Avignon : les agriculteurs se réunissent pour le Week-end gastronomique
Avignon va accueillir la 17ᵉ édition du Week-end gastronomique du vendredi 18 au dimanche 20 novembre à l’église des Célestins, place des Corps Saints. L’occasion pour les visiteurs d’échanger avec les agriculteurs et de déguster leurs produits.
Pour cette 17ᵉ édition du Week-end gastronomique, organisée par la Chambre d’agriculture de Vaucluse et le réseau Bienvenue à la ferme, il y aura 33 stands de spécialités des terroirs français, 59 agriculteurs, 29 exploitations vauclusiennes et 5 régions de France représentées : Auvergne-Rhône-Alpes, Grand Est, Nouvelle-Aquitaine, Occitanie, Provence-Alpes-Côte d’Azur.
En partenariat avec les Jeunes agriculteurs, 5 stands de dégustations seront installés sur le parvis de l’église des Célestins, sur lesquels les visiteurs pourront déguster divers produits tels que l’aligot saucisse, la pomme de terre au foie gras, la saucisse de foie gras, le menu végétarien, les crêpes, les châtaignes grillées, ou encore le vin chaud.
Trois jours d’événements, et plus…
L’ouverture du Week-end gastronomique au public se fera ce vendredi 18 novembre à 12h30. Il sera inauguré par la même occasion et restera ouvert jusqu’à 20h. Le lendemain, l’événement sera ouvert de 9h30 à 20h. Pour le dernier jour du Week-end gastronomique ce dimanche 20 novembre, le public pourra venir déguster des produits et rencontrer les agriculteurs de 9h30 à 18h.
Des jeux concours seront organisés tout au long de l’événement pour gagner des paniers garnis. Le Week-end gastronomique se prolongera au cours du mois de décembre avec une sélection exclusive de produits proposée sur le drive du réseau Bienvenue à la ferme.
Les produits du Week-end gastronomique
Des fruits et légumes aux produits issus de l’élevage, en passant par des produits cosmétiques, divers produits seront présentés lors de ce Week-end gastronomique. L’occasion de découvrir l’excellence des terroirs français.
Le public pourra notamment des fruits et légumes de toute la France, des vins et produits alcoolisés, des huiles et produits transformés, des produits issus d’élevages, des fromages, des produits transformés, des huiles essentielles et produits cosmétiques, des légumineuses, féculents et tartinables, mais aussi des accessoires et vêtements.
V.A.
Avignon : les agriculteurs se réunissent pour le Week-end gastronomique
Après deux années de salon en visioconféfrence, retour au présentiel au parc des expositions de Châteaublanc. Avec un invité de marque : Bruno Bonnell, secrétaire général pour l’investissement (SGPI), chargé de déployer le dispositif « France 2030 » et venu rencontrer en Vaucluse les acteurs agricoles de l’innovation.
En présence de la préfète, Violaine Démaret, de la présidente du Conseil Départemental, Dominique Santoni, du président de la Région Sud, Renaud Muselier, du président de la chambre régionale d’agriculture, André Bernard, de la présidente départementale, Georgia Lambertin, de la maire d’Avignon, Cécile Helle, mais aussi de la conseillère régionale Bénédicte Martin, Bruno Bonnell a fait le tour des 350 exposants en machinisme agricole, en plants et semis, et des représentants des stations d’expérimentation, de l’INRAE, du Canal de Provence et de la CNR (Compagnie Nationale du Rhône).
D’emblée, André Bernard, qui a eu l’idée de ce salon, a mis l’accent sur « Une année difficile pour les paysans avec le gel, la sècheresse, l’inflation, l’explosion du coût des engrais, des semences, de l’énergie parfois multiplié par 3, 5 ou 10. C’est pourquoi nous devons revenir à une production locale, aux circuits courts. Nous avons une charge énorme sur les épaules : nourrir tout le monde. Déjà nous nous sommes adaptés au changement de climat, préserver l’espace, être plus sobres en eau grâce au goutte à goutte, nous avons réduit le phytosanitaire, nous développons le photovoltaïque, nous pratiquons le binage ».
La PDG de la Compagnie Nationale du Rhône, Laurence Borie-Bancel embraye : « Le monde agricole est touché de plein fouet par les crûes, les tempêtes, la canicule mais il doit assurer notre souveraineté alimentaire. Déjà cet été, les températures proches de 40° ont impacté la production hydro-électrique du Rhône de 25%, une baisse qui a des conséquences sur l’irrigation et la navigation fluviale. La concession e la CNR a été reconduite jusqu’à 2041, ce qui prolonge notre mission d’intérêt général pour accompagner les agriculteurs vauclusiens ».
Cécile Helle se dit « Heureuse d’ouvrir ce salon puisque l’agriculture fait partie de l’histoire, de la culture, de l’identité d’Avignon. A notre niveau, nous luttons contre l’artificialisation des sols. A l’occasion de la révision de notre PLU (Plan local d’urbanisme) nous augmenterons la superficie des terres arables, depuis des années, nous proposons aux écoliers avignonnais des fruits et légumes produits ici, souvent bio. Chaque semaine, nous participons à la distribution de fruits et légumes aux familles les plus démunies et dans les épiceries sociales. Tout le monde doit pouvoir bien manger. Et puis, je n’oublie pas qu’Avignon a des centaines de chercheurs à l’INRAE de Montfavet, le Pôle d’Agro-sciences à Agroparc et le Pôle de Compétitivité Alimentaire « Innov’Alliance ». Mc Cormick France (Herbes et poivres Ducros et aides à la pâtisserie Vahiné) a aussi son siège pour la France à Avignon!“
C’est au tour de la présidente de l’exécutif Dominique Santoni de prendre la parole pour se féliciter de l’existence de 2 évènements qui rythment la vie agricole de Vaucluse ‘Terroir en fête’ en juin à l’Arbousière, et ‘Med’AGri’ en octobre à Châteublanc. « Le département propose des interventions sur le thème de l’irrigation. Cet été nous avons pris conscience de la valeur eau, quand le puis est à sec comme le dit le dicton populaire, parfois il a fallu envoyer des camions-citernes pour approvisionner des villages. D’ailleurs j’organiserai des Etats Généraux de l’Eau avec la Région, l’Etat, les communautés de communes, les syndicats des eaux. Madame la Préfète et Monsieur le Président de la Région Sud m’ont déjà donné leur accord! L’accès à l’eau est absolument crucial pour la viabilité des exploitations, des vignobles, pour l’attractivité de notre territoire, pour la beauté de nos paysages ».
Place ensuite à Renaud Muselier d’intervenir, d’abord pour saluer la nouvelle préfète de Vaucluse. « On se connaît tous les deux puisque vous étiez auparavant en poste dans les Alpes de Haute-Provence, vous connaissez à fond les dossiers agricoles, notamment la lavandiculture. Avec vous on va gagner du temps, d’ailleurs je vous annonce que la Première ministre Elisabeth Borne viendra à la Convention des Maires le 14 novembre. Med’Agri, c’est une rencontre avec un profession noble, les paysans, ils ont un travail exigeant, difficile mais enthousiasmant. Ils doivent faire face à une hausse exponentielle des prix, des charges énergétiques, un climat changeant. Ils représentent 25% de la superficie de Provence-Alpes-Côte d’Azur, 21 000 exploitations, un chiffre d’affaires de 3 milliards d’euros et ils totalisent 284 labels (pour les vins AOC de la Vallée du Rhône, de Cassis et Bandol, le Muscat de Beaumes de Venise, l’agneau de Sisteron, les foins de la Crau, les huiles essentielles de lavande en Haute-Provence, l’huile d’olive des Baux, la truffe du Tricastin…). Nous avons structuré les filières, nous avons augementé le budget de l ‘irrigation de 20%, nous sommes allés réclamer des subventions à Bruxelles. Ici on produit et on consomme responsable. Le paysans doit pouvoir vivre dignement de son travail. Avec la réforme de la PAC (Politique agricole commune) ce sont 115M€ qui seront investis en 5 ans pour une véritable transition énergétique. Les Romains avaient inventé les aqueducs, les ingénieurs du XXème siècle les barrages et le Canal de Provence, Pagnol a écrit sur les oeillets des Soubeyran dans Manon des sources, à Dubaï, en plein désert, on arrive faire pousser des plantes grâce au goutte à goutte… Il n’y a pas de raison que nous ne soyons pas innovants mais un plan de 800M€ sera nécessaire. » Le président de la Région Sud conclut : » Grâce au Canal de Provence, nous irriguons 47 000 hectares mais un petit coup de pouce serait le bienvenu » à l’attention de Bruno Bonnell venu annoncer que sur les 54 milliards d’euros du plan « France 2030 », 3 seraient conscarés à la revitalisation de l’agriculture.
Le secrétaire général pour l’investissement le rassurera « 3 milliards seront bel et bien flêchés pour l’agro-alimentaire, les métiers d’avenir de l’agriculture. Je fais le tour de France pour inciter chacun à lancer des projets, nous en manquons, osez en déposer. Nous ne voulons pas construire une Muraille de Chine de papier, nous voulons être pragmatiques, concrets, donc simplifier les démarches, l’accès aux dossiers. Il faut faire comme au loto où tous les gagnants ont forcément tenté leur chance ».
Quant à Violaine Démaret, arrivée en Vaucluse le 23 août, elle participait pour la 1ère fois à l’inauguration de Med’Agri. » Je suis heureuse d’être restée en Provence » dit la préfète, « Je vais être brève, 3 mots suffisent à traduire mon état d’esprit : soyez fiers de votre agriculture et de ce que vous faites, ayez confiance en vous, innovez et notre avenir sera assuré ».
Parallèlement à cette inauguration a eu lieu une cérémonie de remise de l’Ordre National du Mérite Agricole à la conseillère régionale Bénédicte Martin qui se bat depuis des décennies, bec et ongles, pour les paysans. Renaud Muselier dira d’elle : « Vous êtes une femme droite, honnête, généreuse, pétillante, attentive, toujours au service des autres. Petite-fille, fille, soeur d’agriculteurs, vous vous dévouez depuis toujours à ce territoire, à ce terroir. Vraie vauclusienne, vous vous êtes engagée aux côtés de Jacques Chirac, votre mentor, en collant des affiches à 16 ans. Après être passée par Sciences-Po, vous vous êtes lancée en politique. Elue à Malaucène, puis conseillère régionale Provence Alpes Côte d’Azur, vous êtes en charge de l’agriculture, la viticulture, la ruralité et le terroir, vous vous êtes démenée pour la création du Parc Naturel Régional du Ventoux. Vous aimez et respectez les agriculteurs, vous êtes discrète, exemplaire, jamais vous ne renoncez malgré l’adversité ».
Emue, (et elle n’était pas la seule), entourée de sa maman, de son frère et de ses amis, dont Georgia Lambertin, la présidente de la Chambre d’Agriculture de Vaucluse et André Bernard pour la Chambre Régionale, Bénédicte Martin prend la parole. « Je suis partagée entre plaisir et pudeur. J’ai un amour infini pour ma terre, mon Vaucluse, ma région où vivent des gens sincères, intelligents qui savent s’adapter. Quand j’étais petite, je passais l’été dans les champs quand les autres partaient en vacances. Le monde rural c’est mon ADN, le travail ma religion. J’ai envie de vous dire ce que j’ai écrit le 26 mars 2020 quand le gel a frappé notre exploitation : « J’ai mal pour ceux qui doivent courber l’échine, la peur au ventre, qui scrutent le ciel et en l’espace d’une nuit voient réduit à néant le travail de toute une année. J’ai lu cette angoisse dans les yeux de mes parents, mais, chaque fois, ils ont su se relever, ils posaient des bougies dans les vergers pour limiter le gel avec l’énergie du désespoir. Nourrir les autres, c’est toute leur vie ».
Avignon : les agriculteurs se réunissent pour le Week-end gastronomique
La 15ᵉ édition du Festival Brin de culture a débuté le 1er octobre dernier et se terminera à la fin du mois. Organisé par les Chambres d’Agriculture de la région Paca et le réseau Bienvenue à la Ferme, cet événement mêle musique, théâtre, cuisine, dégustations et visites de fermes.
Cette année, 27 fermes de la région ouvrent leurs portes aux visiteurs autour de 50 événements en lien avec l’art, la culture et le patrimoine. Ce festival est l’occasion idéale de rencontrer les agriculteurs proches de chez soi, des produits du terroir, mais aussi des points de vente en circuits courts à proximité de chez soi.
Si le festival bat déjà son plein depuis plus de 15 jours, en Vaucluse, il reste encore trois dates clefs à ne surtout pas manquer ! Les samedi 22, dimanche 23 et dimanche 30 octobre, différentes fermes du département vous accueilleront pour divers événements culturels. Des moments à partager en famille ou entre amis.
Le programme
Le samedi 22 octobre, le Château Saint-Pierre d’Escarvaillac à Avignon accueillera ‘Diabou et autres contes’ et des spectacles en musique pour les petits comme pour les grands de 15h à 16h. Réservation conseillée au 06 87 14 49 92. La Ferme du Bouquet à Beaumes-de-Venise organisera une rencontre autour de spectacle de danse et de lecture partagée par les enfants de 10h à 17h. Réservation conseillée au 06 16 55 73 70. La ferme La Chevalière à Villelaure présentera dans sa cour ‘La Ferme Enchant-thé’, un spectacle avec la Chorale de chansons de variété à 17h. L’Atelier d’Hippolyte, à Malaucène, quant à lui, vous apprendra à cuisiner avec la grenade de 10h à 17h. Réservation au 06 34 25 43 22.
Le dimanche 23 octobre, le Château Saint-Pierre d’Escarvaillac accueillera le spectacle de clowns ‘L’Aventure d’Olga’ pour toute la famille de 15h à 16h. Réservation 06 87 14 49 92. La Ferme du Bouquet mettra de nouveau les enfants à l’honneur avec une représentation théâtrale réalisée par les enfants, suivie d’un atelier d’initiation à la sophrologie de 13h à 17h. Réservation conseillée au 06 16 55 73 70. Tous les événements du samedi 22 et dimanche 23 octobre sont gratuits.
Le dimanche 30 octobre, le Festival Brin de culture se clôturera au Domaine de l’Oiselet à Sarrians où vous découvrirez le Raku, un art ancestral japonais, à travers une exposition de sculptures et un atelier découverte et création pour les enfants de14h à 19h. La restauration coûtera 25€ par adulte et 12€ par enfant de moins de 10 ans. Réservation au 06 18 74 17 68.
V.A.
Avignon : les agriculteurs se réunissent pour le Week-end gastronomique
Si vous mangez local, privilégiez la qualité et optez pour la proximité, cela tombe bien, les marchés du soir des producteurs de Vaucluse continuent à l’automne pour faciliter l’accès aux produits frais en vente directe.
Directement issus des fermes vauclusiennes, les légumes de saison, fruits de saison, fromages, viandes et charcuteries, miels, jus de fruits, vins, olives et huiles d’olive, viennent colorer les étals des marchés du soir durant l’automne.
En participant à ces marchés, vous avez la possibilité de rencontrer les producteurs, de découvrir leur savoir-faire, de comprendre leur métier et d’être acteur du territoire.
Programme des marchés Lundi : Avignon, aux Allées de l’Oulle, de 17h à 19h, jusqu’au 24 octobre.
Mardi : Châteauneuf-de-Gadagne, au plateau Campbeau, de 17h à 19h, jusqu’au 27 septembre.
Mercredi : Pernes-les-Fontaines, place Frédéric Mistral, de 17h à 19h, jusqu’au 9 novembre.
Jeudi : Cavaillon, place du Clos à proximité de l’Office de Tourisme, de 16h30 à 18h30, jusqu’au 29 septembre.
Vendredi : Montfavet, place de l’Eglise, de 16h30 à 19h, jusqu’au 28 octobre.
J.R.
Avignon : les agriculteurs se réunissent pour le Week-end gastronomique
Le raisin est arrivé sur les marchés du soir des producteurs de Vaucluse: du blanc (Chasselas, Ora), du noir, du Muscat. C’est aussi le début des récoltes des poires et des pommes. Les producteurs raviront votre palais même à la rentrée, et nul besoin de pass sanitaire pour déambuler.
Sur les marchés du soir des producteurs, retrouvez bien sûr tous les légumes de saison (haricots de la soupe au pistou, tomates et tout pour une bonne ratatouille) mais aussi les pommes de terre de l’année. Certains soirs, de marchés les agriculteurs avec l’appui du réseau Bienvenue à la Ferme et les communes proposent des animations des jeux, une tombola… Suivez l’actualité des marchés du soir des Producteurs sur le site de la Chambre d’agriculture de Vaucluse, la page Facebook de Bienvenue à la Ferme Vaucluse et sur celle dédiée à ces marchés du soir des producteurs en cliquant ici.
Actualités des marchés du soir
A Cavaillon, le jeudi 26 août, une roue de la fortune est à tourner pour emporter des cadeaux. Attention le marché est déplacé ce jour-là à cause de la fête foraine, retrouvez les producteurs devant la mairie.
A Châteauneuf-de-Gadagne, le mardi 31 août, le marché exceptionnellement est élargi pour préparer la rentrée. Les vignerons proposeront des dégustations vente, Laure et Antoine des ‘Gourmets Z’Ailés’ et leur miel et hydromel viendront avec une ruche de démonstration. Les paysans boulangers de ‘La conquête des pains’ vous proposeront entre autres du pain de petit épeautre mais aussi des cookies et des brioches. Jean-Christophe, producteur de plantes aromatiques viendra avec sans doute du basilic mais aussi ses eaux florales, ses tisanes et sirops etc. Retrouvez vos maraîchers et producteurs de fruits habituels : Cachou et ses légumes bio , les vergers de Bonpas avec des légumes mais surtout raisin pommes et poires bio, Fabien avec des olives, Marie du Gaec La Tourette, et tout ce qu’il faut pour la ratatouille. Rendez-vous à 17h30 pour l’ouverture du marché en musique. Venez tourner aussi la roue de la Fortune Bienvenue à la Ferme pour gagner des cadeaux et des gourmandises.
A Pernes-les-Fontaines, le mercredi 1er septembre : changement d’heure le marché débutera à 17h pour finir à 19h.
Rappel jours des marchés du soir des producteurs
Lundi : Avignon : Allées de l’Oulle 17h à 19h Mardi : Châteauneuf de Gadagne : Place du Marché aux Raisins 17h – 19h Mardi : Pertuis : Parking Cave des Bons Sachants 17h – 19h Mercredi : Pernes les Fontaines : Place Frédéric Mistral à partir du 1er sept: 17h – 19h Jeudi : Cavaillon : Place du Clos (à proximité de l’Office de Tourisme) 17h – 19h Vendredi : Montfavet : Place de l’Eglise : 16h30 – 19h Vendredi : Morières lès Avignon : Place de la Liberté: 17h -19h
Ces marchés sont organisés en partenariat entre les villes qui les accueillent, la Chambre D’agriculture de Vaucluse et l’association Bienvenue à la Ferme Vaucluse avec le soutien du Conseil départemental de Vaucluse et la Région Sud Provence- Alpes-Côte d’Azur.
Avignon : les agriculteurs se réunissent pour le Week-end gastronomique
Comme chaque année, la Chambre d’agriculture de Vaucluse ouvre les portes de son vignoble expérimental situé à Piolenc. A l’occasion de ces portes ouvertes, les visiteurs pourront découvrir les différents essais menées sur la vigne à travers différents ateliers. De nouvelles expérimentations 2021 seront présentées comme des démonstrations de robot travaillant le sol ou bien encore de ‘l’agrivoltaïsme dynamique’.
Cette matinée sera aussi le moment d’en apprendre davantage sur les différents essais pour accompagner les agriculteurs vers un mode de production alliant rentabilité, respect de l’environnement, adaptation au changement climatique, protection des cultures et préserve de la typicité des vins de la vallée du Rhône.
Avignon : les agriculteurs se réunissent pour le Week-end gastronomique
Après avoir constaté les dégâts liés aux épisodes de gelées nocturnes des cultures agricoles, les élus locaux ont interpellé les pouvoirs publics en soutien aux nombreux exploitants agricoles. La Chambre d’Agriculture du Vaucluse a également activé une cellule d’appui constituée de démarches à entreprendre en cliquant ici. Les dégâts sont désastreux et les pertes d’ores et déjà évaluées seront massives pour nombre d’exploitants. Plusieurs personnalités publiques réagissent :
Maurice Chabert, président du Conseil départemental de Vaucluse « Je demande la mise en place de mesures d’accompagnement exceptionnelles telles que les exonérations de TFNB (Taxe foncière non bâti) et de charges sociales, mais aussi des prorogations de remboursement de prêts garantis, ou la mise en place de prêts à taux réduit et autres aides à la trésorerie ». Maurice Chabert demande au ministre de l’Agriculture la mise en place de mesures d’accompagnement, notamment pour les producteurs de raisins de table et de cuve qui ne sont pas éligibles aux indemnités dues au titre du dispositif de ‘calamité agricole’.
Julien Aubert, député de Vaucluse – 5e circonscription (Les Républicains) « Les 150 millions de ressources annuelles du Fonds national de gestion des risques en agriculture sont aujourd’hui loin d’être suffisants. Ce sont en effet près de 2 milliards d’euros de pertes qui sont avancées selon les premières estimations. […] En Vaucluse, sur des exploitations qui produisent à la fois du raisin de table, du raisin de cuve et des cerises, le recours au régime des calamités agricoles n’est pas possible pour le raisin et s’agissant de la cerise il faut que celle-ci représente 13% de la valeur du produit brut théorique de l’exploitation, ce qui n’est pas le cas partout. »
Hervé de Lepinau et Marie Thomas de Maleville, conseillers départementaux de Vaucluse, canton de Carpentras, (Rassemblement National). « […] cette restriction de mécanisme d’aides ne peut concerner les producteurs de raisins de table qui, à I’instar de leurs collègues arboriculteurs, récoltent un fruit frais dont le temps de stockage avant commercialisation reste très limité (à la différence du raisin de cuve qui, après transformation en vin peut être stocké plusieurs années). […] Enfin, il est impératif de rappeler que les éventuels reports de charges qui seront décidés ne peuvent que constituer un emplâtre sur une jambe de bois : additionner des charges échues aux charges à échoir ne fera que différer les problèmes et les éventuels dépôts de bilan. Ce sont des remises de charges qui sont nécessaires pour permettre aux exploitations de passer ce mauvais cap. »
Adrien Morenas, député de Vaucluse – 3ème circonscription (La République en marche) « Pourriez-vous nous dire monsieur le Premier Ministre quel est le montant de l’enveloppe débloquée dans le cadre du régime de ‘calamité agricole’ ? Quel est l’accord trouvé entre le gouvernement et les assurances pour porter assistance au plus vite à celles et ceux qui en ont vivement besoin ? N’est-il pas grand temps d’instaurer des fonds de garantie par filière ? Et enfin, comment assurer une aide prévisionnelle en faveur de l’emploi saisonnier ? Car même s’ils ont tout perdu, le travail continue. »
Jacqueline Bouyac, présidente de la Cove et Michel Jouve, conseiller communautaire délégué à l’Agriculture et à la ruralité. « La mairie doit adresser un courrier à M. le Préfet de Vaucluse demandant le classement de la commune en zone sinistrée au titre des calamités agricoles. La commune centralise ensuite alors les ‘déclarations de pertes de récoltes’ des exploitations de son territoire pour les transmettre de manière groupée aux services de l’Etat. La Région Sud Provence Alpes Côte d’Azur a quant à elle débloqué une aide d’urgence qui peut être sollicitée par les exploitants agricoles concernés par un premier signalement mail à : serviceagri@maregionsud.fr. »
Jean-François Lovisolo et Pierre Gonzalvez, Coprésidents de l’Association des Maires de Vaucluse. « Nous vous remercions de bien vouloir reconnaître le département de Vaucluse, durement touché par cette période de gel, arbres fruitiers, vignes… comme zone sinistrée ‘calamités agricoles’. Au-delà de cette reconnaissance, des mesures exceptionnelles doivent être prises pour accompagner nos agriculteurs déjà fortement impactés par la crise sanitaire. À défaut […] c’est un pan essentiel de notre économie locale, régionale ou nationale qui pourrait être demain en très grande difficulté. »
Lucien Stanzione, Sénateur de Vaucluse (Parti Socialiste) « Il n’y aura pas de récolte d’amandes en 2021. Les pommiers, abricotiers et pêchers sont également très touchés. Concernant la viticulture, les pertes seraient de l’ordre de 50 à 100 % pour le vignoble des Côtes du Rhône, des Côtes du Ventoux et des Côtes du Lubéron. Il faut que l’Etat intervienne directement dans le cadre d’un plan de soutien à la viticulture provençale, au-delà de la procédure traditionnelle de ‘Calamités agricoles’. »
Jean-Baptiste Blanc, Sénateur de Vaucluse (Les Républicains) « A l’image de nos commerçants qui subissent des fermetures administratives pour raison sanitaire, nos viticulteurs et arboriculteurs vont ‘fermer’ pour cause climatique avec des conséquences lourdes en termes d’activité économique, de trésorerie, de pertes de revenus et des conséquences sur le plan social pour des milliers de travailleurs saisonniers. A évènement exceptionnel, il faut une réponse exceptionnelle ; un fonds de solidarité climatique à l’image du fonds de solidarité Covid pour les commerçants et les entreprises. »
Avignon : les agriculteurs se réunissent pour le Week-end gastronomique
Au terme de ces cinq années, la Chambre d’Agriculture de Vaucluse a dressé un bilan de leurs pratiques en questionnant la moitié des viticulteurs concernés. Cette étude a mis en lumière plusieurs constats :
les agriculteurs ont pu étendre la pratique d’arrêt d’herbicides sur plus de 85 % de leurs surfaces et non pas uniquement sur les surfaces engagées en MAEC ;
les surfaces sans traitement herbicide ont augmenté de 32 % au cours de ces 5 ans ;
en parallèle, les agriculteurs ont également doublé les surfaces en herbe de façon permanente ou temporaire ;
90 % des exploitations n’ont pas relevé de baisse significative des rendements liée au travail du sol.
Au vu de ce bilan positif, le Parc naturel régional du Luberon et la Chambre d’Agriculture de Vaucluse souhaitent prolonger cette opération pour 2021-2022, avec le soutien de l’Union européenne (Feader) et de l’État. Les viticulteurs du Luberon à s’engager sur une nouvelle MAEC pendant 2 ans (s’il n’en ont pas déjà bénéficié) sur la base de :
mesure VI02 ‘0 herbicides’ : 278,82€ par hectare engagé;
mesure VI03 ‘enherbements permanents semés 1 inter-rang sur 2’ : 122,39€ par hectare engagé.
Les viticulteurs peuvent faire leur demande directement auprès du Parc du Luberon ou sur TelePAC pour un engagement de 2 ans. Ces mesures supposent des changements de pratiques en agriculture conventionnelle, et non pas pour les viticulteurs labellisés AB (sauf sortant de l’aide CAB, conversion vers l’agriculture biologique, en 2019 ou 2020).
Pour tout renseignement, contacter :Chambre d’Agriculture de Vaucluse – Viviane Sibé, 04 90 23 65 50 ou 06 29 83 06 16 ; viviane.sibe@vaucluse.chambagri.fr. Ou bien leParc naturel régional du Luberon – Mathieu Berson ; mathieu.berson@parcduluberon.fr ; 04 90 04 41 93.
Avignon : les agriculteurs se réunissent pour le Week-end gastronomique
Elle est née à Grenoble mais a grandi à Carpentras, où son papa était éleveur. C’est donc dans le Comtat qu’elle a fait ses études secondaires au Lycée agricole Louis Giraud avant de passer une licence en communication. Après s’être mariée et avoir eu 3 enfants, elle crée une ferme éducative, chez elle, à Venasque, la capitale de la cerise. Elle y plante aussi oliviers et vignes et se fait fort de communiquer sur l’agriculture positive, au point d’attirer plus de 3 000 visiteurs par an dans son exploitation pédagogique. Ce qui lui vaut d’être la 1re femme à recevoir à l’ONU (Organisation des Nations-Unies) à New-York le prix mondial de ‘la créativité des femmes en milieu rural’ et de faire une rencontre prééminente, celle de Christiane Lambert, alors présidente du Réseau FARRE (Forum de l’agriculture raisonnée respectueuse de l’environnement), ce qui lui ouvre une fenêtre sur le monde.
« Prix mondial de ‘la créativité des femmes en milieu rural’. »
« Christiane Lambert (aujourd’hui présidente de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles) était mon exemple, mon mentor, explique-t-elle. Et cette distinction, grâce à son réseau, son carnet d’adresses, c’était une opportunité de présenter mon travail, mon idéal. D’échanger avec des agricultrices indiennes ou africaines et surtout de rester humble. » Dans les années 2000, après être entrée dans le Groupement de développement agricole du Ventoux’, Georgia Lambertin intègre la Chambre d’Agriculture de Vaucluse dont elle sera élue présidente en avril 2019. Et sur les 103 chambres départementales que compte la France, seulement une demi-douzaine (Vaucluse, Var, Seine-Maritime, Somme, Marne et Lozère) a une femme à leur tête. Avec une liste innombrable de dossiers sur son bureau du 3e étage à Agroparc. A commencer par l’urbanisation galopante qui grignote les terres « Un terrain de football par jour » (construction de lotissements, de zones commerciales, de routes, de ronds-points, de ponts). « La surface agricole de notre département disparaît 3 fois plus vite qu’au niveau national. C’est une véritable hémorragie, stop au rouleau compresseur urbain, rendez-vous compte depuis 20 ans, on a perdu près de 110 000 hectares dédiés à l’agriculture. »
Stop à l’agribashing ! ‘L’agribashing’ est aussi une préoccupation du monde agricole. Les paysans sont stigmatisés. Bruit et gaz d’échappement des tracteurs, pollution, gaspillage de la ressource en eau, élevages intensifs, recours aux pesticides, au glyphosate… « L’agriculture ne peut pas s’adapter du jour au lendemain, il lui faut du temps, mais le label ‘HVE’ (Haute valeur environnementale) progresse et 1/5e des exploitations sont désormais en bio (soit 21 000 hectares) en Vaucluse. Pour ce qui est de l’irrigation, on ne peut pas produire sans eau. Et nous mettons le paquet pour accompagner l’agriculture de demain avec nos partenaires, la Société du canal de Provence, l’Agence de l’Eau, la CNR (Compagnie nationale du Rhône), le département, la région Sud. » Certains paysans qui n’ont pas leur langue dans la poche, dénoncent de leur côté la surconsommation d’eau provoquée par les piscines, les parcours de golfs, les pelouses et les jardins des résidences secondaires…
« Nous devons à tout prix conforter la biodiversité. »
Et pour s’adapter au changement climatique, notamment la canicule avec des températures de plus de 40° en été, le monde paysan développe la recherche avec des brumisateurs, des panneaux photovoltaïques avec ombrières. Avant, les vendanges débutaient en octobre, maintenant c’est début-septembre, voire fin-août. « En partenariat avec l’Inrae, nous avons conçu le vignoble agro-écologique de Piolenc. Une parcelle expérimentale d’un demi-hectare avec des cépages particulièrement résistants au mildiou, à l’oïdium (Valentino, Clairette, Colombard, Muscat d’Alexandrie pour les blancs), des haies, des nichoirs pour oiseaux et chauves-souris, des ruches, des rangs de vignes espacés de plus de 3 mètres avec des rangées de thym et un enherbement qui permet un couvert végétal humide. Nous devons à tout prix conforter la biodiversité. » La crise sanitaire qui dure depuis presque 1 an a mis en valeur le travail des paysans. « On a su s’adapter à la demande des consommateurs. Avec le télétravail et les restaurants fermés, il a fallu cuisiner davantage et la majorité d’entre eux a choisi les circuits courts, les drive fermiers (comme celui d’Apt), les casiers de fruits et légumes frais (Agroparc et Parking des Italiens Avignon), le ‘click & collect’ chez les producteurs, la vente directe à la ferme. Le regard des gens sur nous a changé. Grâce aux tables rondes organisées par le Préfet de Vaucluse, Bertrand Gaume, avec le département, la région et le monde agricole, la grande distribution, pour une fois a joué le jeu et a mis en avant notre terroir avec des produits d’ici sur ses étals. »
La qualité a un coût « Nourrir la France c’est la noble mission des paysans, disait le Ministre de l’Agriculture Julien Denormandie à la veille de l’annulation du 58e Salon de l’agriculture à Paris. Mais le défi majeur c’est la rémunération des agriculteurs au juste prix. Il ne faut plus tirer les prix vers le bas. La qualité a un coût, c’est à la fois le prix de notre santé et celui de notre souveraineté alimentaire. » Constat que partage, évidemment, Georgia Lambertin, qui entre autres casquettes, est présidente de la Commission ‘Agriculture, Forêt, Mer et Pêche’ au Ceser (Conseil économique, social et environnemental de la région Sud à Marseille) et qui a présenté au président du Conseil régional Renaud Muselier un rapport voté à l’unanimité sur l’avenir hydraulique de la Région. Et comme notre présidente de l’Agriculture a les pieds sur terre mais ne met pas ses œufs dans le même panier, elle a aussi relancé, la production de pistaches dans son verger de Venasque. « Ces fruits secs, sources de vitamines supportent des températures supérieures à 40°, on n’en produit plus en France et on en achète 10 000 tonnes par an. Alors j’ai eu l’idée de planter une parcelle de pistachiers chez moi et j’en vends aux grandes maisons d’Aix-en-Provence comme ‘Brémont’ (confiserie depuis 1830) et ‘Les Calissons du Roy René’. » En attendant, le combat pour la préservation des terres agricoles se poursuit à Avignon avec la construction de la future tranche n°2 de la LEO (Liaison Est-Ouest) avec une enquête d’utilité publique sur le tracé qui engloutirait des centaines d’hectares de la ‘Ceinture verte’, ce qui désespère les riverains, les écologistes et les paysans du coin.
L’agriculture en Vaucluse :
12 700 emplois (1re place en Paca)
5 210 exploitations
1,017 milliard d’euros de chiffre d’affaires annuel
1er producteur de cerises (9 161 tonnes), de raisin de table (22 394t) et d’essence de lavande (260t)
2e producteur de pommes (164 183t)
1re spécialisation : la viticulture (3 080 domaines, 50 900 ha, 1,7Mhl de vin…)