16 juin 2025 |

Ecrit par le 16 juin 2025

Chauffage et écologie : plus de 8 Français sur 10 sont prêts à changer leurs habitudes

À l’occasion de la Journée Mondiale de l’Environnement qui a eu lieu le 5 juin, Rothelec, spécialiste du chauffage électrique économique et inventeur du radiateur à inertie, a interrogé quelque 2 000 personnes afin d’établir si une prise de conscience croissante des enjeux environnementaux liés au chauffage opère au sein des foyers. Entre considérations économiques et adoption de solutions plus écologiques, quelles sont les orientations et les choix de chauffage des Français ?

Malgré l’urgence climatique, la grande majorité des Français (55 %) considère les économies de chauffage principalement comme une nécessité financière. Cependant, l’écologie arrive à la deuxième place avec une représentativité de 24 %. Ainsi, l’engagement militant pour la planète commence à devenir un acte de plus en plus important et reflète une prise de conscience croissante des enjeux environnementaux liés à la consommation énergétique.

©Rothelec

Etat de lieux des systèmes de chauffage en 2025

Même si l’utilisation d’une combustion fossile pour se chauffer reste encore majoritaire, le gaz et le fioul chutent à 41 % contre 45,4 % en 2020 (Enquête Logement SDES), signe d’un recul progressif. 

Le chauffage électrique progresse et arrive à la deuxième place avec plus de 38 % (contre 37,2 % en 2020). De leur côté, les pompes à chaleur grimpent à 9 % (vs 5,1 %), soutenues par les aides publiques. Le bois et les granulés gagnent du terrain (11 % vs 10,5 %), quand le solaire stagne autour de 1 %. Toutes ces tendances confirment une mutation vers des modes de chauffage plus écologiques et renouvelables.

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Prêts pour changer ?

Bonne nouvelle pour la planète : 44 % des Français sont prêts à modifier leur façon de chauffer leur logement pour des raisons écologiques ! 22 % l’ont déjà fait et 20 % prévoient de le faire dans les mois à venir. Encore un facteur qui montre une réelle volonté de choisir des modes de chauffage durables.

Une nouvelle génération plus engagée

À la question « À votre avis, quelle génération est la plus engagée dans la réduction de sa consommation de chauffage ? », plus de 35 % répondent sans hésiter les 18-30 ans. Les jeunes générations sont donc perçues comme les plus engagées dans la réduction de la consommation énergétique, bien plus que les 31–45 ans (30 %), les 46–60 ans (20 %) ou les plus de 60 ans (10 %). Une évolution des mentalités susceptible d’influencer positivement les tendances futures en matière de choix de systèmes de chauffage.

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Radiateur éco-responsable : les Français privilégient l’efficacité avant tout

Pour 80 % des Français, c’est la consommation énergétique réduite qui est le critère numéro un dans le choix d’un radiateur éco-responsable. Viennent ensuite la programmation intelligente (60 %) et le Made in France (50 %). Deux notions qui montrent un intérêt profond pour l’autonomie technologique mais également la production locale. La recyclabilité (45 %) devance le prix à l’achat (40 %), autre signe que la conscience écologique pèse désormais autant que le coût. Le design n’est jugé prioritaire que par 30 %.

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Les Français prêts à payer plus pour un Made in France écologique

Halte aux clichés ! Près de 80 % des Français se disent prêts à investir davantage dans un équipement de chauffage s’il est à la fois Made in France et respectueux de l’environnement. Dans le détail, 35 % le feraient sans hésiter et 45 % dans une certaine limite de prix. Seuls 15 % placent encore le prix comme critère principal. Le prix n’est donc plus considéré comme un sacrifice mais plutôt comme un investissement fondé sur des considérations éthiques et environnementales.

Mieux chauffer : le déclic écologique est là !

83 % des Français déclarent être prêts à adapter leurs habitudes de consommation énergétique au nom de l’écologie. Plus de 39 % sont même prêts à le faire sans réserve et 44 % sous certaines conditions. Seuls 17 % restent réfractaires et affirment ne pas vouloir changer. La conscience environnementale semble être de plus en plus ancrée dans les choix des foyers, même si une part de la population reste prudente face aux contraintes du quotidien.

Quel système de chauffage est le plus écologique ?

Pour 40 % des Français, la pompe à chaleur est perçue comme le système de chauffage le plus respectueux de l’environnement, suivi du solaire (25 %) et de l’électrique (20 %). Cette perception est globalement cohérente avec les données de l’ADEME, qui confirme la faible empreinte carbone de ces solutions. Un fait renforcé en France où l’électricité est majoritairement décarbonée. Le bois (10 %), bien que neutre en CO₂, reste légèrement en retrait à cause des émissions de particules fines. Le gaz et le fioul ferment logiquement la marche avec seulement 3 %, en raison de leur fort impact climatique.

©Rothelec

Enquête réalisée par Rothelec


Chauffage et écologie : plus de 8 Français sur 10 sont prêts à changer leurs habitudes

Avec la hausse annoncée des taxes sur l’électricité, les Français — et notamment ceux qui ont souscrit un contrat aux tarifs de marché à prix fixes — pourraient voir le montant de leur facture grimper plus vite que prévu dès février 2025. OpinionWay a mené une enquête pour le compte de triPica, spécialiste français de la gestion de services numériques pour l’énergie et les télécoms, auprès d’un échantillon de 1008 personnes représentatif de la population française.

Déjà contraints dans leur pouvoir d’achat, comment réagissent les Français face à cette conjoncture ? Quelles solutions envisagent-ils pour ne pas subir une hausse de leur facture ? Et quelles sont leurs attentes vis-à-vis des acteurs de l’énergie ?

L’énergie devient le symbole de l’inflation pour les Français

Alors que l’Insee vient d’annoncer une « quasi-stabilité » de l’inflation pour le mois d’octobre, la hausse des prix de 0,2% est néanmoins liée en partie à l’augmentation de ceux de l’énergie et continue de peser sur le quotidien des Français. Pour 70% d’entre eux, l’énergie constitue le poste de dépenses qui a le plus augmenté depuis le début de l’année, juste après les courses alimentaires (79%). Viennent ensuite le carburant (40%), l’assurance (32%) et la santé (29%). 

L’Etat, les fournisseurs d’énergie et l’Union européenne pointés du doigt

Les Français ne tergiversent pas pour désigner les coupables. Pour 55% d’entre eux, les premiers responsables sont les pouvoirs publics. Plus de trois quarts des interviewés (79%) estime que l’enjeu de la baisse de prix de l’énergie n’est pas prioritaire pour le gouvernement. Dès lors, ils attendent de lui, de manière quasi unanime (88%), que leurs intérêts économiques priment sur toute décision géopolitique.

Les fournisseurs d’énergie sont également pointés du doigt par 53% des personnes interrogées. Les Français ont le sentiment qu’ils refusent de remettre en question leurs offres pour répondre aux enjeux financiers des ménages (78%), dont le pouvoir d’achat est en berne.

Enfin, l’Union européenne arrive en troisième position, 40% des Français incriminant les directives votées en matière d’énergie. 

Le ressentiment des Français est particulièrement fort à l’encontre des deux premiers cités : selon les interviewés, c’est en priorité à l’État (60%) et aux fournisseurs d’énergie (44%) d’endiguer la hausse des prix. 

La hausse des prix, un étau inextricable…

L’inquiétude des Français face à l’augmentation croissante des prix de l’énergie, et leur manque de confiance envers les politiques et les entreprises pour l’endiguer est palpable. Ainsi, une part importante des Français modestes ne comptent que sur eux-mêmes pour baisser le montant de leur facture, envisageant de réduire drastiquement leur consommation énergétique (71%) ou encore de renoncer au chauffage cet hiver (45% pour les Français gagnant moins de 2000 € et 44% pour les 25-34 ans).

Reflet de cette inquiétude face à cette situation difficile, 17% des Français n’hésiteraient pas à ne plus payer leurs factures d’électricité (un chiffre qui s’élève à 29% parmi ceux gagnant moins de 2000 € par mois).

Inquiets, méfiants et désireux d’enrayer la situation, ils estiment même, pour un quart d’entre eux, que la solution pour y parvenir passera par un mouvement de protestation. Un constat partagé par 32% des plus de 65 ans et par 31% des hommes.

…dont les Français tentent de sortir via des solutions alternatives

Au-delà de leurs vives réactions, les Français dépassent leurs inquiétudes pour envisager des mesures alternatives plus responsables afin de contrer l’escalade des prix. 

Pour parer à cette éventualité, sont invoquées le changement de fournisseur d’énergie (40%), le choix de l’autoproduction (34%) ou encore l’adoption de comportements plus écologiques, comme investir dans des équipements électroménagers moins énergivores (58%) et systématiser leur utilisation durant les heures creuses (70%).

Ces solutions alternatives sont notamment plébiscitées par les jeunes populations, plus volontaires à produire leur propre énergie solaire que leurs aînés, du fait de leur plus grande sensibilisation à l’importance du développement des énergies renouvelables (86% des 18-24 ans contre 57% des 65 ans et plus).

Un futur axé sur le triptyque transparence – modernité – personnalisation

Les mesures que sont ou seraient prêts à prendre les Français pour lutter contre la hausse des prix invitent à réfléchir de façon plus linéaire à l’avenir énergétique de notre pays et aux attentes de la population française vis-à-vis des acteurs de l’énergie.

Ces dernières peuvent être résumées par le triptyque : transparence – modernité – personnalisation. Les Français attendent de nouvelles offres adaptées à leurs moyens et à leur situation (61%), davantage de transparence sur les politiques tarifaires (57%), des informations en temps réel sur leur consommation d’énergie (38%) et, dans une moindre mesure, un conseil énergie attitré (16%).

L’innovation au service de la réduction de la facture énergétique des Français

Ces besoins de transparence et d’adaptabilité demandés par les Français démontrent notamment qu’ils sont prêts au changement. Un terreau favorable à l’essor de solutions innovantes qui pourraient réduire leurs factures d’énergie.

Ainsi, ils sont notamment séduits par la perspective de devenir de véritables « traders » de l’énergie. 73% des personnes interrogées considèrent que disposer d’une application dédiée au suivi de leur consommation d’énergie et de son ajustement en temps réel serait judicieux. En parallèle, 70% des interviewés croient dans la production et le stockage d’énergie via des panneaux solaires. Enfin 40% sont séduits par la possibilité d’avoir une borne permettant de revendre l’énergie stockée dans la batterie de leur véhicule.

Pour accéder aux résultats de l’étude OpinionWay, cliquez ici.


Chauffage et écologie : plus de 8 Français sur 10 sont prêts à changer leurs habitudes

Pour 54 % des Français, les particuliers doivent faire moins d’efforts que les professionnels. C’est ce qui ressort de l’enquête réalisée pour le compte de Rothelec, spécialiste du chauffage électrique économique. Avec l’arrivée de l’Hiver, l’inventeur de radiateur à inertie, a voulu savoir si les Français étaient prêts à réaliser des économies d’énergie avec une enquête menée auprès de 1 002 personnes représentatives de la population française. Ces derniers sont ainsi 48% à estimer que baisser les températures de leur maison est une bonne idée… Mais seulement 45% ont prévu de le faire cet hiver ! Cet hiver, la température de confort du salon des Français sera pour 33 % entre 20°C et 18°C.

Qui doit être le plus sobre énergétiquement ?
En ce qui concerne la question de la sobriété énergétique, les Français ont un avis bien tranché : plus de 54% pensent que les particuliers doivent faire moins d’efforts que les professionnels. Seulement 39% estiment que les efforts doivent être équivalents et 4% que ce sont aux particuliers de faire plus d’économies.

Pour ou contre pour la baisse des températures dans les maisons cet hiver ?
Pour ce qui est de faire baisser la température dans les habitations quand le thermomètre sera au plus bas, les Français sont très divisés : 48% estiment qu’il s’agit d’une bonne idée mais 39% pensent que non et 13% ne savent pas encore répondre à cette question.

De plus, entre le fait de savoir que la baisse des températures est une bonne idée et le faire, il existe aussi un fossé. En effet, 45% des personnes interrogées déclarent qu’elles diminueront effectivement cet hiver le chauffage de leur habitation de quelques degrés mais 44% avouent que non et 11% n’ont pas encore pris leur décision.

Une baisse de combien ?
Faire baisser la température de leur habitation ne signifie pas pour autant que les Français vont rester à 18°C. Ainsi, la température de confort du salon des Français cet hiver sera pour 33% entre 20°C et 18°C, pour 31% entre 22°C et 20°C et pour 29% entre 24°C et 22°C. Il semble donc que les recommandations de faire baisser les températures entre 18°C et 19°C ne soient pas totalement respectées dans les faits.

Comment vraiment réaliser des économies ?
Pour vraiment faire baisser la facture énergétique, les Français ont de bonnes idées. Ainsi, 77% considèrent qu’une bonne isolation des murs, des plafonds et des sols est la solution la plus efficace.
En deuxième place, 65% pensent que le chauffage solaire est pertinent et 61% qu’il faut installer des radiateurs haut de gamme.
« En fait, c’est l’accumulation de toutes ces solutions qui rend une habitation efficace et donc qui permet de réaliser d’importantes économies d’énergie. Si vous avez des murs en carton, un chauffage solaire ne sera pas plus intéressant. En revanche, bien isoler sa maison, associer un système de chauffage solaire avec des radiateurs haut de gamme munis de thermostats déportés, tout en fermant vos volets la nuit, c’est la formule gagnante pour de belles économies énergétiques », a déclaré Jean-Alexandre Grunelius, PDG de Rothelec.

Plus d’1 Français sur 2 prévoit de changer de chauffage
En mai 2022, plus de 47% des Français prévoyaient déjà de changer ou d’améliorer leur système de chauffage. En septembre, ils sont plus de 51% dans ce cas, soit une augmentation de 4 points en seulement 4 mois.

L’électrique toujours le choix N°1
Si l’électricité reste encore le choix numéro des Français, il baisse cependant de 39% en mai à 36% en septembre. Le Gaz quant à lui chute véritablement de 33% à 24% alors que le solaire grimpe de 11% à 23%. Le chauffage au bois augmente également de 9% à 19%.

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