(Vidéo) «Tenir debout» ou comment une actrice se présente à l’élection de Miss Poitou-Charentes ! à la Garance de Cavaillon ce jeudi
Un premier spectacle réjouissant de la comédienne Suzanne de Baecque
Tout commence à la supérette du village de son enfance : Suzanne de Baecque y découvre une annonce pour le concours de Miss Poitou-Charentes 2020. Elle décide de s’y infiltrer en tant que candidate pour comprendre et de créer ce spectacle, entre théâtre documentaire et cabaret, avec sa complice et chorégraphe Raphaëlle Rousseau.
Un regard juste mais tendre sur les élections de Miss Alors qu’une nouvelle parole féministe est en train de naître et de se libérer, comment l’envie de devenir Miss persiste et survit ? Qu’y a-t-il derrière ces corps que l’organisation Miss France fabrique ? De l’expérience en immersion de Suzanne De Baecque naissent des rencontres et une matière documentaire : textes, film, enregistrements sonores…ainsi que des portraits étonnants de jeunes filles d’aujourd’hui. ‘Tenir debout » Jeudi 16 janvier. 20h. 3 à 20€. Scène Nationale La Garance. Rue du Languedoc. Cavaillon. 04 90 78 64 64 . www.lagarance.com
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Cet été, la communauté d’agglomération Luberon Monts de Vaucluse (LMV) a été lauréate de l’appel à projet national MILDECA (Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives) pour lutter contre les trafics de stupéfiants. Le premier Comité de pilotage réunissant l’ensemble des partenaires de LMV impliqués, sous la présidence d’Elisabeth Amoros, conseillère communautaire déléguée à la Politique de la Ville, a eu lieu à la mairie de Cavaillon ce lundi 16 décembre.
Face au danger grandissant des trafics de stupéfiants, la communauté d’agglomération Luberon Monts de Vaucluse (LMV) s’engage pour prévenir l’implication des jeunes dans ces réseaux. En étant lauréate de de l’appel à projet national MILDECA, l’Agglomération bénéficie d’un financement de 90 000 euros sur trois ans pour déployer des actions concrètes à destination des pré-adolescents, de leurs familles et des professionnels qui les accompagnent afin que les jeunes soient orientés vers un avenir riche d’opportunités.
Avec ce financement, LMV souhaite renforcer les compétences psychosociales des plus jeunes. Ainsi, l’Atelier Santé Ville du Centre Communal d’Action Sociale (CCAS), interviendra dans six classes de CM2 dès septembre 2025 via le Comité Départemental d’Éducation pour la Santé (CoDES) de Vaucluse pour les aider à faire face à la pression d’un groupe et leur apprendre à dire non aux dealers. L’association marseillaise L’Œuf, quant à elle, accompagnera une dizaine de collégiens dans la création d’un reportage photo et vidéo explorant les conséquences des trafics qui sera diffusé publiquement.
LMV compte aussi faire intervenir des médiateurs auprès des jeunes décrocheurs, grâce au concours du Service jeunesse de la ville de Cavaillon et de la Mission Locale du Luberon, pour leur proposer des solutions sur mesure afin de retrouver un équilibre. Enfin, le centre social La Bastide animera diverses activités pour permettre aux habitants de se réapproprier leur quartier et pour offrir des alternatives positives aux jeunes.
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Après 5 ans de travaux la cathédrale Notre-Dame et Saint-Véran de Cavaillon a réouvert ses portes au public le 14 décembre dernier. Le Maire de Cavaillon, Gérard Daudet, a remis officiellement les clés de l’édifice à Monseigneur Fonlupt, archevêque d’Avignon. Les offices réguliers, conduits par le Père Jean-Marie Redaelli, le prêtre de la paroisse, redémarreront en début d’année, le temps de terminer quelques derniers travaux d’aménagement de l’intérieur.
La tentation de faire le parallèle entre la cathédrale Notre-Dame de Paris et celle de Cavaillon est forte tant les similitudes sont grandes : 5 ans de travaux, une réfection quasi-totale, un rituel protocolaire et religieux similaire, une date de réouverture presque identique… Mais la comparaison s’arrête là, la cathédrale Notre-Dame et Saint-Véran de Cavaillon n’a pas été victime d’un incendie juste de cruels assauts du temps et aucun chef d’État n’était présent pour sa réouverture, mais cependant de nombreux officiels : maires, préfet, vice-présidentes de la région, du département, sénateur, députée… étaient présents.
Les officiels coupent le ruban
En tout 35 entreprises sont intervenues sur ce chantier hors norme
Lancés en 2020, les travaux de la cathédrale Notre-Dame et Saint-Véran de Cavaillon ont été monumentaux. Ils ont porté sur une réfection quasi-totale de l’édifice, extérieur comme intérieur. Maçonnerie, taille de pierre, charpente, couverture, vitraux, menuiserie, ébénisterie, sculpture, décors peints, ferronnerie, serrurerie, campanaire, électricité, lustrerie… En tout 35 entreprises sont intervenues sur ce chantier hors norme, dont la maîtrise d’ouvrage a été assurée par le service du patrimoine de la ville de Cavaillon. Une première pour ce service interne à la ville. Les travaux ont été placés sous la responsabilité de l’architecte Martin Lefévre.
Monseigneur Fonlupt frappe avec sa crosse épiscopale la porte de la cathédrale pour que l’on lui ouvre les portes
Cette rénovation devenait urgente tant le bâtiment était dégradé
D’un montant total de 12 M€, cette rénovation est financée à hauteur de 3,2 M€ par la DRAC, de 2,6 M€ par la région PACA, de 0,2 M€ par le département de Vaucluse, de 1,9 M€ par le fonds de compensation de la taxe sur la valeur ajoutée (FCTVA). Et le solde, soit 3,9 M€, est à la charge de la ville (autofinancement et emprunt). Voulu par le Maire de Cavaillon, cette rénovation devenait urgente tant le bâtiment était dégradé. La structure même en était menacée. Au-delà de la conservation nécessaire de ce patrimoine et des savoir-faire, cette cathédrale constituera pour la ville un atout touristique indéniable. Ne restera plus que la restauration du cloitre qui lui est contigu pour parachever la rénovation de cet ensemble religieux dont les parties les plus anciennes remontent au 12ème siècle.
Lors de la cérémonie de réouverture de la cathédrale le maire a été le premier à s’exprimer. Il a montré tout son plaisir à voir ce chantier arrivé à son terme. « Nous y sommes enfin ! » a-t-il lancé. Quant au préfet de Vaucluse, Thierry Suquet il a souligné les rôles joués par l’État. En effet, les édifices religieux du culte catholique (mais pas que) sont depuis la loi de 1905 la propriété des villes qui se doivent de les entretenir. Ce sont donc les contribuables qui, au travers différents organismes ou mécanismes, ont financé cette restauration d’envergure. L’église n’est que le locataire a rappelé le préfet. Ce même préfet a également souligné que l’État était garant de la liberté du culte en France. Une précision qui aujourd’hui prends un sens tout particulier. L’Archevêque François Fontlup a également souligné que cet édifice religieux était ouvert à tous et il a conclu en affirmant que c’était « le moment d’être dans la joie ».
Le cœur de la cathédrale
Avant la reprise des offices réguliers attendus pour le premier trimestre 2025, la messe dite de minuit y sera célébrée le 24 décembre prochain à 23 heures.
Un édifice religieux improprement aujourd’hui baptisé cathédrale Seuls les édifices religieux lieux de sièges épiscopaux peuvent prendre la dénomination de Cathédrale. Ce qui était le cas de Cavaillon jusqu’en 1801, date où le titre d’évêque de Cavaillon a été supprimé. Cependant, l’édifice a conservé cette dénomination. Un moyen de remémorer le passé de l’un des diocèses historiques du Comtat Venaissin.
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Rare temps fort de la magie en France, le Festival Manip propose de mettre de l’extra dans notre ordinaire
Ce festival, initié par la directrice de la Garance Chloé Tournier, a créé la surprise il y a 3 ans. De la magie, du mentalisme, dans une programmation de Scène Nationale ? Le public a pourtant répondu largement présent et la programmation a su combler les attentes : troubler, bousculer, douter, s’émerveiller, mettre à l’honneur la diversité d’un art quelquefois peu considéré, rendre hommage aux magiciens et magiciennes, distiller du magique dans notre quotidien, entrer par la porte du merveilleux, pour créer une sorte de culture de l’esprit critique.
Pour cette troisième édition, il y aura deux premières nationales
Heka, la nouvelle création de Gandini Juggling et Yann Firsch abordera la magie en tant que langage chorégraphique en déconstruisant les mouvements des magiciens classiques pour créer des formes contemporaines, des tours de passe-jonglage déroutants et uniques. Mercredi 11 décembre. 20h.
PourCroire aux fauves, la compagnie Les Arts Oseurs nous emmènera à Barbentane pour découvrir in situ – marche nocturne en forêt — l’histoire de l’anthropologue Nastassja Martin, mi-femme, mi-ours. Samedi 14 décembre. 18h.
D’autres fauteurs de troubles
Tout rien de la Cie Modo Grosso nous invite à un cirque d’objets qui défient les lois de la gravité. C’est une approche unique de la perception du temps qui passe. On pourra voir l’exposition ‘Un étrange ordinaire’ qui s’intéresse aux objets magiques jusqu’au 16 février 2025 et participer à des ateliers magie ou mentalisme avec le magicien Frédéric Lambierge.
Du mercredi 11 au samedi 14 décembre. 3€ à 20€. Scène Nationale La Garance. Rue du Languedoc. Cavaillon. 04 90 78 64 64.
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Après une série de recrutement en avril dernier, le réseau de service à la personne APEF poursuit ses embauches en Vaucluse. Ainsi, à partir d’aujourd’hui, l’agence de Cavaillon située cours Gambetta accueillera les potentiels candidats chaque jeudi du mois de décembre. En tout, 10 postes sont à pourvoir par l’agence vauclusienne pour des missions dans la cité cavare mais aussi à Maubec, Cheval-Blanc ou bien encore à l’Isle-sur-la-Sorgue.
« Pas besoin de CV, rappelle Manon Midoux, responsable de l’agence de Cavaillon. Nous recherchons des personnes motivées, prêtes à s’investir dans un métier où le bien-être des autres est au cœur des priorités. Nos équipes en agence seront là pour répondre aux questions et guider chaque candidat. Nous attachons beaucoup d’importance au savoir-être et aux valeurs. Pour ce qui est du savoir-faire, nous avons fait de la formation et de l’accompagnement des collaborateurs une priorité au sein de notre stratégie de recrutement. C’est pourquoi l’expérience et le CV ne sont plus des incontournables. De plus, à temps partiel ou à temps plein, nous nous adaptons aux souhaits des candidats pour respecter un bon équilibre vie professionnelle et vie personnelle. En bref, il faut avant tout avoir envie de faire un métier qui a du sens. »
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Si aujourd’hui l’industrie automobile se cherche un avenir, le secteur de l’automobile ancienne lui se porte bien. Même très bien. La 23ème bourse expo auto & moto qui se tiendra à Cavaillon les 7 et 8 décembre prochain pourra en témoigner.
Le phénomène est national, voire international. Toutes les manifestations liées à l’automobile ancienne, qu’il s’agisse de rassemblements informels de passionnés, de compétitions, de ventes aux enchères ou de salons, toutes connaissent un succès grandissant. Le Motorshow d’Avignon a reçu en mars dernier plus de 30 000 visiteurs. A Lyon, pour sa 45ème édition Epoq’auto a franchi la barre des 100 000 visiteurs (en progression de 15 % par rapport à 2023). Même tendance du côté de Cavaillon où la bourse expo auto & moto, organisée par l’association Écurie les Trapadelles, les 7 et 8 décembre prochain, s’attend à voir progresser son nombre de visiteurs. En 2023, pour sa 22ème édition, la manifestation avait enregistré 3 000 visiteurs en 2 jours. Une belle performance pour un salon de taille plus modeste qui accueille quand même une centaine d’exposants.
« C’est culturel et l’automobile appartient à notre patrimoine »
En France, on dénombre pas moins de 230 000 collectionneurs et environ 800 000 véhicules anciens et tournants. Le secteur de l’automobile ancienne, c’est 4 milliards d’euros de CA et 20 000 emplois directs (source Fédération Internationale des Véhicules Anciens). Malgré les difficultés économiques et les injonctions climatiques du moment l’engouement pour les autos ou les motos anciennes ne faiblit pas, bien au contraire. Pour Ulrich Impagliazzo Maldes, le président de l’association Écurie les Trapadelles organisatrice de la bourse expo de Cavaillon cet attrait pour l’automobile ancienne s’explique par ce besoin de transmission entre générations. « C’est culturel et l’automobile appartient à notre patrimoine » ajoute-t-il.
Un double hommage aux 100 ans de circuit de Miramas et de la marque MG
Cette année, la 23ème bourse de Cavaillon mettra à l’honneur le constructeur MG, à l’occasion des 100 ans de sa naissance. Plusieurs modèles emblématiques et issus du club MG France y seront présentés. Cette marque typiquement anglaise était à ses origines spécialisée dans la production de petits cabriolets à 2 places et à caractère sportif (roadster). Les organisateurs ont souhaité rendre hommage à ce constructeur aujourd’hui passé sous pavillon chinois et qui produit maintenant des SUV électriques… Le grand écart. On peut y voir là un moyen de ne pas oublier l’ADN de cette marque. Un devoir de mémoire en quelque sorte.
Mais ce n’est pas tout, la bourse expo va recréer à l’occasion des 100 ans du circuit de Miramas sa ligne de départ avec une quinzaine de voitures de course des années 30 et quelques motos de la même époque. Ce circuit situé sur la commune d’Istres a été un haut lieu du sport automobile de l’entre deux guerres.
La bourse expo de Cavaillon se tiendra les 7 et 8 décembre au MIN de Cavaillon, de 8h30 à 18h00, prix d’entrée 6€.
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La Ville de Cavaillon se plonge dans les fêtes de fin d’année dès ce samedi 30 novembre. Au programme tout le mois de décembre : marchés de Noël, illuminations, crèche provençale, chants de Noël, et bien d’autres animations.
La Ville de Cavaillon a préparé un programme riche pour les fêtes de fin d’année, de quoi rendre cette période encore plus festive et féérique. Pour entrer dans la période de Noël comme il se doit, le lancement des illuminations de la ville marquera le début des festivités ce samedi 30 novembre.
Le programme
La municipalité vous donne rendez-vous ce samedi 30 septembre pour le lancement des festivités de Noël avec une déambulation féerique au départ de la place Jean Bastide à 18h. La ville s’illuminera au fil de cette déambulation. De nombreuses surprises attendent les Cavaillonnais qui pourront aussi profiter de la projection d’un film de Noël durant cette soirée.
Tout au long du mois de décembre, et même jusqu’au 5 janvier, les habitants pourront admirer la crèche provençale Marius Lancelin à l’Hôtel de Ville, ou encore se reposer au milieu du village des illuminations Place Maurice Bouchet.
Le marché de Noël se tiendra les vendredi 6 (de 17h à 20h), samedi 7 (de 10h à 20h) et dimanche 8 décembre (de 10h à 18h) sur la Place Fernand Lombard. De nombreuses animations auront lieu dans la ville durant ces trois jours comme l’arrivée du Père Noël, la mini-ferme de Noël, des lectures de contes, des balades en calèche, des démonstrations de danses provençales et de lancer de drapeaux, etc. Plusieurs concerts et spectacles auront lieu tout au long de ce mois féérique.
La grande parade de Noël, quant à elle, aura lieu le samedi 21 décembre à 18h au départ de la Place Jean Bastide. 23 artistes, acrobates, jongleurs, troupes musicales et danseurs rendront ce moment magiques.
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Indestructible, une saga historique et théâtrale à travers le regard de la Peugeot 504
Ce spectacle, porté par la mythique Peugeot 504, plonge au cœur de l’histoire ouvrière et militante des années 70, une thématique qui résonne avec les combats pour les droits et la solidarité d’aujourd’hui. Dans la France des années 60, à travers les récits croisés des travailleurs immigrés recrutés dans les usines de voitures — et des intellectuels qui se faisaient embaucher à leurs côtés — c’est toute l’histoire de la politique migratoire française qui est incarnée par l’emblématique Peugeot 504.
Une mise en scène de Manon Worms et Hakim Bah inspirée du livre de Robert Linhart, L’Établi
En 1978, Robert Linhart, intellectuel d’extrême-gauche maoïste, raconte dans L’Établi comment il est parti comme beaucoup de camarades dans la période de Mai 68 travailler dans une usine Citroën à Paris, pour côtoyer des ouvriers et organiser la révolution. Pour écrire cette fiction documentée, Manon Worms et Hakim Bah se sont inspirés de cet ouvrage de référence.
Sur le plateau, un travail de mémoire
Les paroles de Bakary, jeune Malien, le parcours de Cathy, l’étudiante parisienne, la 504, la France industrielle ; la solidarité entre étrangers et français, l’ancrage du mouvement ouvrier et ses luttes sociales dans les années 70… Une fiction sacrément documentée ! « Renouveler le récit de l’immigration dans la France contemporaine. Faire le récit choral d’une Histoire qui agit sur notre présent », ajoutent Manon Worms et le Guinéen Hakim Bah.
Jeudi 28 novembre. 20h. 3 à 20€. Scène Nationale La Garance. Rue du Languedoc. Cavaillon. 04 90 78 64 64.
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« On a tous le droit à une nourriture de qualité » c’est ainsi qu’on pourrait résumer la démarche d’Agnés Piller qui a ouvert il y a maintenant 5 ans un restaurant bio et solidaire à Cavaillon. Cette ancienne cuisinière a voulu mettre à profit ses compétences au service de tous et notamment des plus démunis, pour proposer tous les midis des repas de qualité et pas chers. Mais le futur de cette belle initiative est aujourd’hui remis en cause.
Dés qu’on franchit la porte du restaurant d’Agnès Piller on est accueilli avec le sourire et on vous explique comment la maison fonctionne. Ici pas de service à table mais de jolis buffets où vous attendent entrées, plats, desserts et tout est fait-maison. Chaque jour, une trentaine de clients viennent s’y restaurer. Beaucoup d’habitués dont de nombreuses personnes qui travaillent à proximité. On peut aussi y croiser des accidentés de la vie pour lesquels Agnès leur fait un tout petit prix… voir pas de prix du tout… Gérée par une association, ce restaurant a érigé comme maxime que le bien mangé devait être un droit fondamental. Ce restaurant fonctionne avec une salariée et plusieurs bénévoles. Il bénéficie également du soutien de plusieurs producteurs locaux. Leur apports sont essentiels, ils permettent de maintenir des prix bas pour les clients. « Mais nos clients viennent d’abord pour la qualité de la cuisine » précise Agnès.
Malheureusement tous ces projets sont aujourd’hui menacés Racheté par Agnès, il y a 5 ans, cet établissement, situé cours Gambetta à Cavaillon, est un ancien café-théâtre. Ainsi, en plus de la traditionnelle salle de restaurant il dispose d’une salle de spectacles permettant d’accueillir au moins une bonne centaine de personnes. Agnès compte pouvoir l’utiliser pour proposer des spectacles. Aujourd’hui elle la met à disposition d’associations ou de particuliers qui y organisent des fêtes de famille. Des projets Agnès en a beaucoup comme celui d’ouvrir également un magasin de producteurs bio. Malheureusement tous ces projets sont aujourd’hui menacés. La propriétaire du bâtiment souhaite le vendre vide de tout occupant et une disposition du bail lui permet de le faire.
Ne reste plus qu’à Agnès la possibilité de racheter les murs de son restaurant. Pour cela elle compte sur le réseau des sociétés coopératives et participatives (SCOP) pour financer cette acquisition. Mais les jours sont comptés… Elle devra être en capacité de faire une offre pour le tout début d’année 2025… Il serait plus que dommage que ce lieu unique de partage et d’entraide ne puisse poursuivre l’aventure.