Avignon : que devient le dispositif de piétonnisation après le Festival?
Le 21 juin dernier, la Ville d’Avignon avait annoncé la piétonnisation de la Rue de la République durant son célèbre Festival. Une mesure qui pouvait se prolonger après la fin de ce dernier. Ainsi, les conditions de circulation vont évoluer dans le quartier Banasterie et ses abords afin de renforcer l’apaisement du centre-ville.
Dès le lundi 22 juillet, après la frénésie du Festival d’Avignon, les conditions de circulation dans le centre-ville vont évoluer afin de renforcer l’apaisement au sein du quartier Banasterie et par conséquence sur les secteurs Carreterie et République. La Rue de la Républic va conserver son dispositif de piétonnisation après le Festival avec un filtrage sur le Cours Jean Jaurès que seuls la Police, les Pompiers et les ayants-droits pourront franchir entre 12h et 02h.
– Le sens de circulation de la Rue Campane sera maintenu de la Rue Paul Sain vers la Rue des 3 Pilats afin de faciliter l’accès vers la rue des Infirmières et de limiter la circulation automobile sur l’axe Matheron / Carreterie.
– La rue des 3 Colombes sera ré-inversée, on pourra y circuler de la place St Joseph vers la rue des 3 Pilats.
– Un sens unique sera mis en place rue Sainte Catherine entre la rue Lafare et la rue Bertrand (dans le sens rue des 3 Pilats vers la rue Bertrand) pour limiter le flux automobile en direction de la rue Banasterie.
– Un filtrage sera appliqué sur la rue Banasterie au niveau de la rue des 3 Colombes, tous les jours de 12h à 02h, comme pour la Rue de la République.
– Le filtrage sur la place Carnot sera maintenu entre 12h et 02h tous les jours, selon les même modalités que la piétonisation du samedi.
Avignon : que devient le dispositif de piétonnisation après le Festival?
L’enseigne de boulangerie et de sandwicherie Marie Blachère vient de rouvrir sa boutique du cours Jean Jaurès, à Avignon. Après avoir subi un sinistre en mars dernier, la boulangerie peut de nouveau accueillir les clients depuis ce mercredi 26 juin.
L’enseigne compte aujourd’hui près de 800 magasins, dont 3 dans le centre-ville d’Avignon. La réouverture de la boutique du cours Jean Jaurès est une bonne nouvelle pour l’enseigne qui est, selon une enquête d’UFC-Que Choisir, celle qui propose les meilleurs produits pour la santé, avec le moins de sel et d’additifs, en comparaison avec ses concurrents.
La franchise, née à Salon-de-Provence en 2004 et dont le siège est basé à Châteaurenard, enregistrait un chiffre d’affaires de plus d’un milliard d’euros en 2023, et se plaçait en troisième position des chaînes de restauration rapide, derrière McDonald’s et Burger King. L’enseigne est très appréciée de beaucoup de Français qui profitent des différentes formules proposées, comme la formule ‘Le p’tit malin’ qui permet de choisir quatre produits parmi une sélection pour 5€. Cette formule, lancée en février dernier, est notamment disponible dans la boutique du cours Jean Jaurès.
Avignon : que devient le dispositif de piétonnisation après le Festival?
L’entêtement a parfois du bon. La preuve à Cavaillon où la rue de la République qui avait perdu son lustre d’antan et nombre de ses commerçants retrouve espoir avec un projet qui pourrait bien lui donner une deuxième jeunesse et tirer l’image de la ville.
C’est la gangrène des centres villes. Les développements péri-urbains des villes ont conduits beaucoup de commerces à s’installer à la périphérie des villes. D’avantage de surfaces, des facilités pour le parking des clients ou les livraisons, des grandes enseignes comme locomotive… les raisons de cette grande migration urbaine sont multiples et compréhensibles. Ville moyenne, Cavaillon n’est pas épargnée par ce phénomène avec 4 grandes surfaces multigenres pour 26 000 habitants. Même les boulangeries, qui par essence sont des magasins de proximité, ont suivi ce mouvement. Mais, heureusement pas toutes.
Alors que faire des commerces vides? Une vraie préoccupation pour les équipes municipales car il en va de l’image des villes donc aussi de leurs activités économiques. Une vraie spirale qu’il convient de stopper. Et c’est le cas dans la cité cavare où un joli projet a vu le jour. A son origine, l’installation il y a un an d’une galerie d’art par un couple de parisien Thanh et Pascal Le Luong. Un pari fou et osé pour une « artère moribonde », comme la qualifie Gérard Daudet, le maire de Cavaillon, qui ne fait pas dans la langue de bois. L’installation de cette galerie fût un premier pas décisif. En effet, Sonia Jarry (pâtissière et chocolatière) et Monique Ikrelef (artiste peintre) se sont joint au mouvement et ont sollicité la ville et l’EPF (Établissement Public Foncier) pour qu’ils mettent à disposition les locaux des commerces dont ils ont fait l’acquisition dans le cadre d’un projet de revitalisation des cœurs de ville. Les deux ont répondu favorablement et après quelques travaux de rénovation une dizaine d’artistes y ont installé boutique contre un loyer symbolique. Pour l’occasion la rue a été rebaptisée symboliquement « Passage des arts ». Même si cette initiative n’est que temporaire – le temps d’un été – nous dit-on, il n’est pas impossible que le succès aidant le passage des arts devienne une exposition permanente et un lieu de rencontres et de manifestations culturelles pérenne. Démonstration là encore que l’Art peut souvent changer bien des choses et qu’il n’y a pas forcement de fatalité au déclin.
Avignon : que devient le dispositif de piétonnisation après le Festival?
Pendant deux jours, la ville d’Avignon accueille les 18e Assises nationales du centre-ville. Ces rencontres, qui se tiennent mercredi 22 et jeudi 23 mai à l’hôtel de ville ainsi qu’au centre des congrès du palais des papes, sont organisées depuis 2006 par l’association ‘Centre-ville en mouvement‘. Chaque année, des centaines d’élus venus de toute la France, mais aussi des managers de centre-ville, des représentants des chambres consulaires et les principaux acteurs du centre-ville se réunissent lors de cet événement pour échanger lors de tables rondes et d’ateliers sur l’ensemble des sujets ayant trait à l’attractivité des centres-villes. En préambule, ces assises ont débuté par la présentation du 9e baromètre du centre-ville et des commerces en présence de Cécile Helle, maire d’Avignon.
Les 18e assises nationales du centre-ville ont débuté à Avignon, ce mardi 21 mai au soir, avec la présentation du 9e baromètre de l’association Centre-ville en mouvement. On constate avec ce baromètre un attachement aux centres-villes en hausse en 2024 : 64% des français aujourd’hui contre 61% en 2023. Un chiffre qui monte même à 78% pour les communes de 100 000 habitants, mais qui descend à 57% pour les villes de moins de 50 000 habitants. Dans le même temps, ce baromètre initié depuis 2016 en partenariat avec l’Institut CSA, observe une fréquentation en hausse des centres-villes avec 72% des Français qui s’y rendent au moins une 1 fois par semaine en 2024 contre 70% en 2023. Là aussi, il existe notamment des disparités entre les villes de 100 000 habitants (79%) et celles de moins de 50 000 habitants (66%). Ce sont les cadres et les jeunes qui sont plus attachés aux centres-villes. Les habitants des villes inscrites dans le dispositif Cœur de ville sont également plus attachés que le reste de la population.
Persistance d’un certain ‘déclinisme’ Si la part de ceux se rendant moins souvent dans leur centre-ville atteint son point le plus bas depuis 2016, Centre-ville en mouvement rappelle que ce sont le manque d’intérêt, les commerces peu attractifs et le manque de places de stationnement qui expliquent principalement la non-fréquentation des centres-villes. Malgré ces bons indicateurs, le baromètre observe un certain ‘déclinisme’ puisque que 40% des personnes interrogées assurent que le centre-ville qu’ils fréquentent s’est plutôt dégradé durant les 10 dernières années. Un chiffre qui reste stable malgré une meilleure fréquentation générale des centres-villes. Ce déclinisme est plus marqué chez les retraités (49%), les 50-64 ans (45%) et les habitants des communes rurales (51%).
« Le maire et son conseil municipal sont en première ligne de l’attractivité de la ville. »
Cécile Helle, maire d’Avignon
Le maire en première ligne Le 9e baromètre du centre-ville et des commerces fait aussi apparaître que le maire et son conseil municipal sont en première position (63%) pour agir sur la modernisation des centres-villes. Ils devancent les commerçants de proximité (44%), les citoyens (34%), les associations locales (31%) et les entreprises locales (24%). C’est donc prioritairement à eux, que les Français font confiance pour revitaliser les centres-villes. Pour les sondés, cela passe principalement par la dynamisation des commerces (34%), la sécurité des biens et personnes (30%) et le stationnement en centre-ville (28%). « C’est vrai que le maire et son conseil municipal sont en première ligne de l’attractivité de la ville, confirme Cécile Helle, maire d’Avignon, confrontée à une vacances des logements en augmentation.
La cité des papes, qui est à la fois engagée dans le programme Action cœur de ville (ACV) et dans le nouveau programme de revitalisation des zones commerciales, est aussi confrontée aux difficultés que rencontrent de nombreuses enseignes nationales de prêt-à-porter et d’équipements de la maison qui ont mis la clef sous la porte les unes après les autres. Dans les villes moyennes, comme Avignon, « ces fermetures successives de franchises ne sont pas conséquence sur l’offre commerciale » reconnait d’ailleurs Cécile Helle.
« Il faut donner envie de venir en cœur de ville. Il faut proposer une expérience. »
Autre motif d’inquiétude, la prédominance du e-commerce ainsi que la multiplication des offres Airbnb qui entraîne la disparition progressive des commerces traditionnels. « Ces meublés touristiques contribuent à la pénurie de logements et sont aussi en train de ‘transformer l’armature commerciale dans les centres’ avec le changement de population qu’ils engendrent : les magasins de décoration, les fleuristes, les commerces de bouche cèdent progressivement la place à des enseignes de plats à emporter. C’est une vraie alerte », expliquait-elle tout récemment à nos confrères de Localtis, le média de la banque des territoires et de la Caisse des Dépôts. La question environnementale devient aussi un enjeu majeur notamment avec la création d’aménagement ayant pour but de lutter contre les îlots de chaleur.
Présention du 9e baromètre du centre-ville et des commerces à la mairie d’Avignon.
« Je crois beaucoup à la requalification, insiste la maire d’Avignon. Il faut donner envie de venir en cœur de ville. Il faut proposer une expérience. C’est nous qui avons le palais de papes, mais pas que. A nous d’optimiser cette dimension patrimoniale du centre commercial qu’est le centre d’Avignon. L’attractivité passe donc par la requalification, l’accessibilité, la limitation de la place de la voiture, l’animation avec commerçants ou bien encore la transition écologique. »
Avignon : que devient le dispositif de piétonnisation après le Festival?
La Ville de l’Isle-sur-la-Sorgue n’avait pas eu de salle de cinéma fixe depuis les années 1980. Si un lieu culturel de ce type manquait aux habitants, ces derniers vont voir leur vœu s’exaucer ce mardi 21 mai avec l’ouverture de Ciné sur la Sorgue, un cinéma composé de trois salles. Un projet sur lequel la municipalité a travaillé sans relâche depuis 2008.
Tout près de l’église de l’Isle-sur-la-Sorgue, à l’entrée de la Rue de la République, une ruelle signalée par une grille indiquant ‘Cinéma’ cache un trésor architectural et historique de la ville. L’îlot de la tour d’argent, actuellement en cours de réhabilitation, est composé de plusieurs bâtiments datant du XIIe au XIXe siècles. L’un d’entre eux a été partiellement détruit puis reconstruit pour accueillir le nouveau cinéma de la ville : Ciné sur la Sorgue.
Ce cinéma ouvrira ses portes le mardi 21 mai. Si le bâtiment qui l’accueille est quasiment entièrement neuf, mis à part quelques détails comme les plafonds de certaines pièces, qui sont restés d’origine, les autres bâtiments devraient juste faire l’objet de rénovations. Un projet mêlant modernité et histoire. C’est d’ailleurs un aspect que la municipalité a souhaité mettre en avant au travers des grandes ouvertures au sein du cinéma, qui permettent d’observer l’architecture ancienne des bâtiments qui l’entourent. « On voulait quelque chose de structuré avec énormément de clarté dans les différentes zones de circulation du cinéma, pour pouvoir admirer le patrimoine », affirme Jean-Christophe Benbakir, gestionnaire du cinéma.
Pierre Gonzalvez a été élu maire de l’Isle-sur-la-Sorgue en 2008. « On a cette ambition de créer un cinéma depuis le premier jour », déclare-t-il. C’est en 2009 que la Ville s’est lancée dans le projet de rénovation de cet ensemble architectural d’exception qu’est l’îlot de la tour d’argent puisque la tour a été classée au titre des Monuments Historiques en 2012 et l’ensemble a été classé Site Patrimonial Remarquable en 2020. Il était donc indispensable de préserver l’histoire et l’identité de l’îlot en le réhabilitant pour que Ciné sur la Sorgue puisse voir le jour.
Si l’îlot accueillait un cinéma-théâtre, le Cinévog, et un dancing, le Lido, de 1930 à 1950, ainsi que le cinéma Rive Gauche en centre-ville jusque dans les années 1980, depuis, les L’Islois étaient obligés de se rendre à Carpentras, Cavaillon ou Avignon pour faire l’expérience d’une salle de cinéma. Les sollicitations des habitants auprès de la mairie ont été nombreuses. Dès le mardi 21 mai, il ne sera plus nécessaire pour eux de parcourir plusieurs kilomètres pour profiter des dernières sorties cinématographiques. Ciné sur la Sorgue, à deux pas de chez eux, les accueillera les portes grandes ouvertes.
Outre l’implication de la municipalité, ce projet a été rendu possible grâce à Jean-Christophe Benbakir, gestionnaire de plusieurs cinémas de la région. Le projet Ciné sur la Sorgue représente un investissement de 5M€, qui a été autofinancé à 50% par la Ville de l’Isle-sur-la-Sorgue, et le reste par la Région Sud, l’État, et l’exploitant. « Le cinéma va devenir un acteur majeur de la dynamique de la ville, explique Pierre Gonzalvez. Cela va créer de nouveaux flux en centre-ville tous les jours de la semaine, toute l’année. »
À l’entrée du cinéma, on s’avance vers le comptoir qui fait office de billetterie, mais qui accueille aussi toutes les confiseries. Un détail indispensable pour vivre l’expérience cinéma à 100%. Le lieu est composé de trois salles pouvant accueillir 80, 100 et 187 spectateurs. Les L’Islois peuvent s’attendre à environ 5 séances par jour et par salle, avec des tarifs attractifs, à 5€ pour les -18 ans, 7,50€ pour les étudiants et demandeurs d’emploi, 9€ tarif plein, et des cartes d’abonnement pour les plus cinéphiles d’entre eux. « On ambitionne d’accueillir 100 000 spectateurs par an minimum », ajoute Jean-Christophe Benbakir.
Pour accueillir les spectateurs dans les meilleures conditions, le gestionnaire a vu grand avec un son et une image de la plus haute qualité. Le confort n’a pas été mis de côté puisqu’il sera possible de s’assoir sur des fauteuils fabriqués par l’entreprise espagnole Figueras, dont le siège se situe à Barcelone, qui est l’une des meilleures de son secteur. Ce « petit » cinéma, qui est à l’échelle de la ville dans laquelle il se trouve, n’a finalement rien à envier aux plus grands.
Au programme dans les salles : des documentaires, des films commerciaux, des films d’auteur, des films en version originale, et même des films adaptés aux malentendants et malvoyants. À l’avenir, le cinéma pourrait même travailler avec les associations locales pour imaginer des événements comme des festivals.
Une soirée d’ouverture très attendue
Ciné sur la Sorgue ouvrira donc ses portes pour la première fois au public le mardi 21 mai à 20h30 pour une soirée très attendue durant laquelle un film sera projeté dans chaque salle. « L’ambition pour les premiers jours du cinéma est d’ouvrir pour les L’Islois, affirme Jean-Christophe Benbakir. C’est cet esprit qui nous anime pour l’ouverture. » Ainsi, les premiers spectateurs pourront choisir entre la comédie Marcello Mio, le film d’action américain Furiosa, ou le biopic sur la chanteuse Amy Winehouse Back to Black en version originale.
Pour fêter l’ouverture, la place de cinéma est au prix de 4€, et ce, pendant deux semaines. La billetterie en ligne pour la soirée d’ouverture et pour les autres séances les jours suivants sera accessible ce vendredi 17 mai dans la soirée sur le site du cinéma (cinesurlasorgue.fr). Il sera également possible de prendre son billet sur place. La municipalité a déjà reçu une centaine de messages de L’Islois cherchant des informations concernant la billetterie. La soirée d’ouverture promet donc d’attirer de nombreux curieux et d’être un véritable succès.
Avignon : que devient le dispositif de piétonnisation après le Festival?
Chaque année, peu après l’arrivée du printemps, la ville de l’Isle-sur-la-Sorgue piétonnise son centre-ville dans l’objectif d’offrir aux usagers un environnement sécurisé, moins impacté par les nuisances sonores et la pollution, et offrant une meilleure visibilité et accessibilité aux commerçants. Cette année, cette mesure entre en vigueur dès ce vendredi 12 avril.
•La Rue Carnot sera donc piétonne du vendredi 12 avril au dimanche 27 octobre de 19h30 à minuit. •Les Rues du Docteur Tallet & République, les quais Jean Jaurès & Rouget de Lisle, et le Pont Gambetta seront piétons tous les vendredis de 18h à minuit, les samedis de 11h à minuit et les dimanches de 15h à minuit, du vendredi 12 avril au dimanche 16 juin. À partir du lundi 17 juin au jusqu’au dimanche 25 août, ils seront piétons tous les jours sans exception de 11h à minuit. Enfin, du lundi 26 août au dimanche 27 octobre, ils seront piétons les vendredis de 18h à minuit, les samedis de 11h à minuit, et les dimanches de 15h à minuit. •Le Pont de Bouigas, quant à lui, sera mis à sens unique depuis le rond-point du Bassin vers la porte de Bouigas, du vendredi 12 avril au dimanche 27 octobre.
Avignon : que devient le dispositif de piétonnisation après le Festival?
À seulement quelques jours du printemps, la traditionnelle Grande braderie des commerçants du centre-ville de la Cité des papes revient pour une nouvelle édition du jeudi 14 au dimanche 17 mars. Organisé par les associations de commerçants d’Avignon, cet événement sera l’occasion de faire de bonnes affaires.
Pour des raisons de sécurité et afin de veiller au bon déroulement de l’événement, les voies incluses dans le périmètre de cette manifestation commerciale seront entièrement interdites à la circulation et au stationnement des véhicules durant les quatre jours de 9h30 à 19h.
Avignon : que devient le dispositif de piétonnisation après le Festival?
Après plus de cinq ans de travaux, les aménagements entre la rue Carnot et la rue Carreterie sont enfin terminés. À cette occasion, Cécile Helle, maire d’Avignon a inauguré le tout nouvel axe, accompagné de plusieurs élus et de la société Safran Conception Urbaine, maitre d’œuvre de ce projet. Le début d’un renouveau commercial et écologique pour le centre-ville d’Avignon.
« Apaisement », ce mot a été prononcé plusieurs fois ce samedi 17 février par la maire d’Avignon, Cécile Helle et tous les artisans qui ont œuvré pour faire de l’axe Carnot-Carreterie, le nouveau dynamiseur du centre-ville.
Cette notion de retour à la paix et au calme était primordiale pour la Mairie d’Avignon. C’est d’ailleurs cette idée qui a guidé le travail de Tecelys et la société Safran Conceptions Urbaines , maitres d’œuvres de l’ensemble des travaux et aménagements sur cette voie. Benoit Campion, architecte, urbaniste et fondateur de la SAS, a d’ailleurs rappelé l’objectif de ces installations « apaiser la ville, remettre le piéton au cœur de ces espaces, favoriser le passage des cyclistes et faire de cet axe un atout fort pour l’avenir d’Avignon ».
Un projet vert pour les piétons et les cyclistes Imaginée dans le cadre des projets de requalification lancés par la Maire d’Avignon dès 2014, le nouvel axe Carnot-Carreterie se caractérise par de nombreux changements visuels et concrets. Finie la route goudronnée par laquelle les bus Orizo faisaient irruption, on retrouve désormais sur plus d’1,2 km, un revêtement au sol avec du béton désactivé, une disparition du mobilier urbain et un axe de circulation favorable aux mobilités douces « On souhaitait emmener une tranquillité et une sécurité de cheminement pour les vélos et les cyclistes qui sont de plus en plus nombreux » a souligné Cécile Helle.
« Un arbre tous les 30 mètres. »
Une idée qui est somme toute logique pour une ville qui souhaite par l’intermédiaire de sa mairie développer une ville plus verte et le concept de cyclotourisme, preuve en est avec le projet Via Rhôna et ses 8km de piste cyclable qui seront prochainement rajoutés en son sein.
Dans la volonté constante d’apaisement pour le piéton et les cyclistes au sein de cet axe, la reprise en main de la nature et la revégitalisation des rues concernées ont été au centre des préoccupations. Ainsi, 50 arbres ont été plantés « cela représente un arbre tous les 30 mètres » annonce fièrement la Maire de la ville.
Une revitalisation commerciale attendue D’abord accueilli avec une certaine réticence par les commerçants et les citadins de la rue qui voyaient surtout dans ces travaux des nuisances sonores, un trafic dangereux et des stationnements sauvages, les derniers aménagements auront définitivement convaincu les derniers sceptiques. Pour les commerçants et les automobilistes qui s’inquiétaient de la disparition des quatre roues sur l’axe Carnot-Carreterie, Cécile Helle a tenu à rappeler que « certaines portions resteront ouvertes à la circulation des voitures pour maintenir le dynamisme et la vie auprès des riverains et des commerçants ». Néanmoins, tout cela se fera avec un ordre précis, avec une zone de partage où le piéton restera prioritaire devant le cycliste et les automobilistes. Aujourd’hui les nouveaux aménagements de l’axe Carnot-Carreterie sont salués par les commerçants qui y sont installés. Ces derniers ont pour espoir une augmentation du nombre de passants et l’arrivée de nouveaux acteurs économiques et sociaux importants dans leurs rues pour redynamiser l’intérêt commercial.
« Nous sommes convaincus que ces aménagements emmèneront une revitalisation commerciale importante dans les années à venir ».
Cécile Helle
C’était là tout le défi que devait relever cette opération de requalification comme n’a pas manqué de relever Cécile Helle « l’enjeu c’était l’animation, la vie des quartiers, nous sommes convaincus que ces aménagements emmèneront une revitalisation commerciale importante dans les années à venir ».
Une prémonition qui s’accompagne d’actions. La mairie d’Avignon qui a la volonté de créer un véritable pôle d’activités sur l’axe Carnot-Carreterie a soutenu l’installation de nombreux projets innovants et utiles comme l’épicerie social et solidaire Agoraré qui lutte contre la précarité étudiante. Un projet porté par Inter’assos, la Région Sud, le Département et la Ville d’Avignon. « On a œuvré également pour l’arrivée de l’École de théâtre Jacques-Lecoq, un projet auquel on croit énormément et qui colle parfaitement à l’esprit culturel et historique de la ville d’Avignon » relève Cécile Helle. Une nouvelle venue qui ne sera pas la seule puisque de nombreux commerces sont attendus dans les prochaines semaines.
La finalité d’un projet de cinq ans Ils étaient plus d’une centaine au départ de la place Belle Croix, résidents de la ville, élus, institutions pour assister à la dernière phase des travaux de l’axe le plus long de la cité papale. Les derniers ajustements de la rue Carreterie qui ont pris fin aux pieds de la porte Saint-Lazare sont venus matérialiser la fin d’un projet démarré en 2019 qui était une des priorités de Cécile Helle depuis sa prise de fonction « quand on fait un saut dans le temps, c’était une rue abandonnée, délaissée. Aujourd’hui la transformation est remarquable, on avait un vrai objectif d’embellissement et d’apaisement et en ce sens, nous l’avons réussi, on a rendu plus beaux ces espaces » insiste la Maire d’Avignon.
1,2 km de travaux pour 9M€, la dernière phase aura coutée à elle seule 3,5M€ « paradoxalement il y a une recherche d’économie dans l’aménagement, ce qui nécessite le plus de dépenses c’est ce qu’on ne voit pas, les réseaux de gaz, d’électricité ou de télécom » précise Benoit Campion, l’urbaniste en charge des travaux. Il aura fallu passer par 5 ans de travaux intenses, une pandémie Covid, des changements de sens de circulation pour enfin arriver à une finalité synonyme de renouveau pour Avignon et son centre historique.
Prochaine étape ? La rue Thiers Et pour la suite ? Dans son discours face à l’auditoire venu l’écouter en masse, Cécile Helle a promis de « continuer à se battre jusqu’au bout pour une ville fraternel et apaisé pour tout le monde car c’est tous ensemble qu’on construira une ville plus agréable à vivre et désirable ». La maire d’Avignon a annoncé que la prochaine priorité serait le futur chantier de la rue Thiers qui commencera cet été avec une livraison prévue pour fin 2025, début 2026.
Avignon : que devient le dispositif de piétonnisation après le Festival?
La Ville de Cavaillon vient de construire un nouveau plan de stationnement, qui prendra effet le 29 janvier 2024, dans le but de revitaliser son centre-ville.
Cavaillon comptabilise 2 883 places de stationnement au total, dont 594 places payantes et 2 289 gratuites. 80% de ces dernières resteront gratuites à la mise en place du nouveau plan de stationnement. 87 nouvelles places sont en projet.
Pour établir son nouveau plan de stationnement, la Ville de Cavaillon s’est basée sur trois profils de stationnement : les résidents de l’hypercentre, les visiteurs et clients, ainsi que les actifs. Une offre sera proposée pour chaque profil.
L’abonnement pour les résidents
Premièrement, un abonnement résident sera proposé aux Cavaillonnais habitant dans l’hypercentre au tarif de 10€ par mois et valable sur toutes les places payantes du centre-ville (hors zone bleue), afin qu’ils puissent se garer facilement. Pour en bénéficier, il faudra remplir un formulaire sur le site de la ville, disponible dès ce vendredi 8 décembre. Un justificatif de domicile, une copie de la carte grise mentionnant la même adresse, et une copie d’une pièce d’identité seront demandés. Le paiement se fera au semestre (60 €) ou à l’année (120 €).
Le stationnement deviendra payant dans tout l’hypercentre afin qu’il y ait un roulement au niveau des places de stationnement, et pour que les commerçants et services puissent également toujours accueillir leurs clientèles. Les personnes dotées de l’abonnement résident pourront se garer sur toutes les places payantes de Cavaillon.
L’hypercentre est compris entre les cours Carnot, Bournissac, Victor Hugo, Gambetta, et Ernest Renan (cliquez sur l’image pour l’agrandir).
Les zones bleues
De nombreuses zones bleues, qui proposent la gratuité pendant deux heures de stationnement (disque de stationnement obligatoire) de 9h à 19h du lundi au samedi, seront créées et s’ajouteront à celles déjà existantes. Cela facilitera l’accès aux commerces, services et professions médicales du centre-ville.
Ainsi, la place Roger Salengro, puis la place François Tourel à l’issue de sa rénovation, passeront en zone bleue avec deux heures gratuites. Le parking Saint-Julien, quant à lui, reste en zone bleue.
Une nouvelle navette
Pour les actifs du centre-ville, une nouvelle navette relais verra le jour. Dès le 17 janvier 2024, le centre-ville ne sera plus qu’à cinq minutes du parking du Grenouillet en bus.
Deux bus relieront gratuitement et directement le parking du Grenouillet au centre-ville, avec un départ toutes les cinq minutes, du lundi au vendredi de 7h15 à 20h, et le samedi de 8h30 à 12h45.
Le stationnement payant
Pour ce qui est des places payantes, elles resteront gratuites pendant la première heure, il faudra toujours débourser 1,20€ pour deux heures, et il faudra payer 4,20€ à partir du 29 janvier 2024 pour trois heures au lieu de 3,60€.
Ces places de stationnement sont payantes de 9h à 12h et de 14h à 18h, gratuites entre 12h et 14h, et gratuites du samedi 12h au lundi 14h ainsi que les jours fériés. Pour régler son stationnement plus facilement, il est possible de passer par l’application mobile Flowbird, qui permet d’ajuster à la hausse ou à la baisse la durée de son stationnement et de payer au plus juste, sans avoir à se déplacer jusqu’à l’horodateur.
Les personnes exerçant une profession de santé telles que les médecins généralistes, les kinésithérapeutes, les infirmiers et les aides à domicile bénéficieront d’un disque bleu santé leur permettant de se garer gratuitement sur les places payantes durant une heure afin de pouvoir assurer leurs visites à domicile. Une condition que la Ville a à cœur de mettre en place sachant qu’une grande partie de ses habitants du centre-ville sont des personnes âgées.