19 juillet 2025 |

Ecrit par le 19 juillet 2025

Claude Avril , maire de Châteauneuf-du-Pape : « Ce sont les projets qui nous font avancer »

Claude Avril déborde d’idées pour continuer à rénover et embellir son village « dans le respect de sa beauté naturelle ». S’il souhaite développer un tourisme à visage humain, il n’en oublie pas les grands dossiers d’aménagement de son bassin de vie et plaide pour l’usage du transport fluvial ainsi que pour l’urgence de réaliser un troisième pont sur le Rhône.

Elu maire de Châteauneuf-du-Pape en 2014 et réélu haut la main aux municipales de 2020 avec 83,45% des suffrages, il le confirme : « Ce sont les projets qui nous font avancer. Ils sont fondamentaux ». Et des projets, même s’il en a réalisé depuis plus de 10 ans, il lui en reste encore plein la musette dans ce village qui fut la résidence d’été des papes lorsque ceux-ci étaient encore installés à Avignon.

Le pari de la culture et du vin
Dans cette commune d’un peu plus de 2 000 habitants, terre de vignes réputées dans le monde entier depuis plus de sept siècles et première Appellation d’origine contrôlée (AOC) de France dès 1936 grâce au Baron Le Roy, le maire insiste : « Nous avons la chance d’être entourés par un magnifique environnement historique, patrimonial, géographique, viticole, culturel. A nous de le développer tout en le préservant pour continuer à bien vivre à Châteauneuf ».
Après Les Causeries et la matinée passée avec bonheur entre Sylvain Tesson et Franck Ferrand en mai, Châteauneuf en bulles et les fans de BD attirés par milliers grâce à Raphaël Vannelle qui les a organisés avec toute l’équipe municipales en juin, Châto’Off les murs en partenariat avec le Festival d’Avignon (du 15 au 19 juillet) et le passage du Tour de France cycliste, mardi prochain 22 juillet, sur la Route du Mont- Ventoux, le village regorge de festivités à destination de la population et des touristes qui débarquent par cars entiers au pied du château.

Une terre de solidarité
« Mais ici, à Châteauneuf, on s’occupe de tous sans distinction. Il faut savoir qu’il y a 13,5% de logements sociaux, 10% de chômeurs, 20 à 30% de familles modestes et des gens aisés, voire riches » explique le premier magistrat. « Nous avons tissé des liens intergénérationnels avec l’ensemble de la population. Par exemple, la piscine associative est réservée tous les matins aux seniors et aux mamans avec leurs enfants, qui paient 30€ à l’année. De même, en nous basant sur le quotient familial, nous envoyons au frais l’été et au ski l’hiver, en colonie de vacances, les petits aux Orres et à Montgenèvre. Nous ne pourrions pas le faire sans la fameuse ‘Cuvée des Hospices’ organisée par les vignerons du village qui rapporte entre 60 et 80 000€ par an ». Dans le même esprit de solidarité avec les plus démunis, les invendus alimentaires non périmés de la supérette sont offerts, à l’abri des regards, aux pensionnaires du CCAC (Centre communal d’action sociale), aux personnes âgées, aux saisonniers…

« Ici, à Châteauneuf, on s’occupe de tous sans distinction. »

La ‘Cuvée des Hospices’ des vignerons permet à la commune de financer de nombreux projets sociaux comme la piscine associative intergénérationnelle notamment. Crédit : DR/Mairie de Châteauneuf-du-Pape

Moins de poids lourds, davantage de projets
Après avoir aménagé la place Jean Moulin, avec son Benedetti Caffè, sa Maisouneta et son Comptoir de la Mère Germaine qui ne désemplissent pas semaine et week-ends compris, Claude Avril est en train d’implanter un parking supplémentaire végétalisé dans le quartier des Arènes. Objectif ? Désengorger la circulation sur les hauteurs. « Ce seront 220 places avec des caméras de vidéo-protection. Un investissement de plus de 1,3M€ que nous n’aurions pu faire sans l’appui de l’intercommunalité du Pays d’Orange en Provence qui aide un petit bourg comme le nôtre » ajoute-t-il.

La place Jean-Moulin, nouveau lieu de vie du village. Crédit : DR/Mairie de Châteauneuf-du-Pape

Un projet pour valoriser le Château Pontifical
Autre projet et non des moindres puisque sa silhouette est visible à des kilomètres alentour, le Château Pontifical qui date de 1317.
« C’est un site historique et emblématique que nous voulons valoriser. Nous avons procédé en 3 étapes-clés depuis 8 ans : en 2015, un diagnostic d’archéologie préventive avec les services du Département de Vaucluse. En 2017, une étude documentaire en liaison avec l’Université d’Avignon pour analyser les archives écrites et iconographiques et en 2018 une étude archéologique du bâti qui a révélé, par endroits, une montée des eaux par capillarité. D’ici à 2026, en accord avec tous les organismes habilités, la DRAC, les Bâtiments de France et les Monuments Historiques, le Mur ouest va être consolidé, les joints refaits. A terme, nous allons réhabiliter dans les règles de l’art ce site unique, construire une nouvelle salle au-dessus de celle qui existe, avec un ascenseur, un belvédère et une vue à couper le souffle à 360° pour y organiser des évènements culturels d’exception. Il faut que ce joyau médiéval retrouve la place qu’il mérite au cœur du patrimoine régional et national. »
Il a aussi en tête l’idée d’une fête autour de tous les Anglo-Saxons, Irlandais, Gallois, Ecossais, Anglais, Américains, Australiens, Néo-Zélandais qui fréquentent régulièrement Châteauneuf. Elle aurait lieu autour du 4 juillet, jour de la Fête Nationale des Etats-Unis, en mémoire de Lafayette et pourrait aussi créer un évènement festif supplémentaire.

Le maire de Châteauneuf-du-Pape milite pour une meilleure utilisation du Rhône, notamment pour le transport des granulats et des carrières ainsi que pour la réalisation d’un nouveau pont sur le fleuve-roi. Crédit : Emmanuel Chandelier/Mairie de Châteauneuf-du-Pape

« Il faut absolument un troisième pont sur le Rhône. »

Claude Avril parle de « court et moyen terme » pour échelonner dans le temps tout ce qui doit permettre aux habitants de Châteauneuf de s’épanouir dans un environnement calme et préservé Or, malgré l’interdiction faite aux camions de traverser le village et de polluer la vie des Châteauneuvois, la circulation reste un problème. « Y’en a marre de récupérer le trafic du Gard. Il faut absolument un troisième pont sur le Rhône après ceux de Roquemaure et d’Aramon » martèle Claude Avril.
« Nous subissons le bruit, les vibrations, la pollution que génère ce flux de conducteurs qui refusent de payer le péage de l’autoroute. Que chacun prenne sa part, c’est une question d’intérêt général ». En cela, il se retrouve dans la même position que d’autres élus qui, au-delà des clivages politiques, souhaitent sortir de cette inaction qui frappe la LEO depuis plus de quatre décennies pour réduire la pollution et développer l’attractivité de leurs territoires respectifs, tout en fluidifiant la circulation.

Carrières : « Qu’on préfère le fluvial à la route. »

Autre combat, contre l’extension des carrières qui grignotent inexorablement la terre dans un environnement de vignes, de biodiversité et de romanité. Il est vent debout avec l’ODG (Organisme de défense et de gestion de l’appellation).
« Qu’on fasse passer le trafic des blocs de pierres, granulats et cailloux par péniches et non par camions au milieu de nos vignobles. Qu’on préfère le fluvial à la route. »

Pour rester positif, Claude Avril a encore d’autres projets en tête. « La vigne nous protège et malgré un foncier rare, il existe encore des pépites, des espaces à développer. Bien sûr nous avons des hôtels étoilés, mais pas assez. Je suis favorable à l’implantation de chambres d’hôtes de qualité, notamment du côté de la Tour de l’Hers, un site somptueux de 5 hectares à l’ouest du village, au bord du Rhône. Cela nous permettrait de capter les croisiéristes qui sont nombreux à nous rendre visite tout au long de l’année et pas seulement en juillet-août. C’est un site historique d’anciens fours à chaux qui ont servi à bâtir nos maisons et leurs toits en tuiles. Autre possibilité, du côté du Château Maucoil et ses 45 hectares de vignes bio. Ils sont deux associés dont un entrepreneur bourguignon qui a le projet d’un hébergement de luxe avec restaurant huppé et thermes romains. Nous avons aussi la chance d’avoir deux vélo-routes, la via Rhona et la via Venaissia. Notre tourisme doit être humain, mettre en valeur notre terroir, nos paysages, notre savoir-faire, notre histoire, notre culture et notre viticulture. »

Au croisement de la via Rhona et la via Venaissia, Châteauneuf-du-Pape entend concilier tourisme à visage humain, art de vivre, vigne et culture. Crédit : DR/Mairie de Châteauneuf-du-Pape

« Notre tourisme doit être humain. »

Le maire compte aussi sur un évènement qui vient de se dérouler en juin dernier et qui va se pérenniser dans les années qui viennent. « Avec le Centre du Droit et d’Economie du Sport d’où sortent notamment Zinedine Zidane et Nathalie Péchalat, pour organiser des rencontres sur le sport de haut niveau, les performances, la santé des athlètes, leur mental, le suivi de carrières avec de grands champions du monde du rugby, du basket, du volley, du hand et du foot qui viendraient volontiers dans un lieu prestigieux comme Châteauneuf et attireraient un public nouveau. »
Du 1er au 3 août prochains, ce sera La Véraison qui avait attiré 29 000 touristes l’an dernier. « Notre village avance avec détermination. Nous continuons à rester au service de tous en maintenant un service public de qualité, en valorisant le vivre ensemble et en faisant de la proximité et de la solidarité des priorités du quotidien » conclut Claude Avril.

Près de 30 000 visiteurs sont attendus lors de la prochaine édition de la fête de La Véraison qui se tiendra du 1er au 3 août prochains. Crédit : DR/Mairie de Châteauneuf-du-Pape

Andrée Brunetti


Claude Avril , maire de Châteauneuf-du-Pape : « Ce sont les projets qui nous font avancer »

Les Apéroentrepreneurs d’Orange viennent de célébrer leur 6e anniversaire. A cette occasion, plus de 180 personnes se sont réunies au restaurant La grotte d’Auguste situé juste à côté du théâtre antique de la cité des princes.
Organisé par Marc-André Mercier, Lise Dupont et Stéphane Henry, ce rendez-vous a pour objectif de rassembler, tous les premiers mercredis du mois, les entrepreneurs locaux dans un cadre informel pour un moment d’échanges chaleureux.
« C’est gratuit et il n’y a pas de démarchage, insiste Marc-André Mercier. Notre but est de permettre aux entrepreneurs ou aux acteurs de la vie orangeoise de se rencontrer sans contraintes si ce n’est que de discuter avec les autres. En mettant ainsi les gens dans un ‘état d’esprit’ de convivialité, nous créons d’abord une histoire avant de créer du business. »
Une philosophie qui semble séduire les participants puisque chaque soirée réunit 100 à 120 personnes faisant des Apéroentrepreneurs d’Orange l’un des rendez-vous mensuels récurrents les plus importants de Vaucluse pour les entrepreneurs. La prochaine réunion aura d’ailleurs lieu le mercredi 1er mars à partir de 19h à l’hôtel Mercure d’Orange.

« Nous créons d’abord une histoire avant de créer du business. »

Marc-André Mercier

Un nouveau type de rendez-vous entrepreneurs pour le territoire d’ici l’été
Satisfaits de la réussite de leur format, les organisateurs des Apéroentrepreneurs d’Orange souhaitent proposer un nouveau rendez-vous supplémentaires.
« Nous sommes en contact avec la CCI (Chambre de commerce et d’industrie) de Vaucluse et la CCPRO (ndlr : Communauté de communes du pays réuni d’Orange ou POP pour Pays d’Orange en Provence) afin de mettre en place d’ici l’été un nouveau type de réunion qui pourrait avoir lieu tous les deux mois environ. Une rencontre plus institutionnelle qui permettrait aux entrepreneurs qui veulent s’implanter ici ou se développer de prendre conseil auprès de ces acteurs du développement économique local. »
Le concept restera le même : pas d’adhésion et pas de cotisation. Le but étant toujours de créer du lien avec les institutions économiques du département afin de « travailler le plus efficacement ensemble. »

L.G.

Les organisateurs des Apéroentrepreneurs d’Orange avec, de gauche à droite, Stéphane Henry, Lise Dupont et Marc-André Mercier.

Claude Avril , maire de Châteauneuf-du-Pape : « Ce sont les projets qui nous font avancer »

La première phase des travaux de réfection du boulevard Édouard-Daladier à Orange ont débuté ce lundi 31 janvier. Le point sur les déviations, les nouveau sens de circulation, le stationnement…

Etant donné le retard pris par les travaux de cette première phase, ceux-ci continueront durant la période estivale et devraient se finir en novembre/décembre 2022. Les travaux de la phase 2 commenceront en janvier 2023. Dans ce chantier qui s’étend sur 950 mètres, à compter de l’intersection avec l’avenue de l’Arc-de-Triomphe, jusqu’à la route de Châteauneuf-du-Pape, quelques 7,2M d’euros sont investis par la CCPRO (Communauté de communes du pays réuni d’Orange) et la Ville pour la partie espaces verts. Les travaux s’étaleront sur une durée de 3 ans.

Le chantier sur cet axe emblématique de la RN7 qui traverse le centre-ville, comprend notamment le renouvellement de la chaussée, le réaménagement des trottoirs au profit des personnes à mobilité réduite et la création d’une passerelle piétonne sur la partie de la rue longeant la rivière la Meyne. Une voie cyclable bidirectionnelle y est aussi prévue.

Durant les travaux, le contournement de la ville s’effectuera pour les voitures et poids lourds depuis la route de Roquemaure et la RD 72. Une centaine de panneaux de flèchages sont d’ores et déjà mis en place pour aiguiller au mieux les automobilistes depuis les sorties de péages d’Orange centre et sud et depuis l’avenue Rodolphe D’Aymard pour regagner la RN7.

Une circulation à sens unique Nord/Sud est instaurée pour toute la durée des travaux le long du boulevard Daladier. « Un excellent moyen de désengorger la circulation et éviter des bouchons récurrents en Ville », indique la municipalité. Durant le 1er mois de travaux, la rue Auguste Lacour sera complètement fermée à la circulation. Les déviations nécessaires sont également indiquées.

Pour les parents d’élèves de l’école Notre Dame, deux nouveaux parkings sont mis en place. Le premier se situe à l’emplacement de l’ancien cinéma « Le Capitole », accessible par la rue du Noble et limité à 30 minutes. Place St Jean, à côté de la rue Saint Jean, un second parking sera gratuit pour une durée d’une heure.

Lire aussi : Seize mois de travaux sur la RD 72 à Orange

L.M.


Claude Avril , maire de Châteauneuf-du-Pape : « Ce sont les projets qui nous font avancer »

Le maire d’Orange, Jacques Bompard, a vu son pourvoi rejeté par la Cour de Cassation ce mercredi 17 novembre. Dès lors, il doit abandonner tous ses mandats. Un successeur sera donc désigné au fauteuil de maire par le Conseil municipal d’Orange ainsi que celui de président par le Conseil communautaire de la CCPRO, Communauté de Communes du Pays Réuni d’Orange.

Pour mémoire, Jacques Bompard, ligue du Sud, avait été condamné le 25 mars dernier à un an de prison avec sursis et cinq ans d’inéligibilité pour prise illégale d’intérêt par la Cour d’appel de Nîmes ainsi qu’à 30 000€ d’amende.

Auparavant
L’affaire avait été jugée en mai 2019 lorsque le maire avait été condamné en première instance à une peine de 6 mois de prison –dont 3 avec sursis- et 50 000€ d’amende devant le tribunal correctionnel de Carpentras. Jugement durant lequel l’inéligibilité n’avait pas été retenue alors qu’elle avait été requise par le Parquet.

Justice
Jacques Bompard avait été mis en examen en décembre 2010 suite à l’ouverture d’une information judiciaire après le dépôt de plainte d’un exploitant viticole Orangeois. Il lui était reproché la vente par la Ville, d’un bien immobilier à sa fille et à son gendre ainsi que l’achat, pour son épouse, de deux terrains à bâtir dans un lotissement d’Orange via une SCI (Société civile immobilière), lotissement bénéficiant d’une servitude technique –viabilisation : réseau assainissement, raccordement à l’eau et à l’électricité- accordée par la mairie.

Yann Bompard futur maire d’Orange ?

Projection
Le Conseil municipal d’Orange devra donc réélire son maire et la Communauté de communes son nouveau président. Yann Bompard, fils de Jacques, 36 ans, conseiller départemental pour le canton de Piolenc, Orange et Caderousse pourrait bien s’installer dans le fauteuil patriarcal de l’Hôtel de ville et également de la présidence de la Communauté de Communes du Pays Réuni d’Orange.

Jacques Bombard porte l’affaire devant la Cour européenne des droits de l’Homme
Jacques Bombard, qui conteste formellement les faits reprochés, a rapidement réagi par voie de communiqué. « Je ne peux m’étonner d’une telle décision qui ne fait que confirmer l’arbitraire que je subis depuis le depuis de cette procédure qui a commencé en 2009. Aucun enrichissement ni détournement de fonds ne sont retenus à mon encontre, je n’ai donc à rougir de rien et mon honnêteté est intacte. Cette décision inique ne peut être motivée que par des mobiles partisans et j’y vois la prise « légale » d’intérêts de magistrats qui m’ont jugé non comme un simple justiciable au nom du peuple français, mais comme un adversaire politique. […] Depuis quelques années, la justice ne semble plus être rendue au nom du peuple français mais au nom d’une caste qui use de son pouvoir contre la démocratie et la souveraineté populaire. Pour toutes ces raisons […] je porte mon affaire devant la Cour européenne des droits de l’Homme en espérant qu’un jour justice soit rendue. »

MH


Claude Avril , maire de Châteauneuf-du-Pape : « Ce sont les projets qui nous font avancer »

La Fédération du bâtiment et des Travaux publics de Vaucluse a organisé un webinaire avec Jacques Bompard, président de la Communauté de communes du pays réuni d’Orange. Objectif ? Faire un tour d’horizon des opérations BTP en cours et à venir et sensibiliser les élus sur l’urgence de démarrer les projets de chantiers.

Christian Pons, président de la Fédé BTP 84, entouré de ses vice-présidents dont Daniel Léonard en charge de la branche des Travaux publics, continue son Tour de Vaucluse auprès des élus, invitant Jacques Bompard, en sa qualité de Président de la Communauté de communes du pays réuni d’Orange, à dresser les chantiers à venir.

Aujourd’hui

Le président de la fédération a tout d’abord expliqué être en butte a beaucoup de dysfonctionnements : «En ce moment les entreprises sont très préoccupées par les marchés et connaissent de nombreux dysfonctionnements, notamment avec l’administration, pour la mise en route des chantiers, il était donc important que nous fassions un tour d’horizon des présidents de communautés de communes pour toucher tous les élus.» Ce webinaire marquait, pour autant, la fin du tour du département débuté en septembre 2020. «Nous avons fait des propositions aux élus leur démontrant l’urgence de rétablir l’économie de notre pays à un niveau suffisant,» a témoigné Christian Pons.

Où en est-on ?

La fédération du bâtiment et des travaux publics rassemble 400 entreprises adhérentes sur les 2 000 existant dans le département, soient plus de 6 000 salariés sur les 13 000 que compte le Vaucluse. La commande publique, dans le BTP connaît une part importante représentant près de 50% du volume d’activité. «L’année dernière était année d’élection, -Ndlr : maintenant les futurs chantiers en stand by- a souligné Christian Pons, puis la Covid 19 a occasionné une baisse majeure des chantiers inscrits dans les carnets de commande. Depuis la fin de l’année dernière et jusqu’à aujourd’hui l’inquiétude est grandissante car tous les indicateurs pointent de nouvelles baisses d’appels d’offres, ainsi, d’une situation stagnante voire dégradée depuis juin 2020, nous assistons à un fléchissement des procédures de démarrage des chantiers, ce que d’ailleurs révèlent nos enquêtes internes.»

Plus précisément

L’interprofessionnelle a donc envoyé en septembre, octobre, décembre 2020 puis en janvier et mars des questionnaires à ses adhérents pour un ‘retour de terrain’. Les enquêtes adressées aux adhérents, sur les appels d’offres, sont perçus par eux comme insuffisants à 73% avec, cependant, un maintien des consultations soutenu par les maîtres d’ouvrages issus du privé à 41%, du Conseil départemental à 35% et des bailleurs sociaux à 24%, les maîtres d’ouvrages du secteur public étant les plus absents des consultations. Enfin, les adhérents jugent les niveaux de prix des marchés attribués bas à 94%.

Le bâtiment peine à ‘sortir’ ses chantiers, en cause ? le retard de traitement administratif des dossiers

Conjoncture

Au chapitre de la conjoncture, si 28% des adhérents la ressentent comme dégradée, 72% y lisent une évolution encourageante tout comme pour l’emploi à 74%, même chose du côté de la trésorerie ou 83% consentent y voir une légère amélioration cependant gravement minorée par une involution des prix pratiqués perçue par 62% comme dégradée et moyenne à 38%. De fait 87% des adhérents ont repris leur effectif en CDD et CDI (Contrat à durée déterminée et indéterminée), cependant 54% n’ont pas eu recours aux intérimaires. Les problèmes résiduels dus à la Covid restent rémanents pour 62% des professionnels, impactant de plein fouet un carnet de commande qui ne se remplit pas. «La situation reste fragile, entame Christian Pons. Les entreprises ont besoin de retrouver de l’activité et du chiffre d’affaires pour rembourser les prêts garantis par l’Etat, les charges, alors même que les trésoreries ont été asséchées… ça va être compliqué.»  

Du côté de chez Jacques Bompard

«Nous avons constaté, les deux premiers mois, un ralentissement de l’activité des entreprises, se souvient Jacques Bompard, puis elles ont fait leur travail. Nous avons voté, comme tous les ans, le budget en avril a assuré le président de la CCPRO, énumérant les opérations sans toutefois les chiffrer. A ses côtés Béatrice Benod, directrice de la commande publique, a assuré que «de nombreux chantiers seraient lancés très prochainement ainsi qu’en septembre».

Les prochains chantiers

Il a été évoqué de nombreux travaux de voirie, la construction d’un groupe scolaire, des travaux pour le groupe scolaire maternelle et élémentaire Castel, la réhabilitation de commerces de centre-ville d’Orange, la réhabilitation du gymnase Argensol, la réhabilitation et la création des Archives municipales à l’Hôtel Dieu, des travaux d’étanchéité pour la médiathèque, la construction d’un boulodrome, la réhabilitation de la ferme du Grenouillet et la création d’un parking, la réhabilitation du Palais des sports ainsi que de la salle de spectacle, la rénovation et l’extension d’un bâtiment à Taillefert, la construction d’un bâtiment technique pour le cimetière, des travaux d’aménagement du parvis pour le centre funéraire et la réorganisation intérieure du crématorium. En tout 13 chantiers sont prévus en 2021 et déjà 5 en 2022. »

Quid du plan de relance du gouvernement ?

Christian Pons a ensuite requis l’expérience de Jacques Bompard sur l’utilisation du Plan de relance du Gouvernement à propos de projets locaux prêts à démarrer, ainsi que sur l’utilisation de la dotation de soutien à l’investissement local ainsi que la Dotation d’équipements des territoires ruraux (DETR).
« Nous avons fait toutes les demandes possibles et imaginables mais n’avons, à ce jour, pas reçu de réponse. Je crains que l’argent n’aille plus aux banques qu’aux élus locaux que nous sommes. Lorsque j’ai été élu, la déviation d’Orange avait été inaugurée 3 à 4 ans auparavant alors qu’elle n’est toujours pas là. Aujourd’hui on me promet la réalisation du tiers de la déviation sans s’engager sur plus. Pourtant il s’agit d’anciens dossiers. Ce qui sortira et dont on est sûrs ? La réhabilitation de la Cité de l’Aygues, » (Ndlr : constituée de 18 barres de logements sociaux, de 262 logements dont 100 sont actuellement murés d’une cité construite en 1973).

Le démarrage des chantiers NPNRU des grandes villes de Vaucluse est très attendu

Les difficultés rencontrées

«Nous faisons face depuis des mois à la situation et nous comptons sur nos élus pour nous soutenir, martèle Christian Pons. Les fonctionnaires qui les entourent font de leur mieux, notamment les personnels des services techniques. Notre préoccupation ? Faire la jonction entre aujourd’hui et une activité normale, car nous ne sommes pas encore sortis de la crise sanitaire. Également nous ne nous attendions pas à la hausse du coût des matériaux de construction, voire aux pénuries que nous commençons à connaître notamment avec les métaux : l’étain, le cuivre, l’aluminium, le minerai de fer pour la fabrique d’acier pour la construction, sans parler du bois, des isolants…»

En résumé

«Les déclarations de Jacques Bompard évoquent plus une reprise pour les Travaux publics et un peu moins pour le bâtiment tandis que les Communautés de communes se penchent sur les équipements publics et la voirie », a synthétisé Christian Pons. « Il y a plus d’études de prix mais pas beaucoup de suites données, » a relevé Diego Boluda, vice-président de la branche second œuvre. Pour tous, la vraie dynamique viendra d’Avignon avec le démarrage du NPNRU (Nouveau programme national de renouvellement urbain). «Nous manquons de main d’œuvre, a relevé Daniel Léonard, vice-président TP, nous recherchons des intérimaires qualifiés qu’hélas nous ne trouvons pas.»

Identifier les freins pour les éradiquer

Le Bâtiment et les travaux publics comptent particulièrement sur les NPNRU intervenant sur les grands bassins de vie du Vaucluse. Cependant le dispositif semble connaître des difficultés à démarrer. La mission du président de la fédé du BTP ? Dégripper les rouages de délivrance d’autorisation d’urbanisme, renouer le dialogue avec les ABF (Architectes des bâtiments de France) qui grimacent, notamment, à l’idée d’ITE (isolation thermique extérieure) des bâtiments sociaux en pierre du XXe siècle situés sur la Rocade Charles de Gaulle à Avignon… Le propos ? Tenir jusqu’à ce que l’activité redevienne normale.»


Claude Avril , maire de Châteauneuf-du-Pape : « Ce sont les projets qui nous font avancer »

La BA (Base aérienne) 115 d’Orange-Caritat va disposer d’un nouveau mess début 2022. L’Armée de l’air a confié la conception, la construction, l’exploitation et la maintenance technique de ce bâtiment à l’entreprise Spie Batignolles sud-est dans le cadre du plan de renouvellement du parc immobilier du ministère des Armées.

Le futur mess, construit sur un seul niveau, s’étendra sur une surface de 3 400 m². Il comprendra un self-service, une grande salle de restauration commune pour les personnels militaires et civils pour une capacité de 560 usagers, une seconde salle de restauration destinée au commandant et à ses VIP, une grande cuisine, un espace café/loisirs, des bureaux administratifs, des sanitaires et des vestiaires. Ces salles sont réparties en deux espaces qui se distinguent par des différences d’entrées, de hauteur sous plafond et de matériaux employés pour leur construction. Par exemple, la zone de restauration collective sera surélevée et affichera une  hauteur sous plafond de plus de 3m. Le parc de stationnement offrira 50 places, dont une zone réservée aux VIP, et une zone de livraison avec un accès facilité et direct à la cuisine pour le personnel du mess.

Livraison prévue au 1er trimestre 2022
Le chantier va débuter par le dévoiement des réseaux et la réalisation des terrassements généraux du mess construit sur vide sanitaire accessible. La phase de gros œuvre débutera fin janvier ou début février 2021. L’ensemble des travaux du mess s’étalera sur 16 mois pour une livraison prévue au 1er trimestre 2022. L’opération intègre également la création d’une nouvelle piste d’athlétisme, pour remplacer celle située sur la zone destinée à recevoir le nouveau mess, ainsi que la démolition de l’ancien mess. Spie Batignolles sud-est va donc assurer les opérations de déplombage, de désamiantage et de démolition du mess d’origine, jusqu’à ses fondations, devenu vétuste et très consommateurs d’énergie. Ces travaux interviendront entre octobre 2021 et mars 2022. En parallèle, les militaires de la base aérienne pourront s’élancer sur la nouvelle piste d’athlétisme dès le 3e trimestre 2021. L’ensemble de l’opération représente un investissement de 8,5 M€.

Enjeux environnementaux et équipements éco-énergétiques
La BA 115 a été aménagée dans un cadre paysager particulièrement soigné que le cabinet toulonnais Atelier 5 Architectes a souhaité respecter avec la conception de ce mess. L’objectif est d’intégrer au mieux le nouveau bâtiment « en choisissant des matériaux uniformes, en cohérence avec les extérieurs et en intégrant de nouveaux aménagements paysagers. » autour du nouveau mess. Le site est complètement autonome en eau potable grâce à l’aménagement d’un captage vers la nappe phréatique sous le terrain. Cette eau alimente également les villes alentours. Ce captage étant situé à proximité de la future piste d’athlétisme, les membres du groupement ont dû anticiper un certain nombre de processus pour contourner cet équipement, qu’il s’agisse de la circulation des camions, de la réalisation des terrassements et du stationnement des engins.

Par ailleurs, pour s’assurer des futures performances énergétiques du bâtiment, un dispositif de récupération de chaleur sur les équipements produisant du froid sera installé. Il permettra d’alimenter les batteries d’eau chaude. En parallèle, des centrale de traitement de d’air double flux à récupération d’énergie assureront l’introduction d’air neuf et l’extraction de l’air vicié dans les bureaux, les cuisines, les espaces de stockage et la salle de restauration. Pour garantir des consommations optimisées, des sondes de présence permettront de couper le fonctionnement de ces centrales lorsque les salles seront inoccupées. Une pompe à chaleur permettra également d’assurer le confort d’été, en limitant les consommations d’énergie grâce à son fonctionnement axé sur une énergie renouvelable. « L’ensemble de ces installations seront dissimulées derrière un acrotère, toujours dans la perspective de proposer une architecture discrète au cœur de ce site où la nature est très présente », explique Spie Batignolles sud-est. Le marché de performance a été conclu pour une période de 3 ans. C’est la société Axima qui sera en charge de la maintenance technique du mess à partir de la réception des travaux.

Une base implantée depuis 1939
Inaugurée en 1939 par Edouard Daladier, alors président du conseil et député d’Orange, la BA 115 porte également, depuis 1989, le nom du capitaine Maurice de Seynes*. Assurant des missions de police du ciel et d’assistance aux aéronefs pour le Sud de la France la Méditerranée. Elle est équipé des Mirage 2000 de l’escadron de chasse 02.005 ‘Ile-de-France‘, et d’hélicoptères Fennec de l’escadron d’hélicoptères 05.067 ‘Alpilles’. Commandé par le colonel Jordi Vergé, premier officier-mécanicien à ce poste, la base regroupe aussi le centre d’instruction des équipages d’hélicoptères 00.341 ‘Colonel Alexis Santini’ et l’escadron de soutien technique aéronautique 2E.005 ‘Baronnies’. Le site, qui dispose d’une piste de 2 400 mètres de long, regroupe près de 1 500 militaires sur une espace de 371 hectares. Une base site qui devrait accueillir de nouveau avions de chasse avec une vingtaine de Rafale prévu pour prendre le relève des Mirage 2000 à l’horizon 2022/2024.

 

* Cet aviateur, ancien de la France Libre et membre de l’escadrille Normandie-Niemen refusa l’ordre de sauter de son avion en difficulté en y laissant son mécanicien qui ne disposait pas de parachute. Les deux hommes périrent lors de la tentative d’atterrissage. Symbole de l’amitié franco-russe ils furent enterrés ensemble sur ordre de Staline.


Claude Avril , maire de Châteauneuf-du-Pape : « Ce sont les projets qui nous font avancer »

 

La CCPRO (Communauté de communes du Pays réuni d’Orange) gestionnaire de l’ouvrage dans le cadre de sa compétence Gemapi (Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations) vient de lancer des études hydrauliques et patrimoniales sur le système d’endiguement de Caderousse. D’une durée de 3 ans (2020-2022), ce projet d’un montant de 305 000€ hors taxes est cofinancé dans le cadre du Plan Rhône par l’Union Européenne au travers du Fonds Européen de Développement Régional (Feder), par l’Etat au travers du Fonds de Prévention des risques naturels majeurs (FPRNM), et par le Conseil Départemental du Vaucluse ainsi que la Direction Régionale des affaires culturelles Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Système de protection des crues et monument historiques

Le système d’endiguement de Caderousse est à la fois un système de protection contre les crues du Rhône classé par arrêté préfectoral au titre de la sécurité comme ‘intéressant la sécurité publique’ et un Monument historique classé à ‘l’Inventaire supplémentaire des Monuments historiques‘.

Phénomènes de dégradation

En réalisant des démarches officielles, le gestionnaire a également réalisé des diagnostics sanitaires de l’ouvrage alertant sur des phénomènes de dégradation en 2003, via l’Unité départementale de l’architecture et du patrimoine inquiète du possible éclatement de joints et de la détection de fissures, puis, en 2018, du Conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement de Vaucluse confirmant le degré de dégradation de l’ouvrage et la nécessité de réaliser une étude globale pour définir des travaux de conservation et de restauration.

Les études

Les études consisteront en un bilan hydraulique et patrimonial de l’ouvrage, étude de danger, niveau de protection qui découleront sur un programme de travaux et d’actions à réaliser et un plan de gestion intégrant les enjeux et les problématiques.

https://www.ccpro.fr/_/toutes_actus/gemapi/etudes_du_systeme_d-endiguement_de_caderousse_ads1199/

 


Claude Avril , maire de Châteauneuf-du-Pape : « Ce sont les projets qui nous font avancer »

La municipalité de Monteux vient de prendre la décision d’annuler tous les événements culturels et festifs susceptibles de réunir un grand nombre de personnes prévus entre le 11 mai (sortie du confinement) et le 1er septembre.

« En effet, après la sortie du confinement, le coronavirus sera toujours présent et nous devrons tous, continuer à être vigilants et à respecter les gestes barrières et de distanciation sociale pour éviter un effet rebond », estime la commune.

« Je sais pouvoir compter sur votre compréhension et vous pouvez compter sur mon équipe et moi-même pour qu’une fois que les conditions sanitaires et de sécurité seront réunies, nous réfléchissions, avec vous, à organiser des moments festifs et conviviaux où nous aurons plaisir à nous retrouver », poursuit pour sa part Christian Gros, maire de Monteux.

Cette mesure concerne notamment : 

– les festivités de la Saint Gens (du 16 au 17 mai 2020),

– la fête de la musique (dimanche 21 juin),

– la soirée de la fête nationale du 14 juillet (lundi 13 juillet),

– le festival ‘Off les murs’ (du 16 au 19 juillet),

– le Feu d’artifice de Monteux (vendredi 21 août),

– et tous les événements culturels prévus avant le 1er septembre.

 


Claude Avril , maire de Châteauneuf-du-Pape : « Ce sont les projets qui nous font avancer »

La Communauté de Communes du Pays Réuni d’Orange (CCPRO) vient de l’annoncer : le prochain conseil communautaire, qui se tiendra le lundi 27 avril à 9 h, sera retransmis en direct sous forme de visioconférence. L’ordre du jour ainsi que le lien, qui deviendra actif seulement à l’ouverture de la séance, sont disponibles sur la page d’accueil du site de l’agglo : www.ccpro.fr.

https://www.echodumardi.com/tag/ccpro/   1/1