14 mai 2024 |

Ecrit par le 14 mai 2024

Le Thor : appel à projet pour implanter un commerce en centre-ville

Dans sa volonté de redynamiser son centre-ville, la mairie du Thor propose plusieurs locaux vacants à la location commerciale. Il est encore temps pour un futur commerçant de participer au premier appel à projet qui s’achèvera le 16 janvier prochain.

En 2019, la commune du Thor a lancé son projet de réhabilitation du centre ancien ‘CoeurdeVille’ qui a pris fin cette année avec l’inauguration des nouvelles places face au Beffroi. L’objectif final consistait à redynamiser le côté commercial du centre-ville. Pour ce faire, le comité de réflexions ‘Actions Commerce’, composé de commerçants, d’habitants et d’élus, a été créé pour permettre l’amélioration de l’accueil de futurs commerçants et et la mise en place d’animations commerciales.

Dans le cadre de l’aménagement urbain, qui fait également parti de ce plan de redynamisation, la mairie propose des locaux vacants situés en centre-ville, dont elle est propriétaire, à la location commerciale. Parmi ces locaux, il y a celui de l’ancien office de tourisme intercommunal, situé place du 8 mai. La mairie souhaiterait qu’un commerce alimentaire y prenne place. L’appel à projet prendra fin le 16 janvier prochain. Pour en savoir plus sur le local vacant et pour télécharger le dossier de candidature, cliquez ici.

Un projet qui implique les commerçants déjà présents dans la commune

Toujours dans une dynamique de stimuler l’implantation de nouveaux commerces, les commerçants du Thor se sont associés à la nouvelle campagne de communication municipale avec une diffusion de portraits de commerçants dans leurs boutiques, qui sont visibles sur les abribus ou sur les façades des locaux vacants.

Les objectifs de cette campagne sont de valoriser et impliquer les commerces existants, de fédérer les commerçants en les incitant à communiquer sur un objectif commun, de solliciter les porteurs de projets d’implantation et les inviter à rejoindre les commerçants thorois, ainsi que d’inciter les propriétaires de locaux vides, à usage commercial, à ouvrir leurs biens à la location au bénéfice de nouveaux commerces.

DR

V.A.


Le Thor : appel à projet pour implanter un commerce en centre-ville

Alors que la saison estivale approche à grands pas, la commune de l’Isle-sur-la-Sorgue va de nouveau piétonniser les ruelles de son centre-ville.

Cette décision permet chaque année d’assurer la sécurité des piétons qui sont de plus en plus nombreux lorsque les beaux jours arrivent, mais elle permet également de réduire les nuisances sonores et la pollution, et de favoriser la visibilité des commerçants islois.

Ainsi, il sera interdit de circuler et stationner dans les rues Carnot, Michelet, Dr Tallet et République, les quais Jean Jaurès & Rouget de Lisle, et les places de la Liberté & Rose Goudard.

Quand l’interdiction sera-t-elle effective ?

Du vendredi 22 avril au dimanche 19 juin 2022 : les vendredis de 18h à minuit, les samedis de 11h à minuit, les dimanches de 15h à minuit.

Du lundi 20 juin au dimanche 28 août 2022 : tous les jours de 11h à minuit.

Du lundi 29 août 2022 au dimanche 30 octobre 2022 : les vendredis de 18h à minuit, les samedis de 11h à minuit, les dimanches de 15h à minuit.

Comment faire quand on habite dans l’une des ces zones réservées temporairement aux piétons ?

Les riverains du centre-ville doivent préalablement fournir un justificatif de domicile à la police municipale. Ceux qui possèdent un garage dans l’une des zones piétonnisées doivent donner aux services de la Direction prévention sécurité un bail (pour les locataires) ou un titre de propriété (pour les propriétaires), les cartes grises des véhicules qui auront accès au garage, ainsi qu’une pièce d’identité.

V.A.


Le Thor : appel à projet pour implanter un commerce en centre-ville

Cécile Helle, maire d’Avignon a visité le chantier de réhabilitation de l’ancienne Maison d’arrêt, la prison Sainte-Anne datant du XIVe siècle métamorphosée, en 2021, en une résidence de 68 logements et autres locaux. Elle était accompagnée du groupe de restauration immobilière François 1er, de l’entreprise de rénovation des Monuments historiques Girard-Vinci, du promoteur LC21 et des architectes Huit et demi et Fabre & Speller.

Pour rappel, la Cour des Doms, épisode 1
La prison Sainte-Anne, ancien hospice des aliénés, dépendance du Palais, en devenir de La Cour des Doms, est remaniée en 1860, pour répondre à un problème carcéral du département. Le bâtiment se libère en 2003 grâce à la construction d’un nouvel établissement carcéral en périphérie de la ville, au Pontet. En plein secteur sauvegardé l’édifice présente des vues sur le Palais des Papes et le Rhône. La municipalité réinvestit le produit de la vente dans la requalification et la reconversion des abords de la future résidence afin de la rattacher encore mieux à son centre historique.

Une réhabilitation de haute voltige
La réhabilitation menée par les architectes du patrimoine Huit et demi en association avec le cabinet Fabre & Speller et contrôlée par l’architecte des Bâtiments de France consiste en la réalisation de 68 logements, 73 places de stationnement souterrain, des commerces, une crèche, un centre médical, un espace artistique et culturel de 1700 m² -qui sera géré par la ville-, un café et aussi une auberge de jeunesse. La restauration complète respectera l’architecture, l’ordonnancement des formes et l’authenticité des matériaux d’origine.

 

© François 1er

La visite
Ce matin-là il faisait très doux et le printemps pointait déjà le bout de son nez avec un soleil très présent. Nous voici au pied de la prison Sainte-Anne, côté Rhône. Casque, gilet fluo, sur-chaussures de sécurité, nous nous délestons de nos sacs de ville pour gravir, plus légers et moins encombrés, de hauts escaliers en échafaudage pour franchir le rempart quai de la ligne. Branlants mais solides, les marches en acier ajouré nous indiquent à quel point le sol s’échappe très vite pour nous laisser happer par le ciel. A la fin de la visite qui se fait par étapes, nous serons à un peu moins de 40 mètres du sol, alors que les structures en métal du dernier étage sont à peine posées. La vue embrase Avignon, ses toits, ses hôtels particuliers avec leurs profonds jardins d’habitude si bien cachés, le Palais des papes, le dos de la Vierge dorée, le Rocher des Doms, les remparts, le Rhône, la Barthelasse, les péniches… ce matin-là nous étions très privilégiés.

Sur la dalle qui constituera la Cour des Doms
Les ouvriers travaillent dans des bruits de percussions, de cisaillement, de masse qui s’écrasent sur les murs. Partout la poussière blanche danse, tombe et se faufile absolument partout. Nous arrivons sur la dalle sous laquelle se tiendra un parking en strates. A la surface, les emplacements des arbres sont déjà indiqués.

© François 1er

Cécile Helle, maire d’Avignon
«Les travaux avancent rapidement. Nous sommes sur la dalle de la Cour des Doms sur laquelle donneront les appartements, précise Cécile Helle, maire d’Avignon. Ce que je trouve intéressant ? C’est toute cette structure en acier habillée de zinc qui va être apposée sur l’ancien bâtiment, une des signatures architecturale du projet qui a fait que celui-ci soit retenu. On ne se rendait pas compte de la dimension historique du bâti lorsque celui-ci était encore une Maison d’arrêt. Les hauteurs de plafond en ogives y sont généreuses et les éléments architecturaux conservés donneront du caractère à ces appartements.»

Laurent de Fommervault, Directeur général adjoint du Groupe François 1er
«Nous réalisons sur ce chantier 68 logements du studio au T5, ainsi que des parkings en souterrain, ce qui, en intramuros d’Avignon est assez rare, détaille Laurent de Fommervault, Directeur général adjoint du Groupe François 1er. Ce projet est emblématique parce qu’il est à l’image de ce que nous réalisons habituellement : redonner vie à des bâtiments anciens en les rénovant, le plus souvent en cœur de ville, en relation étroite avec le municipalité, pour le bénéfice des habitants. Une bonne partie de notre programme a été commercialisée, particulièrement les produits s’adressant aux investisseurs. D’ailleurs, à partir du 15 juin, lors d’une importante opération de communication, nous lancerons la phase de commercialisation des logements situés au sommet du bâtiment. Il s’agit d’une quinzaine de duplex (Ndlr : dont un triplex de 125m2), quasiment des maisons de ville avec jardin, posées sur le bâtiment.»

Pierre Bortoli, Directeur régional Vinci Construction France, société avignonnaise Girard
«Nous sommes fiers de faire aboutir ce projet grâce au savoir-faire de l’entreprise Girard dans différents métiers, de la taille de pierre au travail sur les façades, la réalisation de sous-œuvre, cisaille-carottage, réalisation de corps d’état en propre telles que les menuiseries, la pose de parquet. Et, également, une compétence qui a toute sa place en centre-ville, celle de management de projet pour relever les défis, notamment, de logistique. Ceci est d’importance car ces enjeux de réhabilitation de cœur de ville nous impacteront de plus en plus. La Cour des Doms est un exemple de la construction de la ville sur la ville, avec la réhabilitation d’un patrimoine fort transformé en logements et locaux ouverts sur la ville. Notre métier ? Transformer les concepts de l’architecte en réalité, avec un accompagnement d’ingénierie en amont.»

Frédéric Breysse, co-gérant de l’agence marseillaise d’architectes Huit et demi
«Nous sommes l’architecte de l’opération en association avec l’agence Fabre Speller. La politique de la ville d’Avignon nous a autorisés à réfléchir à la transformation d’un édifice, une prison. La Ville n’est pas un entrepôt de souvenirs mais un ensemble qui se reconstruit sur lui-même. Nous avons eu carte blanche pour inventer un programme sur cet ensemble qui déborde de mémoire et d’histoires douloureuses.»

© François 1er

Un programme pluriel
«Le devenir de cet édifice ? Un programme pluriel regroupant des logements qui n’effaceront pas la mémoire de cette ancienne Maison d’arrêt désormais ouverte sur la ville tout en préservant la qualité architecturale de l’édifice. D’ailleurs le passé de ce bâtiment se lit dans l’approche architecturale menée pour restaurer les murs et transformer les fenêtres. Les cellules renferment des jours de souffrance. Il a fallu les transformer mais la transformation architecturale continue de rendre compte des traces de ces anciens jours transformés en fenêtres et portes fenêtres offrant des vues sur les paysages lointains, proches et sur les jardins. Notre parti pris ? Ne pas surcharger la prison en créant des planchers supplémentaires. Nous n’avons pas non plus voulu construire de logements sur des surfaces neuves. Nous voulions produire une solution qui s’inscrirait dans une enveloppe existante mais en imaginant une surélévation légère pour ne pas traumatiser le bâtiment et répondre aux règles sismiques qui restent très contraignantes. Un étage rehaussé a cependant été créé dans les combles.»

La Distribution
«Le bâtiment compte trois étages irrigués par six cages escaliers avec des galeries périphériques agrafées sur la façade existante. Le nombre d’escaliers se réduit à quatre à partir du 2e et 3e étage pour irriguer les duplex avec une circulation en périphérie dans l’enceinte du bâtiment. Les logements du dernier niveau sont rehaussés d’une structure métallique avec des volumes aussi importants que dans les niveaux inférieurs. Une fois fini, l’étage le plus haut du bâtiment se situera à environ 40m Ngf (Niveau général de la France). Le bâtiment offre un seul triplex qui permet de voir les environs à 360°.»

Un programme intégré dans un ensemble
«Cela consiste à fabriquer des émergences en lien avec les quartiers de l’intramuros, à mettre en valeur ces vues très singulières sur le Palais des papes, sur le Rhône… Le bâtiment a été curé, vidé de tous ses stigmates, de constructions hétéroclites apparues au fil du temps pour libérer les espaces dédiés au public et des espaces privés dédiés aux logements. Ceux-ci sont tous traversants et bénéficient de volumes hors du commun (parfois plus de 4 à 4,5m sous voûte), les surfaces varient de 40 à 120m2 et les logements disposent tous d’un extérieur. Les types d’appartements ont été mélangés. Par exemple un studio peut être adossé à un T3, cela permet d’imaginer une relation entre les jeunes générations et des personnes qui seraient peut-être plus âgées. Le bâtiment sera pourvu de deux entrées : face au parvis des Pénitents et une autre adossée aux remparts. L’entrée au parking se fera au début de la rue de la Banasterie, en continuité des remparts.»

© François 1er

Des surprises ?
«Oui, durant les travaux nous avons identifié des sorguettes et des qualités de fondations qui nous permettront à l’avenir de révéler celles-ci dans le parking souterrain. Nous conserverons les empreintes de ces canalisations voûtées réalisées en pierres de taille cheminant sous tout l’intramuros, trace du réseau hydraulique historique.» 

D’un bâtiment fermé à une résidence ouverte
«Fabriquer le paysage de la Cour des Doms c’est ouvrir le mur d’enceinte, opérer des cadrages sur la Chapelle des Pénitents noirs, sur la tour du Palais des papes, un regard de proximité sur le Rocher des Doms ; Egalement profiter de la transparence entre le cour intérieure dédiée au public et ses limites séparatives avec la ville, sur les hôtels particuliers de la rue de la Banasterie, générer des places hautes dans l’Avignon intramuros. Je pense que la mémoire du lieu avec le temps va disparaître, notamment parce que la transformation de la ville mise sur un corpus d’expériences à venir et non sur un passé révolu,» conclut Frédéric Breysse.       

Pour se faire une idée des prix
Le T1 se négocie à partir de plus de 285 000€. Le T2 de 76m2 au 2e étage avec terrasse est actuellement à la vente à un peu plus de 462 000€. Le T3 de 82m2 se négociera à partir de plus de 438 000€ à près de 600 000€ pour 99m2, en 2e étage avec terrasse. Le T4 de 104m2 pourra aller jusqu’à plus de 633 000€ tandis qu’un T5 pourra se négocier au-delà de 802 000€ pour 126m2 au 3e étage. Les logements sont éligibles au dispositif Malraux. Il permet une réduction d’impôt de 30% des travaux, plafonnée à 120 000€, hors plafonnement global, et/ou à un déficit foncier reportable à 10 ans.


Le Thor : appel à projet pour implanter un commerce en centre-ville

La Cour des Doms (voir la vidéo en fin d’article) est un projet en passe de révolutionner le cœur de ville avec la renaissance du quartier Banasterie. Ambition ? Faire d’une prison comportant jadis 160 cellules et abandonnée depuis 2003, un quartier prisé et ouvert.

La résidence proposera 68 logements et 73 places de stationnement et compilera lieu intergénérationnel, commerces de proximité, crèche, friche artistique, auberge de jeunesse, espace de co-working, offre de restauration et cabinet médical… Les premiers logements seront livrés fin de cette année.

Au chapitre des finances
Au chapitre des finances, l’ancienne prison Sainte-Anne a été vendue à LC21 à 2,65M€. Ce prix comprend la rétrocession à la Ville de la friche artistique, une fois aménagée et remise à la gestion d’investissement. Cet argent a été investi à hauteur de 1,013M€ pour les travaux de requalification des abords de la Cour des Doms et inscrits au plan pluriannuel d’investissement (PPI). Les 1,5M€ restants ont permis à la Ville de racheter les Bains Pommer.

La ville se construit sur la ville
Le projet aura mis un peu moins de deux décennies pour éclore. Pas facile de trouver des investisseurs pour faire de ce patrimoine architectural au lourd passé une résidence haut de gamme dont les premiers logements seront livrés en décembre 2021. L’emplacement et la vue exceptionnels auront présidé à la destinée de La Cour des Doms, dont chaque logement arborera jardin suspendu ou balcon ou coursive possiblement ornés d’arbres et de plantes grimpantes. 

Entre pierres et eaux
Le lieu fiché entre le Rhône et le Palais des Papes s’est transformé pour offrir des fenêtres élargies et parfois créées –car tous les appartements sont traversants-. La cour sera arborée et généreusement végétalisée. Enfin, les murs de l’ancienne prison seront, par endroit, réduits de moitié, voire parfois complètement anéantis côté rue Banasterie. L’ensemble proposera, désormais, 68 logements du T1 au T5 duplex et même un triplex avec stationnements et jardins privatifs.

Réanimer l’intramuros
Le quartier Banasterie se construit un nouvel avenir tout comme l’ont fait les quartiers Trois Faucons/ Saint-Didier, Halles/Bonneterie, Carreterie/Carnot, ou encore les réhabilitations patrimoniales des Tours des cuisines, de la Garde-Robe, des Jardins des Papes, de Saint-Agricol, du Palais du Roure…

Le bâtiment
L’ancien bâtiment pénitentiaire se développe sur une parcelle longue d’environ 140 m pour 60 m de large et offre 10 454 m2 environ de surface de plancher. Le bâtiment a été construit pour enfermer des individus ce qui complique sa transformation en lieu de vie ouvert sur son quartier, sur la ville. Le bâtiment n’est pas classé ni inscrit monument historique. La Prison Sainte-Anne est qualifiée dans le PSMV (plan de sauvegarde et de mise en valeur) comme ‘immeuble à maintenir dont l’amélioration peut être imposée’.

Son histoire
Création de la Prison Sainte-Anne à l’emplacement de l’hospice des insensés (Maison royale de santé) est envisagée à partir de 1838. 1861- 1862 : les aliénés sont transférés dans un nouvel asile construit au pied de Montdevergues à Montfavet. 1862 : l’architecte du Département Joffroy est chargé du projet de construction d’une prison. 1865 : début des travaux. 1871 : fin des travaux. mars 2003 : désaffectation du site. Transfert de la prison dans le nouveau centre pénitencier du Pontet.

Métamorphose
2009 : rachat de la Prison Sainte-Anne par la Ville. 2014, Cécile Helle, Maire d’Avignon, relance le projet d’aménagement urbain. Fin 2015 : lancement d’un appel à projets international portant sur la mise en vente du site, ainsi que sur des propositions d’aménagement urbain. Courant 2016 : 14 candidatures sont examinées. Cinq sont sélectionnées. Juillet 2016 : ouverture de l’exposition Transformation durant laquelle les Avignonnais sont invités à découvrir les projets retenus pour la réhabilitation de l’ancienne Prison Sainte-Anne et à s’approprier ce projet. Septembre 2016 : annonce du projet lauréat. Février 2017 : signature d’une promesse de vente entre la Ville d’Avignon et le promoteur LC2I. 27 juin 2018 : signature de l’acte définitif de vente. Janvier 2019 : désamiantage, curage, préparation et installation de chantier. Janvier 2020 : démarrage par l’entreprise Girard des travaux tous corps d’état sur la partie immobilière. Avril 2021 : démarrage des travaux de la partie ERP (Etablissement recevant du public). Décembre 2021 : livraison de la partie immobilière : les logements. Fin 2022 : livraison de la friche artistique.

En détail
Le projet comporte une friche artistique qui sera rétrocédée à la ville. Une auberge de jeunesse de148 lits, une crèche, un espace de travail collaboratif (coworking), des commerces, 68 logements, un parc de stationnement de 73 places, un restaurant et un cabinet médical.

© François 1er

Aux manettes

L’entreprise Girard
Aux manettes il y a l’entreprise avignonnaise Girard, spécialisée dans la restauration de monuments historiques. La filiale de Vinci Construction France est un acteur majeur dans la région Sud qui intervient en conception ou réhabilitation de tous types de bâtiments : restructuration lourde, réhabilitation sociale, restauration du patrimoine historique ou de bâtiments anciens, désamiantage. Implanté à Avignon depuis plus d’un siècle et fort d’un savoir-faire dans la valorisation des monuments historiques, Girard mobilise les compétences plurielles de plus de 150 collaborateurs pour accompagner durablement ses clients dans la préservation du patrimoine et contribuer à revitaliser le territoire. Quelques références ? les Docks de Marseille, Luma Parc des ateliers à Arles, Fort Saint-Jean / Mucem à Marseille, Archevêché d’Avignon…

Le promoteur LC2I
La Compagnie Immobilière d’Investissement est spécialisée dans la promotion, la maîtrise d’ouvrage déléguée, l’assistance à la maîtrise d’ouvrage, la direction de travaux et la commercialisation. Quelques références ?MOD et co-investisseur pour la réhabilitation des Voutes de la Major à Marseille, la rénovation d’un immeuble classé de 1983 (le Quai), mais aussi dans le cadre des projets de Marseille République et des Bureaux de la Joliette…

Les archis
Les architectes Xavier Fabre et Vincent Speller travaillent ensemble et partagent une agence à Clermont-Ferrand et à Paris depuis 1986. En janvier 2002, ils sont devenus co-gérants de la Sarl Fabre/ Speller. Quelques références ?Théâtre National Populaire de Villeurbanne, Centre Mondial de la Paix à Verdun, rénovation de l’Opéra de Clermont-Ferrand, réhabilitation de l’Archevêché d’Avignon, réalisation de la reconstitution de la Grotte Chauvet.

Huit et demi
La démarche architecturale de l’Atelier Huit et Demi (pour bureau d’architectes urbanistes associés), créé en 2003, se fonde sur une approche contextuelle tenant compte tout autant de la complexité d’un programme que du caractère singulier d’un site. Les principes de rationalité guident les partis architecturaux ainsi que les choix constructifs adoptés, dans un souci de pérennité des constructions. Quelques références ?Smac d’Aix en Provence, salle de spectacle de Cassis, aménagement d’un théâtre dans une chapelle à Pont-St-Esprit, réhabilitation du Tore et aménagement de l’aqueduc du palais Longchamp de Marseille…

© François1er

Rénovation du quartier de la Banasterie

Les abords du bâtiment
Parallèlement aux travaux de réhabilitation de l’ancienne Prison Sainte-Anne, les abords du bâtiment vont être entièrement réaménagés. En particulier la rue Banasterie jusqu’à la rue Sainte-Anne ainsi que la rue Migrenier. Réseaux, voierie, l’espace public sera totalement revu afin d’offrir aux Avignonnais un espace apaisé et végétalisé conciliant piétons et voitures et mettant en valeur le patrimoine historique du quartier.

Le Parvis de la Chapelle des Pénitents noirs
Des calades en pierre du Rhône seront posées au sol sur le parvis de la chapelle des Pénitents noirs ainsi qu’en pied de façade et le long des rues Banasterie et Migrenier. Les chaussées seront rénovées en enrobé grenaillé. L’arrière de la chapelle accueillera un jardinet et du mobilier d’assise. Les espaces piétons et place seront traités en béton désactivé. Des conteneurs à déchets seront enfouis et un arbre planté rue Migrenier.

Rue du Rempart de la ligne
Des espaces verts seront créés rue du Rempart de la Ligne, le stationnement y sera supprimé et une place personne à mobilité réduite créée ainsi qu’une placette et un jardin ombragé aux abords de la poterne. L’éclairage urbain sera revu pour mettre en valeur la Chapelle des Pénitents noirs, la poterne Banasterie et le puits.

Les travaux de voierie
Août à décembre 2022 : travaux de voirie. Mai à juin 2022 : travaux liés à la borne de la rue du Rempart de la Ligne. Août 2021 : démolitions bâtiments Ville (association et transformateur Enedis). Septembre 2020 : démarrage des travaux de branchements et réseaux secs liés aux programmes immobiliers de la Cour des Doms. Février 2019 : démarrage des travaux de réseaux d’assainissement.


Le Thor : appel à projet pour implanter un commerce en centre-ville

Le centre-ville de Carpentras était à l’honneur du JT de 13h de France d’aujourd’hui avec un reportage (voir ici de 22’12’’ à 26’40’’) sur la redynamisation des cœurs de ville.

Dans ce sujet consacré aux petites villes souhaitant faire revenir des commerces de proximité, les téléspectateurs ont pu notamment découvrir les témoignages de Rémy Mercy dans sa fromagerie ainsi que de Serge Andrieu, le maire de Carpentras, qui évoque la piétonnisation du centre. Autre intervenant : Guy James, agent immobilier, qui aborde l’arrivée de nouveaux habitants dans la ville.

A la fin de ce reportage, le présentateur du journal de France 2 et la journaliste Astrid Mezmorian évoque plus largement le sujet des cœurs de villes et nomment encore deux communes vauclusiennes : Valréas et Cavaillon


Le Thor : appel à projet pour implanter un commerce en centre-ville

Le Parc naturel régional du Luberon a fait poser des capteurs de température dans les villes de Cavaillon et de Manosque afin de mieux caractériser le phénomène d’îlots de chaleur urbains. Ceux-ci ont été fournis par la Maison de la météo et du climat des Alpes du Sud avec l’assistance technique du Parc du Luberon, les services techniques communaux et le bureau d’études Geographr d’Avignon. Cela permettra d’enregistrer, durant toute la période estivale, la température heure par heure, dans différents endroits de ces communes : rue du centre-ville, parking ombragé, parking bitumé sans arbre, bord de cours d’eau et de canaux, jardin public, lotissement, habitat vertical zone commerciale, zone industrielle, forêt, zone agricole…

Les relevés seront analysés à l’automne permettant de mieux appréhender le phénomène d’îlots de chaleur urbain, en partenariat avec le Grec-Sud (Groupe régional d’experts sur le climat en région Provence-Alpes-Côte d’Azur). Ceux-ci seront ensuite comparés aux mesures réalisées durant l’été caniculaire de 2019, dans les villes d’Apt et de Cavaillon avec ces mêmes capteurs. A terme, ce travail permettra aux villes de mieux s’adapter au changement climatique et d’améliorer le confort et la qualité de vie des habitants du territoire. L’année dernière, la Cove (Communauté d’agglomération Ventoux-Comtat-Venaissin) avait installé 30 sondes thermiques selon les mêmes paramètres constatant des écarts de températures entre 4,6° et 5,8° de différence selon les endroits et à très peu de kilomètres de distance. La morphologie urbaine, les activités humaines, la nature et la couleur des revêtements et par la place du végétal ont un impact direct sur la température en ville.


Le Thor : appel à projet pour implanter un commerce en centre-ville

L’enseigne nationale de prêt-à-porter vient de baisser définitivement le rideau de sa boutique située rue de la République à Avignon.

Placée en redressement judiciaire à la mi-mai, Naf Naf a été rachetée début juin par le groupe industriel spécialisé dans le textile ‘Sy Corporate France’ dont l’offre devrait permettre de préserver 75 % des emplois en France. L’enseigne conservera néanmoins ses deux autres boutiques vauclusiennes situées dans les galeries marchandes des centres commerciaux d’Auchan-Nord et de Cap-Sud.

 


Le Thor : appel à projet pour implanter un commerce en centre-ville

Depuis le 20 juin, le centre-ville de l’Isle-sur-la-Sorgue donne la priorité aux piétons. Une volonté de la commune qui souhaite développer l’attractivité de son cœur de ville, soutenir la reprise d’activité des restaurateurs (notamment dans l’installation de terrasses aux abords de leurs établissements) mais aussi réduire la pollution tout en renforçant la sécurité et la circulation des usagers.

Le centre-ville sera piétonnisé avec des fermetures par bornes escamotables chaque jour :

  • A 10h dans les rues Carnot et Michelet
  • A 11h dans les rues du Dr Tallet et République et quai Jean Jaurès
  • A 19h tous les soirs sur le quai Rouget de Lisle

A noter que les livraisons des commerces seront possibles le matin de 6h à 11h.

Quant aux riverains du centre-ville, ils pourront accéder à leurs domiciles via une identification préalable auprès des services de police municipale. Ceux qui possèdent un garage pourront y accéder à toute heure, sous réserve de s’être identifiés en présentant un justificatif auprès des services de la Direction prévention sécurité.

Les demandes d’accès se réalisent sur place ou de façon dématérialisée sur www.islesurlasorgue.fr


Le Thor : appel à projet pour implanter un commerce en centre-ville

Corinne Chatriot gère deux magasins à Avignon IKKS junior qui propose du textile enfants de 3 mois à 18 ans, rue des Marchands à Avignon et I.code, mode femme de la taille 34 au 42, rue Joseph Vernet à Avignon. Elle décrit une ville fantôme où le commerce se met en ligne pour survivre, livre en vélo façon écolo et ou l’été s’écrira sans festival…

«Cela fait plus de 30 ans que je suis dans la mode. Ce qui me manque dans cette période de confinement ? Le contact. Le dynamisme insufflé dans la ville par les habitants, les passants. On ne se voit plus, ne se parle plus, on ne conseille plus personne. Ce qui est compliqué ? Nous venons de ‘rentrer’ la collection d’été et l’on ne peut rien faire. Notre clientèle ? C’est vraiment tout le monde. Pour IKKS ce sont les parents, les grands-parents qui viennent choisir un ensemble pour leur chérubin ou même des ados qui viennent choisir ce qu’ils souhaitent porter.»

Confinement ? Et si on essayait la vente en ligne ?

«Face au confinement j’ai décidé de tenter la vente en ligne avec ‘Mon Boutigo’. Le concept ? Vendre en ligne ce que je propose en boutique. Je mets en ligne mes produits, le client vient comme s’il était dans la boutique et, au lieu de venir chercher sa commande, je la lui fais livrer –pour les communes du Grand Avignon- en vélo via Pop Messengers et le reste de la France en Colissimo. L’avantage ? Les gens sont livrés le lendemain de leur commande ! Et c’est une livraison écologique ! ‘Mon Boutigo’ ouvre le commerce à un nouveau canal de vente et, en temps ordinaires, un flux supplémentaire en magasin, également les produits sont disponibles 24h sur 24, 7 jours/7. La promesse est aussi que le panier moyen soit plus élevé que d’habitude.»

Vente en ligne et vente en boutique le bon compromis ?

«La vente ne ligne n’est pas la vente en boutique et réclame un travail important comme le référencement des articles, tailles, couleurs, photos… Heureusement l’équipe ‘Mon Boutigo’ est très dynamique et la mise en ligne ludique. C’est une expérience différente. Pour autant je ne vois pas les gens n’acheter qu’en ligne parce que c’est quand même bien plus sympa de nouer le contact avec les gens. Dans la continuité cela pourra aussi rendre service. Je vais sans doute mettre également en ligne les vêtements pour femme I.code. Pour le moment j’y réfléchis.» La boutique en ligne d’IKKS Junior Avignon centre-ville : pastel-Ikksjunior.monboutigo.fr

Après des semaines de confinement

«Qu’est-ce que l’on ressent après plusieurs semaines de confinement lorsque l’on est chef d’entreprise ? On se dit qu’on les enchaine ! Les grèves, les Gilets jaunes et maintenant ce méchant virus. Ça n’est pas simple. Je me pose beaucoup de questions pour l’après : comment ça va se passer ? Aurai-je des clientes dès le 1er jour du déconfinement ?  Ou est-ce que le commerce reprendra au fil de l’eau ?»

30 ans de vente

«En 30 ans les habitudes de consommation ont-elles changé ? Oui bien sûr, nos clientes fréquentent les sites internet de vente de vêtements en ligne. C’est pourtant ce contre quoi je vais un peu quand-même. Je leur dis que l’on est là, que l’on a ouvert des boutiques pour les recevoir elles et leurs enfants, pour les conseiller, conseil qui n’existe pas sur Internet. Mais c’est difficile parce que l’on remplit bien son caddie avec le drive ! Et pourtant comment imaginer une ville sans boutiques ? En ce moment, lorsque je vais dans ma boutique pour préparer les colis de vente en ligne et que je n’aperçois personne circulant dans la rue cela me rends très triste. Je me dis mais si nous, commerçants et artisans nous n’étions pas là, à quoi ressemblerait cette ville ? Ce serait d’une atroce de tristesse… Aujourd’hui nous sommes une ville fantôme. Tout est à l’arrêt, c’est du jamais vu.»

Le festival

«La période du festival représente pour nous, déjà, une période de soldes et la clientèle touristique intervient pour une très grande part dans la fréquentation de nos magasins. Ce sont des personnes qui courent le festival, sont en vacances, dans leur maison de villégiature, résident à Avignon ou dans les villages alentours. La ville sans festival représentera, pour nous, une très importante perte.»

Mon Boutigo

Spécialisée dans la création de sites internet, d’applications mobiles et de logiciels, la société avignonnaise ARG Solutions vient d’ouvrir ‘Boutigo Piolenc‘, une plateforme de commandes de produits en ligne en partenariat avec les commerçants locaux. Destinée à valoriser et redynamiser le commerce local, ‘Mon Boutigo‘ (ma boutique en provençal) permet aux consommateurs de disposer d’une application mobile recensant les commerces ainsi que les produits et services à proximité de chez eux. Quant aux commerçants, ils disposent d’une boutique en ligne personnalisée permettant d’exposer leurs produits et leurs offres (www.monboutigo.fr).

 

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