Après Sorgues en 2023, l’enseigne Cash Piscines ouvre aujourd’hui, jeudi 20 mars, un nouveau magasin à Bollène. D’une superficie de 960 m² et employant 4 personnes, il est situé 1 831 avenue Jean-Moulin. Le nouveau site est ouvert du lundi au samedi, de 9h à 12h et de 14h à 19h.
L’enseigne leader spécialisée dans la vente en libre-service de matériels et accessoires pour piscines et spas gonflables, met à disposition plus de 2 000 références en stock, couvrant une large gamme de produits allant des piscines tubulaires, en bois ou en acier, à tout le matériel nécessaire à leur entretien.
Le 5e magasin en Vaucluse « Cette ouverture marque notre cinquième magasin dans le Vaucluse, et elle revêt une grande importance, car Bollène se situe à un carrefour stratégique entre Pierrelatte et Orange, explique Christophe Lacroix, directeur du magasin de Bollène qui dirige un groupement de 20 autres Cash Piscines dans les départements avoisinants depuis plus de 20 ans, dont un qui ouvrira prochainement à Puget sur Argens. « Grâce à son climat méditerranéen et à sa position centrale, cette nouvelle implantation permet à nos clients d’accéder plus facilement à notre offre, poursuit-il. Nous souhaitons ainsi répondre à une demande croissante et faciliter l’accès à nos produits pour un public toujours plus large. »
Outre Sorgues et Bollène, Cash piscines est aussi présent en Vaucluse à Avignon, dans la zone de Mistral 7, à Carpentras et Orange. L’enseigne est aussi implantée dans les bassins de vie de la cité des papes aux Angles et à Plan d’Orgon, à côté de Cavaillon. Créée en 2000, Cash Piscines compte près de 160 magasins et a réalisé un chiffre d’affaires de 265M€ en 2023.
Cash Piscines s’implante à Bollène
« Je fais partie des premières victimes du confinement du Covid. J’ai en effet été licenciée de mon entreprise dans l’événementiel. » Claire di-Meglio décide de se réinventer et de partir sur un projet de création de sa propre affaire en 2022, après 20 années d’expérience professionnelle en tant que cadre dans la logistique.
« Au départ j’avais pour projet de créer un magasin traditionnel de produits locaux. J’ai toujours été attachée à la consommation des produits du terroir. Je connaissais déjà quelques producteurs de la région qui travaillent très bien et font de bons produits. Nous avons un département avec tout ce qu’il faut pour manger. J’ai fait le tour des fermes pour trouver des œufs, des tomates ou d’autres produits. » Pour être accompagnée, elle se tourne vers le Rile à Carpentras dont la mission est d’aider à la création d’entreprise. Elle obtient également un prêt d’honneur auprès de la plateforme Initiative Ventoux d’une valeur de 8 500€. Elle décroche une autre aide financière d’une structure à la création d’entreprise, France active, en tant qu’entrepreneuse. Elle lance ainsi son affaire en mai 2022, en choisissant un concept ambulant plutôt qu’un magasin fixe. Elle fait alors l’acquisition d’un véhicule utilitaire pour un budget de 30 000 € qu’elle aménage pour lancer alors Nans et Pimprenelle, son épicerie ambulante.
« Mon entreprise participe à recréer une vie de village et du lien social. »
Claire di-Meglio, fondatrice de Nans et Pimprenelle
Choix de la gamme Elle décide de déterminer la gamme proposée à sa clientèle sur des produits locaux exclusivement au départ. Elle travaille ainsi des fruits et légumes, du vin mais aussi des produits transformés par des entreprises du coin, comme les conserveries Guintrand à Carpentras, sans oublier des produits ménagers écologiques. « Mon idée de départ était de proposer du produit bon, pas forcément bio, et local. » Elle sélectionne ainsi 250 produits dans son camion et consacre deux demi-journées par semaine à l’achat en direct chez ses producteurs. « L’idée première était de faire du 100 % local. J’ai dû m’adapter à la demande de mes clients qui m’ont demandé quelques produits nationaux. Il y a aussi des articles qui ne sont pas présents dans Vaucluse, je peux ainsi m’approvisionner dans les départements environnants comment l’Ardèche. »
La gamme de produits proposés est large, avec pas moins de 250 produits. Crédit : DR
Nans et Pimprenelle L’entreprise correspond au nom donné au camion, Nans. Pimprenelle est le surnom donné à Claire di-Meglio par ses collègues quand elle était cadre dans la logistique. La société baptisée ainsi sillonne neuf villages dans un rayon de 30 kms autour de Carpentras, avec des haltes dans chacun de ces lieux, sur autorisation municipale. Elle est également présente dans des lieux privés comme la résidence autonomie pour personnes âgées Domitys à Carpentras. « Mon concept est 100% écologique. Le client ne dépense pas d’essence pour aller au supermarché, avec des produits locaux qui n’ont pas voyagé. »
Une clientèle à fidéliser L’entreprise doit encore développer son chiffre d’affaires pour asseoir son modèle économique. La clientèle est variée. Il y a certes des personnes âgées mais également tous les âges représentés. Il s’agit d’une clientèle sensible à cette démarche écologique. « Mon entreprise participe à recréer une vie de village et du lien social mais elle doit encore acquérir de nouveaux clients pour être pérenne. Le travail que je réalise a du sens. Je crois fermement au projet », explique la cheffe d’entreprise.
Cash Piscines s’implante à Bollène
Le 10 décembre 2024, un vent de fraîcheur a soufflé sur la rue de la Carreterie à Avignon. Là, au numéro 18, une nouvelle boutique à ouvert ses portes : L’Atelier Floral. La devanture, sobre et élégante, affiche fièrement les réalisations d’une fleuriste 100% écolo. Entourée d’un bois sculpté d’un vert céladon apaisant, la vitrine se fait le miroir d’un jardin secret en cœur de ville, tandis que des pots fleuris, tels des sentinelles, invitent les passants à entrer. À peine franchi le seuil, le visiteur est accueilli par un petit mobilier vintage qui ajoute à l’atmosphère chaleureuse, donnant à l’espace un air de printemps, même en plein hiver.
Lara Hollebecq Copyright MMH
La boutique fait partie d’un ancien édifice religieux. Au fond de celle-ci un mur de feuilles gravées, au sol le carrelage en terre cuite a été pyrogravé de fleurs et de feuilles… «Tout ici rappelle le feuillage et les fleurs, remarque Lara qui vient tout juste de s’installer dans ce local. Je voulais absolument ouvrir ma boutique dans cette rue et, incroyable, ce lieu s’est libéré. Pourquoi la rue de la Carreterie ? Parce que la rue s’est beaucoup renouvelée avec des commerces dynamiques. Toutes les strates de la société y cohabitent, et surtout mes amis.»
C’est que Lara Hollebecq, en vraie avignonnaise comme son nom ne l’indique absolument pas, a un parcours surprenant. « Très dyslexique, je ne pouvais poursuivre que des études orientées vers l’art car, seule ma créativité pouvait sauver mes ambitions pour un parcours un peu fouillé,» analyse la trentenaire. J’ai ainsi obtenu un double master en cinéma -scénario et réalisation et une solide formation en photographie- mais voilà qu’une fois revenue du Brésil, où la jeune-femme a étudié et élaboré un scénario et s’apprêtait à la réalisation de son long métrage, un séisme politique s’abat sur le pays, l’enjoignant à retrouver ses terres. Retour à la case départ, cette fois auprès du Pôle emploi. Mais voici que la conseillère est bien embêtée. Que faire d’un double master en Cinéma ? « Vous auriez une autre idée de voie professionnelle ? », s’enquerre-t-elle auprès de Lara.
Les végétaux et la nature Oui, Lara a, grâce à sa maman très férue de jardinage, acquis de vraies connaissances en création et développement de jardin paysagé et de végétaux d’intérieur… mais pas en fleurs coupées. Même si autant qu’elle s’en souvienne, tout en vivant modestement, elle a toujours fleuri ses appartements. « Petite étudiante j’appréciais les trois renoncules qui magnifiaient mon intérieur pendant 15 jours ». Du coup la conseillère Pôle emploi lui demande de faire un stage d’observation chez un fleuriste pour vérifier la profondeur son engagement dans cette possible reconversion professionnelle.
Les fleurs de Lara Hollebecq Copyright MMH
L’Ecole de Monteux Après un stage d’observation auprès de Thierry le gérant de ‘A nos amours’, rues des trois faucons à Avignon, qui lui dit « qu’elle peut emprunter cette voie parce qu’elle a l’instinct », Lara part donc étudier à l’école de Monteux se partageant entre son apprentissage à Avignon et à Paris chez ‘Muse’ avec Majid le fleuriste lyrique à Montmartre qui, notamment, ‘fait tous les défilés de mode’. Elle obtient son CAP haut la main avec mention ainsi que plusieurs concours. L’école de Monteux lui propose alors d’intégrer le progamme Erasmus.
Lara prend son bâton de pèlerin et vise les étoiles c’est-à-dire les personnalités internationales qui brillent en France et à l’étranger pour leur vision novatrice et décroche sa place auprès d’eux tout d’abord chez Scheepstra Bloemen à Amsterdam en Hollande qui fleurit les grands hôtels de luxe. ‘Là bas, j’ai appris comment, un professionnel de l’entreprise fleurissait chaque jour les 4 restaurants japonais d’un hôtel de luxe’. Je me rappelle aussi que la société avait en charge, tous les jeudis après la représentation, les 100 bouquets de 10 roses rouges dévolus aux petits rats de l’opéra. La première fois je n’ai pas réussi à les faire en une journée. Au bout de 6 mois, je les faisais en une matinée.’ Puis je suis partie à Melbourne en Australie, pour un Working Holiday, où j’ai pu travailler chez Flowers Vasette.
« Au fil de ces voyages j’ai pu assimiler les langues, les us et coutumes, la façon d’aborder les clients qui n’est pas la même selon les pays, et leur goût pour les fleurs, leur façon de mélanger les couleurs. Par exemple, les œillets et les chrysanthèmes sont les fleurs les plus recherchées à Amsterdam comme à Melbourne, notamment pour les mariages. Je suis très curieuse de l’art floral dans tous les pays du monde et j’ai besoin d’innover, chaque jour, dans la présentation de mes bouquets. »
Les fleurs séchées de Lara Hollebecq Copyright MMH
Mon projet «Je suis écolo dans l’âme avec le recyclage, le réemploi, la récupération, le compost. Mais le métier de fleuriste est aux antipodes de cette façon d’agir avec ses centrales d’achat, des fleurs qui proviennent de tous les pays du monde et où les fleurs de saison ne viennent pas du pays où justement elles s’épanouissent… Et puis le déballage des plastiques qui protègent les fleurs remplissent des poubelles entières… Sans compter la moitié du stock de fleurs et autres végétaux qui finissent à la poubelle. Tout cela ne me convient pas.»
«J’ai donc monté un dossier avec Initiative Terres de Vaucluse, en expliquant ce que je voulais faire. Une boutique écologiquement engagée avec des fleurs qui proviennent du Var en hiver et du Vaucluse, du Gard, des Cévennes, de Montpellier à partir de mars. J’ai contacté deux banques qui ont été enthousiastes et j’ai choisi la meilleure proposition de prêt. En fait, je me rends compte que je ne travaille qu’avec des femmes et qu’elles sont toutes à la fois bienveillantes et talentueuses : banquières, maraichères en fleurs, en fleurs comestibles, en tisane, en légumes, le Tipi… J »ai l’impression que notre génération porte une nouvelle sororité. »
Lara Hollebecq propose des fleurs coupées, séchées, des plantes en pot, des récipients et céramiques chinés ou fabriqués localement. Un espace vrac proposera prochainement de la terre, du terreau, des substrats pour répondre aux besoin des habitants de la rue qui se compose de très belles propriétés et d’appartements. Les fleurs sont emballées dans du papier kraft ou dans d’anciennes gazettes du cinéma Utopia. Le magasin propose des objets de créateurs laissé en dépôt comme des vases, des œuvres en collages, des cartes, du bois tourné et recyclé, des luminaires, et bientôt une belle vasque en céramique ornera l’un des murs . « Je veux revenir à la fleur d’avant la mondialisation », synthétise Lara. Prochainement ? « Je vais ouvrir des ateliers floraux pour enseigner l’art du bouquet. Mon objectif de vie ? Vivre de ma passion.»
Les infos pratiques L’Atelier Floral. Lara Hollebecq. 18, rue Carreterie, en face de la Place des Carmes. Ouvert les mercredi et jeudi après-midi. Les vendredi et le samedi en continu jusqu’à 20h et le dimanche matin.
Composition dans une céramique de créateur de Lara Hollebecq Copyright MMH
Cash Piscines s’implante à Bollène
Présenté comme le paradis des bonnes affaires, le Black Friday qui a débuté hier donne l’occasion aux détaillants d’écouler pendant une période limitée (généralement étendue à une semaine) des produits à des prix parfois très réduits, ce qui entraîne souvent une ruée désespérée pour profiter des offres. Mais comme le dévoile une analyse du site de comparaison de prix Idealo, les rabais moyens pratiqués lors de l’évènement sont en réalité plutôt modestes comparés aux chiffres annoncés par la plupart des vendeurs.
Lors du Black Friday 2023, des dix catégories de produits les plus consultées sur idealo.fr, ce sont les consoles de jeux qui affichaient les réductions les plus intéressantes, avec une moyenne de 11 %. Les smartphones étaient quant à eux moins chers de 5 % en moyenne ; le smartphone avec la meilleure remise était l’iPhone 15 128Go, avec un prix réduit de 13 % par rapport à son prix d’octobre. Parmi les catégories de produits les plus en demande lors du Black Friday, le potentiel de réaliser une bonne affaire était le moins élevé pour les télévisions, pour lesquelles le rabais moyen mesuré le jour J n’était que de 1 % en moyenne.
Dans les prochains mois, plusieurs enseignes vont s’installer dans la nouvelle zone commerciale Horizon Provence, située dans le quartier de Beaulieu à Monteux. La première boutique de la zone à ouvrir ses portes le mercredi 4 décembre sera DO&KA, une franchise dédiée à la vente d’alimentation et d’accessoires pour animaux de compagnie.
Une boutique de 500 m² sera dédiée aux produits et services pour chouchouter les animaux domestiques au sein de la zone commerciale Horizon Provence, à Monteux. L’enseigne DO&KA propose des marques exclusives, des produits locaux et/ou d’origine France ainsi que des produits biologiques. La boutique disposera aussi d’un espace vrac pour la litière, les friandises et l’alimentation sèche. Plus de 8000 références seront disponibles, pour tous les bugets, afin de satisfaire nos petits compagnons, que ce soit les chiens, les chats, les oiseaux et les animaux de basse-cour, les petits mammifères, mais aussi les animaux aquatiques et ceux des terrariums.
Cette nouvelle boutique s’ouvre à l’initiative de François et Nathalie Guilhen, qui sont franchisés DO&KA à Vedène depuis mai 2024, mais qui ont décidé de déménager. « Comme dans tous les magasins DO&KA, les clients trouveront un espace ‘bobologie’ avec des produits de premiers soins, ou encore un Toutou-bar avec distributeur de croquettes et d’eau fraîche », expliquent les deux Vauclusiens. Un service de toilettage sera également disponible sur place.
L’enseigne, fondée par Grégory Vayssettes et Erwan Estevan en 2015, compte aujourd’hui huit magasins en France. Ils ambitionnent d’ouvrir 45 nouveaux points de vente d’ici 2030.
Cash Piscines s’implante à Bollène
Une boutique de jouets va ouvrir ses portes ce samedi 9 novembre dans la zone commerciale de Mistral 7 à Avignon. De nombreuses animations seront proposées pour l’ouverture. L’occasion idéale de dénicher quelques cadeaux de Noël.
Déjà implantée dans la zone commerciale Aushopping Avignon Nord à Sorgues, l’enseigne Smyths Toys, qui possède plus de 40 magasins en France, débarque à Mistral 7. La boutique sera située entre Maxi Zoo et Eléctro Dépôt Les Avignonnais et Vauclusiens pourront y trouver toute sorte de jouets pour tout âge, allant des jeux d’extérieur aux jeux vidéos, mais aussi la gamme Smyths Bébé/
Pour son ouverture ce samedi, la boutique prévoit une journée festive rythmée par de nombreuses animations gratuites. Les enfants de plus de trois ans pourront se faire maquiller, il sera possible de déguster des barbes à papa, rencontrer Freya, un des lapins de Sylvanian Families, et de nombreux cadeaux seront distribués.
Pour toute inscription pour recevoir le catalogue de Smyths Toys à domicile, les clients auront peut-être la chance de reporter un trampoline de 3 mètres de diamètre ou l’un des trois bons d’achats de 50€, valables dans tous les magasins de l’enseigne. L’occasion parfaite pour débuter les achats de Noël.
1899-2024 : Les Halles d’Avignon ont 125 ans. Situées en plein cœur de la cité des papes, ce poumon du centre-ville célèbre cet anniversaire jusqu’à la fin du mois d’octobre. Animations, dégustations, jeux, concours, cadeau… cet événement est aussi l’occasion de se remémorer ce haut-lieu de la gastronomie provençale chargé d’histoire.
Après le marché à ciel ouvert, le long de remparts entre Saint-Lazare et Saint-Michel, Avignon a voulu se doter d’un marché couvert pour accueillir à l’abri du soleil, de la pluie et du mistral les paysans, les bouchers, les poissonniers et les boulangers. Le Président de la République d’alors, Félix Faure avait même déclaré que sa construction serait « d’utilité publique » en 1895. Endommagé par les bombardements de la Seconde Guerre mondiale, il a été remplacé par une halle de fer, façon ‘Baltard’ qui a été démolie – au grand dam de certains – en 1972 puis rouverte en 1974, avec un parking de 580 places construit au-dessus. Puis en 2006, place à un Mur Végétal de 11m sur 30 qui change de couleurs à chaque saison et qui avait été inauguré par Marie-Josée Roig et le botaniste Patrick Blanc.
Les Halles en 1914. Collection BourguesIntérieur des Halles. Collection Bayard. B.B Imprimerie. 9×14Collection BourguesLes Halles en cours de démolition en 1972. Fond privé. Archives municipales. Anonyme. Photographie, 13X18
Pour débuter cet anniversaire Nathalie Roucaute, la présidente de l’association des commerçants des Halles a accueilli le tout Avignon et les anciens qui ont participé à cette aventure humaine. Guy Chiara, l’ancien patron de la Foire d’Avignon, Michel Pacqueu qui était à Avignon-Tourisme, Arnaud Pignol l’actuel directeur, les chefs Christian Etienne et Michel Meissonnier, le volcanique Guy Fenatto qui tenait l’étal de poissons. Mais aussi la doyenne, l’emblématique Raymonde Ponge qui s’est installée en 1956 Place Pie et proposait ses pâtes fraîches, gnocchi, spaghetti, tagliatelle et macaroni. Toujours bon pied, bon œil, elle fêtera ses 101 ans ce 2 octobre.
Nathalie Roucaute, présidente des Commerçants et Cécile Helle, maire d’Avignon.Raymonde Ponge, 101 ans, la doyenne des Halles, elle tenait le commerce des pâtes fraîches dès 1956.Christian Etienne & Michel PacqueuLe chef Michel Meissonnier (à droite) et Michel Pacqueu, ancien patron d’Avignon Tourisme (au milieu).
Le poumon du centre-ville« C’est le poumon du centre-ville » commente Claude Tummimo, l’élu délégué au développement économique et commercial de la mairie d’Avignon, qui se félicite de la présence d’une quarantaine de commerces de qualité. Ils attirent aussi bien les riches résidents du Luberon et de Villeneuve que les petits retraités d’Avignon, qui parfois se serrent la ceinture pendant des semaines pour se payer des figues à 29,90€ ou de la lotte à 36,90€ le kilo.
Le retour des ambassadeurs du goût« On revoit des têtes connues qui ont fait Avignon, ses ambassadeurs du goût, ses grands cuisiniers qui ont contribué à faire rayonner sa réputation gastronomique grâce au meilleur du terroir vauclusien, ses fruits, ses légumes, ses volailles, ses gibiers, ses coquillages, ses épices, ses pains, ses olives, ses vins, ses fromages » dira la maire, Cécile Helle. On se souvient aussi de Peter Mayle qui, dans son livre ‘Une année en Provence’ avait raconté avec quelle émotion il avait découvert ces produits et ces saveurs.Pour cet anniversaire, pendant un mois, des animations et dégustations sont prévues tous les week-ends pour mettre en avant cette pépite du goût que sont les Halles de la Place Pie.
Marché des Halles. Place Pie. Avignon. Ouvert tous les matins du mardi au dimanche de 6h à 14h. 07 63 21 27 54. www.avignon-leshalles.com
Inauguration du mur végétal des halles le 17 juin 2006. Crédit : Jean-Pierre Campomar Fonds municipauxMarie Josée Roig, alors maire d’Avignon, et Patrick Blanc, concepteur de ce mur végétal de 11mètres sur 30. Crédit : Jean-Pierre Campomar Fonds municipaux
Cash Piscines s’implante à Bollène
En juin dernier nous nous faisions l’écho d’une initiative permettant à une des artères de la ville de Cavaillon, presque moribonde, de retrouver son lustre d’antan. Il s’agissait de permettre à des commerces plutôt orientés autour de l’art ou des métiers artistiques de pouvoir s’installer pour quelques mois contre un loyer symbolique. 4 mois plus tard qu’en est-il ?
Petit retour en arrière. Pour tenter de redonner vie à cette rue piétonne du cœur de ville, deux cavaillonnaises, Sonia Jarry (pâtissière et chocolatière) et Monique Ikrelef (artiste peintre) proposent au maire, Gérard Daudet, que les 13 boutiques dont la ville a récemment fait l’acquisition soient mis à disposition d’artistes, le temps d’un été. Une opportunité unique pour ces créateurs d’avoir pignon sur rue et de redonner à cette artère attrait et fréquentation. Rappelons que la démarche a été initiée il y a plus d’un an par deux parisiens Thanh et Pascal Le Luong, qui ont fait le pari fou d’installer dans cette rue déserte une grande galerie d’art.
L’idée des deux cavaillonnaises trouva rapidement un avis favorable du côté de l’équipe municipale. Et le 7 juin 2024, la rue, rebaptisée pour l’occasion « passage des arts », était inaugurée. Une dizaine de boutiques avaient rouvert leur rideau. Un premier succès…
Ce projet fait la démonstration que les municipalités ont un rôle à jouer dans le développement économique
4 mois plus tard, c’est l’heure du bilan. Et il est positif. Presque tous ces nouveaux commerçants souhaitent poursuivre et pérenniser leur implantation confie Gérard Daudet. « Nous sommes en train de réfléchir avec eux à un moyen de les accompagner avec une montée en charge progressive des loyers » poursuit-il. Il fait la démonstration que les municipalités ont un rôle à jouer dans le développement économique et qu’on ne peut pas uniquement s’en remettre aux lois du marché. Reste à trouver le bon équilibre. A Cavaillon, la ville est déjà propriétaire 13 boutiques et l’EPF PACA (Établissement Public Foncier) en possède 14. L’autre enseignement de cette histoire est que l’art est plus forte que les kebabs, et ça c’est une autre bonne raison de se réjouir.
Un point d’histoire, pour commencer. En 1894, ce sont deux cousins alsaciens, Théophile Bader et Alphonse Bader qui investissent dans une échoppe de 70m2 pour en faire une mercerie, à Paris, à l’angle de la rue La Fayette et de la rue de la Chaussée d’Antin. Puis ils acquièrent un immeuble, un deuxième, jusqu’à posséder une assise incontournable boulevard Haussmann, près de l’Opéra Garnier. A Avignon, l’aventure débute bien plus tard, quand l’enseigne reprend en 1989 les Nouvelles Galeries, implantées depuis 1973 dans le centre commercial Cap Sud, ainsi que les Dames de France situées rue de la République (le magasin abrite aujourd’hui H&M depuis 2001). L’objectif est de démocratiser la mode, le prêt-à-porter, mais aussi les arts de la table, le design en proposant des ‘corners’ dédiés aux grandes marques.
« Nous sommes là pour satisfaire le client, lui proposer ce qui est chic. »
Philippe Sempéré, président des Galeries Lafayette d’Avignon
Philippe Sempéré, président des Galeries Lafayette d’Avignon
Jeudi 19 septembre, une quinzaine de mannequins femmes et hommes ont défilé dans le vent et dans cadre prestigieux du pont d’Avignon privatisé pour cet anniversaire exceptionnel avec les tendances automne-hiver 2024-2025, velours côtelé, cashmere, loden, parkas, marinières rayées bleu et blanc.
A cette occasion, le président des Galeries Lafayette d’Avignon, Philippe Sempéré a remercié la Ville, la Chambre de Commerce et les collaborateurs qui pendant deux mois l’ont aidé à organiser cette soirée de prestige dans un lieu mythique. « Notre stratégie est d’innover, d’allier tradition et modernité, d’être tendance, de capter l’air du temps, de rendre le beau accessible à tous. »
400 000€ d’investissements pour le magasin de Cap Sud « Nous avons rénové le magasin de Cap-Sud, 400 000€ ont été investis, notamment en rehaussant le plafond à 8,5 mètres. Nous accueillons 25 marques nouvelles et premium comme Mango ou Orpheo, en plus de Zadig & Voltaire, Ines de la Fressange ou Fursac » précise-t-il. « Chaque jour, nous sommes là pour satisfaire le client, lui proposer ce qui est chic. Nous lui offrons 10 000m2 de mode et de rêve à portée de main. »
Le plus jeune directeur de France accueille plus d’un million de visiteur par an à Avignon A 33 ans, Olivier Bernardi est le plus jeune directeur des 57 Galeries Lafayette de France. « Nous sommes proches de nos clients, de leurs attentes. Le 4 décembre cela fera 4 ans que je suis là, et chaque matin, j’arrive avec la même passion, la même ferveur. Nous proposons 350 marques. En tout nous sommes 140 salariés, notre chiffre d’affaires grimpe de +5% chaque année et nous accueillons près d’un million de visiteurs par an, nous allons donc continuer sur la lancée, avec fierté et enthousiasme » conclut-il.
« Notre chiffre d’affaires grimpe de +5% chaque année. »
Olivier Bernardi, le directeur des Galeries Lafayette d’Avignon. Crédit : Galeries Lafayette Avignon/DR
D’ailleurs, pour montrer cette volonté d’accompagner les clients individuellement, un service ‘personal shopper’ a été présenté jeudi. Il suffit de prendre rendez-vous en boutique grâce à un QR Code pour bénéficier de conseils d’experts et trouver des pièces uniques, classiques ou excentriques, en fonction de votre style et de votre personnalité.
Le magasin d’Avignon situé dans le centre commercial Cap Sud. Crédit : Galeries Lafayette Avignon/DR