25 avril 2024 |

Ecrit par le 25 avril 2024

Vœux du monde économique vauclusien : la volonté de chasser en meute

Hier soir, lundi 23 janvier, c’est ensemble que Gilbert Marcelli, président de la CCI de Vaucluse, Valérie Coissieux, présidente de la chambre des métiers et de l’artisanat et Georgia Lambertin, présidente de la chambre d’agriculture ont présenté les vœux au monde économique du département. L’occasion pour eux de mettre en avant leur volonté commune de travailler ensemble.

Ces vœux semblaient bien inédits. Hier soir, les trois chambres consulaires du Vaucluse étaient réunies pour formuler ensemble leurs vœux et messages à l’attention des décideurs du territoire. Une initiative qui souligne leur volonté commune de montrer une nouvelle dynamique collective. Ensemble, ces trois chambres représentent un total de 72 000 entreprises et exploitations agricoles, près de 156 000 emplois, 238 formations et plus de 4 700 apprentis, apprenants et apprenants.

« Il se passe quelque chose dans notre département, probablement en lien avec les crises successives que nous traversons… explique Gilbert Marcelli, président de la CCI de Vaucluse. L’ensemble des acteurs, institutionnels et économique a pris conscience qu’il fallait travailler ensemble et nous ressentons cette dynamique collective ».

« L’ensemble des acteurs, institutionnels et économique a pris conscience qu’il fallait travailler ensemble et nous ressentons cette dynamique collective. »

Gilbert Marcelli, président de la CCI 84

Au cours de la soirée, les trois présidents ont insisté sur leur volonté de travailler ensemble et de se réinventer ensemble. Pour illustrer cette nouvelle dynamique, plusieurs thématiques ont été abordées lors d’une session de questions-réponses animée par Laurent Garcia, rédacteur en chef de l’Echo du mardi, également présent pour dévoiler l’édition 2023 du Vaucluse en chiffres. l’Echo du mardi vous propose un tour d’horizon des sujets abordés et les réponses des présidents de l’inter consulaire.

Les vœux du monde économique ont été présentés devant un public venu nombreux © Mireille Hurlin.

« Nous sommes là pour aider »

Valérie Coissieux, présidente de la Chambre des métiers et de l’artisanat de vaucluse

Face à la hausse des tarifs de l’énergie, la CCI de Vaucluse et la chambre des métiers et de l’artisanat ont mis en place des cellules de crise afin de soutenir leurs ressortissants. « Il nous appartient de faire en sorte qu’aucune entreprise éligible ne passe à côté des dispositifs existants, explique Valérie Coissieux, présidente de la chambre des métiers et de l’artisanat. C’est pourquoi nous avons mis en œuvre une campagne de ‘phoning’ qui est en cours, à destination des artisans boulangers ».

Le projet de transport fluvial sur le Rhône

La CCI de Vaucluse souhaite agir pour un territoire intelligent, agile et durable au service de l’économie. C’est pourquoi elle est à l’initiative d’un projet de transport fluvial sur le Rhône au départ du Port du Pontet. Fin 2023, la CCI organisera les assises des mobilités qui réuniront les entreprises et collectivités. Cet évènement permettra, selon la CCI, d’impulser des réflexions et des dynamiques sur le terrestre, le fluvial l’aérien et sur l’énergie décarbonée.

Emploi : des perspectives encourageantes, mais des difficultés de recrutement

La chambre des métiers et de l’artisanat affirme qu’au cours des six derniers mois, 81% des artisans de la région ont vécu un maintien voire une hausse d’effectifs et 84% projettent un maintien ou une hausse de leurs effectifs sur les six prochains mois. Cependant, près d’une entreprise sur cinq a vu ses effectifs diminuer au cours des six derniers mois et sur les six prochains, 16% des entreprises projettent une baisse d’effectifs. Enfin, parmi les 30% d’artisans concernés par un recrutement récent, 77% éprouvent des difficultés de recrutement.

« Nous avons des difficultés pour trouver des saisonniers. Je pense qu’il faut arriver à trouver des moyens pour former les gens et leur donner envie de venir travailler. Aujourd’hui, on ne produit plus comme on produisait hier. »

Georgia Lambertin, présidente de la Chambre d’agriculture de Vaucluse

Face à ce constat, la CCI de Vaucluse se mobilise pour le plein emploi et les métiers de demain au sein d’un campus inter-métiers : l’Académie Vaucluse Provence. En complément du Pôle R&D industrie 4.0, ce campus accueillera l’école de Management Industriel, ainsi qu’un centre de formation des demandeurs d’emploi sur les métiers en tension.

« L’agriculture est une véritable solution face au changement climatique »

Face au changement climatique, les habitudes de consommation évoluent et les entreprises artisanales doivent répondre à ces nouvelles attentes, notamment par le développement de productions locales et la favorisation des circuits courts. Par ailleurs, la gestion de l’eau est l’affaire de tous et les artisans n’y échappent pas. Certains consomment énormément et cela doit être pris en compte afin de se projeter sereinement dans un avenir durable.

« L’agriculture est une véritable solution face au changement climatique », explique Georgia Lambertin. Pour trouver des solutions face au changement climatique, la chambre d’agriculture de Vaucluse mène des essais sur son domaine viticole expérimental à Piolenc. « On ne peut pas parler de changement climatique sans parler d’eau, poursuit Georgia Lambertin. Aussi l’agriculture de Vaucluse trouve des solutions pour apporter l’eau au bon moment et l’économiser un maximum via la modernisation des canaux ou encore les outils de pilotage d’irrigation dans les exploitations ».

Promouvoir le mieux manger

Aujourd’hui, l’économie de proximité est une solution prioritaire, selon la CCI, pour répondre aux crises auxquelles nous sommes confrontés. Toujours selon la CCI, il faut remettre la production et la consommation locale au centre de l’équation pour répondre aux attentes de souveraineté nationale et de réindustrialisation du pays et soutenir les entreprises.

Les artisans, les chefs d’entreprise et les agriculteurs ont un rôle à jouer dans cette transition alimentaire : promouvoir le mieux manger pour contribuer à la bonne santé des populations ainsi qu’à la santé environnementale et économique du territoire et la valorisation des productions locales.

© CCI de Vaucluse

Lancement de l’édition 2023 du Vaucluse en chiffres

Cette soirée des vœux du monde économique était également l’occasion pour l’Echo du mardi de procéder au lancement du son hors-série annuel « Le Vaucluse en chiffres », l’atlas économique du département, disponible gratuitement en cliquant ici.

Le “Vaucluse en chiffres- Edition 2023“ réalisé par L’Echo du mardi

Vœux du monde économique vauclusien : la volonté de chasser en meute

Organisée par la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de la Région Sud, la Banque Populaire Méditerranée et la Société de Caution Mutuelle Artisanale (Socama), la cérémonie de l’édition 2022 des prix ‘Stars & Métiers’ s’est déroulée mardi soir dans Le Château de la Tour Vaucros à Sorgues. Depuis 15 ans, cette manifestation met en valeur le talent, la persévérance, la créativité d’artisans qui sont à la fois entrepreneurs, designers, inventeurs, producteurs et exportateurs.

Ces prix « Stars & Métiers » récompensent depuis 15 ans les plus talentueux d’entre eux, grâce la Banque Populaire Méditerranée, la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de la Région Sud et la Socama (Société de caution mutuelle de l’artisanat qui en 2021, en PACA a accompagné 2 000 entrepreneurs et clients de la BPMED en cautionnant 87M€ de crédits professionnels).

Mardi soir au Château La Tour Vaucros à Sorgues, était organisée la remise de ces oscars à 4 lauréats. Sabine Calba, la Directrice générale de la banque a insisté « On s’engage pour le futur, on met en valeur les artisans, on est à leurs côtés. Ils ont un impact positif sur le territoire, ils s’investissent pour assurer la transition écologique. Je salue leur agilité dans un contexte qui évolue tout le temps, ce n’est pas un long fleuve tranquille ».

Le Président de la Chambre Régionale des Métiers et de l’Artisanat, le vauclusien Yannick Mazette, artisan boulanger de formation, a évoqué le poids des artisans : 23 448 entreprises dans le département (80 000 / 40% dans le bâtiment, 71 000 / 36% dans les services, 26 000 / 13% dans la production et 21 000 / 10% dans l’alimentation) et l’an dernier on a battu le record du nombre d’immatriculations (3 319 / + 54,7%) contre 1588 radiations. Cela représente 20% du produit intérieur brut de Vaucluse soit une centaine de millions d’euros de retombées ».

Marqueterie Corentin Tavernier
Est venu le moment du palmarès. 1er Prix : celui de l’innovation et c’est Corentin Tavernier pour son entreprise de marqueterie à Pernes-les-Fontaines qui l’a reçu. Cancre à l’école, il a trouvé sa voie dans l’ébénisterie avec un CAP obtenu en 2004 à Uzès puis a enchaîné avec le top, l’Ecole Boulle (Ecole supérieure des arts appliqués). Diplôme en poche, il ouvre son atelier en 2011 et n’a de cesse d’innover en permanence. « Je dépoussière la marqueterie, il n’y a pas que le bois, il y a le fer, l’écaille de tortue, le béton, le plexiglas. Avec le numérique on a des outils plus précis en découpe au laser, plus performants avec l’impression 3D et la fraiseuse numérique » et il collabore avec des architectes d’intérieur et des designers pour pousser encore plus loin la création et réalise des plaquées pour du mobilier mais aussi des tableaux, des bijoux et des objets de décoration.

Corentin Tavernier © CMAR

Mécaval
2ème Prix : « Responsable » qui consacre la capacité de l’entreprise à intégrer les préoccupations sociales et environnementales dans son activité. Il a été attribué au patron de « Mécaval société nouvelle », Pierre Bonnet-Bruna ferronnier-concepteur de pièces et ouvrages métalliques à Sarrians. Associé au créateur de « Mécaval » en 2006 il manage d’abord une vingtaine de personnes au sein du bureau d’études. En 2012, il rachète la société placée en redressement judiciaire et redémarre l’activité avec 4 salariés. Un an plus tard il double la surface des ateliers, privilégie la formation des jeunes chez lui, grâce à des contrats d’apprentissage et de professionnalisation. Il est aujourd’hui à la tête d’une société de 17 salariés qui affiche un chiffre d’affaires d’1,5M€ en 2021. « Pour être un bon entrepreneur, il faut de la détermination, de l’humanisme, un esprit ouvert, une réelle adaptabilité » dira-t-il sur scène. « L’écueil à éviter : le manque de curiosité. Si on n’invente pas, si on ne se renouvelle pas, on tourne en rond. J’ai la même équipe depuis le début, j’ai investi 450 000€ dans de nouvelles machines pour développer l’outil de production, ma banque a suivi. Cela m’a permis de réduire la pénibilité pour mes ouvriers et mes techniciens, de faciliter leur travail et de gagner du temps ».

Pierre Bonnet-Bruna © CMAR

Chaloin Chocolats
Grand Prix « Entrepreneur » pour Marc Chaloin installé à Puyméras. Le chocolat, il est tombé dedans quand il est petit puisque l’entreprise familiale a été créée en 1921 à Annecy par son arrière-grand-père Maurice, maître artisan-boulanger. Il représente donc la 4ème génération d’artisan. Evidemment les fèves de cacao ne poussent pas dans le Vaucluse, il les fait venir d’Amérique du Sud, du Mexique jusqu’au Havre par la mer avec des bateaux à voiles, donc zéro pollution, zéro bilan carbone. Il a doublé ses effectifs en 3 ans, passant de 3 à 6 et les fait travailler 30h par semaine : « Comme ça, ils sont en forme, frais et dispos ». Le bien-être au travail fait partie de son crédo d’entrepreneur engagé ».

Marc Chaloin © CMAR

Les Conserves Guintrand
4ème Prix : « Exportation » pour une entreprise plus que centenaire « Les Conserves Guintrand » nées en 1898 à Caromb grâce à leur fondateur, Paul Guintrand. C’est dans sa maison qu’il improvise un petit atelier de boîtes de conserves de fruits et légumes issus du terroir du Ventoux et les livre à cheval avec une carriole. Pour faire face à la demande croissante de recettes provençales authentiques, il descend en 1910 à Carpentras, près de la voie ferrée et s’affranchit des problèmes de transports. Depuis 124 ans, la sélection de fruits et légumes de qualité, le goût des préparations garanti dans des bocaux de verre font de cette société familiale un membre éminent de « Gourmets Provence », une association de producteurs basée à Arles. Elle exporte 30% de ses conserves, en Europe mais aussi au Japon et en Chine, ses légumes façon tajine, ses braisés de veau aux agrumes, terrines de campagne, rillettes de jarret confit, confitures de bigarreaux, poires Williams, coings et abricots. Et elle a aussi reçu le label « Entreprise du Patrimoine Vivant » qui rassure la clientèle.

Le Président de la BPMED, Philippe Martin, conclura la cérémonie en insistant « Nos racines ce sont nos artisans. La confiance, les relations humaines, la proximité sont nos valeurs. Notre banque appartient à nos actionnaires, nous prenons nos décisions nous-mêmes, ici, pas auprès de marchés financiers boursiers. Chez nous, en Provence, pas à Paris. Saint-Cannat, ce n’est pas Singapour ».

Contacts : www.marqueterie-tavernier.com 06 30 52 62 31 – www.mecaval-vaucluse.fr 04 90 62 02 54 – www.chaloinchocolats.com 04 90 37 40 94 – www.conserves-guintrand.com 04 90 67 24 81 – www.cmar-paca.fr


Vœux du monde économique vauclusien : la volonté de chasser en meute

Organisée par la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de la Région Sud, la Banque Populaire Méditerranée et la Société de Caution Mutuelle Artisanale (Socama), la cérémonie de l’édition 2021 des prix ‘Stars & Métiers’ vient de se dérouler dans Le Château de la Tour Vaucros à Sorgues. Depuis 14 ans, cette manifestation met en valeur le talent, la persévérance, la créativité d’artisans qui sont à la fois entrepreneurs, designers, inventeurs, producteurs et exportateurs.

La Maison des Coquettes
Pour débuter ce palmarès, c’est une femme qui a eu ‘Le Grand Prix Innovation’ : Séverine Gamba. Après avoir débuté chez Mary Cohr et l’Oréal, elle a créé son propre institut de beauté dans une boutique de 24m2 à l’Isle sur la Sorgue, ‘La Maison des Coquettes’ dédiée aux femmes, aux jeunes filles et aux grands-mères. « C’était de ma part une volonté de transmission inter-générationnelle pour la manucurie, le maquillage, les soins, le bien-être. Etre belle donne de la confiance en soi, on se sent mieux dans sa peau » explique la gagnante. Après l’ouverture d’un deuxième salon franchisé à Saint-Martin de Crau, Séverine, qui est « MOF Esthétique-Art du maquillage (Meilleur ouvrier de France), envisage d’implanter un troisième salon à Montélimar. Elle a déjà également lancé la marque ‘La French Coquette’ qui est présente dans un réseau de 42 distributrices en France. Son chiffre d’affaires est passé de 60 000€ en 2018 à plus de 100 000 en 2 ans, malgré la crise sanitaire.

Biomimetic
Deuxième lauréat de la soirée ‘Stars & Métiers’ : Damien Sabatier, patron-fondateur de la start-up Biomimetic installée à Avignon, dans la catégorie ‘Grand Prix Responsable’. Ingénieur agronome, chercheur, il a puisé sa création en Afrique-du-Sud, à Durban, quand il a vu comment les habitants utilisaient des mouches noires type ‘soldat’ pour dévorer les déchets. « J’ai eu un éclair, une révélation » explique-t-il. Quand on sait qu’une seule larve contient 500 œufs, on imagine l’efficacité du système de valorisation des biodéchets utilisés ensuite pour fertiliser les sols. L’entreprise a doublé son chiffre d’affaires en 2 ans et emploie 4 salariés.

Chocolat T
‘Grand Prix Entrepreneur’ : Jean-Benoît Truchot, chocolatier-confiseur de 35 ans. Il a débuté en faisant les marchés avec un vieux fourgon Citroën iconique, le ‘TUB’. « J’étais le premier chocolatier itinérant » confie-t-il dans un éclat de rire. A force de créativité et de succès, il investit dans un laboratoire de 350m2 à Sérignan-du-Comtat. « C’est ma bibliothèque gourmande. Il faut se renouveler, surprendre les papilles. Parfois pour créer, il suffit d’une heure, parfois des mois de mise au point sont nécessaires pour avoir une recette aboutie. Mon bonheur, c’est faire plaisir au client. Un chocolat, on le mange d’abord avec les yeux. »
L’une des créations dont il est le plus fier : ‘Le Mont Ventoux’, délicieux mélange de noisette, amande, petit épeautre de Sault et serpolet. A ce jour il a 7 salariés, il a vu grimper son chiffre d’affaires de +65% en 2 ans et il envisage d’investir dans un autre laboratoire de 420M2 pour donner libre cours à son imagination et décrocher encore d’autres médailles après les ‘Awards’ du Salon du Chocolat de Paris, ou encore la reconnaissance du Gault & Millau.

Be energy
Enfin, dernière récompense, ‘Le Grand Prix Export’ pour Bertrand Coste, patron depuis 2014 en zone de Courtine à Avignon de la société Be energy spécialisée dans la régénération de batteries. Il double leur durée de vie, lutte contre leur obsolescence programmée et réduit leurs déchets. Il est le seul en France voire en Europe à proposer ce type de solution écologique et affiche 95% d’export, notamment en Corée, en Inde, aux Etats-Unis. Depuis quelques mois, il travaille sur les batteries lithium et électriques, un marché à perte de vue qui ne pourra que démultiplier de façon exponentielle les résultats de Be energy passés de 283 000€ en 2017 à 508 000€ en 2019.

Philippe Henri, le Président de la BPMed a eu le dernier mot de la soirée en citant Stendhal : « Quel bonheur d’avoir son métier pour passion ». Chapeau à tous ces entrepreneurs remarquables, innovants, déterminés qui sont la richesse de nos territoires.


Vœux du monde économique vauclusien : la volonté de chasser en meute

Après sa victoire lors des élections des Chambres de métiers et de l’artisanat qui viennent de se tenir du 1er au 14 octobre 2021, la liste ‘La Voix des artisans’ vient de porter son chef de fil, Yannick Mazette, à la présidence de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de région Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Cette officialisation est intervenue suite à l’assemblée générale constitutive de la Chambre de métiers et de l’artisanat de région Provence-Alpes-Côte d’Azur (CMAR Paca) qui vient de se tenir ce lundi à Marseille*.

Engagé en faveur de l’apprentissage
Agé de 55 ans, Yannick Mazette, maître artisan boulanger à l’Isle-sur-la-Sorgue, est élu pour un mandat de 5 ans. Grand défenseur de l’artisanat et engagé en faveur de l’apprentissage, celui qui est à la tête de 4 boulangeries est élu à la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Vaucluse depuis 2005 avant d’en devenir vice-président en 2010.
Vice-président du Ceser (Conseil économique, social et environnemental régional) Sud Paca depuis 2017, il a été aussi le président de la Confédération nationale de boulangerie-pâtisserie de 2011 à 2019, au sein de laquelle il a aussi exercé les fonctions de président de la  commission de la qualité, de la formation et de l’innovation et de président de la commission de la communication, de la promotion et de l’information. Il est également vice-président de la Confédération générale de l’alimentation en détail de région Paca depuis 2014, ainsi que président de la commission formation de la CMAR Paca depuis 2011.

Démarche vertueuse et circuits courts
« Yannick Mazette s’est fortement investi au profit des artisans boulangers depuis de nombreuses années puisqu’il a également été président de l’Organisation professionnelle de la boulangerie de Vaucluse de 2009 à 2019 et président de l’Organisation professionnelle de la boulangerie de Provence-Alpes-Côte d’Azur de 2016 à 2019, explique le CMAR Paca. Perpétuellement à la quête de l’excellence de l’artisanat et de la meilleure transmission des savoir-faire, il a contribué au rayonnement de sa ville en réintroduisant la culture du blé à l’Isle-sur-la-Sorgue, démarche vertueuse qui valorise les circuits courts et qui traduit les valeurs de responsabilité et d’authenticité de cet homme de conviction. »

Près de 199 000 artisans et conjoints collaborateurs
Représentant les intérêts de près de de 199 000 artisans et conjoints collaborateurs de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, la CMAR Paca regroupe 150 élus ainsi que 1 000 collaborateurs basés au sein de son siège à Marseille ainsi que dans ses 12 agences entreprises, 15 antennes de formation continue et 7 campus de l’université régionale de métiers et de l’artisanat. Chaque année, l’organisme consulaire reçoit en région 1 000 personnes, rencontre 22 600 jeunes, conseille 16 000 porteurs de projets de création et accompagne 23 000 chefs d’entreprises.

*Sont également élus : Stephan Figuière, président de niveau départemental des Alpes-de-Haute-Provence, Fabrice Zimmermann, président de niveau départemental des Hautes-Alpes, Gilles Dutto, président de niveau départemental des Alpes-Maritimes, Daniel Salenc, président de niveau départemental des Bouches-du-Rhône et Roland Rolfo, président de niveau départemental du Var.


Vœux du monde économique vauclusien : la volonté de chasser en meute

Avec 995 bulletins exprimés en sa faveur, la liste ‘La voix des artisans’ de l’U2P vient d’arriver en tête dans le Vaucluse à l’occasion des élections des Chambres de métiers et de l’artisanat qui viennent de se tenir du 1er au 14 octobre 2021. Dans le département, la liste conduite par Yannick Mazette devance celle de ‘Fier d’être artisans’ de Philippe Catinaud (771 voix) portée par la CPME et la Fédération du BTP notamment. Lors de ce scrutin, où le taux de participation départemental s’est élevé à 5%, 22 983 électeurs vauclusiens étaient appelés à s’exprimer.
Dans le même temps, au niveau régional ‘La voix des artisans’ totalise 6 613 bulletins contre 5 851 pour sa rivale qui arrive toutefois en tête dans les Bouches-du-Rhône ainsi que les Hautes-Alpes (voir détail des résultats dans le tableau ci-dessous).

Les résultats du scrutin dans le Vaucluse

Un Vauclusien à la tête de la Chambre régionale
Fort de sa majorité, Yannick Mazette, tête de liste de ‘La voix des artisans’ et artisan boulanger et pâtissier à l’Isle-sur-la-Sorgue devrait donc être élu président de la Chambre de métiers et de l’artisanat de région Provence-Alpes-Côte d’Azur lors de l’assemblée générale d’installation qui se déroulera le lundi 8 novembre prochain (retrouvez ci-dessous le détail des élus vauclusiens).
En Vaucluse, le département accueille plus de 34 210 entreprises artisanales sur les 333 640 présentes en Paca, soit 65% des entreprises du secteur marchand. 24% sont des professions libérales techniques et du cadre de vie ; 23% sont des artisans du BTP ; 17% sont des professionnels libéraux de la santé ; 15% œuvrent dans les services ; 8% en hôtellerie restauration ; 6% en artisanat et commerce d’alimentation et 5% dans la fabrication.

La liste des élus vauclusiens


Vœux du monde économique vauclusien : la volonté de chasser en meute

« La Chambre des Métiers n’appartient pas à une seule famille professionnelle. » Le ton est donné par Bernard Vergier, président de la CPME de Vaucluse à l’occasion de la présentation de la liste vauclusienne ‘Fiers d’être artisans’ pour les élections à la Chambre des métiers et de l’artisanat se déroulant du 1er au 14 octobre prochains. Il faut dire qu’en règle générale, et contrairement aux CCI (Chambre de commerce et d’industrie), chez les artisans les scrutins étaient souvent joués d’avance faute de combattants. Pour cette élection cependant, le résultat semble loin d’être joué entre la liste sortante de l’U2P, dévoilée il y a une dizaine de jours, et celle ‘Fiers d’être artisans’ soutenue tout particulièrement par la CPME et la Fédération du BTP qui se sont associées au niveau national (ndlr : avec aussi le soutien du CNPA, du CNEC et de la FEP).
« Il est nécessaire de proposer un choix démocratique lors de cette élection », insiste le patron de la CPME 84. Pour Philippe Catinaud, métallier-serrurier au Thor et tête liste des 35 candidats vauclusiens de ‘Fiers d’être artisans’, il s’agit surtout de renouveler l’instance consulaire : « Depuis 50 ans, la CMAR (Chambre de métiers et de l’artisanat de région) est gérée par la même équipe alors si l’on veut du changement il faut une nouvelle dynamique. »

Du service, de la formation et du développement
« L’enjeu de cette élection, poursuit Bernard Vergier, c’est de proposer davantage de services, d’améliorer la formation car nos apprentis d’aujourd’hui sont nos salariés de demain et, peut-être, nos futurs entrepreneurs. »
« Notre nouvelle équipe aura de nombreux défi à relever, poursuit Philippe Catinaud, également tête de liste régional en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Comme attirer des jeunes motivés vers les métiers de l’artisanat. Il faudra aussi relever le défi de la modernité car nos entreprises ne fonctionnent plus comme auparavant. La Chambre doit aussi améliorer l’efficacité de nos artisans. »

Accompagnement vers la digitalisation
Pour ‘Fier d’être artisans’, cette volonté passe par un accompagnement vers la compétitivité et la digitalisation des entreprises artisanales. « Pour que cette transition numérique soit une réussite, nous devons mettre en place des outils de rapprochement vers leurs clients, y compris et surtout, dans les territoires ruraux, explique Jérôme Billiau de Sud Labo à Avignon. Avec cette volonté de digitalisation, l’objectif est de réduire la fracture numérique. »
Parmi ses propositions lors de cette campagne, la liste conduite par Philippe Catinaud veut aussi « accompagner les artisans face aux grands enjeux environnementaux et sociétaux », « renforcer les relations avec les acteurs du financement pour optimiser l’accès au crédit, aux facilités de trésorerie et aux financements de projets » ainsi que « faciliter la mise en place de circuits courts sur tous les territoires et la coopération entre les entreprises ».

« Remettre l’artisanat au cœur des politiques publiques conduites dans les territoires. »

« Il faut remettre l’artisanat au cœur des politiques publiques conduites dans nos territoires », poursuit Jérôme Billiau.
Cette volonté se traduit notamment par un soutien aux valeurs de l’entreprise artisanale « passant par un développement, au sein des CFA, d’une offre de formation permettant à nos apprentis de devenir de vraies relèves pour nos entreprises », explique Didier Krob, métallier à l’Isle-sur-la-Sorgue. « Il faut aussi agir pour que l’excellence soit au cœur de l’action des CFA grâce à l’élévation des niveaux, des concours nationaux ou régionaux, ou encore en créant un titre de ‘Maître Artisan de France’ qui valorise davantage nos compétences. »

Simplifier le quotidien des artisans
Mais avant tout, cette nouvelle liste a pour objectif de simplifier la vie des artisans de Vaucluse et de la région. Que ce soit en matière de création ou de transmission d’entreprise, accès aux marchés publics, de formalités. « Nous souhaitons aussi créer au sein des chambres de niveau départemental un guichet unique dédié aux entreprises en difficulté ainsi qu’une cellule de soutien psychologique », annonce Philippe Catinaud.
Ce dernier prône par ailleurs une meilleure concurrence saine et loyale : « Il faut défendre l’équité entre tous les chefs d’entreprises et toutes les entreprises. Mêmes droits, mêmes devoirs ! »
Cela passe par l’incitation à un affichage systématique de la provenance des produits artisanaux et à la mise en place d’une politique de transparence sur les produits ainsi que de pousser les collectivités à proposer une fiscalité incitative pour le développement des circuits courts. « Cela peut prendre la forme d’un label spécifique pour valoriser les entreprises du territoire », propose la tête de liste de Fier d’être artisans qui veut enfin renforcer la présence des agents de la Chambre de Métiers dans les entreprises (visite, conseil, financement…) « afin de revenir vers les territoires. »

L’enjeu de la mobilisation
Autre enjeu de cette élection : le niveau de mobilisation 24 000 artisans vauclusiens, représentant 210 métiers de l’artisanat, appelés à voter. Lors du dernier scrutin, près de 7% des ressortissants de la CMAR s’étaient exprimés.
« Il est regrettable que les gens se désintéressent de ces institutions qui leur sont pourtant si utiles », regrette Christian Pons, le président de la Fédération du BTP 84.
Même son de cloche pour Bernard Vergier : « Il faut qu’ils se mobilisent car il faut qu’ils aient conscience que c’est leur maison. »
Au final, ‘Fier d’être artisans’ espère que le taux de participation dépassera 10% afin de légitimer le futur résultat ainsi que son ancrage dans le territoire.

Les 35 candidats ‘Fiers d’être artisans 84’
La liste ‘Fiers d’être artisans 84’ compte quasiment autant de femmes que d’hommes. Par ailleurs, elle est constituée 23 métiers différent répartie en 14 représentants du bâtiment, 9 des services, 7 du secteur fabrication et 5 de l’alimentation.
Ces candidats sont : 1 Philippe Catinaud, Bâtiment, Métallier au Thor ; 2 Pierre Cejudo, Services, Nettoyeur à Avignon ; 3 Magali Beaumont, Fabrication, Brodeuse à l’Isle-sur-la-Sorgue, 4 Jérôme Billiau, Services, Imprimeur à Avignon ; 5 Céline Maquaire, Bâtiment, Installeur photovoltaïque à Bédarrides ; 6 Anne-Sophie Milesi, Services, Mécanicienne à Lapalud, 7 Didier Krob, Bâtiment, Métallier à l’Isle-sur-la-Sorgue ; 8 François Michel, Alimentation, Boulanger à Le Pontet, 9 Jane Gallix, Alimentation, Traiteur à Avignon, 10 Aurélien Foucot, Services, Carrossier à Avignon, 11 Valérie Martin, Fabrication, Tapissière à l’Isle-sur-la-Sorgue, 12 Nicolas Terraes, Services, Photographe à Avignon ; 13 Ghislaine Bourillon, Fabrication, Créatrice bijoux à Avignon, 14 Agathe Sapaly, Alimentation, Saurisseur à Caderousse, 15 Roberto Benet, Alimentation, Traiteur à Avignon ; 16 Emile Cavasino, Fabrication, Equipementier véhicule funéraire à l’Isle-sur-la-Sorgue ; 17 Corinne Musichini, Bâtiment, Menuisier à Saint-Saturnin-lès-Avignon ; 18 Sylvie Quatrefages, Fabrication, Créatrice bijoux à Pernes-Les-Fontaines, 19 Didier Andreis, Bâtiment, Maçon à Robion ; 20 Karim Kertit, Bâtiment, Peintre d’intérieur au Pontet ; 21 Coralie Coupe, Services, Coiffeuse à Avignon ; 22 Lorette Fabre, Services, Photographe à Sainte-Cécile-Les-Vignes, 23 Paul Tomaz, Services, Coiffeur à Avignon, 24 Gaëlle Roffler, Fabrication, Luthière au Pontet ; 25 Claude Aresi, Bâtiment, Menuisier à Althen-des-Paluds ; 26 Catherine Barascud, Bâtiment, Construction Maisons Individuelles à Entraigues-sur-la-Sorgue ; 27 Sophie Tramier, Services, Nettoyeur à Piolenc ; 28 Cédric Legoy, Bâtiment, Electricien à Velleron ; 29 Fabienne Chennoufi Alimentation, Traiteur à Avignon ; 30 Fabien Marino, Bâtiment, Maçon au Thor ; 31 Pierre Vincent, Bâtiment, Menuisier à Carpentras ; 32 Erika Biancone, Bâtiment, Maçon à Sorgues ; 33 Isabelle Fernandez, Bâtiment, Peintre à Apt ; 34 Pascal Isnard, Fabrication, Prothésiste dentaire à Avignon ainsi que 35 Lionel Vossier, Bâtiment, Charpentier à l’Isle-sur-la-Sorgue.

De droite à gauche : Philippe Piantoni, président de la Fédération régionale du bâtiment, Fabrice Zimmermann, tête de liste Hautes-Alpes, Valérie Maronne (Var), Daniel Salenc (Bouches-du-Rhône), Pascal Rolfo (Alpes-Maritimes), Alain Coudair (Alpes-de-Hautes-Provence), Philippe Catinaud (Vaucluse) et Alain Gargani Président de la CPME Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur. © François Moura

Vœux du monde économique vauclusien : la volonté de chasser en meute

L’association ‘le Printemps des artisans du Sud Luberon’ est née de la volonté de 5 communes fondatrices : Cucuron, Lourmarin, Vaugines, Puget sur Durance, et Puyvert. Avec pour membre d’honneur la Chambre de métiers et de l’artisanat du Vaucluse, l’association organise des évènements pour valoriser et dynamiser les entreprises artisanales des communes rurales du Sud Luberon. La première rencontre aura lieu samedi prochain.

Au programme le 19 juin

4 rencontres professionnelles pour les artisans se dérouleront avec des experts de la Chambre de métiers. Les artisans sont invités à s’inscrire, le nombre de places étant limité : printempsdesartisans@hotmail.com. Il y aura deux food-trucks présents : la ‘Régal’ette’ (crêpes sucrées et salées) et le ‘Cochon qui trinque’ (assiettes charcuterie, fromages de l’Ardèche). La buvette du comité des fêtes sera ouverte ainsi que le ‘Café de la fontaine’ et le ‘P’tit resto’ sur la place de la mairie. Un petit marché artisanal de créateurs sur la place de la mairie (pour l’instant : poterie, artisanat de produits éco responsables, bijoux, plumassière,  etc.)  Le petit marché de producteurs aura lieu également comme tous les samedis matins.

Pourquoi cette association ?

Cette association a pour objet la valorisation des métiers de l’artisanat par l’organisation d’évènements professionnels et grand public conviviaux, festifs. Les communes membres ont toutes la volonté de renforcer le tissu économique local et notamment l’artisanat. Elles avaient signé en octobre la charte de soutien à l’activité économique de proximité de la Chambre de métiers et s’étaient engagées à mettre en place des actions concrètes dans ce sens.

L’artisanat, pilier de l’économie

« L’artisanat dans le Sud Luberon est une force économique incontournable. Elément important de la dynamique locale, il est créateur de valeur ajoutée, d’emplois non délocalisables, facteur d’insertion avec l’apprentissage. » A titre d’exemple, la commune de Vaugines compte 24 entreprises artisanales qui représentent 89% du tissu économique local. 89% de la population salariée de Puyvert travaille dans l’artisanat, 76% pour Puget et 67% pour Vaugines. Néanmoins, les entreprises artisanales restent fragiles. Pour les renforcer, il est nécessaire de pouvoir délocaliser les dispositifs d’accompagnement et de soutien déjà existants mais quasiment absents du monde rural afin de stimuler la dynamique du réseau professionnel local.

L.M.


Vœux du monde économique vauclusien : la volonté de chasser en meute

Avec la sélection des ‘tops des Artisans’, la Chambre des métiers de Provence-Alpes-Côte d’Azur propose 39 prestations de services pour optimiser l’activité des artisans et améliorer le quotidien des chefs d’entreprise. Un arsenal d’outils qui témoigne une fois de plus que la « chambre des métiers n’est pas qu’un guichet d’enregistrement » selon Thierry Aubert, président de la délégation de Vaucluse.

1 000 artisans forment un panel représentatif

Toutes issues du catalogue d’offres de services de la chambre consulaire, les 39 prestations qui forment les ‘Tops des Artisans’ ont été sélectionnées par un panel représentatif composé de 1 000 artisans de la Région Sud, à qui différentes questions ont été posées sur l’intérêt des prestations. C’est en pondérant les résultats obtenus selon plusieurs critères que la chambre a pu consolider la sélection globale des prestations plébiscitées par les artisans, disponible sur le site internet cmar-paca.fr mais également en libre-service dans les 15 antennes régionales de la CMAR dont celle du Vaucluse.

A chaque étape clé de l’activité

La sélection est représentative de l’offre de services de la chambre consulaire, qui accompagne ses ressortissants sur toutes les thématiques liées au fonctionnement d’une entreprise artisanale, à chaque étape clef de la vie d’une entreprise artisanale : création, gestion, juridique, commercial, innovation, développement, etc.

Dispensées par une équipe de meilleurs ouvriers de France, chercheurs, experts de leurs domaines respectifs, les prestations ont été pensées pour « améliorer le quotidien des chefs d’entreprise et correspondent à des besoins d’accompagnement identifiés par le plus grand nombre. » Les prestations sont ainsi classées en huit thèmes : s’engager dans l’apprentissage ; entreprendre dans l’artisanat ; piloter et sécuriser son activité ; vendre plus et mieux ; développer son entreprise ; faire le point et enfin trouver un repreneur.

Pour une efficacité optimale lors de la recherche de la prestation adaptée à sa propre problématique, la pastille « les tops des Artisans’ est également présente sur les autres supports de la CMAR Paca, notamment sur son catalogue de formation continue. Rappelons qu’en Vaucluse, l’artisanat représente plus de 20 000 entreprises, soit 27% des employeurs du département et 40 000 salariés estimés. En région Provence-Alpes-Côte d’Azur, la CMAR regroupe 1 000 collaborateurs et a permis l’accompagnement de 23 000 chefs d’entreprises.

https://www.echodumardi.com/tag/chambre-des-metiers/   1/1