9 mai 2024 |

Ecrit par le 9 mai 2024

Un atelier ‘Fresque du climat’ pour les élus des Sorgues du Comtat

Le 30 mars dernier, la communauté d’agglomération Les Sorgues du Comtat a organisé un atelier ‘Fresque du climat’ à Monteux. Animé par Eco-Lab’, cet atelier a permis à 30 élus communautaires, municipaux et membres du Conseil de développement (Codev) de réaliser une fresque des causes, conséquences et impacts des activités humaines sur le changement climatique.

L’organisation de cet événement ‘Fresque du climat’ par la communauté d’agglomération s’inscrit dans la même logique que le Contrat de relance et de transition écologique (CRTE) qu’elle a signé en 2021 pour viser la performance environnementale, la sobriété foncière et s’engager dans la transition alimentaire. De plus, le Plan climat air énergie (PCAET) des Sorgues du Comtat sera finalisé cette année. Il devrait permettre d’établir une stratégie et un plan d’actions à l’horizon 2030 afin de lutter contre le dérèglement climatique, préserver la qualité de l’air et assurer la transition énergétique du territoire. « Compte tenu des enjeux, la mobilisation de tous les acteurs est un facteur clé pour construire un programme d’action adapté à notre histoire, à notre territoire et à ses acteurs », a affirmé Marc Mossé, vice-président de la communauté d’agglomération délégué à la transition écologique.

L’atelier a ainsi permis à chacun de se rendre compte de l’impact des humains en tant que groupe sur l’environnement, mais aussi de l’impact de leurs actions à titre personnel. « En faisant mon bilan carbone, j’ai eu une très grande prise de conscience, a expliqué Gaëlle Richard, élue municipale à Bédarrides. On connait tous l’objectif 2T de CO2 par habitant mais de voir écrit noir sur blanc notre propre bilan carbone, on se rend compte qu’on est loin du compte. Mes premières actions ? Diminuer ma consommation de viande et me déplacer le plus possible à pied. » Globalement, les élus ont apprécié le côté ludique et interactif de l’atelier, mais aussi les échanges entre chacun qui ont permis d’apporter différent éclairage sur la situation climatique actuelle.

V.A.


Un atelier ‘Fresque du climat’ pour les élus des Sorgues du Comtat

Le 24 janvier dernier, l’Espace Daudet, à Orange, a accueilli les Rencontres Rhodaniennes, organisées par l‘Institut Rhodanien. Cette année, le thème était : ‘Le changement climatique et les leviers d’actions possibles pour la filière vin’. 250 participants sont venus assister aux interventions de Renan Le Roux (ingénieur de recherche à l’INRAE), Alain Deloire (professeur à Agro Sup Montpellier), Hervé Alexandre (reponsable scientifique et professeur à l’Institut de la vigne et du vin), et Jean-Marc Touzard (directeur UMR Innovation à l’INRAE) sur le sujet.

Ces quatre intervenants ont notamment abordé les conséquences du changement climatique sur la physiologie de la vigne, les leviers biologiques existant pour acidifier ou désalcooliser les vins de manière naturelle, et les voies d’adaptations possibles pour les AOC. Les vignerons ont également pu poser leurs questions auxquels des experts ont pu apporter des solutions. Sont notamment intervenus : Viviane Bécart (Institut Rhodanien), François Bérud (Chambre d’Agriculture de Vaucluse), Philippe Cottereau (œnologue à l’Institut français de la vigne et du vin), Jean-Michel Desseigne (ingénieur à l’Institut français de la vigne et du vin), Jean-Christophe Payan (ingénieur à l’Institut français de la vigne et du vin) et Sophie Penavayre (Responsable RSE à l’Institut français de la vigne et du vin).

Après ces différentes interventions, les participants ont pu échanger entre eux, ainsi qu’avec les experts présents à l’événement, puis ont pu déguster des vins expérimentaux et profiter d’un buffet. L’événement avait pour objectif d’apporter une réponse concrète aux enjeux actuels de la filière viti-vinicole.

V.A.


Un atelier ‘Fresque du climat’ pour les élus des Sorgues du Comtat

En novembre dernier, le Syndicat des eaux Rhône Ventoux a organisé une conférence ‘Ensemble relevons les défis du manque d’eau’ à Mazan. L’occasion de partager autour de l’impact du changement climatique sur l’eau après un été sous le signe de la sécheresse.

L’après-midi s’est déroulée en quatre temps : l’intervention de l’hydrologue Emma Haziza, celle de l’hydro-géologue du Syndicat Rhône Ventoux Marjolaine Puddu, ainsi que celle de la directrice de Suez Laurence Perez, pour finir avec un moment d’échange avec la salle afin d’élaborer des pistes de réflexion.

70 personnes étaient présentes à cette conférence qui était à destination des élus et des agents des services de l’État. Plusieurs sujets ont été abordés tels que la dégradation du contexte climatique et hydrologique, le constat local, la perception des usagers sur le manque d’eau, ainsi que les potentielles solutions à mettre en place afin d’anticiper les années à venir.

Un retour à la normale impossible

À l’aide de différents graphiques, l’hydrologue Emma Haziza a tout d’abord démontré à quel point le contexte climatique et hydrologique s’était dégradé en l’espace de cinq ans seulement. Aujourd’hui, près de trois quarts des nappes phréatiques françaises sont plus basses que la normale et ne peuvent être rechargées avant chaque été car depuis 2016, les précipitations sont 10% inférieures à la normale sur l’ensemble du pays.

L’hydrologue a notamment alerté sur le fait que cette situation, qui aujourd’hui semble exceptionnelle, va devenir la norme d’ici peu de temps. Les météorologues constatent d’ailleurs que la France se réchauffe 50% plus vite que ce qui était prévu à l’origine. Pour la spécialiste, il faut donc engager ce qu’elle appelle la « résilience des territoires », c’est-à-dire envisager la ressource en eau différemment.

Une dépendance au Rhône

En Vaucluse, le constat est sans appel. Les arrêtés de sécheresse commencent beaucoup plus tôt (vers avril en 2022) et se terminent beaucoup plus tard. D’ailleurs, la préfecture vient seulement de lever les restrictions sécheresse.

Le territoire Rhône Ventoux est majoritairement alimenté par le Rhône, qui représente environ 76% de la production. Si cette ressource n’est pour le moment pas trop impactée, une baisse de débit est évidemment projetée, au vu de la vitesse alarmante à laquelle le climat se dégrade. Le Syndicat travaille donc sur la diversification des ressources dans le but d’être moins dépendant du Rhône, notamment sur le Miocène qui est une ressource assez stratégique et qu’il faut préserver pour l’eau potable. Cette source est peu exploitée car elle est moins productive que le Rhône, donc un forage test devrait être réalisé cette année sur la commune de Carpentras.

Un autre problème se pose au niveau de l’exploitation des autres sources : certaines sont dépendantes de la pluviométrie. C’est le cas par exemple de la source Saint-Barthélémy, à Pernes-les-Fontaines. Une interrogation se pose donc pour le Syndicat : comment anticiper ce problème ?

La perception des usagers

Une enquête menée par le Centre d’information sur l’eau (C.I.eau) a révélé que 90% des Français sont inquiets de revoir des épisodes de sècheresse comme celle de cet été mais que près d’un quart ne voit pas le lien entre celle-ci et le changement climatique.

Ainsi est venu le moment d’échange avec la salle afin d’établir des pistes de réflexion. Comment mieux informer les usagers ? Comment adapter nos habitations pour mieux récupérer l’eau de pluie ? Comment réutiliser les eaux usées ? Cette dernière interrogation fait l’objet d’un projet est en cours de maturation au sein du Syndicat. Globalement, la question qui est revenue plusieurs fois est : comment concrètement mettre en pratique des choses pour mieux anticiper à l’avenir ?


Un atelier ‘Fresque du climat’ pour les élus des Sorgues du Comtat

Au début du mois de décembre, les élus du territoire Luberon-Lure se sont donnés rendez-vous à Bonnieux pour assister à un séminaire sur le thème ‘Changement climatique : comment l’atténuer, comment adapter mon territoire ? Des solutions existent !’

Organisé par le Parc naturel régional du Luberon et le Réseau des Parcs naturels régionaux de Paca, cet événement avait plusieurs objectifs : apporter une meilleure connaissance de l’impact du changement climatique localement, donner des clés et des outils aux élus du territoire afin de mieux anticiper, atténuer et s’adapter aux conséquences du changement climatique par des actions identifiables et reproductibles.

La journée s’est divisée en deux parties. La matinée a été rythmée par plusieurs présentations sur la notion de changement climatique, pour connaître les solutions d’atténuation et d’adaptation, et les solutions fondées sur la nature. L’après-midi, quant à lui, a laissé place aux échanges et aux visites du projet de chaufferie biomasse et de réseau de chaleur pour les bâtiments communaux, et de la cour d’école de Bonnieux qui a été désimperméabilisée et végétalisée.

Plusieurs thèmes ont été abordés tels que l’érosion de la biodiversité, les principes de l’aménagement durable, la sobriété foncière, ou encore la gestion de l’eau. Cette journée a été possible grâce au soutien de la Région Sud et de la commune de Bonnieux, et la participation active du Groupe régional d’experts sur le climat (GREC-SUD), de l’Agence régionale pour la Biodiversité et l’Environnement (ARBE) et de l’Office Français de la Biodiversité (OFB).

Pour en savoir plus sur les présentations et les intervenants, cliquez ici.

V.A.


Un atelier ‘Fresque du climat’ pour les élus des Sorgues du Comtat

Le parc naturel régional du Luberon et le réseau des parcs naturels régionaux de Provence-Alpes-Côte d’Azur organisent un séminaire à destination des élus du territoire Luberon-Lure, le mardi 6 décembre à Bonnieux.

L’objectif de ce séminaire est d’apporter une meilleure connaissance de l’impact du changement climatique localement, donner des clés et des outils aux élus du territoire afin de mieux anticiper, atténuer et s’adapter aux conséquences du changement climatique par des actions identifiables et reproductibles.

Programme
9h15-12h : mieux appréhender la notion de changement climatique.

  • Le parc naturel régional du Luberon à l’épreuve du changement climatique, introduction par Dominique Santoni, présidente du parc du Luberon.
  • Les enjeux croisés du changement climatique, de ses conséquences et de l’érosion de la biodiversité dans le parc naturel régional du Luberon, par Antoine Nicault, animateur au Grec-Sud.
  • Les réponses à ces enjeux et notamment les principales notions qui structurent la politique climatique : anticipation, atténuation, adaptation, solutions d’adaptation fondées sur la nature : partage d’expériences locales, par Solène Cusset, animatrice interrégionale – projet life Artisan à l’office française de la Biodiversité.
  • La nature dans les villes et villages et l’adaptation au changement climatique : présentation des principes de l’aménagement durable et de nombreux retours d’expérience illustrés de collectivités de la région.
  • Le mémento « Aménager avec l’eau et la nature, une opportunité face au changement climatique », par Agnès Hennequin, chargée de mission aménagement et biodiversité à l’Arbe.
  • Le guide « Demain, habiter le Luberon », par Clara Peltier, chargée de mission urbanisme au parc du Luberon.
  • Gérer l’eau dans le contexte du changement climatique : l’exemple du plan de gestion quantitative de la ressource en eau du Calavon (PGRE), de la planification aux économies d’eau, par Cédric Proust, chargé de mission eau au parc du Luberon.
  • Projection de films autour du changement climatique et de la biodiversité.

12h15-13h45 : déjeuner

14h-16h30 : échanges et visites de sites

  • Face au changement climatique, des solutions concrètes mises en place localement et reproductible, présentation et remise du kit « changement climatique » aux élus.
  • La parole est à vous.
  • Atténuation du changement climatique : présentation du projet de chaufferie biomasse et de réseau de chaleur pour les bâtiments communaux, par Nathalie Clairault, conseillère déléguée forêt et environnement, à Bonnieux.
  • Adaptation au changement climatique : présentation de l’opération « Coins de verdure pour la pluie dans les cours d’école du Luberon », par Charlotte Carbonnel, vice-présidente du parc, une élue de Bonnieux et Mariam Mehdi, chargée de mission éducative au territoire au parc du Luberon.
  • Visite de la cour d’école de la commune de Bonnieux qui a été désimperméabilisée et végétalisée pour améliorer le cadre de vie des élèves et de leurs enseignants, remettre l’eau au cœur de la ville et anticiper le changement climatique.

Mardi 6 décembre à 9h15, maison du livre et de la culture à Bonnieux.

J.R.


Un atelier ‘Fresque du climat’ pour les élus des Sorgues du Comtat

Quels pays luttent le mieux contre le changement climatique ? C’est la question à laquelle tente de répondre le Climate Change Performance Index (CCPI), un indice établi par l’ONG Germanwatch, le NewClimate Institute et le Climate Action Network. Publié chaque année depuis 2005, il suit les performances environnementales d’une soixantaine de pays (dont l’UE), responsables de 92 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, comparant leurs efforts et leurs progrès dans ce domaine. Plus précisément, elle analyse les actions de chaque pays dans quatre catégories : la politique climatique, les énergies renouvelables, la consommation d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre.

La dernière édition de l’étude, publiée à l’occasion du dernier sommet sur le climat, COP27, avertit qu’aucun pays n’est sur la bonne voie pour limiter le réchauffement climatique sur Terre à 1,5°C depuis le début de l’ère industrielle, et que la crise énergétique trouve son origine dans la dépendance continue aux combustibles fossiles. Les trois premières places de l’indice, qui correspondraient aux pays qui affichent de « très bonnes » performances en matière climatique, sont inoccupées depuis 2008 et le resteront cette année, tandis que le Danemark et la Suède se classent respectivement quatrième et cinquième.

L’Iran, l’Arabie saoudite et le Kazakhstan sont à l’inverse les derniers pays de cette comparaison internationale. Le premier cité, qui ferme le classement, est l’un des rares pays au monde à ne pas avoir encore ratifié l’Accord de Paris et fait partie des 20 pays au monde disposant des plus grandes réserves de pétrole et de gaz exploitées à ce jour, ce qui n’est pas compatible avec l’objectif de maintien du réchauffement planétaire à 1,5°C, précise l’étude.

La Chine et les États-Unis, les deux plus gros émetteurs au monde, font partie des pays les moins performants en matière de protection du climat. Le premier a perdu 13 places pour se retrouver au 51e rang et performance est considérée comme « très mauvaise », en raison de la hausse observée des investissements dans les combustibles fossiles, et bien que les énergies renouvelables aient également connu un développement significatif dans le pays. Même si les États-Unis ont gagné trois places grâce aux mesures climatiques introduites après l’entrée en fonction de Joe Biden, les experts du CCPI critiquent le fait que certaines mesures ne soient pas assez contraignantes et mises en œuvre assez rapidement. Le pays, deuxième émetteur mondial, se situe ainsi à la 52e place du classement, derrière le géant asiatique.

La France a perdu 11 places au Climate Change Performance Index cette année et se classe désormais au 28e rang, avec une note globalement moyenne. Pour se rapprocher d’un objectif de réchauffement mondial nettement inférieur à 2°C, le pays, qui défend farouchement l’utilisation de l’énergie nucléaire, doit entre autres augmenter la part des énergies renouvelables dans son mix énergétique et les promouvoir davantage, selon l’étude.

de Claire Villiers pour Statista.


Un atelier ‘Fresque du climat’ pour les élus des Sorgues du Comtat

Cette année encore, la Fête de la science passera en Vaucluse et notamment à Caromb où aura lieu le Marché des sciences, les 15 et 16 octobre. Organisé par Aix-Marseille Université et Science en Comtat, le marché sera mis en place dans la salle des fêtes de la ville.

La 31e édition de la Fête de la science sera consacrée au changement climatique, un enjeu central pour les citoyens et les pouvoirs publics. Depuis quelques années, de nombreuses initiatives se mettent en place partout dans les territoires et leur nécessité s’avère encore plus flagrante en 2022. Le changement climatique se doit d’être au cœur des débats sociétaux : la Fête de la science sera l’occasion de faire le point sur ce sujet, ses enjeux et sur les mesures d’atténuation et d’adaptation. 

Organisée par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche depuis 1991, la Fête de la science propose chaque automne des milliers d’évènements ouverts à tous, gratuits, inventifs et ludiques. Cette année encore, elle passera dans de nombreux lieux en Vaucluse et notamment à Caromb où aura lieu le Marché des sciences, les 15 et 16 octobre. Organisé par Aix-Marseille Université et Science en Comtat, le marché sera mis en place dans la salle des fêtes de la ville.

Cette 12e édition du Marché des sciences proposera, en respectant l’équilibre entre activité ludique et information scientifique, un ensemble d’animations, d’expositions, d’entretiens couvrant des domaines scientifiques variés. Les visiteurs pourront découvrir, discuter, expérimenter et manipuler. Cette année encore, à côté des chercheurs et des médiateurs, des élèves et des étudiants vous feront découvrir les mathématiques, les algorithmes, les propriétés du corps humain… Alors préparez vos questions !

Une programmation variée

Cette nouvelle édition du Marché des sciences proposera une programmation variée. Les visiteurs pourront notamment échanger avec des enseignants-chercheurs de l’Université d’Aix-Marseille, ainsi qu’avec les étudiants en Master de médiation scientifique, qui expliqueront des phénomènes physiques et montreront leurs applications, par exemple dans le domaine de la physique et de la santé, notamment avec l’IRM (imagerie par résonance magnétique).

L’association « Math pour Tous » avec le collège de Miramas, décomplexera les visiteurs avec les mathématiques en leur dévoilant de belles et utiles propriétés. Le Naturoptère, le CME-CPIE 84, La LPO, l’INRAE, le GREC Sud mettront à profit leurs compétences pour illustrer le thème « Changement climatique : adaptation et atténuation ». De nouvelles technologies seront présentées, expliquées et utilisées dans des domaines aussi variés que l’enseignement et la production mécanique.

Les sciences humaines ne seront pas oubliées avec « l’Affaire Pétrarque » présentée par des laboratoires d’Aix-Marseille Université et la présence des Archives de Vaucluse. Enfin, les élèves de l’école de Caromb présenteront d’étonnantes activités spécialement préparées pour la Fête des sciences.

Le rendez-vous phare du dialogue entre sciences et société

En connectant les chercheurs et le grand public, la Fête de la science conjugue passion et curiosité, et permet aux visiteurs de tous âges de découvrir la recherche sous un jour nouveau, en images, en débats, en actions et en émotions. Fêter la science, c’est un moyen de partager une culture scientifique commune, de développer l’esprit critique, la rationalité, le doute méthodique et l’expérimentation, qui sont au cœur de la démarche scientifique.

Toutes les actions de l’évènement sont gratuites © DR

Marché des sciences le samedi 15 et le dimanche 16 octobre, de 10h à 18h, à la salle des fêtes, 141 avenue du Grand Jardin, Caromb – entré libre.

J.R.


Un atelier ‘Fresque du climat’ pour les élus des Sorgues du Comtat

Depuis trois ans, le nouveau projet de Charte pour 2025-2040 pour le Parc naturel régional du Luberon est préparé en concertation avec la Région Sud, le Vaucluse et les Alpes-de-Haute-Provence, les communes et les intercommunalités, mais aussi avec les acteurs locaux. Cette Charte vient d’être approuvée par vote du Comité syndical du Parc.

L’objectif du Parc naturel régional du Luberon pour les années à venir est d’anticiper les évolutions environnementales, sociétales, climatiques et économiques afin de les atténuer ou de s’y adapter. Le projet consiste à mettre en place des solutions pour léguer des patrimoines, des ressources et des outils aux générations futures, leur permettant à leur tour de transmettre un territoire préservé, habité et dynamique.

Les contours de ce projet se déclinent en six défis :

  • Fédérer les femmes et les hommes pour faire territoire.
  • Organiser le territoire pour faire des singularités un atout.
  • Préserver les biens communs afin d’assurer l’harmonie d’un territoire vivant.
  • Promouvoir un développement éco-innovant valorisant les ressources et les talents locaux.
  • Généraliser des modes de vie résilients, sources de bien-être pour respirer mieux.
  • Être un passeur de relais pour transmettre les cultures du territoire.

« Avec ces six défis à relever et les deux axes forts que sont la lutte contre le changement climatique et le maintien de la biodiversité, nous préparons l’avenir des générations futures, l’après 2040 », déclare Dominique Santoni, présidente du Conseil départemental de Vaucluse et présidente du Parc naturel régional du Luberon.

Et en attendant 2025 ?

Avant que la Charte ne soit réellement mise ne place, le Parc naturel régional du Luberon doit passer plusieurs étapes telles que l’examen de la Charte par l’État et la visite des rapporteurs, qui se feront en novembre 2022. Le Conseil national de la protection de la nature (CNPN) et de la Fédération nationale des parcs naturels régionaux (FPNRF) donneront leur avis en début d’année 2023, suivi de l’avis motivé du Préfet de région.

La Région ne pourra valider le projet qu’en 2023. S’ensuivra l’avis de l’Autorité environnementale en août 2023, puis une enquête publique le mois suivant. Suite à l’examen final, il y aura l’avis du Ministre en juillet 2024, suivi de l’approbation de la Charte et du périmètre par la Région en fin d’année 2025 pour enfin parvenir au décret de classement du Parc naturel régional par le Premier ministre en avril 2025.

Les 100 communes du Luberon et du versant sud de la montagne de Lure, et les intercommunalités, sont aussi invitées à participer au projet auquel le Parc leur propose d’adhérer. En début d’année 2025, elles pourront librement et volontairement décider d’approuver la Charte aux côtés de la Région et des départements de Vaucluse et des Alpes-de-Haute-Provence.

V.A.


Un atelier ‘Fresque du climat’ pour les élus des Sorgues du Comtat

Les Communes forestières organisent une visite afin d’échanger avec les élus sur les répercussions du changement climatique en forêt.

Les espaces forestiers sont actuellement fragilisés par les sécheresses successives, les attaques parasitaires, les incendies de forêt… Les élus des collectivités ont un rôle majeur à jouer en s’assurant de la gestion durable des forêts et en prenant en compte le changement climatique. Afin de les informer et de les accompagner sur ce sujet d’actualité, les Communes forestières les invitent à la visite : 

«Les enjeux climatiques et leurs répercussions sur nos espaces forestiers : mise en place d’une gestion forestière adaptée »

Peuplement et pratiques sylvicoles
Première visite en cette rentrée de septembre, à l’ombre des arbres de la forêt de Bédoin, l’association des Communes forestières propose aux élus du département d’échanger sur un sujet d’actualité : l’impact du changement climatique sur les espaces forestiers. En lien avec l’Office national des forêts, des solutions seront proposées pour pouvoir adapter les pratiques sylvicoles et les peuplements à ce nouveau contexte.

Les infos pratiques
A travers la visite d’une forêt, les mesures de gestion forestière qui peuvent être mises en œuvre pour assurer la pérennité du couvert forestier seront présentées. Jeudi 22 septembre de 13h30 à 17h à Bédoin. Auditorium du centre culturel, place de la vigneronne.
MH

https://www.echodumardi.com/tag/changement-climatique/page/2/   1/1