21 mai 2024 |

Ecrit par le 21 mai 2024

Vacqueyras et Cabrières d’Aigues en première ligne de la reconquête du commerce rural

Les communes de Vacqueyras et de Cabrières d’Aigues figurent parmi les 76 premières communes lauréates du programme de reconquête du commerce rural que viennent de dévoiler Olivia Grégoire, ministre déléguée chargée des Petites et moyennes entreprises, du commerce, de l’artisanat et du tourisme, et Dominique Faure, ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la ruralité.
Plus de 350 communes ont candidaté à ce dispositif de revitalisation du commerce rural doté d’une première enveloppe globale de 2,4M€ qui s’inscrit dans le plan ‘France ruralités’ initié par la première ministre Elisabeth Borne.

Soutien à des projets multiservices
Dans ce cadre, Vacqueyras (1 240 habitants) s’est vu octroyer une subvention d’un montant de 50 000€ pour la réhabilitation d’un local destiné à accueillir un projet de commerce multiservices abritant une épicerie et pharmacie. De son côté, Cabrières d’Aigues (973 habitants) va recevoir 50 000€ pour, là aussi, l’achat d’un local pour un projet de commerce multiservices.
Au total, 5 projets (concernant 3 6070 habitants) ont été retenus en Provence-Alpes-Côte d’Azur pour un montant total de subventions de 131 203€.

62% des communes françaises sans commerces
« Ces différents projets commerciaux sont une formidable nouvelle pour beaucoup de Français habitants en zone rurale et qui voient leur commune perdre en attractivité depuis de trop nombreuses années », se félicite Olivia Grégoire.
A ce jour, plus de 21 000 communes ne disposent d’aucun commerce, soit 62% des communes françaises contre 25% en 1981. Un déclin qui accroit un sentiment de dégradation du cadre de vie et conduit à des difficultés d’accès à des paniers de services de la vie courante pour les habitants. Conséquence : un trajet routier de 10 minutes en moyenne pour se rendre à un commerce, soit 5 fois plus que dans des communes plus denses.

Les communes peuvent encore candidater pour des aides jusqu’à 80 000€
C’est pour cela que le Gouvernement a mis en place une enveloppe totale de 12M€ sur l’année 2023 afin de soutenir des projets d’implantation de commerces en zone rurale. La première ministre a d’ailleurs annoncé que ce programme de reconquête du commerce rural sera prolongé pour 3 ans.
Un dispositif qui peut apporter « un soutien à l’installation en ruralité de commerces sédentaires multi-services ainsi que de commerces itinérants permettant de desservir plusieurs communes rurales, avec des aides à l’investissement pouvant aller jusqu’à 80 000€ pour des projets sédentaires et 25 000€ pour des projets non sédentaires ».

Pour candidater, les porteurs de projet peuvent déposer un dossier de candidature directement sur la plateforme dédiée via le lien suivant : https://fondscommerce.anct.gouv.fr/

Pour plus d’information : https://agence-cohesion-territoires.gouv.fr/accompagnement-linstallation-de-commerces-en-milieu-rural-1058


Vacqueyras et Cabrières d’Aigues en première ligne de la reconquête du commerce rural

La circonscription de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Pays d’Arles ce n’est pas rien, en superficie d’abord (45% des Bouches du Rhône), en population (209 595 habitants), en entreprises (15 710) et en emplois ( 36 195 salariés). Avec des villes attractives, Arles, Saint-Rémy-de-Provence, Les Baux, Fontvieille, Maussane, Tarascon, Maillane, Châteaurenard, Saint-Martin de Crau, Les Saintes-MAries-de-la-Mer, entre Alpilles, Camargue et Montagnette, vergers et oliveraies.

Elu en 2016, réélu le 22 novembre 2021 avec son équipe, Stéphane Paglia fonce. Il a étoffé son réseau, multiplié les actions, les coopérations, les partenariats, les signatures de conventions, renforcé les liens entre les acteurs économiques et leurs territoires d’action et décuplé les services et les rendez-vous.

Il avait lancé 10 projets-phares, sa feuille de route, sa boussolle pour la mandature 2021-2026 pour « faire grandir les entreprises, relever avec elles le défi des transitions numérique, environnementale et industrielle et accélérer la transformation du pays d’Arles, en faire un territoire d’excellence par l’innovation, par sa main d’oeuvre qualifiée et par ses équipements performants ».

“Faire grandir les entreprises, relever avec elles le défi des transitions numérique, environnementale et industrielle.“

Où en-est-on aujourd’hui?
Réponse de Stéphane Paglia : « D’abord, nous avons ouvert, à la rentrée de septembre dernier, notre ‘IES Business School’ – Ecole de commerce et de management au coeur d’Arles avec 25 élèves installés pour l’instant dans les locaux de la CCI. A terme, elle sera bâtie près de la Tour LUMA, à côté du Lycée Pasquier. Ainsi, nous garderons nos étudiants sur place, la scolarité ne coûte que 3 000€ (3 fois moins chère qu’ailleurs) et ils ne quitteront plus la Provence pour aller chercher du boulot ailleurs puisque les entreprises ont besoin de cerveaux et de salariés compétents ».

Avec comme idée-force « L’élève au coeur de l’école », elle proposera des formations de Bac + 1 à Bac + 3, avec des certifications en banque & assurances, commerce international, marketing & communication digitale, immobilier, vente & négociation, communication évenémentielle, marketing du sport, tourisme & hôtellerie, resoources humaines, gestion d’entreprise.

“Que faire des camions qui passent chez nous entre l’Espagne et l’Italie avec la pollution qu’ils génèrent?“

Le contournement d’Arles?
« On en parle depuis plus de 30 ans, il y a urgence à passer à l’acte. Cet axe est emprunté par 73 000 véhicules par jour dont 7 000 poids-lourds. On dénombre environ 200 accidents par an. Une nouvelle enquête publique arrive pour requalifier l’autoroute en boulevard urbain qui intègre Tarascon et Saint-Martin-de-Crau. Il faut supprimer cette balafre qui déchire la ville. La question qui se pose est : que faire des camions qui passent chez nous entre l’Espagne et l’Italie avec la pollution qu’ils génèrent? Une autoroute avec caténaires, évidemment, ferait baisser la carbonation, une expérimentation serait souhaitable ».

“Une véritable ‘task force’ de l’évènementiel, implique que nous augmentions aussi notre capacité hôtelière.“

Le Palais des Congrès doit être agrandi?
Réponse du Président de la CCI : « Oui, mais d’abord, il nous faut absolument faire une remise à niveau des bâtiments qui sont une véritable passoire thermique. Or les études préalables coûtent déjà 300 000€. Ensuite, avoir 1000m2 de plus pour accueillir salons et séminaires, développer notre notoriété et devenir une référence nationale, une véritable ‘task force’ de l’évènementiel, implique que nous augmentions aussi notre capacité hôtelière. Or, il manque un établissement 4 ou 5 étoiles et d’une centaine de chambres. Sinon, les touristes d’affaires risquent d’aller dormir ailleurs, la mer est à 20km, Avignon, Nîmes, à quelques encablures. En attendant, le Palais vient de se doter d’un « roof top » d’où on peut admirer la ville à 360°.

“Nous avons aussi tout un éco-système de maintenance ferroviaire, ce qui est un atout majeur.“

Et le port de commerce?
« Sa concesssion arrive à terme en ce moment, elle doit être prolongée. En fait, il appartient à l’Etat via la Compagnie Nationale du Rhône. En 2020, l’activité avait été fortement impactée par la crise sanitaire. L’an dernier, net redressement avec +13% de la filière des granulats, ballast et produits métallurgiques. Et en 2022, le tonnage a grimpé de + 22% et le chiffre d’affaires s’affiche à 2,2M€. Cet outil quadri-modal (route-fer-fleuve-mer), unique en son genre va faire l’objet de 12M€ de travaux supplémentaires pour optimiser ses capacités, avec de nouveaux hangars pour accueillir encore plus de containers, une nouvelle grue, un hub logistique. Une seconde boucle de stockage des trains sera réalisée pour davantage de trafic et de sécurité. Nous avons aussi, sur place ‘RDT 13 Arles’, une régie des transports, de la réparation de wagons et de locomotives, tout un éco-système de maintenance ferroviaire, ce qui est un atout majeur ».

Avec la démarche ‘Port 2024’ , nous le doterons d’une plateforme biomasse et déchets dangereux, nous pourrons, à terme, valoriser les bio-déchets (palettes de bois et pneus) et réaliser une station d’avitaillement hydrogène. Nous avons aussi la place, avec une cale de halage de 135 mètres de long, pour réparer des navires fluviaux, des barges, des péniches voire des bâteaux de croisère. Il y a 25 hectares disponibles à côté du port qui appartiennent à l’Etat ».

“La culture et le tourisme ne suffisent pas.“

Culture et tourisme
Stéphane Paglia ajoute : « La culture et le tourisme ne suffisent pas. Même si en 2022, la fréquentation a dépassé celle de 2021, elle a été sauvée par la clientèle étrangère qui dépense entre 100 et 500€ chez les hébergeurs et moins de 50€ chez les commerçants, cafetiers et restaurateurs. Même si les Rencontres de la Photo ont accueilli 127 000 visiteurs, les musées et monuments historiques (Arlaten, Arles antique, Fondation Van Gogh) 200 000, la LUMA 120 000, les Feria (de Pâques et du Riz) ont permis d’engranger 12M€, même si on a dénombré 600 000 croisiéristes sur le Rhône, cela ne suffit pas, d’un point de vue économique. En mai, on vient d’enregistrer + 20% de fréquentation, mais en juin, avec cette météo capricieuse, les touristes boudent les terrasses de café et les boutiques. Les soldes d’hiver n’avaient pas été à la hauteur des attentes des commerçants. Je pense qu’il faudrait les supprimer, vendre sur internet à prix cassés, changer de modèle, ça permettrait d’écouler les stocks en masse ».

Autre souci, « Airbnb », cette plateforme d’hébergements utilisée par des particuliers qui louent leur maison ou leur appartement. Airbnb est souvent accusé d’être responsable d’une pénurie de logements, les locations saisonnières étant plus rentables que les baux annuels. « Il y en a trop » aquiesce Stéphane Paglia,  » il faut trouver un meilleur équilibre ».

“Il nous faut booster nos jobs. Former ceux qui sont éloignés de l’emploi, les coacher, leur redonner confiance.“

L’emploi
Il y a environ 10% de chômage dans le Bassin d’Arles, seulement 40% des foyers paient des impôts. L’emploi est donc une préoccupation majeure du patron de la CCI. « On cherche de la main d’oeuvre partout, on a besoin de salariés dans l’agriculture, la logistique, la restauration, la santé, l’éducation. On doit former des jeunes, même s’ils sont en échec scolaire, favoriser les relations entre demandeurs d’emplois et entreprises avec des rencontres, des opérations ‘job dating’.

Stéphane Paglia explique : « Il nous faut booster nos jobs. Former ceux qui sont éloignés de l’emploi, les coacher, leur redonner confiance. Il y a d’anciens métiers à réapprendre, de chaudronniers, de soudeurs. Les CMP (Constructions Métalliques et Préfabrication d’Arles) sont l’un des plus importants ateliers de chaudronnerie d’Europe, béénéficiant d’une renommée mondiale avec un personnel hautement qualifié. L’usine dispose de ponts roulants, fours, halls de sablage-peinture d’une capacité hors du commun. Sans parler de son emplacement stratégique, près des autoroutes et des ports d’Arles et de Fos-sur-Mer. »

Pour aider les futurs chefs d’entreprises à se lancer, il a publié une brochure qui détaille les étapes de l’aventure entrepreneuriale : quel budget prévoir, comment se présente le marché, comment m’imposer en tant que patron? Une autre , intitulée « Kit de recrutement », définit le profil du poste, les missions et objectifs à atteindre, les compétences requises, la rémunération. Le but étant de l’intégrer au maximum dans l’équipe et de l’impliquer dans le travail collectif.

Le président de la CCI évoque alors ‘chatGPT’ , ces textes générés par l’intelligence artificielle. « Il n’a pas que de mauvais côtés » dit-il. « Avec lui, on peut gagner du temps. Par exemple, pour un plan de formation en électro-technique, d’habitude il faut 2 jours. J’ai mis un quart d’heure à en concocter un. C’est une vraie rupture, un bouleversement qui va impacter l’entreprise, la formation, l’insertion, et la fonction de certains cols blancs ».

“Nous pensons à des implantations d’hôtels d’entreprises au plus près des besoins, à Tarascon, Saint-Rémy, à Châteaurenard et à Saint-Martin-de-Crau.“

Hôtel d’entreprises, MIN, Provence Prestige
Il a aussi évoqué lors de notre entretien les hôtels d’entreprises. Le 1er créé à Arles en 2019 est complet, il témoigne de l’intérêt des entrepreneurs pour ce type d’équipement qui leur propose un hébergement physique et une domiciliation administrative. « Nous pensons à des implantations au plus près des besoins, à Tarascon, Saint-Rémy, à Châteaurenard et à Saint-Martin-de-Crau. »

Dans un territoire profondément rural qui assure 60% de la production agricole des Bouches du Rhône, Stéphane Paglia a également évoqué l’agriculture et l’alimentation de demain. « Nous soutenons le Grand Marché de Provence de Châteaurenard, un Rungis du Sud qui associe producteurs, transporteurs et transformateurs locaux qui intègre un pôle logistique de 7 hectares et un « Coeur de MIN » de 35 hectares avec transformation de produits biologiques ».

“Le terrain, écouter, échanger, c’est ma vie, toute ma vie.“

Lui qui passe un maximum de temps sur le terrain, à écouter, à échanger, à la rencontre des entrepreneurs et commerçants l’avoue « C’est ma vie, toute ma vie » et il sait aussi resituer Arles dans la Romanité et dans l’histoire avec ses arènes, mais aussi les voisins du Pont du Gard et du Pont d’Avignon, de la Tour Carrée de Nîmes, du théâtre Antique d’Orange, de Vaison. « Travaillons ensemble, nous avons aussi un grand pôle nucléaire avec Tricastin, Iter, Marcoule Cadarache ». D’hier à aujourd’hui, l’histoire continue à s’écrire. Et comme cet homme va toujours de l’avant, il regarde déjà vers « Provence Prestige ». Le Salon de l’art de vivre en, Provence de la gastronomie, mode, bien-être & décoration qui fêtera sa 30e édition du 23 au 27 novembre 2023.

Stéphane Paglia, Président de la CCI du Pays d’Arles en compagnie de Jean-Baptiste Djebbari, alors ministre des Transports. DR

Vacqueyras et Cabrières d’Aigues en première ligne de la reconquête du commerce rural

L’enseigne de vente de matériel et accessoires de piscines Cash Piscines vient d’ouvrir un magasin à Sorgues. Situé 801 avenue Marc Lepoutre (derrière But et Cultura), ce nouvel espace de vente s’étend sur 1 120 m2. Il comprend une équipe de 4 collaborateurs, dont le responsable et son adjoint qui sont promus et viennent respectivement des magasins de Plan d’Orgon et Carpentras. Le recrutement d’un saisonnier est également prévu afin de renforcer l’équipe durant la période estivale.

Ce franchisé est le 135e magasin de l’enseigne et le premier à ouvrir en 2023. Cash Piscines, qui souhaite consolider sa position de leader en France, devrait ouvrir 13 autres  magasins d’ici mai 2023.

En Vaucluse, l’enseigne est présente à Avignon, dans la zone de Mistral 7, à Carpentras et Orange ainsi qu’aussi à proximité aux Angles dans la partie gardoise du Grand Avignon et à Plan d’Orgon, à côté de Cavaillon.
Créée en 2000, Cash Piscines regroupe 1 000 collaborateurs et a réalisé un chiffre d’affaires de 260M€ en 2022.

L.G.


Vacqueyras et Cabrières d’Aigues en première ligne de la reconquête du commerce rural

3 élèves d’Erudis se sont qualifiés pour la finale nationale des Négociales qui aura lieu ce vendredi.

Les Négociales, c’est le concours de négociation sous forme de jeux de rôle pour les étudiants en formation commerciale. Pour la 10e année consécutive, Erudis Formation a accueilli les qualifications vauclusiennes du défi, le 28 février dernier. Ces qualifications ont regroupé 126 candidats, 80 chefs d’entreprises et acteurs locaux.

A la suite de ces qualifications, 13 candidats ont été retenus pour la finale nationale. Parmi ces 13 étudiants, 3 sont des élèves d’Erudis, dont le vainqueur de la mini finale, Sandrine. Malheureusement, Sandrine à 30 ans et n’a donc pas le droit de participer à la finale nationale réservée aux moins de 30 ans.

Ce mardi, les 3 étudiants et leurs accompagnateurs se sont dirigés vers Epinal pour la finale nationale des Négociales qui a débuté hier matin. Les candidats devront faire leurs preuves parmi 600 autres candidats venus de la France entière. Vendredi, ils ne seront plus que 6 sur scène pour la grande finale.


Vacqueyras et Cabrières d’Aigues en première ligne de la reconquête du commerce rural

Avec un chiffre d’affaires de 43M€ en 2022, l’entreprise vauclusienne le Comptoir de Mathilde vient d’enregistrer une hausse de +35% par rapport à l’exercice précédent. La société fondée en 2007 par Richard Fournier affiche ainsi son meilleur résultat depuis sa création avec un chiffre d’affaires en augmentation régulière à l’exception notamment de 2020, année du Covid.
Implantée à Camaret-sur-Aigues, où il fabrique de manière artisanale l’essentiel de ses recettes d’épicerie fine et de chocolats, le Comptoir de Mathilde est devenu aujourd’hui leader français de l’épicerie fine artisanale.
En effet, avec son ‘chocolat de grignotage’, sa pâte à tartiner haut de gamme (sans huile de palme, sans OGM et à forte teneur en pâte de noisettes), ses alcools de spécialité, ses condiments et toutes ses autres gourmandises, le Comptoir de Mathilde propose un concept de boutique façon ‘retour aux sources’ qui correspond aux attentes d’une clientèle de plus en plus à la recherche de produits de ‘qualité, goûteux, régressifs et abordables’. « Autant d’ingrédients qui se transforment en valeur refuge pour un grand nombre de consommateurs ; nécessaire dans le contexte actuel », explique la marque qui s’était fixée l’an dernier d’atteindre un CA de 50M€ d’ici 2025. Un chiffre finalement presque atteint en 1 an.

Un réseau qui veut s’étendre à l’international
Après avoir franchi le cap des 100 boutiques en 2021, le Comptoir de Mathilde regroupe aujourd’hui 139 boutiques (90% en franchise et 10% en succursale). Un total obtenu grâce à l’ouverture de 26 nouvelles boutiques à travers tout le territoire en 2022. La marque compte aussi 2 400 revendeurs.
Pour continuer sur cette lancée, la marque s’est fixée de nouveaux objectifs à horizon 2027. A savoir l’ouverture de 20 à 25 boutiques par an pour atteindre un total de 250 points de vente, le développement de nouvelles gammes de produits (boissons chaudes, boissons alcoolisées, boissons non alcoolisées afin de correspondre aux attentes des consommateurs) et l’intégration d’un nouvel outil industriel afin de maitriser un nouveau savoir-faire français.
Le Comptoir de Mathilde veut aussi s’implanter dans plusieurs pays (Allemagne, Espagne, Angleterre, Benelux, Suisse) avec le soutien d’un spécialiste en réseau de franchises.

Le Comptoir de Mathilde ambitionne de compter 250 points de vente d’ici 2027.

Succès du Club des gourmands
« Cette année passée est également synonyme d’une nouvelle étape franchie en termes de relation clients avec le lancement du Club des gourmands, se félicite également la marque. Ses 890 000 adhérents ont le privilège d’accéder à des contenus de qualité et ‘différenciants’ autour du savoir-faire, de la transmission, du partage et de la gourmandise. Une manière de renforcer l’engagement et l’attachement des clients vis-à-vis de la marque. »


Vacqueyras et Cabrières d’Aigues en première ligne de la reconquête du commerce rural

Cet homme-là, Kevin Turgis est un ‘partageur de bons moments’ dans sa cave-bar V and B d’Avignon située dans la zone de Mistral 7.

‘V and B’ pour vins et bières, mais on y trouve aussi 400 références de whiskies, autant de rhums, de vodkas, spiritueux et liqueurs sur cet espace de ventes, de dégustations, de partage, de rencontres conviviales et de soirées à thèmes lors des matches de rugby du Tournoi des 6 Nations.
A la tête de ce lieu de 300m2 depuis novembre dernier, un normand de 30 ans, Kevin Turgis venu dans le sud pendant le Covid. Depuis, il y a fait des rencontres professionnelles qui l’ont amené à prendre la gérence du V and B dans la zone commerciale de Mistral 7.
« Ici, c’est une ambiance, un état d’esprit qu’on retrouve devant et derrière le comptoir. Avec 700 références de vins par exemple, 3 000 pour les commandes sur internet, nous avons forcément ce que vous aimez déguster. Nos cavistes se décarcassent pour trouver la bonne bouteille de rouge Saint-Préfert de Châteauneuf-du-Pape ou de blanc de chez Michel Chapoutier de Tain l’Hermitage. »

Kevin Turgis, nouveau gérant de la cave V and B à Avignon-Sud.

De toutes les couleurs
Des bières, il y en a de toutes les couleurs, blondes, ambrées, blanches, brunes voire noires, des artisanales, en canettes ou en bouteilles, qu’il se procure en Belgique bien sûr, au Royaume-Uni, au Canada, en Pologne ou en Espagne « C’est un endroit où tout le monde aime se retrouver après le travail, tous les salariés de la zone d’Avignon-Sud, beaucoup d’hommes mais aussi, de plus en plus de femmes qui viennent passer un bon moment, décompresser après le boulot dans une ambiance cool. En plus, on ferme tôt, à 21h 30, donc les clients ne sont jamais partis en titubant », dit-il avec un large sourire.

Des planchas de charcuterie et de fromages sont proposées à l’apéro, du Saint-Nectaire, du Saint-Marcelin, du Brie, de la coppa, du Serrano, du saucisson de sanglier ou de taureau, des toasts de tapenade, de saumon, de sardine ou de Reblochon, de tomates séchées, des flammenkuches, ces tartes alsaciennes à l’oignon flambées, « Nous avons des producteurs artisanaux dans tous les terroirs de l’hexagone qui nous envoient le meilleur de ce qu’ils confectionnent ». Il est vrai que le réseau « V & B » en France, ce sont 260 magasins implantés depuis 2001. Autour de nous, l’enseigne est notamment présente à Plan de Campagne, Orange, Valence, Montélimar et Aubenas.

La cave ‘V and B’ multiplie les animations et les rendez-vous festifs comme ici lors d’un blindtest.

De nombreux projets
Des slogans décorent la boutique : « Ce n’est pas l’homme qui prend la bière, c’est la bière qui prend l’homme », « Ceci est un bar et bien plus encore », « Drink less, taste more » (Buvez moins mais avec plus de goût)… Kevin Turgis ne se présente pas comme un concurrent de ses confrères, il met volontiers à l’honneur dans ses vitrines des alcools de la distillerie Manguin de la Barthelasse, des rhums arrangés de chez Ferroni à Aubagne et des bouteilles de liqueur de Frigolet de la distillerie Blachère à Châteauneuf-du-Pape. Il a plein de projets en tête, enrichir la liste de ses références, agrandir la cave et la terrasse pour recevoir encore plus de monde et organiser encore davantage de soirées de dégustation avec les meilleurs vignerons et spécialistes de spiritueux, whiskies et rhums de la façade méditerranéenne. Et comme il est normand, évidemment, il n’oubliera pas les vins du Calvados, Pinot noir ou gris, les cidres et poirés et ses eaux de vie.

Contacts : www.vandb.fr


Vacqueyras et Cabrières d’Aigues en première ligne de la reconquête du commerce rural

Ce 28 février, Erudis Formation accueillera les qualifications Vaucluse du 34e challenge « Les Négociales », un concours de négociation sous forme de jeux de rôle pour les étudiants en formation commerciale.

Pour la 10e année consécutive, Erudis Formation est le centre de qualifications Vaucluse du challenge « Les Négociales » : un concours de négociation sous forme de jeux de rôle pour les étudiants en formation commerciale. Dans le cadre de ces sélections, le concours accueillera 200 étudiants à l’échelle départementale. A la fin des sélections, ils ne seront plus que 25 qualifiés pour la finale nationale, qui aura lieu en mars à Epinal.

Le défi proposé prend la forme d’un jeu de rôle : le candidat est le vendeur, un professionnel de la vente est l’acheteur et un trio de professionnels est également jury. L’étudiant, face à un cas de négociation, dispose de 10 minutes pour convaincre les professionnels de la vente. Pour composer le jury, Erudis a fait appel à près de 90 professionnels volontaires, qui devront sélectionner au mieux les candidats qui accéderont à la finale nationale.

Cette journée de qualification débutera à 7h30, avec un petit déjeuner d’accueil des jurys et des candidats. Les sujets seront ensuite distribués. Les vendeurs disposeront d’une heure pour affûter leurs arguments avant de défier les acheteurs. Le processus se répétera à deux reprises, suivi de la remise des prix et de l’annonce des qualifiés à la finale. Enfin, entreprises et élèves pourront échanger durant un cocktail de fin de journée afin d’enrichir leur réseau professionnel.

La finale de mars, confrontera les 600 meilleurs élèves-négociateurs sélectionnés parmi 6 000 candidats sur le territoire national et autres collectivités francophones.

Vous êtes étudiant ou professionnel et vous souhaitez participer au challenge Les Négociales, cliquez sur ce lien. Erudis Formation, 95C Allée Camille Claudel, Agroparc, Avignon.

J.R.


Vacqueyras et Cabrières d’Aigues en première ligne de la reconquête du commerce rural

Dans sa volonté de redynamiser son centre-ville, la mairie du Thor propose plusieurs locaux vacants à la location commerciale. Il est encore temps pour un futur commerçant de participer au premier appel à projet qui s’achèvera le 16 janvier prochain.

En 2019, la commune du Thor a lancé son projet de réhabilitation du centre ancien ‘CoeurdeVille’ qui a pris fin cette année avec l’inauguration des nouvelles places face au Beffroi. L’objectif final consistait à redynamiser le côté commercial du centre-ville. Pour ce faire, le comité de réflexions ‘Actions Commerce’, composé de commerçants, d’habitants et d’élus, a été créé pour permettre l’amélioration de l’accueil de futurs commerçants et et la mise en place d’animations commerciales.

Dans le cadre de l’aménagement urbain, qui fait également parti de ce plan de redynamisation, la mairie propose des locaux vacants situés en centre-ville, dont elle est propriétaire, à la location commerciale. Parmi ces locaux, il y a celui de l’ancien office de tourisme intercommunal, situé place du 8 mai. La mairie souhaiterait qu’un commerce alimentaire y prenne place. L’appel à projet prendra fin le 16 janvier prochain. Pour en savoir plus sur le local vacant et pour télécharger le dossier de candidature, cliquez ici.

Un projet qui implique les commerçants déjà présents dans la commune

Toujours dans une dynamique de stimuler l’implantation de nouveaux commerces, les commerçants du Thor se sont associés à la nouvelle campagne de communication municipale avec une diffusion de portraits de commerçants dans leurs boutiques, qui sont visibles sur les abribus ou sur les façades des locaux vacants.

Les objectifs de cette campagne sont de valoriser et impliquer les commerces existants, de fédérer les commerçants en les incitant à communiquer sur un objectif commun, de solliciter les porteurs de projets d’implantation et les inviter à rejoindre les commerçants thorois, ainsi que d’inciter les propriétaires de locaux vides, à usage commercial, à ouvrir leurs biens à la location au bénéfice de nouveaux commerces.

DR

V.A.


Vacqueyras et Cabrières d’Aigues en première ligne de la reconquête du commerce rural

Une nouvelle boulangerie artisanale va ouvrir ses portes, début janvier à Caumont-sur-Durance. Cette ouverture s’inscrit dans le projet de réaménagement de l’ancienne caserne des pompiers de la place du marché aux raisons. L’objectif pour la commune de Caumont-sur-Durance est de rénover l’ancienne caserne afin d’y accueillir quatre commerces de bouche et créer un second cœur de ville.

Lire également : « Commerce : un deuxième cœur de ville pour Caumont »

Le commerce a dû être raccordé électriquement et ce sont les équipes d’Enedis qui s’en sont chargées. Ce raccordement, qui imposait une augmentation de puissance, a nécessité des travaux à la fois de génie civil et de génie électrique : terrassement, pose d’une armoire de coupure intégrant les coupe-circuits, le compteur et le disjoncteur.

Une partie du chantier a été confiée l’entreprise FERRE, l’autre partie a été prise en charge par les équipes Enedis.

J.R.

https://www.echodumardi.com/tag/commerce/page/3/   1/1