18 novembre 2025 |

Ecrit par le 18 novembre 2025

Cérémonie du 11 Novembre à Avignon : distinction pour les 4 policiers de Carpentras qui ont révélé l’affaire Pelicot

C’est au pied de ‘L’Astrolabe’, l’œuvre de l’artiste-plasticien Jean-Michel Othoniel, sur le parvis du Palais des Papes, qu’a été célébré le 107e anniversaire de l’Armistice de la 1ère Guerre Mondiale.

Plus de fréquentation que d’habitude, enfants, parents, anciens, peut-être en raison de la célébration des 10 ans des attentats du 13 novembre 2015 à Paris, au Stade de France, sur les terrasses du restaurant Petit Cambodge et de la brasserie Café Bonne Bière et au Bataclan, qui avaient fait 130 morts et 413 blessés. Un acte de guerre qui a laissé des cicatrices béantes auprès de chacun.

En présence du Préfet de Vaucluse Thierry Suquet, du Délégué Militaire Départemental, le Général de Brigade Aérienne Jean-Luc Daroux, de la Maire d’Avignon, Cécile Helle, du député Raphaël Arnault, du conseiller régional Michel Bissière, du patron des pompiers de Vaucluse le colonel Christophe Richoux et du successeur de Cédric Garence à la tête du Groupement des gendarmes de Vaucluse, le colonel William Mialon.

©Andrée Brunetti / L’Echo du Mardi

Des médailles décernées

Plusieurs médailles ont été remises à des militaires de la Base Aérienne 115 d’Orange et du 2e Régiment Etranger de Génie de Saint-Christol d’Albion pour des actes de courage et dévouement en Bosnie, au Tchad, en Jordanise, en Côte d’Ivoire, au Moyen-Orient, dans les Balkans, en Afghanistan.

Et la médaille de ‘La Sécurité intérieure’ décernée à quatre policiers du commissariat de Carpentras : Thierry Oudard, Pierre Nadal, Olivier Maurin et Laurent Perret. Dès septembre 2020, c’est lui qui a remarqué le manège de Dominique Pelicot qui filmait sous les jupes des clientes du supermarché Leclerc. Il l’a arrêté, l’a placé en garde à vue, puis avec ses camarades, il a perquisitionné son domicile. C’est là qu’ils ont découvert 3 800 photos et vidéos du viols de son épouse, Gisèle Pelicot, droguée et inerte. Ce qui a permis d’identifier et d’arrêter 51 accusés qui sont tous passés par la Cour Criminelle d’Avignon, entre le 2 septembre et le 19 décembre 2024, soit 108 jours et qui ont tous été condamnés. Un procès retentissant, cette « Affaire des viols de Mazan » suivie par les journalistes du le monde entier, qui, grâce au courage de Gisèle Pelicot qui a refusé le huis clos, a fait changer la honte de camp.

« Si ces policiers n’avaient pas eu le flair, l’intuition, la persévérance d’aller plus loin, rien ne se serait passé », explique, admiratif, Emmanuel Desjars de Keranrouë, le Directeur Interdépartemental de la Police Nationale 84. « Ils ont décidé d’enquêter, d’aller plus loin, de chercher des preuves et ils ont sorti une affaire désormais connue de la planète entière. »

Laurent Perret, Olivier Maurin, Pierre Nadal, et Thierry Oudard. ©Andrée Brunetti / L’Echo du Mardi

Une commémoration

Le Préfet de Vaucluse a ensuite lu le long message du 11 novembre de la Ministre des Armées et des Anciens Combattants, Catherine Vautrin et de la Ministre Déléguée, Alice Rufo (qui n’est autre que la fille du célèbre pédopsychiatre toulonnais Marcel Rufo).

« Chaque 11 novembre, la France écoute battre son cœur, elle se recueille devant les noms de tous ceux qui ont donné leur vie pour que nous vivions libres. Elle se rassemble pour commémorer la victoire et célébrer la paix. C’était il y a 107 ans. 1 400 000 soldats ont été tués au champ d’honneur, 4 millions ont été blessés, mutilés. La République a donné à chaque combattant mort pour la France, aussi anonyme soit-il, d’être honoré à la place la plus élevée, celle qu’occupe la tombe du Soldat inconnu, sous l’Arc de Triomphe. En lui, s’incarne le sacrifice de tous les morts, en Indochine, en Algérie, dans les Balkans, en Afrique, en Afghanistan, au Levant. Ceux des tirailleurs sénégalais, des harkis, ceux tombés à Verdun, sur les plages de Provence, ceux des francs-tireurs,  partisans, résistants. De tous ces combattants venus d’Afrique, du Pacifique, d’Asie. »

©Andrée Brunetti / L’Echo du Mardi

La lecture du message continue, par la voix de Thierry Suquet. « Il y a 100 ans, en 1925, était organisée aux Invalides à Paris, le 1er atelier de confection du ‘Bleuet de France’, symbole de la solidarité avec le monde combattant. Cette petite fleur qui poussait dans les tranchées, malgré les tirs d’obus. Elle témoigne de la force d’âme de la nation. Celle qu’ont rappelée les commémorations du Débarquement, de la Libération, de la Victoire dans une époque, la nôtre, où nous réapprenons que la guerre est possible ». L’argent versé aux Bleuets, symbole de mémoire et de solidarité envers les anciens combattants, les mutilés de guerre, leurs veuves, leurs descendants, permet de financer les œuvres sociales, les orphelins, pupilles de la Nation avec pour slogan : « Aider ceux qui restent. »

A la fin de la cérémonie sur la Place du Palais des Papes, les autorités civiles et militaires, les associations d’anciens combattants, les représentants de la Légion d’honneur et de l’Ordre National du Mérite, sont montés au Rocher des Doms pour déposer des gerbes au pied du Monument aux Morts avant que soit ranimée la flamme du souvenir et que soit entonnée La Marseillaise, notamment par les musiciens de l’Orchestre d’Harmonie de Montfavet et par les enfants des écoles d’Avignon.

Raymonde d’Isernia, 92 ans, la doyenne des associations du souvenir. ©Andrée Brunetti / L’Echo du Mardi

Cérémonie du 11 Novembre à Avignon : distinction pour les 4 policiers de Carpentras qui ont révélé l’affaire Pelicot

Des jeeps US, une Traction avant Citroën, une camionnette Peugeot Q3A de 1953 en provenance du domaine viti-vinicole de Gigondas, la Cave Côte Paillère, avec au volant le vigneron Florent Peine, ou encore une moto Harley Davidson kaki de 1943. Tous ces véhicules se sont garés ce lundi matin sur le parvis de la Mairie d’Avignon, entre drapeaux français et américains, face à la population et aux nombreux touristes qui assistaient à ce moment de recueillement qui marquait la fin de la Seconde Guerre mondiale dans la Cité des Papes.

Ici, la Seconde Guerre mondiale s’est traduite par des années de privations et d’occupation de l’ennemi nazi, un déluge de bombes des alliés, 37 en tout à partir du 27 mai jusqu’au 15 août 1944 qui ont détruit partiellement les bâtiments abritant l’Etat-Major allemand, mais aussi, faute de tirs précis, des dépôts de ravitaillements et de munitions, les équipements SNCF comme la gare de marchandises, des aiguillages et les Rotondes, un viaduc sur le Rhône et ont fait des centaines de victimes à Saint-Ruf, alors que les Allemands harcelés par les résistants avaient déjà battu en retraite. C’est alors que les premeirs détachements de l’Armée B du Général De Lattre de Tassigny et les FFI ont fait leur entrée dans Avignon le 25 août 1944 dès 8h.

©Andrée Brunetti / L’Echo du Mardi

Ce lundi 25 août dans la matinée, personnalités civiles et militaires ainsi que nombre d’Avignonnais étaient là, Place de l’Horloge pour ce moment mémoriel. Cécile Helle, la maire d’Avignon, le sous-préfet Thibault de Cacqueray, les sénateurs Jean-Baptiste Blanc et Lucien Stanzione ou encore le conseiller régional Michel Bissière. Etaient également présents Claude Nahum, le 1er adjoint et Alain Duffaud, ancien parlementaire.

Après la sonnerie aux Morts, c’est au saxophone qu’a été interprétée La Marseillaise, par un jeune élève du Conservatoire du Grand Avignon, Malik Mohamed, qui a reçu il y a quelques années le Prix du Mérite de la SMLH (Société des Membres de la Légion d’Honneur de Vaucluse).

Le saxophoniste Malik Mohamed a interprété La Marseillaise. ©Andrée Brunetti / L’Echo du Mardi

En 1949, Avignon a reçu la Croix de Guerre au titre de ‘Ville martyre’ après avoir subi, le 27 mai 1944, le fracas de 350 tonnes de bombes faisant, en un seul jour, 600 morts et plus de 800 blessés parmi la population civile.


Cérémonie du 11 Novembre à Avignon : distinction pour les 4 policiers de Carpentras qui ont révélé l’affaire Pelicot

Commémoration du 11 novembre 1918 à Avignon : le devoir de mémoire bien vivant dans la tête des collégiens de Champfleury.

Il y a 106 ans, à 11h, le 11e jour du 11e mois (novembre), les cloches ont sonné à toute volée dans chaque village de France, pour saluer le cessez-le-feu d’une guerre qui a fait 10 millions de morts chez les militaires, 9 millions chez les civils et 21 millions de soldats de blessés ou infirmes. Et il a fallu attendre le 18 juin 1919 pour que soit signé le Traité de Versailles entre les Alliés et l’Allemande vaincue.

Plus jamais ça !
« Nous avons le devoir de gratitude de nous souvenir de ces jeunes hommes qui ont consenti à tout donner pour que la France demeure, » a écrit le Ministre des Armées dans un message lu par chaque préfet en province. « Nous avons aussi le devoir de lucidité, ne pas oublier que 21 ans plus tard, après que les canons se sont tus et qu’on avait dit ‘Plus jamais ça’, il a fallu reprendre les armes. Enfin, nous avons le devoir d’espérance : ne jamais douter des ressources de la France à venir à bout des défis qui se présentent. Nous ne sommes pas seulement les gardiens des morts, mais nous sommes surtout les sentinelles des vivants » a conclu Sébastien le Cornu.

Et ce lundi 11 novembre, peu après le début de la cérémonie en présence du Préfet de Vaucluse, de soldats, gendarmes, pompiers, policiers, douaniers, porte-drapeaux, élus (dont Cécile Helle, maire d’Avignon, de Raphaël Arnault, député et de Michel Bissière, conseiller régional), le général de brigade Jean-Luc Daroux qui est aussi Délégué Militaire Départemental a passé les troupes en revue, place du Petit Palais, avant qu’un avion de chasse Rafale, en provenance de la BA 115 d’Orange, ne survole la foule à deux reprises. Dans un second temps, le cortège et une partie des Avignonnais ont grimpé vers le monument aux morts du Rocher des Doms où des gerbes ont été déposées par les personnalités civiles et militaires pendant que résonnaient la Sonnerie aux morts puis la Marseillaise.

« Pour certains jeunes, l’Armistice de 14-18, c’est le Moyen-Age. »

Jean-Yves Le Naour, historien

Pour Jean-Yves Le Naour, historien et spécialiste de cette Grande Guerre, (auteur du ‘Dictionnaire de la Première guerre mondiale’ chez Larousse et de ‘Au cœur des tranchées’ chez Géo), « Il ne reste plus de témoin direct, puisque le dernier ‘poilu’, Lazare Ponticelli est mort à l’âge de 111 ans, en 2008. Pour certains jeunes, l’Armistice de 14-18, c’est le Moyen-Age. Tout juste s’ils ont entendu parler de la Guerre d’Algérie (1954-1962) par leurs grands-parents ».

Sensibiliser les jeunes aux enjeux de mémoire
Mais pour les collégiens de Champfleury, sous la houlette de l’un de leurs professeurs, Philippe Brun, pas question d’ignorer ce que représente pour notre mémoire commune, cette cérémonie du souvenir. « Dans le collège privé, ils sont là pour recevoir une éducation, pour apprendre. Et on leur inculque aussi le sens du devoir gratuit. » Depuis 2023, existe dans l’établissement un ‘Groupe de l’Ecole porte-drapeaux’ qui sensibilise les élèves aux enjeux de mémoire, de transmission, de fraternité, de citoyenneté. On leur apprend comment rendre les honneurs aux drapeaux, au son du clairon. C’est un engagement sérieux, pour montrer leur attachement aux valeurs essentielles de la nation, comme la cohésion, la solidarité ».

Parmi la vingtaine d’élèves du collège privé qui se sont levés tôt, un jour férié et ont enfilé leur uniforme avant de rallier la place du Petit Palais, la jeune Chérine Salhi-Bulot, 14 ans. « Ce moment, je ne l’aurais raté pour rien au monde. C’est un honneur pour moi, un moment de partage, une pensée envers tous ces soldats qui, il y a plus de 100 ans, ont donné leur vie pour que nous vivions en liberté ». Elève de 4e, elle espère devenir avocate « Tout simplement, pour défendre les gens » a-t-elle expliqué avec fougue.


Cérémonie du 11 Novembre à Avignon : distinction pour les 4 policiers de Carpentras qui ont révélé l’affaire Pelicot

Le dimanche 25 août 2024, la commune vauclusienne de Carpentras célèbrera le 80ème anniversaire de la libération de la ville à la fin de la seconde guerre mondiale. Libérée de l’occupation allemande le 25 août 2024 par la 3ème division d’infanterie américaine, la ville démarrera sa journée d’anniversaire avec un défilé et une exposition de véhicules type Jeep, un hommage aux forces alliés qui ont libéré Carpentras dans ces voitures d’époque. 

C’est de 15h à 16h30 qu’une dizaine de véhicules anciens (prêtés par l’association Jeep Memory Provence) seront exhibés devant l’hôtel-Dieu avant de déambuler dans le centre-ville et de terminer son trajet sur la place du 25 août 1944. La suite de cette journée festive se déroulera dès 18h avec une cérémonie officielle de commémoration du 80ème anniversaire de la libération sur cette même place du 25 août et un rassemblement en amont dès 17h15 devant la stèle du souvenir au Jeune René Pasculin, jeune martyr de 19 ans, mort sous les balles nazies et véritable symbole de la libération. 


Cérémonie du 11 Novembre à Avignon : distinction pour les 4 policiers de Carpentras qui ont révélé l’affaire Pelicot

Sur la Place du Petit-Palais puis au Rocher des Doms, le préfet de Vaucluse, le Délégué Militaire Départemental, la maire d’Avignon, le colonel commandant le Groupement de Gendarmerie du département, le patron des pompiers du SDIS 84, le représentant du Conseil Régional, les porte-drapeaux étaient tous là. Ils ont participé au dépôt de gerbes au pied du Monument aux Morts.

La population aussi. Des familles avec leurs enfants, des retraités, des anciens combattants, des jeunes, se sont tous rassemblés pour ne pas oublier, 79 ans plus tard. Thierry Suquet a lu le discours du ministre de la Défense Sébastien Lecornu et de la secrétaire d’État chargée des anciens combattants Patricia Mirallès. « Le 8 mai 1945, l’Allemagne nazie capitulait, le fracas des armes se taisait. Mais la victoire n’efface ni la guerre, ni les ravages, ni les morts. »

« La guerre est gagnée, voici la victoire, avait déclaré le Général de Gaulle. Mais le dénouement tant espéré à l’époque a eu un prix : des dizaines de millions de vies de combattants et de civils. Cette mémoire est notre héritage autant qu’une leçon », conclut le Préfet de Vaucluse.

De son côté, le représentant vauclusien de l’Union Française des Anciens Combattants et des Victimes de guerre a appelé chacun à rester vigilant. « Au mépris des enseignements de ce passé, fanatisme religieux, terrorisme, réveil des nationalismes et désormais retour de la guerre aux frontières orientales de l’Europe nous rappellent que la paix et la liberté ne sont jamais définitivement acquises. »


Cérémonie du 11 Novembre à Avignon : distinction pour les 4 policiers de Carpentras qui ont révélé l’affaire Pelicot

Le lundi 11 novembre 1918, dans la clairière de Rethondes en forêt de Compiègne dans l’Oise était signée, à l’aube, dans le wagon-bureau du Général Foch et en présence du Général Weygand, l’Armistice de la 1re Guerre Mondiale.
La fin des hostilités, au terme de 52 longs mois de combat, de guerre de tranchées, entre la triple entente Royaume Uni – France – Italie face à la triple alliance entre les empires allemand – austro-hongrois – ottoman. On a dénombré en tout 18,6millions de morts, invalides, blessés et gueules cassées dont 9 millions de soldats. La Fance à elle seule a subi 1 400 000 victimes. Effectif à 11h du matin, en ce 11 novembre 1918, le cessez-le-feu et le silence des canons ont été salués à tue-tête par des volées de cloches des églises et des beffrois et des sonneries de clairon.
Ce samedi matin à Avignon, pour le 105ème anniversaire de la Commémoration, la cérémonie s’est déroulée en deux temps. D’abord sur le parvis du Petit-Palais, en présence des autorités civiles et militaires, des policiers, gendarmes, pompiers, douaniers, soldats du 2ème Régiment étranger du Génie de Saint-Christol, de la Base Aérienne 115 d’Orange, des porte-drapeaux, des élus et de la préfète qui ont passé les troupes en revue.

2 gendarmes blessés lors d’une perquisition à Carpentras
Moment d’émotion quand Violaine Démaret a remis, en présence du patron du Groupement de Gendarmerie de Vaucluse, le Colonel Cédric Garence, la médaille d’or du dévouement du Ministère de l’Intérieur à Julien Nguyen, 38 ans, maréchal des logis et la médaille d’argent à l’adjudant-chef Matthieu Waxin. Le 21 juin dernier, alors qu’ils procédaient à une perquisition dans une affaire de pédo-pornographie à Carpentras, le locataire des lieux a fait feu. Le premier a été atteint de 2 balles, une dans la tête, l’autre dans le ventre. Son binôme a alors utilisé son arme de service pour neutraliser définitivement le délinquant. Grièvement atteint, Julien Nguyen a été héliporté à l’Hôpital Nord de Marseille. Opéré à de multiples reprises, muté depuis dans le Var et toujours en convalescence, il était présent ce matin, aux côtés de celui qui lui a sauvé la vie.

Après ce moment d’émotion et de reconnaissance de la population, tout le monde a grimpé au Rocher des Doms où s’est déroulé un dépôt de gerbes devant le Monument aux Morts. Avant de ranimer la flamme du souvenir, une douzaine de gerbes ont été déposées, notamment celle de la préfète de Vaucluse Violaine Démaret, de la maire d’Avignon Cécile Helle, de la présidente du conseil départemental Dominique Santoni, du délégué militaire départemental le général deux étoiles Jean-Luc Daroux, des représentants de la Légion d’honneur, de l’Ordre national du mérite, des Anciens combattants, du Souvenir Français, mais aussi et des enfants des écoles d’Avignon.
Deux jeunes élèves du collège Vernet, Elisa Viader et Noé Quentin ont lu le témoignage d’un soldat italien venu renforcer l’armée française à Verdun et qui avait été blessé 4 fois. Et celui de Ferdinand Gilson, né en 1898, mobilisé en 1917, devenu artilleur puis brancardier qui lui, a été gazé deux fois.

Ensuite Violaine Démaret a lu le message de Sébastien Lecornu, le Ministre des Armées. « Le 11 novembre, ce n’est plus seulement une date, c’est devenu le rassemblement de tous les Français. le 11 novembre 1920, quand le soldat inconnu est porté sous l’Arc de Triomphe, pour ne jamais oublier le prix de la Victoire. Le 11 novembre 1923, quand André Maginot allume la flamme, présence vivante du souvenir des morts qui ne s’est jamais éteinte depuis. Le 11 novembre 1940 quand les lycéens et édudiants de Paris font de la flamme un symbole de résistance. Le 11 novembre 1944 quand la France retrouve son droit de célébrer la Victoire. Ce 11 novembre 2023, nous nous souvenons de tous les morts pour la France,qui sont tombés pour défendre notre nation, notre liberté, nos valeurs sur notre sol comme en opération extérieure. C’est le cas de 3 soldats de 27 ans, 29 ans et 32 ans morts en Irak en août dernier, Baptiste Gauchot, Nicolas Latourte et Nicolas Mazier. Ils ont des droits sur nous, comme nous avons des devoirs sur eux ».

C’est enfin au tour de Jean-Claude Aillot de prendre la parole, au nom de l’Union Française des Associations de Combattants. »Il y a 105 ans, les cloches de toutes les villes, de tous les villages retentissaient pour annoncer la fin d’une tragédie qui avait duré 52 mois. Des centaines, des milliers de monuments aux morts avaient été érigés avec, gravés les noms de ceux qui avaient donné leur vie pour la sauvegarde de notre patrie. Au fond de l’âme de chaque français, ces monuments avaient sans doute valeur de talismans destinés à exorciser l’indicible et afin que celle qu’on dénommait la Grande Guerre fût la dernière. Hélas, aujourd’hui et depuis 20 mois, la guerre est de retour en Europe et, comble d’ironie, on y retrouve les ingrédients de la Grande Guerre tels que les tranchées qui figent le front et le rôle déterminant de l’artillerie. Ce jour de commémoration revêt un aspect particulier et doit servir d’alerte. Il faut à tout prix s’opposer à tout règlement de conflit par la guerre, l’obtenir par la négociation, agir résolument et avec persévérance pour la paix ». Ce qui se passe au Moyen-Orient depuis le 7 octobre n’échappe pas à ce souhait, mais risque, hélas, de rester lettre morte pendant longtemps.


Cérémonie du 11 Novembre à Avignon : distinction pour les 4 policiers de Carpentras qui ont révélé l’affaire Pelicot

Le 79ème anniversaire de la Libération de Bollène aura lieu ce samedi 26 août.

La commémoration commencera par un rassemblement à 9h sur la place de la mairie, avec véhicules militaires de l’époque, suivie d’un départ en cortège vers le Mémorial au rond-point François Mitterrand. La journée se clôturera par un spectacle gratuit, « les années music-hall », à 21h sur la place de la mairie.


Cérémonie du 11 Novembre à Avignon : distinction pour les 4 policiers de Carpentras qui ont révélé l’affaire Pelicot

Pour ce 78e anniversaire, sur la place du Petit-Palais puis devant le Monument aux Morts du Rocher des Doms, on a pu noter la présence de nombreux jeunes, face aux personnalités civiles et militaires.

La préfète, Violaine Démaret, la maire d’Avignon, Cécile Helle (dont c’était l’anniversaire), Michel Bissière, conseiller régional qui représentait le président Renaud Muselier, le colonel Guillaume Deschamps, patron de la BA (Base aérienne) 115 d’Orange et Délégué militaire départemental, le Colonel Cédric Garence, directeur du Groupement de Gendarmerie de Vaucluse et le Directeur Départemental de la Police Nationale, Emmanuel Desjars de Keranroüe ont participé aux deux cérémonies de la Cité des Papes.

Mais, le public, bien moins rare que sur les Champs Elysées, des familles, des anciens combattants, des citoyens a vu un jeune parmi les porte-drapeau, pompier d’Avignon, Antonin Monge (au premier plan en photo ci-dessus) et surtout un futur pompier, comme son grand-père et son papa, l’actuel directeur du Centre de secours principal de Fontcouverte qui n’a que 8 ans : Gabriel Casu, qui a ravivé la flamme et qui s’est vu épingler le « bleuet » de France, par la préfète. Bleuet qui est le symbole de la mémoire et de la solidarité envers les anciens combattants, les veuves de guerre et les orphelins qui ont perdu leur père au combat. Quant à la jeune Maéya Rezouali, 10 ans, elle a lu un poème devant le Monument aux Morts enfin, plusieurs adolescents des lycées d’Avignon ont déposé la gerbe du Souvenir Français.

Gabriel Casu, 8 ans, s’est vu remettre un ‘Bleuet’ par la préfète de Vaucluse.

Une cérémonie transgénérationnelle, digne, silencieuse, « Pour que nous n’oubliions pas les 10 millions d’alliés morts pour notre liberté » a conclu Violaine Démaret.


Cérémonie du 11 Novembre à Avignon : distinction pour les 4 policiers de Carpentras qui ont révélé l’affaire Pelicot

Le vendredi 11 novembre dernier, les Français ont commémoré l’Armistice, signée le 11 novembre 1918, et les Gargassiens n’ont pas manqué à l’appel. Dans le village vauclusien, toutes les générations se sont réunies pour rendre hommage à toutes les personnes décédées pour la France. Élus et militaires étaient accompagnés par les jeunes du conseil municipal des enfants.

Après la proclamation de deux jeunes élus de ce conseil municipal des enfants, Eloïse et Killian, l’Union française des combattants et victimes de guerre a parlé, suivie de Laurence le Roy, maire de Gargas, qui a lu le discours du Ministre des armées Sébastien Lecornu, et de la secrétaire d’État aux Anciens Combattants et la Mémoire Patricia Mirallès. « Commémorons ces soldats dont les noms doivent rester gravés dans nos mémoires, a-t-elle débuté. Cette année, nous honorons 2 soldats morts pour la France au Mali : le maréchal des logis chef Adrien Quélin, et le brigadier chef Alexandre Martin.… n’oublions pas le combat des Poilus pour la Paix et le sacrifice de nos soldats morts pour la France. »

Pour clôturer la cérémonie, chaque enfant du conseil municipal des enfants a déposé une rose, et deux jeunes élues, Lola et Nina, ont déposé une gerbe, accompagnées de Laurence le Roy et de Jean Rocheville, présent pour l’Amicale des médaillés militaires du Pays d’Apt.

DR

V.A.

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