6 mai 2024 |

Ecrit par le 6 mai 2024

77% des indépendants ont une trésorerie qui dort sur un compte courant

Pourtant, 93 % des ‘freelances’ seraient prêts à faire travailler leur trésorerie. Deux indépendants sur 3 avouent être inquiets pour leur retraite, mais seulement 49% ont mis en place un plan d’épargne pour leurs vieux jours. Seuls 41% des indépendants savent que leur petite entreprise peut cotiser pour leur retraite. Plus de 49% des indépendants disent ne pas être du tout conseillés par leur comptable.
« Comment est gérée la trésorerie des indépendants ? » C’est la question sur laquelle s’est penché Yomoni, leader de la gestion d’épargne en ligne, en interrogeant 1 002 personnes exerçant une activité économique avec un statut de travailleurs indépendants : professions libérales réglementées ou non réglementées, freelances, auto-entrepreneurs, micro-entrepreneurs.

« Touchez pas au grisbi ! »
La trésorerie des indépendants porte bien son nom et semble bien cachée… En effet, pour plus de 77 % des travailleurs indépendants, la trésorerie reste tranquillement sur un compte courant. Une somme qui ne rapporte donc rien et fait même perdre de l’argent chaque mois compte tenu de l’inflation. La seule vertu à cette action serait donc simplement de “rassurer” les professionnels.
Pour 31 % des indépendants, la question ne se pose pas puisqu’ils déclarent ne pas avoir d’argent de côté disponible. A la troisième place du classement, 26 % utilisent un peu de leur trésorerie pour investir et développer leur activité.  

93% d’indépendants prêts à faire travailler leur trésorerie, mais…
Pourtant, plus de 71% des indépendants aimeraient bien faire fructifier leur trésorerie mais ignorent totalement comment procéder. Qui plus est, 22% déclarent vouloir le faire « absolument », démontrant ainsi une forte volonté d’utiliser cet argent de façon plus active.

Mais avec beaucoup d’appréhension !
Parmi toutes les raisons qui peuvent empêcher les indépendants d’utiliser une partie de leur trésorerie, c’est la peur de perdre une partie ou la totalité de cette somme qui arrive en tête pour plus de 62% d’entre eux.
Il existe également un manque de confiance dans les solutions d’investissement proposées pour 17% des personnes interrogées.
Enfin, 12% manquent cruellement de connaissances financières et avouent ne pas savoir qu’il existe des solutions de placement de trésorerie.

2 indépendants sur 3 inquiets pour leur retraite
Les personnes qui exercent une activité professionnelle à leur compte, ne semblent pas du tout voir leur fin de carrière en rose…
Ainsi, à la question « En tant qu’indépendant(e), quel est votre sentiment pour votre retraite ? », près de 25% répondent être « inquiets » et 41% « très inquiets » ! 
Seulement 11% se déclarent « très confiants » et 21% « moyennement ».
Une vision de l’avenir peu rassurante dans l’ensemble mais qui n’est pas prise à bras le corps par les indépendants.

Une retraite très floue…
Soucieux ou pas de leur fin de carrière, seulement 49% des indépendants ont mis en place un plan d’épargne retraite. Et si 43% ne l’on pas fait, 8% ignorent même si c’est le cas ou pas…
Cette question semble donc diviser les travailleurs indépendants qui manquent de vision sur le long terme et qui préparent mal leurs vieux jours.

Le manque de connaissance sur les dispositifs liés à la retraite paraît évident lorsque seulement 41% des indépendants avouent savoir que leur petite entreprise peut cotiser pour leur retraite.
6% savent que cela existe mais n’ont pas encore effectué de démarches dans ce sens.
De l’autre côté, 32% ignoraient que leur société était en mesure d’assurer ces cotisations et sont désireux de se renseigner et 14% ne sont pas intéressés par ces questions. 

En manque de conseils ?
Afin de mieux gérer leur trésorerie et leurs comptes de façon plus générale, les indépendants ne sont pas tous logés à la même enseigne côté comptabilité. 
En effet, seulement 9 % se disent très bien conseillés par leur comptable ou expert-comptable.
14 % sont plus mitigés et considèrent être moins bien aiguillés.
Plus problématique, 49 % avouent ne pas être du tout conseillés par un professionnel de la comptabilité et 28 % effectuent eux-mêmes cette tâche.

 « Laissé sur un compte bancaire, votre argent perd de sa valeur…, explique Sébastien d’Ornano président de Yomoni. Quand notre compte-titres en profil dynamique a rapporté en moyenne 7,7% par an, depuis son lancement en 2016, soit un peu plus de 77 % de performance cumulée.** C’est une différence considérable. Avec Yomoni Pro, nous proposons l’une des offres les plus complètes du marché pour répondre aux besoins d’accompagnement patrimonial des indépendants et à leurs aspirations financières. »


77% des indépendants ont une trésorerie qui dort sur un compte courant

Pour la sixième année consécutive, à l’initiative du Greta-CFA Vaucluse, le lycée Théodore Aubanel a organisé une rencontre entre ses étudiants et les professionnels de la gestion comptabilité. A cette occasion, la convention de partenariat entre l’établissement et l’Ordre des experts-comptables a été renouvelée.

Ce jeudi 15 juin, les étudiants et apprentis du lycée Théodore Aubanel étaient invités à assister au renouvellement de la convention de partenariat entre l’établissement et l’Ordre des experts-comptables. Les objectifs de ce partenariat sont notamment d’élargir les cabinets susceptibles de recruter des apprentis (BTS, DCG et DSCG), d’enrichir les structures d’accueil de stage et de développer les collaborations permettant d’approfondir les connaissances des étudiants sur le monde de l’entreprise.  

Nicolas Férand, président du Conseil régional de l’Ordre des experts-comptables (CROEC) de PACA et signataire de la convention, a profité de cette rencontre pour prodiguer quelques conseils aux étudiants « d’un des meilleurs centres de formation de la région ». « La première des choses est d’être curieux. Vous pourrez toujours réutiliser vos connaissances sur d’autres dossiers » a-t-il expliqué avant d’évoquer l’évolution de la profession à laquelle les étudiants seront bientôt confrontés : la réforme de la facture électronique.

D’élève à professionnel : la boucle est bouclée

La soirée a également permis le témoignage d’anciens élèves du lycée pour lesquels « c’est toujours un plaisir de revenir à Aubanel ». Plusieurs d’entre eux ont souligné la qualité de la formation proposée malgré sa difficulté : « il faut s’accrocher, mais ne lâchez pas, le travail paye toujours ». Pour rappel, l’établissement propose : un BTS comptabilité et gestion, un diplôme de comptable et de gestion (DCG) et un diplôme supérieur de comptabilité et gestion (DSCG). Chaque année, près de 150 apprentis sont formés en comptabilité, de Bac +2 à Bac +5.

La soirée s’est clôturée par un moment de rencontre convivial entre professionnels, partenaires du Greta-CFA Vaucluse et étudiants. Au cours de ce « speed meeting », anciens et actuels élèves de l’établissement ont pu échanger sous le regard de leurs professeurs, pour lesquels le travail semble accompli : « nos anciens élèves sont venus aujourd’hui en tant que professionnels et cherchent à recruter nos étudiants. La boucle est bouclée ».


77% des indépendants ont une trésorerie qui dort sur un compte courant

Lors d’une cérémonie regroupant l’Ordre des Experts-Comptables, le Greta-CFA Vaucluse, les professeurs, étudiants et apprentis, une convention de partenariat a été signée entre le lycée Théodore Aubanel et l’Ordre des Experts Comptables du conseil régional de Marseille Provence-Alpes-Côte d’Azur, jeudi 16 juin.

La cérémonie s’est tenue le 16 juin au lycée Théodore Aubanel. A cette occasion, les étudiants et les apprentis, actuels et anciens, étaient invités à assister à la signature de la convention de partenariat entre le lycée et l’Ordre des Experts Comptables du conseil régional de Marseille Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Les objectifs de cette convention de partenariat sont d’élargir les cabinets susceptibles de recruter des apprentis (BTS, DCG et DSCG), d’enrichir les lieux de stage, de développer les conférences destinées à informer les étudiants sur l’évolution des pratiques professionnelles dans les métiers de la comptabilité et de développer la collaboration dans l’organisation et l’animation des manifestations destinées à approfondir les connaissances des étudiants du monde de l’entreprise.

La soirée a commencé avec un discours de Jean-Marc Mielle, directeur délégué à la formation professionnelle et technologique, qui a tenu à rappeler quelques chiffres concernant les formations en comptabilité et gestion proposées par Aubanel for Business. Le lycée propose trois formations : un BTS comptabilité et gestion, un diplôme de comptabilité et de gestion (DCG) et un diplôme supérieur de comptabilité et de gestion (DSCG). Chaque année, 175 étudiants sont formés, dont 150 apprentis en comptabilité, de Bac +2 à Bac +5. Également, le lycée Théodore Aubanel, c’est : 5 500 dossiers déposés sur la plateforme Parcoursup, dont 1 500 pour des formations en comptabilité et gestion.

Christophe Michel, proviseur du lycée Théodore Aubanel, Jérôme Genton, représentant l’Ordre des Experts Comptables Marseille PACA et Catherine Deman, présidente du Greta-CFA Vaucluse, ont ensuite pris la parole pour s’exprimer et saluer la collaboration, avant de signer la convention de partenariat.

La soirée s’est poursuivie avec les témoignages d’anciens apprentis aux parcours différents et uniques. Des parcours salués par Jean-Marc Mielle qui a exprimé sa fierté concernant cette diversité. S’en est suivie un moment de rencontre et d’échange entre les étudiants et les experts comptables. Enfin, la soirée s’est achevée par un concert des Bluesy Buddies.


77% des indépendants ont une trésorerie qui dort sur un compte courant

SAP Concur, référence mondiale en matière de solutions intégrées de gestion des frais et déplacements professionnels, vient de dévoiler une étude sur la fraude aux notes de frais et la non-conformité. Seul un employé sur trois ne commettrait jamais de fraude.

Selon une nouvelle enquête de SAP Concur, les PME européennes pourraient perdre jusqu’à 13 709 € par an à cause de la fraude. Le rapport ’Le coût caché de la fraude aux notes de frais et de la non-conformité’* examine de plus près le sujet de la fraude aux notes de frais, l’attitude des employés à son égard et la manière dont les entreprises s’attaquent au problème, avec des outils numériques dédiés.
L’ajustement des notes de frais peut englober un large éventail de comportements : de la falsification délibérée des reçus à la demande d’un ‘petit extra’ en guise de compensation pour un long week-end de voyage d’affaires. Ainsi, l’étude révèle que la moitié des employés français (50 % des répondants) pensent qu’il est acceptable de soumettre sciemment une fausse note de frais d’un montant moyen de 115€.
S’il est important de comprendre que la majorité des demandes de remboursement incorrectes ne sont pas intentionnelles, il est également important d’examiner et de comprendre les facteurs qui rendent la fraude délibérée plus probable – et ceux-ci sont souvent liés à la sensibilisation et à la satisfaction des employés.

Selon l’enquête :

  • Il existe un manque généralisé de compréhension des activités frauduleuses et de leurs implications pour les employés et l’entreprise. Par exemple, 27% des employés ont arrondi leurs frais kilométriques et 18% envisagent de le faire. En outre, 32% ont comptabilisé des dépenses privées de restauration et 18 % envisagent de le faire.
  • Il est inquiétant de constater que la moitié (50%) des employés pensent qu’il est parfaitement acceptable de faire des dépenses excessives ou de ne pas respecter les politiques de l’entreprise en matière de dépenses annuelles.  Si toutes ces personnes agissent en fonction de ces attitudes, une entreprise de 250 personnes qui soumettent des notes de frais pourrait potentiellement subir une perte annuelle de 13 709€.
  • De nombreux employés citent l’équité comme raison de leur attitude tolérante à l’égard de la tricherie : qu’il s’agisse d’obtenir une petite compensation supplémentaire pour les heures supplémentaires non rémunérées (15%), pour les dépenses privées liées au travail à domicile (19%) ou pour le temps passé en déplacement professionnel (19%).

« Il ressort clairement de nos recherches que la fraude en matière de frais professionnels est si courante, et souvent à si petite échelle, que certains employés ne la considèrent même pas comme un problème, explique Pierre-Emmanuel Tetaz, EMEA SVP & General Manager au sein de SAP Concur. Pour certains employés – des juniors aux dirigeants – il n’y a pas de problème à présenter des notes de frais incorrectes, et ils se considèrent souvent comme totalement justifiés de le faire. Mais pour les entreprises, cela peut être un problème – et cela va au-delà des pertes de profits. Les équipes chargées des voyages et des finances peuvent passer de nombreuses heures à vérifier et à enquêter sur les notes de frais, et il existe toujours un risque de non-conformité et ses conséquences potentielles. Des outils comme notre nouveau ‘Concur Detect by Oversight’, qui utilise l’intelligence artificielle (IA), aident à alléger ce fardeau. L’IA permet d’automatiser certaines des tâches les plus laborieuses, d’identifier des modèles et de prendre des décisions fondées sur des données. Les entreprises ont ainsi plus de temps à consacrer à la formation des employés sur la politique de remboursement des frais de déplacement et d’hébergement et sur les risques de non-conformité, ainsi qu’à l’adaptation des politiques. »

L’IA pour lutter contre la fraude ?
Alors que les entreprises se tournent vers l’avenir, les dirigeants commerciaux et financiers commencent à voir comment les solutions basées sur l’IA les aideront à mieux lutter contre la fraude et les dépenses non conformes, avec :

  • Plus de la moitié des décideurs du secteur des voyages et de la finance (55%) pensent que les outils d’intelligence artificielle peuvent aider à détecter la fraude.
  • Plus de la moitié des décideurs du secteur des voyages et des finances (54 %) pensent que les outils d’intelligence artificielle peuvent simplifier leurs processus de conformité.
  • Cependant, l’IA s’accompagne de préoccupations critiques quant aux conséquences involontaires pour les employés. Près de la moitié (49%) des décideurs craignent que les employés s’opposent à l’utilisation d’outils d’IA dans le processus de conformité, et 48% ont peur que l’IA rende leur travail superflu.

*Le rapport ‘Le coût caché de la fraude aux frais professionnels et de la non-conformité’ est basé sur l’opinion de 2 500 employés ayant régulièrement voyagé pour affaires avant la pandémie, ainsi que de 750 décideurs financiers et 750 décideurs voyages en entreprise.  L’enquête a été menée en France, en Allemagne, en Italie, au Benelux, dans les pays nordiques, en Espagne et au Royaume-Uni, par Opinium en septembre 2021.

https://www.echodumardi.com/tag/comptabilite/   1/1