1 mai 2025 |

Ecrit par le 1 mai 2025

Avignon en capitale du 7e art pour les 13e Rencontres du Sud

Entretien avec René Kraus, président des Rencontres du Sud, président de l’Union des Cinémas du Sud de la France, directeur général de Capitole MyCinewest au Pontet.

Les Rencontres du Sud s’étoffent cette année ?
« Dans le cadre d’Avignon, Terre de culture 2025 nous avons décidé d’ouvrir encore plus largement notre manifestation culturelle au grand public, aux scolaires et aux enfants.  Nous démarrons dès mercredi 12 mars pour finir le 21 mars. En plus des six films du ciné-pitchoun du dimanche 16 mars au Capitole MyCinewest au Pontet, le public pourra découvrir une dizaine de films en avant-première (5€ la place) dans les cinémas du centre-ville d’Avignon, le Vox et Utopia ainsi qu’au Capitole. Les Rencontres du Sud consacrées aux professionnels ont lieu du 17 au 21 mars. »

Combien de professionnels ?
« Trois cent. Le président de la Fédération sera là. Dirigé par François Thiriot le Syndicat français des théâtres cinématographiques qui est le premier syndicat d’exploitation cinématographique de France sera présent pendant toutes les Rencontres du Sud. Les membres viendront faire leur assemblée générale pour l’occasion à Avignon  pour participer avec nous à cet évènement ce qui le rendra encore plus prestigieux et que nous sommes honorés de voir intégré à Avignon Terre de Culture 2025. »

Qu’apprécient tous ces professionnels ?
« Ils viennent pour la qualité de la programmation, les débats entre professionnels, mais aussi la convivialité. Ils sont heureux que tout se passe au centre d’Avignon. Madame la maire nous a aidé à ce niveau-là. Mais pas seulement la municipalité. Le Grand Avignon, le Département, la Région, les institutions participent à cet effort pour valoriser Avignon et aussi Le Pontet avec les salles du Capitole MyCinéwest. »

Depuis la première édition en 2011 quelle est la place des Rencontres du Sud au niveau national ?
« Les Rencontres cinématographiques professionnelles qui sont vraiment importantes sont celles de Bretagne, du Nord, de Gérardmer dans les Vosges, et les nôtres dans le Sud devenues un rendez-vous incontournable de la profession en mars. Des professionnels à qui nous présentons des films en avant-première et des acteurs. L’an passé nous avons reçu Viggo Mortensen le roi du seigneur des anneaux ce qui a été un moment d’exception. »

« ‘Avignon’ sortira le 18 juin prochain. Nous en avons la primeur, puisque nous le présenterons au Capitole MyCinéwest au Pontet et au Vox avec toute l’équipe et notamment Jean-Baptiste Lecaplain. »

Et cette année ?
« Nous aurons des comédiens et réalisateurs reconnus et un film hors compétition particulièrement intéressant produit et distribué par la Warner. ‘Avignon’ sortira le 18 juin prochain. Nous en avons la primeur, puisque nous le présenterons au Capitole MyCinéwest au Pontet et au Vox avec toute l’équipe et notamment Jean-Baptiste Lecaplain. Ils ont tourné l’an passé sur Avignon. Madame la maire nous recevra au Palais des papes. Nous sommes heureux que toute l’équipe vienne pour présenter le film aux exploitants et au public. »

Des avant-premières très appréciées par le grand public ?
« Oui. Nous ne sommes pas dans un festival avec une thématique particulière où l’on peut reprendre des films qui sont déjà sortis. Sur l’ensemble des films qu’on présente selon les années sachant qu’au Capitole nous avons des présentations pour les scolaires, nous pouvons avoir jusqu’à 6 000 personnes venues dans les salles de cinéma à l’occasion des Rencontres du Sud. »

Depuis leur création ces rencontres ont pris de l’ampleur…
« Nous avons lancé la première édition en 2011 au Capitole centre à Avignon où se tient la Scala Provence aujourd’hui. L’objectif était de redynamiser ce cinéma et de développer des rencontres professionnelles qui n’avaient jamais eu lieu dans le Sud de la France. Cela a pris de l’ampleur au fur et à mesure. Une belle équipe s’est constituée au fil des années avec notamment Jean-Paul Enna, Jimi Andréani, Laurence Lega, et une partie du personnel du Capitole qui participe à l’essor des Rencontres. »

« L’exploitation n’est pas assez célébrée. »

Aujourd’hui la manifestation a fait son chemin…
« Nous avons de nombreux diffuseurs, distributeurs, mais aussi des fournisseurs dans ce métier comme par exemple l’équipe de Kleslo qui fait des fauteuils de cinéma. C’est vraiment un ensemble de métiers liés au cinéma et plus proche de l’exploitation. D’ailleurs, et on l’a bien vu lors de la dernière cérémonie des Césars le 28 février dernier, l’exploitation n’est pas assez célébrée. C’est mon sentiment. La seule exploitante qui a été citée est madame Aline Rolland décédée le 26 juin 2024. »

En tant que producteur associé vous aviez un film* ?
« Nous avions en lice ‘Sarah Bernhardt, la divine’ avec notamment Sandrine Kiberlain et Laurent Lafitte. Anaïs Roman était nominée pour les meilleurs costumes et Olivier Radot pour les meilleurs décors. Mais les prix sont allés au Comte de Monte-Cristo très beau film avec Pierre Niney et Laurent Lafitte qui a fait 9 millions d’entrées. »

Crédit :DR

Quels sont vos projets ?
« En tant que producteur, nous allons démarrer en mai à Lacoste dans le Vaucluse ‘Autant pour nous’ un film d’Agnès Jaoui. Avec Agnes Jaoui et Daniel Auteuil. Nous avons été aidé financièrement par le Département qui a créé un fond pour la production et le développement de films dans le Vaucluse. L’institution participera à la production de ce film. »

D’autres projets ?
« Il y a beaucoup de tournages dans le Vaucluse mais cela mériterait peut-être un développement. L’idée a été un peu travaillée par des professionnels mais aussi des institutionnels et nous avions à un moment évoqué l’idée de faire des studios de cinéma. Je pense que c’est une idée très forte. Souvent les tournages à Paris sont bloqués parce qu’il n’y a pas assez de studios ou à cause d’une situation particulière. »

« Monter des studios de cinéma (à Avignon) autour de 7 à 8 000 mètres carrés de plateaux, je crois que c’est une excellente idée. »

A Avignon ?
« Nous sommes à 2h40 de Paris. Monter des studios de cinéma autour de 7 à 8 000 mètres carrés de plateaux, je crois que c’est une excellente idée. Ici à Avignon ville culturelle d’exception et il y aurait vraiment une possibilité. En même temps on pourrait travailler de manière complémentaire avec le spectacle vivant, le théâtre et le cinéma. »

Comment s’est faite la programmation pour les professionnels ?
« Elle a été faite par Jimi Andréani, Jean-Paul Enna, et Fanny Dulau du Capitole MyCinewest. Les professionnels ont dix-huit films à découvrir dont dix en compétition qui sont plutôt des films d’auteur.  Mais au-delà de ça nous présentons des films généralistes, commerciaux comme ‘Aimons-nous vivants’ le film de Jean-Pierre Alméris qui sera présent. »

De quelle façon est décerné le prix des ‘Montreurs d’Images’ ?
« Le jury sera présidé par Marie-Christine Désandré, exploitante dirigeante des cinémas Loft de Châtellerault et Amboise, et  présidente du groupement Cinéo et de la commission écologie de la FNCF. Elle sera accompagnée d’Annabelle Berton, directrice du cinéma Variétés de Nice, de Jacqueline Kana distributrice de Gaumont responsable des tournées et de la programmation de la région de Marseille dont Avignon, de Frédéric Levy, exploitant du Grand Palace à Saumur, et d’Eric Tellène, des cinémas Fémina, La Cigale et Le Paradiso à Cavaillon. Le prix des lycéens sera décerné par un jury d’élèves du lycée polyvalent Philippe de Girard. »

« Le prix des lycéens sera décerné par un jury d’élèves du lycée Philippe de Girard. »

Comment se porte le cinéma en France ?
« Même si le marché français avec 181 millions d’entrées en 2024 est le 3e mondial après les Etats-Unis et la Chine il n’y a quasiment pas de progression par rapport à l’année précédent (180,39 millions en 2023). Les salles de cinéma de France sont organisées entre les multiplexes, les indépendants, l’art et essai, les salles municipales, et calibrées pour faire plus de 200 millions d’entrées. Nous étions à 210 millions d’entrées en 2019. Il faut que nous remontions les entrées. »

Comment voyez-vous cela ?
« Nous pouvons considérer que nous sommes encore en convalescence. L’offre américaine qui est porteuse pour les grandes salles est moins importante. Cela impacte en premier lieu les multiplexes et l’ensemble de la filière. Comme c’est plutôt essentiellement la grande exploitation qui fournit la taxe additionnelle qui va au Centre National du Cinéma, les dotations en ce moment sont un peu moins importantes. »

Quelle est votre analyse ?
« Il faudrait que certains films n’aillent pas seulement sur les plateformes mais qu’il y ait une production qui aille systématiquement au cinéma ce qui n’est pas le cas. Je pense par exemple à ‘Zéro Day’ avec un Robert de Niro exceptionnel. Au dernier film d’Olivier Marshal ‘Bastion 36’ qui est sorti directement sur Nextflix et qui est une production Gaumont société française de production à qui bien sûr on ne peut pas reprocher d’aller sur Netflix à un niveau mondial mais qui pourrait donner une priorité au cinéma.  Par contre, Canal + est toujours là avec 480 M€ sur trois ans pour le cinéma français. Et les plateformes commencent à mettre de l’argent dans le cinéma français. »

Le cinéma français a des atouts…
« Il y a un maillage de salles en France qui est exceptionnel avec partout sur le territoire pas très loin une salle de cinéma sur le territoire. On parle de l’exception culturelle française quand on évoque les avantages fiscaux liés à la  production, mais l’exception culturelle c’est aussi la qualité de salles, du confort et de la projection. Nous avons un parc de 6 000 salles, beaucoup de très haute qualité comme sur Avignon le Vox, Utopia et les deux multiplexes. »

Entretien réalisé par Jean-Dominique Réga

*René Kraus a été co-producteur de ‘La belle époque’ avec Daniel Auteuil Fanny Ardant, Guillaume Canet, Pierre Arditi, Denis Padalydès,  de ‘Mascarade’ de Nicolas Bedos, avec Pierre Niney, François Cluzet, Isabelle Adjani, Charles Berling, Emmanuelle Devos et Marine Vacth, de ‘Quand tu seras grand’ d’Eric Métayer et Andréa Bescond avec Vincent Macaigne.


Avignon en capitale du 7e art pour les 13e Rencontres du Sud

Il y a quelques jours, le magazine Vanity Fair a dévoilé le top 50 des personnalités les plus influentes du cinéma et des plateformes en France. Parmi ces 50 personnes, on trouve des acteurs, réalisateurs, directeurs de photographie, vice-présidents de plateformes de streaming, et bien d’autres. Deux Vauclusiens figurent dans la liste.

Elle a été à l’affiche d’un des films français ayant reçu le plus de succès au cours de l’année 2024. L’Avignonnaise Alice Belaïdi, qui a fait sensation auprès d’Artus dans Un p’tit truc en plus, qui a enregistré près de 11M d’entrées au cinéma, fait partie des 50 personnalités les plus influentes du cinéma et des plateformes en France selon Vanity Fair.

« Tout réussit à l’actrice la plus lumineuse du septième art hexagonal, indique le magazine. Mais ce triomphe n’a rien d’un miracle. Il est le fruit de 15 années passées à peaufiner sa gamme comique chez Canal+, puis à alterner les genres et univers. » L’actrice a fait ses débuts sur les planches du théâtre du Chêne noir à Avignon et a enchaîné les rôles jusqu’à obtenir le Molière de la révélation féminine en 2010, avant de se lancer dans le cinéma. Aujourd’hui, elle est l’une des actrices les plus influentes du cinéma français.

À ses côtés parmi les personnalités les plus influentes du cinéma et des plateformes en France, il y a le Vauclusien d’adoption Alex Berger. Celui qui préside l’écomusée Ôkhra à Roussillon et qui est très attaché au département « est le plus américain des producteurs en France et le plus français des producteurs sur la scène internationale », selon Vanity Fair. Le producteur franco-américain est notamment connu pour Le Bureau des Légendes, qui est la série française la plus exportée dans le monde.

Depuis plusieurs années, Alex Berger affirme son amour pour le Vaucluse, et son envie d’y voir se développer bon nombre de créations audiovisuelles. « Quel paradoxe de vouloir construire des studios fermés quand on a des décors extérieurs aussi incroyables », avait-il confié à L’Echo du Mardi en 2021. Depuis, de nombreux organismes vauclusiens se démènent pour faire du département une terre de cinéma et attirer les producteurs. Ainsi, si Alice Belaïdi et Alex Berger font la fierté du Vaucluse, le département devrait voir émerger de nouveaux talents et projets made in Vaucluse dans les prochaines années.

Pour accéder à la liste des 50 personnalités, cliquez ici.


Avignon en capitale du 7e art pour les 13e Rencontres du Sud

À l’approche de la Saint-Valentin, l’amour est au rendez-vous. Il est d’ailleurs au cœur du 4e volet de la saga Bridget Jones qui sortira dans les salles de cinéma ce mercredi 12 février et sera à l’honneur lors d’une soirée événement au cinéma Capitole MyCinewest au Pontet ce jeudi 13 février.

Ce jeudi 13 février, à l’approche de la fête des amoureux, le cinéma Capitole MyCinewest propose une soirée spécial Bridget Jones avec plein de jolies surprises pour le public. Des popcorns saveur pomme d’amour seront distribués avec des packs surprises, une borne à selfie sera installée par Dylan FB, Kookabarra tiendra un stand de jus, et La Maison de l’Ourson proposera des oursons à la guimauve.

Et bien évidemment, le film que beaucoup attendent, Bridget Jones : Folle de lui, le 4e et dernier volet de la saga sera projeté. Un quiz autour de la saga sera proposé et de nombreux cadeaux seront à gagner. Dans ce nouvel opus, qui sort huit ans après Bridget Jones Baby, l’héroine londonienne a 52 ans et deux enfants. Après le décès de Mark Darcy, avec qui elle a vécu dix ans de bonheur, elle est à nouveau en quête de l’homme idéal. Mais ce n’est pas si facile de se remettre sur le marché du célibat. 

Jeudi 13 février. 19h45. Cinéma Capitole MyCinewest. 161 Avenue de Saint-Tronquet. Le Pontet.


Avignon en capitale du 7e art pour les 13e Rencontres du Sud

Ce samedi 25 janvier, le cinéma Capitole MyCinewest, situé au Pontet, diffusera la comédie Avec ou sans enfants ? d’Elsa Blayau en présence de l’équipe du film.

Quand Pio et Anaïs annoncent leur mariage à leurs amis, c’est clair : ce sera SANS enfants. Trois jours de fête en perspective ! Mais quand leur bande de potes débarque AVEC les enfants, pensant pouvoir les cacher aux mariés, les catastrophes vont vite arriver…

Tel est le synopsis de la nouvelle comédie Avec ou Sans enfants ? qui sera projetée en avant-première ce week-end au cinéma Capitole MyCinewest. Le film d’Elsa Blayau, avec les acteurs Bertrand Usclat, Rayane Bensetti, ou encore Tiphaine Daviot, sera dans toutes les salles de cinéma françaises à partir du mercredi 19 février. Des peluches seront à gagner lors de l’avant-première durant laquelle sera également organisé un lancer de bouquet, comme le veut la tradition lors d’un mariage.

Réservation en ligne ou sur place.
Samedi 25 janvier. 16h. Capitole MyCinewest. 161 Avenue de Saint-Tronquet. Le Pontet.


Avignon en capitale du 7e art pour les 13e Rencontres du Sud

Couronné du Grand prix du jury, de celui des abonnés de Canal+ ainsi que celui de la région Auvergne-Rhône-Alpes, la comédie de Johann Dionnet a été notamment soutenue par le Conseil départemental de Vaucluse.

Avignon’, le long métrage réalisé par Johann Dionnet et produit par Nolita vient de remporter le Grand Prix du jury de l’édition 2025 du festival de comédie de l’Alpe d’Huez. Ce film réunissant notamment Baptiste Lecaplain, Elisa Erka et Alison Wheeler raconte l’histoire de Stéphane et de sa troupe débarquent au Festival d’Avignon pour jouer ‘Ma sœur s’incruste’, une pièce de boulevard.
Il y croise Fanny, une comédienne montante qui joue dans un classique de Victor Hugo, et tombe sous son charme. Sur un malentendu, elle l’imagine être l’interprète de Rodrigue, le rôle principal du prestigieux ‘Cid’ de Corneille. Pour la séduire, Stéphane s’enfonce dans un mensonge qu’il va devoir faire durer le temps du festival…mais qui va très vite le dépasser.
Egalement prix coup de cœur des Alpes de la région Auvergne-Rhône-Alpes et prix des abonnés Canal+ du meilleur film, ‘Avignon’, dont le scénario a été écrit par Johann Dionnet et Benoit Graffin, sortira en salle en mai 2025.

Le réalisateur Johann Dionnet avec ses trois prix reçus lors de l’édition 2025 du festival de comédie de l’Alpe d’Huez. Crédit : Nolita/DR/Facebook

Le cinéma : 7,28M€ de retombées économiques en 2023 en Vaucluse
L’ensemble de ces prix rappellent l’importance du cinéma pour le Vaucluse qui a notamment enregistré en 2023 environ 7,28M€ de retombées économiques dans le département grâce au travail de la Commission du film Luberon-Vaucluse.

Tout récemment, c’est le Conseil départemental de Vaucluse qui a attribué ses premières aides pour des tournages et des productions réalisées dans le département. Ces soutiens, d’un montant total de 200 000€, s’inscrivent dans son fonds de soutien au cinéma et à l’image animée qui vise à développer la filière sur son territoire. Parmi les bénéficiaires justement, le film Avignon, dont le tournage a presque intégralement eu lieu dans la cité papes, qui s’est vu octroyé une aide de 20 000€.


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Après son premier court-métrage Marianne, inspiré de la légende de Robin des Bois, la production avignonnaise MarieCyrielle dévoile la bande-annonce de son nouveau court-métrage, Reeves, un western tourné en Provence avec une équipe 100% locale. Aux commandes de ce projet, la Vauclusienne Marie Bertrand, fondatrice de MarieCyrielle Production, qui lance une cagnotte de financement participatif afin de concrétiser le film en 2025.

« Après la mort de leur père, les frères Reeves, accablés par les dettes du ranch familial, décident de tenter leur chance à la ville. Guidés par le plan rocambolesque de l’aîné, Cole, ils s’embarquent dans une aventure qui promet plus de surprises que prévu, surtout lorsque Charlie, le cadet rêveur, croise la route de Louise, une fille de saloon en quête de liberté. De cowboys à hors-la-loi, embarquez avec ce trio unique dans une épopée pleine d’humour et d’émotion ! »

Tel est le synopsis du court-métrage Reeves qui ne demande qu’à voir le jour en 2025. Coécrit par Marie Bertrand et Dorian Coppola, le projet ne dispose pour l’instant que d’un synopsis prometteur et d’une bande-annonce alléchante.

« Ensemble, donnons vie à ce western provençal unique. »

MarieCyrielle Production

Après avoir auto-financé le tournage de la bande-annonce réalisé avec 1000€, et afin que ce film se concrétise, la production avignonnaise MarieCyrielle fait appel à la générosité de tous en lançant une cagnotte de financement participatif. Le budget pour le tournage du court-métrage a été estimé à 4000€, une somme que l’équipe souhaite réunir d’ici le samedi 28 décembre. « Si ce palier n’est pas atteint avant cette date, le projet ne pourra malheureusement pas voir le jour, et chaque contributeur sera intégralement remboursé », explique-t-elle.

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Un film qui met en valeur le territoire et les talents locaux

Comme à son habitude, Marie Bertrand, au travers de ses productions, souhaite mettre l’accent sur le local. « Pour la bande-annonce, nous avons déjà eu la chance de collaborer avec des partenaires régionaux », affirme-t-elle. La Ferme du Vieux Mas à Beaucaire ou encore l’Escape Game TimeXperience Avignon ont servi de décors pour la bande-annonce de ce court-métrage qui se veut un mélange entre Les 7 Mercenaires et Dr Quinn, Femme Médecin. Et c’est sans oublier les paysages magnifiques du Vaucluse, du Ventoux au Luberon, notamment le Colorado Provençal, qui ont permis une immersion totale dans le Far West. Qui a dit qu’il fallait se déplacer aux États-Unis pour filmer un western ?

‘Notre ambition est de marier le charme brut et évocateur du western avec la beauté intemporelle des paysages provençaux.’

MarieCyrielle Production

L’équipe de tournage, elle aussi, est 100% locale. MarieCyrielle Production invite également les entreprises locales à prendre part au projet. « Participer à cette aventure est l’opportunité unique de s’associer à un film qui célèbre la créativité, l’audace et les paysages emblématiques de la Provence, conclut-elle. Rejoindre l’aventure Reeves n’est pas seulement soutenir un film, c’est devenir acteur d’un projet régional ambitieux et porteur de sens. Nous sommes convaincus que le cinéma est un vecteur puissant pour créer du lien et valoriser les marques qui nous accompagnent. »

Pour le moment, l’équipe de tournage a réussi à réunir plus de 1 700€. Il reste donc moins de deux semaines pour réunir la somme restante.
Pour participer à la cagnotte de financement participatif, cliquez ici.


Avignon en capitale du 7e art pour les 13e Rencontres du Sud

De Marcel Pagnol à Cédric Jimenez, en passant par Henri Verneuil ou encore Georges Lautner, le 7e art français a toujours compté dans ses rangs des cinéastes profondément enracinés dans le Midi. Quant au bassin méditerranéen, il a souvent attiré les caméras du monde entier pour y filmer des histoires ancrées dans la culture, les décors et l’âme si singulière du Sud.

La société d’Histoire et d’archéologie de Saint-Rémy-de-Provence propose une rencontre sur le thème ’Conservation autour du cinéma méridional’. Un voyage cinéphilique d’un peu plus d’une heure sous le soleil et les ombres de la Méditerranée animé par Vincent Fernandel conteur et ancien journaliste du cinéma.
Pourquoi cette région est ainsi devenue un personnage à part entière ? De quelle façon les réalisateurs nationaux et internationaux s’en sont-ils emparés ? Comment le cinéma français dit ‘méridional’ et un certain cinéma italien se sont-ils mutuellement influencés pendant des décennies ? Autant de questions qui alimenteront la conversation entre le public et Vincent Fernandel lors de ce voyage cinéphile sous le soleil et les ombres de la Méditerranée.

Du journalisme au conteur en passant par la musique
Formé aux métiers de l’image, à la direction d’acteur ainsi qu’à l’écriture scénaristique, Vincent Fernandel a débuté sa carrière dans les médias, comme animateur télé et journaliste spécialisé dans le cinéma. Il se consacre ensuite au théâtre pendant 10 ans en tant que professeur d’art dramatique. Auteur, il signe notamment le livre Au cœur de la fougère aux Editions Au Vent des Iles, en collaboration avec le journaliste sportif Ian Borthwick, sur la Nouvelle-Zélande et la mythique équipe des All Blacks. Vincent devient également producteur musical : il fonde Vincent Fernandel Production et accompagne des artistes de tous horizons.
Depuis 2019, Vincent a placé son métier de conteur au cœur de ses activités : il enregistre les œuvres de Jean de La Fontaine, Alphonse Daudet ou encore Marcel Pagnol, en version livre-CD, pour la jeunesse aux Éditions Fleurus, et pour tout public chez Wagram Music et Audiolib. Il donne régulièrement des lectures en milieu scolaire et dans le cadre d’événements culturels. En 2024, Nicolas Pagnol imagine une lecture musicale autour des plus beaux textes de son grand-père, intitulée Marcel Pagnol, variations d’amour. Il en confie l’interprétation à Vincent, accompagné sur scène par le pianiste et compositeur Franck Ciup. ‘Marcel Pagnol, variations d’amour’ est actuellement en tournée.

Eloïse Abran-Stagiaire

Jeudi 19 décembre. 18h30. Durée : 1h15. Participation aux frais : 10€ (5€ adhérent). Alpilium. Avenue du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny. Saint-Rémy-de-Provence. www.histoirearcheologie-saintremy.fr Contact :shasaintremy@gmail.com


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Attention, chef-d’œuvre ! Sarah Bernhardt, la Divine, avec Sandrine Kiberlain et Laurent Lafitte, sort ce mercredi 18 décembre au cinéma Capitole MyCinewest au Pontet.

Féroce, fragile, fascinante, farouche, flamboyante, frivole… Les qualificatifs manquent pour définir Sarah Bernhardt. Celle pour qui Jean Cocteau a inventé l’expression « Monstre sacré », celle que Victor Hugo qualifiait de « Voix d’or », celle qui a été la première à signer des autographes, celle dont Tchékhov disait : « Elle a visité les deux pôles. De sa traîne elle a balayé les cinq continents, elle qui plus d’une fois s’est élevée jusqu’aux cieux. » Ou encore, elle dont les obsèques ont attiré un million d’admirateurs éplorés, davantage que Johnny Halliday en 2017. Elle qui avait comme amis Rostand, Zola, Jules Renard, Freud, Oscar Wilde, les Guitry père et fils, Lucien et Sacha.

©Andrée Brunetti / L’Echo du Mardi

Cette légende qui a été la première star mondiale est interprétée par Sandrine Kiberlain que nous avons rencontrée en avant-première. « C’est une chance de jouer ce rôle. C’était une citoyenne engagée contre la peine de mort, l’antisémitisme, féministe, libre et libertine, pleine d’humour, une personnalité hors norme, moderne, excentrique, qui se mettait dans la peau de l’Aiglon comme de Cyrano, qui vivait entourée d’animaux sauvages. »

Elle poursuit : « Avant de tourner, pendant des heures, je devais être maquillée puisque je joue trois tranches d’âge dans le film, porter une longue perruque, des jupons qui se superposaient, d’épais costumes, des bas, bottines, colliers, une prothèse de la jambe droite, des froufrous et vieilles dentelles. Les habilleuses m’ont vraiment aidée à entrer dans ce rôle. Il y aura un avant et un après dans ma vie d’actrice. »

« Quand j’ai lu le scénario, j’ai dû travailler le texte et surtout la voix rocailleuse et les intonations de cette tragédienne trois heures par jour pendant deux mois pour être à la hauteur » ajoute Sandrine Kiberlain. « Et puis je me suis lancée sur le plateau, comme au théâtre. Petit à petit, j’ai découvert sa fougue, sa passion, son énergie, sa sincérité, son insolence, sa démesure, elle y va à fond, elle n’a peur de rien, elle va jouer pour les soldats dans les tranchées, elle fait des tournées aux États-Unis et en Australie qui durent des mois. »

Intarissable, Sandrine Kiberlain poursuit : « Sarah Bernhardt était rebelle et révoltée. Elle demande à Émile Zola, qui est son ami et l’une des plus belles plumes de l’époque, d’écrire pour défendre le capitaine Dreyfus. Elle bouleverse les spectateurs, elle les fait passer du rire aux larmes en un battement de cils. » L’actrice résume : « Aujourd’hui, elle serait à elle seule un cocktail de Coluche le généreux, Mylène Farmer la mystérieuse et iconique, Joséphine Baker la résistante et Angela Davis la militante anti-raciste. »

Dans ce film où le réalisateur Guillaume Nicloux a minutieusement sélectionné les musiques, des partitions pour piano, de Debussy, Ravel, Chopin, Fauré, Grieg et Schubert, Sandrine Kiberlain incarne cette tornade, ce tourbillon de la vie. Elle a été applaudie à tout rompre par le public, à l’issue de la projection en avant-première au Capitole. « Vous êtes un vrai cadeau de Noël », lui dira une spectatrice pour saluer sa performance d’actrice dans le rôle de Sarah Bernhardt. Ça tombe bien, à une semaine pile du 25 décembre.


Avignon en capitale du 7e art pour les 13e Rencontres du Sud

Le Conseil départemental de Vaucluse vient d’attribuer ses premières aides pour des tournages et des productions réalisées dans le département. Ces soutiens, d’un montant total de 200 000€, s’inscrivent dans son fonds de soutien au cinéma et à l’image animée.
Pour débuter, 5 dossiers sont donc retenus dans le cadre du premier appel à projet qui s’est clôturé le 8 septembre dernier et qui a été validé après un vote de l’assemblée départementale en novembre. Ce fonds est complémentaire aux fonds de la Région Sud ainsi qu’au fonds du Grand Avignon.

Alors que le prochain appel à projets pour le fonds de soutien du Département débutera le vendredi 10 janvier 2025, voici déjà les 5 projets qui vont bénéficier des premières aides du Conseil général de Vaucluse. Il s’agit :

▪ De la Série Les gouttes de Dieu saison 2 dont la première saison avait recueilli une audience moyenne de 2 millions de spectateurs. Production Dynamic. Tournage en partie à Jonquières (40 000€).
▪ Le long-métrage ‘Au temps pour nous’. Les Films du Kiosque. Scénario et réalisation : Agnès Jaoui. Tournage en partie à Lacoste, au Château du Marquis de Sade (50 000€).
▪ Le long-métrage ‘Inspecteur croquettes’ (film d’animation) réalisé par Benoît Delépine et Antoine Robert avec notamment les voix de Philippe Katerine et Vincent Dedienne. La Station animation. Travail en partie dans les studios à Avignon (45 000€).
▪ Le long-métrage ‘Mu Yi et le beau général’ (film d’animation) du Studio La Cachette, réalisé par Julien Cheng. Travail en partie dans les studios Duetto à Avignon (45 000€).
▪ Le long-métrage ‘Avignon’. Nolita cinéma avec Alison Wheeler et Baptiste Lecaplain. Tournage presque intégralement à Avignon (20 000€).

Tournage du téléfilm ‘Résistantes’ à Pernes-les-Fontaines. Un tournage qui s’est déroulé du 20 septembre au 16 octobre derniers et dont la quasi-totalité a été réalisée en Vaucluse, aux alentours de Carpentras mais aussi à l’Abbaye de Saint-Hilaire, à Ménerbes. Crédit Cyril Cortez-Département de Vaucluse

Rendre le territoire plus attractif pour les tournages et la production numérique
« La création du fonds départemental de soutien à la production audiovisuelle et cinématographique vise à soutenir la création artistique, à encourager la diversité des œuvres, à développer le rayonnement culturel et à mettre en valeur le patrimoine du département », explique le Conseil départemental qui s’appuie tout particulièrement sur la Commission du Film Luberon Vaucluse, pour accompagner la réalisation de long-métrages, de séries, de documentaires et de films d’animation tournés ou produits en Vaucluse.
Pour cela, le Département a également signé une convention de coopération avec l’Etat, le Centre National du Cinéma et de l’Image Animée (CNC), la Région Sud, le Département des Alpes-Maritimes et la Métropole Aix-Marseille dans le cadre d’un plan global pour l’attractivité du territoire et l’essor d’un secteur économique en plein développement.
En effet, chaque euro dépensé par une collectivité pour un tournage génère 7,60€ de retombées pour le territoire (rémunérations, dépenses techniques, hébergements, etc).

L’opportunité de créer de nouvelles filières
Pour le Département l’objectif est donc de positionner le Vaucluse comme un acteur de la création cinématographique et audiovisuelle en France en attirant réalisateurs, artistes et techniciens, tout en mettant en lumière ses paysages uniques déjà présents dans de nombreux films ou séries.
La production d’œuvres pour le cinéma, les plateformes de streaming ou la télévision est aussi l’opportunité de créer de nouveaux débouchés professionnels avec des emplois qualifiés à la clé, poursuit le Conseil départemental de Vaucluse. Cette filière est d’ailleurs en plein essor avec l’implantation d’écoles reconnues internationalement et de nouveaux studios d’animation sur le Vaucluse. Ce plan s’articule également autour d’axes complémentaires : la sensibilisation des collégiens à l’image, le soutien à la diffusion, aux festivals et aux circuits itinérants ainsi que le développement des studios d’animation et des formations spécialisées. »

https://www.echodumardi.com/tag/cinema/page/2/   1/1