16 juin 2025 |

Ecrit par le 16 juin 2025

L’aéroport Avignon Provence se sent pousser des ailes avec l’arrivée d’Eleven

Sous l’impulsion de la CCI de Vaucluse, à qui la Région Sud a délégué la gestion de l’aéroport d’Avignon, la plateforme aéroportuaire de la cité des papes entend favoriser la création d’une filière locale de démantèlement et de reconversion aéronautique. Une persévérance qui devrait très prochainement porter ces fruits.

Le projet Aero 145 Aegis ayant finalement fait long feu, la Société aéroport Avignon-Provence, qui gère la plateforme aéroportuaire d’Avignon pour le compte de la CCI de Vaucluse, n’en a pas pour autant abandonné son ambition de développer une activité autour de la mise en place d’une « filière de démantèlement, reconversion, stockage et maintenance d’avions ou d’hélicoptères civils ».
Pour cela, l’aéroport d’Avignon a donc lancé, courant 2024, un AMI (Appel à manifestation d’intérêt) afin de solliciter les éventuels candidats au développement de cette filière. Et c’est l’entreprise Eleven, une société d’ingénierie spécialisé dans la maintenance aéronautique basée à Istres, qui a répondu favorablement à cette demande.

Basée à Istres, la société Eleven est spécialisée dans la maintenance aéronautique. Crédit : Eleven/DR

50 à 70 emplois d’ici 2 ans ?
« Chez nous, Eleven va procéder à la maintenance et au ‘retrofit’ (rénovation) de petits, moyens et longs courriers, dévoile Guillaume Desmarets, nouveau directeur de l’aéroport depuis mai dernier. A charge pour les salariés qui seront recrutés, entre 50 à 70 en 2 ans, de transformer un avion commercial en cargo ou de faire passer le nombre de sièges d’un aéronef de 100 à 200. Ici, à Avignon, l’entreprise nous a fait savoir qu’elle avait besoin, dans un premier temps, de 5 000m2 de hangars pour accueillir des Airbus A 310 par exemple. Mais petit à petit, Eleven pourrait s’agrandir et développer ses activités afin de créer des emplois supplémentaires. »
« Cela élargirait notre gamme de compétences et ancrerait encore plus la Société Aéroport Avignon Provence comme pôle d’excellence », se réjouit Guillaume Desmarets qui a auparavant été pilote de chasse au sein de l’Armée de l’Air et de l’Espace où il a notamment piloté des Jaguar lors de missions en Irak et au Kosovo.

Guillaume Desmarets, directeur de l’aéroport d’Avignon Provence depuis mai dernier. Crédit : aéroport d’Avignon/DR

Le point sur l’activité du site
L’occasion pour celui qui a aussi travaillé au centre d’essais en vol d’Istres de rappeler les enjeux de la plateforme aéroportuaire vauclusienne appartenant à la Région Sud qui en a délégué la gestion à la CCI 84 depuis 2007.
« Ici, nous pouvons accueillir des aéronefs d’une capacité de 20 à 120 places, des Gulfstream américains comme des Embraer brésiliens, poursuit Guillaume Desmarets.
Selon l’Union des aéroports français, celui d’Avignon aurait accueilli 3 758 passagers en 2023 (-62,1% par rapport à 2022) « mais 16 000 en tout par an en incluant les jets privés. Il y a aussi l’aviation civile, d’affaires, les charters, les touristes et si on compte les pilotes, stewarts et hôtesses, ce sont 80 000 personnes transportées. »
« Après le Covid et la crise sanitaire de 2019, l’aéroport d’Avignon a retrouvé son rythme de croisière car les pilotes, cloués au sol pendant des semaines, ont dû repasser leur licence ou leur habilitation, ce qui a boosté l’activité aéronautique » précise aussi le directeur.

Le pôle économique de l’aéroport s’étend sur 16 hectares autour du tarmac de la piste avignonnaise. Il regroupe près de 60 d’entreprises comptant plus de 500 emplois qualifiés. Crédit : aéroport d’Avignon/DR

Un pôle d’emplois qualifiés
L’aéroport c’est aussi le pôle de compétitivité aéronautique Pegase (baptisé pôle Safe au niveau régional) ainsi que les 16 hectares de foncier économique de la zone abritant près d’une soixantaine d’entreprises regroupant plus de 500 emplois qualifiés autour des 1 880 mètres du tarmac de la piste papale.
Parmi eux notamment, la base de maintenance des hélicoptères de RTE (Réseau de transport d’électricité), qui assure l’entretien et la surveillance des plus de 100 000 kilomètres de lignes à haute et très haute tension françaises, le sellier haut de gamme de la Maison Borghino, tout particulièrement spécialisée dans les sièges en cuir pour l’aviation d’affaires, ou bien encore, plus récemment, AES, le pionnier des drones marocains.

Il y a quelques semaines, l’aéroport d’Avignon a été le théâtre d’une première mondiale : le chargement d’un hélicoptère civil Super Puma dans un A400M militaire destiné aux missions de secours à Mayotte. Crédit : aéroport d’Avignon/SAF Hélicoptères/DR

Un ‘hub’ sanitaire et de protection civile
Enfin, activité méconnue de cet aéroport ayant vu le jour en 1937 : la plateforme est aussi un ‘hub’ important en matière de sécurité civile et de santé. Ainsi, elle collabore avec le centre hospitalier Henri-Duffaut, seul établissement de santé du département à être habilité aux prélèvements d’organes en Vaucluse, dans le cadre de transfert d’organe. Dans des circonstances ou chaque seconde compte, il est en effet vital de disposer d’un accès spécifique pour les ambulances afin qu’elles puissent stationner directement aux portes des avions médicalisés.
Par ailleurs, il y a quelques semaines pour la première fois un Super Puma civil a été chargé à l’intérieur d’un avion de transport militaire A400M de l’Armée de l’air. L’hélicoptère était destiné aux missions humanitaires suite au passage du cyclone Chido à Mayotte. Durant le Covid, en 2020, c’est également un A400M qui avait transféré des patients de l’hôpital d’Avignon, alors saturé, vers des établissements de santé en Bretagne.

Andrée Brunetti & Laurent Garcia


L’aéroport Avignon Provence se sent pousser des ailes avec l’arrivée d’Eleven

Après deux premières éditions couronnées de succès, l’événement ‘Ose ! Le Cercle Business des Entrepreneures‘, organisée par la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Vaucluse en faveur de l’entrepreneuriat au féminin, revient ce jeudi 16 janvier.

Ce jeudi 16 janvier, les femmes qui hésitent à se lancer dans l’aventure entrepreneuriale et/ou qui se posent de nombreuses questions sur le sujet sont invitées à participer à l’événement ‘Ose ! Le Cercle Business des Entrepreneures’ dans les locaux de la CCI de Vaucluse où l’entrepreneuriat au féminin sera mis à l’honneur.

Deux ateliers seront organisés : ‘Quels choix pour le statut juridique, fiscal et social de son entreprise ?’ animé par l’Ordre des Avocats du Barreau d’Avignon, l’Ordre des Avocats du Barreau de Carpentras, et l’Ordre des Experts-Comptables à 9h30, et ‘Transition écologique et durabilité des entreprises, tous concernés’ animé par Nathalie Duchozal, responsable filière Développement Durable à la CCI de Vaucluse et Sophie Husson, gérante de l’entreprise à mission Ethikonseil, à 11h.

À 14h, Amandine Chaabi, gérante d’Escape Game Gourmand à Sorgues, Charlène Estevao, présidente de Lumamy à Pernes-les-Fontaines, Gaëlle Maheo, fondatrice de Prizius à Avignon, et Elodie Forat, directrice générale de Reatech à Sorgues, livreront leurs témoignages inspirants. La journée se poursuivra avec un concours de pitch pour les porteuses de projet à 15h30 durant lequel ces dernières auront 3 min pour valoriser leur projet de création ou reprise d’entreprise auprès de l’écosystème entrepreneurial. La remise des prix aura lieu à 16h30.

Toute la journée, les participantes auront accès à des conseils et informations auprès de structures d’accompagnement, d’experts, de banquiers et financeurs et de réseaux féminins qui prendront des rendez-vous libres de 9h à 12h et de 14h à 17h au sein du village des partenaires.

Jeudi 16 janvier. De 9h à 17h. Inscription gratuite en ligne. CCI de Vaucluse. 46 cours Jean Jaurès. Avignon.


L’aéroport Avignon Provence se sent pousser des ailes avec l’arrivée d’Eleven

Jeudi dernier, la CCI de Vaucluse a organisé la Nuit de l’orientation. L’événement gratuit, qui s’est tenu à l’Aéroport Avignon-Provence jusqu’à 21 heure, a attiré plus de 1 500 personnes. Jeunes, parents, demandeurs d’emploi ou adultes en reconversion professionnelles sont venus découvrir une douzaine de secteurs d’activité regroupant plus de 100 métiers.

Lors de cette soirée où le Terminal de l’aéroport s’est transformé en espace dédié à l’orientation et à la découverte des métiers plusieurs animations et moments interactifs ont particulièrement fait le plein.
Des Speed-Meetings Métiers constituant l’occasion unique d’échanger en face à face avec des experts et de s’informer sur les opportunités d’emploi et de formation.
Des conférences thématiques avec des sujets variés, comme la féminisation des métiers du transport ou les enjeux de la cybersécurité.
Au programme également : l’espace Orient’Express où les visiteurs ont bénéficié de conseils personnalisés grâce à des outils innovants comme l’application Hello Charly.
Enfin des animations, des  démonstrations des et jeux-concours (présence d’un magicien, d’un photographe professionnel pour les photos de CV, un ordinateur portable à remporter…) ont agrémenté cette nuit de l’orientation.

Pour le président de la CCI de Vaucluse, la réussite de cette opération est du avant tout à la mobilisation des équipes de la Chambre, de l’aéroport et de l’académie Vaucluse-Provence. DR

« Cette réussite n’aurait pas été possible sans la mobilisation exceptionnelle de nos partenaires : entreprises, organismes de formation, acteurs de l’orientation et acteurs économiques du territoire », se félicite Gilbert Marcelli, le président le CCI de Vaucluse qui a aussi tenu à saluer aussi l’implication « des équipes de la Chambre de commerce et d’industrie, de l’Académie Vaucluse Provence et de l’Aéroport Avignon Provence. »


L’aéroport Avignon Provence se sent pousser des ailes avec l’arrivée d’Eleven

Ce jeudi 5 décembre, la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Vaucluse atterrira à l’aéroport Avignon-Provence pour sa Nuit de l’Orientation.

Professionnels et conseillers seront présents lors de la Nuit de l’Orientation pour aider les visiteurs à trouver la voie qui leur correspond. Collégiens, lycéens, étudiants, apprentis, parents, demandeurs d’emploi, ou salariés en reconversion professionnelle sont invités à venir réfléchir sur leur avenir, leur profil et leurs motivations.

Plus de 100 métiers différents seront à découvrir lors de ce rendez-vous gratuit et ouvert à tous. L’industrie, les nouvelles technologies, le tourisme, l’hôtellerie-restauration, l’agriculture, l’agroalimentaire, le bâtiment et les travaux publics, et bien d’autres secteurs d’activité seront représentés.

L’événement comptera plusieurs espaces dédiés au speed-meeting, à l’orientation, au conseil en insertion et reconversion, aux conférences, mais aussi aux acteurs de l’apprentissage et aux diverses animations autour de l’emploi.

Jeudi 5 décembre. De 14h à 21h. Entrée libre. Aéroport Avignon-Provence. Terminal Aéroport. 75 Rue Helene Boucher. Avignon.


L’aéroport Avignon Provence se sent pousser des ailes avec l’arrivée d’Eleven

« C’est un vrai défi, ce chantier, explique Gilbert Marcelli, le Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie. Nous avons eu les clés fin août et on a commencé les travaux début septembre en mettant le turbo. »

Une quarantaine d’ouvriers (maçons, plombiers, électriciens, plaquistes, carreleurs) s’affairent. Après avoir posé des carreaux foncés de 120cm de côté sur le sol, c’est au tour de plaques de marbre clair de Carrare, sur les murs de la cuisine, de plusieurs centaines de kilos chacun, qui sont déplacés délicatement, avec des ventouses comme pour changer un pare-brise. « Il faut faire très attention, explique Rachid Ghzal, quand on les pose, ils ont le même numéro de série pour constituer une sorte de frise murale, donc nous devons faire un raccord parfait en phase avec le veinage du marbre ».

Pose du carrelage ©AB/L’Echo du Mardi

Ce chantier a été mené tambour battant par les professionnels du bâtiment, sous la houlette de l’architecte avignonnais Andrea Bortolus avec Citadis comme maître d’ouvrage. « Toutes les entreprises sont de la région et les denrées viendront de producteurs locaux, donc priorité aux circuits courts, les vins auront été sélectionnés par InterRhône » ajoute Gilbert Marcelli.

Ce restaurant d’application de l’Ecole Hôtelière de la CCI d’Avignon sera une vitrine du savoir-faire local. Avec 12 apprentis restaurateurs, 8 salariés, 2 chefs qui ont gagné les World Skills, Saïd & Gaël qui seront chapeautés par deux personnalités, Arnaud Strasser, le propiétaire de « La Mère Germaine » à Châteauneuf-du-Pape et Xavier Mathieu du « Phébus » à Joucas.

Le Président de la CCI de Vaucluse, Gilbert Marcelli entouré desartisans en compagnie de Régis Laurent directeur des affaires juridiques et institutionnelles de la CCI de Vaucluse

« En tout, dans le Quai des Saveurs et sur les 2 terrasses attenantes, face à la Gare et face aux remparts, nous servirons 60 couverts à midi et 60 autres le soir, avec un service ininterrompu entre 6h00 et 22h00 ajoute le président de la CCI. Et nous proposerons du snacking et du bistronomique aux 3 millions de voyageurs qui passent par cette gare centre d’Avignon chaque année ».

Un chantier exemplaire d’un million d’euros qui sera livré dans les temps par des entrepreneurs qui ont respecté le calendrier, les conditions de travail de leurs ouvriers, l’environnement et utilisé des matériaux de qualité.


L’aéroport Avignon Provence se sent pousser des ailes avec l’arrivée d’Eleven

Les 2ᵈᵉˢ Rencontres de l’Université du Vin de Suze-la-Rousse se sont tenues à l’Académie Vaucluse Provence de la CCI de Vaucluse à Avignon le mercredi 6 novembre sur le thème ‘Changement climatique et consommation : de nouvelles solutions’.

« D’un côté, la canicule et la sècheresse, de l’autre la baisse de la consommation sont les actuelles problématiques de la viticulture d’aujourd’hui », explique le président de l’Université de Suze-la-Rousse, Michel Bernard, dans l’amphithéâtre des Fenaisons, en présence, notamment du Président de la CCI 84, Gilbert Marcelli venu l’accueillir dans ses murs.

Caroline Pozzo di Borgo, ingénieure Vignes et Vin, a abordé l’évolution du climat. « Depuis 1850, on a gagné +1,5°c de température en France et ce phénomène s’accélère depuis 1980, le nombre de jours de grosse chaleur est passé de 1,7 par an avant 1989 à 9,4 en 2020, quant aux précipitations, elles ont reculé de 14% depuis 1990. Du coup, le cycle végétatif a raccourci et il y a davantage d’alcool dans le vin. Or, le goût du consommateur évolue », dit-elle.

Et on voit apparaître des vins ‘désalcoolisés’, même s’ils ne représentent que 2% des ventes, ou des vins ‘bio’, plus respectueux de l’environnement. Mais, malgré tout, la consommation recule. C’est pourquoi la filière vitivinicole s’interroge sur son avenir et se demande — enfin — ce que les consommateurs souhaitent, au lieu de fabriquer du vin que personne n’achète, qui encombre les caveaux, fait grimper les stocks et baisser la trésorerie.

L’intervention d’un neurobiologiste

Un jeune scientifique brillant était invité de ces rencontres, un neurobiologiste né il y a une quarantaine d’années au cœur de l’appellation Madiran, dans le Gers, Gabriel Lepousez. Aujourd’hui spécialiste de la perception sensorielle, professeur agrégé et chargé de recherches à l’Institut Pasteur, il explore le fonctionnement du système olfactif pour comprendre comment notre cerveau perçoit, analyse et mémorise les odeurs et comment cette perception peut être influencée par le contexte ou notre humeur. « La dégustation est un acte multisensoriel, explique-t-il, à la fois simple et complexe qui fait appel à tous nos sens, les yeux pour la couleur du vin par exemple, l’étiquette, le packaging, le degré d’alcool, le label, l’épaisseur du verre, mais aussi le nez pour les parfums, la bouche pour les saveurs et la texture. Donc, le cerveau est bombardé d’informations qu’il hiérarchise, qu’il pondère et avec lesquelles il interagit pour en faire une synthèse. Quand vous avalez une gorgée, la température du liquide se réchauffe, elle passe à 33° et les arômes se libèrent dans la cavité buccale. À chaque étape, votre perception évolue, l’olfaction est notre sens le plus abouti. »

Il continue sa démonstration : « Quand on parle de fraîcheur, c’est une notion ambivalente, avec deux dimensions : soit pour se rafraîchir face à la chaleur, soit pour se désaltérer quand on a soif. Avec d’un côté, la présence d’arômes mentholés et la sensation de frais, et de l’autre une sorte de fluidité, de légèreté qui réhydrate. En Afrique, le peuple Peul comme les Touaregs du Sahel boivent du thé à la menthe bouillant pour se rafraîchir, ce qui parait antinomique, et pourtant. »

Le professeur Gabriel Lepousez poursuit : « C’est pareil pour le vin effervescent. Il pétille, fait des bulles, pique le nez, il a un effet léger, alors qu’un vin rouge tranquille paraît plus lourd, plus capiteux, plus adapté, en hiver, pour accompagner une daube ou du gibier ». Mais, en ces temps d’intelligence artificielle, une chose est sûre, heureusement, ce ne sont pas les algorithmes et l’IA qui vont remplacer le sommelier. Et pour conclure la rencontre, les débatteurs ont évoqué « la nécessité de mettre le consommateur au cœur de leur réflexion et de leur action, pour leur offrir un vin qu’ils demandent et qui répond à leur attente. »

Guillaume Mollaret, animateur du débat (à gauche), et le neurobiologiste Gabriel Lepousez (à droite). ©Andrée Brunetti

L’aéroport Avignon Provence se sent pousser des ailes avec l’arrivée d’Eleven

Le président Patrice Mounier et le Conseil d’Administration organisent l’Assemblée Générale de l’Umih 84 (Union des Métiers et des Industries de Hôtellerie) lundi 18 novembre 2024 à l’Académie Vaucluse Provence, Campus de la CCI, allée des fenaisons à Avignon.

Le programme : 17h-17h15 : Arrivée et émargement des adhérents ; 17h15-19h30  : Rapport moral par le président Patrice Mounier ; Interventions et questions/réponses avec Nathalie Baudoin ; Philippe Carrion trésorier et directeur général de l’Umih National ; Aude Fredenucci, Directrice France Travail Vaucluse et madame Viaux Chargée de communication ;

Cathy Fermanian, directrice de Vaucluse Provence Attractivité ; Eric Pollazzon, directeur adjoint de la DDETS 84 (Direction départementale de l’emploi, du travail et des solidarités du Vaucluse) ; Frédéric Delattre, directeur de l’Académie Vaucluse Provence ; Gilbert Marcelli, Président de la CCI 84 et Thierry Suquet, Préfet de Vaucluse.19h30-20h passage au restaurant O’Saveurs, restaurant d’application, pour un buffet dinatoire préparé par les élèves de l’Ecole Hôtelière sous la direction de Patrice Leroy chef exécutif de l’école, accompagné par Christian Brunet président de la branche traiteur de l’Umih 84.

Les infos pratiques
Assemblée générale de l’Umih 84. Lundi 18 novembre. Académie Vaucluse Provence. Campus de la CCI. Allée des Fenaisons. Avignon. Réservation à l’Assemblée générale ici ou par sms auprès de Patrice Mounier au 06 12 26 06 22.
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L’aéroport Avignon Provence se sent pousser des ailes avec l’arrivée d’Eleven

‘Changement climatique et consommation : de nouvelles solutions’ sera le thème des 2ᵈᵉˢ Rencontres de l’Université du Vin de Suze-la-Rousse qui auront lieu à Avignon le mercredi 6 novembre.

Et c’est dans l’amphithéâtre de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Vaucluse, sur le Campus des Fenaisons, à Avignon, capitale des Côtes-du-Rhône, qu’elle se déroulera sous la houlette de Michel Bernard, le président de l’Université de Suze-la-Rousse. « En qualité d’acteur pédagogique de référence de la filière vin, notre objectif est de fournir des informations et d’apporter une aide concrète à la décision face aux changements majeurs du climat et de la consommation de vin », a-t-il dit, en présence du président de la CCI, lors de la présentation de ce colloque. « Nous sommes tous à vos côtés, insiste Gilbert Marcelli, en cette période difficile pour tous les professionnels de la vigne et du vin. Grâce à vous, vignerons, sommeliers, maîtres de chais, cavistes, négociants, nous avons un savoir-faire, un savoir-vivre, un savoir bien manger et bien boire, donc nous allons continuer à travailler avec vous pour vous aider et pour accompagner le Vaucluse avec tous ses talents dont vous faites partie », a conclu le Président Marcelli avant de laisser la parole aux organisateurs.

Des invités prestigieux

« En 40 ans, la consommation de vin a reculé de 60%, explique Michel Bernard, donc il est crucial de trouver des solutions adaptées. L’année dernière, c’est Jérôme Fourquet, le sociologue et sondeur de l’IFOP (Institut français d’opinion publique), qui décrypte l’évolution des attentes des Français, qui était notre invité à Avignon. En novembre, participeront aux débats animés par Guillaume Mollaret (Président du Club de la Presse du Gard et correspondant du Figaro) : Caroline Pozzo Di Borgo, ingénieure agronome (qui préconise d’utiliser de nouveaux cépages mieux adaptés à la canicule et à la sècheresse), Alejandro Fuentes Espinoza, chef de l’Unité Économie et Droit à l’Organisation Internationale de la Vigne et du Vin, Jean-Philippe Perrouty, directeur France de Wine Intelligence, qui parleront des nouvelles tendances de consommation à travers le monde (bière, spiritueux, cocktail, rhum, vodka, sodas, jus de fruits, vin sans alcool), mais aussi Gabriel Lepousez, un neurobiologiste de l’Institut Pasteur, spécialiste de la perception sensorielle et de la plasticité du cerveau pour évoquer « la façon dont notre cerveau recherche des vins moins capiteux et analyse la fraîcheur du vin ». Enfin, la directrice de l’Université de Suze-la-Rousse, Géraldine Gossot, fera la synthèse de toutes ces interventions avant des échanges avec la salle.

Une récolte à un niveau historiquement bas en 2024

Si l’on en croit la dernière publication de Vitisphère en date du 8 octobre dernier, qui reprend les chiffres des Services de la statistique et de la prospective du Ministère de l’Agriculture, la vendange 2024 s’est effondrée à un niveau historiquement bas, -37,5Mhl bien en deçà (-22%) de la récolte 2023 et elle se rapproche du plancher de 2017 (36,78Mhl). 

Une chute due aux différents caprices de la météo (gel, grêle, sècheresse) et aux maladies (mildiou, coulure) et qui frappe tous les vignobles, -35% pour le Beaujolais et le Bourgogne, -33% pour le Champagne, -75% pour le Jura, – 31% pour le Cognac, -16% pour les vins de la Vallée du Rhône, – 14% pour le Bordeaux, – 13% pour le Languedoc-Roussillon et la Corse.

Une consommation en baisse

Quant à la dé-consommation, elle s’affiche à la une du panel de distributeurs Circana en date de fin-août. « Malgré le ralentissement de l’inflation, les consommateurs boudent le vin tranquille en grande distribution. En un an, le marché est en recul de -4,3% en volume et de -1,8% en valeur. 8,100Mhl ont été écoulés au lieu de 8,467Mhl pour un total de 4,453Md€ contre 4,533Md€, bouteilles comme vrac. Et ce sont les rouges qui trinquent le plus (-7,2%), suivent les rosés (-3,4%) seules les dépenses pour les blancs ont augmenté (+2,6%).

« Certes, on a des solutions, comme les ombrières dans les vignes pour que le soleil cogne moins fort sur les feuilles, il existe aussi le vin désalcoolisé qui aurait progressé de 50% en 10 ans, sauf qu’il ne représente que 2% de la consommation globale », ironise Michel Bernard.

Le rôle de l’Université du Vin

Géraldine Gossot, la directrice de l’Université du Vin, dans la Drôme à Suze-la-Rousse, intervient alors pour expliquer le rôle de cet établissement privé d’enseignement supérieur qui, depuis sa création en 1978, forme notamment au DESS de Droit de la vigne et du vin, à la gestion, au marketing et à l’économie du secteur viti-vinicole, qui a décerné plus de 2 000 diplômes de sommeliers-conseils en 45 ans et qui dispose d’un important centre de documentation, d’une salle de dégustation, d’un laboratoire d’œnologie. « Nous avons un statut associatif et 2 missions, développer les compétences professionnelles de la filière-vin et être ambassadeur de la culture-vin auprès du grand public. L’an dernier, nous avons ouvert 6 500 bouteilles pour cumuler 720 dégustations (deux par jour) à nos 2 000 stagiaires. »

Michel Bernard a, comme d’habitude vitupéré contre les « Dr Knock de l’hygiénisme » qui ne parlent que de l’effet négatif du vin à cause de la présence d’alcool, mais jamais des « polyphénols » ou du « resvératrol », un anti-oxydant qui améliore la longévité des cellules, stimule l’épiderme, ce fameux French Paradox, qui fait que les Français sont moins touchés par les maladies cardio-vasculaires que les Américains.

Quant à la directrice de l’Université du Vin, Géraldine Gossot, elle préconise de se tourner vers les consommateurs de demain, les jeunes, parler avec leurs mots, sur leurs réseaux sociaux. « Pour Nöel prochain, nous allons lancer une gamme de coffrets de dégustations avec des échantillons pour les amateurs, pour leur faire découvrir la richesse de nos vins. »

Contact : 04 75 97 21 30


L’aéroport Avignon Provence se sent pousser des ailes avec l’arrivée d’Eleven

Malgré la concurrence du salon Med’agri qui se déroulait au parc des expositions d’Avignon, la première édition du salon de l’entreprise de la CCI (Chambre de commerce et d’industrie) de Vaucluse a remporté un vif succès. Organisé en partenariat avec le Réseau Initiative Terres de Vaucluse ainsi que le soutien de Bpifrance, Enedis, la Macif et la Ville de Sorgues, ce rendez-vous inédit, qui s’est tenu jeudi 17 octobre à la salle des fêtes de la commune de Sorgues, a permis d’accueillir plus d’une quarantaine d’exposants ainsi que de très nombreux visiteurs.
Au programme: des ateliers thématiques, des table ronde, des pitch de présentation autour de nombreux thèmes comme la création d’entreprise, le business, le digital, la formation, le financement, le recrutement, la franchise, le bien-être en entreprise, la transmission…

La journée a été aussi marquée par une conférence sur le thème ‘Entreprendre est-il bon pour la santé ?’ d’Olivier Torrès, professeur à l’Université de Montpellier (LABEX Entreprendre) et chercheur associé à Montpellier-Business School.
Egalement fondateur d’Amarok, le premier observatoire de la santé des dirigeants, cet économiste spécialiste des TPE-PME a rappelé « qu’une société mature est une société qui protège ceux qui la font vivre! »

« Une société mature est une société qui protège ceux qui la font vivre! »

Olivier Torrès, professeur à l’Université de Montpellier

En effet, constatant que les PME sont souvent délaissées par les sciences sociales, humaines et médicales alors qu’elles représentent 96% des entreprises françaises, 2 emplois sur 3 et 60% du PIB, Olivier Torrès entend sensibiliser l’opinion publique à l’importance de la santé des indépendants que ces derniers soient artisans, commerçants, dirigeants de PME ou professions libérales.
Dans ce cadre, le chercheur met en lumière les dédis de santé spécifiques aux entrepreneurs car si l’entrepreneuriat est souvent source de satisfaction, il comporte également des risques importants comme le burn-out, le stress et des problèmes de santé chroniques.

Les lauréats vauclusiens des prix RSE Vaucluse 2024. Crédit New Com / Najim Barika

RSE : deux entreprises vauclusiennes à l’honneur
Par ailleurs, la clôture du salon a été l’occasion de célébrer l’engagement des entreprises vauclusiennes en matière de Responsabilité sociétale des entreprises avec la remise des trophées RSE Vaucluse 2024.
Cette année, c’est CBA Informatique Libérale qui remporte le Grand prix RSE 84. La société avignonnaise basée dans la zone d’Agroparc est leader dans la création de solutions informatiques pour les professionnels de santé libéraux. CBA se distingue tout particulièrement par son engagement en faveur de l’innovation durable et de la responsabilité sociétale en se fixant pour objectif de  simplifier le quotidien des soignants tout en intégrant des pratiques respectueuses de l’environnement et de la société.

Dans le même temps, l’avignonnais FRDP-Bioregard spécialisé de la création de filières de fruits et légumes bio destinés à la surgélation, a reçu le prix coup de cœur RSE Vaucluse. Grâce à ces partenariats durables, l’entreprise, qui collabore avec des agriculteurs bio en France et en Europe, garantit un approvisionnement constant et de qualité, tout en respectant les normes strictes de l’agriculture biologique.

Crédit New Com / Najim Barika

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