10 février 2025 |

Ecrit par le 10 février 2025

Un nouveau Super U s’installe à Monteux

Alors que la ville de Monteux possède déjà un magasin U Express, la Coopérative U y prévoit l’ouverture d’un Super U de 2 500 m² en janvier 2025 dans la zone de Beaulieu. 64 postes sont à pourvoir, deux réunions d’informations auront lieu les lundis 9 et 23 septembre.

La Coopérative U va ouvrir un nouveau supermarché ‘Super U Monteux Horizon Provence’ dans la zone de Beaulieu, à Monteux. 64 postes sont à pourvoir.

Hôtesse de caisse ou encore employé de libre-service, différents postes sont proposés pour des contrats à durée indéterminée à temps plein ou partiel. Les candidats devront suivre une formation à partir du mois d’octobre pour être opérationnels au moment de l’ouverture en janvier.

France Travail, Mission Locale et Cap emploi se mobilisent pour faciliter ces recrutements qui se feront selon la Méthode de Recrutement par
Simulation (MRS). Les candidats pourront se présenter sans CV, et sans conditions de diplômes ou d’expérience, mais ils seront testés sur leurs aptitudes à exercer de nouvelles fonctions, avoir du contact avec la clientèle, ou encore travailler en équipe.

Deux réunions d’informations auront lieu à ce sujet les lundis 9 et 23 septembre. Pour s’inscrire à ces réunions, il suffit de téléphoner au 04 90 13 13 69 entre 8h30 à 12h pour réserver sa place. La participation à l’une des réunions ne représente pas une forme d’engagement.

Il est d’ores et déjà possible d’envoyer sa candidature via le site de France Travail.


Un nouveau Super U s’installe à Monteux

Le 11 juillet dernier, le « concept store » Chapel, de Sénas (Bouches-du-Rhône) recevait le titre de meilleur commerce indépendant de l’année 2024. Créé par le site Petitscommerces, cette distinction a pour vocation de défendre et de promouvoir le commerce indépendant et de proximité. Mais la Maison Chapel n’est pas tout à fait une boutique de vêtements comme les autres. C’est la saga d’une famille, qui « fait dans la fringue » depuis quatre générations, qui est aujourd’hui honorée. Récit.

L’histoire commence à la fin du 19ᵉ siècle, quant Pietro Chapel et sa femme, un couple de migrants italiens venus du Piémont, débarquent dans la petite ville de Sénas pour y trouver du travail. Assez rapidement, en 1906, la famille Chapel se lance dans la confection de vêtements et ouvre un premier atelier. On y fabrique des gilets, des pantalons et des vareuses de bonne facture. Et c’est en faisant les tours des bourgs avoisinants en voiture hippomobile que les vêtements étaient vendus. Il fallut ensuite attendre 1920 pour que les Chapel ouvrent une boutique à Sénas. Ensuite, Jean, le fils de Pietro, rejoint l’entreprise familiale. Entrepreneur dans l’âme, il lance sa propre marque : « le renard bleu », une ligne de vêtements inspirée des vêtements de travail américains. En 1949, le siège social de l’entreprise est transféré dans un ancien cinéma de la ville. 150 ouvrières y travaillent, et produisent 1 500 pièces par jour. Des entrepôts sont ouverts à Marseille, à Nice et à Perpignan. Le succès est au rendez-vous.

Ils créent alors la marque de prêt-à-porter Jean Chapel qui connut le succès d’une diffusion nationale et internationale

Viennent ensuite les années 60-70, et c’est Mady Nalin, la fille de Béatrix et Jean Chapel qui prend en main les destinées de la maison familiale. Ils créent alors la marque de prêt-à-porter Jean Chapel, qui connut le succès d’une diffusion nationale et internationale. C’était l’époque des pantalons à pattes d’éléphant et des pulls à col roulé. C’était aussi et surtout l’arrivée en masse du jeans et du sportswear, domaine qui restera pour les décennies suivantes un des fondamentaux de la maison. 

Ensuite, ce fut la rencontre avec le créateur Christian Audigier, avant qu’il ne devienne la star de la mode qu’il est aujourd’hui. Il prit en charge le style de la marque entre 1976 et 1986. En 1994, retour aux sources, Mady et Christian Nalin décident de rouvrir une boutique à Sénas en lieu et place du site historique, là où tout a commencé.  

Si la maison privilégie toujours le made in France, la boutique s’est ouverte aux vêtements de seconde main, répondant ainsi aux évolutions actuelles de la consommation. Aujourd’hui, c’est Olivier Nalin, l’arrière-petit-fils de Pietro qui a pris la succession. Une saga qui ne semble pas vouloir s’interrompre.

Olivier Nalin Chapel.

petitscommerces.fr pour la défense et la promotion du commerce indépendant  

Crée en 2017, par deux fils de commerçants, Jonathan Chelet et Maxime Bedon, la start-up Petitscommerces s’est fixé pour mission de soutenir et développer le commerce indépendant et de proximité. Pour cela, ils développent et proposent toute une série de services qu’offre aujourd’hui le numérique. L’idée est d’apporter à ces petits commerçants des outils dont ils ne disposent pas, faute de temps ou de moyens. 

Ainsi, récemment, ils ont mis au point un système de cartes-cadeaux locales exclusivement valable chez des commerçants indépendants.  

Ils ont créé en 2023 le prix du meilleur commerce indépendant

Toujours avec cette idée de défendre ce type de commerce, ils ont créé en 2023 le prix du meilleur commerce indépendant.  Cette année, plus d’un millier de commerçants s’étaient inscrits. Après des sélections régionales effectuées selon de nombreux critères et un vote du public via les réseaux sociaux, c’est un jury composé de professionnels qui a départagé les gagnants des 13 régions, récompensant un gagnant national. Cette année, c’est le concept store Chapel qui a emporté les suffrages du jury. Outre les honneurs de recevoir ce prix, le gagnant bénéficiera de la réalisation d’un portrait digital sur petitscommerces.fr d’une valeur de 720 euros, ainsi qu’une campagne média sur les réseaux sociaux d’une valeur de 3 000 euros. « Ce prix, je le vis d’abord comme une reconnaissance pour ma famille et pour le chemin accompli », confie Olivier Nalin. 

« Nous sommes des survivants et nous devons continuellement savoir nous réinventer »

Le jury a souhaité distinguer la maison Chapel pour son histoire, sa démarche écoresponsable et l’originalité de son concept. Au travers de cette distinction. Il s’agissait aussi de soutenir les commerces de vêtements qui aujourd’hui doivent faire face à de nombreuses difficultés : inflation, baisse du pouvoir d’achat, concurrence de la grande distribution, de l’e-commerce…  « Nous sommes des survivants et nous devons continuellement savoir nous réinventer », confie Olivier Nalin.


Un nouveau Super U s’installe à Monteux

Si l’été rime avec festivités, cette période d’activité touristique intense est aussi synonyme de défi sécuritaire pour de nombreux commerçants. Et, cette année ne devrait pas faire exception. Afin d’aider les commerces à prévenir les vols, et donc à réduire les pertes, Veesion, deeptech à l’origine d’une solution de détection intelligente du geste, dresse une liste des techniques de vol à l’étalage les plus utilisées.

« Les grands événements sportifs comme ceux de cet été constituent une réelle opportunité pour les commerces locaux tout en représentant un risque accru de vols en rayon. Il est donc essentiel pour les professionnels de la distribution de connaître les stratagèmes utilisés par les voleurs afin de mettre en œuvre les mesures appropriées pour se protéger. L’ingéniosité des spécialistes de la sécurité est tout aussi développée que celle des voleurs et des solutions existent pour être certain d’avoir toujours le bon œil, au bon endroit, au bon moment », explique Benoît Koenig, cofondateur de Veesion.

Le sac en métal

Les voleurs à l’étalage s’équipent parfois de sacs doublés de métal pour stopper les signaux émis par les étiquettes de sécurité et les empêcher de déclencher les systèmes d’alarme. Couramment appelé « balayage », ce stratagème est généralement bien connu des membres du personnel de sécurité tout en restant difficile à déjouer. Ceci expliquant cela, aux caisses de certains magasins, des affiches invitent souvent à présenter des sacs ouverts afin que les hôtes de caisse puissent en faire un examen visuel. Cette invitation n’a cependant rien d’obligatoire.

L’aimant, l’outil numéro 1 des voleurs à l’étalage

Suivant sa puissance, un aimant peut permettre de retirer les badges antivols. En effet, la plupart des antivols utilisent un système de verrouillage magnétique basé sur l’attraction de billes métalliques dans la tête du badge. Lorsqu’elles sont attirées par une force magnétique, ces billes entraînent avec elles le système de verrouillage du badge, libérant ainsi le clou de l’antivol. Petit et facile à mettre en poche, l’aimant est aujourd’hui l’astuce la plus usitée pour déjouer les portiques de sécurité.

Le brouilleur de portiques antivols

Discrets et indétectables, les brouilleurs de portiques antivols sont des petits boîtiers électroniques en plastique qui brouillent les ondes radio des systèmes antivols. Ainsi, ils empêchent la communication entre les badges antivols textiles et les portiques de sécurité qui doivent les détecter en cas de tentative de vol. Cette nouvelle technique de vol en magasin inquiète particulièrement les commerçants, même si des solutions existent pour lutter contre ces appareils.

Cacher la marchandise sous ses vêtements

Prendre un produit, le cacher en dessous ou à l’intérieur d’un vêtement épais, voire dans un sous-vêtement, puis sortir en marchant le plus simplement du monde…. Aussi osé que cela puisse paraître, cette technique est toujours couramment employée par les voleurs à l’étalage. Parfois, un chapeau, un parapluie ou un faux ventre de femme enceinte peut même faire office de cachette ! Les cabines d’essayage sont des endroits stratégiques pour ces clients malveillants qui repartent du magasin, produit presque en main, sans faire mine de quoi que ce soit. 

Le changement d’étiquette

Ni vu, ni connu, un produit change d’étiquette et… de prix. Très courante, cette pratique occasionne un manque à gagner considérable, notamment dans les commerces d’alimentation et d’objets du quotidien. Elle est en effet très difficile à déceler pour les commerçants, surtout en période de forte fréquentation, où la vigilance est plus délicate à maintenir. La présence d’intérimaires ou de stagiaires peut également compliquer la tâche. Moins au fait des tarifs pratiqués, moins sensibilisés à ces comportements, ils sont plus faciles à duper que les employés en poste à l’année.

Le vol à deux ou à plusieurs

Les techniques les plus simples sont parfois les plus efficaces… Les voleurs entrent ensemble dans un magasin, ou séparément afin d’éviter d’éveiller tout soupçon. Généralement, l’un d’entre eux va ensuite chercher à attirer l’attention du personnel de sécurité pour que l’autre puisse dérober en toute tranquillité de la marchandise sans être repéré.


Un nouveau Super U s’installe à Monteux

Après une première édition pleine de promesses, le salon international de l’art contemporain est de retour pour une seconde édition sur la ville d’Avignon, au Parc des expositions, du 4 au 6 octobre 2024. Dans le cadre de cet évènement, les organisateurs invitent les artistes du territoire vauclusiens à s’inscrire et faire découvrir leur talent.

Le SIAC (salon international de l’art contemporain) revient pour une seconde édition sur la ville d’Avignon. Après une première édition qui avait attiré un public nombreux avec plus de 7.000 visiteurs, l’évènement culturel qui avait permis à de nombreux vauclusiens de découvrir des artistes et d’échanger autour de leurs créations, reviendra au Parc des Expositions qui se trouve à Agroparc du 4 au 6 octobre 2024. 

Les inscriptions, toujours ouvertes 

Pour les artistes d’art contemporain, les inscriptions sont toujours ouvertes et en cours. Le SIAC 2024 reprendra ses valeurs et ses principes fondamentaux avec des rencontres avec les « professionnels » en direct sans passer par des galeries afin de valoriser une logique commerciale de proximité. Comme l’an dernier, un parcours de visite atypique permettra au public présent de découvrir les stands de manière originale et sereine tout en garantissant aux artistes une visibilité constante en tout points. 

Pour obtenir le dossier de participation et s’informer sur les conditions d’admission, les intéressés sont invités à prendre contact l’organisation du salon par mail, à l’adresse suivante : e.genre@galeriephocea.com ou en se connectant sur le site du salon : www.siac-avignon.com. Pour prétendre à obtenir une place, il faut néanmoins justifier d’un statut de professionnel et d’un numéro de SIRET/Nº MDA ou AGESSA ou inscription à la chambre des métiers. Toutes les candidatures, peu importe le style, sont les bienvenues afin d’offrir au public la plus grande diversité de création. 

3 jours consacrés à l’art 

Du 4 au 6 octobre 2024, de nombreux artistes sont attendus au Parc des Expositions, sur 3 000 m2 dans le hall A, pour 3 jours de salon, animés par la même passion, le même esprit et la volonté de créer un rendez-vous annuel.

S’il revendique les mêmes fondamentaux qu’à Marseille, à savoir la présence exclusive d’artistes professionnels (et non de galeries) sur des espaces d’exposition privatifs avec une pluridisciplinarité de techniques et de styles présentées, le SIAC est une plateforme d’échanges, de rencontres et de partage, d’achats et de coups de cœur entre les exposants et le public composé de professionnels (galeristes, directeurs artistiques, architectes, décorateurs, décideurs d’entreprise…), d’amateurs d’art et de visiteurs néophytes.

Infos pratiques : 2ème édition du Salon international de l’art contemporain. Du vendredi 4 au dimanche 6 octobre 2024, de 10h à 22 h le vendredi et de 10h à 19h le samedi et dimanche. Parc des expositions, chemin des felons, 84140 Avignon. Billets et informations disponibles sur le site www.siac-avignon.com. Tarif normal : 10€, tarif réduit (étudiants, handicapés, groupe) : 7€ et gratuit pour les -12 ans. 


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L’enseigne de boulangerie et de sandwicherie Marie Blachère vient de rouvrir sa boutique du cours Jean Jaurès, à Avignon. Après avoir subi un sinistre en mars dernier, la boulangerie peut de nouveau accueillir les clients depuis ce mercredi 26 juin.

L’enseigne compte aujourd’hui près de 800 magasins, dont 3 dans le centre-ville d’Avignon. La réouverture de la boutique du cours Jean Jaurès est une bonne nouvelle pour l’enseigne qui est, selon une enquête d’UFC-Que Choisir, celle qui propose les meilleurs produits pour la santé, avec le moins de sel et d’additifs, en comparaison avec ses concurrents.

La franchise, née à Salon-de-Provence en 2004 et dont le siège est basé à Châteaurenard, enregistrait un chiffre d’affaires de plus d’un milliard d’euros en 2023, et se plaçait en troisième position des chaînes de restauration rapide, derrière McDonald’s et Burger King. L’enseigne est très appréciée de beaucoup de Français qui profitent des différentes formules proposées, comme la formule ‘Le p’tit malin’ qui permet de choisir quatre produits parmi une sélection pour 5€. Cette formule, lancée en février dernier, est notamment disponible dans la boutique du cours Jean Jaurès.


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Le réseau de formations Negoventis et la CCI du Pays d’Arles créent une nouvelle formation Bac+2 en apprentissage ‘Gestionnaire des unités commerciales’ pour se former aux métiers du commerce, de la vente et du marketing. La formation débutera en novembre 2024.

Dès novembre 2024, il sera possible de se former aux métiers du commerce, de la vente et du marketing en apprentissage et d’obtenir un diplôme Bac+2 reconnu par l’état grâce à une nouvelle formation, accessible hors Parcoursup, basée sur un rythme de 2 jours de cours à la CCI du Pays d’Arles et 3 jours en entreprise.

Cette formation s’adresse aux futurs bacheliers et aux titulaires d’un bac+1 ou d’un titre de niveau 4. Elle va permettre d’ouvrir la voie vers divers métiers comme conseiller de vente, responsable d’univers marchands, adjoint chef de rayon, adjoint de magasin, et bien d’autres. La formation promet 90% de réussite à l’examen et 80% d’insertion après l’obtention du diplôme.

Demande d’inscription au 06 50 73 38 75 ou au 06 30 61 54 14 ou par mail à l’adresse formation@arles.cci.fr


Un nouveau Super U s’installe à Monteux

Pendant deux jours, la ville d’Avignon accueille les 18e Assises nationales du centre-ville. Ces rencontres, qui se tiennent mercredi 22 et jeudi 23 mai à l’hôtel de ville ainsi qu’au centre des congrès du palais des papes, sont organisées depuis 2006 par l’association ‘Centre-ville en mouvement‘. Chaque année, des centaines d’élus venus de toute la France, mais aussi des managers de centre-ville, des représentants des chambres consulaires et les principaux acteurs du centre-ville se réunissent lors de cet événement pour échanger lors de tables rondes et d’ateliers sur l’ensemble des sujets ayant trait à l’attractivité des centres-villes. En préambule, ces assises ont débuté par la présentation du 9e baromètre du centre-ville et des commerces en présence de Cécile Helle, maire d’Avignon.  

Les 18e assises nationales du centre-ville ont débuté à Avignon, ce mardi 21 mai au soir, avec la présentation du 9e baromètre de l’association Centre-ville en mouvement. On constate avec ce baromètre un attachement aux centres-villes en hausse en 2024 : 64% des français aujourd’hui contre 61% en 2023. Un chiffre qui monte même à 78% pour les communes de 100 000 habitants, mais qui descend à 57% pour les villes de moins de 50 000 habitants.
Dans le même temps, ce baromètre initié depuis 2016 en partenariat avec l’Institut CSA, observe une fréquentation en hausse des centres-villes avec 72% des Français qui s’y rendent au moins une 1 fois par semaine en 2024 contre 70% en 2023. Là aussi, il existe notamment des disparités entre les villes de 100 000 habitants (79%) et celles de moins de 50 000 habitants (66%).
Ce sont les cadres et les jeunes qui sont plus attachés aux centres-villes. Les habitants des villes inscrites dans le dispositif Cœur de ville sont également plus attachés que le reste de la population.

Persistance d’un certain ‘déclinisme’
Si la part de ceux se rendant moins souvent dans leur centre-ville atteint son point le plus bas depuis 2016, Centre-ville en mouvement rappelle que ce sont le manque d’intérêt, les commerces peu attractifs et le manque de places de stationnement qui expliquent principalement la non-fréquentation des centres-villes.
Malgré ces bons indicateurs, le baromètre observe un certain ‘déclinisme’ puisque que 40% des personnes interrogées assurent que le centre-ville qu’ils fréquentent s’est plutôt dégradé durant les 10 dernières années. Un chiffre qui reste stable malgré une meilleure fréquentation générale des centres-villes. Ce déclinisme est plus marqué chez les retraités (49%), les 50-64 ans (45%) et les habitants des communes rurales (51%).

« Le maire et son conseil municipal sont en première ligne de l’attractivité de la ville. »

Cécile Helle, maire d’Avignon

Le maire en première ligne
Le 9e baromètre du centre-ville et des commerces fait aussi apparaître que le maire et son conseil municipal sont en première position (63%) pour agir sur la modernisation des centres-villes. Ils devancent les commerçants de proximité (44%), les citoyens (34%), les associations locales (31%) et les entreprises locales (24%).
C’est donc prioritairement à eux, que les Français  font confiance pour revitaliser les centres-villes. Pour les sondés, cela passe principalement par la dynamisation des commerces (34%), la sécurité des biens et personnes (30%) et le stationnement en centre-ville (28%).
« C’est vrai que le maire et son conseil municipal sont en première ligne de l’attractivité de la ville, confirme Cécile Helle, maire d’Avignon, confrontée à une vacances des logements en augmentation.

La cité des papes, qui est à la fois engagée dans le programme Action cœur de ville (ACV) et dans le nouveau programme de revitalisation des zones commerciales, est aussi confrontée aux difficultés que rencontrent de nombreuses enseignes nationales de prêt-à-porter et d’équipements de la maison qui ont mis la clef sous la porte les unes après les autres. Dans les villes moyennes, comme Avignon, « ces fermetures successives de franchises ne sont pas conséquence sur l’offre commerciale » reconnait d’ailleurs Cécile Helle.

« Il faut donner envie de venir en cœur de ville. Il faut proposer une expérience. »

Autre motif d’inquiétude, la prédominance du e-commerce ainsi que la multiplication des offres Airbnb qui entraîne la disparition progressive des commerces traditionnels. « Ces meublés touristiques contribuent à la pénurie de logements et sont aussi en train de ‘transformer l’armature commerciale dans les centres’ avec le changement de population qu’ils engendrent : les magasins de décoration, les fleuristes, les commerces de bouche cèdent progressivement la place à des enseignes de plats à emporter. C’est une vraie alerte », expliquait-elle tout récemment à nos confrères de Localtis, le média de la banque des territoires et de la Caisse des Dépôts.
La question environnementale devient aussi un enjeu majeur notamment avec la création d’aménagement ayant pour but de lutter contre les îlots de chaleur.

Présention du 9e baromètre du centre-ville et des commerces à la mairie d’Avignon.

« Je crois beaucoup à la requalification, insiste la maire d’Avignon. Il faut donner envie de venir en cœur de ville. Il faut proposer une expérience. C’est nous qui avons le palais de papes, mais pas que. A nous d’optimiser cette dimension patrimoniale du centre commercial qu’est le centre d’Avignon. L’attractivité passe donc par la requalification, l’accessibilité, la limitation de la place de la voiture, l’animation avec commerçants ou bien encore la transition écologique. »


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Comme nous l’annoncions en début d’année, Carrefour va remplacer le magasin ‘historique’ Casino au sein du centre commercial Cap Sud à Avignon.

En janvier dernier, une partie du groupe Casino avait été démantelée suite aux difficultés de la société de grande distribution. Dans ce cadre, près de 300 magasins sont repris par Intermarché, Auchan et Carrefour. C’est d’ailleurs cette dernière enseigne qui a récupéré le magasin Casino situé dans le centre commercial de Cap Sud à Avignon.
Un point de vente ‘historique’ de 5 798m2, qui avait vu le jour il y a plus de 50 ans lors de la création en 1973 de ce centre alors baptisait ‘L’Autre centre-ville’.
Après plusieurs semaines d’aménagement, ce nouveau Carrefour ouvrira officiellement ses portes ce vendredi 17 mai. L’offre comprendra également un espace drive situé à l’arrière du magasin.

Quid des autres magasins d’Avignon, Orange ainsi que dans le Gard rhodanien ?
Pour les autres magasins de Casino implanté dans la région, celui de Saint-Lazare (en face de l’université) avait déjà été cédé en juin 2023. Il devrait passer sous la bannière Intermarché d’ici 2 ans.
Par ailleurs, le supermarché Casino d’Orange de l’Argensol (2 164m2) ainsi que celui de Pont-Saint-Esprit (1 017m2) devraient devenir des Intermarché. Cependant, selon nos confrères de Vaucluse matin, les responsables du magasin de la cité des princes vont rendre les clefs le jeudi 30 mai prochain sans connaître leur avenir. Un passage sous l’enseigne Intermarché contact ou celle de Netto est évoqué.
De l’autre côté du Rhône, Auchan a lui récupéré l’hypermarché Casino de Saint-Laurent-des Arbres (2 794m2) alors que le Casino Shop d’Uzès (122m2) devrait basculer en Carrefour.


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Suite à la crise sanitaire, les recrutements ont connu une croissance significative. Une tendance qui a été perturbée par des défis environnementaux, des perturbations dans les chaînes d’approvisionnement et des tensions géopolitiques, créant une baisse du nombre de projets d’embauche de près de 14% sur un an. Selon l’enquête ‘Besoins en main d’œuvre 2024’ réalisée par France Travail, 34 060 emplois potentiels ont été recensés en Vaucluse, ce qui représente une baisse de 5 540 projets de recrutement par rapport à l’année précédente.

Près de 2 intentions de recrutement sur 3 (65%) émanent d’entreprises comptant moins de 20 salariés. Notamment dans les secteurs des services (55%), qui représentent la plus grande part de ces intentions à l’instar de la région, de l’agriculture et industrie agroalimentaire (26%), et du commerce (10%). Parmi les 34 060 projets de recrutement du département, 20 540 (soit 60%) sont jugés difficiles par les employeurs.

Au niveau de l’emploi saisonnier, il représente 1 projet de recrutement sur 2 en 2024, dépassant la moyenne régionale qui est à 40%. Les intentions d’embauche saisonnières représentent 17 170 projets de recrutement.

Les services
Le secteur des services est le plus gros recruteur du département avec 18 630 projets de recrutement (en recul de plus de 8% sur un an). Les projets sont principalement situés dans le bassin d’Avignon (40%). Les métiers les plus recherchés sont ceux de serveurs de cafés et restaurants, d’aides de cuisine et employés polyvalents de la restauration, d’agents d’entretien de locaux, d’employés de l’hôtellerie et de cuisiniers.

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L’agriculture et l’agroalimentaire
C’est le Vaucluse qui compte le plus de projets de recrutement dans le secteur de l’agriculture et l’agroalimentaire parmi tous les départements de la région avec 8 950 projets. Ils se situent majoritairement dans les bassins Nord Vaucluse (34%) et Est Carpentras (31%). 86% des projets sont saisonniers, mais seulement 54% sont jugés difficiles, soit 6 points de moins que la moyenne départementale. Les profils les plus recherchés sont ceux de viticulteurs et arboriculteurs, d’agriculteurs, de maraîchers et horticulteurs, d’ouvriers peu qualifiés des industries agroalimentaires.

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Le commerce
3 330 projets de recrutement concernent les établissements commerciaux, majoritairement situés dans les bassins d’Avignon (42%) et du Sud Vaucluse (28%). Les profils les plus recherchés sont ceux d’employés de libre-service, de manutentionnaires et déménageurs peu qualifiés, de caissiers, de vendeurs en habillement et accessoires, articles de luxe, de sport, de loisirs et culturels, de caissiers et d’ouvriers mécaniciens de véhicules.

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La construction
2 080 projets de recrutement proviennent de ce secteur, principalement situés dans le bassin Avignon (39%). 82% des projets sont jugés difficiles. Les profils les plus recherchés sont ceux de maçons qualifiés, d’ouvriers en électricité du bâtiment, de plombiers chauffagistes, d’ouvriers en travaux de façade, d’étanchéité et d’isolation.

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Les 10 métiers les plus recherchés par les employeurs sont :
1) Viticulteurs, arboriculteurs 
2) Agriculteurs 
3) Serveurs de cafés et restaurants
4) Aides de cuisine et employés polyvalents de la restauration 
5) Agents d’entretien de locaux
6) Employés de l’hôtellerie
7) Cuisiniers
8) Professionnels de l’animation socioculturelle
9) Artistes (musique, danse, spectacles)
10) Aides à domicile et auxiliaires de vie

Les 10 métiers jugés les plus difficiles à recruter sont : 
1) Agriculteurs 
2) Viticulteurs, arboriculteurs
3) Serveurs de cafés et restaurants
4) Agents d’entretien de locaux 
5) Aides de cuisine et employés polyvalents de la restauration
6) Aides à domicile et auxiliaires de vie 
7) Cuisiniers
8) Employés de l’hôtellerie 
9) Professionnels de l’animation socioculturelle
10) Aides-soignants

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