6 mai 2024 |

Ecrit par le 6 mai 2024

CCI de Vaucluse : les bonnes questions à poser à son cédant ou à son repreneur

Dans le cadre des Rencontres de la Transmission d’Entreprise, le magazine Reprendre & Transmettre et la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Vaucluse proposent la conférence ’25 bonnes questions à poser à son cédant ou à son repreneur dans le contexte encore inflationniste de 2023′ ce mardi 10 octobre.

Animée par Marc Chamorel, directeur de la rédaction de Reprendre & Transmettre Magazine, cette conférence abordera divers sujets tels que : les derniers bilans tronqués, l’explosion des coûts de l’énergie, l’augmentation de la masse salariale, la volatilité des cadres clés, les tensions sur le financement, ainsi que l’impact de l’inflation sur le prix des affaires.

Mardi 10 octobre. De 17h30 à 19h30. Inscription gratuite mais obligatoire. Campus de la CCI de Vaucluse. Allée des Fenaisons. Avignon.

V.A.


CCI de Vaucluse : les bonnes questions à poser à son cédant ou à son repreneur

Le Soroptimist International Avignon organise ce mardi 26 septembre 2023 à 18 heures dans les salons de l’Hôtel consulaire, 46 Cours Jean Jaurès à Avignon une manifestation qui se tiendra en présence de Madame Violaine Démaret Préfète de Vaucluse. Le Soroptimist International France a initié en 2022  des journées Femmes d’action qui peuvent se dérouler sous différentes formes : tables rondes, ateliers, temps de témoignages…

Pour sa première édition,
le SI Avignon a fait le choix d’une manifestation sous forme de témoignages de femmes inspirantes, dynamiques et enthousiastes au parcours professionnel atypique et éclectique.

Nos invitées
Sophie Devins cheffe mécanicienne de la Patrouille de France ; Georgia Lambertin Présidente de la Chambre d’Agriculture de Vaucluse ; Géraldine Parodi scaphandrière, archéologue, co-gérante d’une société de travaux sous-marins et co-présidente avec Estelle Lefebure de Spero-Mare ; Stéphanie Roch, sommelière, cheffe de cuisine et organisatrice de mariages ; Débora Waldman cheffe de l’Orchestre National Avignon-Provence.

L’objet de cette manifestation ? 
Bâtir un projet inspirant pour tous les types de femmes qu’elles soient en activité, en reconversion, en recherche d’emploi ou encore étudiantes.

L’objectif ?
Partager des expériences et faciliter de nouvelles rencontres en créant un réseau de femmes permettant de mieux connaitre l’action Soroptimist à travers le monde, notamment en faveur du leadership et de l’autonomisation ; Développer le réseau SI Avignon en permettant à d’autres femmes d’en bénéficier et d’être ainsi utiles aux autres ; Changer notre image trop souvent méconnue ou perçue comme ‘vieillotte’ ou  ‘de bonnes œuvres’ pour que le réseau Soroptimist International reste incontournable lorsqu’il est question de réseau professionnel ; Trouver de nouveaux contacts permettant de déceler des candidates pour le Prix ‘Envie d’Entreprendre’ qui récompense au niveau national des créatrices d’entreprise ; Accroître localement notre propre réseau afin d’intéresser des partenaires pour nous aider au financement de nos actions et participer une visibilité  de type co-branding Et enfin donner aux femmes l’envie de nous rejoindre au sein du SI Avignon.

Le déroulé de la soirée
La manifestation débutera à 18 heures pour permettre aux femmes qui travaillent de nous rejoindre. Le public aura en face de lui 5 femmes qui – à tour de rôle – exposeront leur parcours professionnel et répondront aux questions. En fin de séance – et autour d’un verre – le public aura la possibilité de converser et d’échanger avec les intervenantes mais aussi entre elles ce qui leur permettra de nouer de nouveaux contacts et d’accroître leur réseau relationnel.

Les Remerciements
Nos partenaires ont saisi l’importance de cette manifestation en nous faisant confiance. Nous remercions très sincèrement : La CCI de Vaucluse qui nous accueille ; Le département du Vaucluse qui nous a apporté son concours pour la communication ; Ainsi que le studio graphique La Chamade qui a conçu le visuel ; La Chambre d’Agriculture ; Les Femmes Cheffes d’Entreprise ; Les Femmes Vignes Rhône ; le Mas de l’ Echanson ; Helen Traiteur ; l’association des Halles d’Avignon pour leur contribution à la collation offerte aux participants ; Le Garden pour les bouquets de fleurs offerts aux intervenantes et à qui nous adressons nos félicitations pour sa Médaille de Bronze au concours national du ‘Meilleur artisan fleuriste de France’, et, enfin, L’Echo du Mardi pour les portraits des intervenantes et l’animation de la soirée.
MH


CCI de Vaucluse : les bonnes questions à poser à son cédant ou à son repreneur

6 apprenants de la CCI de Vaucluse ont participé aux épreuves nationales et européennes des Wordskills qui viennent de s’achever. Ils ont tous remporté une médaille.

4 alternants des écoles de la CCI de Vaucluse ont participé aux Wordskills France qui se sont déroulés à Lyon du 14 au 16 septembre. Ils ont tous les quatre remportés une médaille : le duo Romain Deperne et Axel Corsiez, catégorie Cybersécurité en ingénierie information, a obtenu la médaille d’argent ; Naël Tamghart, catégorie cuisine, a obtenu la médaille d’argent ; Luca Tabone, catégorie service en salle, a obtenu la médaille d’excellence.

2 apprenants Europe

La compétition des Worldskills existe également au niveau Européen. Lors de ces « Euroskills », organisés à Gdansk en Pologne, deux apprenants des écoles de la CCI de Vaucluse ont remporté une médaille : Saïd Soumaila a remporté la médaille de bronze dans le métier cuisine ; Mathis Foucart, qui concourait dans la catégorie service en salle, a remporté la médaille « Best of nation » décernée par l’Equipe de France.

Saïd Soumaila a remporté la médaille de bronze dans le métier cuisine © CCI de Vaucluse

Une mise à l’honneur des apprentis prochainement organisés

La CCI de Vaucluse a déclaré que ces récompenses sont « une belle continuité après les titres de [leurs] anciens élèves Thibault Idenn, Nathan Colette et Maëlle Jegou, qui avaient remporté de belles victoires aux Worldskills en 2013, 2017 et 2018 ».

Une mise à l’honneur de ces apprentis sera prochainement organisée sur le campus de la CCI de Vaucluse.


CCI de Vaucluse : les bonnes questions à poser à son cédant ou à son repreneur

Vendredi 15 septembre, 281 apprenants et apprentis étaient mis à l’honneur lors de la cérémonie des diplômés du Campus de la CCI.

Les 281 apprenants et apprentis diplômés de Cap au Bac+5 sont issus de l’ensemble des pôles de formation de la CCI de Vaucluse : l’Ecole Hôtelière d’Avignon, Sud Formation Santé, Kedge Business School et Compta-Gestion. Les étudiants en cybersécurité, qui suivent un parcours en 3 ans, seront diplômés l’année prochaine.

La CCI de Vaucluse a déclaré être « particulièrement fière de [ces] écoles, dont les taux de réussite aux différents examens officiels chaque année, avoisinent 100% pour de nombreuses formations ».

De nouvelles formations prochainement ouvertes

La cérémonie s’est déroulée en présence de Gilbert Marcelli, Président de la CCI, Bénédicte Martin, Vice-Présidente de la Région Sud, d’élus de la CCI et de personnalités politiques et économique du département. Famille, amis et entreprises étaient également présents afin d’assister à cette cérémonie de réussite.

Le Président de la CCI a profité de cette cérémonie pour annoncer l’ouverture prochaine de nouvelles formations dans le domaine de l’immobilier, de l’industrie, de la pyrotechnie et du nucléaire. L’objectif : doubler le nombre d’apprenants et répondre au besoin du marché. « Je souhaite créer une gouvernance collégiale, à la tête de ce Campus, nécessaire et indispensable à nourrir les besoins en formation et à faire rayonner ce site ».


CCI de Vaucluse : les bonnes questions à poser à son cédant ou à son repreneur

A la suite du séisme qui a frappé le Royaume du MAROC, la Chambre de Commerce et d’industrie de Vaucluse s’associe au deuil du peuple marocain et de ses chefs d’entreprise.

« La Chambre de Commerce et d’industrie de Vaucluse est en effet tout particulièrement affectée puisqu’elle est partenaire de la Chambre Africaine de Commerce et de Services, ainsi que de la Région de Dakhla, ville proche de l’épicentre du séisme » déclare, ce jeudi 14 septembre, la CCI de Vaucluse dans un communiqué. Une mobilisation générale est lancée en faveur de l’assistance au peuple marocain et la Chambre de Commerce et d’industrie de Vaucluse en appelle à la solidarité des chefs d’entreprise vauclusiens auprès desquels elle sollicite un « témoignage fort et rapide de générosité ».

Des aides sont notamment demandées, tant en termes financiers (appel aux dons) qu’en matériel de premier secours de toutes natures et qu’en matière d’hébergement (tentes, constructions légères et mobiles, etc..).

Le Président de la Chambre de Commerce et d’industrie de Vaucluse participera vendredi matin à une réunion organisée à l’initiative de Cécile Helle, Maire d’Avignon, avec les représentants des associations d’amitié franco-marocaines d’Avignon, afin de déterminer les actions de partenariat qui pourraient être mises en place en soutien des populations sinistrées.

Les chefs d’entreprise vauclusiens sont invités à s’adresser auprès de Madame Hélène Le Du au 04 90 14 87 01 ou par mail : hledu@vaucluse.cci.fr.

Avignon : la solidarité s’organise

Samedi matin, Cécile Helle, Maire d’Avignon annonçait que la ville serait aux côtés des Marocains suite au séisme qui a frappé le pays dans la nuit de vendredi à samedi. Cette aide s’organise en deux temps : dès le 30 septembre, date du prochain Conseil municipal, Cécile Helle, soumettra au vote des Conseillers municipaux, l’attribution d’une subvention en soutien aux sinistrés. L’association des Maires de France, qui travaille actuellement à la coordination des aides des Communes, est en lien étroit avec la ville afin de déterminer l’organisme bénéficiaire. Aussi, la ville d’Avignon prend l’initiative de réunir les associations d’amitié franco-marocaine et l’ensemble des Corps Constitués afin de coordonner ces aides, dont les modalités seront discutées dès ce vendredi 15 septembre.


CCI de Vaucluse : les bonnes questions à poser à son cédant ou à son repreneur

Le Capitaine Sophie Devins, cheffe mécanicienne de la patrouille de France fait partie des invitées de la soirée ‘Femmes d’action, femmes d’exception’, organisée par les Soroptimist d’Avignon qui se déroulera à la Chambre de Commerce et d’Industrie de la Cité papale, cours Jean Jaurès dans l’intramuros, mardi 26 septembre, à partir de 18h, sur réservation.

« Mon cheminement ? Il est un peu atypique. A 16 ans, j’ai intégré l’Ecole d’Enseignement Technique de l’Armée de l’Air et de l’Espace et je me suis spécialisée par la suite en électronique de bord à l’école de Rochefort. A l’issue de ma formation, j’ai été affectée sur la Base aérienne 125 d’Istres sur KC135.

«En 2013, j’ai eu envie de passer le concours d’officier,
ce qui a été un réel défi pour moi puisque j’avais quitté les bancs de l’école depuis 10 ans. Il n’était pas aisé de se replonger dans les ouvrages avec deux enfants en bas âge. J’ai réussi le concours et j’ai intégré l’école de Salon-de-Provence pour devenir officier mécanicien. A l’issue des deux ans de formation, j’ai été affectée sur la base aérienne d’Orange et j’ai exercé sur Mirage 2000 avec près de 120 mécaniciens sous mes ordres. Une première affectation particulièrement enrichissante d’un point de vue personnel et professionnel.

«Depuis 1 an, je suis affectée à la Patrouille de France
après avoir répondu à une prospection. Comment cette carrière s’est décidée ? J’ai toujours souhaité intégrer l’Armée de l’Air et ce depuis toute petite alors que ce milieu était totalement absent de mon héritage familial. J’étais passionnée par l’aéronautique et la rigueur militaire. La femme qui m’a beaucoup inspirée ? Caroline Aigle. J’avais des articles de journaux sur elle épinglés dans ma chambre, et je rêvais, à mon tour, de devenir un jour pilote. C’est la raison pour laquelle, dès mes 16 ans, je me suis orientée vers une carrière militaire. Est-ce que j’étais manuelle ? Oui, je l’ai toujours été un peu, mais surtout casse-cou et débrouillarde. Tout cela a sans doute contribué à me faire intégrer l’armée, un milieu certes masculin, mais où l’autonomie est un atout indéniable.»

Capitaine Sophie Devins, cheffe mécanicienne de la patrouille de France Copyright F. Roussard Armée de l’Air et de l’Espace

«J’ai finalement passé le concours de pilote –que j’ai obtenu-
à mon arrivée sur la base d’Istres . Malheureusement une déconvenue médicale m’a empêchée de continuer mon rêve. Cependant l’institution et ses valeurs me plaisaient. J’exerçais sur avion, je partais en mission régulièrement et l’ambiance en unité correspondait à mes attentes. Tout cela a contribué au fait que j’ai eu envie de poursuivre ma carrière. »

«Les étapes fondatrices de ma carrière ?
Au bout de quelques années, j’ai souhaité aspirer à plus de responsabilités. J’avais découvert la partie que je souhaitais : le monde des avions avec les mains dans le cambouis. J’avais maintenant envie de guider mon équipe de mécaniciens avec mes propres idées et à ma manière, car si j’aimais l’institution je n’étais pas toujours du même avis que mes chefs (rires). J’avais envie d’apporter à mon tour ma vision des choses, de comprendre le sens des décisions prises dont je n’avais qu’une vision parcellaire depuis mon poste. J’ai vraiment eu envie d’évoluer dans ce milieu passionnant.»

Vers un autre management ?
«J’avais peut-être envie d’une autre façon de communiquer et de manager. Une touche de féminité peut adoucir les mœurs. Une approche un peu différente de homologues masculins mais en convergeant, tous, vers le même objectif. »

Capitaine Sophie Devins, cheffe mécanicienne de la patrouille de France DR

«Comment ai-je réussi à surmonter mes épreuves ?
Peut-être grâce à mon tempérament un peu garçon manqué, le fait fréquenter davantage les garçons que les filles et cela, dès le collège. Pourquoi ? Parce que j’ai toujours mieux compris la façon de penser des hommes (rires). C’est aussi ce qui m’a poussée vers ce milieu. Je me retrouvais dans cet élément. Pour autant il m’a fallu faire ma place pour y être acceptée.»

«Mon fort caractère m’a aidée à surmonter toutes ces épreuves.
et aussi à démontrer à mes homologues masculins qu’une femme peut tout à fait y arriver. Cependant je n’ai jamais eu à me battre contre la misogynie, car les femmes dans l’armée de l’air son particulièrement bien intégrées. L’institution se féminise et tend à ouvrir davantage ses portes aux femmes, notamment sur les sphères les plus techniques où elles ont la possibilité d’aspirer à de plus hautes responsabilités. Je le prouve par mon parcours puisque je suis la première femme Cheffe des services techniques à la base de la Patrouille de France. Pourquoi la première ? Parce que jusqu’à présent aucune femme n’avait postulé. Cela signifie bien que les portes nous sont ouvertes. C’était déjà vrai il y a 10 ans, du côté des pilotes avec une femme leader de la Patrouille. S’il n’y a en a pas eu depuis, c’est qu’aucune femme ne s’y est représentée. A l’instar du monde de la mécanique, elles sont évidemment les bienvenues à ces postes là. J’ajouterai aussi que comme pour toutes femmes militaires, la vie de famille est tout à fait possible. Il y a tout de même un rythme à prendre et il est nécessaire de s’adapter aux contraintes opérationnelles. Pour ma part, mes enfants ont été habitués, dès leur plus jeune âge, à mon absence plusieurs mois par an. Ils le vivent et le comprennent très bien car mon épanouissement passe par eux mais aussi par mon travail. C’est en quelque sorte leur montrer que nous n’avons rien sans rien, sans effort ou sans sacrifice…    

Capitaine Sophie Devins, cheffe mécanicienne de la patrouille de France Copyright F. Roussard Armée de l’Air et de l’Espace

«Les femmes sont bien intégrées dans l’armée de l’air
même s’il est sûr qu’il faut y faire son trou. On a peut-être au départ deux fois plus à montrer que nos homologues. Même si je rejoins l’idée de l’égalité homme femme, il est vrai qu’une femme reste moins musclée qu’un homme. J’ai aussi vu le contraire (rires). Alors je n’ai pas de scrupules à demander de l’aide lorsqu’il s’agit de porter des charges lourdes ! Plus sérieusement, notre faculté de raisonner est peut-être différente de celle des hommes, mais tout aussi complémentaire. Le vrai défi pour moi est de porter la réflexion plus loin, ensemble, afin de réaliser la mission dans les meilleures conditions. Comme je le disais plus haut, la misogynie n’a pas sa place dans notre institution. Les hommes nous respectent d’autant plus qu’ils savent que nous avons choisi une voie difficile et que nous faisons les efforts nécessaires au quotidien. Je trouve des petites choses pour me débrouiller, notamment parce que je suis petite, alors quand il faut monter dans l’avion, je m’aide de cales pour me rehausser (rires). Ma dignité et ma fierté me forcent à trouver des solutions rapides et efficaces. »

Les obstacles qui ne s’effacent pas ?
«Il peut m’arriver de me retrouver face à un homme (civil ou militaire) qui ne me connaît pas encore en tant que cheffe des services techniques. Il se demande alors si son langage n’est pas trop technique et s’il va être bien assimilé. Il m’est même arrivé de tomber sur une personne (civile je précise) qui ne comprenait pas comment une femme pouvait diriger des hommes. Je ne relève jamais et je rigole intérieurement. Je laisse filer et bien souvent, après avoir fait mes preuves sur un meeting ou lors d’une opération extérieure, le ton change. En général (ou par habitude), je ne m’offusque pas car cet instant va vite s’effacer. La véritable erreur serait de perdre ses moyens. Il faut, en toutes circonstances, garder la tête froide.» 

Thomas Pesquet entouré de mécaniciens de la Patrouille de France et Sophie Devins DR

«Les avantages et les inconvénients d’être une femme dans ce milieu technique?
Les inconvénients ? Même si pour moi ce n’en est pas vraiment un… Contrairement à nos homologues masculins, il faut toujours faire nos preuves et redoubler d’efforts, mais une fois que la confiance est acquise, ce n’est que du positif ! L’avantage ? Lorsque l’on est une femme, on est souvent et même parfois plus écoutée que nos homologues masculins et très respectée une fois que l’on a fait ses preuves.»

Le mot de la fin
«Je donne souvent ce conseil à mes enfants et aux jeunes que je rencontre lors des meetings : ne jamais baisser les bras en cas de coup dur. Dans la vie, rien n’arrive par hasard et à force de persévérance et d’obstination on obtient ce que l’on souhaite.»

Les infos pratiques
Soirée ‘Femmes d’action, femmes d’exception’ organisée par le club Soroptimist d’Avignon. Mardi 26 septembre 2023. A partir de 18h. Billets ici. Tout le programme ici. Chambre de Commerce et d’industrie. 46, Cours Jean Jaurès. Avignon.

Capitaine Sophie Devins, cheffe mécanicienne de la patrouille de France DR

CCI de Vaucluse : les bonnes questions à poser à son cédant ou à son repreneur

C’est dans un amphithéâtre bondé de la Chambre de Commerce et d’Industrie des Fenaisons à Avignon qu’a eu lieu la cérémonie en présence des présidents du Crédit Agricole Alpes-Provence, Franck Alexandre, du BTP Région Sud, Raymond Reyes, de la CCI 84 (Gilbert Marcelli), de la Chambre d’Agriculture de Vaucluse, (Georgia Lambertin), du Commandant Geoffrey Casu (chef de corps des pompiers d’Avignon) et des membres des 5 comités (Apt – Avignon – Carpentras – Cavaillon – Orange) de la SMLH 84.

Ce Prix des Apprentis existe puis 2007. Il favorise l’autonomie et l’insertion professionnelle des jeunes qui sont en alternance dans un CFA (Centre de formation pour adultes) de Vaucluse mais aussi des Bouches du Rhône.
Depuis sa création, 650 jeunes ont reçu cette récompense qui valorise l’apprentissage et favorise l’égalité des chances. Une médaille de la Légion d’Honneur, un diplôme et un chèque (300€ pour le Mérite – 500€ pour l’Encouragement – 800€ pour l’Excellence) leurs sont décernés, ce qui rompt parfois leur isolement et leur permet de financer en partie leur ordinateur, leur caisse à outil, leur permis de conduire ou la caution de leur studio. Ils bénéficient également du carnet d’adresses de leur parrain ou marraine de la SMLH 84, de son réseau professionnel, une façon de renforcer le lien social inter-générationnel entre les seniors et les post-ados et de concourir à la cohésion sociale.

Pour le colonel Michel Grange, président de la SMLH 84 : « Cette action a été créée dans notre département, maintenant, nombre de comités l’ont adopté en France, mais nous étions des précurseurs pour rendre visible notre action, nous ne nous contentons pas d’épingler notre ruban rouge à la boutonnière, nous donnons un coup de pouce aux jeunes qui ont des difficultés à réaliser leur projet professionnel ».

23 apprenti.e.s ont été distingués dans la catégorie « Prix d’Honneur », un jeune boucher du Pont des 2 eaux à Avignon, Sébastien Ayme, un carreleur du CFA Florentin Mouret, Steven Debris, une peintre en bâtiment, Amandine Douce, un électricien du CFA d’Aix en Provence, Maxime Rautureau.

12 « Prix du Mérite » ont été attribués, dont un à Quentin Juvenal, qui aura 20 ans en octobre, qui est passionné de pâtisserie depuis tout petit mais qui souffre de « dyscalculie » (et arrive difficilement à compter). Or, dans les recettes tout est dosé au gramme prêt, il doit donc se concentrer davantage que les autres apprentis. En plus, ses parents ont divorcé quand il n’avait que 3 ans et c’est son beau-papa qui l’a élevé et encouragé avec sa maman, il a d’ailleurs entamé une procédure pour porter son nom. Autre lauréate, la valeureuse Cassandre Cubères, élève du Campus Vincent de Paul qui se déplace sur un fauteuil roulant et qui a un niveau 6 à l’IFRIA – Centre de formation agro-alimentaire à Agroparc – comme « Responsable et de projets marketing & communication). Autre distinction pour Elona Halgand, qui a eu 20 ans en juin, qui suit des cours de préparatrice-en-pharmacie aux Fenaisons et qui souhaite se réorienter vers l’ostéopathie mais qui a suivi son cursus tout en accompagnant jusqu’au bout, pendant 2 ans, sa maman atteinte d’un cancer. Sa maître de stage a souligné « Son courage, sa pugnacité, sa force de caractère, sa maturité. Elle a su relever la tête malgré son deuil ».

Enfin, « Le Prix d’Excellence » a été décerné à Jade Cotta du CFA Vincent de Paul. Cette jeune femme souffre de ce qu’on appelle ‘dys-‘, des troubles cognitifs liés à la lecture, au calcul, à la coordination de la motricité. « Ma fille n’a parlé qu’à 7 ans » explique son papa qui est enseignant. C’est dire les efforts de concentration et le travail sur elle que Jade a dû faire pour poursuivre des études. A l’avenir, avec ce qu’elle a vécu, elle souhaite s’occuper d’un centre de petite enfance.

« Ils sont motivés, déterminés, engagés. »

Deux des mécènes, le patron du BTP (Bâtiment travaux publics) de la Région Sud, Raymond Reyes, et Franck Alexandre, président du Conseil d’Administration du Crédit Agricole Alpes-Provence ont pris la parole pour insister sur le rôle majeur que joue l’apprentissage en alternance. Celui-ci a d’ailleurs été ému par l’engagement des jeunes lauréats de cette promotion 2023. « On voit bien à quel point ils se battent pour obtenir un résultat, ils sont motivés, déterminés, engagés. Et le contexte que nous vivons est plutôt compliqué, inflation, essence, matières premières plus chères, loyers en hausse. Moi je salue les 3 C (Cerveau – Coeur – Courage) et je suis ravi que ma banque, avec sa fondation, soutienne des projets de territoires, de préservation du patrimoine, mais aussi de vie. Elle agit en faveur des jeunes, souvent en situation de précarité. 3M€ sont mis de côté, chaque année sur notre chiffre d’affaires, pour leur donner un coup de main et rendre le sourire aux générations qui demain seront aux commandes ».


CCI de Vaucluse : les bonnes questions à poser à son cédant ou à son repreneur

La Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Vaucluse, l’association Campus pyrotechnie du futur et le groupe Eurenco viennent d’officialiser la création d’une antenne au sein du campus consulaire d’Avignon. La formation débutera en novembre prochain.

Cette annonce s’est déroulée lors du salon international de l’aéronautique et de l’espace qui vient de s’achever ce week-end au Bourget. A cette occasion, Gérard Frut, président du Campus pyrotechnie du futur, et Thierry Francou, PDG d’Eurenco ont ainsi confirmé la création de cette formation industrielle au sein du campus de la CCI que cette dernière va rebaptiser ‘Académie Vaucluse Provence’ afin de souligner la diversification de l’ensemble des ses offres de formation.
« C’est un des grands projets de notre mandature : la formation, se félicite Gilbert Marcelli, président de la CCI de Vaucluse. L’Académie Vaucluse Provence accueillera l’ensemble des formations inter-métiers que nous allons construire avec les fédérations professionnelles et les entreprises des territoires de notre Région Sud. C’est un immense honneur de recevoir, en Avignon, au sein de notre campus, les formations dispensées par le Campus pyrotechnie de Bourges. Nous allons travailler main dans la main pour une plus grande réussite de nos entreprises. »

De nombreux débouchés pour cette formation inédite
« Cette antenne va nous permettre de renforcer et accélérer la formation des nouveaux arrivants au sein du groupe, confirme Thierry Francou qui vient d’inaugurer le nouveau siège social de son groupe à Sorgues. Dans un marché en forte tension, les formations délivrées pour toutes les catégories de personnels permettront de renforcer notre ADN de pyrotechnicien. »
En effet, le groupe Eurenco est en plein développement et compte sur cette formation pour faire face à ses nombreux besoins de main-d’œuvre.

L’excellente situation géographique d’Avignon
Créé à Bourges en février 2022, le Campus pyrotechnie du futur est spécialisé dans les formations liées aux métiers de la pyrotechnie en s’appuyant sur les entreprises nationales du domaine. Dans ce cadre, l’association entend déployer certaines de ces formations à proximité de sites industriels pyrotechniques afin de répondre au mieux à leurs besoins.
Pour le Campus « la situation géographique d’Avignon répond à cet enjeu compte tenu de la présence d’acteurs majeurs dans la région. »
Par ailleurs, « cet accord de partenariat avec un acteur majeur de la pyrotechnie militaire est la traduction du bien fondé de notre démarche, à vocation nationale, pour diffuser la culture pyrotechnique, ses innovations, en assurer son attractivité et développer ses compétences », explique Gérard Frut, président du Campus pyrotechnie du futur.
La première formation dispensée par l’association sur le campus de la CCI de Vaucluse, au profit des industriels de la région, dont principalement d’Eurenco, aura lieu à partir de novembre 2023. Elle devrait réunir plus d’une vingtaine de personnes pour débuter.

L.G.

Gérard Frut (à gauche), président du Campus pyrotechnie du futur, et Thierry Francou, PDG d’Eurenco officialisent la création d’une antenne du Campus pyrotechnie du futur au sein du Campus de la CCI de Vaucluse qui va devenir ‘L’Académie Vaucluse Provence’. ©Eurenco

CCI de Vaucluse : les bonnes questions à poser à son cédant ou à son repreneur

Le jeudi 1er juin, la CCI de Vaucluse organise des réunions avec l’agence RisingSud à destination des entreprises de tous secteurs d’activité ayant un projet de développement.

Vous avez un projet ? Pour vous transformer, vous exporter, accélérer votre croissance ou encore trouver des partenaires, cette agence d’attractivité et de développement économique de la région Sud propose de vous accompagner lors de ces réunions.

À propos de RisingSud

RisingSud est l’agence d’attractivité et de développement économique de la région PACA. Son objectif est de créer des opportunités pour renforcer l’économie régionale.

Le programme des réunions

Risingsud pourra vous guider dans votre développement par des accompagnements concernant votre recherche de financements européens, votre levée de fonds ou encore votre recherche de partenaires business et technologiques.

Infos pratiques

Inscription en ligne gratuite mais obligatoire. De 8h30 à 11h. 1er juin. 04 90 13 86 42. lfulgini@vaucluse.cci.fr.

https://www.echodumardi.com/tag/cci-de-vaucluse/page/3/   1/1