16 mai 2024 |

Ecrit par le 16 mai 2024

Le Vaucluse terre de cinéma depuis près d’un siècle

Malgré la crise que traversent actuellement les cinémas en raison de leur fermeture pour cause de Covid-19, le Vaucluse reste une terre de 7e art.

Le Vaucluse et ses paysages inspirent les cinéastes depuis plus d’un siècle. Dès 1910 était tournée ‘La passerelle tragique’ à l’Isle-sur-la-Sorgue, en 1918, Louis Feuillade réalisait un film muet, ‘Vendémiaire’ sur le Rhône. En 1936, Sacha Guitry filmait ‘Le roman d’un tricheur’ à Cavaillon, en 1937, Michèle Morgan et Jean Gabin étaient à Sarrians pour ‘Gueule d’Amour’ de Jean Grémillon. En 1958, c’est Louis Malle qui dirigeait Jeanne Moreau et Jean-Marc Bory dans ‘Les amants’ à Velleron. Et courant 1965, avec Anna Karina et Jean-Paul Belmondo Jean-Luc Godard s’installait à Bonpas pour ‘Pierrot le fou’… La liste est longue des chefs d’œuvre du 7ème art qui ont le Vaucluse pour décor*.

« Les tournages consolident les emplois. »

« Ce n’est sûrement pas un hasard si la Région Sud est la 2e de France pour le nombre de jours de tournage, que ce soient des courts et longs métrages, des clips, des documentaires ou des pubs » explique Anne-Cécile Celimon-Paul, chargée de mission développement Cinéma en Vaucluse pour le compte de la Commission du film Luberon-Vaucluse.

« Les tournages consolident les emplois, insiste Renaud Muselier, président de Provence-Alpes-Côte d’Azur dans le cadre du ‘Plan cinéma & audiovisuel 2020-2022’. On dénombrait, en 2018, 6 730 jours de tournage, soit 18 par jour et nous avons 12 000m2 de plateaux de tournage, sans parler des décors naturels ou de la lumière à couper le souffle. »

De l’écriture à la post-production, les métiers du cinéma et de l’audiovisuel c’est toute une palette de talents : concepteur, scénariste, dialoguiste, constructeur de décor, peintre, costume, maquillage, coiffeur, lumière, cadrage, montage, effets numériques, graphisme, images de synthèse, son. La Commission du Film, basée à Carpentras propose des décors, des intermittents du spectacle et des techniciens aux réalisateurs qui ont un projet près de chez nous.

« Il y a eu 141 jours de tournage en Vaucluse en 2019. »

En 2019, il y a eu 141 jours de tournage en Vaucluse alors que 56 techniciens, 19 artistes et 42 figurants ont été recrutés pour 35 réalisations. En 2020, Covid oblige, deux mois ont sauté au printemps à cause du confinement, mais sur une dizaine de mois, une vingtaine de projets se sont réalisés, pour 90 jours de tournage, avec 38 artistes, 12 techniciens et une quinzaine de figurants. Parmi les réalisations récentes : ‘Les choses qu’on dit et celles qu’on fait’ tourné à Malaucène, Crillon-le-Brave, dans le Comtat, aux Baux et dans la vallée du Toulourenc avec Camélia Jordana. La jeune comédienne, qui a été primé à Cannes, a aussi décroché le ‘Prix Lumière’ tout en étant pressentie pour son premier rôle aux prochains César.

‘Grand ciel’, de Noël Alpi avec Aurélien Recoing a entièrement été réalisé en Vaucluse, à Valréas et Sault. Enfin, Christophe Baratier a choisi, lui, Grambois (et forcément Aubagne) avec Mélanie Doutey, Guillaume de Tonquédec et François-Xavier Demaison pour ‘Le temps des secrets’ de Marcel Pagnol.

« Les repéreurs de films apprécient désormais le Haut-Vaucluse. »

« Le Vaucluse est connu dans le monde entier pour Le Luberon, Avignon, le Mont-Ventoux mais les repéreurs de films apprécient désormais le Haut-Vaucluse, la variété des paysages et des couleurs précise la responsable de la Commission du Film en Vaucluse. Ce décor naturel est définitivement un atout-maître. »

Si le Département verse une subvention de 30 000€ et la Région 20 000€ à cette Commission, c’est une association régie par la loi 1901. Quand 1€ est dépensé pour un tournage, il rapporte 5€ pour un documentaire, 7€ pour un long-métrage et 12€ pour une série. Ces retombées économiques ne sont pas négligeables même si tout ne peut pas être comptabilisé, mais on sait par exemple que les deux films tournés en 2019 ont rapporté 2,25M€ (emplois, hôtellerie, restauration…).

En 2018, les régions qui ont attiré le plus de dépenses directes grâce aux tournages sont l’Ile-de-France (169M€), Sud (70M€), la Nouvelle Aquitaine (66M€) et l’Occitanie (26M€) et en complément de ces dépenses, des retombées plus globales sont estimées à 132M€ par le réseau des bureaux d’accueil de tournage.

 

*Quelques films tournés en Vaucluse :

1954 – Vaison ‘Le mouton à cinq pattes’ » d’Henri Verneuil avec Fernandel

1968 – Lourmarin ‘La maison des Bories’ de Jacques Doniol-Valcroze

1972 – Avignon ‘Les fous du stade’ de Claude Zidi avec les Charlots

1983 – Gordes ‘L’été meurtrier’ de Jean Becker avec Isabelle Adjani et Alain Souchon

1986 – Vaugines ‘Jean de Florette’ de Claude Berri avec Yves Montand et Gérard Depardieu et Daniel Auteuil

1995 – Apt et Avignon ‘Gazon maudit’ de et avec Josiane Balasko

2003 – Avignon ‘L’affaire Dominici’ de Pierre Boutron avec Michel Serrault

/ Bonnieux ‘Swimming pool’ de François Ozon avec Charlotte Rampling

2005 – Base aérienne 115 Orange-Caritat ‘Les chevaliers du ciel’ de Gérard Pirès / Gordes ‘Une grande année’ de Ridley Scott avec Russell Crowe et Marion Cotillard

2012 – Oppède ‘Le prénom’ d’Alexandre de la Patelière avec Patrick Bruel

 

filmvaucluse.fr


Le Vaucluse terre de cinéma depuis près d’un siècle

« Résiste » chantait France Gall… « Résistons » lui ont répondu, samedi après-midi, les acteurs culturels, les élus et le public d’Avignon par une manifestation d’environ 300 personnes sur l’emblématique place du palais des papes, à quelques mètres de la fameuse cour d’honneur où ont résonné les voix de Maria Casarès, Jeanne Moreau, Philippe Noiret ou Gérard Philipe.

« La peur des gouvernants est devenue un diktat. »

Citant l’auteur antillais Edouard Glissant, Greg Germain, ancien président du festival Off, martèle : « ‘La culture est de haute nécessité dans la vie des hommes’. Avignon a été en 2000 et reste aujourd’hui la capitale de la culture. Je suis là pour transmettre le message à tous mes frères créateurs d’Outre-Mer, les artistes, les intermittents. » Et d’ajouter : « Partout ailleurs qu’en France, les théâtres sont ouverts et il n’y a eu aucun cluster. En Espagne, au Portugal, au Monténégro, en Serbie, en Australie, en Nouvelle-Zélande. Ici la peur des gouvernants est devenue un diktat. »

Le tout nouveau président du Off, Sébastien Benedetto enchaîne : « Ici, on n’a pas peur, notre destin d’artiste c’est de jouer. On n’est ni aveugle, ni inconscient, ni irresponsable. On prend notre mal en patience malgré l’arbitraire. J’espère juste qu’avec notre ministre, Roselyne Bachelot, qui se bat comme une lionne, nous obtiendrons satisfaction pour que l’édition 2021 du festival d’Avignon ait lieu en respectant rigoureusement les gestes barrières, l’aération des salles et surtout le sens de circulation du public. »

Gérard Gélas, le patriarche du Théâtre du Chêne Noir insiste « La peur est le pire des poisons, elle est destructrice. Ici, à Avignon, le cœur de la culture bat toute l’année, pas seulement l’été, pendant le festival. Avec ce confinement nous sommes séparés, sinistrés alors que les trains et les métros sont bondés, allez comprendre… Le théâtre est un lieu de vie, d’échanges indispensables. »

« Nous demandons, comme ailleurs en Europe, la réouverture des musées, théâtres, salles de spectacle et cinémas… »

« Nous voulons réaffirmer que la culture est vitale, essentielle à nos vies, à notre équilibre. Elle ouvre nos esprits, elle nourrit nos pensées, elle favorise les rencontres et les découvertes. Sans culture, il n’y a ni liberté ni émancipation » ajoute Cécile Helle. La maire d’Avignon poursuit : « pendant que les supermarchés et lieux de culte sont ouverts, les cinémas, théâtres, salles de spectacle et musées sont toujours fermés. Quelle est cette France à deux vitesses ? La ville d’Avignon se doit d’incarner cette résistance. Nous vous appelons pour que la culture rayonne pleinement et que tous, créateurs, auteurs, musiciens, danseurs, techniciens, producteurs et diffuseurs puissent à nouveau exprimer leurs talents. » Elle conclut : « nous demandons, comme ailleurs en Europe, solennellement, la réouverture des musées, théâtres, salles de spectacle et cinémas dans le respect absolu des préconisations sanitaires… »

Pour traduire cette volonté farouche de jouer malgré tout, la 13e édition de ‘Fest’Hiver’ le festival de théâtre des scènes permanentes d’Avignon (Balcon, Carmes, Chêne Noir, Chien qui fume, Halles, Transversal) se déroulera du 22 janvier au 3 février chez vous, sur You Tube.


Le Vaucluse terre de cinéma depuis près d’un siècle

L’union syndicale Solidaires 84 organise un forum social autour de la régression sociale. Étalée sur un week-end, cet événement inédit devrait permettre la réunion d’une quarantaine de structures, telles que des associations et des syndicats de différents domaines. Le forum accueillera également les individuels qui s’opposent à toute forme de néolibéralisme, patriarcat, racisme, oppression… La liste des participants est toujours ouverte.

Entre éducation, territoire, minorités sexuelles et citoyenneté, de nombreux sujets pourront être abordés et faire l’objet de débats. Les thématiques sociétales se mélangeront aux thématiques politiques. Parmi ces thèmes sont annoncés : féminisme, démocratie et répression, écologie, racisme et discrimination, droit au logement, licenciement, services publics et débouchés politiques de ce forum.

Diffusion du documentaire « Un pays qui se tient sage »

La rencontre débutera avec un débat autour d’un film. En partenariat avec le cinéma avignonnais Utopia, le forum diffusera le vendredi 9 octobre à 20h le documentaire « Un pays qui se tient sage » réalisé par David Dufresne. La séance centrée sur les violences policières ne requiert pas de réservation. Une assemblée clôturera le forum le dimanche 11 octobre avec l’élaboration d’un manifeste sur les bases de convergence immédiates en Vaucluse et alentours.

L’objectif de cet événement est de réfléchir aux dangers de la régression sociale et de discuter des solutions qui peuvent être apportées pour y pallier. Ce forum permettra à ceux dont les aspirations et les combats sont similaires de se rencontrer et d’échanger, mais aussi d’élaborer un parcours vers une transformation sociale globale. Des actions concrètes sont attendues à l’issue de cet événement.

Vendredi 9 au dimanche 11 octobre. Parc des libertés. Avignon. 09 82 29 74 92. solidaires84@riseup.net


Le Vaucluse terre de cinéma depuis près d’un siècle

Dans le cadre du 10ème festival du cinéma Israélien qui se tiendra du 3 au 5 octobre, la bibliothèque Inguimbertine à l’hôtel-Dieu propose deux conférences vendredi 2 octobre.

Organisé par l’association ‘Laissez-passer’ en partenariat avec le cinéma Le Rivoli et la Ville de Carpentras, le Festival met en lumière toute la vitalité du cinéma Israëlien qui aborde d’une façon universelle tous les grands thèmes de la société (religion, armée, famille, état…). En ouverture de cette 10ème édition, le public pourra, le vendredi 2 octobre à 17h, assister à une Master Class avec Elise Benroubi, scénariste, durant laquelle elle abordera la question du travail entre le réalisateur et le scénariste. S’ensuivra à 18h30 une conférence d’Ophir Lévy, maître de conférences en études cinématographiques à l’université Paris 8 – Vincennes, qui analysera l’histoire, l’esthétique, ainsi que les questions sociales, culturelles et géopolitiques présentes dans les séries israéliennes d’aujourd’hui.

Sur inscription à l’accueil de la bibliothèque ou au 04 90 63 04 92. Bibliothèque l’Inguimbertine, 180 Place Aristide Briand, Carpentras. Programmation complète : www.festival-laissez-passer.com


Le Vaucluse terre de cinéma depuis près d’un siècle

A l’occasion de la sortie en salles d’Epicentro, documentaire en forme de portrait immersif et métaphorique de Cuba, le cinéma Utopia Manutention accueille Magali Kabous, maître de conférences à l’université Lumière Lyon 2, et spécialiste du cinéma latino-américain.

Le cinéaste Hubert Sauper, réalisateur de Nous venons en amis et du Cauchemar de Darwin, nommé aux Oscars, a réalisé Epicentro, portrait utopiste et postcolonial, où résonne encore l’explosion de l’USS Maine en 1898. Ce Big Bang a mis fin à la domination coloniale espagnole sur le continent américain et inauguré l’ère de l’Empire américain. Au même endroit et au même moment est né un puissant outil de conquête : le cinéma de propagande. Dans Epicentro, Hubert Sauper explore un siècle d’interventionnisme et de fabrication de mythes avec le peuple extraordinaire de La Havane — en particulier ses enfants, qu’il appelle « les jeunes prophètes » — pour interroger le temps, l’impérialisme et le cinéma lui-même.

Jeudi 3 septembre. 20h30. Cinéma Utopia manutention. 4, rue des Escaliers Sainte-Anne. Avignon.

Pour visionner la bande annonce, cliquez ici


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Léa, Marc, Karine et Francis sont deux couples d’amis de longue date. Le mari macho, la copine un peu grande-gueule, chacun occupe sa place dans le groupe. Mais, l’harmonie vole en éclat le jour où Léa, la plus discrète d’entre eux, leur apprend qu’elle écrit un roman, qui devient un best-seller. Loin de se réjouir, petites jalousies et grandes vacheries commencent à fuser. Humain, trop humain ! C’est face au succès que l’on reconnait ses vrais amis… Le bonheur des uns ferait-il donc le malheur des autres ?

Le bonheur des uns… Un film réalisé par Daniel Cohen avec Vincent Cassel, Bérénice Bejo, Florence Foresti, François Damiens, Daniel Cohen. Durée 1h40. Genre : comédie. Avant-première mardi 8 septembre à 20h. Sortie nationale le 9 septembre mais en salle, ici, dès le 8 septembre. Capitole studios. Centre commercial le Pontet, Avignon nord. www.capitolestudios.com

Pour visionner la bande annonce, cliquez ici


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Pour fêter sa naissance, le Parc naturel régional du Mont-Ventoux organise, avec le cinéma Le Rivoli à Carpentras, une projection de ‘la Petite taupe aime la Nature’ un film d’animation pour les enfants de 3 à 5 ans.

Réalisé pour la première fois en 1969, le dessin animé, véritable ode à la nature, ressort en salles pour les jeunes générations. On y suit les aventures de l’emblématique et indémodable Petite Taupe à travers trois aventures inédites. Cette séance sera suivie d’un moment de partage et de jeu avec le jeune public.

Mercredi 19 août. 15h45 à 17h15. Cinéma Le Rivoli. 56, avenue Victor Hugo. Carpentras. Gratuit. 04 90 60 51 11. La bande annonce est à visionner ici.


Le Vaucluse terre de cinéma depuis près d’un siècle

L’impossible, l’impensable a eu lieu : tous les cinémas de France ont été fermés, si les écrans noirs hantent peut-être nos nuits blanches*, cette absence confirme que les films vus au cinéma sont vitaux à notre bien-être, à notre santé et à notre intelligence. En attendant de revoir les films en salle, le réseau des cinémas Utopia a choisi de garder le lien via son site et facebook.

Accéder librement aux films Utopia

Sur la colonne de gauche du site figure la liste des films auxquels vous pouvez librement et facilement accéder, en accord et grâce à la gentillesse des réalisateurs et ayant-droits, dont certains films ne manqueront pas de faire écho à notre état d’esprit actuel, comme le documentaire d’Agnès Fouilleux ( 2017) ‘Etre plutôt qu’avoir : à l’école autrement’. Plutôt d’actualité  non ? ‘Léger tremblement du paysage’  (2008) et ‘Cosmodrama’ (2015) «un cinéma qui se donnerait pour objectif de faire réfléchir le spectateur, d’activer son intelligence» dixit Philippe Fernandez le réalisateur de ces 2 longs-métrages. Prémonitoire non ? ‘La méthode Ken Loach’ d’Emmanuel Roy offre au spectateur, sur le site du film, la possibilité de composer son propre film au gré de ce qui l’intrigue, le met en colère, le désespère et de faire entendre sa voix. Pourquoi s’en priver ? Le documentaire ‘J’aime la vie, je fais du vélo, je vais au cinéma’ de Francis Fourquou (2004) propose une joyeuse immersion dans les  salles de cinéma indépendantes dont le réseau Utopia.  Nostalgie ou avenir ?

*En  bonus, le regretté Nougaro. «Sur l’écran noir de mes nuits blanches»

Un p’tit secret ?

Dans le documentaire ‘J’aime la vie, je fais du vélo, je vais au cinéma’ de Francis Fourquou (2004), vous pourrez apercevoir Michèle Périn –qui collabore à l’Echo du mardi pour la culture- à 26 puis 45 ans !

Cinéma Utopia. 4 Rue des Escaliers Sainte-Anne, Avignon. 04 90 82 65 36  www.cinemas-utopia.org/avignon

 


Le Vaucluse terre de cinéma depuis près d’un siècle

Alors que le premier ministre vient d’annoncer que les salles de cinéma resteraient fermées après le 11 mai, Capitole studios a lancé une grande consultation afin de savoir quel film les cinéphiles voudraient voir projeter dès que l’ouverture sera possible ?

Pour cela, les passionnés des salles obscures peuvent proposer leur choix sur : SONDAGE ICI

Situé au Pontet dans la zone commerciale d’Avignon-Nord, Capitole studios a été inauguré en 2009. Aujourd’hui, ce cinéma comprend 11 salles totalisant 2 400 fauteuils. Plus important multiplexe indépendant de France, Capitole studios a réalisé 800 000 entrées en 2019 contre 750 000 l’année précédente.

Légende photo : L’équipe du film ‘Love addict’ lors de la projection en avant-première qui s’est tenue en mars 2018 au Capitole studios du Pontet.

https://www.echodumardi.com/tag/cinema/page/15/   1/1