13 juillet 2025 |

Ecrit par le 13 juillet 2025

CCI de Vaucluse : vers une élection sans suspense

A la CCI (Chambre de commerce et d’industrie) de Vaucluse, les élections se suivent et ne se ressemblent pas. Si quatre listes s’étaient affrontées lors du scrutin consulaire en 2016, il n’y en aura finalement qu’une à l’occasion du prochain vote qui se déroulera par correspondance du 1er au 14 octobre 2020.

« Au terme du délai de dépôt des candidatures, seule la liste dénommée ‘Energie positive’ de la CPME (Confédération des petites et moyennes entreprises) a été enregistrée en préfecture de Vaucluse pour toutes les catégories et sous-catégories de la Chambre de commerce et d’industrie territoriale (CCIT) de Vaucluse et de la chambre de commerce de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. » C’est en ces termes que les services de la préfecture de Vaucluse ont signifié qu’il n’y aurait qu’une seule liste lors de cette élection de l’assemblée générale de la CCI 84 qui se déroulera par correspondance du 1er au 14 octobre prochain.

Pour autant, cette annonce n’est finalement pas une surprise depuis que l’organisation patronale concurrente de l’UP-Medef 84 (Union patronale et Mouvement des entreprises de France) présidée par Jacques Brès avait notifiée, il y a quelques jours, qu’elle ne présenterait pas de liste.

On s’achemine donc vers une élection sans suspense, bien loin de celle très disputée de l’automne 2016, pour l’élection des 34 membres de l’assemblée de la CCI de Vaucluse. A cette occasion, 4 listes s’étaient affrontées : celle de l’UP-Medef conduite par Jacques Brès (17 sièges obtenus), celle de Bernard Vergier, président de la CPME (12 sièges), celle de l’Union des commerçants et artisans de Vaucluse (Ucav) de Sonia Strapelias (5 sièges), et celle de Michel Bernard, tête de liste et président du RPME (Rassemblement patronal pour la modernité de l’économie) qui n’obtiendra aucun siège. Ayant parvenu à rallier l’Ucav pour obtenir le même nombre de siège que son opposant, Bernard Vergier réussira ensuite à être élu au bénéfice de l’âge comme c’est l’usage en cas d’égalité.

Une majorité fragile

Ce rapport de force quasi-identique va immédiatement engendrer des blocages dans la gouvernance de l’organisme consulaire vauclusien. En effet, s’estimant lésée, puisque qu’étant la liste ayant recueillie le plus grand nombre de conseillers, l’UP-Medef n’a pas accepté ce résultat remporté en raison du droit d’aînesse. Pour Jacques Brès, cette situation risquait alors de ne déboucher que sur des « affrontements permanents » au risque de rendre cette CCI « ingouvernable ». Les élus de l’UP-Medef quittant d’ailleurs l’assemblée constitutive afin de protester contre ces résultats qu’ils estimaient « faussés ».

De son côté, Bernard Vergier, succédant à 15 ans de présidence de François Mariani qui ne pouvait se représenter en raison de la limite d’âge imposée dans le cadre de ces élections, assurait vouloir désormais jouer l’union. « Après une élection marquée par la division nous devons à présent nous rassembler et créer une véritable unité », expliquait le président de la CPME 84 lors de son discours d’investiture. Peine perdue, dans les semaines qui suivront le Tribunal administratif de Nîmes rejettera plusieurs recours, portés par les 2 camps, afin de contester une partie des résultats. De quoi donner le ton de la suite de la mandature.

Mise sous tutelle préfectorale en 2018

Ainsi, après le désistement de 2 élus de l’Ucav et la démission d’un membre de la CPME, l’assemblée ne sera plus en mesure de voter le budget consulaire 2018. Rebelote quelques semaines plus tard où les élus de l’UP-Medef, désormais majoritaire, refuse de valider ce budget. Ce blocage débouchera sur la mise sous tutelle de la CCI de Vaucluse, désormais chapeautée par la préfecture de région Provence-Alpes-Côte d’Azur en ce qui concerne les questions budgétaires consulaires vauclusiennes.

En octobre 2018, Pierre Dartout, préfet de Région, suspendra ensuite provisoirement l’ensemble des membres de CCI 84, dont son président qui appelle alors à une dissolution rapide suivie de nouvelles élections générales, « seule alternative possible pour permettre aux dirigeants vauclusiens de s’exprimer démocratiquement. » Dans la foulée, les services de l’Etat nomment une commission d’administration provisoire de la CCI 84 composée de Marc Chabaud, trésorier de la Chambre régionale, ainsi que de Luc Crespo et Bruno Delorme, membres de la CCI de Vaucluse. Le tout, dans une période où les ressources des CCI ont été réduit drastiquement (près de 40 % depuis 2014) et que plusieurs postes ont dû depuis être supprimés dans celle de Vaucluse.

La Région se paye le Vaucluse

Ces difficultés de la CCI vauclusienne vont aussi aiguiser les appétits de la Chambre régionale qui voit là une belle occasion de mettre la main sur sa représentation vauclusienne et les moyens qui vont avec.

« Les seules solutions viables c’est, soit de transformer la CCI de Vaucluse en CCI locale, c’est-à-dire sans personne morale et rattachée à la CCI régionale, soit, éventuellement, ce qu’appelle certains élus de leurs vœux, de fusionner la CCI de Vaucluse avec celle du Pays d’Arles, insistait alors Bernard Kleynhoff, conseiller régional de la majorité mais surtout ancien président de la CCI Nice-Côte d’Azur de 2011 à 2015, lors de sa réponse, fin 2019, à la conseillère régionale avignonnaise RN (Rassemblement national) Anne Sophie Rigault qui demandait le soutien du Conseil régional à la dissolution du bureau actuel de la CCI de Vaucluse (elle demandera ensuite, fin octobre, la tenue de nouvelles élections générales).

Bernard Kleynhoff, devenu entretemps président de ‘Rising Sud’ l’agence de développement économique de la région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur (lire ici), profitera aussi de sa tribune régionale pour égratigner à le monde consulaire vauclusien : « La CCI de Vaucluse nous a surtout permis, pour l’instant, de ridiculiser le monde consulaire, tant au niveau régional qu’au niveau national ».

Dissolution de l’assemblée et report du vote

Puis, en décembre dernier, le préfet de la Région se résout à dissoudre l’assemblée et convoque de nouvelles élections dont le scrutin devait avoir lieu du 28 mai au 10 juin dernier. La covid-19 et le confinement étant cependant passés par là, ce vote, par correspondance, a finalement été décalé du 1er au 14 octobre prochains (ndlr : le dépouillement des votes se tiendra à partir du lundi 19 octobre 2020 et les résultats seront proclamés au plus tard le jeudi 22 octobre prochain).

Une décision incompréhensible pour le patron du Medef local qui ne comprend pas que « ce n’est qu’après trois ans d’incertitudes, de mises sous tutelle, de gestion par une commission provisoire et à quelques mois à peine de l’échéance du mandat 2016-2021 » que paraît, fin 2019, l’arrêté constatant cette absence de majorité pourtant effective depuis plus de deux ans maintenant.

« Cette élection était devenue indispensable pour doter à nouveau la chambre de commerce et d’industrie territoriale de Vaucluse d’instances élues après des mois de blocage de son fonctionnement normal ayant conduit le préfet de région Provence Alpes Côte d’Azur, qui exerce la tutelle, à prononcer la nomination d’une commission d’administration provisoire, par nature limitée dans son action par la réglementation aux actes essentiels et à la gestion des affaires courantes », explique laconiquement la préfecture de Vaucluse.

Un scrutin ‘inutile’ ?

Lassé par la brouille entre les deux leaders patronaux, Jacques Brès propose en début d’année, à la demande de plusieurs fédérations et organisations professionnelles, de jeter l’éponge si son adversaire est prêt à en faire de même afin de laisser la place à de nouvelles têtes. Un appel à la ‘paix des braves’ qui ne sera pas entendu, le président de la CPME estimant qu’il s’agit d’un piège pour ‘endormir’ l’action de la Confédération, particulièrement active sur le terrain dans la préparation de cette élection.

Finalement, la ‘guerre’ des chefs ne connaîtra pas un nouvel épisode à l’occasion de ce scrutin puisque Jacques Brès a fait savoir, il y a quelques jours, que son mouvement n’avait déposé aucune liste. Justifiant sa décision par « l’indécence » du maintien de ces élections consulaires en cette période de crise, l’UP-Medef de Vaucluse estime qu’à 1 an à peine du scrutin général de novembre concernant toute les CCI de France ce vote est inutile. Le président de l’UP-Medef 84 estime également indécent de consacrer des moyens pour ces deux élections successives (ndlr : estimé entre 250 000 € et 500 000 € pour les deux scrutins).

Toutefois, l’UP-Medef n’entend pas rendre les armes et annonce qu’elle sera au rendez-vous des élections générales de novembre 2021. En attendant, Bernard Vergier devrait présenter, ce jeudi 10 septembre, sa liste pour une élection qu’il est sûr désormais, faute de combattant, de remporter.

Cette présentation sera aussi l’occasion de présenter son programme pour un mandat d’un an seulement. Le président de la CPME ne pouvant ensuite se représenter pour le scrutin suivant puisqu’il sera atteint par la limite d’âge.

En attendant, pas sûr que ces querelles incessantes mobiliseront un électorat d’entrepreneurs qui n’avaient été que 16,80 % à participer au vote consulaire en 2016 contre 20,60 % en 2010. Le niveau de participation au prochain vote devrait d’ailleurs permettre de légitimer, ou non, le statut du futur président de la CCI de Vaucluse.


CCI de Vaucluse : vers une élection sans suspense

Le nombre de cas positifs augmente dans le département faisant passer, depuis le 12 août, le Vaucluse en ‘vulnérabilité modérée’ ce qui a eu pour incidence d’imposer le port du masque dans les secteurs de grands flux de personnes et de rappeler les gestes barrières et la distanciation sociale. De fait, la Préfecture, la Chambre de commerce et d’industrie, la Chambre de métiers et de l’artisanat Région Paca et l’Ars (Agence régionale de santé) de Vaucluse, qui observent un relâchement des comportements, ont tenu à rappeler aux entreprises de veiller à la protection de la santé de leurs employés en veillant au strict respect des consignes sanitaires sur les lieux de travail et d’identifier les signaux d’alerte. D’ailleurs, les salariés peuvent désormais se faire tester sans prescription médicale, dans le laboratoire de leur choix, afin de contenir les risques de propagation du virus. Les éventuels cas positifs devraient être isolés et feraient l’objet d’une campagne de contract-tracing menée par la Caisse primaire d’assurance maladie et de l’agence régionale de santé.

Egalement, La ministre du Travail, Élisabeth Borne, a annoncé que le port du masque dans les lieux clos collectifs des entreprises : salles de réunion, couloirs, open space sera obligatoire à partir de mardi 1er septembre. Objectif ? Enrayer les contaminations et éviter une deuxième vague d’épidémie. Les salariés qui refuseront de se plier à cette l’obligation pourront être sanctionnés.

Les consignes sanitaires par fiches métiers du ministère du Travail sont disponibles sur https://bit.ly/2B33Xjw et la liste des laboratoires sur https//sante.fr/


CCI de Vaucluse : vers une élection sans suspense

Dans le cadre des prochaines élections de la Chambre de commerce et d’industrie de Vaucluse, la Préfecture de Vaucluse  vient de dévoiler les dates du dépôt des candidatures.

Le dépôt des candidatures aura donc lieu du mardi 1er septembre au vendredi 4 septembre prochains dans les conditions suivantes : les mardi 1er, mercredi 2, et jeudi 3 septembre de 9h à 11h30 et de 14h à 17h, le vendredi 4 septembre de 9h à 12 h.

Les informations et les documents utiles au dépôt des candidatures (les imprimés CERFA et les modèles de mandat) sont disponibles en ligne sur le site internet de la préfecture (www.vaucluse.gouv.fr) rubrique ‘élections – chambre de commerce et d’industrie – candidatures’.

Les déclarations seront déposées auprès de la :
Préfecture de Vaucluse
CERT
Bâtiment « A » – RDC
2, avenue de la Folie
84 000 AVIGNON

A noter que la Préfecture conseille de prendre rendez-vous par mail à : pref-election-cci@vaucluse.gouv.fr


CCI de Vaucluse : vers une élection sans suspense

Hervé Millet, 48 ans, ingénieur informaticien à la tête de Waya Tech, entreprise spécialisée dans la transition numérique des entreprises vient d’être élu à la présidence du CJD Vaucluse, (Centre des jeunes dirigeants). Il se livre sur son aventure entrepreneuriale et son ambition d’ouverture du CJD à la solidarité et aux responsabilités sociétales et environnementales.

«J’ai fondé Waya Tech, il y a 5 ans, structure d’accompagnement des entreprises dans la numérisation de leurs processus. Très jeune j’ai été passionné par l’informatique. J’en ai fait mon métier travaillant, au départ, au sein d’entreprise avant d’avoir envie de travailler avec plus de sociétés, de développer davantage de solutions et d’être toujours plus innovant. C’est dans ce contexte que j’ai créé ma société.»

La présidence du CJD

«Pourquoi la présidence du CJD. J’ai été coopté il y a 6 mois avec, à la clef, un semestre de diverses formations. Pourquoi ce cheminement ? Parce que cette association m’a énormément apporté –cela fait 3 ans que j’en suis membre- et qu’à un moment il faut rendre ce que l’on vous a donné. Le CJD c’est, en autres, l’école du dirigeant. J’étais ingénieur informaticien et pas dirigeant et il s’agissait là de créer une entreprise, de manager des salariés, de rédiger des contrats de travail, de trouver des clients, de savoir organiser une structure… Or tout cela s’apprend.»

Les 1ers pas chez Créativa

«J’ai tout d’abord lancé mon entreprise chez Créativa, la pépinière d’entreprise d’Agroparc, y rencontrant énormément de JD (Jeunes dirigeants). Ils étaient curieux, essayaient de m’aider. J’avais envie d’apprendre et de savoir-faire. Je suis entré dans leur association. Aujourd’hui ? 9 salariés travaillent chez Waya Tech et nous sommes 12, en tout, car je suis aidé par des prestataires extérieurs sur les fonctions support : direction commerciale, ressources humaines… Notre chiffre d’affaires 2019 ? 535 000€. Une belle et rapide évolution. Je n’aurais pas pris autant de risques ni été aussi ambitieux sans le CJD.»

«Je n’aurais pas été aussi ambitieux sans le CJD»

Deux casquettes

«Comment vais-je mener de front mon rôle de dirigeant d’entreprise et de président du CJD ? En organisant le temps qu’il faut pour l’un comme pour l’autre. Je ne suis pas dirigeant d’entreprise depuis longtemps, seulement 5 ans, mais je suis déjà dans une démarche d’organiser mon temps pour que la structure fonctionne essentiellement sans moi et pour, potentiellement, dégager de la disponibilité et consacrer ce temps à de nouvelles aventures entrepreneuriales.»

Un patron multi-entreprises ?

«Pour devenir un patron multi-entreprises ? Oui, exactement, pour devenir un patron multi-projets car j’ai des idées. Ce que j’aime ? Créer avec des équipes. Mes projets ? L’informatique décline de nombreux métiers. Aujourd’hui Waya Tech est un bureau d’études qui réalise des projets configurés d’après des cahiers des charges. D’autres modèles existe proposant des solutions toutes faites et adaptables pour ‘attaquer’ des marchés. Nous sommes motivés pour nous lancer dans la communication et de nouvelles applications dévolues aux objets connectés. On peut penser que ce n’est qu’à la mode alors que ces projets auront et ont déjà une place essentielle dans notre vie au quotidien.»

Le Vaucluse, terre de tous les possibles

«En Vaucluse les entreprises ont besoin d’être accompagnées par la digitalisation pour ne pas prendre de retard. Ma feuille de route pour la présidence du CJD ? Etre président c’est déjà devenir le chef d’orchestre d’une équipe –durant 2 ans non renouvelables- à qui l’on donne une vision, une direction, donner du sens au chemin et rester sur les fondamentaux qui sont d’accompagner tous les jeunes dirigeants d’entreprise comme je l’étais il y a 4 ans, pour améliorer leur performance, celle de leur entreprise et qu’ils soient bien dans leur peau.»

Solidarité et responsabilités

«Les thèmes portés durant les 2 années à venir ? La solidarité, car beaucoup d’entreprises ont conçu des difficultés à vivre cette extraordinaire ‘aventure’ qu’a été la crise sanitaire même si les entreprises ont souffert et que certaines ne s’en remettront pas. Les forces internes du CJD devront être à l’œuvre pour, d’abord, aider leurs propres membres et rayonner à l’extérieur pour accompagner d’autres à surmonter cette épreuve, à se renouveler, à faire naître des idées pour passer ce cap difficile.»

Nécessaire ouverture

«L’année prochaine nous nous ouvrirons encore plus sur l’extérieur pour approcher et porter plus haut les responsabilités des entreprises : sociétales, environnementales… Comment l’on entre au CJD ? Dans une logique de s’améliorer en tant que chef d’entreprise. Peut-on y entrer si l’on n’est pas chef d’entreprise ? Oui toute personne ayant à sa disposition des moyens d’autonomie financière et d’organisation pour faire évoluer son service, son entreprise. L’objectif ? Expérimenter de nouvelles idées, apprendre de nouveaux processus à mettre en œuvre. Nous nous adressons à toutes les personnes qui se disent : ‘J’ai envie de progresser mais je ne sais pas comment faire ? ‘J’ai envie d’apprendre mais je ne sais pas comment ?’ Le plus important ? Que ces envies soient partagées et portées par une équipe.

Propos recueillis par Mireille Hurlin


CCI de Vaucluse : vers une élection sans suspense

Deux apprentis de l’Ecole hôtelière d’Avignon (EHA) viennent de remporter les sélections régionales des Olympiades des Métiers. L’épreuve, qui s’est déroulée cette année dans les ateliers techniques de l’EHA, concernait les métiers ‘Cuisine’ et ‘Service en restaurant’.

‘Jouant’ à domicile, Said Soumaila a remporté l’épreuve de la cuisine. Ce dernier vient d’être diplômé en Mention Complémentaire Dessert de restaurants à l’EHA. Cette année de spécialisation fait suite à 2 années de BTS Hôtellerie Restauration option Cuisine. Il est actuellement apprenti au Restaurant La Vieille Fontaine à l’Hôtel de l’Europe à Avignon (1 étoile Michelin).

Pour sa part, Mathis Foucart a gagné l’épreuve de service en salle. Inscrit en BTS Management en Hôtellerie Restauration à l’Ecole hôtelière d’Avignon, il est apprenti au Restaurant les Cèdres à Granges les Beaumont dans la Drôme (deux étoiles Michelin).

Les 2 vainqueurs représenteront la région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur aux finales nationales qui se dérouleront à Lyon du 14 au 18 décembre 2020. Les finales mondiales sont quant à elles normalement prévues à Shanghaï en Septembre 2021.


CCI de Vaucluse : vers une élection sans suspense

Les élèves de l’Ecole hôtelière d’Avignon (EHA) viennent d’être récompensés à l’occasion de la dernière édition du concours 2020 ‘Je filme ma formation’ et ‘Je filme le métier qui me plaît’. Ces deux événements nationaux ont pour objectif de proposer aux jeunes de réaliser une vidéo pour faire découvrir leur formation à d’autres jeunes.

Dans ce cadre, une dizaine d’apprentis et leurs professeurs de l’EHA ont obtenu le Clap d’Or (film Cook Designer) ainsi que les trophées d’Argent (film Barman).

Voir le film ICI 


CCI de Vaucluse : vers une élection sans suspense

Prévues en juin dernier, les élections de l’assemblée générale de la CCI (Chambre de commerce et d’industrie) de Vaucluse avaient été, en avril dernier, reportées en raison de la crise du Covid-19 par Pierre Dartout, préfet de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

La situation sanitaire permettant désormais la reprise du processus électoral, ce dernier, vient donc de convoquer, par arrêté du 24 juin 2020, les électeurs en vue d’élire les 34 membres de cette même chambre ainsi que les 5 membres qui siègeront à la Chambre de Commerce et d’industrie de la région Provence‐Alpes‐Côte d’Azur.

Le nouveau calendrier des opérations électorales est arrêté comme suit :

  • juillet 2020 : mise à disposition du public des listes électorales,
  • du mardi 1er septembre au vendredi 4 septembre 2020 à 12h : dépôt des candidatures à la préfecture de Vaucluse,
  • au plus tard le mercredi 9 septembre 2020 : arrêt de la liste des candidats par le préfet de Vaucluse,
  • le scrutin se déroulera, uniquement par correspondance, du jeudi 1er octobre jusqu’au mercredi 14 octobre 2020 à minuit, le cachet de la Poste faisant foi,
  • le dépouillement des votes s’effectuera à partir du lundi 19 octobre 2020 pour une proclamation des résultats au plus tard le jeudi 22 octobre 2020.

 

Bloquée dans son fonctionnement depuis 2 ans maintenant faute de majorité pour voter son budget annuel la CCI 84 a été mise sous tutelle renforcée en mai 2018, avant que le préfet suspende ses instances en octobre de la même année puis ne la dissolve en décembre dernier. Une période durant laquelle les camps de Bernard Vergier, président de la CPME (Confédération des petites et moyennes entreprises) de Vaucluse élu président de la CCI 84 au bénéfice de l’âge, et Jacques Brès, président de l’UP-Medef 84, n’ont cessé de s’opposer.


CCI de Vaucluse : vers une élection sans suspense

La devanture de la Chambre de commerce et d’industrie de Vaucluse (CCI) vient de faire peau neuve. Sa vitrine vient, en effet, d’être recouverte par un nouvel habillage bleu aux couleurs du réseau des CCI. Un film traité anti-UV qui devrait notamment permettre de disposer d’un hall d’accueil plus tempéré.  

Cette façade donnant sur le cours Jean-Jaurès permet aussi d’afficher des messages de soutien aux entreprises et aux commerces locaux dans cette période de tentative de relance économique. Des écrans donnant également sur la rue diffuse aussi d’autres messages positifs et dynamiques valorisant l’apprentissage et les territoires

Au service des 34 000 entreprises du département, la CCI de Vaucluse intervient dans les domaines du tourisme, des services, du commerce, de l’industrie. De la création à la transmission, elle accompagne les entrepreneurs locaux dans chaque étape de la croissance de leur projet : développement commercial, financement, international, réglementation, sécurité, prévention des difficultés, formation des collaborateurs, stratégie d’entreprise et pilotage budgétaire, systèmes d’informations…

www.vaucluse.cci.fr


CCI de Vaucluse : vers une élection sans suspense

C’est un coup de pouce destiné aux commerçants, artisans et producteurs du département de Vaucluse. Face aux grandes difficultés économiques rencontrées par les entreprises depuis l’arrivée du Covid-19 et le confinement qui s’en est suivi, la Chambre de commerce et d’industrie de Vaucluse (CCI 84) vient de lancer, en partenariat avec la Chambre d’agriculture, la Communauté de communes Rhône-lez-Provence et la Communauté de communes Aygues Ouvèze en Provence, un site de e-commerce pour favoriser la reprise économique du secteur marchand. Baptisée “ LesBonsPlansMaintenant ”, la plateforme, qui a notamment reçu le soutien de la préfecture de Vaucluse, doit permettre de relancer l’achat local tout en offrant de la visibilité aux commerces et autres établissements qui y sont inscrits.

■ 1 500 entreprises accompagnées depuis le début de la crise

« Depuis le début du confinement, nous avons accompagné 1 500 entreprises vauclusiennes dont 50% sont des commerçants et 17% des établissements de l’hôtellerie-restauration, souligne Florence Hertel, directrice Front Office à la CCI 84. Il était urgent de réfléchir rapidement à la phase d’après- confinement et de se demander comment accompagner les entreprises dans la relance de leur activité. » Une réflexion qui va déboucher sur la création du site, première e-boutique solidaire à l’échelle vauclusienne. « L’intérêt du site est de garantir une rentrée de trésorerie rapide pour les commerces tout en leur redonnant de la visibilité après deux mois de confinement, explique Florence Hertel. D’où la nécessité de proposer des offres attractives sous forme de tarifs préférentiels et de bons d’achat utilisables directement dans les commerces pour ainsi générer à nouveau du flux dans les enseignes. »

■ Privilégier les circuits courts

Lorsqu’il se connecte au site, l’utilisateur peut choisir entre deux modes de navigation, soit par catégorie d’activité, soit par zone touristique. Parmi les catégories représentées, on retrouve tout ce qui touche à l’habillement, aux loisirs, aux services, à la culture, au bien-être, à la restauration mais aussi à l’hébergement et au terroir. « Durant le confinement, beaucoup d’agriculteurs se sont remis en question et nombreux sont ceux qui souhaitent aujourd’hui développer la vente directe, souligne Céline Cardinale, chargée de l’unité Circuits courts à la Chambre d’agriculture de Vaucluse. La plate-forme leur donne l’opportunité de mettre en avant leurs produits locaux et d’inciter les Vauclusiens à retourner chez les producteurs. » Alors que le Covid-19 a porté un coup dur à l’économie touristique vauclusienne, la plateforme s’ouvre également aux auberges, gîtes et chambres d’hôtes avec un système de réservation de séjour pour ceux qui souhaiteraient profiter de l’été dans le département.

« Cette crise a montré l’importance du numérique à ceux qui en doutait encore. »

■ Un fonds territorial de 53 600€

Pour la mise en œuvre du site, la CCI 84 a pu s’appuyer sur les Communautés de communes Rhône-lez-Provence (CCRLP) et Aygues Ouvèze en Provence (CCAOP) qui ont mobilisé des fonds, indépendamment des mesures déjà mises en œuvre, que ce soit par le fonds de solidarité institué par la DGFIP, le fonds d’action sociale instauré par l’URSSAF ou encore le prêt garanti par l’Etat, afin de soutenir les entreprises implantées sur leur territoire respectif. « Nous nous sommes engagés à hauteur de 30 000€ pour cette démarche qui s’inscrit dans un processus vertueux en donnant une bouffée d’oxygène aux professionnels tout en incitant les clients à consommer localement », précise Olivier Prouteau, directeur général des services à la CCAOP. Dson côté, Anthony Zilio, président de la CCRLP avoue avoir été « sensible à la démarche de la CCI. Le cas des professionnels de la restauration nous tient particulièrement à cœur car ils ne connaissent toujours pas leurs conditions de reprise à ce jour. C’est pourquoi nous avons choisi de consacrer 23 600€ pour ce secteur d’activité. » Des fonds entièrement reversés aux entreprises des territoires des deux communautés de communes qui bénéficieront d’une compensation financière à raison de 10 euros pour chaque bon plan mis en ligne. 100% des ventes réalisées seront reversés directement aux entreprises inscrites sur cette nouvelle plate-forme dont la CCI 84 souhaite qu’elle soit pérenne. En effet, si le nouvel outil a pour objectif d’offrir une meilleure visibilité aux offres actuelles des commerçants locaux, l’utilisation de cette plateforme permet aussi à ces derniers de savoir où ils en sont de leur outil numérique. « Cette crise a montré l’importance du numérique à ceux qui en doutait encore et le lancement de www.lesbonsplansmaintenant.fr nous permet de les accompagner encore davantage dans leur passage en ligne », explique la CCI de Vaucluse qui a d’ailleurs prévu de lancer une nouvelle enquête sur les conséquences de la crise sanitaire auprès des entrepreneurs locaux et plus particulièrement ceux de l’hôtellerie-restauration.

www.lesbonsplansmaintenant.fr

https://www.echodumardi.com/tag/cci-de-vaucluse/page/14/   1/1