26 mai 2024 |

Ecrit par le 26 mai 2024

Avignon Tourisme, réouverture du Palais-des-Papes et du Pont Saint-Bénézet

L’équipe Avignon tourisme vient d’annoncer la réouverture du  Palais des Papes et du Pont d’Avignon ce 19 mai. Tous les dispositifs sanitaires ont été mis en place pour assurer la protection des visiteurs et des personnels des sites et un confort de visite optimal. Pour fêter la réouverture, l’entrée sera libre au Pont d’Avignon toute la journée du 19 mai sur réservation obligatoire en ligne ou auprès de l’office de tourisme. Réservation obligatoire 04 32 74 32 74, sur créneaux horaires.

Visite

Au palais des papes : parcours aménagé avec règles de distanciation ; histopad inclus dans la visite ; jardins du palais inclus. Au pont saint Bénézet : règles de distanciation, visite libre avec tablettes numériques incluses.

L’expo de la Grande chapelle

La Grande chapelle accueille trois œuvres monumentales de Yan Pei Ming qui éprouvent toute la dramaturgie de l’histoire complexe de la présence des papes en Avignon au Moyen-Âge et résonnent avec le monde tel que nous le vivons aujourd’hui. Sur le mur Ouest est installé un autoportrait en trois personnes. Au centre, l’artiste y est replié et méditatif dans sa soutane blanche sur un fauteuil-trône qui pourrait être celui du pape Innocent X, quand de chaque côté il est figuré en tenue de tous les jours, tel qu’en lui-même, l’air dubitatif, ou farouche, ou mauvais – on ne sait trop. Installée au-dessus de l’autel, une crucifixion incorpore son portrait à la figure du Christ souffrant, dont le regard tombant entraine finalement le spectateur vers bas sur le mur sud de la grande chapelle et l’immense paysage de l’Exode peuplée de chauves-souris qui rappellent de manière saisissante ces bestiaires du Moyen-Âge en même temps qu’elle convoque avec fracas l’histoire des grandes migrations.

En partenariat avec la Collection Lambert

Initiée en 2016, cette ambitieuse exposition voit le jour 5 ans après sous le commissariat général d’Henri Loyrette, auquel ont été associés Dominique Vingtain, conservatrice du Palais des Papes, et Stéphane Ibars, directeur artistique délégué de la Collection Lambert. Dans l’exposition présentée à la Collection Lambert, seront exposées en juin près de 140 œuvres issues de près de 40 ans de carrière. Les figures d’Innocent X, Paul III, Bruce Lee, Che Guevara, Marilyn, Martin Luther King, Lee Harvey Oswald, John F. Kennedy ou Mao, partagent les salles du rez-de-chaussée des Hôtel particulier du 18e siècle avec les portraits d’hommes et de femmes — militaires américains, clandestins et enfants soudanais, prostituées, visages inconnus, père et mère de l’artiste —, ainsi qu’avec des paysages imaginaires d’exode ou les représentations d’animaux sauvages, tigres et vautours.
Collection Lambert. 5, rue Violette. 84 000 Avignon. http://www.collectionlambert.com

Horaires et tarifs Palais des papes & pont d’Avignon 

Horaires : tous les jours de 10h à 17h à partir du 19 mai. Dernière entrée 1h avant fermeture pour le palais, 1/2h pour le pont d’Avignon. Billetterie : Vous êtes invités à réserver votre billet pour le Palais des Papes en ligne en choisissant votre créneau horaire sur www.avignon-tourisme.com Possibilité d’achat de billets sur site et à l’office de tourisme sur les créneaux horaires non complets.

Les tarifs

Au Palais des papes : 12€ (histopad inclus) / 10 € réduit. Au pont Saint-Bénézet: 5€ / 4€ réduit. Palais + pont : 14.50€ / 11.50€ réduit www.palais-des-papes.com

M.H.


Avignon Tourisme, réouverture du Palais-des-Papes et du Pont Saint-Bénézet

In my kitchen a museum

«Confinement jour 1 : Le radis noir a roulé sur le plan de travail de ma cuisine quand le sac de légumes s’est renversé, indique Marc Solal. L’idée de le transformer en colonne de Buren s’est immédiatement imposée à moi. C’est ainsi qu’a commencé cette série qui rend hommage aux plus grands artistes en reproduisant leurs œuvres avec les moyens du bord le plus souvent trouvés dans ma cuisine à raison d’une image par jour. J’ai occupé ce deuxième confinement à la réalisation d’un livre qui retrace ce travail initié le 17 mars et terminé le 11 mai 2020 à minuit ». Dans ce livre d’art, In my kitchen a museum, Marc Solal rend hommage à plus de 50 artistes contemporains. Il est actuellement en vente à la Librairie de la Collection Lambert à Avignon, en commande en librairies et sur Internet.

Still fripon

S’il n’y avait pas eu de 3e confinement Marc Solal aurait animé ‘Still fripon’, à la Collection Lambert : des ateliers pour jeune public (6-12 ans) lors desquels un artiste propose d’expérimenter ‘A la manière de …’, un protocole sous la forme d’une performance photo, dessin, sculpture ou installation. Confinement oblige Marc Solal a écrit un mot aux enfants pour qu’à leur tour, ils s’approprient l’art moderne. Et après ? Les artistes en herbe sont invités à lui envoyer des nouvelles de leurs œuvres. Une initiative née du 1er confinement lorsque les rencontres au musée ont été reportées. stillfripon@collectionlambert.com

Et hop c’est parti pour un 3e confinement

«Voilà, je suis coincé à Paris. Je voulais descendre pour animer des ateliers d’enfants comme je l’ai chaque fois fait avec mes livres mais ça ne sera pas possible. J’habite dans le cœur historique de Paris entre le Marais et Bastille. Le 1er confinement, je n’ose pas le dire mais il a plutôt été salutaire. Sans doute beaucoup de gens l’ont vécu dans de difficiles conditions. Moi, j’ai pu mieux travailler que d’habitude parce que j’étais libéré de toutes les contraintes domestiques. Et puis il y a eu la découverte de Paris sans touriste, sans personne, sans voiture, avec une Seine redevenue transparente, le chant des merles au petit matin… C’était historique, magnifique ! Je sais que je ne reverrai plus jamais la ville ainsi.»

A la façon de Joan Miró

Le temps suspendu

«Je n’avais pas prévu qu’In my kitchen a museum soit un succès, notamment auprès de la Fondation d’Antoine de Galbert (espace d’exposition d’art contemporain). J’ai été flatté que des personnes très inscrites dans le milieu de l’art et aussi des personnes qui n’y connaissaient rien s’intéressent à ce travail. J’ai conçu ce travail dans la fluidité, dans l’évidence. Dedans ? Il y a de la poésie, de l’humour, de la pédagogie, puisque je donne les clefs de l’art contemporain. Je n’ai pas voulu faire de l’imitation, c’est passé par le prisme que j’aime chez l’artiste. Van Gogh disait : ‘Je veux être artiste parce que je faire partie de leur famille’. Moi c’est un peu ça. Mon plaisir ? Partager.»

Etre artiste

«Avant il fallait choisir une discipline : peintre, sculpteur et si c’était sculpteur sur bois ? Sur marbre… Aujourd’hui en étant plasticien l’on choisit le medium qui se prête le mieux à exprimer son idée : vidéo, installation, action urbaine, sculpture… Notre éventail des possibles s’ouvre encore plus avec le numérique. C’est ma fille qui m’a initié à Instagram devenue une vitrine. Des gens y exposent leur travail et je trouve cela sensationnel, même si écrire sur Instragram c’est comme écrire sur du sable. Au 1er coup de vent, à la 1ère vague, la phrase disparaît. Je ne voulais pas et donc je reste très attaché au papier. J’aime l’idée que des années après l’on garde en main cet objet que l’on appelle un livre, qui fait que l’on a plaisir à tourner les pages.»

Numérique versus papier ?

«Quant au numérique ? Le smart phone a eu raison de l’album photos, pourtant le papier a fait ses preuves avec les manuscrits de la Mer morte ! Le numérique aura-t-il une durée de vie aussi longue que le papier lui-même ? Le livre est un objet noble dont je pense qu’il existera toujours. Une œuvre numérique, un NFT (Non fugible token) de l’artiste américain Beeple, s’est vendue aux enchères plus de 69 millions de dollars, je pense que ça va devenir une espèce de mode et d’engouement, pourquoi pas… Je laisse cela à la génération future.»

Matériel/Immatériel

«En 1990 j’avais fait un travail appelé homochromie blanche imprimé sur très grand format. Je photographiais des objets blancs : verre de lait, bougie, ou des choses que je peignais. Je prenais la photo dans l’obscurité avec un très très long temps de pose. A un moment on voyait apparaître l’objet tandis qu’à un autre moment il disparaissait. J’ai toujours travaillé d’une façon très instinctive, naturelle, et ce n’est que des années plus tard que je comprenais la raison qui me poussait à faire ce travail. Je crois que c’était déjà ce que je racontais dans ce travail. J’ai dit à la graphiste avec laquelle je travaillais : ‘Tu verras, un jour on rentrera chez soi et l’on choisira la version que l’on veut de la Flute enchantée de Mozart interprétée par Karajan ou un autre et l’on pourra écouter cette œuvre sans disque, sans chaîne, parce que la musique sortira des murs’. En fin de compte, on se rapproche tout à fait de ça.»

A la façon de Christo et Jeanne Claude

Les visions de l’artiste

«Les artistes ont plus de temps que les autres, ainsi, ils sont plus observateurs et sont visionnaires parce qu’ils voient l’avenir se dessiner. De grandes entreprises, lorsqu’elles doivent négocier d’importants virages pour leur évolution, invitent les artistes à venir leur parler du futur qu’ils entrevoient, de ce qui serait désirable pour l’homme dans le futur. Je fais partie de ces laboratoires d’idées organisés par d’importantes sociétés.»

L’art dans la ville

«Avec ‘In my kitchen a museum’ vous avez reconstruit l’art dans votre cuisine. L’art vous manquait ? Pourtant, en France, en dehors de l’architecture, l’art est peu présent dans la rue.» «Je me souviens être allé à Rome et l’on m’avait indiqué un Caravage dans une église. Je rentre dans celle-ci, la visite et ressors dépité parce que je ne l’ai pas vu. Je redemande et l’on me dit qu’il est juste à l’entrée. En fin de compte le tableau était à l’entrée de l’église, pas spécialement protégé : il n’était pas à l’abri d’un plexiglass. Je me souviens même qu’il fallait mettre une pièce pour éclairer et donc découvrir le tableau. Un jour, à Naples, je rentre dans une banque et au 1er étage de celle-ci était exposé un Caravage. Oui, l’art est plus exposé en Italie qu’en France.»

Petites merveilles du quotidien

«Avec ce travail homochrome, que j’avais déjà en tête il y a 12 ans, je voulais désacraliser l’art. J’ai d’ailleurs écrit à ce propos, dans une nouvelle intitulée ‘Tout est beau’ chez Hachette littératures. Je crois que lorsqu’on est dans la nécessité de créer et que l’on dispose de peu de choses, même un grain de riz suffit à faire de l’art. Tout est dans le regard de l’artiste. Je crois que In my kitchen a museum invite à porter un autre regard sur le quotidien. Qui n’a pas été interpellé par l’eau rubis de la betterave que l’on passe sous l’eau ou le vert émeraude de l’eau de cuisson des asperges ? Ou la goutte de lait qui tombe dans l’eau créant un nuage ? On a tellement enregistré ces images qu’elles sont devenues invisibles. Si l’on conserve, en soi, cette part d’émerveillement et de surprise sur les choses du quotidien, l’on vit une autre vie. J’aime que chaque instant soi unique.»

Un artiste complet

«Photographe, plasticien, illustrateur, écrivain, vous êtes un artiste complet ?» «Un artiste fait du tricot : une maille à l’envers, une maille à l’endroit. J’ai fait de la peinture qui m’a amené à la sculpture et celle-ci à la photographie et celle-là encore à écrire et puis, un jour, des livres pour enfants à la naissance de mon fils, en 1998. Il avait 3 ans et je le prenais sur les genoux pour voir s’il reconnaissait dans les nuages des formes que j’avais prises en photo et légèrement modifiées par des ombres portées. Ce livre ‘La tête dans les nuages’ fut mon 1er bestseller.»

Hommage à Louise Nevelson

Les livres

«Dans le recueil de nouvelles ‘Tout est beau’, il est question de 26 artistes avec leurs œuvres, leur famille, leur galerie. Les sculptures que j’évoque étaient impossibles à réaliser, soit physiquement soit financièrement et comme je ne pouvais pas les mettre au jour, je les écrivais. L’écriture est aussi un medium pour raconter parfois, même, une sculpture. Je me rappelle un artiste qui écrivait sur les murs : ‘ici, il y avait telle ou telle chose et qui racontait l’histoire des objets qu’il décrivait. Le matériel était conté par l’immatériel…»

Collection Yvon Lambert

«J’ai été découvert par la Collection Lambert sur Instagram à propos de la sortie de mon livre In my kitchen a museum. Suite à la sortie du livre je devais animer ‘Still fripon’ (Ndlr : toujours fripon). Je voulais inviter les enfants à s’amuser à partir d’une œuvre d’un artiste qu’ils aiment, ou, au contraire, de travailler à partir d’un objet du quotidien pour en faire une petite œuvre d’art. A l’issue de cet atelier je devais mener une conférence sur l’art contemporain et répondre aux questions des familles…»

L’art contemporain

«L’art contemporain me tient très à cœur car je l’ai découvert très jeune. Aujourd’hui, tout le monde en a peur parce que tout s’est affolé. Sur les murs de l’école des Beaux-arts est inscrit : ‘On dit que les gens ne s’intéressent pas à l’art contemporain, mais l’art contemporain s’intéresse-t-il aux gens ?’ L’art contemporain est devenu très hermétique pour beaucoup de gens. Si vous n’avez pas le mode d’emploi, vous êtes en droit de vous demander si l’artiste se fout de votre gueule ou pas. C’est normal car c’est très déroutant. L’histoire de l’art c’est comme un escalier, si vous enlevez une marche ça ne fonctionne pas. Chaque étape de l’art est vitale pour l’histoire de l’art. Mais si vous n’avez pas la culture de l’histoire de l’art vous pouvez rester en dehors.»

Révolutionnaire urinoir

«Un exemple ? L’urinoir de Marcel Duchamp conçu comme une œuvre d’art en 1917 et appelé ‘La fontaine’ de Richard Mutt ! C’était comme une bombe dans un musée pour faire tout péter, comme un anarchiste ! Nous sortions de la 1re guerre mondiale et étions empêtrés dans des conventions, des codes très anciens … L’Académie de l’époque était l’Académie royale de peinture et de sculpture. On se remémore Ingres qui se voit refuser un tableau parce que sa baigneuse Valpinçon arbore une vertèbre de trop ! Marcel Duchamp, lui, se sert du règlement intérieur de l’exposition de la Société des artistes indépendants de New York qui dit que toute œuvre envoyée sera exposée. Il envoie son œuvre à un autre nom ‘Richard Mutt’ et le jury dit ‘Non, on ne peut pas accepter cela’ Il dit ‘Pourquoi ? Si l’artiste nous l’a envoyé c’est qu’il considère que c’est une œuvre d’art, il faut l’exposer.»

La révolution

«Le jury refuse et il donne son congé à ce jury.  Sans le savoir il a inventé le concept que tout objet du quotidien peut devenir art si on le met dans une certaine condition et qu’on le regarde d’une certaine façon. Il a également inventé la 1re sculpture sans socle, l’œuvre posée à même le sol. Ça a été une onde révolutionnaire. Il est le père de l’art contemporain. Il a créé l’idée conceptuelle : développer une idée pour expliquer telle ou telle œuvre. Il a donné le droit aux artistes d’être intelligents, alors qu’auparavant ils n’étaient que sensibles.»

Appréhender l’art post contemporain

«Ce qui me fait mal au cœur ? Voir les gens passer à côté d’une œuvre parce qu’on leur a pas donné les codes. Depuis le XIXe  siècle l’art contemporain est aussi un outil financier. Celui qui l’a bien compris ? Jeff Koons, qui, s’il n’est pas du tout dénué de talent, venait du ‘stock market’, la Bourse. Ainsi, il sait comment fonctionne un marché : Créer un produit qu’il assume bien vendre. Et bien vendre est un art. Mais un art partagé par beaucoup trop d’artistes qui font trop de ‘sous Jeff Koons’ et n’ont pas le même talent, c’est un peu le résultat de la mondialisation car l’art est toujours le reflet de l’époque qu’il traverse.»

Hommage à Meret Oppenheim

Jeff Koons

«Ce qu’a compris Jeff Koons ? C’est que le monde est empli de cultures différentes et que la mondialisation allait se faire. Or, aujourd’hui, la culture s’est mondialisée, ainsi, globalement, un chinois, un brésilien, un français partagent la même. L’art post-contemporain est, désormais, devenu essentiellement figuratif pour être compris par tout le monde, quelle que soit son origine. Ainsi, un très riche brésilien, indien, américain et français, s’ils voient le homard suspendu de Jeff Koons vous diront tous la même chose : un homard suspendu rose fushia. Ce ne sera pas comme un Mark Rothko où chacun interprète différemment ses œuvres. Là, on vous imposera des crocodiles ou des gorilles de couleurs différentes. Ce petit appauvrissement dit peut-être : ‘On n’a plus le temps de prendre du temps’… L’abstraction demande le temps de s’arrêter pour  comprendre, examiner ce que l’on ressent.»

Paf, la Covid-19 !

«Et dans ce monde d’agitation, justement, la Covid-19 met un coup d’arrêt. Ce que ça veut dire ? Même s’il y a eu et s’il y aura des conséquences dramatiques que l’on finira par surmonter, il y a eu et il y a un temps de conscience. On peut travailler de chez soi sans que cela change grand-chose à la vie de l’entreprise. On a compris que l’on pouvait être respectueux de certaines distances ; mettre en place une solidarité commune puisque jeunes, vieux, riches, pauvres, nous tous sommes confrontés à la même maladie, à la mort. La pandémie peut avoir réuni les gens.»

La part de l’ombre ?

«Voir le beau dans le laid ou se raccrocher à trouver des merveilles dans le quotidien fait écho à des heures sombres ? » « Oui et non. Dans la 1re partie de ma vie, pour faire plaisir à mes parents, après une maîtrise d’économie, j’ai ouvert une agence immobilière en Seine et Marne spécialisée dans la vente de locaux commerciaux. J’ai bien gagné ma vie tout en étant très triste. Je remplissais des cases de tout ce qu’il faut avoir, socialement, pour être heureux ; une décapotable, un appartement avec terrasse à Neuilly-sur-Seine, mais j’étais un célibataire sans aucune vie. J’étais tellement mal que j’ai fait un travail analytique pendant des années pour, enfin, m’autoriser à faire ce que j’aimais. J’ai commencé à faire ce travail d’artiste à 35 ans, en autodidacte. Maintenant, à bientôt 69 ans, je suis fier. Même si en une trentaine d’années je n’ai gagné en un an que ce que je gagnais en un mois. Je me sens quatre fois plus riche qu’avant et, surtout, à ma place partout. C’est un peu le thème du livre qui sort à la fin de ce mois d’avril qui s’intitule ‘Qui s’attache aux tâches ?’ Ce qu’il dit, en substance ? ‘On ne peut pas trouver le bonheur si on n’a pas trouvé sa place.’»

Ouvrages

Marc Solal a écrit : ‘Qui s’attache aux tâches ?’ texte de Marc Solal et illustrations de Mathieu Sauvat chez Motus en 2021 ; ‘In my kitchen a museum’ en 2020 ; ‘Petites faims’ chez Hachette Littératures en 2009 ; ‘Tout est beau’ chez Hachette Littératures en 2008 ; ‘L’enfant de la neige’ de François David et Marc Solal chez Motus en 2008 ; ‘Le petit roi’ aux éditions Motus en 2007 ; ‘Ma bien-aimée’ de François David et Marc Solal chez Motus en 2006 ; ‘Jamais’ aux éditions Motus en 2005 ; ‘Doubles vies’ au Point du jour en 2004 ; ‘Ami où es-tu ?’ chez Motus en 2 000. ‘La tête dans les nuages’ de François David et Marc Solal chez Motus en 1999.


Avignon Tourisme, réouverture du Palais-des-Papes et du Pont Saint-Bénézet

Dans le cadre de l’édition 2022 du festival, ¡Viva Villa! lance un appel à candidatures pour une résidence curatoriale à destination des commissaires d’exposition francophones, sans limite d’âge ni critère de nationalité. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 25 janvier à 13h (Heure France métropolitaine).

La résidence curatoriale (Conservation et exposition des œuvres d’art) s’inscrit dans le cadre d’un programme d’accueil inédit entre les trois institutions organisatrices, l’Académie de France à Rome – Villa Médicis, la Casa de Velázquez à Madrid, la Villa Kujoyama à Kyoto, en collaboration avec la Collection Lambert en Avignon, partenaire associé de cette édition-pilote de la biennale des résidences d’artistes.

La ou le commissaire en résidence se verra confier le co-commissariat de l’édition 2022 du festival ¡Viva Villa! qui se tiendra à l’automne 2022 à la Collection Lambert à Avignon, conjointement avec le directeur artistique délégué de la Collection Lambert.

Pendant deux saisons culturelles, le ou la co-commissaire effectuera une série de séjours d’un mois à Rome, Madrid, Kyoto et Avignon afin de concevoir le projet curatorial avec les artistes, créateurs et chercheurs accueillis au sein des trois résidences d’artistes à l’étranger.

La ou le co-commissaire assurera la conception et la réalisation d’une exposition, le développement d’actions artistiques auprès des publics et le suivi éditorial du catalogue.

Appel à candidatures

Accéder au portail de candidatures

 


Avignon Tourisme, réouverture du Palais-des-Papes et du Pont Saint-Bénézet

Le projet de recherche s’inscrit dans le cycle de travail ‘Habiter le monde’, initié en 2018. Sébastien Ly met au cœur les nécessaires changements à opérer aujourd’hui pour permettre l’avènement d’un autre monde demain, s’éloignant du modèle consumériste. Qui de mieux que les jeunes peuvent rêver à ce demain, celui-là même dont ils seront les habitants ?

Les mots du corps

Au cours des séances d’écriture en mots et en mouvements, les jeunes seront guidés pas à pas vers un portrait personnel dans lequel ils exprimeront, assis et face caméra, leurs désirs, leurs rêves et leurs espoirs. De cette série d’ateliers, Sébastien Ly donnera une performance dansée, se faisant le porte-parole en mouvement de ce que les jeunes désirent. Être à leur écoute, les regarder, les faire entendre.

Les infos pratiques

De l’un à l’autre. Samedi 11 juillet. 11h30 et 17h30 à la Collection Lambert, 5 rue Violette à Avignon. Dispositif artistique pour un spectateur et un artiste. Durée : 5 minutes par spectateur, 6 passages par demi-heure. Gratuit sur réservation obligatoire à reservation@collectionlambert.com

Détails

Les spectateurs devront préciser l’information suivante à la réservation « Sébastien Duo ». Le port du masque est obligatoire pour les spectateurs pour entrer dans la Collection. Les spectateurs pourront bénéficier du tarif réduit de 8 € pour visiter la collection Lambert s’ils le souhaitent en complément du duo. Un bracelet sera donné à l’entrée au spectateur.

Projection des vidéos dans l’Auditorium à 16 h (30 min). Portraits des 10 enfants d’environ 3 minutes chacun. Les portraits seront également projetés en continu le dimanche 12 juillet pour les visiteurs de la Collection Lambert. Gratuit sur réservation obligatoire à reservation@collectionlambert.com Les spectateurs devront préciser l’information suivante à la réservation « Sébastien Ly Projection » Le port du masque est obligatoire pour les spectateurs pour entrer dans la Collection. Les spectateurs pourront bénéficier du tarif réduit de 8 € pour visiter la collection Lambert s’ils le souhaitent en complément de la projection. Un bracelet sera donné à l’entrée au spectateur

 

Performance dansée de Sébastien Ly à 17 h (15 min). Cette performance aura lieu dans la cour intérieure de la Collection Lambert.

https://www.echodumardi.com/tag/collection-lambert/page/2/   1/1