2 mai 2024 |

Ecrit par le 2 mai 2024

Pose de la première pierre du bâtiment Signal, futur symbole de l’architecture environnementale d’Agroparc 

Ce vendredi 15 mars, la première pierre du futur bâtiment Signal a été posée par Joël Guin, président du Grand Avignon et l’adjoint au maire d’Avignon, Paul-Roger Gontard. Cet immeuble, dont la réalisation a été confiée à Citadis et la livraison est prévue pour mars 2025, viendra renforcer la volonté de faire d’Agroparc une zone de plus en plus dynamique, mais respectueuse de son environnement. Le coût de l’opération s’élève à 5,2 millions d’euros. 

Un édifice qui devrait être labellisé « Bâtiment durable méditerranéen. » C’est là toute l’ambition du Grand Avignon et de l’aménageur avignonnais Citadis, qui collaborent sur l’aménagement du futur bâtiment Signal qui se trouvera à l’entrée d’Agroparc. Ce vendredi 15 mars, la première pierre de ce futur immeuble a été symboliquement posée par Paul-Roger Gontard, adjoint au maire d’Avignon et Joël Guin, président du Grand Avignon.

L’institution, dirigée par le maire de Vedène, et la société d’aménagement et de construction de la Ville d’Avignon Citadis, ont travaillé main dans la main pour pouvoir mettre ce projet sur pied. Depuis plusieurs années, la zone située à l’Est d’Avignon symbolise l’excellence locale ainsi que le dynamisme économique et entrepreneurial. Devenu un véritable pôle d’innovation et de science, cet espace qui compte plus de 600 entreprises ne cesse de s’accroitre. 

Un bâtiment moderne et lieu de vie 

C’est dans cette volonté d’expansion que le bâtiment Signal, qui verra le jour en mars 2025, a été réfléchi et pensé. Avec trois plateaux d’environ 635 m² disponibles à la vente ou à la location et une surface totale de 1900 m², deux niveaux et un parking semi-enterré, cet édifice permettra l’arrivée de nouvelles entreprises et PME (petites ou moyennes entreprises) qui pourront profiter d’un espace épuré et représentatif d’une identité architecturale ambitieuse et moderne. 

Le bâtiment Signal, qui se trouvera à quelques mètres de l’INRAE et qui a été dessiné par le cabinet d’architectures Archi 3, basé à Sorgues, ne se limitera pas seulement à un simple lieu de travail. Le futur immeuble est candidat au label BDM (Bâtiment durable méditerranéen) niveau bronze, un engagement qui garantit le confort et la santé des occupants tout en tenant compte des enjeux sociaux et économiques du territoire. 

Le bâtiment Signal offrira à ses futurs utilisateurs plusieurs espaces consacrés aux vélos, des jardins servant d’aires de repos et un accès à la voie douce du « chemin des canaux » qui se trouvera au pied de l’immeuble. Le but étant de créer un environnement sain et agréable autour de ce lieu et en faire un véritable lieu de vie, respectueux de son environnement et de la planète.

Les jardins de la Castellete, un nouvel espace vert 

C’est la véritable ambition des institutions politiques de la Ville d’Avignon : faire d’Agroparc un véritable écoquartier respectueux de son environnement et engagé dans les thématiques écologiques du futur. En somme, faire d’Agroparc un modèle de gestion environnementale.

L’aménagement du bâtiment Signal va d’ailleurs dans ce sens avec un édifice qui fera l’objet de nombreux aménagements paysagers et qui perpétuera la volonté de faire d’Agroparc une zone verte et préservée de toute urbanisation. C’est dans cet esprit que le jardin de la Castelette a vu le jour il y a quelques semaines à la sortie du rond-point du même nom.

Cet espace qui se trouve à l’entrée de l’INRAE a été conçue pour répondre aux enjeux climatiques, à la protection de l’environnement et favoriser le confort des salariés d’Agroparc, 

Avec un vaste espace vert, plusieurs centaines d’arbres dont des fruitiers, des végétaux bas ainsi que des espaces de repos et de pique-nique, il rentre parfaitement dans la volonté de la Ville et de l’Agglomération de maintenir plus de 30% d’espaces verts ou agricoles sur la zone. Cet espace de biodiversité sera accessible directement par le Bâtiment Signal et favorise le bien-être de ses utilisateurs et se veut respectueux de l’écosystème environnant. Les travaux pour sa mise en place ont couté 162 000€.


Pose de la première pierre du bâtiment Signal, futur symbole de l’architecture environnementale d’Agroparc 

La société d’aménagement et de construction Citadis, basée à Avignon, a été sollicitée en dehors du département vauclusien pour réaliser la salle de spectacles intercommunale de la communauté de communes Calvi Balagne.

Le bâtiment, situé dans la commune de Calvi, a été conçu par le cabinet d’architecture Maria Godlewska, qui a notamment travaillé à Avignon sur la FabricA et sur le renouvellement de gradins démontables dans la Cour d’honneur du Palais des Papes. La future salle de spectacles corse comptera 311 places, dont 8 PMR. Le bâtiment sera dédié au spectacle vivant, surtout le théâtre contemporain et la danse, mais accueillera aussi des projections cinématographiques et des concerts.

La première pierre de ce lieu culturel a été posée en octobre 2021 et les travaux devraient s’achever dans quelques semaines, à la fin du mois de mars.

Ce à quoi devrait ressembler le bâtiment, une fois les travaux finis. ©Architecture Maria Godlewska

Pose de la première pierre du bâtiment Signal, futur symbole de l’architecture environnementale d’Agroparc 

3IS Education, l’Institut international de l’image et du son, vient de dévoiler son projet d’implantation à Avignon. Ce réseau d’établissements de l’enseignement supérieur formant aux métiers des industries créatives déjà installé sur Paris, Bordeaux, Lyon et Nantes va construire à Agroparc un campus de 6000m2 destiné à accueillir près de 900 étudiants. De quoi booster encore davantage l’émergence d’une filière des industries culturelles et créatives qui affiche actuellement un essor sans précédent dans la cité des papes ainsi que dans tout le Vaucluse.

3IS Education va implanter son 5e campus à Avignon. Après son site historique, créé en 1988 dans la région parisienne à Saint-Quentin-en-Yvelines, puis Bègles, à côté de Bordeaux, en 2016, Lyon en 2019 et Nantes en 2021, c’est désormais dans la zone d’Agroparc que l’Institut international de l’image et du son va fonder un nouvel établissement.
Ce dernier verra le jour sur un terrain de 12 000m2 situé le long de la route de Marseille, entre le siège du Grand Avignon et le parc des expositions. Le futur campus des métiers des ICC (Industries culturelles et créatives) comprendra 2 plateaux en R+1 pour une superficie totale de 6 000m2. Cet investissement de 15M€ comprendra 35 salles de cours, 5 amphithéâtres, 6 plateaux avec régie multicam, 45 cabines de montage, son et étalonnage, 3 studios son avec régie, une salle de projection de 250 places… Le tout équipé des matériels les plus récents puisque l’Institut, consacre chaque année près de 1M€ au renouvellement de ses équipements sur ses différents sites.

De quoi recevoir plusieurs centaines d’étudiants lors de l’ouverture du campus avignonnais annoncée pour septembre 2026, avant d’atteindre sa pleine vitesse de croisière à l’horizon 2030 en accueillant près de 900 étudiants. En attendant, 3IS sera opérationnel sur Avignon dès l’an prochain avec 1 300m2 de locaux provisoires permettant déjà d’abriter près d’une centaine d’étudiants sur Agroparc à partir de la rentrée 2024. Ces formations concerneront dans un premier temps le cinéma et l’audiovisuel sur un cursus de 3 ans. Elles seront ensuite complétées par une filière ‘acting’ (jeu d’acteur) à compter de septembre 2025. Les jeunes éventuellement intéressés pourront faire acte de candidature sur le site de 3IS à partir du début du mois de novembre prochain.

Si le campus doit être opérationnel pour la rentrée 2026, les premiers élèves sont attendus pour septembre 2024, dans des locaux provisoires situés à Agroparc.

Un campus inédit pour 3IS
Pour cet Institut fondée par des anciens diplômés de l’Idhec (Femis), de l’ENS Louis-Lumière et des professionnels du cinéma, ce nouveau campus vauclusien est le premier a entièrement sortir de terre. En effet, les sites précédents ont été aménagés dans des locaux existants, même s’ils ont pu donner lieu à des extensions.
Pour Avignon, 3IS a donc confié cette mission inédite au cabinet d’architecture bordelais Hobo, déjà intervenu sur l’extension du campus de Bègles, ainsi qu’au bureau d’études ER Concept, basé à Châteaurenard.
« Ce nouveau bâtiment sera éco-construit avec une empreinte thermique réduite », précise Julien Rossi, co-gérant de ER Concept.
« Pour nous, c’est vrai que c’est la première fois que nous disposerons d’un bâtiment entièrement conçu pour cela », complète Jean-Claude Walter. Pour le président de 3IS, ce chantier de 18 mois qui devrait débuter avant la fin de l’année prochaine, devrait permettre à l’Institut de se doter « d’un outil pédagogique particulièrement adapté et performant afin de renforcer la position de 3IS comme une école de référence au niveau européen et d’assurer un enseignement d’excellence sur l’ensemble des métiers créatifs. »

Des formations reconnues
D’abords spécialisée dans l’univers du cinéma et de l’audiovisuel, l’école s’est diversifiée pour couvrir l’ensemble des industries créatives : son, spectacle vivant, jeu vidéo, cinéma d’animation, effet spéciaux, ‘acting’, communication digitale…
En tout, l’école délivre 9 diplômes d’Etat, du bac à bac+5. Des formations aujourd’hui reconnues par le ministère de l’Education nationale ainsi que par le ministère du Travail.
A ce jour, l’ensemble des campus de 3IS s’étendent sur 30 000 m2 où sont reçus 2 500 étudiants de 35 nationalités différentes. Les cours y sont donnés par plus de 1 000 intervenants.
Les élèves de 3IS affichent un taux d’insertion professionnelle de 84% suivant la première année d’obtention de leur diplôme.

Le président de 3IS.

Une ‘pro’ pour diriger le campus
C’est la réalisatrice Isabelle Hostaléry qui va prendre la direction du futur campus d’Agroparc. Cette professionnelle, qui a débuté sa carrière en tant que monteuse pour France Télévision, le groupe TF1 ainsi que pour de nombreuses sociétés de production, sera à la tête d’une équipe d’une cinquantaine de permanents à laquelle s’ajouteront les nombreux intervenants professionnels.
Pour 3IS, celle qui a réalisé le magazine de France 3 ‘C’est pas sorcier’ pendant 15 ans, qui a couvert plusieurs Tour de France et éditions des Jeux olympiques, ou qui est auteure de plusieurs documentaires « prendre la direction du campus d’Avignon est une évolution naturelle dans son parcours afin de transmettre son savoir, faire partager les compétences de son réseau de professionnels aux étudiants et ainsi, les préparer à leurs futurs métiers ».

Le choix d’une ville à taille humaine
« 3IS a choisi Avignon car la ville dispose de nombreux atouts pour renforcer notre maillage territorial, en complément de Paris, Bordeaux, Lyon et Nantes, explique Jean-Claude Walter. Sa taille humaine, qui la distingue des grands centres urbains, sa localisation, au croisement d’axes routiers et ferroviaires majeurs, ainsi que son dynamisme culturel attirent la crème des créatifs du monde entier. » Une situation particulière qui incite le président de 3IS à souhaiter accueillir des spectacles pendant le festival.
Il faut dire qu’avant de poser ses valises à Agroparc, l’Institut international de l’image et du son a prospecté dans tous le grand Sud. Montpellier, Marseille, Aix-en-Provence… Et c’est finalement la cité des papes qui a été retenue.

La conception du futur campus avignonnais 3IS a été confiée au cabinet d’architecture bordelais Hobo, déjà intervenu sur l’extension du campus de Bègles, ainsi qu’au bureau d’études ER Concept, basé à Châteaurenard.

Les collectivités ont chassé ‘en meute’
Pour séduire 3IS, les élus de Vaucluse ont su jouer collectif. « Nous avons été accompagnés par toutes les collectivités », reconnait d’ailleurs Jean-Claude Walter.
Le Conseil départemental de Vaucluse, Vaucluse Provence attractivité, le Grand Avignon, la Ville d’Avignon, la commission du film Luberon Vaucluse, Citadis… Pas un ne manque à l’appel.
« Nous avons su travailler ensemble afin de trouver les arguments pour vous accueillir, insiste Cécile Helle, maire d’Avignon. Je crois aux réussites collectives, et c’est ce que nous avons fait ici en étant des facilitateurs. »
Même constat pour Dominique Santoni, présidente du Département : « nous avons su être convaincants grâce, notamment, à tout l’écosystème cinéma-audiovisuel que nous mettons en place sur notre territoire. Cela a fait certainement la différence avec les autres ».  

L’émergence d’un écosystème des ICC
« En s’installant ici, c’est aussi un signal très fort que 3IS éducation envoie sur le développement de ce territoire », se félicite Joël Guin, président de la Communauté d’agglomération du Grand Avignon, qui rappelle dans le même temps que « le secteur des ICC représente 300 établissements regroupant 1 200 emplois dans l’agglomération. Notre objectif est de figurer dans les 5 premières agglomérations françaises pour l’accueil de studios numériques et de jeux vidéo. »
« L’installation de 3IS renforcera l’offre de formation et le vivier de compétences du secteur des ICC dans la région », confirme Jean-Claude Walter.

De nombreux acteurs déjà présents
Et l’écosystème vauclusien ne manque pas d’atouts dans le département : à commencer par l’Ecole des nouvelles images d’Avignon, lauréate de l’appel à projet ‘France 2030 – La grande fabrique de l’image’, qui a repris l’école du jeu vidéo Esa games de Carpentras et qui est également régulièrement primée pour le travail de ses étudiants.
Il faut aussi compter avec la Scad à Lacoste, les studios d’animations Circus et la Station animation à Avignon ou Duetto à Carpentras, la French tech grande Provence, SudAnim, la Villa créative d’Avignon université qui abrite également l’école universitaire de recherche InterMEDIUS, l’Institut méditerranéen de la communication et de l’audiovisuel (IMCA Provence) désormais implanté à Sorgues, la Gare numérique de Carpentras, Game Academy qui figure dans le top 50 de l’année 2022 des écoles de jeux vidéo…
Et ce n’est pas fini, le 16 octobre prochain c’est la célèbre école de théâtre de théâtre Lecoq qui quitte Paris pour rejoindre l’ancienne caserne des pompiers de la rue Carreterie à Avignon.
Toujours dans la cité des papes, c’est dans le futur quartier de Confluences, en Courtine, que l’école du numérique ‘La plateforme’ devrait s’installer au sein du bâtiment ‘totem’ emblématique de ce programme. Ce campus des métiers du numérique ouvert à tous proposera des formations diplômante de bac+2 à bac+5 sans frais de scolarité et sans conditions de diplôme au préalable.

Donner un avenir
« Il s’agit de donner un avenir à nos territoires et à nos jeunes en essayant de les retenir ici grâce à cet écosystème qui en train de devenir une force économique », assure la maire d’Avignon.
« Cette filière audiovisuel qui se développe participe à l’attractivité du Vaucluse », complète la présidente du Département.
Violaine Démaret, la préfète de Vaucluse, ne dit pas l’inverse en appelant de ses vœux « à garder nos talents en Vaucluse » en imaginant un nouvel axe PLAM : Paris Lyon, Avignon Marseille où la cité des papes jouerait dans la cour des grands tout en gardant sa dimension humaine.


Pose de la première pierre du bâtiment Signal, futur symbole de l’architecture environnementale d’Agroparc 

En co-traitance avec la société 4M Provence Route, Agilis, filiale du Groupe NGE, vient de finaliser l’aménagement d’une nouvelle place en béton végétalisé en plein cœur du Pontet. L’objectif : lutter contre la chaleur.

Le projet porté par la mairie du Pontet, désireuse de créer un espace de vie au cœur de la ville, a été pensé par les cabinets d’architecture Kanopé et Merlin et mis en œuvre par Citadis. Le résultat est une place piétonne de 700m2 en béton drainant végétalisé située au centre des commerces, entourée d’habitations et à côté du parc municipal fréquenté par les habitants.

La place dispose également de 23 places de parking à alvéoles, soit environ 300m2, réalisées par Agilis, qui aident aussi à lutter contre les îlots de chaleur et permettent de perméabiliser le revêtement. Cette technique rend également le sol plus résistant au passage des roues des véhicules.

Enfin, un mail piéton traverse cette place, créant un chemin entre les arbres et plantes méditerranéennes. Ces dernières, une fois développées, décoreront et offriront, grâce à la fraîcheur de leur ombre, des recoins qui seront agréables même en été.

La place est équipée de places de parking à alvéoles qui aident notamment à lutter contre les ilots de chaleur © DR

J.R.


Pose de la première pierre du bâtiment Signal, futur symbole de l’architecture environnementale d’Agroparc 

Le dernier conseil d’administration de Citadis vient de confirmer Xavier Simon au poste de directeur de cette SEM (Société d’économie mixte) créée en 1960 à l’initiative du Département de Vaucluse et de la Ville d’Avignon.

Jusqu’alors directeur par intérim de Citadis, Xavier Simon voit donc ses fonctions validée définitivement par le conseil d’administration de cette structure d’aménagement présidée depuis la fin de l’année dernière par Dominique Santoni, présidente du Conseil départemental de Vaucluse, dans le cadre d’une présidence tournante tous les 3 ans avec la commune d’Avignon.

Pour rappel, le conseil d’administration de cette SEM, qui est l’une des plus anciennes de France, avait auparavant révoqué Virginie Delormel à l’automne 2020 de son poste de directrice générale. Cette dernière, nommée en juin 2019, avait alors laissé sa place à Xavier Simon qui était jusqu’à présent directeur aménagement de Citadis.

Diversification du spécialiste de la restructuration des centres anciens
Outil d’aménagement des collectivités locales, la SEM assure principalement l’étude et la réalisation d’opérations d’aménagement. Elle peut, en outre, réaliser de manière générale toutes les opérations mobilières, immobilières, commerciales et financières compatibles avec ses objets.
Si Citadis a été la première société d’économie mixte en France à restructurer un centre ancien avec le quartier de la Balance à Avignon il y a près de 60 ans maintenant, la société intervient également dans des opérations de renouvellement urbain, de maîtrise de l’urbanisation de nouveaux espaces, d’aménagement de zones économiques et de parcs d’activités ainsi que dans le domaine de la construction hospitalière.
Le tout avec une volonté d’offrir le maximum de solutions en termes de développement durable. La SEM propose ainsi des constructions bioclimatiques et réfléchit systématiquement à des innovations possibles, comme les constructions à énergie positive produisant des énergies renouvelables.

Plus de 60 ans à bâtir le Vaucluse
Par le passé la SEM a été de tous les grands projets du territoire. Ainsi, dans les années 1960 Citadis (alors appelée SDEV – Société d’équipement, de développement et de valorisation) a notamment accompagné les travaux du parc des sports d’Avignon, de l’usine de traitement des déchets de Vedène, de la zone industrielle de Sorgues, de la ZAC Croix-de-Noves à Avignon, de la rénovation du quartier Fangas à Cavaillon, l’implantation du centre commercial Cap-Sud…

Depuis 1960, Citadis est intervenu dans les plus grands chantiers d’aménagement structurants d’Avignon et du Vaucluse comme ici avec le parc des sports. © DR/Citadis/Archives

Dans les années 1970, elle est aussi intervenue sur la rocade d’Avignon, le pont de l’Europe, le parc des expositions d’Avignon, la zone d’activités de Courtine, les 270 logements à la Condamine à Cavaillon, le parking du Palais des Papes, le collège de Cavaillon…
La décennie suivante : caserne des pompiers de Fontcouverte, gare routière d’Avignon, réalisation de la percée Favard, Agroparc avec l’installation de la Chambre d’agriculture ainsi qu’un IUT et un IUP, résorption de l’habitat insalubre dans le secteur Philonarde à Avignon, ZAC de la Charbonnières à Villeneuve-lès-Avignon ou bien encore destruction des barres de Champfleury à Avignon seront au menu des années 1980-1989.

La construction du parking du palais des papes. © DR/Citadis/Archives

Entre 1990 et 2010, les réalisations ne se comptent plus également : réhabilitation du centre-ville de Carpentras, université de Sainte-Marthe, transfert de l’hôpital Henri-Duffaut, rénovation de la place de la Principale et restructuration du secteur de l’Oratoire à Avignon, ZAC du Cours Bournissac à Cavaillon, réalisation de cités scolaires mixtes (collèges et lycées) pour le compte de la Région et du Département, résidence étudiante du campus de la CCI à Avignon, le Clos Folard à Morières-lès-Avignon, conservatoire du Grand Avignon, zone d’activités Saint-Martin à Pertuis, maison de l’alimentation à Agroparc, siège du Grand Avignon à Agroparc, maison de Pays à Carpentras, rénovation du centre-ville du Pontet, zone commerciale de la Castelette à Avignon, parking Jean-Jaurès à Avignon, hôtels d’entreprises dans le cadre de la Zone franche urbaine d’Avignon, collèges de Morières et de Cavaillon…

Le collège de Cavaillon. © DR/Citadis/Archives

Plus récemment, l’extension de la pépinière Créativa, le Victoria, Technicité et Hamadryade à Agroparc, le programme immobilier l’Écusson à Châteauneuf-de-Gadagne, le futur bâtiment Signal à Agroparc, le nouveau quartier ‘Cœur de ville’ de Sarrians, l’Esat La Roumanière, l’écoquartier Joly-Jean à Avignon, le parc d’activités de Perréal à Apt, la requalification du centre-ville de Carpentras, le Village de métiers, la Fabrica ou bien encore la Zac des Garrigues à Bédarrides sont autant de projets réalisés ou à voir le jour prochainement.

Egalement à la tête de la SPL Territoire Vaucluse
Citadis compte aussi plusieurs filiales et pilote la Société publique locale (SPL) Territoire Vaucluse. Créée en mars 2014 par le Conseil départemental de Vaucluse, cet outil au service des projets d’aménagement des communes et communautés de communes regroupe maintenant près d’une trentaine de membres. Les SPL sont des sociétés détenues à 100% par des collectivités locales à condition que celles-ci aient un contrôle analogue à celui qu’elles exercent sur leurs propres services, les SPL peuvent être saisies directement par leurs actionnaires sans mise en concurrence. Les collectivités retrouvent ainsi avec cet outil une grande facilité de mobilisation en faveur de leurs projets.
Depuis le 1er janvier 2019, Territoire Vaucluse partage avec Citadis une même direction et un même pôle opérationnel. A ce titre, Xavier Simon assure donc aussi la direction de la SPL.


Pose de la première pierre du bâtiment Signal, futur symbole de l’architecture environnementale d’Agroparc 

Le conseil d’administration de la Société d’économie mixte (Sem) Citadis vient de révoquer Virginie Delormel de son poste de directrice générale. Nommée en juin 2019, cette dernière était auparavant directrice de la maitrise d’ouvrage et du développement de la SCIC (Société coopérative d’intérêt collectif) Habitat Bourgogne-Franche Comté. Dans le même temps, le conseil d’administration a décidé d’unifier les fonctions de président et de direction générale. C’est donc Jean-Marie Roussin, représentant du Conseil départemental de Vaucluse, qui est désormais président-directeur-général de cette société qui a vu le jour en 1960.

Composé de 11 actionnaires dont les communes d’Avignon, du Pontet ainsi que la Communautés d’agglomération du Grand Avignon et le conseil départemental de Vaucluse, Citadis est l’une des plus ancienne SEM de France. Lors de sa création, la structure a notamment eu pour mission de rénover le quartier de la Balance à Avignon. Aujourd’hui, elle assure principalement l’étude et la réalisation d’opérations d’aménagement. Elle peut, en outre, réaliser de manière générale toutes les opérations mobilières, immobilières, commerciales et financières compatibles avec ses objets.

Nombreux projets en cours
En 2015, la Société a d’ailleurs modifié son objet social afin d’étendre ses prérogatives « à l’étude et la mise en œuvre d’une politique de développement durable tant pour ses activités propres que pour ses actionnaires, filiales ou tiers, l’investissement, la réalisation et l’exploitation de tous les réseau et systèmes de production dans le domaine des énergies renouvelables telles que photovoltaïque, éolien, géothermie, réseaux de chaleur… et de tous les dispositifs d’économie d’énergie dans la construction. » Citadis a réalisé un chiffre d’affaires de 10,62 M€ (bilan 2018), et compte de nombreux projets dans ses cartons comme la réalisation du bâtiment ‘Signal’ à Agroparc à Avignon (1 800 m2 en R+2) ou bien encore la restructuration de la place de La Poste à Châteauneuf-de-Gadagne (3,8 M€ – livraison prévue durant l’été 2022)

Plusieurs filiales et outils d’aménagement
Opérateur national de constructions hospitalières, Citadis compte aussi plusieurs filiales et pilote la Société publique locale (SPL) Territoire Vaucluse. Créée en mars 2014 par le Conseil départemental de Vaucluse, cet outil au service des projets d’aménagement des communes et communautés de communes regroupe maintenant près d’une trentaine de membres. Les SPL sont des sociétés détenues à 100% par des collectivités locales à condition que celles-ci aient un contrôle analogue à celui qu’elles exercent sur leurs propres services, les SPL peuvent être saisies directement par leurs actionnaires sans mise en concurrence. Les collectivités retrouvent ainsi avec cet outil une grande facilité de mobilisation en faveur de leurs projets.

Evolution de la gouvernance
Par ailleurs, outre la fusion des fonctions de gouvernance de Citadis, le conseil d’administration de la Sem a aussi validé la nomination des représentants de la ville d’Avignon Laure Missen, Jean-Marc-Bluy, Philippe Bordat et Paul-Roger Gontard, qui devient vice-président, en lieu et place d’Olivier Gros, Isabelle Portefaix, Michel Gontard et Cécile Helle, maire d’Avignon qui occupait jusqu’alors la présidence de la structure dans le cadre de l’alternance Ville/Département. Dans le même temps, Joris Hébrard, maire du Pontet succède à Steve Soler comme représentant de la commune alors que Vincent Gautier remplace Jean-Luc- Roustan pour le compte de la Cepac (Caisse d’épargne Provence-Alpes-Corse).

Visuel de la future réalisation du bâtiment ‘Signal’ à Agroparc à Avignon. Le bâtiment sera conçu par l’architecte Rolland Sarlin de l’agence ARCHI3

Pose de la première pierre du bâtiment Signal, futur symbole de l’architecture environnementale d’Agroparc 

 

C’est un nouveau projet porté par le Grand Avignon et l’aménageur Citadis qui va prochainement sortir de terre à Agroparc. Un programme immobilier d’entreprises à 5M€ né d’un constat : offrir un lieu de qualité afin de garder sur le Technopôle d’Avignon les jeunes entreprises qui sortent de la pépinière Créativa.

« C’est un bâtiment destiné en priorité aux entreprises issues du secteur tertiaire et qui doivent sortir de la pépinière, a déclaré le président du Grand Avignon Patrick Vacaris lors de la pose de la première pierre. Car au-delà des trois ans de gestation au sein de Créativa, nous nous devons de proposer aux entrepreneurs une offre attractive pour les garder sur la zone d’activité et ainsi conserver la dynamique réseau établie. »

■ 15 entreprises déjà positionnées

Implanté à proximité du centre de vie de la zone d’activité, le futur bâtiment se déploiera sur une parcelle de 5 000 m2. Intégrant 25 plateformes tertiaires de 44 et 98 m2, 3 plateformes techniques de 52 m2 comprenant des ateliers et des bureaux, le Victoria bénéficiera d’une architecture moderne, à la fois épurée et fonctionnelle. Et, afin d’être au plus près des attentes des futurs locataires, le Grand Avignon a organisé en septembre dernier un atelier où les porteurs de projet ont pu concevoir leur futur espace collectif (sanitaires, mobilier interne, espace cuisine, aménagements extérieurs…) sous forme de maquette géante en Lego. Alors que le premier coup de pioche vient d’être donné, 15 entreprises en sortie de pépinière ont déjà réservé leur place au sein du futur Victoria, dont la livraison est prévue au premier trimestre 2021.

https://www.echodumardi.com/tag/citadis/   1/1