La CCI veut faciliter les synergies entre les entreprises vauclusiennes
La CCI (Chambre de commerce et d’industrie) de Vaucluse vient de réunir près d’une quarantaine d’entreprises locales lors de sa dernière rencontre ‘Synergies inter-entreprises’. L’événement, qui s’est tenu au Paradou Best Western à Montfavet, visait à proposer un atelier de détection pour les entreprises afin de devenir actrices de l’économie circulaire locale. Cette démarche collaborative est mise en place dans le cadre d’un Programme territorial synergies inter-entreprises (PTSI) ayant pour objectif de « créer un vaste réseau d’entreprises multi-sectoriel créateur d’opportunités » ainsi que de « faciliter la coopération entre les acteurs des territoires par la mise en place de synergies aux bénéfices économiques, sociaux et environnementaux. Toutes les ressources, matérielles et immatérielles, sont concernées par ce programme (énergie, déchets, eau, expertise, logistique, services, infrastructures, etc.).
Promouvoir une économie circulaire « Le monde économique est un acteur majeur pour réaliser les transformations nécessaires notamment en faisant évoluer le modèle économique des entreprises qui s’inscrivent de plus en plus dans une logique d’économie circulaire, explique Dominique Damiano, membre titulaire de la CCI de Vaucluse et président de la commission ‘Proximité, coopération territoriale et économie circulaire. Achats durables, éco-conception, écologie Industrielle et territoriale, économie de la fonctionnalité, consommation responsable, allongement de la durée d’usage, recyclage, font partie des composantes de la transition écologique dans lesquelles les entreprises se sont engagées durant cet atelier. »
Référent technique CCI de Vaucluse : Nathalie Duchozal, responsable ‘Environnement et développement durable’ au 04 90 14 87 30 – 06 15 32 26 52
La CCI veut faciliter les synergies entre les entreprises vauclusiennes
Lors de la dernière assemblée générale de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) à Apt, son président Gilbert Marcelli a dressé un état des lieux de l’économie du département avant de donner la parole à la présidente du Conseil départemental Dominique Santoni qui a fait un point sur l’attractivité du Vaucluse.
Le nouveau président de la CCI Gilbert Marcelli, élu en novembre dernier avec sa liste ‘Entreprendre avec vous’ a présenté à la cinquantaine d’élus et chefs d’entreprise présents lors de la dernière assemblée générale les projets communs de la CCI et du Conseil départemental. Pour ce faire, il a compté sur l’intervention de la présidente de ce dernier, Dominique Santoni, pour parler notamment de l’attractivité du Vaucluse.
« Il est essentiel de travailler ensemble pour l’intérêt du département », a rappelé Dominique Santoni. Plusieurs points ont été abordés comme l’investissement dans les grands projets du Vaucluse. Notamment l’amélioration du carrefour de Bonpas, la déviation de la Nationale 7 pour contourner Orange, le prochain département d’archives vauclusiennes, ou encore la future Maison des personnes handicapées de Vaucluse (MDPH).
Les collectivités vont également faire l’objet d’investissements grâce au plan de relance ‘Plus en Avant’ qui permettrait entre autres la naissance de nouvelles infrastructures. Le Département aimerait investir 120 millions d’euros pour mener à bien ces différents projets. Une somme qui devrait augmenter petit à petit selon la présidente du Conseil départemental.
L’objectif de ces investissements : rendre le département plus attractif, mais aussi plus commode pour les vauclusiens. « Chacun d’entre nous est une petite partie du puzzle, a annoncé Dominique Santoni. C’est le département qui en profitera. »
Une attractivité pas seulement touristique, mais aussi professionnelle
L’objectif commun de la CCI et du Département réside dans l’attractivité professionnelle. C’est pourquoi la création d’une ‘Team Vaucluse’ fait l’objet d’une étude afin de développer des écosystèmes pour promouvoir le département en France et à l’international, et ainsi, attirer de nouveaux entrepreneurs.
Plusieurs entreprises françaises et étrangères ont déjà choisi de s’agrandir dans le Vaucluse. C’est le cas de la société montpelliéraine spécialisée dans le biocontrôle Antofénol ou encore la start-up canadienne Stimulation déjà vu qui proposent des expériences touristiques olfactives et sensorielles. Toutes deux participent à la création d’emplois dans le Vaucluse.
Seulement, le département rencontre un obstacle. Celui de la difficulté de recrutement. Pour pallier ce problème, le Conseil départemental et la CCI souhaitent travailler conjointement avec l’État, les intercommunalités, les collectivités et les entreprises dans le but de mettre en place des dispositions concrètes et former les demandeurs d’emploi aux métiers qui sont en tension aujourd’hui.
La CCI veut faciliter les synergies entre les entreprises vauclusiennes
C’était il y a un peu plus de trois ans maintenant. À l’occasion d’une rencontre avec la presse à l’issue de ses premiers mois d’exercice, Bertrand Gaume, préfet de Vaucluse, avait alors fait le point sur ses premiers pas dans notre département suite à sa nomination. Auparavant en poste en Corrèze, ce dernier avait plusieurs fois évoqué son ancienne affectation lors de ce bilan incitant l’un de nos confrères de la presse quotidienne à l’interroger sur les différences entre Corrèze et Vaucluse. « Eh bien, en Corrèze, avait-il répondu après un léger temps de réflexion, il y a des communistes, des gaullistes, des socialistes, des radicaux, mais dès qu’ils sortent du département il n’y a que des Corréziens. Hors de leurs frontières, ils chassent en meute avec pour seul objectif l’intérêt de leur territoire. » En quelques mots, ce serviteur de l’État, particulièrement apprécié des élus vauclusiens (son prédécesseur ayant tout fait pour être singulièrement détesté), venait de tacler – avec la délicatesse qui le caractérise – notre incapacité à jouer collectif.
Il faut dire que dans le département entre le Comtat, le Haut-Vaucluse, l’Enclave, le Ventoux, les Monts de Vaucluse, une cité des papes penchant de plus en plus dans le Gard et les Bouches-du-Rhône et un Sud Luberon aspiré chaque jour davantage par la métropole Aix-Marseille, chacun semble jouer sa propre partition. Une tendance encore renforcée par des frontières administratives de plus en plus en décalage avec la réalité des bassins de vie. Ici donc, pas de meute mais plutôt des loups solitaires se contentant de maintenir une neutralité indifférente avec leurs voisins.
En effet, pourquoi jouer en équipe lorsque l’on dispose d’autant d’atouts en un si petit territoire ?
Les temps changent, mais pas forcément en Vaucluse où l’on se complait à regarder passer les trains, au propre comme au figuré comme avec la gare TGV de Courtine où si peu a été fait depuis plus de 20 ans. Un Vaucluse où, comme un symbole, trois des quatre anciens présidents du Conseil départemental ont été élus au bénéfice de l’âge. Idem pour le dernier président de la CCI. Il ne s’agit pas de faire du jeunisme à tout va, mais il est parfois difficile d’imaginer demain avec les yeux d’hier. Voilà pourquoi, certainement, le Vaucluse figure maintenant au 5e rang des départements les plus pauvres de France. Le gâchis semble immense, à la hauteur du formidable potentiel de ce territoire.
« Un alignement des planètes inédit pour le Vaucluse. »
Malgré tout, tout pourrait changer. Et sans tomber dans un optimisme béat, le Vaucluse pourrait bénéficier d’un alignement des planètes inédit. Ainsi, pour enfin mener cette meute vauclusienne vers le succès, c’est plutôt désormais du côté des louves qu’il faudrait chercher. À commencer par le Département où, pour la première fois, une femme a été élue à la présidence depuis sa création en 1793. L’institution vauclusienne désormais dirigée par Dominique Santoni entend jouer le rôle de locomotive du territoire en fédérant toutes les bonnes volontés locales. Pour cela, elle pourra s’appuyer sur d’autres louves comme Jacqueline Bouyac, présidente de la Cove ainsi que du nouveau parc naturel régional du mont Ventoux, et Cécile Helle, maire d’Avignon dont l’entente avec la nouvelle présidente du Conseil départemental sera déterminante pour pousser le Vaucluse hors les murs. Sans oublier tous ceux qui veulent faire avancer le Vaucluse dans le bon sens.
Avec en 1re ligne, la CCI de Vaucluse qui possède désormais une gouvernance stabilisée, enfin en ordre de bataille pour, on l’espère, accompagner les entrepreneurs dans le développement économique de notre territoire.
Dans cette redynamisation, le Vaucluse doit aussi voir au-delà de ses frontières. Regarder au-delà du Rhône afin d’agglomérer le Gard rhodanien laissé à l’abandon par la région Occitanie. Regarder aussi de l’autre côté de la Durance, vers le Pays d’Arles qui a senti si près le vent du boulet de la fusion forcée avec la métropole marseillaise : il sait que son seul allié, pour conserver son autonomie, ne peut être que le Vaucluse.
Chasser en meute n’est pas une option, c’est une question de survie.
La CCI veut faciliter les synergies entre les entreprises vauclusiennes
Gilbert Marcelli, chef de file de la liste ‘Entreprendre avec vous’ ayant remporté les dernières élections de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) territoriale de Vaucluse, vient d’être élu président de l’organisme consulaire à l’issue de l’assemblée générale d’installation des membres titulaires qui s’est tenue hier soir au Campus de la CCI. Ce dernier a été élu à l’unanimité des 34 membres.
Outre le nouveau président, cette assemblée générale a également permis de désigner les membres du bureau qui sont :
Catherine Panattoni, vice-présidente ‘Services’
Dominique Damiano, vice-président ‘Commerce’
Thierry Francou, trésorier
Richard Hemin, trésorier adjoint
Bruno Delorme, secrétaire,
Nordine Saihi, secrétaire adjoint.
Par ailleurs 3 présidents de commissions ont aussi été nommés. Il s’agit de :
Michel Raoult, commission de ‘Prévention des conflits d’intérêt’,
François Granjon de Lepiney, commission des ‘Finances et des comptes’,
Philippe Carles, commission ‘Consultative des marchés’.
En mode ‘projet’ pour faire avancer le territoire « Nous allons détailler notre feuille de route en début d’année après avoir organisé les 19 et 20 janviers prochains un séminaire d’intégration pour l’ensemble des élus de la CCI afin de présenter le détail du fonctionnement de l’organisme consulaire », annonce Gilbert Marcelli. Par ailleurs, il se félicite d’avoir été désigné à l’unanimité, puisqu’il a également obtenu le soutien des 2 membres de la liste concurrente ‘Inspiration commerce et industrie’ élu dans la catégorie ‘Services 1’. « Nous avons toujours prêché l’union, rappelle le nouveau président de la CCI. Nous devons donc travailler ensemble, en nous appuyant sur les compétences des permanents qui ont réalisé un très bon travail durant cette période, pour faire avancer notre territoire. Nous nous engageons à faire un point régulier sur nos actions. Nous serons en mode ‘projet’ afin de mesurer notre niveau d’avancement. »
La CCI veut faciliter les synergies entre les entreprises vauclusiennes
Dans le cadre de la semaine de l’industrie, la CCI de Vaucluse organise une table ronde à destination des entreprises issues des secteurs de l’industrie, des transports, du commerce de gros et des institutionnels.
Le thème : ‘l’hydrogène, une solution de décarbonation pour vos activités ?’ Ces échanges auront lieu le mardi 23 novembre prochain, de 17h à 19h, au campus de la CCI de Vaucluse (allée des Fenaisons à Avignon). Le sous-préfet à la relance interviendra en préambule afin de rappeler les dispositifs du plan de relance sur le volet hydrogène et deux experts du cabinet Hynoé et du pôle de compétitivité Capénergie s’exprimeront également.
Au programme : panorama global et enjeux de production et d’usages de l’hydrogène, structuration de la filière régionale et financements et enfin, retours d’expériences sur les projets territoriaux en cours.
Inscription gratuite et obligatoire, via le formulaire d’inscription : cliquez ici.
L.M.
La CCI veut faciliter les synergies entre les entreprises vauclusiennes
Avec 32 élus sur 34, la liste ‘Entreprendre avec vous’ conduite par Gilbert Marcelli, président de l’UIMM 84 (Union des industries et métiers de la métallurgie de Vaucluse) vient de remporter les élections de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Vaucluse qui viennent de se dérouler du 27 octobre au 9 novembre derniers. Ce scrutin a peu mobilisé (7,27% de participation sur 30 647 électeurs), puisque seulement 2204 chefs d’entreprise se sont exprimés lors du vote se tenant pour la première fois de manière électronique.
La liste des interprofessions réalise presque un grand chelem au détriment des 2 autres listes patronales soutenues respectivement par la CPME, avec le président sortant, et l’UP-Medef 84. Cette dernière liste voit cependant 2 de ses membres (Alexandra Farnos et Cédric Ribeiro) rejoindre l’ensemble des nouveaux élus consulaires désignés pour un mandat de 5 ans. La prochaine étape sera l’élection du président de la CCI de Vaucluse et de son bureau lors de l’assemblée générale d’installation qui se tiendra le 25 novembre prochain.
Retrouvez ci-dessous l’ensemble des nouveaux élus de la CCI de Vaucluse
« Les chefs d’entreprises élus sont, avec les 128 collaborateurs de la CCI de Vaucluse, au service des entreprises et des territoires, et ils le prouvent au quotidien : 3 800 entreprises accompagnées pendant la crise, 4 600 établissements créés, 1 000 jeunes formés dans nos écoles et centres de formation, des équipements au service de l’intérêt général… », rappelle la CCI de Vaucluse.
Sauf surprise, Gilbert Marcelli, président de l’UIMM 84 (Union des industries et métiers de la métallurgie de Vaucluse), devrait être élu président de la CCI de Vaucluse lors de l’assemblée générale d’installation qui se tiendra le 25 novembre prochain.
La CCI veut faciliter les synergies entre les entreprises vauclusiennes
Alors que le scrutin des élections pour la CCI de Vaucluse s’achève mardi 9 novembre, l’enjeu n’a jamais semblé aussi vital pour l’institution consulaire départementale. Il en va de son autonomie et même de sa survie.
« La CCI de Vaucluse nous a surtout permis (…) de ridiculiser le monde consulaire, tant au niveau régional qu’au niveau national », avait répondu sèchement en 2019 Bernard Kleynhoff, président de la commission développement économique de la Région Sud à une question de la conseillère régionale RN, Anne Sophie Rigault, sur la gouvernance de l’institution consulaire vauclusienne. Celui qui a été aussi président de la CCI Nice-Côte d’Azur de 2011 à 2015 et actuel président de Rising Sud, l’agence de développement économique du Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur, n’avait pas de mots assez durs pour dénoncer cette situation portant préjudice aux entreprises de Vaucluse. Il faut dire que pour en arriver là, la Chambre de commerce et d’industrie de Vaucluse a réussi l’exploit d’être la seule Chambre consulaire de France à être suspendue pour des motifs de gouvernance et non pour des raisons budgétaires liées à une mauvaise gestion financière. Une performance que la CCI 84 renouvellera cet été avec une nouvelle crise de gouvernance suite à la démission d’une partie du bureau, alors qu’une nouvelle élection avait eu lieu il y a tout juste 1 an.
Irréconciliables : mais jusqu’à quand ? Une situation due en grande partie à l’opposition frontale entre Bernard Vergier, président de la CPME 84, élu 2 fois président* depuis 2016, et Jacques Brès, président de l’UP-Medef de Vaucluse. Si les deux sont irréconciliables, le dernier vient officiellement de passer la main à la tête du Medef et le second est atteint par la limite d’âge et ne pourra plus être président. Cela ne l’empêche cependant pas de mener à nouveau le combat à la tête de la liste CPME 84. Face à lui, on retrouve forcément une liste proche de l’UP-Medef portée par Nathalie Czimer-Sylvestre. Enfin, une troisième liste menée par Gilbert Marcelli, président de l’UIMM 84 (Union des industries et métiers de la métallurgie de Vaucluse), regroupe de nombreuses interprofessions qui jusqu’alors soutenaient plutôt le Medef. A cela s’ajoute l’énigmatique candidature unique de Michel Verlaine dans la section commerce 2. Là encore, le Vaucluse se distingue par son nombre de candidats dans une région où l’essentiel des représentants patronaux sont arrivés à constituer des listes uniques. « Si l’intelligence avait permis une liste unique, cela aurait été magique », regrette Gilbert Marcelli. Ils sont d’ailleurs nombreux dans les trois camps à déplorer, sous couvert d’anonymat bien sûr, que le Vaucluse ait trop longtemps souffert des querelles d’ego.
Condamner à s’entendre ou à disparaître « Cette élection, c’est le scrutin de la dernière chance d’avoir une CCI qui joue son rôle », confirme avec franchise Nathalie Czimer-Sylvestre. Conscient de l’importance du scrutin, Bernard Vergier estime également « qu’il y a des bons partout » et qu’il aimerait « que l’on se rassemble pour travailler ensemble ». Une évidence quand on constate la qualité des représentants économiques locaux présents dans les différentes listes en lice. Oui, mais sous quel panache ? Pour être élu président de la CCI de Vaucluse, il faut être titulaire d’un siège à la Chambre régionale. Seules 17 personnes pourront potentiellement briguer ce poste, puisque Bernard Vergier est atteint par la limite d’âge. Il s’agit de Patrice Corso, Bruno Rouby, Eric Massey, Isabelle Rimbaud, Alexandra Farnos et Nathalie Czimer-Sylvestre pour ‘Inspiration commerce industrie’, de Pascal Bongiovanni, Laurent Bezert, Frédéric Berud, Denis Laine et Hervé Belmontet pour ‘Energie positive CPME 84’ ainsi que de Dominique Damiano, Frédéric Ruel, Bruno Delorme, Gilbert Marcelli, Marie-Laure Baron et Catherine Panattoni pour ‘Entreprendre avec vous’. Dans tous les cas, « nous sommes condamnés à nous entendre » reconnaît Nathalie Czimer-Sylvestre. Idem pour Gilbert Marcelli « l’union ce réalisera sur les projets avec une obligation de réussir. » « Il faut faire attention, s’il y a les mêmes problèmes d’ego, la CCI on l’a perd dans l’année, prévient aussi le chef de file de la CPME 84. Nous devons donc impérativement continuer à préserver notre outil de proximité au plus près des besoins et des difficultés des entreprises. »
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« L’avis des présidents de CCI en Vaucluse n’intéresse personne. »
Bernard Kleynhoff
L’enjeu est en effet majeur, car faute d’interlocuteur sur le terrain, l’Etat s’adressera directement à la CCI de région, notamment pour la ventilation des nombreux dispositifs d’aides. L’usage et l’expérience montrant que les CCI maritimes et métropolitaines (Bouches-du-Rhône, Alpes-Maritimes et Var) se servent en premier au détriment des Chambres consulaires de l’arrière-pays (Vaucluse, Alpes-de-Haute-Provence et Hautes-Alpes). « L’avis des présidents de CCI en Vaucluse n’intéresse personne » assurait d’ailleurs Bernard Kleynhoff lors de son intervention au Conseil régional confirmant ainsi le peu de cas que ‘Marseille’ fait du département. Pourtant, avec ses 27 000 ressortissants la CCI 84 mérite certainement davantage de considération. Et même si les Chambres de commerce ont vu leurs ressources réduire comme peau de chagrin depuis 2015, l’organisme consulaire vauclusien regroupe encore 120 personnes pour un budget annuel de 15M€. Il dispose également de structures de formation de qualité sur son campus comme la très réputée Ecole hôtelière d’Avignon (EHA). Enfin, il gère plusieurs équipements structurants du territoire comme l’aéroport d’Avignon ou le port de transports de matériaux du Pontet.
Porter la voix du Vaucluse… Et celle du Pays d’Arles Disposer d’une CCI 84 en ordre de marche semble plus que jamais vital pour porter la voix du Vaucluse lors des arbitrages budgétaires qui devront être tranchés en région. Avoir droit au chapitre semble plus que jamais nécessaire alors qu’un éventuel rapprochement entre les CCI et les Chambres de métiers et de l’artisanat commence à être abordé à mots couverts. Du côté de la CCI du Pays d’Arles on suit avec intérêt les péripéties de la chambre vauclusienne. De taille comparable, bien que plus petite, la CCI d’Arles a surtout les mêmes problématiques que sa ‘turbulente’ voisine du Nord. Du coup, en Arles, on espère qu’une CCI de Vaucluse stabilisée constituerait un allié de poids pour mieux se faire entendre au niveau régional. « Les seules solutions viables c’est soit de transformer la CCI de Vaucluse en CCI locale, c’est-à-dire sans personne morale et rattachée à la CCI régionale, soit, éventuellement, ce qu’appelle certains élus de leurs vœux, de fusionner la CCI de Vaucluse avec celle du Pays d’Arles », prophétisait, il y a 2 ans déjà, Bernard Kleynhoff.
*En 2016, Bernard Vergier, président de la CPME 84, avait été élu au bénéfice de l’âge après être arrivé à égalité des voix au sein de l’assemblée consulaire avec Jacques Brès, président de l’UP-Medef de Vaucluse (17 voix contre 17). Plusieurs recours avaient été ensuite déposés, sans succès, auprès du Tribunal administratif de Nîmes afin d’annuler cette élection. En 2018, le préfet de Région Provence-Alpes-Côte d’Azur a suspendu l’ensemble des membres titulaires, des membres associés et des conseillers techniques de la CCI de Vaucluse en raison des problèmes de gouvernance (notamment sur les questions de vote du budget). La Chambre étant alors placée sous tutelle préfectorale avec une gestion assurée par une commission provisoire composée de trois membres des CCI de Vaucluse et de région. Puis une nouvelle élection, à nouveau remportée par la liste de la CPME alors seule en lice, s’est tenue en octobre 2020. Enfin, la démission d’une partie des membres du bureau au cœur de l’été 2021 a entrainé l’élection, début septembre, d’un nouveau président : Hervé Belmontet, membre de la CPME 84 qui assure le suivi des affaires courantes consulaires jusqu’à la présente élection.
La CCI veut faciliter les synergies entre les entreprises vauclusiennes
Réunissant un grand nombre de familles professionnelles, la liste ‘Entreprendre avec vous ‘ conduite par Gilbert Marcelli se veut ‘libre, non-partisane et indépendante’. Son objectif : faire table rase des anciennes querelles pour remettre CCI de Vaucluse en ordre de marche.
« Si on laisse les hommes du passé reprendre la main sur ce territoire on va laisser ce département à l’abandon », prévient Gilbert Marcelli, chef de file de la liste ‘Entreprendre avec vous’ qui sera en lice lors des prochaines élections de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Vaucluse qui se dérouleront du mercredi 27 octobre au mardi 9 novembre prochains. Celui qui est aussi président de l’UIMM 84 (Union des industries et métiers de la métallurgie de Vaucluse) assure « que nous sommes tous las de la guerre des ego » en faisant référence aux problèmes de gouvernance de la dernière mandature* de la CCI. « L’organisme consulaire s’est retrouvé dans une situation absurde en étant mis sous tutelle à deux reprises lors du mandat qui s’achève. Heureusement nous avons eu la chance d’avoir un préfet qui nous a guidés, mais nous sommes à un moment charnière. Il faut qu’on s’en sorte en remettant la CCI en ordre de marche. » Pour y arriver, Gilbert Marcelli souhaite que « l’institution à vocation économique retrouve le chemin du travail et bâtisse des projets dans l’intérêt de notre territoire, en réel partenariat avec les autres institutions et collectivités publiques. » Même son de cloche chez Dominique Damiano, candidat en ‘Commerce 1’, président du SCMPVL (Syndicat des commerçants des marchés de Provence Vaucluse et limitrophes) qui espère que ce scrutin « mettra fin à une longue période de rapports ‘troubles’ avec la CCI qui n’a apporté aucun soutien aux commerçants non-sédentaires depuis 15 ans. » Idem pour Patrice Mounier, président de l’UMIH (Union des métiers et des industries de l’hôtellerie) de Vaucluse, qui soutient cette liste car, il en a assez « de cette bagarre qui a fait descendre la CCI 84 au plus bas ».
Pour une CCI de simplification et de solution Pour relancer l’institution consulaire, la liste ‘Entreprendre avec vous’ préconise la mise en place d’un guichet unique afin de développer les activités de services en matière de recherche de financements, de transition numérique ou écologique, de formations, de rédaction en réponse aux appels d’offre, d’accompagnement à l’export… « Ici, cela manque de support d’accompagnement pour les entrepreneurs, constate Thierry Francou, candidat en ‘Industrie 2’. Heureusement je fais partie d’un grand groupe (ndlr : Eurenco) et j’ai pu m’appuyer sur les compétences internes quand je suis arrivé ici. Mais comment font les petites entreprises locales ? » « Nous devons avoir une CCI de solution », complète Alexandre Bressy, présent en ‘Service 2’ qui regrette par ailleurs « que l’on soit davantage entendu en région qu’en local. » « On peut s’appuyer sur les équipes de permanents qui font très bien leur travail même si cela n’est pas à eux de fixer le cap politique », confie Bruno Delorme (industrie 1).
Gilbert Marcelli, chef de file de la liste ‘Entreprendre avec vous’.
Davantage de proximité et de concertation ‘Entreprendre avec vous’ souhaite aussi renforcer la présence de la CCI sur le terrain en mettant en place des permanences physiques alternées dans 18 communes de Vaucluse. « Il faut également instaurer des passerelles entre les différents réseaux économiques et faire partager les bonnes pratiques et les expériences réussies, poursuit Gilbert Marcelli. Il faut nouer des liens entre écoles et professionnels du territoire par des rencontres régulières. » Une volonté qui passe d’abord par un renforcement de la cellule de prospective territoriale afin de mieux analyser et comprendre les enjeux de demain grâce à un croisement des données économiques avec d’autres acteurs comme VPA (Vaucluse Provence attractivité) avec qui ‘Entreprendre avec vous’ veut travailler en synergie. « Nous devons agir dans la transparence, assure le chef de file cette liste qui se déclare ‘libre, non-partisane et indépendante’. Chaque année, les élus rendront des comptes sur leurs engagements, leurs problèmes et leurs résultats dans les médias et dans les antennes CCI. » « Au départ, je ne pensais pas être candidate car pour moi, comme beaucoup de chefs d’entreprise, une CCI ne servait à rien, remarque Marie-Laure Baron, titulaire régionale en ‘Service 1’. Mais les entreprises présentes sur cette liste m’ont donné envie de sortir ce territoire de sa léthargie en faisant face au problème majeur de recrutement que nous rencontrons où en proposant d’aller chercher les financements européens là où ils se trouvent. »
Attractivité du territoire et moteur économique « Nous sommes à un carrefour, mais le constat c’est que les gens ne s’arrêtent pas, à part les touristes », se désole Thierry Francou. « Nous devons notamment inciter les grandes entreprises à s’implanter dans le Vaucluse afin de développer de l’emploi pour sortir ce département de la situation de grande précarité dans laquelle il se trouve », complète Gilbert Marcelli pour qui la CCI doit être « ambassadrice de son territoire. » Et pour mieux répondre à ces attentes, ‘Entreprendre avec vous’ veut enfin promouvoir la formation locale (Ecole hôtelière d’Avignon, Kedge…) et y associer de nouvelles formations (industrielles et aéronautique notamment), développer les liens entre entreprises avec la création d’un club business et développer les infrastructures comme le port du Pontet et l’aéroport d’Avignon. En cas d’élection, l’équipe ‘d’Entreprendre avec vous’ propose également le lancement d’un audit pour dresser le plus rapidement possible un plan d’action, la mise en place de réunions ‘d’intelligence collective’ réunissant 300 entrepreneurs vauclusiens afin de faire des remontées de terrain, la création de conférences par filière ainsi que d’associer les associations d’entrepreneurs à ces réflexions stratégiques sur le devenir économique du Vaucluse. « Entre la crise sanitaire et sa paralysie fonctionnelle, la maison de l’entreprise a été malmenée durant ces dernières années, conclut Gilbert Marcelli. Aujourd’hui, tous les chefs d’entreprises aspirent à un profond changement. En Vaucluse, une page doit se tourner et une nouvelle est à écrire. »
Retrouvez ici la totalité des candidats des 3 listes présentes ainsi que la candidature unique de Michel Verlaine (voir commerce 2)
*En 2016, Bernard Vergier, président de la CPME 84, avait été élu au bénéfice de l’âge après être arrivé à égalité de voix au sein de l’assemblée consulaire avec Jacques Brès, président de l’UP-Medef de Vaucluse. Plusieurs recours avaient été ensuite déposés, sans succès, auprès du Tribunal administratif de Nîmes afin d’annuler cette élection. En 2018, le préfet de Région Provence-Alpes-Côte d’Azur a suspendu l’ensemble des membres titulaires, des membres associés et des conseillers techniques de la CCI de Vaucluse en raison des problèmes de gouvernance (notamment sur les questions de vote du budget). La Chambre étant alors placée sous tutelle préfectorale avec une gestion assurée par une commission provisoire composée de trois membres des CCI de Vaucluse et de région. Puis une nouvelle élection, à nouveau remportée par la liste de la CPME alors seule en lice, s’est tenue en octobre 2020. Enfin, la démission d’une partie des membres du bureau au cœur de l’été 2021 a entrainé l’élection, début septembre, d’un nouveau président : Hervé Belmontet, membre de la CPME 84 qui assure le suivi des affaires courantes consulaires jusqu’à la présente élection.
La CCI veut faciliter les synergies entre les entreprises vauclusiennes
« Cette élection, c’est le scrutin de la dernière chance d’avoir une CCI qui joue son rôle », annonce avec franchise Nathalie Czimer-Sylvestre, cheffe de file de la liste ICI (Inspiration commerce industrie) présente à l’occasion des prochaines élections de la Chambre de commerce et d’industrie de Vaucluse qui se dérouleront du mercredi 27 octobre au mardi 9 novembre prochains. « Le Covid a remis en lumière le rôle fondamental des élus locaux qu’ils soient maires, conseiller départementaux ou régionaux ou bien encore représentants consulaires du monde économique, poursuit celle qui est aussi PDG du Groupe Sylvestre regroupant plus 120 salariés répartis au sein de 11 structures. La période inédite que nous venons de connaître a ainsi mis en évidence l’importance des CCI, dont la mission première est de soutenir et protéger les entrepreneurs qui sont des créateurs de richesses et d’emploi. Il est donc primordial de disposer d’une CCI qui ne connaisse plus les crises de gouvernance* que l’on a pu voir en Vaucluse. »
Aller chercher les chefs d’entreprise « Un chef d’entreprise, c’est quelqu’un qui a la tête dans le guidon et qui dirige une petite structure, particulièrement en Vaucluse. Il n’a pas le temps de collecter l’info. Il faut donc aller le chercher sur le terrain. Et ça, c’est le rôle d’une CCI. » Pour cela, la cheffe de liste d’Inspiration commerce industrie entend s’appuyer sur les compétences déjà présentes au sein de la CCI de Vaucluse ainsi qu’à la Chambre régionale : « Les élus sont là pour donner le cap et créer une dynamique, mais le travail quotidien de terrain ce sont les permanents qui le réalise. » Dans son programme, la liste ICI préconise un meilleur accompagnement en matière de transition énergétique et écologique avec une sensibilisation aux dispositifs d’aide de l’Ademe ainsi qu’une anticipation des conséquences pour les entrepreneurs des nouvelles exigences environnementales au sein des Zones à faibles émissions.
ICI entend aussi montrer l’exemple dans ce domaine en rationalisant l’immobilier de la CCI de Vaucluse. « C’est un enjeu de praticité mais aussi écologique avec un siège situé en centre-ville devenu très difficile d’accès, très énergivore et que nous souhaitons installer à terme sur le Campus de la CCI. Cela permettra aussi de créer de nouvelles synergies entre services aux entreprises et écoles de la Chambre avec une unité de lieu. »
Remettre la formation au cœur l’action de la CCI Conscients que le Vaucluse peine à recruter dans un département où le taux de chômage est paradoxalement très élevé, les candidats d’Inspiration commerce industrie veulent mettre « plus que jamais l’entreprise au cœur de la formation pour mieux répondre aux besoins en recrutement et développer les compétences des salariés ainsi que des dirigeants. Nous renforcerons les liens entre les écoles de la Chambre et les entreprises pour favoriser l’emploi et la mobilité de nos diplômés. Nous ferons davantage intervenir les entrepreneurs au sein des écoles afin de refaire de l’Ecole hôtelière d’Avignon une référence nationale et internationale, de consolider la position de Sud formation santé, de moderniser Compta gestion et de pérenniser Kedge business school Avignon. » Parallèlement, ICI veut développer une politique volontariste en matière de formation à destination des créateurs, des dirigeants, des salariés et des demandeurs d’emploi. Côté transition numérique, avec les nouvelles obligations numériques prévues d’ici 2025, dont la généralisation des factures électroniques, ICI souhaite « mettre en place une politique d’accompagnement spécifique des entrepreneurs pour leur permettre de relever ces nouveaux challenges ». Autre objectif : multiplier les ateliers digitaux « en créant des vidéos didactiques dédiées sur le média https://dynamiquesvaucluse.fr pour que chacun puisse avoir accès à l’information à tout moment et quel que soit l’endroit où il se trouve ». « Il est ainsi impensable que la CCI de Vaucluse puisse être complètement absente en tant qu’interlocuteur dans l’accompagnement de la mise en œuvre du plan de relance dans le département », regrette Sébastien Quiminal, d’Enedis, présent en Services 2.
Renforcer l’attractivité du territoire « Il faut faire en sorte que le Vaucluse redevienne une terre où l’on ait envie de s’installer, espère Nathalie Czimer-Sylvestre. L’amélioration de notre attractivité est indispensable pour notre département car s’il possède de nombreux atouts, il reste parmi les plus pauvres de l’Hexagone. Il doit être capable d’attirer des investissements de l’extérieur pour créer de l’emploi et des richesses. Il faut donc jouer plus collectif avec les autres acteurs concernés du département pour une plus grande efficacité en ce qui concerne le développement économique. » Dans ce cadre, ICI préconise notamment de redynamiser le lien entre la CCI 84 et la French Tech Grande Provence ainsi que de se rapprocher davantage de Vaucluse Provence Attractivité (VPA) avec pour but de « structurer des messages communs, avec des témoignages de dirigeants et de salariés qui sont venus s’installer en Vaucluse, pour faire venir plus d’entreprises, de salariés et aussi de touristes sur nos territoires ».
Jouer collectif « Seule, une CCI ne sert à rien, elle doit être le relais des différents acteurs du territoire, explique Eric Massey présent dans la liste Industrie 1. Pour les commerçants par exemple, il sera nécessaire d’aller à leur rencontre pour connaître leurs attentes et, si nécessaire, les accompagner dans la relance ou la création de leurs associations d’animations. » « Une CCI doit accompagner les réseaux et être accompagnée par les réseaux. On doit travailler avec tout le monde », précise pour sa part Alexandra Farnos, présidente de FCE 84 (Femme chef d’entreprise de Vaucluse) et candidate en Service 1, pour présenter sa vision de cette action collective.
« Ce qui importe le plus c’est le ‘comment’ et pas le ‘quoi’. »
« Avec sa gestion du Covid, le Conseil régional a montré aussi que l’on pouvait être un relais efficace sur le terrain, complète Nathalie Czimer-Sylvestre qui a été auparavant conseillère régionale de la majorité de 2015 à 2021. La mutualisation des services est donc nécessaire surtout quand on n’a pas beaucoup de moyens. Mais dans tous les cas, nous devons travailler en proximité avec les élus départementaux ainsi que les communautés de communes pour parler tous d’une même voix quand nous défendons les intérêts de nos territoires. » Au final, Nathalie Czimer-Sylvestre reconnaît que les programmes des différentes listes ne sont pas si distincts que cela : « Tout le monde veut apporter du service, de la proximité, du numérique, de la formation adaptée à la réalité du marché du travail… Mais finalement ce qui importe le plus c’est le ‘comment’ et pas le ‘quoi’. Mon objectif, c’est aussi de faire bouger les lignes. Il faut discuter, faire des compromis. »
Retrouvez ici la totalité des candidats des 3 listes présentes ainsi que la candidature unique de Michel Verlaine (voir commerce 2)
*En 2016, Bernard Vergier, président de la CPME 84, avait été élu au bénéfice de l’âge après être arrivé à égalité de voix au sein de l’assemblée consulaire avec Jacques Brès, président de l’UP-Medef de Vaucluse. Plusieurs recours avaient été ensuite déposés, sans succès, auprès du Tribunal administratif de Nîmes afin d’annuler cette élection. En 2018, le préfet de Région Provence-Alpes-Côte d’Azur a suspendu l’ensemble des membres titulaires, des membres associés et des conseillers techniques de la CCI de Vaucluse en raison des problèmes de gouvernance (notamment sur les questions de vote du budget). La Chambre étant alors placée sous tutelle préfectorale avec une gestion assurée par une commission provisoire composée de trois membres des CCI de Vaucluse et de région. Puis une nouvelle élection, à nouveau remportée par la liste de la CPME alors seule en lice, s’est tenue en octobre 2020. Enfin, la démission d’une partie des membres du bureau au cœur de l’été 2021 a entrainé l’élection, début septembre, d’un nouveau président : Hervé Belmontet, membre de la CPME 84 qui assure le suivi des affaires courantes consulaires jusqu’à la présente élection.