commerciale à son offre, explique le groupe dirigé par Olivier Picourt. Cette alliance permet de compléter l’éventail de service en associant l’outil d’impression offset de l’Imprimerie Rimbaud aux capacités d’impression flexo, sérigraphique et numérique de dernières générations du Groupe Picourt. »
« Déjà spécialisé dans l’impression d’étiquettes adhésives et non adhésives, d’emballages souples et en carton compact, l’arrivée de l’Imprimerie Rimbaud permet d’ajouter une triple compétence au Groupe Picourt : l’impression de packaging carton, l’impression d’étiquettes sèches et l’impression commerciale telles que les brochures, catalogues, affiches, papeterie, PLV…, poursuit la direction du groupe familial créé en 1983 et basé dans les Hauts de France. Désormais composé de Picourt packaging, Picxcell, Etiq’Alp et Imprimerie Rimbaud, le Groupe Picourt conforte sa position d’acteur incontournable de l’impression en France sur les marchés de l’agroalimentaire, la chimie, l’industrie, la pharmacie, la parapharmacie et la parfumerie. »

200 000€ d’aides via France Relance
Jusqu’alors dirigé par Isabelle Rimbaud et Stéphane Trachino, l’imprimerie Rimbaud a notamment reçu récemment le prix spécial du jury des trophées ‘l’entreprise et son territoire’ organisé par le réseau Luberon & Sorgues entreprendre. L’entreprise cavare est également très impliquée dans la vie culturelle locale via notamment l’organisation régulière d’expositions.
Par ailleurs, l’imprimerie Rimbaud a obtenu une subvention de 200 000€, co-financée par l’État et la Région, dans le cadre du programme ‘France Relance’ destiné à soutenir l’investissement dans les territoires. Cette aide est destinée à moderniser et automatiser l’outil de production, pour répondre à la mutation commerciale et industrielle du domaine décroissant de la communication papier vers le marché émergent du packaging carton éco-conçu.

Pas d’impact pour les emplois des salariés
« Cette alliance permet d’élargir l’offre de services de l’Imprimerie Rimbaud, déjà spécialisée dans l’impression de livres d’art, romans, BD et documentations commerciales, précisent Isabelle Rimbaud et Olivier Picourt dans un communiqué commun.
Côté production, l’Imprimerie Rimbaud continuera de travailler avec la même équipe (une quinzaine de collaborateurs) sur son site de Cavaillon implanté route d’Avignon.


Cavaillon : l’entreprise Maison & services recrute

Projet participatif autour des chants populaires, avec des jeunes de Cavaillon.

L’équipe de la Garance Scène Nationale a proposé à un petit groupe d’enfants de 6 à 11 ans d’explorer la richesse des cultures, langues et histoire et de se rencontrer à travers les chants, ainsi que de retrouver ceux qui se transmettent de génération en génération. 

Après plusieurs faux départs, le projet a pu démarrer en 2021 avec l’équipe artistique constituée de Marie Delaruelle réalisatrice-documentariste, Ophélie Brisset médiatrice à la Garance et de deux chanteurs Fiona Ait Bounou  et Damien Toumi. Les familles ont été bien sûr associées à ce projet ambitieux et généreux.

Un temps de présentation du projet, de restitution et de témoignage avec les amis, les proches et les partenaires.

Pour découvrir le projet, écouter les enfants et les familles, les rencontrer par le chant ou à travers des vidéos et des enregistrements sonores. 

Mercredi 9 mars. 18h. Entrée Libre. Documentaire «C’est ma voix». Scène Nationale La Garance. Rue du Languedoc. Cavaillon. 04 90 78 64 64 . www.lagarance.com


Cavaillon : l’entreprise Maison & services recrute

La société cavaillonnaise Sterne vient d’être acquise par le groupe drômois Exsto. Fondée en 1996 par Jean-Claude Scardigli et Céline Laget, l’entreprise vauclusienne est spécialisée dans la conception et la fabrication d’ensembles à partir de bases élastomères. Pour cela, la PME cavare dispose d’une usine 4 000m2 dont 700m2 de salles blanches classées Iso 6, Ios 7 et Iso 8. Dans ce cadre, Sterne maîtrise l’extrusion, l’injection, le surmoulage, la co-extrusion de sous-ensembles et de pièces en silicone moulées.
Comptant 64 collaborateurs, Sterne a réalisé un chiffre d’affaires de près de 10M€ en 2020, dont 25% à l’export. L’activité de la société repose essentiellement dans le domaine de la santé (60%) mais aussi la cosmétique, l’agro-alimentaire, les transports ferroviaire et l’aérospatial, l’énergie et l’industrie. Impliquée localement, l’entreprise avait lancé des masques pour enfants en silicone à l’occasion de la rentrée scolaire 2020 ou en offrant des masques aux équipes de lavage de voitures de l’Esat (Etablissements et service d’aide par le travail) des ateliers du Luberon.
De son côté, le groupe Exsto regroupe 325 collaborateurs répartis sur 9 sites dont 4 à l’étranger en Italie, au Japon, au Brésil et aux Etats-Unis. L’ETI (Entreprise de taille intermédiaire) dont le siège se trouve à Romans-sur-Isère a réalisé un chiffre d’affaires de 50M€ en 2021, dont 50% à l’export.

Des activités complémentaires
« Ce rapprochement s’est fait dans le cadre de la réorganisation capitalistique suite au départ à la retraite de notre associé fondateur Jean-Claude Scardigli, explique la société Sterne. Nous partageons avec Exsto outre les valeurs de performance et d’excellence, un savoir-faire reconnu dans la conception et la fabrication d’articles très techniques, des savoir-faire industriels de pointe, l’attachement aux valeurs humaines et à la satisfaction de nos parties prenantes (clients, employés, fournisseurs et partenaires). Les activités d’Exsto sont très complémentaires avec les nôtres, sans être en concurrence. L’intégration de Sterne fait du groupe Exsto une ETI (Entreprise de taille intermédiaire) à part entière, et nous allons travailler ensemble à mettre en place une organisation efficace et performante pour accompagner ce changement d’échelle. La proximité géographique va faciliter la mise en œuvre de synergies et d’axes d’amélioration et d’optimisation, et nous allons aussi bénéficier d’une bonne implantation internationale du groupe, notamment aux Etats-Unis et au Brésil. Nous voyons dans cette fusion une chance et une très belle opportunité de renforcer notre progression vers l’excellence industrielle, ainsi qu’un fort potentiel de développement aussi bien à l’international, que sur des secteurs d’activité dont nous sommes encore absents.»


Cavaillon : l’entreprise Maison & services recrute

C’est la 15e crèche du territoire et la 7e de Cavaillon. La crèche Au fil du temps’ a ouvert ses portes le lundi 21 février 2022.

Situé sur la place Maurice Bouchet, en plein centre-ville de Cavaillon, cet établissement d’accueil du jeune enfant (EAJE) occupe une partie du rez-de-chaussée de la résidence pour séniors, les Sénioriales, construite entre 2019 et 2021. La structure ou siège la crèche a en effet été achetée en 2021 par LMV (Luberon Monts de Vaucluse) en Vente en l’état futur d’achèvement (VEFA) à la société les Sénioriales, qui l’a construite.

« Avec près de 430 places en crèches, 2 relais parents enfants, un lieu d’accueil parents enfants et un réseau de 131 assistants maternels, Luberon Monts de Vaucluse est ainsi le territoire vauclusien le mieux doté en places de crèches et d’accueil pour la petite enfance. », se réjouit Gérard Daudet, président de l’agglomération. Le nom ‘Au fil du temps’ se veut un clin d’œil à la passerelle générationnelle qui s’opère en ce lieu.

Inauguration de la crèche Au fil du temps. Crédit photo: LMV

60 enfants sur 400m2

Cette crèche de 35 places peut accueillir une soixantaine d’enfants (tous ne venant pas tous les jours), sur une superficie totale de 400 m2. Moderne, elle dispose de deux grandes salles de vie, d’une salle de motricité, de trois dortoirs, de deux salles de change, d’une salle de repas, d’un jardin équipé pour accueillir les tout-petits et d’une grande cuisine professionnelle où les repas sont cuisinés quotidiennement. Un espace réservé au personnel (bureaux, salles de pause, vestiaires, sanitaires, rangements) sont aussi présents.

L’accès voiture se fait par la rue Langhirano, qui longe le parking Verdun. Une place en dépose minute pour les familles et des places pour les agents ont été créées au pied de la résidence. Le multi-accueil prévoit un service continu de 7h30 à 18h30, assuré du lundi au vendredi, hors jours fériés.

Inauguration de la crèche Au fil du temps. Crédit photo: LMV

Basculement de l’effectif Les petites graines

Concernant l’encadrement des enfants, il est assuré par une directrice (Isabelle Antier), une éducatrice de jeunes enfants, six auxiliaires de puériculture et trois CAP Petite enfance. Une cuisinière complète l’effectif tandis que l’entretien est confié à une entreprise. A noter que l’ouverture d’Au fil du temps entraîne la fermeture de la micro-crèche Les petites graines, avenue de Stalingrad à Cavaillon, depuis le 11 février 2022. Les 10 places que compte cette structure ainsi que les quatre agents qui y travaillent sont reportés sur l’effectif d’Au Fil du Temps.

Près de 1,1M€ d’investissement

La crèche, conçue par le cabinet d’architecture MPAP à la maîtrise d’œuvre, a représenté un investissement hors taxe de près de 1,1 millions d’euros. Le département de Vaucluse, avec une subvention de 400.000 euros, et la CAF, avec une aide de 396.000 euros, ont contribué à ce chantier majeur à hauteur de 75 % du montant hors taxe des travaux.

Au-delà des chiffres, cette capacité d’accueil répond à la volonté politique forte de l’agglomération de « construire un territoire attractif pour les familles qui font le choix de Cavaillon et des villes et villages qui composent notre intercommunalité », souligne Gérard Daudet. La petite enfance mobilise chaque année un budget communautaire de plus de 5,4 millions d’euros, dont plus de 3,5 millions d’euros sont abondés principalement par la CAF, par le Département ainsi que par la MSA de Vaucluse.

Inauguration de la crèche Au fil du temps. Crédit photo: LMV

Cavaillon : l’entreprise Maison & services recrute

« Les engagements pris à Cavaillon le 16 août dernier par Gerald Darmanin, ministère de l’Intérieur sont tenus », indique le préfet de Vaucluse qui a salué la création du GSP : groupe de sécurité publique de nuit. Composée de 10 fonctionnaires, la brigade prend le relais des CRS dans la sécurisation nocturne de Cavaillon et renforce les effectifs de la Police nationale du Vaucluse, dont les résultats dans la lutte contre la drogue sont « remarquables » de l’avis du préfet.

La préfecture fait état de « plus de 80 kg de drogues saisis, plus de 80.000 euros d’avoirs criminels et 211 interpellations » observées. Une décision prise dans un contexte de rivalités récurrentes entre trafiquants de drogue au cœur de la cité du Dr Ayme. Mercredi 11 août dernier, cinq individus armés avaient encore été interpellés à la suite d’un énième épisode de guerre de territoire. Une brigade qui, comme nous confiait le député et ancien maire de Cavaillon, Jean-Claude Bouchet, aura besoin de temps pour connaître le territoire.

« Le 22 juillet dernier, j’interpellais, au Sénat, M. le ministre de l’Intérieur pour lui demander des moyens et des effectifs suffisants pour lutter efficacement contre le trafic de drogues à Cavaillon et notamment, la création d’un groupe de sécurité de proximité. Sept mois plus tard, je suis venu les accueillir au commissariat, a commenté le sénateur LR Jean-Baptiste Blanc. Leur arrivée est un acte fort qui nous l’espérons tous permettra le retour de l’ordre républicain à Cavaillon. »

Le préfet de Vaucluse salue les fonctionnaires du groupe de sécurité de nuit à Cavaillon. Crédit photo: Préfecture de Vaucluse

Cavaillon : l’entreprise Maison & services recrute

James Andrews est né en 1969 à la Nouvelle-Orléans, avec la musique dans le sang, quelques gouttes Cherokee aussi. Roi de la rue, il a été plongé dans le monde de la musique dès l’enfance. Il sera à la salle du Moulin St Julien à Cavaillon le samedi 5 février à 20h30 pour le concert ‘James Andrews Quintet’.

À l’âge de 7 ans, il fait des claquettes dans le quartier français pour quelques dollars. Il crée son propre groupe le New Birth Brass Band. Son idole est Louis Armstrong. Son premier CD Satchmo in the ghetto, produit par Allen Toussaint en 1998, lui doit son surnom. Ses apparitions dans la série Treme de la chaîne HBO et sa contribution à la bande sonore nominée aux Grammy Awards 2011, le projettent plus avant dans sa carrière internationale. Aujourd’hui, James Andrews est reconnu comme l’un des meilleurs musiciens de la Nouvelle-Orléans. Un son purement New Orleans , qui balance, jazzy, un peu latin et invariablement funky. Un mélange détonnant, un condensé à lui tout seul de la bande son actuelle de la Nouvelle-Orléans, audacieux et savoureux.

Port du masque et pass vaccinal obligatoire. 10€ plein tarif, 5€ moins de 16 ans. Billetterie tous les lundis, jeudis et vendredis à la salle du Moulin Saint-Julien de 9h à 12h30 par l’Office de Tourisme. Paiement par chèque et espèce uniquement. Plus d’informations, cliquez ici.

L.M.

https://www.echodumardi.com/tag/cavaillon/page/14/   1/1