31 octobre 2025 |

Ecrit par le 31 octobre 2025

Saint-Rémy-de-Provence, pose de nouveaux conteneurs enterrés

Les travaux préparatoires à l’implantation des colonnes enterrées destinées à la collecte des déchets, sur le Cours et en centre-ville de Saint-Rémy-de-Provence, ont débuté mi-novembre 2024.

Un premier programme de travaux, couvrant environ la moitié des points de collecte, sera achevé d’ici la fin de l’année. Une deuxième phase de travaux est prévue pour le premier trimestre de 2025, pour une mise en service en avril 2025.

Ces prochaines semaines,
la société Eiffage, pour le compte de la commune et sous la supervision du service déchet de la Communauté de communes Vallée des Baux – Alpilles (CCVBA), va commencer à creuser les fosses et réaliser les aménagements nécessaires en vue de l’installation des colonnes à déchets enterrés.

Ces conteneurs remplaceront
les bacs collectifs noirs et les sacs jaunes actuellement utilisés dans le centre-ville pour la collecte des ordures ménagères et des emballages recyclables, ainsi que les colonnes dédiées au verre et au papier. Ce nouveau dispositif permettra de réduire l’encombrement sur l’espace public et de gagner en salubrité, tout en proposant davantage de points de collecte pour le tri sélectif.

Une cinquantaine de conteneurs enterrés
Les nouveaux points de collecte disposeront d’une colonne pour les ordures ménagères, une autre pour les emballages, et certains secteurs seront dotés d’un conteneur supplémentaire pour le papier et d’un autre, insonorisé, pour le verre.

La CCVBA, en charge de la collecte et du traitement des déchets,
a établi le plan d’implantation des conteneurs enterrés. Les emplacements choisis tiennent compte de contraintes liées aux réseaux souterrains (câbles électriques, canalisations, racines des platanes…) et aux voies de circulation, mais aussi de l’accès du camion de collecte des déchets et de la longueur de la grue pour le vidage des colonnes enterrées. Ces installations nécessiteront par endroits la suppression de quelques places de stationnement.

La collecte du carton inchangée
Pour des raisons techniques, les colonnes aériennes déjà installées pour la collecte du carton seront maintenues ou déplacées selon les secteurs ; 2 autres points de collecte seront ajoutés.
Renseignements Info déchet 04 84 51 06 20
MMH


Saint-Rémy-de-Provence, pose de nouveaux conteneurs enterrés

En juin dernier nous nous faisions l’écho d’une initiative permettant à une des artères de la ville de Cavaillon, presque moribonde, de retrouver son lustre d’antan. Il s’agissait de permettre à des commerces plutôt orientés autour de l’art ou des métiers artistiques de pouvoir s’installer pour quelques mois contre un loyer symbolique. 4 mois plus tard qu’en est-il ?

Petit retour en arrière. Pour tenter de redonner vie à cette rue piétonne du cœur de ville, deux cavaillonnaises, Sonia Jarry (pâtissière et chocolatière) et Monique Ikrelef (artiste peintre) proposent au maire, Gérard Daudet, que les 13 boutiques dont la ville a récemment fait l’acquisition soient mis à disposition d’artistes, le temps d’un été. Une opportunité unique pour ces créateurs d’avoir pignon sur rue et de redonner à cette artère attrait et fréquentation. Rappelons que la démarche a été initiée il y a plus d’un an par deux parisiens Thanh et Pascal Le Luong, qui ont fait le pari fou d’installer dans cette rue déserte une grande galerie d’art.

L’idée des deux cavaillonnaises trouva rapidement un avis favorable du côté de l’équipe municipale. Et le 7 juin 2024, la rue, rebaptisée pour l’occasion « passage des arts », était inaugurée. Une dizaine de boutiques avaient rouvert leur rideau. Un premier succès…

Ce projet fait la démonstration que les municipalités ont un rôle à jouer dans le développement économique

4 mois plus tard, c’est l’heure du bilan. Et il est positif. Presque tous ces nouveaux commerçants souhaitent poursuivre et pérenniser leur implantation confie Gérard Daudet. « Nous sommes en train de réfléchir avec eux à un moyen de les accompagner avec une montée en charge progressive des loyers » poursuit-il. Il fait la démonstration que les municipalités ont un rôle à jouer dans le développement économique et qu’on ne peut pas uniquement s’en remettre aux lois du marché. Reste à trouver le bon équilibre. A Cavaillon, la ville est déjà propriétaire 13 boutiques et l’EPF PACA (Établissement Public Foncier) en possède 14. L’autre enseignement de cette histoire est que l’art est plus forte que les kebabs, et ça c’est une autre bonne raison de se réjouir.


Saint-Rémy-de-Provence, pose de nouveaux conteneurs enterrés

Après la braderie du printemps dernier dans les rues d’Avignon, place désormais à la grande braderie de la rentrée au coeur de la cité des papes.

La grande braderie de rentrée des commerçants a lieu du jeudi 19 au dimanche 22 septembre, dans les rues du centre-ville d’Avignon. A cette occasion, les commerçants du cœur de la cité des papes proposent une sélection d’articles à prix cassé. C’est le concept de cette traditionnelle grande braderie, organisée chaque année au mois de septembre.
Afin de répondre aux exigences de sécurité nécessaires pour le bon déroulement de cet évènement, les voies incluses dans le périmètre de cette manifestation commerciale seront entièrement interdites à la circulation et au stationnement des véhicules de 9h30 à 19h.

Grande braderie de rentrée d’Avignon. Du jeudi 19 au dimanche 22 septembre. De 10h à 19h.

L.G.


Saint-Rémy-de-Provence, pose de nouveaux conteneurs enterrés

Le 21 juin dernier, la Ville d’Avignon avait annoncé la piétonnisation de la Rue de la République durant son célèbre Festival. Une mesure qui pouvait se prolonger après la fin de ce dernier. Ainsi, les conditions de circulation vont évoluer dans le quartier Banasterie et ses abords afin de renforcer l’apaisement du centre-ville.

Dès le lundi 22 juillet, après la frénésie du Festival d’Avignon, les conditions de circulation dans le centre-ville vont évoluer afin de renforcer l’apaisement au sein du quartier Banasterie et par conséquence sur les secteurs Carreterie et République. La Rue de la Républic va conserver son dispositif de piétonnisation après le Festival avec un filtrage sur le Cours Jean Jaurès que seuls la Police, les Pompiers et les ayants-droits pourront franchir entre 12h et 02h.

Voici ce qui va changer dès le 22 juillet :

– Le sens de circulation de la Rue Campane sera maintenu de la Rue Paul Sain vers la Rue des 3 Pilats afin de faciliter l’accès vers la rue des Infirmières et de limiter la circulation automobile sur l’axe Matheron / Carreterie.

– La rue des 3 Colombes sera ré-inversée, on pourra y circuler de la place St Joseph vers la rue des 3 Pilats.

– Un sens unique sera mis en place rue Sainte Catherine entre la rue Lafare et la rue Bertrand (dans le sens rue des 3 Pilats vers la rue Bertrand) pour limiter le flux automobile en direction de la rue Banasterie.

– Un filtrage sera appliqué sur la rue Banasterie au niveau de la rue des 3 Colombes, tous les jours de 12h à 02h, comme pour la Rue de la République.

– Le filtrage sur la place Carnot sera maintenu entre 12h et 02h tous les jours, selon les même modalités que la piétonisation du samedi.


Saint-Rémy-de-Provence, pose de nouveaux conteneurs enterrés

L’enseigne de boulangerie et de sandwicherie Marie Blachère vient de rouvrir sa boutique du cours Jean Jaurès, à Avignon. Après avoir subi un sinistre en mars dernier, la boulangerie peut de nouveau accueillir les clients depuis ce mercredi 26 juin.

L’enseigne compte aujourd’hui près de 800 magasins, dont 3 dans le centre-ville d’Avignon. La réouverture de la boutique du cours Jean Jaurès est une bonne nouvelle pour l’enseigne qui est, selon une enquête d’UFC-Que Choisir, celle qui propose les meilleurs produits pour la santé, avec le moins de sel et d’additifs, en comparaison avec ses concurrents.

La franchise, née à Salon-de-Provence en 2004 et dont le siège est basé à Châteaurenard, enregistrait un chiffre d’affaires de plus d’un milliard d’euros en 2023, et se plaçait en troisième position des chaînes de restauration rapide, derrière McDonald’s et Burger King. L’enseigne est très appréciée de beaucoup de Français qui profitent des différentes formules proposées, comme la formule ‘Le p’tit malin’ qui permet de choisir quatre produits parmi une sélection pour 5€. Cette formule, lancée en février dernier, est notamment disponible dans la boutique du cours Jean Jaurès.


Saint-Rémy-de-Provence, pose de nouveaux conteneurs enterrés

L’entêtement a parfois du bon. La preuve à Cavaillon où la rue de la République qui avait perdu son lustre d’antan et nombre de ses commerçants retrouve espoir avec un projet qui pourrait bien lui donner une deuxième jeunesse et tirer l’image de la ville.

C’est la gangrène des centres villes. Les développements péri-urbains des villes ont conduits beaucoup de commerces à s’installer à la périphérie des villes. D’avantage de surfaces, des facilités pour le parking des clients ou les livraisons, des grandes enseignes comme locomotive… les raisons de cette grande migration urbaine sont multiples et compréhensibles. Ville moyenne, Cavaillon n’est pas épargnée par ce phénomène avec 4 grandes surfaces multigenres pour 26 000 habitants. Même les boulangeries, qui par essence sont des magasins de proximité, ont suivi ce mouvement. Mais, heureusement pas toutes.

© Mathieu Blin

Un pari fou et osé pour une rue presque moribonde

Alors que faire des commerces vides? Une vraie préoccupation pour les équipes municipales car il en va de l’image des villes donc aussi de leurs activités économiques. Une vraie spirale qu’il convient de stopper. Et c’est le cas dans la cité cavare où un joli projet a vu le jour. A son origine, l’installation il y a un an d’une galerie d’art par un couple de parisien Thanh et Pascal Le Luong. Un pari fou et osé pour une « artère moribonde », comme la qualifie Gérard Daudet, le maire de Cavaillon, qui ne fait pas dans la langue de bois. L’installation de cette galerie fût un premier pas décisif. En effet, Sonia Jarry (pâtissière et chocolatière) et Monique Ikrelef (artiste peintre) se sont joint au mouvement et ont sollicité la ville et l’EPF (Établissement Public Foncier) pour qu’ils mettent à disposition les locaux des commerces dont ils ont fait l’acquisition dans le cadre d’un projet de revitalisation des cœurs de ville. Les deux ont répondu favorablement et après quelques travaux de rénovation une dizaine d’artistes y ont installé boutique contre un loyer symbolique. Pour l’occasion la rue a été rebaptisée symboliquement « Passage des arts ». Même si cette initiative n’est que temporaire – le temps d’un été – nous dit-on, il n’est pas impossible que le succès aidant le passage des arts devienne une exposition permanente et un lieu de rencontres et de manifestations culturelles pérenne. Démonstration là encore que l’Art peut souvent changer bien des choses et qu’il n’y a pas forcement de fatalité au déclin.




Saint-Rémy-de-Provence, pose de nouveaux conteneurs enterrés

Pendant deux jours, la ville d’Avignon accueille les 18e Assises nationales du centre-ville. Ces rencontres, qui se tiennent mercredi 22 et jeudi 23 mai à l’hôtel de ville ainsi qu’au centre des congrès du palais des papes, sont organisées depuis 2006 par l’association ‘Centre-ville en mouvement‘. Chaque année, des centaines d’élus venus de toute la France, mais aussi des managers de centre-ville, des représentants des chambres consulaires et les principaux acteurs du centre-ville se réunissent lors de cet événement pour échanger lors de tables rondes et d’ateliers sur l’ensemble des sujets ayant trait à l’attractivité des centres-villes. En préambule, ces assises ont débuté par la présentation du 9e baromètre du centre-ville et des commerces en présence de Cécile Helle, maire d’Avignon.  

Les 18e assises nationales du centre-ville ont débuté à Avignon, ce mardi 21 mai au soir, avec la présentation du 9e baromètre de l’association Centre-ville en mouvement. On constate avec ce baromètre un attachement aux centres-villes en hausse en 2024 : 64% des français aujourd’hui contre 61% en 2023. Un chiffre qui monte même à 78% pour les communes de 100 000 habitants, mais qui descend à 57% pour les villes de moins de 50 000 habitants.
Dans le même temps, ce baromètre initié depuis 2016 en partenariat avec l’Institut CSA, observe une fréquentation en hausse des centres-villes avec 72% des Français qui s’y rendent au moins une 1 fois par semaine en 2024 contre 70% en 2023. Là aussi, il existe notamment des disparités entre les villes de 100 000 habitants (79%) et celles de moins de 50 000 habitants (66%).
Ce sont les cadres et les jeunes qui sont plus attachés aux centres-villes. Les habitants des villes inscrites dans le dispositif Cœur de ville sont également plus attachés que le reste de la population.

Persistance d’un certain ‘déclinisme’
Si la part de ceux se rendant moins souvent dans leur centre-ville atteint son point le plus bas depuis 2016, Centre-ville en mouvement rappelle que ce sont le manque d’intérêt, les commerces peu attractifs et le manque de places de stationnement qui expliquent principalement la non-fréquentation des centres-villes.
Malgré ces bons indicateurs, le baromètre observe un certain ‘déclinisme’ puisque que 40% des personnes interrogées assurent que le centre-ville qu’ils fréquentent s’est plutôt dégradé durant les 10 dernières années. Un chiffre qui reste stable malgré une meilleure fréquentation générale des centres-villes. Ce déclinisme est plus marqué chez les retraités (49%), les 50-64 ans (45%) et les habitants des communes rurales (51%).

« Le maire et son conseil municipal sont en première ligne de l’attractivité de la ville. »

Cécile Helle, maire d’Avignon

Le maire en première ligne
Le 9e baromètre du centre-ville et des commerces fait aussi apparaître que le maire et son conseil municipal sont en première position (63%) pour agir sur la modernisation des centres-villes. Ils devancent les commerçants de proximité (44%), les citoyens (34%), les associations locales (31%) et les entreprises locales (24%).
C’est donc prioritairement à eux, que les Français  font confiance pour revitaliser les centres-villes. Pour les sondés, cela passe principalement par la dynamisation des commerces (34%), la sécurité des biens et personnes (30%) et le stationnement en centre-ville (28%).
« C’est vrai que le maire et son conseil municipal sont en première ligne de l’attractivité de la ville, confirme Cécile Helle, maire d’Avignon, confrontée à une vacances des logements en augmentation.

La cité des papes, qui est à la fois engagée dans le programme Action cœur de ville (ACV) et dans le nouveau programme de revitalisation des zones commerciales, est aussi confrontée aux difficultés que rencontrent de nombreuses enseignes nationales de prêt-à-porter et d’équipements de la maison qui ont mis la clef sous la porte les unes après les autres. Dans les villes moyennes, comme Avignon, « ces fermetures successives de franchises ne sont pas conséquence sur l’offre commerciale » reconnait d’ailleurs Cécile Helle.

« Il faut donner envie de venir en cœur de ville. Il faut proposer une expérience. »

Autre motif d’inquiétude, la prédominance du e-commerce ainsi que la multiplication des offres Airbnb qui entraîne la disparition progressive des commerces traditionnels. « Ces meublés touristiques contribuent à la pénurie de logements et sont aussi en train de ‘transformer l’armature commerciale dans les centres’ avec le changement de population qu’ils engendrent : les magasins de décoration, les fleuristes, les commerces de bouche cèdent progressivement la place à des enseignes de plats à emporter. C’est une vraie alerte », expliquait-elle tout récemment à nos confrères de Localtis, le média de la banque des territoires et de la Caisse des Dépôts.
La question environnementale devient aussi un enjeu majeur notamment avec la création d’aménagement ayant pour but de lutter contre les îlots de chaleur.

Présention du 9e baromètre du centre-ville et des commerces à la mairie d’Avignon.

« Je crois beaucoup à la requalification, insiste la maire d’Avignon. Il faut donner envie de venir en cœur de ville. Il faut proposer une expérience. C’est nous qui avons le palais de papes, mais pas que. A nous d’optimiser cette dimension patrimoniale du centre commercial qu’est le centre d’Avignon. L’attractivité passe donc par la requalification, l’accessibilité, la limitation de la place de la voiture, l’animation avec commerçants ou bien encore la transition écologique. »


Saint-Rémy-de-Provence, pose de nouveaux conteneurs enterrés

La Ville de l’Isle-sur-la-Sorgue n’avait pas eu de salle de cinéma fixe depuis les années 1980. Si un lieu culturel de ce type manquait aux habitants, ces derniers vont voir leur vœu s’exaucer ce mardi 21 mai avec l’ouverture de Ciné sur la Sorgue, un cinéma composé de trois salles. Un projet sur lequel la municipalité a travaillé sans relâche depuis 2008.

Tout près de l’église de l’Isle-sur-la-Sorgue, à l’entrée de la Rue de la République, une ruelle signalée par une grille indiquant ‘Cinéma’ cache un trésor architectural et historique de la ville. L’îlot de la tour d’argent, actuellement en cours de réhabilitation, est composé de plusieurs bâtiments datant du XIIe au XIXe siècles. L’un d’entre eux a été partiellement détruit puis reconstruit pour accueillir le nouveau cinéma de la ville : Ciné sur la Sorgue.

Ce cinéma ouvrira ses portes le mardi 21 mai. Si le bâtiment qui l’accueille est quasiment entièrement neuf, mis à part quelques détails comme les plafonds de certaines pièces, qui sont restés d’origine, les autres bâtiments devraient juste faire l’objet de rénovations. Un projet mêlant modernité et histoire. C’est d’ailleurs un aspect que la municipalité a souhaité mettre en avant au travers des grandes ouvertures au sein du cinéma, qui permettent d’observer l’architecture ancienne des bâtiments qui l’entourent. « On voulait quelque chose de structuré avec énormément de clarté dans les différentes zones de circulation du cinéma, pour pouvoir admirer le patrimoine », affirme Jean-Christophe Benbakir, gestionnaire du cinéma.

Si le cinéma (à gauche) sera prêt à accueillir le public à partir du mardi 21 mai, les autres bâtiments de l’îlot de la tour d’argent vont encore faire l’objet de travaux de réhabilitation. ©Vanessa Arnal

Un projet en cours depuis 2008

Pierre Gonzalvez a été élu maire de l’Isle-sur-la-Sorgue en 2008. « On a cette ambition de créer un cinéma depuis le premier jour », déclare-t-il. C’est en 2009 que la Ville s’est lancée dans le projet de rénovation de cet ensemble architectural d’exception qu’est l’îlot de la tour d’argent puisque la tour a été classée au titre des Monuments Historiques en 2012 et l’ensemble a été classé Site Patrimonial Remarquable en 2020. Il était donc indispensable de préserver l’histoire et l’identité de l’îlot en le réhabilitant pour que Ciné sur la Sorgue puisse voir le jour.

Si l’îlot accueillait un cinéma-théâtre, le Cinévog, et un dancing, le Lido, de 1930 à 1950, ainsi que le cinéma Rive Gauche en centre-ville jusque dans les années 1980, depuis, les L’Islois étaient obligés de se rendre à Carpentras, Cavaillon ou Avignon pour faire l’expérience d’une salle de cinéma. Les sollicitations des habitants auprès de la mairie ont été nombreuses. Dès le mardi 21 mai, il ne sera plus nécessaire pour eux de parcourir plusieurs kilomètres pour profiter des dernières sorties cinématographiques. Ciné sur la Sorgue, à deux pas de chez eux, les accueillera les portes grandes ouvertes.

100 000 spectateurs attendus par an

Outre l’implication de la municipalité, ce projet a été rendu possible grâce à Jean-Christophe Benbakir, gestionnaire de plusieurs cinémas de la région. Le projet Ciné sur la Sorgue représente un investissement de 5M€, qui a été autofinancé à 50% par la Ville de l’Isle-sur-la-Sorgue, et le reste par la Région Sud, l’État, et l’exploitant. « Le cinéma va devenir un acteur majeur de la dynamique de la ville, explique Pierre Gonzalvez. Cela va créer de nouveaux flux en centre-ville tous les jours de la semaine, toute l’année. »

À l’entrée du cinéma, on s’avance vers le comptoir qui fait office de billetterie, mais qui accueille aussi toutes les confiseries. Un détail indispensable pour vivre l’expérience cinéma à 100%. Le lieu est composé de trois salles pouvant accueillir 80, 100 et 187 spectateurs. Les L’Islois peuvent s’attendre à environ 5 séances par jour et par salle, avec des tarifs attractifs, à 5€ pour les -18 ans, 7,50€ pour les étudiants et demandeurs d’emploi, 9€ tarif plein, et des cartes d’abonnement pour les plus cinéphiles d’entre eux. « On ambitionne d’accueillir 100 000 spectateurs par an minimum », ajoute Jean-Christophe Benbakir.

Une programmation et des équipements de qualité

Pour accueillir les spectateurs dans les meilleures conditions, le gestionnaire a vu grand avec un son et une image de la plus haute qualité. Le confort n’a pas été mis de côté puisqu’il sera possible de s’assoir sur des fauteuils fabriqués par l’entreprise espagnole Figueras, dont le siège se situe à Barcelone, qui est l’une des meilleures de son secteur. Ce « petit » cinéma, qui est à l’échelle de la ville dans laquelle il se trouve, n’a finalement rien à envier aux plus grands.

Au programme dans les salles : des documentaires, des films commerciaux, des films d’auteur, des films en version originale, et même des films adaptés aux malentendants et malvoyants. À l’avenir, le cinéma pourrait même travailler avec les associations locales pour imaginer des événements comme des festivals.

Une soirée d’ouverture très attendue

Ciné sur la Sorgue ouvrira donc ses portes pour la première fois au public le mardi 21 mai à 20h30 pour une soirée très attendue durant laquelle un film sera projeté dans chaque salle. « L’ambition pour les premiers jours du cinéma est d’ouvrir pour les L’Islois, affirme Jean-Christophe Benbakir. C’est cet esprit qui nous anime pour l’ouverture. » Ainsi, les premiers spectateurs pourront choisir entre la comédie Marcello Mio, le film d’action américain Furiosa, ou le biopic sur la chanteuse Amy Winehouse Back to Black en version originale.

Pour fêter l’ouverture, la place de cinéma est au prix de 4€, et ce, pendant deux semaines. La billetterie en ligne pour la soirée d’ouverture et pour les autres séances les jours suivants sera accessible ce vendredi 17 mai dans la soirée sur le site du cinéma (cinesurlasorgue.fr). Il sera également possible de prendre son billet sur place. La municipalité a déjà reçu une centaine de messages de L’Islois cherchant des informations concernant la billetterie. La soirée d’ouverture promet donc d’attirer de nombreux curieux et d’être un véritable succès.

Ce à quoi devrait ressembler la cour d’accès à l’entrée du cinéma (situé sur la droite) une fois tous les travaux de l’îlot de la tour d’argent terminés. ©Ville de l’Isle-sur-la-Sorgue

Saint-Rémy-de-Provence, pose de nouveaux conteneurs enterrés

Chaque année, peu après l’arrivée du printemps, la ville de l’Isle-sur-la-Sorgue piétonnise son centre-ville dans l’objectif d’offrir aux usagers un environnement sécurisé, moins impacté par les nuisances sonores et la pollution, et offrant une meilleure visibilité et accessibilité aux commerçants. Cette année, cette mesure entre en vigueur dès ce vendredi 12 avril.

•La Rue Carnot sera donc piétonne du vendredi 12 avril au dimanche 27 octobre de 19h30 à minuit.
•Les Rues du Docteur Tallet & République, les quais Jean Jaurès & Rouget de Lisle, et le Pont Gambetta seront piétons tous les vendredis de 18h à minuit, les samedis de 11h à minuit et les dimanches de 15h à minuit, du vendredi 12 avril au dimanche 16 juin. À partir du lundi 17 juin au jusqu’au dimanche 25 août, ils seront piétons tous les jours sans exception de 11h à minuit. Enfin, du lundi 26 août au dimanche 27 octobre, ils seront piétons les vendredis de 18h à minuit, les samedis de 11h à minuit, et les dimanches de 15h à minuit.
•Le Pont de Bouigas, quant à lui, sera mis à sens unique depuis le rond-point du Bassin vers la porte de Bouigas, du vendredi 12 avril au dimanche 27 octobre.

https://www.echodumardi.com/tag/centre-ville/page/2/   1/1