Habitats partagés pour seniors : portes ouvertes à Cavaillon et Mollégès
Ouvrant ce mois-ci, les nouvelles résidences pour colocation entre seniors de CetteFamille, entreprise sociale et solidaire, proposent des journées portes ouvertes. Elles se dérouleront le mercredi 16 avril à Cavaillon puis le jeudi 17 avril à Mollégès.
La cinquantaine d’habitats partagés de CetteFamille en France, mais aussi à Bruxelles, vise à développer les colocations entre seniors. L’entreprise solidaire d’utilité sociale (ESUS), créée en 2016 et basée en Normandie, a déjà notamment investi les 3/4 de la France. Les deux maisons provençales ouvrant leurs portes au public sont quant à elles les premières implantées dans le Sud-Est du pays.
Une nouveauté dans la région qui permettra de faire connaître aux visiteurs ce mode d’hébergement innovant, une alternative à la solitude ou à la charge des accompagnants. Ainsi, les habitats collectifs sont aménagés pour accueillir aussi bien des personnes âgées, que des personnes malades ou en perte d’autonomie, dans un cadre bienveillant avec un suivi régulier.
Des colocations confortables et rassurantes
La maison partagée de Cavaillon s’adresse particulièrement aux personnes malades d’Alzheimer, aux maladies apparentées ou bien pour les seniors ayant besoin d’accompagnement des soignants au quotidien. Elle propose une capacité de 8 chambres meublées pour 350m² de surface totale, dans une bâtisse bourgeoise en banlieue de la ville. Elle possède pour le confort de tous un ascenseur et un jardin clôturé.
Quant à la maison partagée de Mollégès, elle est conçue pour les personnes âgées en perte d’autonomie. Le lien social créé par la colocation appuie ainsi le travail des professionnels de santé qui suivent les résidents. Cet habitat bourgeois d’une surface de 415m² peut rassembler jusqu’à 9 personnes et est également équipé d’un ascenseur. Un jardin de 3000m² entoure la maison pour permettre les moments partagés en extérieur en toute sérénité.
Maison partagée de CavaillonMaison partagée de Mollégès
« L’intérêt principal du modèle de CetteFamille réside dans l’autonomie de chaque maison où les colocataires décident de leur vie quotidienne et aménagent leur espace », résume la société normande. En développant son activité en Provence avec des logements confortables et rassurants en faveur d’un public fragile, elle cherche également à créer et pérenniser des emplois dans notre région.
Journées portes ouvertes de CetteFamille – habitats partagés pour seniors Mercredi 16 avril de 9h à 17h. 134 Chemin des Fugueyrolles de Saint-Roch à Cavaillon. Inscription aux visites sur le site. Jeudi 17 avril de 9h à 17h. 176 Boulevard du Clos de la Font à Mollégès. Inscription aux visites sur le site.
Amy Rouméjon Cros
Habitats partagés pour seniors : portes ouvertes à Cavaillon et Mollégès
Le groupe Saint-Gobain, leader mondial de la construction durableprésent notamment au Pontet et à Cavaillon, lance une campagne de recrutement d’alternants en France pour 2025-2026. 60 postes sont à pourvoir en région Provence-Alpes Côte d’Azur.
Ouverts à tous les niveaux d’étude, du CAP au Master, les postes en alternance proposés par Saint-Gobain concernent aussi bien les activités de l’industrie ou de la distribution de matériaux, que les fonctions supports (marketing, achat, digital) ou opérationnelles (maintenance, vente, logistique…).
Les contrats en alternance reposent sur une logique d’acquisition de compétences et de transmission des savoirs. Faire son alternance chez Saint-Gobain permettrait aux étudiants de s’engager concrètement dans la transition durable du bâtiment et de la construction. Des perspectives d’embauche sont envisageables à l’issue du contrat.
« Notre ambition est de construire un environnement de travail motivant, où tous nos collaborateurs trouvent un sens au quotidien dans leurs actions, explique Régis Blugeon, directeur des Ressources Humaines de Saint-Gobain France. Les nombreuses opportunités de carrière offertes aux jeunes talents constituent un véritable levier pour leur développement professionnel, tout en contribuant activement à la transition durable du bâtiment. »
Pour faire connaître ses offres d’emploi en alternance, Saint-Gobain vise les jeunes à travers des vidéos sur le réseau social Tiktok, mettant en avant ses alternants qui parlent de leurs missions, leurs projets ainsi que de l’ambiance au travail.
Pour accéder aux offres d’emploi en alternance, cliquez ici.
Habitats partagés pour seniors : portes ouvertes à Cavaillon et Mollégès
En novembre dernier, nous consacrions, dans l’Écho du Mardi, un article à un restaurant solidaire de Cavaillon qui risquait de mettre la clé sous la porte. La propriétaire des lieux avait décidé de le vendre vide de tout occupant, ce qu’une disposition du bail lui permettait de faire. L’association, qui gérait ce restaurant depuis 5 ans, n’avait alors pas d’autre choix, pour continuer l’aventure, que l’acheter elle-même. Mais elle n’avait pas les fonds nécessaires…
Agnès Piller, la gérante des lieux et cuisinière de son état, nous confiait alors qu’elle cherchait à créer une coopérative qui aurait réuni les fonds nécessaires à l’achat de l’immeuble. Les appartements situées au-dessus de l’établissement étaient aussi à vendre. Il fallait trouver au moins 300 000 €, et cela en quelques semaines. Une gageure dans la période actuelle et de surcroits en fin d’année. L’article racontant cette histoire a beaucoup circulé et il a touché, au propre comme au figuré, de nombreuses personnes. Agnès et son équipe reçurent de nombreux témoignages de soutien. Une mobilisation s’est créé autour de l’avenir de ce restaurant solidaire et bio. Le Bios (c’est son nom ) est pour de nombreuses personnes en difficulté, un moyen unique pour se nourrir avec des produits de qualité et à petit prix, voir à pas de prix du tout…
Le miracle se produit. Des personnes privées sensibles à la cause, qui venaient de toucher un héritage, décidèrent de faire l’acquisition de l’immeuble pour faire en sorte que l’association en soit toujours le locataire. Le placement du cœur en quelque sorte. Le restaurant est sauvé. Il a même été décidé de concrétiser assez rapidement le projet de relance de la salle de spectacle attenante à celle du restaurant. L’idée d’Agnès est d’apporter aussi dans ce lieu de la nourriture culturelle.
Il serait bien présomptueux de faire le lien direct entre la parution de notre article et la décision des investisseurs, mais cette histoire montre que la presse locale peut jouer un vrai rôle social sur les territoires. Au-delà de sa fonction louable et nécessaire d’informer, elle participe à créer du lien social et à mobiliser les femmes et les hommes qui vivent et animent ces territoires. C’est pour nous une belle récompense et une fierté.
Habitats partagés pour seniors : portes ouvertes à Cavaillon et Mollégès
La déconstruction des deux tours du quartier du Docteur Ayme à Cavaillon, ont valeur de symbole. C’est la face la plus visible d’un projet de rénovation urbaine de plus de 100 M€, portant sur 3 quartiers de la ville et 800 logements. Souhaité par son maire, Gérard Daudet, ce projet d’envergure mobilise le bailleur social Grand Delta Habitat et tous les services de l’État (dont ANRU). « Redonner une vie normale aux habitants des quartiers » c’est pour le maire de la ville une priorité et un enjeu.
Haut lieu des trafics de stupéfiants de toutes natures, le quartier du Docteur Ayme, était devenu difficilement vivable pour ses résidents et aussi les habitants de la ville. Le narcotrafic est l’origine de nombreux actes criminels dont l’incendie du commissariat de la ville en octobre dernier. Outre les renforts de police octroyés par le ministère de l’intérieur en mai dernier, la rénovation des quartiers concernés devenait une nécessité. Initié par le maire de la ville dés 2010, ce programme a bénéficié du soutien de l’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine. D’un montant de 117 M€ il porte sur la construction et la rénovation de 800 logements et le réaménagement de trois quartiers : Dr Ayme, Condamines et Saint Martin. C’est pour une ville de 27 000 habitants un programme exceptionnel par son ampleur se plaît à rappeler le maire.
Des tours utilisées pour le narcotrafic
Hautes de 14 étages, les deux tours du quartier du docteur Ayme, étaient peu à peu délaissées par leurs habitants, las des pannes d’ascenseur à répétition (volontaires) et des troubles causés par les trafics. Ces deux bâtiments étaient squattées pour partie par les dealers qui les utilisaient également comme des tours de guet pour prévenir de l’intervention des forces de police. Leurs déconstructions qui vient de démarrer devraient s’achever au premier trimestre 2026. Les habitants des 112 logements ont été relogé dans d’autres résidences de Grand Delta Habitat ou chez d’autres bailleurs sociaux, situées à Cavaillon ou dans des communes de proximité. A leur place seront construits des équipements sociaux et des espaces verts.
Habitats partagés pour seniors : portes ouvertes à Cavaillon et Mollégès
Autour du spectacle ‘Oiseau’, présenté dans le cadre du festival Festo Pitcho, l’équipe de la Garance a imaginé une journée mortelle le mercredi 2 avril, en partenariat avec la Médiathèque de Cavaillon.
La journée de rendez-vous culturels et artistiques pour célébrer ensemble la vie et la mort se déroulera en présence de Anna Nozière, metteuse en scène de ‘Oiseau’, et Claire Lecoeuvre, autrice du livre La vie, c’est mortel !
La journée mortelle commencera à 10h
Atelier Lanternes fantômes
Fabrique de lanternes pour éclairer la mémoire des disparu·e·s avec Claire Lecoeuvre. 10h. Médiathèque de Cavaillon. Gratuit sur réservation.
Atelier Théâtre enfants plus parents
Jouer, écrire et imaginer ensemble autour de la vie et de la mort avec Anna Nozière. 14h. Salle de La Garance. 3 à 5€.
Atelier stickers et maquillages de la mort
Se métamorphoser en Calaveras et customiser des portraits de disparu·e·s avec Sylvette Ardoino. 14h. Salle La Garance. 3 et 5€.
Atelier philo : la vie est-elle mortelle ?
Un conte et un échange pour explorer les grandes questions de la vie avec Claire Lecoeuvre. 16h30. Médiathèque de Cavaillon. Gratuit sur réservation.
Habitats partagés pour seniors : portes ouvertes à Cavaillon et Mollégès
Ce mercredi 26 mars, la coopérative de logements sociaux Grand Delta Habitat a inauguré sa nouvelle agence située sur le Cours Gambetta à Cavaillon. Cette inauguration a suivi une visite de chantier des deux tours du quartier Docteur Ayme, qui sont en cours de démolition.
Depuis plusieurs années, la Ville de Cavaillon œuvre à améliorer le cadre de vie des habitants des quartiers Docteur Ayme, Condamines I et III ainsi que Saint-Martin. Plusieurs actions ont d’ores et déjà été menées, dont la réhabilitation de 341 logements et la démolition de 49 logements, marquant le début de cette transformation. Aujourd’hui la métamorphose se poursuit avec la démolition de 112 logements répartis dans les deux tours situés au cœur du quartier Docteur Ayme, la Tour N et la Tour D. « Les tours devraient être complètement déconstruites au cours du premier semestre de 2026 », explique Gérard Daudet, maire de Cavaillon.
Un chantier colossal au milieu des habitations qui demande expertise et minutie de la part des différents acteurs qui travaillent sur le projet, le tout orchestré par Grand Delta Habitat qui est le maître d’ouvrage. Pour le moment, c’est la Tour N qui voit ses étages disparaitre petit à petit, s’ensuivra la Tour D. Les deux tours comptent chacune 56 logements répartis sur 14 étages. Des travaux d’envergure dont le coût prévisionnel s’élève à 7,5M€. En parallèle du chantier, la coopérative de logements sociaux assure aussi un accompagnement personnalisé pour le relogement des habitants des tours, et ce, dans des « logements dignes », insiste Gérard Daudet.
Si la démolition des deux tours de Docteur Ayme va clarifier de façon significative le paysage cavaillonnais, c’est en réalité toute une opération de renouvellement urbain qu’a engagé la Ville de Cavaillon, accompagnée de Grand Delta Habitat, avec la modernisation des quartiers Docteur Ayme, Condamines I et III, et Saint-Martin. L’objectif est de favoriser l’ouverture de ces derniers et leur intégration dans la ville, tout en garantissant une amélioration pérenne du cadre de vie de leurs habitants.
« L’extension verticale des villes n’est plus une bonne idée de nos jours. »
Sébastien Maggi, sous-préfet de Vaucluse
Grand Delta Habitat a donc procédé à la démolition de 276 logements locatifs sociaux, dont des bâtiments situés sur Dr Ayme et Saint-Martin, la reconstitution de 276 logements répartis entre Cavaillon (70%) et les communes voisines de Cheval-Blanc, Robion et Lauris, ainsi que la réhabilitation et la résidentialisation de 770 logements, avec une mise aux normes énergétiques BBC 2009 permettant une réduction significative des charges énergétiques des locataires. « 70% des travaux ont été réalisés par des entreprises vauclusiennes, ajoute Michel Gontard, président de Grand Delta Habitat, on est attachés à faire vivre le territoire. » Le projet total représente un investissement d’environ 30M€. « On se rend compte que l’extension verticale des villes n’est pas forcément une bonne idée comme on le pensait il y a quelques décennies, que ce soit pour le cadre de vie des habitants, l’intervention des forces de l’ordre, mais aussi celle des secours », affirme Sébastien Maggi, sous-préfet de Vaucluse.
Une nouvelle agence pour Grand Delta Habitat
Avec toutes les actions entreprises sur le territoire de Cavaillon, il faisait sens pour Grand Delta Habitat d’y implanter sa nouvelle agence, qui a été inaugurée ce mercredi 26 mars. Idéalement située sur le Cours Gambetta, l’agence promet un service de proximité, un bel accueil pour les locataires, les partenaires, mais aussi les salariés, et garantit l’image de marque de la coopérative. « Nous sommes attachés à donner une image du logement social qui n’est pas celle qui est véhiculée dans les mémoires », insiste Michel Gontard.
« On a pour objectif que cette nouvelle agence s’intègre parfaitement dans la vie cavaillonnaise. »
Michel Gontard, président de Grand Delta Habitat
L’agence, qui compte 25 salariés, dispose de bureaux en open space modulable pouvant accueillir jusqu’à 4 collaborateurs, de box individuels conçus pour des échanges nécessitant plus de confidentialité, d’espaces de commodité adaptés aux besoins des équipes, d’une grande salle de réunion pouvant recevoir jusqu’à 20 personnes et d’un espace cuisine convivial. Cette nouvelle agence représente un investissement de 1,8M€ pour Grand Delta Habitat qui est aujourd’hui doté de 15 agences de proximité.
Habitats partagés pour seniors : portes ouvertes à Cavaillon et Mollégès
La Réunification des deux Corée, un titre déroutant pour parler d’amour et de rupture
Le titre est un peu déroutant, certes. Inutile de s’y connaître en géopolitique : il suffit de penser aux tensions permanentes de ce pays divisé en 1950 en Corée du Sud et Corée du Nord et d’imaginer leurs retrouvailles possibles ou impossibles. La métaphore de la difficulté de vivre ensemble, d’aimer et de se supporter se décline ensuite sur le plateau en situations de la vie quotidienne.
Une pièce composée de 20 fragments sur le mythe de l’amour
Créée en 2013, cette pièce est devenue mythique tant elle nous bouleverse par sa véracité et sa simplicité. Comme un puzzle, les situations s’enchaînent, et nous conduisent sur les chemins multiples de l’amour qui s’expose, qui se cache, qui se tait, qui se meurt, qui ne sait. Une série de situations pour dire la richesse et le foisonnement de nos vies : une épouse qui demande le divorce après 20 ans de mariage sans nuage, un homme qui se retrouve avec les cinq sœurs qu’il a successivement aimées… ! Du rire aux larmes, entre tendresse et tragique, les 9 comédiens sur scène incarnent les récits, se déchirent, s’aiment, se haïssent et nous bouleversent.
Joël Pommerat, un fidèle de la Garance et du Festival d’Avignon
C’est un metteur en scène qui a la particularité de ne mettre en scène que ses propres textes. La Garance a accueilli les spectacles Pinocchio en 2009, Ma Chambre froide en 2011, Cendrillon en 2013, La grande et fabuleuse histoire du commerce en 2014 et Ça ira (1) Fin de Louis en 2017. En 2006, Au monde, Les Marchands et Le Petit Chaperon rouge sont repris au Festival d’Avignon, où Joël Pommerat crée également Je tremble (1 et 2) en 2008.
Mis à l’honneur à la Maison Jean Vilar
Côtoyant la compagnie Louis Brouillard, fondée en 1990 par Joël Pommerat, la cinéaste Blandine Armand a présenté début mars un film documentaire Joël Pommerat, le théâtre comme absolu à la Maison Jean Vilar d’Avignon. Ce film permet d’éclairer l’oeuvre imortante de ce metteur en scène qui se définit comme un « écrivain de spectacles » dans la mesure où la mise en scène et le texte s’élaborent en même temps pendant les répétitions. Il ancre ses pièces dans la réalité contemporaine et l’interrogation de nos représentations. Il aborde le réel dans ses multiples aspects, matériels, concrets et imaginaires.
Mercredi 26 mars à 20h. Jeudi 27 mars à 19h. 3 à 20€. Scène Nationale La Garance. Rue du Languedoc. Cavaillon. 04 90 78 64 64.
Habitats partagés pour seniors : portes ouvertes à Cavaillon et Mollégès
Le groupe Midi Auto vient de consolider son partenariat stratégique avec Stellantis. Dans ce cadre, ce nouvel accord conclu pour une durée indéterminée, confirme la place centrale de Midi Auto dans le réseau de distribution du groupe automobile et permet de poursuivre la représentation des marques du groupe Stellantis avec Peugeot, Citroën et DS Automobiles.
Avignon et Tarascon maintenus, pas Cavaillon Pour Midi Auto, qui célèbre cette année son 50e anniversaire, cette décision concerne tout particulièrement les concessions d’Avignon et Tarascon qui gardent leur contrat Citroën et DS automobiles. En revanche la concession de Cavaillon et son annexe à Apt perdraient le panneau Citroën. Les murs restant la propriété du groupe Midi Auto. Cette réorganisation devrait notamment permettre à Midi Auto de distribuer à moyen terme, d’autres marques automobiles du réseau.
Crédit : DR
Un changement de direction dans la continuité Fondé en 1975 par Bernard Hory, Midi Auto a débuté avec une seule concession Citroën à Digne-les-Bains. Le groupe est aujourd’hui un acteur incontournable de la distribution automobile en France avec plus de 30 concessions (1 300 salariés et 650M€ de chiffre d’affaires).
À l’occasion de ces 50 ans, Midi Auto annonce aussi l’amorce d’une transition générationnelle avec l’arrivée d’Isabelle Hory à la présidence. Fille du fondateur, qui reste présent dans la structure elle entend conjuguer respect de l’héritage familial et vision innovante pour l’avenir du groupe. Cette dernière a nommé Olivier Beylot, qui était directeur de la plaque bretonne depuis 2015, comme directeur du groupe.
« Prendre la direction de Midi Auto à un moment clé de son histoire est un défi passionnant, explique ce dernier. Avec le renouvellement de notre partenariat avec Stellantis, nous renforçons notre ancrage territorial et consolidons notre position sur le marché. Mon rôle sera d’accompagner cette transition en structurant nos activités, en optimisant nos performances et en préparant le groupe aux évolutions du secteur. »
Habitats partagés pour seniors : portes ouvertes à Cavaillon et Mollégès
Créée en 1994 au Québec, l’entreprise Adèle, réseau d’agences de ménage à domicile, s’est développée en France en 2012. Benjamin Cellier en a repris les rênes en 2022 et a installé son siège en Vaucluse, à Cavaillon, afin de donner à l’entreprise une dynamique nouvelle. Une agence vient d’ailleurs d’ouvrir à L’Isle-sur-la-Sorgue.
Aujourd’hui, l’entretien ménager représente quasiment 50% du secteur de l’aide à la personne. Lorsque l’entreprise Adèle a été créée il y a 31 ans au Québec par Gaétan Migneault, ce dernier, qui était dans les assurances, est parti d’un constat simple : le consommateur n’est jamais pleinement satisfait du ménage effectué chez lui car l’entretien ménager n’est pas assez encadré. Ainsi est née Adèle, qui s’est franchisée au début des années 2000 et qui compte aujourd’hui plus de 120 franchises au Québec.
En 2012, Adèle souhaite se développer à l’international et approche la France. Une master franchise nationale a donc été créée et reprise en 2022 par Benjamin Cellier, actuel président d’Adèle France. Et c’est en Vaucluse qu’il a décidé d’entamer cette nouvelle dynamique. Benjamin Cellier n’en est pas à son coup d’essai en termes de réseau de franchises puisqu’il avait auparavant déployé une franchise française en Angleterre. Il a donc l’expérience pour développer Adèle en France.
La micro-franchise
Adèle a un principe de franchises assez particulier puisqu’il s’agit de micro-franchises. « Nos franchisés sont aussi des opérateurs, c’est-à-dire qu’ils font eux-mêmes l’entretien ménager », ajoute Benjamin. C’est donc ce qui démarque Adèle de ses concurrents dans le domaine de l’entretien ménager.
« Chez Adèle, le franchisé est sur le terrain, et non assis devant un bureau. »
Benjamin Cellier
Les agences Adèle ne sont d’ailleurs pas des agences comme on l’entend. Il n’existe pas de local physique, mais les franchisés disposent d’un véhicule avec lequel ils commencent eux-mêmes à faire les entretiens ménagers. « Ça permet de se rendre compte de la réalité du terrain et le franchisé saura donc de quoi il parle quand, plus tard, il commencera à avoir des employés », affirme le président français. Adèle France vient d’ailleurs d’ouvrir une agence à L’Isle-sur-la-Sorgue, pour le moment gérée par Benjamin Cellier, qui lui-même fait les entretiens ménagers.
Avec le concept de micro-franchise vient un profil de franchisé assez différent de ce dont on a l’habitude.
« On va chercher des gens qui ont une appétence pour le travail manuel. »
Benjamin Cellier
L’entreprise d’entretien ménager cherche des personnes qui ont de l’appétence pour le travail manuel, mais qui ne sont pas forcément tournées vers l’entrepreneuriat. Avant de pouvoir attester de la réalité sur le terrain, les franchisés sont donc accompagnés par l’entreprise pour en apprendre davantage sur l’entrepreneuriat et se sentir en confiance pour se lancer dans cette aventure, puis apprennent eux-même sur le tas.
Un ménage méticuleux et méthodique
Adèle France n’opère que chez les particuliers. « Chez vous comme à l’hôtel », telle est la devise de l’entreprise. Le franchisé (ou ses employés s’il en a) passe chez le client tous les 15 jours pour effectuer l’entretien ménager et non davantage car le travail est fait de façon à ce qu’il n’y ait pas besoin d’un passage par semaine. Plutôt que de faire un ménage ‘classique’, pièce par pièce, l’entreprise Adèle a élaboré une méthode qui permet à l’opérateur de travailler efficacement pour gagner du temps et réduire la pénibilité du travail tout en garantissant la qualité du ménage. « Si le client n’est pas content du résultat, on repasse et c’est à nos frais », affirme Benjamin Cellier.
« Adèle a en quelque sorte développer une ‘McDonaldisation’ du ménage, c’est-à-dire qu’on suit des étapes comme dans un fast-food pour perdre le moins de temps possible. »
Benjamin Cellier
L’opérateur n’est d’ailleurs pas payé à l’heure mais à la prestation. « L’entretien d’une pièce qui compte beaucoup de meubles et beaucoup de bibelots à dépoussiérer va coûter plus cher qu’une simple pièce qui ne contient quasiment rien », explique le président. Ainsi, l’opérateur ne s’éternise pas chez le client et gagne du temps.
Adèle, une entreprise engagée pour la santé et l’environnement
Mais pour gagner du temps, il faut des produits efficaces. C’est pourquoi Adèle a élaboré ses propres produits, qui non seulement promettent d’être plus efficaces que les autres produits sur le marché, mais aussi moins nocifs, une condition non négligeable qui figure parmi les valeurs RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) de l’entreprise.
« Tous nos fournisseurs sont méticuleusement sélectionnés et tous nos produits sont testés, je teste tous les produits moi-même », ajoute Benjamin. Les produits Adèle contiennent d’ailleurs tous une base végétale. En proposant ses propres produits, Adèle souhaite contribuer à l’amélioration de la santé de ses clients, mais aussi de ses franchisés et collaborateurs, ainsi qu’au respect de l’environnement. L’agence de L’Isle-sur-la-Sorgue a décidé de se doter d’un véhicule électrique, et quasiment tous les fournisseurs sont situés en région Provence-Alpes-Côte d’Azur, ce qui permet à l’entreprise de réduire son empreinte carbone.
Les ambitions pour l’avenir
Si pour l’instant Adèle France ne compte que l’agence de L’Isle-sur-la-Sorgue, son président espère en ouvrir une dizaine d’autres en 2025, dont deux nouvelles en Vaucluse. Le département a un potentiel de huit agences, qui permettraient de couvrir tout le territoire. Les autres futures agences devraient concerner la région PACA pour la plupart.
« Je suis fortement attaché à la région et au Vaucluse qui est un département très accueillant avec des organismes économiques très animés, je pense notamment à la CPME (Confédération des petites et moyennes entreprises), Créativa, LSE (Luberon & Sorgues Entreprendre), et bien d’autres, conclut Benjamin Cellier. J’ai à coeur de développer l’économie qui est proche de la mienne. »
Le lundi 17 mars, Adèle France se rendra au Salon Franchise Expo Paris 2025, qui a lieu du samedi 15 au lundi 17 mars, afin de rencontrer des franchisés et des partenaires financiers et pour gagner davantage en visibilité et pour permettre à l’entreprise de poursuivre son développement.