4 mai 2025 |

Ecrit par le 4 mai 2025

Cinéma : c’est beau la vie avec ‘La Chambre des merveilles’

« La chambre des merveilles », le dernier film de Lisa Azuelos avec Alexandra Lamy, une authentique ode à la vie, sort le 15 mars.

« C’est beau la vie » chantait Jean Ferrat il y a tout juste 60 ans, en 1963. Un titre qui irait comme un gant à ce long-métrage. Sujet du film : alors que son petit garçon Hugo est plongé dans le coma à la suite d’un choc entre sa planche de skate et un camion, la maman, Thelma, fait le pari d’accomplir tous ses rêves pour le ramener à la vie.

Le scénario provient d’un livre éponyme publié chez Calmann-Lévy en 2018 par un jeune hyérois, Julien Sandrel, édité à 350 000 exemplaires et traduit en 30 langues. Oscillant comme une pièce de monnaie entre pile et face, entre légèreté et gravité, bonheur et douleur, comédie et tragédie, cette allégorie donne à rêver et à montrer que rien ne vaut la vie.

Alexandra Lamy et la réalisatrice Lisa Azuelos lors de l’avant-première du film au Capitole my cinéwest du Pontet.

Après Les Sables d’Olonnes, le Puy-en-Velay, Lyon et avant Saint-Rémy, Nîmes et Montpellier, Lisa Azuelos, la réalisatrice et Alexandra Lamy, la maman du petit Hugo, étaient samedi au Cinéwest-Le Studio Capitole au Pontet. « Le tournage du film m’a aidée à avancer, à m’occuper » explique Lisa Azuelos, qui a récemment perdu ses parents à quelques mois d’intervalle. « Ce tour de France des salles de cinéma, ce voyage est un antidote au deuil, une forme de thérapie » ajoute-t-elle. Quant à Alexandra Lamy qui a fait la voix-off d’un reportage d’Elise Lucet pour ‘Envoyé spécial’ sur un petit malade atteint d’une maladie orpheline et qui a passé beaucoup de temps dans le monde hospitalier, elle avait déjà cette approche humaine, cette empathie avec un enfant ballotté entre la maladie, la vie et la mort.

« L’espoir croque la vie. »

Alexandra Lamy

« Ici, il n’y a que la vie, la mort elle s’en va » lui adresse fermement une infirmière pendant le tournage. « L’espoir croque la vie » lui répond Alexandra Lamy aussi touchante qu’à fleur de peau. Et dans le film, elle découvre un petit carnet de son garçon dans lequel il a listé « Les 10 rêves à accomplir avant la fin du monde ». Les réaliser est le prétexte onirique à des voyages, des rencontres, à se redonner vie à elle-même et à s’autoriser à devenir l’actrice de sa propre vie en réalisant à 40 ans les rêves de son ado.

Elle part au Japon à la recherche d’un célèbre auteur de mangas dont le loup est le totem, synonyme de vie, d’énergie, d’élégance, de beauté. Ensuite elle part en Irlande à la recherche d’un baleine, la maman universelle. Elle passe de la vulnérabilité à la force, elle devient une combattante qui lutte pour montrer à son fils tout ce que la vie a de magnifique à lui offrir. « Moi qui ai grandi à Anduze, pas loin du Gévaudan dans les Cévennes, je sais ce qu’est le mythe du loup, ça me parle », ajoute Alexandra Lamy.

Au cours de ces avant-premières organisées dans l’hexagone, nombreuses ont été les réactions du public. « Celle qui m’a le plus marquée », explique Lisa Azuelos, c’est un maman qui m’a dit : ‘Vous avez changé ma vision de la maternité, je ne me sens plus coupable, je vais arrêter d’em… mon fils avec ses notes. Avant, on passait à côté de l’essentiel, maintenant, on va vivre autre chose ensemble, passer plus de temps, partager’.

Alexandra Lamy dédicace l’affiche du film au Capitole.

Cinéma : c’est beau la vie avec ‘La Chambre des merveilles’

Zoom sur René Kraus, son patron et créateur des Rencontres du Sud qui se dérouleront du 20 au 25 mars prochains sur Avignon. Dany Boon, Victoria Bedos, Andréa Bescond, Eric Métayer parmi les invités-vedettes de cette 10e édition (20-25 mars) à Avignon.

Le cinéma, René Kraus, est tombé dedans quand il était petit : ses grands-parents en tenaient un à Salon-de-Provence. Il a ouvert le Capitole studios au Pontet en 2009, premier complexe indépendant de France avec une fréquentation pouvant aller jusqu’à 780 000 spectateurs, des avant-premières en présence des équipes de films tous les mois, 280 films projetés par an. Il est aussi co-producteur de longs métrages à succès comme ‘La belle époque’ et ‘Mascarade’ réalisés par Nicolas Bedos.

« Le cinéma donne à rêver, dit-il. La France est le troisième marché du monde (avec 200 millions de spectateurs hors Covid), derrière les Etats-Unis et la Chine, le premier d’Europe et Avignon est une ville cinéphile où on a vu en 1992 Quentin Tarentino couronné pour ‘Reservoir dogs’ au Festival Workshop de Jerry Rudes, 20 ans avant ‘Pulp fiction’ à Cannes. »

Défendre une certaine vision du 7e art
Le Capitole au Pontet, ce sont 11 salles et 2 300 fauteuils qui défendent des projets, une vision du 7e art. A cause de la crise sanitaire, le multiplexe a connu 300 jours de confinement, la vérification des pass-sanitaires, la sécurité, la suppression de la confiserie, de la buvette et des pop-corns (-20% de recettes). « En 2021, on a recensé moins de 100 millions de spectateurs en France, heureusement, on a assisté à une ‘remontada’ avec 152 millions en 2022, mais on est encore loin des 200 millions habituels » regrette René Kraus.

Le Capitole studios a vu le jour en 2009 au Pontet.

Et justement, en juin dernier, après mûre réflexion sur l’avenir du complexe, René Kraus a accepté d’être racheté par CinéWest tout en restant directeur général et actionnaire du multiplexe vauclusien désormais baptisé ‘Capitole my CinéWest’. « C’est une façon de rendre pérenne ce lieu prisé des Vauclusiens et d’en défendre les valeurs qui nous sont chères, la qualité, la pluralité et l’indépendance » déclare-t-il.

A la tête du réseau des 10 cinémas CinéWest, Daniel Taillandier, un ancien de la grande distribution qui possède 63 salles en France (dont Royan, Cognac, Ploërmel, Saintes, Aurillac, Béthune, Nevers, Mouans-Sartoux, Mont-de-Marsan), ce qui représente 10 000 fauteuils, pour un potentiel de 2,8 millions d’entrées lui permettant ainsi d’intégrer le Top 10 des exploitants français avec un chiffre d’affaires de 20M€ et 75 collaborateurs en tout.

Un navire amiral pour le cinéma en Vaucluse et des projets à Arles
« CinéWest-Le Capitole studios du Pontet est notre vaisseau-amiral, entre sa capacité, son emplacement, son parking, c’est un site qui fonctionnait bien avant la crise, qui a repris des couleurs après, qui a un vrai savoir-faire, notamment dans l’animation et j’ai l’espoir que les compétences de René Kraus et de son équipe rejailliront sur mes autres cinémas »; ajoute Daniel Taillandier. Ensemble, les deux hommes ont des projets communs, comme la construction d’un nouveau complexe cinématographique dans l’arrière-pays varois à Brignoles et un autre à Arles, adossé ou pas au cinéma Le Méjan-Actes Sud, la maison d’édition fondée par Hubert Nyssen, puis dirigée par sa fille, Françoise Nyssen, ancienne Ministre de la Culture.

Le Capitole a intégré le réseau CinéWest depuis 2021. Cependant, c’est plus récemment qu’il a affiché son appartenance au groupe de Daniel Taillandier avec une nouvelle enseigne arborant sa nouvelle appellation.

10e anniversaire des Rencontres du Sud
Autre rôle de René Kraus dans le monde du cinéma vauclusien, le créateur des Rencontres du Sud qui fêtent leur 10e anniversaire ce printemps. « Deux mois avant le Festival de Cannes, elles sont devenues une étape incontournable avant le plus grand marché du cinéma sur la Croisette en mai. Ici, à Avignon, c’est un véritable laboratoire avec de l’art et essai, du film d’auteur, du cinéma populaire, il y a de la place pour tout le monde, Utopia, Le Vox de la famille Bizot qui existe depuis 101 ans et nous. »

Cette année, entre le 20 et le 25 mars, on pourra voir 18 films en avant-première, il y aura 9 équipes invitées et sont programmés le Festival ‘Montreurs d’images’, ‘Le Petit Festival/Cinépitchoun’ avec les élèves des collèges et lycées au Pontet et la Cérémonie des Victoires du Cinéma.
« Avant il n’y avait de rencontres du cinéma qu’à Gérardmer, en Bretagne et dans le Nord, rien dans le sud. Voilà pourquoi je les ai créées. C’est un moment intense, riche, varié, d’échanges avec des réalisateurs, des producteurs, des chefs d’exploitations, des distributeurs, des comédiens, soit environ 300 ‘professionnels de la profession’ comme disait Jean-Luc Godard. Mais aussi le public, des jeunes, des étudiants, des retraités, des familles, des passionnés, explique René Kraus. Ensemble, tout le monde échange, notre but c’est de promouvoir les films avant leur sortie officielle, de détecter de nouvelles pépites, de révéler de futurs grands talents, nous sommes le reflet d’un marché toujours en pleine effervescence. »

Les Rencontres du Sud en 2018.

De nombreux temps forts
Au fil des ans, la technique aussi a évolué, 3D, effets spéciaux, immenses écrans, son numérique dolby stéréo ce qui intensifie le côté magique du cinéma. On ne peut pas tout citer (voir programme détaillé à retrouver ici), donc en voici les temps forts : mardi 21, Victoria Bedos pour son premier long métrage : ‘La plus belle pour aller danser’, mercredi 22, Dany Boon, l’homme au record de plus de 20 millions d’entrées pour « Bienvenue chez les Ch’tis » présentera son nouvel opus ‘La vie pour de vrai’, jeudi 23 Andréa Bescond et Eric Métayer (qu’on avait rencontrés pour ‘Les chatouilles’, film courageux et sensible sur l’inceste) viendront pour ‘Quand tu seras grand’ (un film qui se déroule dans une maison de retraite auquel René Kraus a participé puisque, dans une autre vie, avant le cinéma, il dirigeait un Ehpad dans le Pays Salonais) et vendredi Claire Simon pour ‘Notre corps’.

René Kraus que l’on a déjà vu aux côtés de Robert Guédiguian, Daniel Auteuil, Fanny Ardant, Dany Boon, Jérôme Commandeur, Clovis Cornillac, Louise Bourgoin, Guillaume Canet, Doria Tillier et plus récemment Benoît Magimel pour ‘De son vivant’ (projeté au Pontet qui lui avait déjà valu un César du meilleur acteur l’an dernier avant celui de vendredi dernier) mais aussi Cédric Klapisch et Nicolas Bedos (tous les deux oubliés de l’Académie des César et des 4 700 membres de la profession du 7e art).

Et comme René Kraus voudrait être un ‘faiseur de rêves’, il se pourrait bien que l’an prochain, pour l’inauguration du nouveau complexe cinématographique de Brignoles dans le Var, on le voit côte à côte avec une star planétaire qui est propriétaire d’une centaine d’hectares de vignes dans le coin, un certain… George Clooney.

Contact – Programmes – Réservations : lesrencontresdusud.fr

Les prochaines avant-premières avec les équipes de film au cinéma Capitole my Cinéwest dans le cadre des prochaines Rencontres du Sud


Cinéma : c’est beau la vie avec ‘La Chambre des merveilles’

Le célèbre Ghostface revient sur le grand écran avec le sixième volet de la saga Scream. Pour l’occasion, le cinéma Capitole a décidé de diffuser le film tant attendu en avant-première le mardi 7 mars, un jour avant sa sortie officielle dans toutes les salles de cinéma françaises.

À l’affiche de ce film interdit aux moins de 12 ans, Courteney Cox, Jenna Ortega, Hayden Panettiere, Jack Champion, ou encore Henry Czerny. Dans ce volet, après avoir frappé à trois reprises à Woodsboro, après avoir terrorisé le campus de Windsor et les studios d’Hollywood, Ghostface a décidé de sévir dans l’immense ville de New-York, où personne n’entendra ses victimes crier.

Plusieurs animations seront proposées lors de cette soirée, notamment du lancer de couteaux animé par l’entreprise Bifrost, un photocall sur le thème du film, et plein de cadeaux seront à gagner. Il est d’ores et déjà possible de réserver sa place en ligne.

Mardi 7 mars. 20h. Cinéma Capitole. 161 Avenue de Saint-Tronquet. Le Pontet.

V.A.


Cinéma : c’est beau la vie avec ‘La Chambre des merveilles’

Vous pourrez découvrir avec vos enfants de moins de 3 ans le film d’animation d’une durée de 40 minutes environ « Un Hérisson dans la Neige » dimanche 5 février à 9h30 au Cinéma Capitole my Cinewest.

L’histoire ? Le monstre de la neige existe-t-il vraiment ? Car sinon, d’où vient la neige ? Et pourquoi est-elle blanche ? Et pourquoi les arbres perdent leurs feuilles avant l’hiver ? Et pourquoi ? Et pourquoi…?
Depuis la nuit des temps, tel un enfant, c’est toute l’humanité qui s’interroge sans cesse sur le monde dans lequel elle grandit. À la recherche de réponses, c’est d’abord en se racontant des histoires que se dessinent les premières explications. Alors, entre science et imaginaire, voici trois contes qui raviront grands et petits à la découverte de l’hiver.

Les trois contes
– Pourquoi les arbres perdent leurs feuilles à l’automne ? de Pascale Hecquet (2022, 8′) :Giuseppe le petit hérisson se promène avec son papa dans les bois. C’est l’automne, il joue dans les feuilles tombées par terre et demande à son père pourquoi les arbres perdent leurs feuilles. La réponse lui est donnée sous la forme d’un joli conte…

– Giuseppe d’Isabelle Favez (2021, 26′) :
Giuseppe n’a qu’un rêve, celui de voir la neige. Mais attention, quand le froid arrive, gare au fantôme de l’hiver! On dit qu’il sort de ses montagnes pour attraper les petits hérissons qui ne voudraient pas hiberner…

 Pourquoi la neige est blanche ? de Pascale Hecquet (2022, 5′) :Giuseppe sort de l’hibernation et découvre des petits restes de neige autour de sa maison. Tout heureux de pouvoir encore en profiter au début de ce printemps, il demande à son papa pourquoi la neige est blanche. Au travers d’un joli conte d’antan, Giuseppe va comprendre que l’éclat de la neige est tout simplement la lumière du soleil réfléchie par l’ensemble de ses cristaux.

Avant cette projection des activités seront proposées dans la salle entre 9h30 et 10h, moment où sera réalisé un tirage au sort afin de gagner des cadeaux offerts par les partenaires du multiplexe pontétien. Le film débutera ensuite à 10h10.

                                                                                                                      Nadège Salas

Dimanche 5 février. 9h30. Durée : 39 minutes. 7€ (gratuit pour les moins de 3 ans). Cinéma Capitole my Cinewest. Avenue Saint-Tronquet. Centre commercial Avignon Nord. Le Pontet


Cinéma : c’est beau la vie avec ‘La Chambre des merveilles’

Dominique Santoni, présidente du Conseil départemental de Vaucluse a accordé une interview à l’Echo du mardi pour la sortie de la 7e édition de notre hors-série annuel ‘Le Vaucluse en chiffres 2023’. L’occasion pour la première femme à la tête de l’institution départementale d’évoquer le lancement du plan santé où le Département sort de ses compétences habituelles pour répondre aux besoins quotidiens des Vauclusiens. Une volonté qui s’étend à d’autres domaines comme l’attractivité économique, le soutien aux projets d’aménagement des communes, l’audiovisuel, la sécurité… Autant de thèmes que Dominique Santoni entend prendre à bras le corps.

Pourquoi le Département a-t-il lancé son plan santé alors que ce domaine n’est pas de sa compétence ?
« La santé est l’une des principales préoccupations des Vauclusiens, c’est pour cela que j’ai résolument choisi de sortir des sentiers battus pour apporter des solutions concrètes à nos concitoyens qui ne trouvent plus de médecins. Alors oui, la santé ce n’est peut-être pas l’une des compétences du département mais je crois qu’il faut que l’on soit pragmatiques car ce que je veux c’est changer la vie des Vauclusiens. Le plan santé : c’était aussi l’un de nos engagements de campagne que nous allons respecter dès 2023 avec le recrutement de 8 médecins. »

Comment s’articule ce plan ?
« Dans un premier temps, nous avons travaillé sur les zones touchées par la désertification médicale et les priorités de l’ARS (Agence régionale de santé). Aujourd’hui, ce sont donc 4 territoires qui vont être concernés par la phase 1 de ce plan santé : Valréas, Cadenet, Apt et Avignon-Intramuros. »

Avignon touché par la désertification médicale, cela peut paraître surprenant ?
« C’est vrai qu’Avignon, nous ne l’avions pas forcément identifiée au début. Puis on s’est aperçus en travaillant avec le président de l’Ordre des médecins de Vaucluse qu’il y avait une véritable carence dans la cité des papes et plus particulièrement dans l’intra-muros, notamment en raison de problèmes de déplacement et les difficultés de stationnement. Il y a aussi toute une population, notamment de gens âgés, qui ne trouvait plus de médecin. Très bientôt, deux généralistes seront donc installés au sein de l’ancien espace du département et des pays de Vaucluse qui se situe en haut de la place de l’horloge, à côté de l’ancienne Banque de France. Ce lieu a l’avantage d’être visible, central et équipé en accès pour les PMR (Personnes à mobilité réduite). À termes, il y a également la place pour accueillir un troisième médecin sur ce site en cœur de ville. »

« Le local, les réseaux informatiques, le cabinet équipé, l’assistante… On s’occupe de tout.»

Quel est le profil des médecins retenus ?
« Il y a des médecins préretraités qui auraient pu s’arrêter mais qui finalement se disent ‘vous nous donnez la possibilité de continuer à exercer de manière partielle dans des conditions plus favorables’. Nous avons aussi des jeunes médecins qui viennent tenter cette aventure avec la possibilité d’ouvrir ensuite leur propre cabinet. Et puis on a des médecins qui viennent d’ailleurs, particulièrement du Nord de la France qui sont attirés par la qualité de vie. Dans tous les cas, ce qui leur plaît c’est de pouvoir se consacrer pleinement à leur patientèle. Pour cela, le Département les salarie, met à leur disposition le lieu dans lequel ils vont travailler – cela peut être un Espace de solidarité (Edes) comme à Apt début janvier 2023 ou à Valréas. Ce qu’il faut prendre en compte également c’est que les conditions de travail ont évolué et que les médecins qui vont s’installer sur le territoire veulent travailler comme ils l’entendent. Cela veut dire que, parfois, il y aura besoin de 2 médecins pour faire un poste comme cela va être le cas sur Avignon par exemple avec deux mi-temps. Il y en a qui feront des gardes et d’autres qui n’en feront pas. Il y en a qui feront des visites à domicile et d’autres non. Si l’un veut partir en vacances, un autre peut le remplacer. Ils auront une totale liberté et quand on les rencontre c’est ce qui les séduit. Ce qui est intéressant aussi pour eux, c’est que l’on va mettre en place un vrai réseau de santé. C’est-à-dire qu’ils ne vont pas travailler seuls et que, par exemple, il va y avoir une mise en réseau internet leur permettant d’échanger leurs données et de communiquer. Le local, les réseaux informatiques, le cabinet équipé, l’assistante… On s’occupe de tout. Pas besoin non plus de faire de l’encaissement car nous avons un accord avec la Caf. J’insiste, ils ne font que de la médecine et c’est ça qui leur plaît. »

Ce plan santé répond-il à une demande des maires de Vaucluse ?
« Il y avait de leur part une réelle inquiétude qu’ils faisaient remonter régulièrement. Et comme il n’y a pas de mal à s’inspirer de ce qui fonctionne bien dans les autres territoires, nous avons vu le département de Saône-et-Loire où le Conseil départemental assume et conforte son rôle de garant de l’équité territoriale en contribuant activement à rétablir l’égal accès de tous les citoyens aux soins de proximité. Nous sommes le 1er département de la Région Sud à mettre en place un tel dispositif. »

Est-ce que le fait d’avoir été maire auparavant, maire d’Apt en l’occurrence, une commune touchée par ces difficultés d’accès aux soins, vous a sensibilisée davantage à ces problématiques ?
« Certainement, car lorsque l’on débute avec ce mandat de maire, il y a ce côté ‘pied dans la terre’, proximité, on rencontre plein de gens. Encore faut-il aimer les gens et avoir de l’empathie. Mais c’est vrai que c’est un atout de bien connaître les territoires et les maires sont souvent les mieux placés pour cela. Au-delà de ça, cela fait aussi parti de mon ADN : changer la vie des gens. Les Vauclusiens attendent des solutions. Ma satisfaction en tant que politique c’est quand on m’arrête dans la rue pour me dire que ‘c’est bien ce que vous avez fait’. »

Quelles sont les limites que vous vous êtes fixées avec ce plan santé et qu’elles sont les étapes à attendre à l’avenir ?
« Il y a 3 étapes. La première c’est la mise en place de ces 8 généralistes début 2023. Mais nous allons continuer avec l’arrivée de nouveaux médecins dans le courant de l’année afin de mieux quadriller le territoire. À titre comparatif, la Saône-et-Loire compte maintenant plus d’une centaine de médecins. Ensuite, nous envisageons de  faire aussi appel à des spécialistes, qui nous ont déjà sollicités d’ailleurs, comme des dentistes notamment. Parallèlement nous souhaitons créer un bus itinérant dans les territoires où il n’y a pas assez de population pour avoir un docteur comme dans le secteur de Sault. Ce bus avec un véritable médecin traitant offrira un vrai suivi. Enfin il y a aussi le développement de la télémédecine. »

« Les médecins ne veulent plus œuvrer comme hier, il faut s’adapter. »

Justement en ce qui concerne la télémédecine, le Vaucluse a été choisi par la Région comme département pilote pour ce type de suivi en matière de santé, notamment dans le domaine du télédiagnostic ophtalmologique ?
« Pour cela nous travaillons effectivement avec la Région Sud qui nous a apporté un soutien financier important. Alors, même si on sent une certaine réticence concernant le déploiement du télédiagnostic et de la télémédecine, à un moment il faut accepter que le monde change. Les médecins ne veulent plus œuvrer comme hier, il faut s’adapter. Aujourd’hui, il y en a moins et ils veulent travailler différemment. Donc, si on veut être soignés il faut aller vers de nouvelles technologies. Toutefois, la télémédecine ce n’est pas pour tout non plus et cela ne remplacera pas le médecin. Mais dans les domaines de la vision et de la dermatologie par exemple on sait que la télémédecine fonctionne bien. »

D’un point de vue plus ‘technique’ cette possibilité de développement de la télémédecine a été rendue possible par le déploiement du THD (Très haut débit) par le Département ?
« Si on a été choisis par la Région c’est effectivement parce que nous avons été des précurseurs sur le très haut débit en Provence- Alpes-Côte d’Azur. C’est aussi parce que nous avons su être innovants. »

Outre la santé, y a-t-il d’autres outils collectifs que vous souhaitez mettre en place comme Vaucluse ingénierie par exemple ?
« Il y a effectivement plusieurs projets que nous voulons mettre en place au fur et à mesure dans le courant de la mandature. Vaucluse ingénierie est l’un de ceux que nous allons lancer le plus rapidement. Il s’agit d’un nouvel outil destiné aux maires pour identifier les besoins des communes dans le cadre de leur dossier d’aménagement, d’identifier les leviers et les contraintes de leur projet, de travailler sur l’étude de faisabilité, de trouver un AMO (Assistance à maîtrise d’ouvrage)… L’idée c’est d’accompagner les maires dans leur projet alors que l’on s’aperçoit que tout est compliqué pour faire quoi que ce soit. Surtout pour les petites communes. En effet, nous nous sommes rendu compte que certaines d’entre elles ne consomment pas les crédits qui leur sont alloués alors qu’elles ont parfois du mal à boucler leur budget car elles n’arrivent pas à monter les dossiers. »

Concrètement cela se passera comment pour les communes vauclusiennes faisant appel à cette structure ?
« Les maires devront se tourner vers l’équipe de 4 personnes dirigée par Caroline Leuret dont le rôle sera de faire le relais avec les services du département. Dans ce cadre, Vaucluse ingénierie accompagnera ainsi leurs démarches techniques et financières auprès des 23 différents partenaires du département comme le CAUE, la SPL Territoire 84, VPA, l’Aurav, EPF-Paca, les parcs naturels régionaux du Ventoux et du Luberon, le Sdis… »

« Le principe c’est d’accompagner ces communes en proposant un service qu’elles n’auraient pas les moyens de se payer. »

« L’autre avantage, c’est que nous aurons connaissance du projet dès le départ. Cela nous permettra d’aller chercher des financements croisés notamment auprès de la Région ou bien de l’Europe. Le principe c’est d’accompagner ces communes en proposant un service qu’elles n’auraient pas les moyens de se payer. Cette mutualisation du conseil mis à disposition des maires c’était une vraie attente de leur part. Et pour le Département, quand les maires réalisent des projets, l’ensemble des Vauclusiens s’en rend compte. C’est donc notre intérêt d’aller aider les communes. »

Vous travaillez également à l’élaboration d’un plan cinéma ?
« Il est nécessaire de sortir ce département  d’un certain marasme et de constater qu’il y a des écosystèmes qui marcheraient mieux ici qu’ailleurs en étant parfaitement adaptés à notre territoire. L’audiovisuel en fait partie car nous avons tout ce qu’il faut pour pouvoir développer cette forme d’économie sachant que nous avons déjà la base : on a des écoles d’art, l’université, de nombreux studios d’animation… Nous avons la possibilité de former des gens qui s’engageront dans cette industrie, de créer des métiers intéressants qui correspondent à l’air du temps. Cela veut dire aussi que les professionnels de l’audiovisuel ou du cinéma qui viendront ici pour tourner n’auront pas besoin de venir avec leur équipe car il y aura déjà des techniciens sur place, des studios. »
« Dans cette optique, nous voulons renforcer le rôle de la commission du film avec des studios sur Avignon, le Ventoux et le Luberon. Nous souhaitons aussi faire un état des lieux pour savoir ce que nous avons sur le territoire en termes de formations, de studios, de tournages, de vidéastes, de techniciens, d’acteurs… pour savoir ce qui nous manque et par quoi on commence dès 2023. Le Département va également participer financièrement au plan cinéma de la région. Et grâce à VPA qui travaille à l’implantation de nouveaux acteurs sur notre territoire qui en est déjà  bien pourvu, nous allons être un des tout premiers départements en matière de studio d’animation. »

« Nous avons souhaité fédérer les entreprises et les personnalités qui veulent porter les couleurs du Vaucluse. »

Cette année 2022 a aussi été marquée par le lancement de la ‘Team Vaucluse’ ?
« Oui, nous avons effectivement souhaité fédérer les entreprises et les personnalités qui veulent porter les couleurs du Vaucluse, le faire rayonner en France comme à l’international, afin de susciter des implantations d’entreprises et l’installation de talents sur le territoire. C’est l’ambition de la toute nouvelle ‘Team Vaucluse’ et cette mise en réseau des décideurs qui vont désormais avancer sur des thématiques de réflexion et de travail courant 2023. »

La fusion entre Vallis habitat et Grand delta habitat a constitué un autre dossier important de cette année écoulée ?
« J’ai été interpellé par de nombreux maires de Vaucluse sur les grandes difficultés qu’aurait Vallis habitat à remplir tous ses engagements en matière de logement dans les années à venir que ce soit en termes de réhabilitation d’un parc vieillissant, de construction dans les zones carencées ou de réponse à la nouvelle réglementation thermique d’isolation des logements. Nous avons donc choisi de fusionner notre bailleur départemental avec Grand delta habitat, une coopérative vauclusienne qui depuis des années a fait ses preuves dans la gestion du logement social. C’est le choix de l’efficacité et de la modernisation de notre logement social car nous voulons apporter une réponse rapide aux attentes des locataires. »
« Grand delta habitat s’est ainsi formellement engagé dans le cadre de cette fusion à réhabiliter 4 000 logements en 5 ans sur tout le territoire du Vaucluse. C’est considérable ! Cette rénovation est notre priorité car c’est celle des maires comme celle des locataires. Dans le même temps, cette dynamique va également s’accompagner de la construction de logements neufs à travers un engagement de 500 logements neufs par an dans le Vaucluse. »

Votre leitmotiv c’est donc d’agir tout azimut pour le Département ?
« Je pense tout le temps au Département, même la nuit. Il faut aller parfois là où l’on ne nous attend pas mais où je sais qu’il y a un véritable besoin. C’est très important de faire. Les gens attendent des solutions. Ils ont envie d’entendre des choses qui vont leur faire du bien. Bien sûr qu’il y a des choses qui vont mal mais il y a aussi des choses qui vont bien. Dans cette optique, le rôle des politiques c’est de dire où l’on va. Et l’administration dit comment on y va. C’est un travail commun mais il faut effectivement qu’il y ait quelqu’un qui trace un cap. Et je ne cesse de le dire, le mandat de président du Département est un mandat local. Alors au final, il y a ce que l’on veut être et ce que l’on veut faire. Moi j’ai choisi de faire : au département mais aussi avec les maires de Vaucluse. »

Propos recueillis par Laurent Garcia


Cinéma : c’est beau la vie avec ‘La Chambre des merveilles’

Plus de dix ans après la sortie du dernier film mettant en scène nos Gaulois préférés, Astérix et Obélix sont de retour sur le grand écran avec un nouvel opus intitulé ‘Astérix et Obélix : L’Empire du Milieu’. À cette occasion, le film sera diffusé en avant-première au cinéma Capitole au Pontet ce dimanche 29 janvier. Il sortira officiellement dans toutes les salles de cinéma le 1er février.

À l’affiche : Guillaume Canet, Gilles Lellouche, Vincent Cassel, Jonathan Cohen, ou encore Marion Cotillard, mais aussi d’autres têtes familières telles que les artistes Angèle et Orselan, ou encore le footballer suédois Zlatan Ibrahimović. Ce film se déroule en 50 avant J.C. Alors que l’Impératrice de Chine est emprisonnée suite à un coup d’état, sa fille s’enfuit en Gaule pour demander de l’aide à Astérix et Obélix. Sur leur route vers la Chine, il se pourrait qu’ils croisent César et son armée qui, eux aussi, ont pris la direction de l’Empire du Milieu.

Dimanche 29 juillet. 11h ou 16h30. Cinéma Capitole My Cinewest. 161 Avenue de Saint-Tronquet. Le Pontet.

V.A.


Cinéma : c’est beau la vie avec ‘La Chambre des merveilles’

La bande à Fifi sera bientôt de retour sur le grand écran avec le film Alibi.com 2 qui sortira officiellement dans toutes les salles de cinéma le 8 février prochain. En attendant, les acteurs du film seront présents à l’avant-première de celui-ci le jeudi 19 janvier au cinéma Capitole au Pontet.

Après avoir fermé son agence Alibi.com et promis à Flo (Élodie Fontan) qu’il ne lui mentirait plus jamais, la nouvelle vie de Greg (Philippe Lacheau) est devenue tranquille. Lorsqu’il décide de demander Flo en mariage, il doit se résoudre à lui présenter sa famille. Mais entre son père escroc et sa mère ex-actrice de films de charme, ça risque fort de ruiner sa future union. Il n’a donc pas d’autre choix que de rouvrir son agence avec ses anciens complices pour un ultime alibi afin de se trouver des faux parents plus présentables.

Il est possible de réserver son billet au préalable en ligne ou de le prendre directement à la billetterie le jour-même.

Jeudi 19 janvier. 20h. Cinéma Capitole My Cinewest. 161 Avenue de Saint-Tronquet. Le Pontet.

V.A.


Cinéma : c’est beau la vie avec ‘La Chambre des merveilles’

Ce jeudi 5 janvier, le cinéma Capitole Studios, au Pontet, va diffuser le ballet ‘Un anniversaire de diamant’, avec la participation du ballet de l’Opéra Grand Avignon. Présenté par le Royal Opera House, ce spectacle éblouissant marque les 60 ans des « Friends of the Royal Opera House. » La séance aura lieu à 19h30 et sera accompagnée d’un cocktail et de cadeaux. Il est d’ores et déjà possible de réserver son ticket en ligne.

V.A.


Cinéma : c’est beau la vie avec ‘La Chambre des merveilles’

A l’occasion de la sortie d’Avatar 2, de James Cameron, le cinéma Capitole Studios propose une soirée évènement, mercredi 14 décembre.

Se déroulant plus d’une décennie après les évènements relatés dans le premier film, Avatar : La voie de l’eau raconte l’histoire des membres de la famille Sully (Jake, Neytiri et leurs enfants), les épreuves auxquelles ils sont confrontés, les chemins qu’ils doivent emprunter pour se protéger les uns les autres, les autres qu’ils doivent mener pour rester en vie et les tragédies qu’ils endurent.

A l’occasion de la sortie du film réalisé par James Cameron, le cinéma Capitole Studios du Pontet propose une soirée évènement, mercredi 14 décembre à partir 18h. Les spectateurs pourront notamment se prendre en photo devant des décors inspirés du film, s’initier au tir à l’arc et assister à des chorégraphies de combat.

 Pour assister à cet évènement, il faut réserver sa place à la caisse ou sur internet.

Soirée évènement le mercredi 14 décembre à 18h – Capitole Studios, 161 Avenue de Saint-Tronquet, Le Pontet – Billetterie disponible en caisse ou sur internet.

J.R.

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