2 mai 2024 |

Ecrit par le 2 mai 2024

À Roberty, c’est parti pour la nouvelle saison

L’hippodrome de Roberty, situé au Pontet, entame une nouvelle saison avec une première réunion ce dimanche 17 mars. En tout, sept réunions sont prévues jusqu’au mois de juin.

Du nouveau d’abord à la Fédération régionale des Courses du Sud-Est puisque Joëlle Conti, qui restera dans l’histoire comme la 1ʳᵉ femme présidente à la tête de cette Fédération ainsi que présidente de la Société Hippique de Bollène et du Conseil de Trot du Sud-Est, a lâché la bride après des décennies de bons et loyaux services au milieu de tous ces messieurs.

Et c’est un homme, Christian Atanian, qui lui succède. Il a été élu avec 23 voix sur 24 en novembre dernier à Marseille, à l’hippodrome Borély, au bord de la mer sur le Prado. Ancien journaliste hippique pour Tiercé Magazine, Paris-Turf ou La Provence, il va prendre la relève : « Ce sera avec un œil neuf mais dans la continuité, puisque j’ai longtemps travaillé avec plaisir avec Joëlle comme avec son prédécesseur, Rubens Crémieux, un autre Vauclusien vigneron dans le Ventoux. »

Alain Rouvière, le président de la Société Hippique d’Avignon-Le Pontet a égrené la liste des réunions prévues cette saison à Roberty, 7 en tout, la 1ʳᵉ ce dimanche 17 mars dès la fin de matinée, avec restaurant et buvette (puis les 4 & 10 avril, 9 & 19 mai, 2 & 16 juin) avec toute une série d’animations pour les enfants notamment pour attirer davantage de monde vers les paddocks et cette piste de 1 400 m sur herbe, unique avec sa trajectoire où la corde est à gauche. 

De beaux projets pour les jeunes, mais pas que…

Des baptêmes en poneys sont prévus pour les plus jeunes qui ne paient pas l’entrée (jusqu’à 18 ans, c’est gratuit, comme le parking, sinon 5€ le ticket). Au fil des réunions, Roberty accueillera des élèves du primaire, mais aussi des lycéens pour qu’ils connaissent le monde du cheval et les métiers afférents (jockeys, soigneurs, palefreniers, vétérinaires, entraîneurs). Le 9 mai, pour l’opération ‘Propriétaire d’un jour’, une tombola sera organisée et le spectateur tiré au sort touchera 5% des gains du cheval gagnant.

Christian Atanian a annoncé une bonne nouvelle pour les apprentis jockeys. « Un sponsor, fou de courses, offre 5 000€ à 3 d’entre eux qui participeront à un challenge de 11 courses dans le Sud-Est, explique-t-il. 2000€ pour le 1ᵉʳ, 1500€ pour les deux autres. Ils s’engagent dans un métier difficile, il faut les valoriser ces gamins qui ont autour de 16 ans. Grâce à mes contacts, chacun pourra passer une semaine en juin, tous frais payés, chez un professionnel, aux États-Unis, en Suède ou en Italie. »

Autre projet pour le trot. Christian Atanian s’est rapproché du patron de l’hippodrome de Cagnes-sur-Mer (Alpes-Maritimes) où travaillent des entraîneurs qui pourraient accueillir des jeunes, mais aussi former des adultes en reconversion comme des selliers ou des maréchaux-ferrants.

Le bien-être des animaux avant tout

Un sujet de satisfaction pour les adhérents de la Société Hippique d’Avignon : Roberty vient de recevoir le label ‘2024-2027 EquuRES Engagement’ pour le bien-être animal de la filière équine. Qui implique une série d’obligations : valoriser le fumier, avoir un vétérinaire les jours de course, un site ombragé pour les purs-sang, prévoir l’arrosage de la piste de nuit pour éviter l’évaporation. Mais comme il est classé Monument Historique, il est interdit de percer le moindre trou pour installer la climatisation dans les locaux en dur.

Une nouvelle saison hippique en Provence-Alpes-Côte d’Azur

Il a aussi été question des autres hippodromes de la région qui organisent des courses. À Cavaillon dès le 6 avril où la piste de la Durance a été refaite, mais aussi L’Isle-sur-la-Sorgue le 27 avril, Carpentras les 5, 12 et 20 mai, Oraison le 6 mai, Bollène le 9 juin, Sault le 11 août, mais aussi Nîmes, Borély, Cagnes, Salon et Hyères jusqu’à fin-décembre.

Un lieu qui ne rajeunit pas

Une ombre au tableau, toutefois, même si tout le monde était content de se retrouver avant la reprise de la saison hippique, l’ambiance est plutôt maussade. Tout repose sur l’inépuisable bonne volonté de papys retraités qui passent leur vie à Roberty, tondent les 1 400 m de pelouse au centre de l’anneau de courses, dégagent les branches et les troncs d’arbres qui jonchent le sol à cause du mistral, repeignent les portes des paddocks. Ils ne comptent pas leurs heures, tous ces bénévoles passionnés. Mais depuis des années, l’état de Roberty se dégrade. Il date de 1868, ses tribunes et anciens haras ont été classés Monuments Historiques en 1993. Il est aussi labellisé ‘Unité de Zone Verte’, un poumon d’oxygène en milieu urbain avec ses 125 ha de verdure.

Mis en vente dans les années 2000, deux acquéreurs ont mis 6,5€ sur la table… Depuis, rien ne se passe. Personne ne manifeste d’intérêt réel pour un projet, l’ancienne propriété du Prince Rodolfo Del Drago se détériore chaque année davantage. C’est un bien privé, la mairie du Pontet, malgré la bonne volonté du maire qui y a usé ses culottes courtes, reste donc en retrait. Christian Atanian a proposé aux propriétaires de racheter avec la Fédération des Courses, une cinquantaine d’hectares au prix des terres agricoles pour y installer de nouveaux équipements, un centre d’entraînement de trot. Certains ont même entendu parler de plantation de bambous ou de panneaux photovoltaïques, ou de l’implantation d’un casino et de machines à sous. « Mais, on n’est pas dans la tête du promoteur », regrette-t-il. On peut rêver : espérons qu’un jour, un mécène tombé amoureux de Roberty financera, quoi qu’il en coûte, la remise en état de cette pépite à deux pas du Palais des Papes. Sinon, on achèvera les chevaux… 


À Roberty, c’est parti pour la nouvelle saison

En 1995 des vétérinaires du nord de la France ont proposé aux propriétaires d’animaux de compagnie un service de pompes funèbres animalières. Pour la première fois il y avait une alternative à l’équarrissage, seule option disponible alors. C’est ainsi que le groupe Veternity sous le nom d’Esthima – pour les animaux de compagnie et les Nac (nouveaux animaux de compagnie) et Horsia (pour les chevaux, les poneys et les ânes) prennent en charge l’animal défunt via la Clinique vétérinaire ou le particulier. Le groupe détient 80% du marché français.


La place de l’animal domestique dans les foyers ne cesse de croître. On compte aujourd’hui en France 14,9 millions de chats dans les foyers français, 7,6 millions de chiens, mais aussi 2,1 millions d’animaux de terrarium et près de 2,9 millions de petits mammifères comme les hamsters, cochons d’Inde…

Un animal c’est avant tout un membre de la famille pour 85,4% des français.
Il faut dire que le lien qui unit un propriétaire et son animal s’est considérablement renforcé depuis 2020 –pour cause de confinement lors de l’épidémie de Covid 19- et l’essor du télétravail. Confidents, amis rassurants et rayons de soleil, les animaux s’avèrent une source d’amour pour près de 83% des personnes interrogées et de vie pour plus de 50% d’entre elles. Ils apportent du réconfort pour 55% de leurs possesseurs et offrent une vie plus dynamique pour 20% d’entre-eux.

L’Occitanie est une région qui n’est pas en reste.
En effet, la ville de Nîmes arrive en 3ème position des villes les plus “dog friendly” en France après Toulon et Metz d’après un récent sondage du Figaro prenant en compte les critères d’accueil des chiens et de leurs maitres dans la ville et, surtout, les conditions de vie les plus douces pour les animaux de compagnie.

Un membre de la famille
«Il est donc important de proposer d’accompagner les familles jusqu’à la fin de vie de leur animal pour vivre au mieux cette dernière étape estime Jean-Luc Osmani, directeur du site Esthima de Nîmes. L’entreprise propose d’organiser un service funéraire personnalisé pour ceux qui le souhaitent dans le respect de leur animal défunt, accompagnés par des conseillers funéraires dédiés dans les crématoriums.» Esthima s’occupe également de la prise en charge des chevaux, poneys et ânes défunts via sa filiale Horsia.

Le mur du souvenir

Horsia
Horsia est un service de crémation France offrant une alternative à l’équarrissage. Le cheval, le poney ou l’âne peut être incinéré seul et la restitution intégrale ou symbolique des cendres possible. Il peut aussi faire l’objet d’une crémation collective accompagné d’autres animaux familiers comme des chiens et des chats.
«Alors que le service d’équarrissage demande à ce que le corps de l’équidé soit déposé en bord de route pour son enlèvement, précise Jean-Luc Osmani, Horsia propose d’aller chercher l’animal décédé où il se trouve, partout en France : en pré, box, écurie ou clinique, même si pour cela il nous arrive fréquemment de nous embourber, confie-t-il. Le transport se fait strictement de façon individuelle dans un véhicule adapté, le plus souvent en van. Horsia effectue la déclaration de décès auprès du Sire –Système d’information relatif aux équidés-. Comme pour les animaux de compagnie, Horsia, tout comme Esthima, propose le prélèvement de crin et de poils ou des cendres dans une urne ou un bijou cinéraire ainsi que des cadres photos.

En collaboration avec les vétérinaires de la région
Esthima a été créé par des vétérinaires. Le groupe s’appuie sur un réseau de 16 crématoriums et 3 agences funéraires situés partout en France. Près de 650 000 animaux ont ainsi été pris en charge, en France, par Esthima en 2023 pour un service de crémation, dont 49 500 en région Occitanie par le crématorium de Nîmes.

Esthima en chiffres
Esthima se dit N°1 du funéraire animalier en France et pionnier dans les services funéraires animaliers ; employant 380 collaborateurs dont 25 pour le crématorium de Nîmes ; Près de 500 familles ont été accueillies en 2023 pour une crémation privée avec cérémonie d’adieux au crématorium de Nîmes ; Le crématorium de Nîmes travaille avec environ 500 structures vétérinaires partenaires en Occitanie et dessert les départements du Languedoc-Roussillon : l’Aude (11), le Gard (30),  l’Hérault (34), la Lozère (48) et les Pyrénées-Orientales.

Le jardin du souvenir

La proposition
Esthima propose une Crémation privée permettant de se recueillir une dernière fois auprès de son compagnon et d’être présent au moment de la crémation privée de l’animal puis de récupérer ses cendres. La Crémation référence propose de récupérer les cendres de son animal dans l’urne de son choix, de les conserver où de les répandre dans le jardin du souvenir. La Crémation plurielle propose de ne pas recueillir les cendres de l’animal.

Les tarifs
Concernant Horsia. Pour un cheval, un poney ou un âne, et pour une crémation individuelle compter 1 990€. Le tarif est minoré pour une crémation collective. Compter aux environs de 1 360€ pour un cheval entre 930 et 1 110€ pour un âne ou un poney, hors coût du rapatriement de l’équidé et selon la distance. Détail des coûts ici.

Pour la crémation privée
Pour la crémation privée d’un Nac (Nouveaux animaux de compagnie) compter à partir de 149€, d’un chien et d’un chat la crémation individualisée à partir de 229€ coût de l’urne en sus. Pour une cérémonie de crémation privée avec prise en charge de l’animal décédé, recueil auprès de l’animal dans un salon privé avant sa crémation, restitution des cendres et remise de l’urne compter à partir de 239€ pour un Nac et 319€ pour un chien ou un chat hors achat de l’urne funéraire. En réalité le prix varie en fonction de la taille et du poids de l’animal. 

Bijoux cinéraires pouvant enfermer une mèche de poils ou des cendres du compagnon défunt

Parlons business
La marque Veternity –La compagnie des vétérinaires, située à Villeneuve d’Asq- a été fondée en 1995 par 200 vétérinaires. Le groupe travaille avec 30 000 partenaires professionnels liés à la santé de l’animal, compte 587 salariés, a réalisé un chiffre d’affaires en 2022 de 65,6M€ en progression de +20% par rapport à l’année antérieure. Croissance du chiffre d’affaires international ici. Le site de Nîmes a été créé en 2015.

L’activité
Services funéraires dévolus aux animaux de compagnie. Veternity a tissé un réseau européen d’agences et de crématoriums, multipliant les points de contacts physiques dans plusieurs pays. Les marques de Veternity sont Esthima en France et Pologne, Cremare en Allemagne, Compagnons Eternels (Eternal companions) au Canada et PWW (Paws Wiskers & Wags) aux Etats-Unis. L’entreprise Kerberos Pet Crematory a été acquise par le groupe Veternity en décembre 2020 en Tchéquie, le groupe français souhaitant accélérer son développement en zone Pologne – Tchéquie pour créer un pôle Est-Européen.

Dans le détail, les marques
Veternity possède 16 crématoriums et 4 agences funéraires en France, 5 crématoriums et 4 agences funéraires en Allemagne, 4 crématoriums aux Etats-Unis, 3 crématoriums en Tchéquie, 2 crématoriums et une agence funéraire en Belgique, 2 crématoriums au Canada, 1 crématorium et 9 agences funéraires au Portugal et 1 agence funéraire en Pologne. Veternity propose aux vétérinaires un service de collecte de déchets de soins sous la marque Cyclavet. En décembre 2021, Veternity a cédé sa filiale Digivet –Solutions digitales pour cliniques vétérinaires- à la Compagnie des animaux. Le groupe IVC Evidensia (Independant Vet Care) de médecine vétérinaire, a initié l’acquisition d’une part significative du capital de Veternity. Objectif ? Accompagner le déploiement du modèle à l’international des pompes funèbres animalières sur un marché mondial estimé à 2,5 milliards d’euros. Le groupe IVC Evidensia possède plus de 2 500 cliniques, dans 20 pays -dont 256 en France- et hôpitaux vétérinaires dans 12 pays, travaille avec plus de 21 000 collaborateurs, soigne plus de 4 millions d’animaux par an et possède 24 centres de crémation, notamment au Royaume-Uni, aux Pays-bas, en Norvège, en Suède et en Finlande. Veternity détient 80% du marché français de la crémation d’animaux de compagnie.

Un des Salons funéraires

En Vaucluse, le crématorium pour animaux est Europe animal, centre de crémation animalier. Il se situe à Sorgues, chemin de l’Oiselay et est ouvert du lundi au samedi de 8h à 12h et de 14h30 à 18h30.

Jean-Luc directeur des sites Provence Alpes Côte d’Azur Languedoc-Roussillon
et responsable Business Unit Horsia France chez Incineris du groupe Veternity dont le siège est à Villeneuve d’Ascq.
Il dirige 3 crématoriums Nîmes (30), Cuers (83) et Gardanne (13).

L’interview
«Nous avons pratiquement 30 ans de la connaissance du métier », relate Jean-Luc Osmani directeur des sites Provence Alpes Côte d’Azur Languedoc-Roussillon et responsable Business Unit Horsia France chez Incineris du groupe Veternity dont le siège est à Villeneuve d’Ascq. Il dirige 3 crématoriums Nîmes (30), Cuers (83) et Gardanne (13).

La crémation animale
«Si nous sommes dans la crémation, nous sommes surtout dans les pompes funèbres animalières. Nous prenons en charge l’animal décédé soit en clinique soit chez le particulier. Nous proposons un service funéraire avec une salle de préparation de l’animal –toilette mortuaire- puis l’installation de l’animal dans une posture apaisée qui rappelle le repos, pour un dernier adieu auprès de la famille dans un salon dédié.»

Une demande en progression
«Nous avons de plus en plus de demandes de restitution des cendres. Le service funéraire est de plus en plus réclamé. En 2023, nous avons ainsi procédé à 500 services avec préparation du corps –et prélèvement d’une mèche de poils- proposant aux propriétaires de l’animal une dernière caresse avant crémation avec la mise à disposition d’un salon privatisé, doublé de l’intervention d’une hôtesse pour le déroulé de la cérémonie : prise de parole pour un texte, lecture d’un poème, diffusion d’une musique. Un exemple ? Dernièrement le propriétaire d’un cheval défunt a demandé à ce que l’on passe un morceau de musique de Ben Harper pendant sa crémation. Il y a une vraie attention et aussi une vraie formation dans l’accompagnement du deuil. Souvent les clients reviennent vers nous, discuter avec les hôtesses, partent vers le jardin du souvenir. Ils nous racontent ce qu’ils ont vécu avec leur animal.»

La perte d’un animal c’est aussi, parfois, un monde qui s’écroule
«Lorsqu’il y a la perte d’un animal –je pense à un chien guide d’aveugle- et que celui-ci accompagnait une personne handicapée depuis plus 10 ans, c’est tout un monde qui s’écroule pour la personne. Nous sommes dans cette empathie, dans la compréhension et dans cet accompagnement de la perte de l’animal.  Nous vivons tout cela au quotidien. Au-delà de la compétence technique, nous essayons, lors du recrutement de nos collaborateurs, de promouvoir cette sensibilité à l’animal, aux liens d’affection qui se tissent entre les animaux et leurs gardiens. Cela aide à comprendre la douleur de la personne et surtout à lui faire sentir qu’elle n’est pas seule dans ce douloureux moment. Si les personnes ne peuvent pas se déplacer, elles nous demandent de caresser une dernière fois l’animal, de lui lire un poème, nous demandent l’heure de sa crémation pour penser à elle…»

Urnes funéraires

La crémation en chiffres
«Nous procédons à 34 000 crémations collectives par an 15 000 pour des crémations individuelles avec restitution des cendres, sur notre site. Les cendres des crémations collectives partent en centre d’enfouissement technique, comme la loi nous le demande. Notre chiffre d’affaires est de 3,5M€ sur Nîmes et aux environs de 50M€ sur l’ensemble du territoire français. Le chiffre est augmentation chaque année puisqu’il suit cette évolution sociétale qu’il faut tout de même corréler à la captation de la concurrence.»

En savoir plus sur l’équarrissage
L’équarrissage est le traitement des cadavres d’animaux non utilisés en boucherie pour en retirer la peau, les os, les graisses… Les équarrissages traitent les matières premières pour les transformer en aliments dévolus au bétail, en engrais et en graisses industrielles pour la savonnerie.
La Loi exige que les animaux de petite taille tout comme les équidés soient incinérés où confiés à l’équarrissage. Jeter la dépouille d’un animal dans une poubelle, un égout ou tout autre lieu est interdit et peut être puni d’une amende de 3 750 €. Il est également interdit d’enterrer soi-même un animal, notamment dans son jardin. En savoir plus sur les déchets d’animaux ici. Toute la règlementation ici

Le jardin du souvenir


À Roberty, c’est parti pour la nouvelle saison

Présenté au public en 2021, le spectacle équestre Sueño revient avec une version revisitée. Du 6 au 22 juillet, Magali Delgado, Frédéric Pignon, ainsi que leurs chevaux se donneront en spectacle lors de douze représentations à l’Isle-sur-la-Sorgue.

Après les immenses succès de leurs spectacles à domicile ces deux dernières années, les artistes équestres Magali Delgado et Frédéric Pignon accueillent de nouveau le public chez eux, à l’Isle-sur-la-Sorgue, pour redécouvrir le spectacle ‘Sueño’, qui a été revisité. Un événement estival incontournable pour les amateurs et passionnés du monde équestre, une découverte surprenante pour les novices.

Une vingtaine de chevaux animeront le spectacle aux côtés du couple, ainsi que des musiciens et chanteurs qui joueront et chanteront en live. Pour cette édition 2023 du spectacle, six artistes circassiens venus d’Ukraine et la troupe Inshi, se joindront au groupe pour le spectacle Sueño, qui tient son nom d’un des chevaux emblématiques de Magali et Frédéric.

Les représentations auront lieu les soirs à partir de 21h30 du jeudi 6 au dimanche 9 juillet, du jeudi 13 au dimanche 16 juillet, et du mercredi 19 au samedi 22 juillet. L’accueil du public se fera dès 19h30, il y aura une petite restauration et une buvette sur place. Il est recommandé d’apporter un coussin pour assister confortablement au spectacle de 2h30. Il est possible de réserver son billet, au tarif de 39€ (26€ pour les enfants de moins de 12 ans), sur le site de Isle sur la Sorgue Tourisme, ou directement à l’office de tourisme.

V.A.


À Roberty, c’est parti pour la nouvelle saison

7 rendez-vous prévus cette saison sur l’hippodrome du Pontet, un monument historique classé, qui date de 1578 et dont l’ouverture remonte à 1868. « Après le Covid, le confinement et la vérification des passes sanitaires l’an dernier, nous reprenons comme avant » explique le Président de la Société Hippique, Alain Rouvière.

Avec ses 3 distances possibles (3 300m, 3 900m et 4 200m), Roberty accueille des courses depuis plus d’un siècle et demi. Nombre d’animations sont prévues pour attirer du monde les jours de courses : des parieurs, des jeunes, des familles. Propriétaire d’un jour, promenade à dos de poneys, visite des paddocks, rencontre avec des lads, des entraîneurs, des soigneurs et des jokeys, photos avec les pur-sang, tombola au profit de l’autisme avec le Lion’s Club, tout est possible!

Roberty s’insère dans l’agenda 2023 du PMU , entre les hippodromes de Cagnes / Mer, Marseille-Vivaux et Borély, Hyères, Nîmes, Salon-de-Provence, au même titre que les autres champs de courses de Bollène, Carpentras, l’Isle-sur-la-Sorgue, Oraison, Cavaillon ou Sault, dont le rendez-vous est fixé « le 13 août au milieu d’un champ de lavandes » précise le président de la société hippique saltésienne, André Boyer. Le Grand Avignon, aussi est partenaire avec des visites guidées privées de l’hippodrome (inscriptions au 04 90 03 70 60).

Ils sont tous retraités, les bénévoles qui portent à bout de bras ces ballons d’oxygène que sont les hippodromes. Comme Georges et Richard, 79 ans, Léon 82 ans, Alain, 68 ans, Francis, 66 ans, Gérard, 78 ans, Marcel, 77 ans « S’ils n’étaient pas là, on ne pourrait rien faire » salue le maire du Pontet, Patrick Suisse. « C’est grâce à leur engagement, leur dévouement, leur implication, tout le temps qu’ils passent ici que le site est tenu en état, les arbres morts débités, l’herbe taillée ». Et Joëlle Conti, présidente de la Fédération des Courses du Sud-Est ajoute :  » On est tous solidaires, dès qu’on a besoin d’un coup de main, nos potes viennent à la rescousse, la fois d’après, c’est nous qui renvoyons l’ascenseur! »

Pour conclure, le maire du Pontet a insisté sur le lien qui unit ce poumon vert à la population. « Même si notre budget est serré, nous faisons tout pour le maintenir. On se bat bec et ongles pour le conserver. On a refusé des projets insensés de promoteurs immobiliers. Pas question de bétonner, on reste vigilant. C’est un lieu de promenades, de rassemblements sportifs, de pique-nique, de fêtes de familles. Avec les courses, les enfants peuvent s’approcher des chevaux, avoir une autre idée de la nature ».

* Rendez-vous hippiques de Roberty 2023 : 22 mars / 12 avril / 4 – 18 – 28 mai / 4 – 18 juin /
Contact : 04 90 31 10 11

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