18 avril 2024 |

Ecrit par le 18 avril 2024

Isema-Isara : afterwork sur les grands enjeux de l’eau en Vaucluse

L’Isema, école de commerce spécialisée sur les secteurs de la Naturalité et l’Isara, école d’Ingénieur en agronomie, innovation, alimentation et environnement, organisent un afterwork sur les grands enjeux de l’eau ce jeudi 16 novembre dans leurs locaux avignonnais.

Karine Viciana, directrice de la Maison Régionale de l’Eau de Barjols, Gatien Matard de l’association Semailles, et Jean-François Brun, adjoint au directeur du développement de la société du Canal de Provence, animeront une conférence débat sur l’impact du changement climatique sur la ressource de l’eau. Ils feront un état des lieux des ressources en Vaucluse et sur les territoires les plus vulnérables, et redéfiniront le contexte dans lequel la baisse du niveau de l’eau sur les territoires doit amener à trouver des solutions collectives et individuelles dans la gestion du partage de l’eau. Cette conférence sera suivie d’un moment d’échanges.

Jeudi 16 novembre. De 18h à 20h30. Inscription obligatoire. 105 Rue Pierre Bayle. Avignon.

V.A.


Isema-Isara : afterwork sur les grands enjeux de l’eau en Vaucluse

Le Parc naturel régional du Luberon, Luberon & Sorgues Entreprendre et le Grec-Sud (Groupe régional d’experts sur le climat) organisent le séminaire ‘Changement climatique : comment adapter mon entreprise ? Des solutions existent !‘ à destination des entreprises du Luberon le mardi 14 novembre à la Gare de Coustellet.

La rencontre ‘Changement climatique : comment adapter mon entreprise ? Des solutions existent !’ est organisée en partenariat avec la Gare de Coustellet, la Communauté d’agglomération Luberon Monts de Vaucluse, la Communauté de communes Pays d’Apt Luberon et Cotelub dans le cadre de leurs PCAET (Plan climat air énergie territorial).

Ce séminaire vise à apporter un éclairage sur l’impact du changement climatique au niveau local et à donner des pistes d’action et des outils concrets aux entrepreneurs du Luberon pour mieux anticiper, atténuer et s’adapter aux conséquences du changement climatique.

Le programme

Philippe Rossello, géographe et coordinateur du Grec-Sud, évoquera les enjeux du changement climatique et les risques associés de l’échelle globale à locale. Il fera un point sur les connaissances scientifiques les plus récentes, avec un focus sur la ressource en eau, l’énergie, la mobilité et la biodiversité.

Plusieurs entreprises du territoire qui sont engagées dans l’adaptation au changement climatique témoigneront telles que Kookabarra à Cavaillon, Florette à L’Isle-sur-la-Sorgue, et l’Atelier Ostraka à Robion.

Mardi 14 novembre. 18h. Inscription obligatoire en ligne. Gare de Coustellet. 105 quai des entreprises. Maubec.

V.A.


Isema-Isara : afterwork sur les grands enjeux de l’eau en Vaucluse

Vidoc, arlaban, floréal, voltis… Ces mots ne vous disent rien et pourtant, dans quelques années, on ne parlera que d’eux. Ce sont des noms de cépages nouveaux, résistants et durables au milidou, à l’oïdium mis au point par des chercheurs en agronomie de l’INRAE et de l’IFV (Institut français de la vigne et du vin) qui pourront peut-être sauver nos vignobles face au changement climatique. Ils permettront aussi de réduire les intrants et de conserver la typicité des vins de la Vallée du Rhône.

En attendant, le Vignoble Expérimental de Piolenc, bras armé de la Chambre d’Agriculture de Vaucluse depuis 1996, teste sur son domaine de 7,30 hectares, 4,5 hectares plantés en vignes. « Nous visons une triple performance, environnementale, économique et sociétale pour que la période de mutation que traverse le monde viticole soit réussie » précise François Bérud, chef du Service Vigne et Vin à la Chambre d’Agriculture.

La visite du Domaine débute par le parc de 280 panneaux photovoltaïques pivotants, installés à 4,2 mètres de haut sur deux modules de pergolas métalliques de 300m2 chacun. « Avec eux, on peut mettre à l’ombre les vignes pour que leurs feuilles et leurs grains ne soient pas brûlés par le soleil en été, et en hiver, pour les protéger du gel et de la grêle et surtout réduire l’irrigation de -25% à -40% (grâce à la diminution de l’évapo-transpiration), ajoute François Bérud. Sans oublier que l’électricité produite (3 mégawatts) pourrait être réinjectée dans le réseau et alimenter plusieurs dizaines de foyers. Ce serait un complément de revenus pour les paysans mais il ne se ferait pas au détriment de l’agriculture. » Cette expérimentation d’agri-voltaïsme est menée par ‘Sun’R‘, une société française lauréate du Programme National d’Investissement d’Avenir. En plus des rangées de vignes, ce domaine abrite des haies, du thym, du laurier-sauce, des pistachiers, des oliviers et des nichoirs pour les oiseaux et les pipistrelles.

François Bérud, chef du Service Vigne et Vin à la Chambre d’Agriculture.

Le changement climatique c’est aussi l’évolution des dates de début de vendanges en Côtes-du-Rhône. En 1945, elles avaient lieu fin septembre, en 2015 fin août. En 70 ans, on a aussi constaté d’autres modifications sur la teneur en alcool des vins et leurs arômes. La hausse des températures et la diminution des précipitations ont déjà amené les vignerons à adapter leurs pratiques pour faire face. Cet effort va sans doute aller crescendo.

D’où la nécessité de créer de nouvelles variétés résistantes en conditions réelles sur les parcelles de Piolenc pour obtenir des ‘descendants’ du Grenache, des clones endurants aux maladies. On peut aussi croiser de nouveaux cépages avec d’autres venus de pays plus chauds (Verdejo et Parrallada d’Espagne, Assyrtiko et Xinomvro de Grèce, Montepulciano d’Italie, mais aussi Bourboulenc et Piquepoul de chez nous). Une chose est sûre, grâce à cette mutualisation des compétences et des financements croisés de l’Institut français de la Vigne et du Vin, de France-Agrimer, du SPVV (Syndicat de la pépinière viticole du Vaucluse), de la CNR (Compagnie nationale du Rhône), d’Inter-Vins Sud-Est, d’Inter-Rhône, de l’INRAE, de la Chambre d’Agriculture de Vaucluse, de la Région Sud et du Département de Vaucluse qui travaillent en bonne intelligence, le vignoble de demain se dessine à Piolenc. Il répondra aux enjeux d’agro-écologie, c’est-à-dire la biodiversité, la typicité des vins, le rendement des parcelles et la préservation des sols.

La machine à vendanger en action sur le Domaine de Piolenc

Isema-Isara : afterwork sur les grands enjeux de l’eau en Vaucluse

Le mardi 5 septembre, l’Association départementale des communes forestières du Vaucluse organise une réunion à Malaucène, à destination des élus, sur l’impact du changement climatique sur les espaces forestiers. Ce moment d’échanges permettra d’aborder le principe d’anticipation et les actions à mettre en place pour pérenniser les forêts.

En effet, les espaces forestiers sont fragilisés par le changement climatique, qui engendre de multiples épisodes de sécheresse, favorise l’éclosion d’incendie et la survenue d’attaques parasitaires. Sans actions concrètes, ils sont amenés à se détériorer et à ne plus remplir leurs rôles : maintien de l’eau et des terres, préservation de la biodiversité, ou encore stockage du carbone.

L’Office national des forêts sera aux côtés de l’association des communes forestières lors de cet événement pour répondre aux interrogations des élus, notamment sur les travaux nécessaires pour assurer la pérennité des forêts, ainsi que les dispositifs financiers pour mener à bien ces travaux.

Mardi 5 septembre. De 14h à 17h. Grande salle de la mairie. Cours des Isnards. Malaucène.

V.A.


Isema-Isara : afterwork sur les grands enjeux de l’eau en Vaucluse

Mardi 8 août, Copernicus, programme de l’Union européenne qui collecte et restitue des données climatiques, confirme un record inquiétant : juillet 2023 a été le mois le plus chaud jamais enregistré sur la planète. Dans son dernier rapport, Copernicus indique en effet que la température moyenne globale a atteint 16,9 degrés le mois dernier, contre 16,6 degrés enregistrés en juillet 2019, le record jusque-là. Par ailleurs, juillet 2023 a été 0,72 degré plus chaud que la moyenne des mois de juillet entre 1991 et 2020, avec une température moyenne se situant 1,5 degré au-dessus du niveau préindustriel, limite fixée par les Accords de Paris.

Dans son rapport, Copernicus relève également que les températures moyennes mondiales à la surface de la mer continuent d’augmenter, et ont atteint des niveaux jusqu’alors jamais vus en juillet. Sur l’ensemble du mois, elles étaient supérieures de plus d’un demi-degré à la moyenne des années 1991 à 2020, avec un record de 20,96 degrés le 30 juillet.

L’année 2023 est actuellement la troisième année la plus chaude recensée sur Terre.

Cliquez sur l’image pour l’agrandir.

Vers une intensification des catastrophes naturelles ?

D’importants incendies de forêt viennent de ravager l’île de Maui, dans l’archipel d’Hawaï. Les premières flammes sont apparues mardi 8 août autour de la ville de Lahaina ; attisées par les conditions météorologiques et nourries par les plantes non locales qui prolifèrent sur l’île depuis les années 1990, elles auraient dorénavant détruit plus de 80% de cette ville historique. Plus de 90 personnes auraient perdu la vie, et des milliers d’autres ont dû être évacuées.

L’Europe n’est pas épargnée par ces catastrophes naturelles : l’Italie, l’Espagne, la Grèce, la Croatie et le Portugal ont également été touchés par de sévères incendies cette année. Et, comme le montre notre infographie, ces phénomènes semblent être en hausse, ce qui pourrait en partie être dû aux conditions propices créées par les conséquences du réchauffement climatique.

En 2022, seul le nombre de glissements de terrain était inférieur à la moyenne des années 2002 – 2021. Les inondations, les tempêtes, les tremblements de terre, les phénomènes de sécheresse et les feux de forêt étaient tous en progression. Sur cette même année, il est estimé que 30.704 personnes sont décédées à cause de catastrophes naturelles.

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Valentine Fourreau, Statista.


Isema-Isara : afterwork sur les grands enjeux de l’eau en Vaucluse

L’Alte et la communauté d’agglomération les Sorgues du Comtat organisent sur le territoire de Vaucluse le premier forum dédié à la rénovation énergétique, ce samedi 17 juin.

A cette occasion, des entreprises locales spécialisées en photovoltaïque, isolation, chauffage, énergies renouvelables et ventilation seront présentes. Des partenaires comme SOLiAH, la chambre des métiers et de l’artisanat de PACA et les conseillers France Rénov’ accompagneront les visiteurs pour leur présenter les aides financières mobilisables pour l’aboutissement d’un projet de rénovation.

Ce forum sera également l’occasion de mieux comprendre les enjeux du changement climatique et de la transition énergétique à travers des animations proposées par les Sorgues du Comtat : stand plan climat air énergie, stand des nouvelles mobilités, ateliers scientifiques, techniques et ludiques.

Le détail des animations est à retrouver ici.

Samedi 17 juin de 9h à 17h, au Jardin de l’Office de Tourisme place Gabriel Moutte à Pernes-les-Fontaines. Entrée gratuite.

J.R.


Isema-Isara : afterwork sur les grands enjeux de l’eau en Vaucluse

Ce mercredi 7 juin, la communauté d’agglomération Les Sorgues du Comtat organise une conférence ‘Ça chauffe aux Sorgues du Comtat’ sur le sujet du dérèglement climatique au centre culturel des Augustins à Pernes-les-Fontaines. Cet événement, organisé dans le cadre du Plan Climat Air Énergie Territorial de l’Agglomération, sera animé par l’association Bio-Sphère, spécialisée dans l’éducation, la sensibilisation et la formation autour du climat.

La particularité de cette conférence est qu’elle inclut le public. Les participants seront dotés de boîtiers et pourront voter électroniquement et donner leurs avis instantanément. Sept sujets seront abordés : la machine climatique, l’effet de serre, le changement climatique, les points de rupture et l’emballement du système, les sommets mondiaux sur le climat, les climato-sceptiques et les éventuelles solutions pour demain.

Mercredi 7 juin. 18h. Entrée libre. Centre culturel des Augustins. Place Louis Giraud. Pernes-les-Fontaines.

V.A.


Isema-Isara : afterwork sur les grands enjeux de l’eau en Vaucluse

L’association La licorne et le dragon, en partenariat avec Paysan bio direct rendra hommage vendredi 21 avril au glaciologue Claude Lorius, lors de la présentation du film de Luc Jacquet  ‘La glace et le ciel’, primé meilleur film documentaire du Festival de Cannes.  

Claude Lorius a fait partie des premiers glaciologues à alerter le monde entier sur le changement climatique. Homme visionnaire, ce grand scientifique a vécu 22 expéditions et passé 6 ans en Antarctique. Lorsqu’il était venu à Barbentane en juin 2012, la salle était comble et les Barbentanais et leurs invités avaient salué cet homme à l’intelligence subtile et à l’acuité ‘partageuse’ qui n’a eu de cesse d’éveiller la conscience du monde. Nous nous rappelons aussi qu’il fut l’un des initiateurs et fondateurs du GIEC (Groupement d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) et qu’il a rappelé que l’humain est à l’origine des changements permanents intervenus sur la terre.

Documentaire la glace et le ciel
Cet hommage sera l’occasion de visionner ‘La glace et le ciel’ qui obtint l’Oscar du meilleur film documentaire, Sélection officielle hors compétition au Festival de Cannes 2015. Dans ce documentaire, constitué entre autres d’images d’archives exceptionnelles, Luc Jacquet nous plonge dans l’intimité et le quotidien hors normes de cet aventurier du bout du monde. Le voyage y est spectaculaire, engagé et envoûtant au cœur des paysages époustouflants de l’Antarctique. Dans ce film, Luc Jacquet met en scène l’aventure de Claude Lorius, parti en 1957 étudier les glaces de l’Antarctique. Il nous raconte l’histoire d’une vie extraordinaire de science et d’aventure, consacrée à percer au plus profond des glaces de l’Antarctique les secrets bien gardés du climat.

Un ouvrage aussi
Claude Lorius est également l’auteur avec Laurent Carpentier de ‘Voyage dans l’anthropocène, cette nouvelle ère dont nous sommes les héros’, paru aux éditions Actes Sud en 2015.

Bientôt, un nouvel invité
L’association recevra également, jeudi 27 avril à 19h, Ben Cramer, journaliste et auteur pour son ouvrage ‘Guerre et paix… et écologie, sur le thème : Désobéissance civile et non-violence face aux soulèvements de la Terre et des terriens.

Les infos pratiques
Vendredi 21 avril à 19h. Hommage au glaciologue Claude Lorius en présence de sa compagne Anne-Christine Clottu Vogel. Chez Paysan bio direct, Chemin des Resvaux à Barbentane. Réservation obligatoire au 06 34 03 42 16. Les participants à la soirée sont invités à confectionner des mets salés ou sucrés pour partager le verre de l’amitié qui les attend.

Association La licorne et le dragon
Joëlle Cousinaud, responsable artistique et présidente. 6, rue Neuve à Barbentane. 06 34 03 42 16. https://www.helloasso.com/associations/la-licorne-et-le-dragon.

DR

Isema-Isara : afterwork sur les grands enjeux de l’eau en Vaucluse

Le 30 mars dernier, la communauté d’agglomération Les Sorgues du Comtat a organisé un atelier ‘Fresque du climat’ à Monteux. Animé par Eco-Lab’, cet atelier a permis à 30 élus communautaires, municipaux et membres du Conseil de développement (Codev) de réaliser une fresque des causes, conséquences et impacts des activités humaines sur le changement climatique.

L’organisation de cet événement ‘Fresque du climat’ par la communauté d’agglomération s’inscrit dans la même logique que le Contrat de relance et de transition écologique (CRTE) qu’elle a signé en 2021 pour viser la performance environnementale, la sobriété foncière et s’engager dans la transition alimentaire. De plus, le Plan climat air énergie (PCAET) des Sorgues du Comtat sera finalisé cette année. Il devrait permettre d’établir une stratégie et un plan d’actions à l’horizon 2030 afin de lutter contre le dérèglement climatique, préserver la qualité de l’air et assurer la transition énergétique du territoire. « Compte tenu des enjeux, la mobilisation de tous les acteurs est un facteur clé pour construire un programme d’action adapté à notre histoire, à notre territoire et à ses acteurs », a affirmé Marc Mossé, vice-président de la communauté d’agglomération délégué à la transition écologique.

L’atelier a ainsi permis à chacun de se rendre compte de l’impact des humains en tant que groupe sur l’environnement, mais aussi de l’impact de leurs actions à titre personnel. « En faisant mon bilan carbone, j’ai eu une très grande prise de conscience, a expliqué Gaëlle Richard, élue municipale à Bédarrides. On connait tous l’objectif 2T de CO2 par habitant mais de voir écrit noir sur blanc notre propre bilan carbone, on se rend compte qu’on est loin du compte. Mes premières actions ? Diminuer ma consommation de viande et me déplacer le plus possible à pied. » Globalement, les élus ont apprécié le côté ludique et interactif de l’atelier, mais aussi les échanges entre chacun qui ont permis d’apporter différent éclairage sur la situation climatique actuelle.

V.A.

https://www.echodumardi.com/tag/changement-climatique/   1/1