(Vidéo) Le Cafí Festival revient pour une 2nde édition à Châteauneuf-de-Gadagne
Après le succès de la 1re édition, le Cafí Festival revient cette année avec non plus une seule date mais deux, les samedi 19 et dimanche 20 juillet à Châteauneuf-de-Gadagne. Des artistes locaux et internationaux seront au programme.
Il avait affiché complet l’année dernière pour sa 1re édition en accueillant 350 personnes. Le Cafí Festival revient dans quelques semaines avec cette fois-ci une journée de festivités en plus. Les 19 et 20 juillet, le Parc de l’Arbousière, à Châteauneuf-de-Gadagne, va vibrer aux sons des artistes locaux et internationaux. Comme l’année précédente, cuisine et boissons locales seront de la partie.
‘Cafí’, c’est le terme provençal qui est synonyme de rempli, plein. Si le festival avait affiché complet en 2024, il compte bien en faire de même en 2025. Imaginé par l’association locale Campbeau Collectif, cet événement célèbre la musique, la danse, mais aussi l’été.
Deux jours de convivialité
Les festivités débuteront le samedi 19 juillet à 17h avec l’artiste locale Mathilde, suivie des Ondes Creuses et de leurs galettes vinyles, de Blandine avec sa voix puissante, de Diogo Strausz qui apportera une ambiance brésilienne, de Waralu aux sonorités reggaeton, de Max Baby et son rock français, mais aussi de Otto Diva qui clôturera la soirée avec un mélange de techno et de new wave.
Le dimanche 20 juillet proposera une ambiance davantage posée avec une ambiance pique-nique dès 15h avec l’animation musicale assurée par les Sheitan Brothers et la musique de Kermitta .
Affiche réalisée par l’illustratrice Camille Potte, récemment primée au Festival international de la bande dessinée d’Angoulême.
Informations pratiques
Le billet est à 15€ pour les habitants de Châteauneuf-de-Gadagne, 20€ tarif normal, et 25€ sur place à la dernière minute. Le pass 2 jours est à 20€ pour les Castelnovins et 30€ tarif normal. La billetterie est limitée à 400 places. Pour réserver votre billet, cliquez ici.
Samedi 19 juillet à partir de 17h. Dimanche 20 juillet à partir de 15h. Parc de l’Arbousière. 1360 Avenue Voltaire Garcin. Châteauneuf-de-Gadagne.
Pour revivre l’édition 2024 :
(Vidéo) Le Cafí Festival revient pour une 2nde édition à Châteauneuf-de-Gadagne
« Une déclaration d’amour à la terre et aux paysans. » C’est ainsi que la présidente du Département qualifie le salon en plein air Terroirs en Fête, qui aura lieu les samedi 14 et dimanche 15 juin sur les 4 hectares boisés de l’Arbousière à Châteauneuf-de-Gadagne.
Pas moins de 140 exposants, artisan charcutier, producteurs de miel, huile d’olive, de fraises, pistaches, grenades, melons, cerises, céréales, bières, vins comme Château Pesquié à Mormoiron, Château Mongin à Orange, le Domaine du Chat Blanc à Saint-Didier, Le Jas des Papes à Courthézon, les Vignerons du Mont-Ventoux et leur cuvée de rosé ‘Organdi’ à Bedoin, La Distillerie du Midi à Cavaillon ou Les Chineurs de Malt, créateurs de whisky au Thor.
« C’est une fête gourmande, familiale et gratuite au cours de laquelle nous mettons à l’honneur nos agriculteurs et vignerons, insiste Dominique Santoni. Et le Vaucluse, c’est un patrimoine vivant avec 115 000 hectares de terres agricoles cultivées. Le Département vote chaque année 6M€ pour les différents filières, le pastoralisme, l’irrigation, les circuits courts. » Christian Mounier, vice-président en charge de l’agriculture salue à son tour « le savoir-faire, l’engagement, la qualité et l’authenticité de notre patrimoine agricole qui constituent notre identité. »
Avec la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de Vaucluse, il y aura une ambiance guinguette à l’Arbousière, avec démonstration d’un boulanger Meilleur Ouvrier de France. Grâce aux éleveurs de Monteux et Vedène notamment, la ferme pédagogique abritera plus de 150 chèvres, moutons, brebis, agneaux et cochons élevés en pleine nature. Les Disciples d’Escoffier feront des démonstrations culinaires, Pierrick Maurir sera là avec son food-truck La Broche à Pilou, le traiteur David Auran également avec ses caillettes de La Boucherie de l’Étable.
Après le chef multi-étoilé Pierre Gagnaire l’an dernier, c’est au tour de Danny Khezzar, révélé par Top Chef, qui sera le parrain de cette 8e édition, lui dont les parents habitent à Saint-Saturnin-les-Apt. Il vient souvent les voir et faire son marché dans le Luberon . « Vous êtes gâtés dans le Vaucluse avec tous ces beaux produits du terroir, les truffes, les tomates, les asperges. »
La présidente de l’exécutif vauclusien a conclu : « Terroirs en Fête, c’est plus qu’une fête, une mise en avant de l’excellence de nos paysans, d’une culture, d’un patrimoine, d’un art de vivre, d’une gastronomie, du bien manger, du bien boire, c’est nous ! On vous attend ici, les 14 et 15 juin. »
(Vidéo) Le Cafí Festival revient pour une 2nde édition à Châteauneuf-de-Gadagne
Le Festival de la Sorgue revient ces samedi 3 et dimanche 4 mai. Au programme : balade à vélo, expositions, concerts, et bien d’autres animations autour de la Sorgue.
Depuis l’année dernière, le Festival de la Sorgue se décline en deux éditions annuelles, une au printemps et une à l’automne. Pour cette nouvelle édition printanière, les comités des fêtes de Châteauneuf-de-Gadagne, Le Thor, Fontaine-de-Vaucluse, les Villes de L’Isle-sur-la-Sorgue et Saumane-de-Vaucluse, et Isle sur la Sorgue Tourisme et leurs partenaires ont concocté un programme riche pour ce week-end.
La Sorgue sera bien évidemment au centre de l’attention, le but de l’événement étant de fédérer autour d’un patrimoine naturel commun, mais aussi de sensibiliser à la préservation de la rivière et de ses écosystèmes.
Le programme
Diverses animations seront proposées tout le week-end dans les différentes communes qui sont traversées par la Sorgue :
Samedi 3 mai : À Saumane-de-Vaucluse, balade à vélo, apéritif, pique-nique et concert sont prévus sur les Chemins du Pigeolet et Noir À L’Isle-sur-la-Sorgue, les participants pourront profiter d’une découverte musicale de la Sorgue, d’expositions sur la Sorgue et sa biodiversité et de bien d’autres animations au Partage des eaux. Le Thor sera plongé dans une ambiance musicale toute la soirée sur les Places du 8 mai et du 11 novembre.
Dimanche 4 mai : À Châteauneuf-de-Gadagne, des petites courses de bateaux, une exposition de peinture et photos de la Sorgue, un quiz apéro et d’autres animations sont prévus sur la Place du marché aux raisins. À Fontaine-de-Vaucluse, le Syndicat Mixte du Bassin des Sorgues (SMBS) prévoit plusieurs animations. Il y aura aussi une exposition photo sur les oiseaux de la Sorgue, une balade d’observation, un concert et un apéritif sur le parking des Vergnes et l’Avenue Robert Garcin.
Pour découvrir le programme en détail, cliquez ici.
De la nouveauté
Cette année, les organisateurs ajoutent le ‘Challenge Nature Itinérant’ pour les participants. Ceux qui souhaitent y participer devront explorer les cinq communes traversées par la Sorgue et répondre aux cinq questions posées dans chacune d’elles. Le but sera de relever les défis autour de la biodiversité de la Sorgue.
Cinq lots seront à gagner : des affiches des villages du Festival, un kit ‘Intrigue dans la ville’ Fontaine-de-Vaucluse et un kit L’Isle-sur-la-Sorgue, une bouteille de vin de chez Stéphane et Janique à Châteauneuf-de-Gadagne, un coffret cocktail sans alcool de la Maison Jasmin au Thor et un bon pour deux personnes dans le restaurant Agastache à L’Isle-sur-la-Sorgue.
(Vidéo) Le Cafí Festival revient pour une 2nde édition à Châteauneuf-de-Gadagne
Alors que L’Arbre Vert, leader français des produits d’entretien et d’hygiène corporelle écologiques basé aux Taillades, vient d’être élue Marque de l’année 2025 dans la catégorie des marques engagées, d’autres marques vauclusiennes figurent aussi dans ce classement.
Ce palmarès initié depuis 15 maintenant par l’institut d’études Opinion way regroupe près de 1 300 marques. Pour l’établir, l’enquête 2025* s’est appuyé sur un échantillon représentatif de 4 900 personnes. Ainsi, pour la première fois c’est une marque non alimentaire (la marque BIC) qui se hisse à la 1re place. Elle devance Samsung, (qui conserve sa 2e place) et Bonne Maman. Les marques Barilla, Saint-Michel, Lu, La Laitière Côte-d’Or, Moulinex et Lindt complètent le top 10 national.
Les consommateurs refont confiance aux marques Après une tendance générale à la baisse depuis 15 ans sauf pendant les années covid, suivie d’une certaine prudence en 2024, la côte d’amour des Français pour les marques repart à la hausse. Cet Observatoire 2025 révèle ainsi que 81% des Français font confiance aux marques et près de 3 Français sur 4 attachent de l’importance aux marques qu’ils achètent. Cette importance est encore plus prononcée : dans chez les jeunes de18 à 24 ans les produits d’hygiène-beauté et l’alimentaire, marquant une recherche de réassurance sur la qualité sanitaire des produits, (83%) qui sont particulièrement en attente d’innovation, d’engagement et d’écoute de la part des marques.
« Les marques du quotidien reprennent cette année subtilement des places dans le cœur des Français, confirme Frédéric Micheau, directeur adjoint chez Opinion way. Les attentes des consommateurs sont en pleine mutation, notamment celles des jeunes générations qui attendent de l’engagement et de l’innovation. Mais on saisit aussi à travers ces chiffres l’attachement réel des Français aux marques patrimoniales, authentiques et proches d’eux : ces marques, qui ont toujours fait partie de leur paysage, les rassurent. »
Charles & Alice (411e), Ducros (37e) et Vahiné (32e) font partie des marques préférées des Français. Crédit : DR
Dans le bassin économique d’Avignon, à Châteaurenard, où se trouve son nouveau siège social, les boulangeries Marie Blachère pointent en 485e position. Troisième chaîne de restauration rapide en France (derrière McDonalds et Burger King), 2e enseigne la plus attractive dans l’alimentation spécialisée, figurant dans le top 10 des entreprises ayant le plus contribué à la consommation des Français en 2024, Marie Blachère compte environ 12 000 collaborateurs répartie dans près de 850 points de vente en France, Belgique, Portugal, Etats-Unis, Canada et Luxembourg. Le groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 1,1 milliard d’euros en 2023. Enfin, C’est qui le patron ?! marque de ‘cœur’ pour les Vauclusiens, se classe 647e. Pour rappel cette société coopérative d’intérêt collectif dans le secteur agroalimentaire a été co-créée en 2016 par Nicolas Chabanne, ancien chargé de la communication des communes d’Avignon et de Velleron et membre actif pendant plusieurs années de la Confrérie de la fraise de Carpentras.
Tir groupé pour Châteauneuf-de-Gadagne Par ailleurs toujours en Vaucluse, le site de l’Européenne d’Embouteillage à Châteauneuf-de-Gadagne repris par le groupe japonais Suntory en 2010 produit également les marques : Pulco (126e marque préférée des Français), Orangina (133e), Schweppes (209e), Oasis (303e) et May Tea (667e). Orangina qui, auparavant avait déjà été désignée marque préférée dans la catégorie soda devant Schweppes et Oasis.
Orangina s’est hissée sur la 1re place du podium en obtenant le plus grand nombre de ‘J’aime’ après une étude réalisée du 29 au 30 mai 2024, avec le panel d’Opinion way, auprès d’un échantillon représentatif de 1033 personnes de la population française de 18 ans et plus.
L’usine créée en 1965 emploie près de 140 salariés permanents dirigés par Alexandre Dupont. Ces deux lignes d’embouteillages (une pour les canettes et une autre pour les bouteilles) permettent une production annuelle d’environ 301 millions d’unités soit l’équivalent de 172 millions de litres par an. Cela représente 19% des volumes produits par Suntory beverage & food France.
Seule site du groupe en France à produire des canettes de 15cl ou 25cl et du Pulco 1,5l, elle est la plus petite usine du groupe. Cependant, en termes d’Efficacité globale des équipements (OEE) elle se classe en tête des sites de production du groupe France, mais aussi à l’échelle européenne, et ce depuis plusieurs années. « Sa localisation la positionne stratégiquement pour la distribution de la production dans tout le Sud de l’hexagone », explique Suntory.
Le site de production de Châteauneuf-de-Gadagne est le 1er en Europe en termes d’Efficacité globale des équipements (OEE) du groupe Suntory. Crédit : DR
*Sondage réalisé du 6 au 19 janvier 2025 par l’institut d’études Opinion way pour la récompense Marque Préférée des Français auprès d’un échantillon représentatif de 4 900 répondants français de 18 ans et plus. Les répondants ont été soumis à une liste de marques avec leurs logos et ils ont répondu à 2 questions : Parmi ces marques, quelles sont celles que vous aimez ? (1 réponse parmi 4 possibles : J’aime/ Je n’aime pas/ Ni l’un ni l’autre / Je ne connais pas). Comment qualifieriez-vous ces marques ? (1 à 8 réponses parmi : est une marque utile, engagée, digne de confiance, proche de moi, accessible, de qualité, innovante, que j’apprécie pour son goût, aucun de ces qualificatifs).
(Vidéo) Le Cafí Festival revient pour une 2nde édition à Châteauneuf-de-Gadagne
La conférence ‘Zéro déchet, zéro plastique, quelles solutions locales ? à Châteauneuf-de-Gadagne, le 21 mars, a donné la parole à Jérémie Pichon, auteur de Ma famille zéro déchet et Nathalie Gontard chercheuse en science des emballages. Elle était organisée et animée par notre confrère ‘Sans transition !’ avec Julien Dézécot, directeur de publication. Plus de 200 personnes ont assisté aux deux conférences.
Organisée en deux temps, la conférence ‘Zéro déchet, zéro plastique’ avait lieu le matin en présence d’industriels locaux, des techniciens de collectivités, d’associations et d’acteurs de la consommation locale tandis que la deuxième conférence, donnée en soirée, d’accès gratuit, était dévolue au grand public. Plus de 200 personnes se sont intéressé au sujet.
Le déchet est un symptôme «Le déchet est le symptôme de notre économie linéaire, entame Jérémie Pichon, auteur-conférencier. Nous extrayons, aujourd’hui, beaucoup de ressources transformées en des process agro-industriels, avec beaucoup d’énergies fossiles, comme le pétrole et l’eau, pour générer de la croissance et de l’économie.»
Un chiffre ? «Un habitant, par an, produit 390kg de déchets–dont 1 tiers de plastique-, en déchetterie cela se traduira par 590kg. Pourtant, ces chiffres ne représentent que 3 à 4% de la partie visible. La plus grande partie des déchets que l’on produit est issue de process de fabrication ce qui se traduit par 14 tonnes par an et par français liés à notre agriculture, à l’industrie et au BTP (bâtiment et travaux publics), soit 14 tonnes dévolues à notre confort de vie.»
Réduire la consommation à la source, c’est réduire la fabrication «Cela a un coût en terme de ressources prélevées, en énergies fossiles et donc en émissions de CO2 et de pollution du cycle de l’eau. L’objectif ? Détricoter ce système pour aller vers un cycle plus vertueux, une économie réellement circulaire avec des réductions à la source. En s’attaquant aux déchets, on s’attaque finalement au système.»
Copyright Jérémie Pichon
Ce qui pose problème ? «Le plastique, l’emballage agroalimentaire à usage unique, jetable, le blister, l’aluminium…. Nous sommes dans une société mondialisée qui a besoin de beaucoup d’emballages parce qu’elle produit loin du lieu de consommation. Cette année, à l’échelle mondiale, nous avons produit 460 millions de tonnes de plastique dont 130 millions d’emballages, dont 15 millions de tonnes qui se retrouvent dans les océans qui sont notre poubelle.»
Comment les océans sont-ils devenus nos poubelles ? «Cela représente un semi-remorque de déchets toute les 30 secondes se déversant dans nos océans via nos cours d’eau, soit 200 kilos par seconde. Si l’on continue dans cette logique de croissance économique : toujours plus de ressources, d’énergie, on pense que d’ici 2040 ça ne sera plus 460 millions de tonnes de déchets mais 600 millions de tonnes annuelles que nous produirons. On pense qu’il y aura plus de plastique en termes de volumes dans les océans que de poissons.»
Nathalie Gontard Copyright MMH
Quels dangers associés au plastique ? «Si le plastique a été autant utilisé c’est pour une question de confort de vie et de bien-être, explique Nathalie Gontard. Le plastique a la particularité de s’accumuler, c’est bien ce qui pose problème. Il n’est pas digérable par notre environnement. Il en a été produit, depuis les années 1950, plus de 12 milliards de tonnes, dont 10 milliards ont été accumulés, le reste ayant été incinéré. 10 milliards c’est cinq fois plus que la totalité de la biomasse animale sur terre. Le plastique est devenu un matériau prépondérant sur notre planère. Le problème ? Le plastique se fragmente, voyageant jusqu’à l’intérieur de notre propre corps. Le plastique est capable d’interagir avec son propre environnement, transportant avec lui des polluants, devenant toxique à tous les niveaux. Il s’accumule dans les organes des êtres vivants et en perturbe le bon fonctionnement : perturbations métaboliques, inflammatoires… Nous en possédons 0,5% dans le cerveau…»
Les quatre R : Réduction, Renoncer, Réutiliser, Recycler «On ingère l’équivalent de 5 grammes de plastiques chaque semaine, relaie Jérémie Pichon. Quelles solutions ? Aller vers l’économie circulaire. Le recyclage est une fausse bonne solution puisqu’on ne change rien à cette économie linéaire qui est dans la production du toujours plus, bien au contraire et reste dans une logique de pollution. Il faut donc aller vers la réduction de la production de plastique et de notre consommation. Nous sommes 8 milliards sur terre, bientôt 12 selon les prévisions de l’ONU -Organisation des Nations Unies- et dont 3 milliards d’occidentaux qui consomment comme nous. Le vivant est en train de s’effondrer et il y a urgence. Nous devrons renoncer à consommer sans limite. Il nous faut sortir du jetable pour réutiliser la matière, allongeons la durée de vie de ce que nous utilisons. Enfin, recyclons ce que nous pouvons, sachant que le plastique est peu recyclable,» relate Jérémie Pichon.
Copyright Nathalie Gontard
Mesurer l’empreinte plastique «Le plastique est recyclable à moins de 0,5%, intervient Nathalie Gontard. Tout ce que l’on nomme recyclage est en fait du décyclage. Alors que le recyclage aura certaines vertus pour limiter le plastique, de décyclage peut être catastrophique. C’est réintroduire du plastique à l’infini.» «C’est la polaire qui revient dans la machine à laver,» intervient Julien Dézécot. «Les micro plastiques qui se redécomposent… Reprend Nathalie Gontard et la laine qui va disparaitre. Il n’est pas question que de production, d’usage et de post usage. Il y a une 4e et dernière étape : la fin de vie sur le très long terme : le plastique peut persister durant des millénaires. Le plastique et les superplastiques font partie des pires déchets. Le plastique pollue dès sa production, pendant son usage, l’eau, dont notamment les bouteilles qui produisent énormément de nano-plastiques. Le principal danger du plastique ? Les émissions de micro et nano plastiques qui ne sont pas analysés dans le cycle de vie. Le plastique utilisé dans les bâtiments, au titre de l’isolation, dans les huisseries va émettre, durant des décennies, des micro particules et constitue un danger.»
Les circuits courts «On ne pourra pas faire l’économie d’un changement structurel, financier et culturel, reprend Jérémie Pichon. A commencer par l’alimentaire. Parce que les circuits longs génèrent beaucoup de plastique, les circuits courts font partie de la solution. On y gagnera en emploi, on préservera la santé. Il est question de résilience avec notre territoire car en GMS -Grande et moyenne surface- le ketchup vient de Turquie, la vinaigrette de Tchéquie, le yaourt de Roumanie. Le Luxembourg produit à peine 8% de ce qu’il consomme. Les circuits courts apportent, au niveau social et économique, un système beaucoup plus vertueux, particulièrement en termes de lien social. Osons le faire.»
Une centaine de personnes était présente Copyright MMH
(Vidéo) Le Cafí Festival revient pour une 2nde édition à Châteauneuf-de-Gadagne
Etienne Klein, maire de Châteauneuf-de-Gadagne, vice-président à la Communauté de communes Pays-des-Sorgues-Mont-de-Vaucluse, en charge de la transition écologique de la réduction et de la valorisation des déchets, participait à la journée de conférence ‘Zéro déchet, zéro plastique, quelles solutions locales organisée par Julien Dézécot, directeur de publication du magazine ‘Sans transition !’ Voici ce qu’il a dit dans son mot d’accueil.
«L’enjeu des déchets et de l’économie circulaire est très important pour la Communauté de communes, notamment en matière économique car la gestion des déchets représente à elle-seule 6,5M€ chaque année, soit 170€ par habitant.»
Un sujet environnemental «C’est aussi un sujet environnemental puisque toute la chaine depuis la production de matière à son élimination pose la question de l’économie, comme la gestion des ressources et, in fine, de pollution. C’est la raison pour laquelle nous avons associé le zéro plastique au zéro déchet.»
La prégnante question des emballages «L’intervention de Nathalie Gontard sera importante puisqu’on ne peut pas se débarrasser du plastique. Les collectivités ont longtemps pensé que leur sujet était de collecter, de traiter et d’éliminer les déchets, puis est arrivé la question du tri.»
Le tri, un premier pas mais il faut aller plus loin «On s’est dit qu’il fallait mieux valoriser et donc trier les déchets. Depuis 5 ans, nous sommes passés à une étape supérieure car maintenant, le sujet est la prévention. Il faut cesser de faire du déchet et donc réduire la production qui finira en déchet en réutilisant, réparant, peut-être en recyclant ce qui n’est pas non plus, on le voit avec le plastique, une solution durable. Toutes ces notions nous amènent à l’économie circulaire, à mieux penser et optimiser la production des emballages.»
Le tri des années 2000 puis le compostage «Le tri est en place depuis les années 2000, les opérations de sensibilisation et de pédagogies de la Communauté de communes ont permis d’optimiser celui-ci. Sur les 6 dernières années la collecte de tri a bondi de +15% sur Châteauneuf-de-Gadagne. Nous travaillons également, depuis janvier 2024, sur le tri des bio-déchets pour ne pas le faire entrer dans la chaine de collecte et de traitement grâce à des composteurs partagés et individuels ainsi que des bornes d’apport volontaire, notamment, dans les centres historiques de nos communes.»
La tarification incitative «Il est vrai que nous nous posons la question d’une tarification incitative, nous y sommes très fortement incités par l’Adème (Agence de l’environnement et de la maitrise de l’énergie), la Région et l’Etat. En tant qu’élu, j’y suis sensible et pense le voir réalisé dans les années à venir. L’objectif restera de réduire les déchets.»
L’enjeu de l’économie circulaire «L’économie circulaire va bien au-delà de la gestion des déchets en touchant à l’économie du territoire, à la manière dont les producteurs emballent et vendent des produits, à la façon dont les habitants consomment. A ce titre ces sujets ne peuvent pas être entièrement portés par la collectivité. L’enjeu sera de porter tout le territoire : habitants, professionnels, chambres consulaires, les parties prenantes à l’échelle de la Région, au titre de la planification écologique, de la Coop régionale. Cette journée, en faisant venir des sachants, en rassemblant les gens et en créant du débat a pour objectif de créer une dynamique collective sur le territoire.»
(Vidéo) Le Cafí Festival revient pour une 2nde édition à Châteauneuf-de-Gadagne
La saison 2025 des emblématiques Marchés du soir des producteurs de Vaucluse, organisés par la Chambre d’agriculture de Vaucluse en partenariat avec le réseau Bienvenue à la Ferme, débutera ce lundi 24 mars. Les communes d’Avignon, Montfavet, Châteauneuf-de-Gadagne, Pernes-les-Fontaines, Cavaillon et Uchaux accueilleront chacune un de ces marchés.
Chaque semaine jusqu’au 29 octobre prochain, une soixantaine d’agriculteurs proposeront leurs produits frais, de qualité et issus directement de leurs fermes. Fruits, légumes, viandes, fromages, vins, miels, confitures, et bien d’autres produits seront à retrouver sur les étals des Marchés du soir des producteurs de Vaucluse.
Ces marchés débutent dès lundi 24 mars avec celui d’Avignon qui aura lieu tous les lundis de 17h à 19h sur les Allées de l’Oulle, le long du rempart. Le marché de Châteauneuf-de-Gadagne aura lieu tous les mardis à partir du 1er avril de 17h à 19h sur le Plateau de Campbeau. Celui de Pernes-les-Fontaines aura lieu tous les mercredis à partir du 26 mars de 18h à 20h sur la Place Frédéric Mistral. Le marché du soir d’Uvaux aura également lieu les mercredis à partir du 2 avril de 16h30 à 19h sur le Chemin de l’Estagnet. Les jeudis, les producteurs vous donneront rendez-vous à Cavaillon à partir du 27 mars de 16h à 18h30 au Grenouillet, Rue Alphonse Jauffret. C’est Montfavet qui clôturera la semaine avec le marché de 16h30 à 19h tous les vendredis à partir du 28 mars sur la Place de l’Église.
(Vidéo) Le Cafí Festival revient pour une 2nde édition à Châteauneuf-de-Gadagne
Au départ, il y a Nicolas Meffre, fils de Guy Meffre, traiteur réputé. « Papa a vendu l’affaire en 2017 et j’ai souhaité continuer dans l’organisation de banquets, anniversaires, séminaires, soirées, mariages, mais sans la cuisine. Mais j’avais besoin de logistique et de dépôt pour la vaisselle, les chaises, les nappes », explique-t-il. Et au fil des rencontres, il rachète du matériel, des objets de décoration et s’allie à Amandine Robert qui s’occupe de mobilier de jardin design, épuré, original et d’Eric Gelsomino qui gère couverts, verrines, tasses. « Par exemple on est allé à Milan, capitale de l’innovation, pour trouver des objets détournés de leur fonction initiale comme les palettes devenues fauteuils, comme les cubes à base de bouteilles en plastique recyclé ou les poufs en bouchons de liège », ajoute Nicolas Meffre.
Pour la vaisselle, Eric Gelsomino a réponse à tout. « On peut proposer jusqu’à trois mille couverts en même temps, quel que soit le style, vintage, moderne, nature. Coupe ou flûte à champagne ou à cocktail, verre ciselé ou pas, à bière, à mojito. Couverts dorés, argentés, couteau à steak en bois. Il y a aussi les fontaines à chocolat, les braseros, grills à panini, machines à granité, planchas. »
Pour les autres assises, Amandine Robert évoque pêle-mêle : « Pouf en jute, mange-debout, tonneau, fauteuil en rotin ‘Emmanuelle’, banc en bois brut, table-guéridon ». Sont aussi à disposition : bar lumineux, salon en teck, parasol chauffant, barnum, tipi géant, guirlande multicolore, charrette, sono, éclairage, écran plat, pupitre.
Départs à la retraite, fiançailles, convention d’affaires, anniversaires, soirées ‘corporate’ pour renforcer les équipes, Link Organisation, qui est basé à Châteauneuf-de-Gadagne, propose mobilier, matériel de cuisine, tentes. « On a organisé les 100 ans des Voyages Arnaud à l’Arbousière, l’arrivée du Rafale sur le tarmac de la Base Aérienne d’Orange le 18 juillet dernier, les 4 ans des Fines Roches à Châteauneuf-du-Pape avec Denis Duchêne », précise Nicolas Meffre. « Et les affaires vont bon train, ajoute Eric Gelsomino. On a réalisé 560 mariages en 2023, 645 l’an dernier. Et la liste d’attente s’allonge, on est complet jusqu’en 2027 ! »
Contact : 04 28 70 39 36
(Vidéo) Le Cafí Festival revient pour une 2nde édition à Châteauneuf-de-Gadagne
Pour son 14ème classement annuel des enseignes préférées des consommateurs, le cabinet de conseil britannique OC&C Strategy Consultants a interrogé plus de 48 000 consommateurs dans le monde concernant leurs préférences en 2024. En France, Aroma-Zone, marque française pionnière en aromathérapie et experte naturelle en soins et beauté, qui possède deux sites en Vaucluse, se hisse sur le podium.
C’est la première fois qu’elle apparaît dans le top 10 des enseignes préférées des Français selon OC&C Strategy Consultants. Fondée en 1999, l’entreprise Aroma-Zone, qui possède un site à Cabrières d’Avignon et un à Châteauneuf-de-Gadagne, est la 2e enseigne préférée des Français derrière Décathlon et devant Amazon.
L’entreprise française pionnière en aromathérapie et experte naturelle en soins et beauté se hisse même à la première place de quatre classements : les enseignes avec le meilleur rapport qualité-prix, les enseignes qui s’adaptent le mieux aux besoins du consommateur, les enseignes avec la meilleure qualité de produits, et les enseignes les plus fiables. Fondée en 1999, la société a rapidement conquis le cœur des consommateurs et s’est développée, elle a notamment fait partie du programme Sud Accélérateur de risingSUD, l’agence de développement économique de la Région Sud, qui accompagne les PME à forte croissance vers un changement d’échelle.
L’enquête du cabinet de conseil britannique révèle que les consommateurs accordent de plus en plus d’importance à la qualité des produits, le prix de ces derniers n’est plus l’une de leurs seules préoccupations. En France, seulement 24% des sondés disent faire très attention aux prix des produits qu’ils comptent acheter.
Pour découvrir le rapport entier d’OC&C Strategy Consultants, cliquez ici.
D’autres enseignes vauclusiennes ont déjà conquis les Français
Aroma-Zone n’est pas la seule enseigne présente en Vaucluse à apparaître parmi les préférences des Français. En 2023, une enquête de l’entreprise de sondages politiques et d’études marketing française OpinionWay a révélé que la marque L’Arbre Vert, produite par la société vauclusienne Novamex, dont le siège social se trouve aux Taillades, occupait la première place des marques dans la catégorie ‘Engagement’.
En 2024, une nouvelle enquête d’OpinionWay a classé une autre enseigne présente en Vaucluse parmi les préférées des Français. Il s’agit de Liebig, dont l’une des usines est implantée au Pontet depuis 1962, qui a été désignée marque préférée des Français dans la catégorie ‘marques de soupes’.