17 octobre 2025 |

Ecrit par le 17 octobre 2025

Rentrée remarquable à l’Ajmi, club de jazz avignonnais

Tout est dit dans l’éditorial du programme de l’AJMI, club de jazz avignonnais dirigé par Antoine de la Roncière récemment nommé : nouvelle direction, nouvelle saison, nouvelle maquette, mais point de reniement du formidable travail fait par l’AJMI depuis bientôt 50 ans. Au contraire, la volonté d’un ancrage dans le territoire avec une envie — et un besoin — d’évoluer vers de nouveaux partenariats aussi bien privés qu’institutionnels, bref des changements dans la continuité. 

Une maquette à l’image d’une programmation haute en couleur

La programmation haute en couleur ne pouvait qu’être présentée par une maquette à son image. La nouvelle identité visuelle confiée à la graphiste Marie Guatti nous invite à un voyage chaleureux et sensuel : couleur et sobriété, horizons nouveaux ou terre ferme, chacun y verra un sillon à creuser ou un chemin de traverse à emprunter. Si l’acronyme de l’AJMI demeure toujours « Association pour le Jazz et la Musique Improvisée », le sous-titre du programme, « Jazz pluriels et musiques de création », invite à dépasser les frontières musicales. 

Pluralité et singularité, la programmation n’en finira pas de nous surprendre 

Si la renommée du saxophoniste David Murray n’est plus à faire, si la clarinette de Yom et les cordes des frères Céccaldi nous ont déjà séduits, il faudra être plus curieux pour découvrir le projet autour des flûtes obliques de la flûtiste Isabelle Couroy, le dispositif franco-américain The Bridge, l’hommage au pianiste américain Don Pullen porté par le trio In Spirit de Betty Hovette ou le solo de la pianiste suisse Sylvie Courvoisier. La salle de l’AJMI nécessitera peut-être une autre configuration pour swinguer avec le pianiste brésilien Leonardo Montana en duo avec le percussionniste Arnaud Dolmen nominé aux Victoires du Jazz 2025. 

Côté local, on retrouvera le nouveau projet soutenu par la Compagnie Naï Nô Production du guitariste Pascal Charrier inspiré par une montagne imaginaire.  Le musicien-compositeur Loïc Génin descendra lui de sa montagne de Sault pour nous proposer MALQA un projet hybride à la croisée de la musique électro et de la poésie arabe sublimée par le oud de Kamilya Jubran.  

Des nouveautés qui nous bousculent avec bonheur 

Le programme sur un semestre nous laisse entrevoir d’autres surprises, d’autres opportunités que ne manquera pas de saisir Antoine de La Rocière, l’AJMI faisant partie de l’AJC, réseau de la diffusion du jazz en France et en Europe. Le lancement de la saison sous le signe de la Norvège dès ce jeudi 18 septembre et une soirée Festouille gratuite sur la Place des Carmes dès ce vendredi 19 septembre est le signe assurément d’un dynamisme réactivé. 

Midi sandwich et tea jazz nous surprendront désormais tout au long de l’année et non pas sur des périodes définies comme avant, des partenariats locaux et même nationaux sont à guetter : il se passera toujours quelque chose à l’AJMI !

Souffler le froid après le chaud, les Norvégiens en ouverture de saison

Pour cette nouvelle saison, l’AJMI célèbre la scène jazz norvégienne, plurielle, jeune et mystérieuse. Le premier concert de rentrée accueille le jeudi 18 septembre à 20h30 le sextet du contrebassiste Ingebrigt Håker Flaten pilier de la scène nordique. Après cette ouverture de saison tonique et audacieuse, le saxophoniste Sol Lena-Schroll et le pianiste Clément Mérienne propose un duo le lendemain 19, à l’heure du déjeuner. On retrouvera la Norvège lors du premier tea-jazz, en novembre, avec le trio T.I.M. 

Parmi les nouveautés, l’Afterwork

Le premier Afterwork aura lieu en janvier 2026 ; Le principe ? Découvrir un groupe local, après le travail, d’où l’horaire de 18h. On écoute, on papote, on partage un verre. En bref, une heure de musique, une heure d’apéro, la première heure à consommer sans modération !

C’est le quartet du saxophoniste Olivier Piot qui inaugurera ce premier Afterwork le 30 janvier. 

En pratique

Adhésion passionné : 20€. Offre un accès à tarif réduit aux concerts et un accès gratuit aux conférences Jazz story et Vinyle social club et aux scènes ouvertes Jam session. Un concert gratuit et surprise sera proposé en seconde partie d’année (fév/juin 2026). L’adhésion passionné donne accès à un tarif préférentiel sur les concerts hors les murs organisés avec l’AJMI au Chêne Noir et à La Garance. 

Adhésion pass : 5€ tarif plein / 2€ tarif étudiant. L’adhésion pass est obligatoire pour assister aux conférences Jazz Story, Vinyl Social Club et aux scènes ouvertes Jam Session

Billetterie

L’adhésion n’est plus obligatoire pour vos venues à l’AJMI sur les concerts de saison. Elle reste cependant nécessaire pour avoir accès aux conférences et scènes ouvertes. 

18€ plein tarif 
14€ tarif adhérents passionnés 
10€ tarif réduit (étudiants, CRR Grand Avignon, intermittents, allocataires RSA et France Travail, personnes en situation de handicap) 
5€ Pass Culture (national & Avignon) et Patch Culture (Avignon Université) 

AJMI Club. 4 Rue des Escaliers Sainte-Anne. 04 13 39 07 85.


Rentrée remarquable à l’Ajmi, club de jazz avignonnais

Pas intra-muros, dans le centre historique d’Avignon, mais au-delà de cette frontière géographique et sociale, au sud des remparts, au coeur des quartiers populaires de Monclar & Champfleury, que les 39 musiciens de l’Orchestre National Avignon-Provence (ONAP) donneront le 1er concert de la saison le vendredi 26 septembre prochain.

« Inclusif et festif », voilà la façon dont Debora Waldman, directrice musicale et cheffe de l’orchestre présente ce premier rendez-vous avec les Avignonnais. Elle qui est née au Brésil, a grandi en Israël, a habité en Argentine, est venue se perfectionner au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, est devenue assistante du chef d’orchestre Kurt Masur à l’Orchestre National de France (à La Maison de la Radio et de la Musique à Paris), avant de prendre la direction de l’ONAP à Avignon en septembre 2020.

Des concerts pour tous

Impliquée dans la transmission, l’accès du plus grand nombre à la culture et à la musique ce langage universel, elle est là quand l’Orchestre Régional Avignon-Provence reçoit, grâce à Roselyne Bachelot alors Ministre de la Culture, le label d’orchestre « national. » Depuis le début de son mandat, plus de 50 000 auditeurs ont assisté à ses concerts et ils ont touché plus de 20 000 personnes qui jusqu’alors n’y allaient jamais, grâce à son implication dans les quartiers, aux associations et aux animateurs sociaux.

Alexis Labat, le directeur général de l’ONAP a d’ailleurs cité ce fameux ‘Requiem’ de Mozart donné fin-juin à l’Opéra d’Avignon en présence de sourds et malentendants. « Une prouesse émouvante, une expérience forte et unique grâce au chant des signes qui a touché un public qui n’était jamais allé à un concert auparavant. »

Les musiciens de l’ONAP étaient à l’affiche des Chorégies d’Orange pour le concert symphonique de Bernard Lavilliers mais aussi pour le ciné-concert ‘Fantasia’. Ils ont aussi joué au Festival de piano créé par René Martin à La Roque d’Anthéron en 1981, à Uzès, aux Baux-de-Provence, au Domaine de Coyeux à Beaumes-de-Venise. En tout, plus de 100 concerts en un an.

Debora Waldman, qui a été en France la 1re femme cheffe d’un orchestre national en région, a recruté une quinzaine de musiciens et musiciennes qui font le lien avec les anciens. Pour la saison prochaine elle a invité de jeunes chefs du monde entier à Avignon, la vénézuelienne Glass Mancano, le turinois Federico Santi, le marocain Omar El Jamali.

Les concerts à venir

« La force de la musique, c’est la diplomatie. C’est le contraire de la politique », dit-elle en souriant. Et elle présente le programme de la saison prochaine, ‘Italia ! De Vivaldi à Fellini’ le 18 octobre, « De la musique baroque, de Sicile, de films de Nino Rota, des grands airs d’opéras » avec l’accordéoniste Théo Ould.

Le compositeur en résidence Fabien Cali proposera une ‘Ode à la nuit’ le 24, union impossible entre ‘Le Prélude et La mort d’Isolde’ de Wagner et ‘La Nuit transfigurée’ de Schoenberg, inventeur du dodécaphonisme. A la mémoire du Génocide Arménien perpétré par la Turquie en 1915, le 29 novembre, la violoncelliste Astrig Siranossian jouera du Kahatchatourian, du Brahms et un ‘Adagio’ du musicien turc Fazil Say.

Au programme également, le 22 janvier ‘Noëmi Waysfeld chante Barbara’, en février ‘La musique des âmes’, en hommage aux 80 ans de la Rafle du Vel d’Hiv avec en récitante Julie Depardieu.. En avril, le 17, Jean-François Zygel proposera une improvisation sur « son » Beethoven à lui. Et le 19 juin, pour clore cette saison 2025-26, la plus grande des symphonies de l’histoire de la musique, la 9ème de Beethoven avec son fameux Hymne à la Joie de Beethoven, hymne de l’Union Européenne, symbole de cette programmation de Debora Waldman qui finira son mandat en 2026 et nous quittera donc avec ce feu d’artifice, ce bouquet final de générosité, de paix et de fraternité.

De son côté, Frédéric Roels, le directeur de l’Opéra Grand Avignon a rappelé les temps forts de la saison qui se profile. ‘DonGiovanni’ de Mozart en octobre prochain avec Armando Noguera dans le rôle-titre, ‘Falstaff’ de Verdi en janvier, ‘Turandot’ en mai et ‘La belle Hélène’ en juin.

« La musique est là pour créer de la valeur humaine », a conclu Debora Waldman.


Rentrée remarquable à l’Ajmi, club de jazz avignonnais

« C’est un honneur pour nous de voir autant de talents se succéder sur notre scène depuis un an et demi », se félicite Grégory Cometti, l’un des trois dirigeants de la salle avec René Kraus et Patrice Fabre. Il est vrai que depuis que ce site — qui avait accueilli pendant les longs et coûteux  travaux de rénovation (24M€), le public de l’Opéra du Grand Avignon — a été racheté par le trio d’associés, ils ont investi 3,4M€ pour agrandir les lieux, les équiper en matériel numérique, son, lumière, régie, climatisation, accès à tous et proposer soit 1650 places debout, soit 1049 assises, avec en prime un parking gratuit et attenant de 400 places.

« Avoir un public aussi divers avec une programmation éclectique est une vraie satisfaction », ajoute-t-il, lui qui a réussi à attirer depuis l’inauguration le 15 février 2024 avec Christophe Willem, Pascal Obispo, Sheila, Chico et les Gypsies, Dany Boon et Paul Mirabel et afficher un fréquentation en hausse constante aussi bien pour des Avignonnais que pour des spectateurs venus de tout le Vaucluse, mais aussi de Montpellier, Nîmes, Nice, Marseille, Aix ou la Drôme.

Au programme de septembre à décembre

Et pour la rentrée cet automne, les dates se succèdent pour les têtes d’affiche. ‘Cloclo’ avec les centaines de choristes de Spectacul’Art dirigé par Vincent Fuchs le 4 octobre, François Feldman le 11, Hugues Aufray le 12, Zaz le 26, mais il reste seulement quelques places VIP en loges comme pour Gad Elmaleh le 8.

En novembre, Jeff Panacloc le 9, Marie-Claude Pietragalla pour une chorégraphie en hommage à Barbara le 18, une soirée J-J Goldman le 21, les Celtic Legends le 30. Et en décembre, le groupe polyphonique corse des Muvrini le 3, Elie Semoun le 4, et la plus célèbre des Avignonnaises, « notre » Mireille Mathieu pour deux récitals avec grand orchestre qui concluront sa tournée mondiale, chez elle, dans la Cité des Papes les 5 & 6. Au programme également d’ici la fin de l’année, Booder dans ‘Ah…l’école !’ le 9 décembre, Vincent Dedienne, ancien chroniqueur chez Yann Barthès dans Quotidien le 11, deux jours de Festival Mondial de la Magie les 13 et 14 et Casse-Noisette de Tchaikovsky le 21.

De beaux projets pour la suite

« Le chemin est encore long, explique Grégory Cometti. Nous sortons à peine de la période de lancement de cette nouvelle scène. Et, même si je ne peux pas encore parler de tout, nous avons signé ferme pour la venue en 2026 de Roberto Alagna, Yannick Noah, Laurent Gerra, Calogero et Garou. Nous maintenons nos efforts pour nous développer, nous améliorer et proposer de beaux spectacles au public qui surprend souvent les artistes par son accueil, tant il est chaleureux et généreux. » L’an prochain, il espère afficher une centaine de dates à Confluence Spectacles qui renforcera sa présence incontournable de scène avec laquelle il faut compter pour le spectacle vivant. Qu’il s’agisse de théâtre, de musique, de chanson, de mime, de danse, de magie ou d’humour, avec des tarifs accessibles au plus grand nombre.  

©Andrée Brunetti / L’Echo du Mardi

Contact : contact@confluencespectacle.fr / 04 86 84 22 04


Rentrée remarquable à l’Ajmi, club de jazz avignonnais

Cet été, les Carrières des Lumières présentent une exposition immersive dévolue au Petit Prince, chef-d’œuvre d’Antoine de Saint Exupéry, grand aviateur, pilote de guerre, résistant, poète, philosophe, reporter, journaliste et écrivain.

Après avoir été présentée à Bordeaux puis à Paris, cette nouvelle création de CulturEspaces transporte le public aux Carrières des lumières dans un univers poétique et intemporel d’un homme fou d’actions. Une relecture en images et musicale du travail d’Antoine de Saint Exupéry rendue possible grâce à l’accord de sa succession, la descendance de ses neveux et nièces. Egalement, la poursuite de la programmation annuelle ‘Monet, créateur de l’impressionnisme’ et ‘Le Douanier Rousseau, au pays des rêves’.

Très cher Antoine de Saint-Exupéry
En 1943, Antoine de Saint Exupéry publie ‘Le Petit Prince’ à New York, illustré de ses aquarelles, pendant la seconde guerre mondiale. L’ouvrage est édité en anglais et en français et ce sont les éditions les plus recherchées pour leur qualité d’exécution, notamment pour le rendu parfait des dessins.

Copyright Vincent Pinson

Ces grands rêveurs qui font des hommes lucides
L’année suivante, le 31 juillet 1944, il s’abîme au-dessus de la mer Méditerranée, à seulement quelques encablures de Marseille, face à l’île de Riou, alors qu’il a décollé de l’aéroport Bastia Poretta. Son bimoteur P-38 Lightning retrouvé en 2000 ainsi que sa gourmette en argent, remontée des eaux par un pêcheur en 1998 seront formellement identifiés. Encore aujourd’hui, on ne connait pas les raisons du violent piqué de l’avion dans la mer méditerranée.

Un voyage dans l’œuvre poétique de Saint Exupéry
Pour l’heure, cette exposition immersive nous convie à (re) découvrir ‘Le Petit Prince’ : les aquarelles et les mots de Saint Exupéry s’épanouissant et volant depuis le sol jusqu’aux faits des murs. Des voix-off françaises nous bercent, donnant vie aux personnages, nous absorbant un peu plus dans ce conte enchanté aux mystérieuses strates d’une conscience qui, finalement, doutait de la nature de l’homme.

Un crash pour un conte
Un conte tiré d’un épisode de l’aviateur lorsqu’il s’était crashé dans le désert de Lybie, le 29 décembre 1935, avec son mécanicien et qu’ils furent secourus quatre jours plus tard, errant en direction de l’Est, retrouvés complètement déshydratés par deux bédouins avant de rallier le Caire. Un récit illustré qu’il confiera également à Silvia Hamilton, journaliste, dont il était amoureux en 1941-42. Il se battait alors pour que les Etats-Unis entrent en guerre.

Copyright Vincent Pinson

Une rose, un renard et un serpent incarnés
La rose capricieuse –Consuelo Suncin Sandoval l’épouse artiste de Saint Exupéry- symbole l’amour, la fragilité, l’envie de vivre même dans les difficultés ; Le renard symbolise le rapport aux autres le besoin de compter sur des appuis solides et sincères ; et l’énigmatique serpent –le rapport à la solitude, même lorsque l’on est très entouré- parlent, nous entraînant de désert en prairie, de planète en planète comme un souffle d’où sont absentes les chaînes du temps et de l’espace. Nous renouons avec notre enfant intérieur passant du chagrin au bonheur, de l’amitié à l’amour, du visible et de l’invisible, de la curiosité à la compassion…

Les carrières de lumières
C’est au cœur de ce monde brut, dans le lieu dit Le Val d’enfer, au creux de ces cavités d’anciennes carrières, fruits de milliers d’années de sédiments compactés aux milles nuances de craie que l’on voyage au frais dans la torpeur de cet été caniculaire.

Le ventre résonnant de la terre
Dans cette excavation, ventre de la terre, sons et images résonnent en nous comme des parois géantes sur des êtres encore lilliputiens. Nimbés de la pensée d’artistes de grand renom qui firent sécession, travaillèrent à la marge, nous contemplons ce qu’ils ont mis au jour, dans de violents et oppressants soubresauts, l’aube d’une société bon gré, mal gré transmutée.

Un endroit magique
La formation de la pierre des Baux atteste de la présence de la mer avec ses nombreux fossiles marins. La Carrière des grands fonds a commencé à être exploitée en 1800, notamment pour la construction de la ville de Fontvieille, et a été fermée en 1935, à l’arrivée sur le marché de la construction du béton et de l’acier plus économiques que l’extraction de la pierre. En 1821 les carriers mettent au jour un minéral rouge à forte teneur en aluminium et permettant l’extraction du gallium: le bauxite du nom des Baux de Provence. Dante y aurait séjourné donnant naissance à sa Divine comédie et Gounod y créa son opéra Mireille. En 1959, Jean Cocteau y tourne son drame expérimental : ‘Le testament d’Orphée’ avec son compagnon Jean Marais, Maria Casarès, François Périer et Edouard Dermit. La transformation des carrières se confirme en 1977 pour y faire la projection de sons et lumières. Culturespaces gère le lieu depuis 2012, dans le cadre d’une délégation de service public.

Donner à voir un autre monde
Les Carrières des Lumières. Les Baux-de-Provence. Une co-production Culturespaces Studio® / Succession Antoine de Saint Exupéry. Direction artistique : Nicolas Charlin / Conception et animation : Spectre Lab / Bande-son : Start-Rec.

Les infos pratiques
Le Petit prince, l’odyssée immersive. Les vendredis soirs et samedis en journée. Monet et le Douanier Rousseau. Les intégrales : La Provence avec Cézanne, L’Europe du Nord avec les peintres hollandais comme de Vermeer à Van Gogh, les orientalistes et les intégrales avec dîner : les 28 août, 13 septembre, 4 et 11 octobre et 27 décembre. Monet et les sortilèges de Ravel avec Julien Libeer les 25 et 26 août, à partir de 19h30. Jours, horaires, tarifs ici. Les carrières de lumières. Route de Maillane aux Baux-de-Provence.


Rentrée remarquable à l’Ajmi, club de jazz avignonnais

Le Green Festival revient pour une 10e édition ces vendredi 4 et samedi 5 juillet au lac de Monteux. Des grands noms de la scène électro seront présents ainsi que des artistes émergents et locaux.

Vous avez sûrement déjà entendu sa chanson Sunset Lover au moins une fois, le DJ et producteur Petit Biscuit sera présent ce week-end en Vaucluse pour fêter les 10 ans du Green Festival. À ses côtés, d’autres grands noms de la scène électro française comme Etienne De Crécy, Joachim Garraud, Fakear, Møme, ou encore Julian Jeweil. Le public retrouvera également les artistes Kiko, Lucye, et Citizen Kain le samedi 5 juillet.

Cette année, ls festivaliers pourront profiter de deux jours de musique. Pour ceux qui ont pris leur place pour le samedi, ils pourront assister gratuitement aux différents sets du vendredi 4 juillet qui regrouperont les artistes émergents Nico Reno & Dvmbo, Laugix, Jos & Yohann, et Daww, lauréat du tremplin Green Festival 2025.

Le Green Festival, un événement ‘green’

Si le festival porte ce nom, ce n’est pas anodin. L’événement se veut en accord avec la nature et prône des valeurs environnementales fortes. Situé au bord du lac de Monteux, le Green Festival veut mêler musique et nature tout en proposant une expérience sensorielle inédite avec des jeux de lumières et des installations visuelles innovantes.

En partenariat avec la Communauté d’Agglomération Les Sorgues du Comtat, AREMACS et Ventoux Compost, le festival souhaite valoriser 100% des déchets. Ainsi, un tri sélectif et un traitement des biodéchets seront assurés sur le site. L’événement encourage aussi la pratique de mobilité douce avec un accès facilité aux transports en commun et l’installation d’un parking vélo sécurisé.

Il est encore temps de réserver sa place sur la billetterie en ligne.
4 et 5 juillet. Lac de Monteux. Monteux.


Rentrée remarquable à l’Ajmi, club de jazz avignonnais

Bien que très sollicités ce week-end par l’ouverture des Festival d’Avignon, on peut aussi choisir la fraîcheur en allant au Noves Music Festival, un week-end musical initié depuis 2020 par Les Passagers du Zinc et la Ville de Noves.

Depuis 2020, deux soirées de concerts sont proposées durant l’été, dans le magnifique cadre du Théâtre de Verdure par Les Passagers du Zinc et la mairie de Noves. Pour cette édition 2025  la chanson française est à l’honneur pour la première soirée avec Oldelaf et Auguste Wood ; le lendemain, place au reggae avec The Gladiators et Maxxo.

Oldelaf présente son nouvel album Saint Valentin

D’une simplicité déconcertante, Oldelaf n’est pas seulement le plus grand fan des invités de Nagui tous les jours sur France Inter, mais il est également l’un des artistes français qui collectionne le plus grand nombre d’interviews jubilatoires, de podcasts lumineux, de vidéos enchanteresses, de concerts spectaculaires et de chefs d’œuvres musicaux (La tristitude, C’est Michel, Les mains froides…) ! À l’occasion de son nouvel album Saint-Valentin, Oldelaf, vous invite à partager son expérience de l’amour (un vrai spécialiste !). Il vous présentera ses nouveaux titres et vous fera rire, danser, bouger et chanter ses plus grands tubes, pour un grand moment de partage inoubliable !!

L’ardéchois Auguste Wood et Françoise sa guitare

Auguste Wood, chanteur-trublion ardéchois est l’enfant illégitime de Giédré et Bobby Lapointe. Armé de Françoise sa guitare, il s’est déjà frotté à La Nouvelle Star et La France a un incroyable talent, donnant un grand coup de pied dans la chanson française dont il détourne les standards. Une sorte de poète lunaire avec un beau grain de folie ayant pour mission de s’attaquer à nos zygomatiques !
Vendredi 4 juillet. 20h30. 10 à 20€. Restauration sur place Foodtruck. Théâtre de Verdure. Avenue Agricol Viala. Noves. 04 90 90 27 79.

Le reggae s’invite pour la soirée du samedi

Al et The Gladiators

The Gladiators, groupe emblématique de roots rock reggae, les GLADIATORS ont été fondés en 1967 par Albert Griffiths, auteur des titres emblématiques du Reggae des années 70 tels que Hello Carol, Bongo Red ou Roots Natty. C’est en 1976 avec la sortie du légendaire Trenchtown Mix Up qu’ils connaissent une notoriété internationale enchaînant les tournées depuis cette époque. En 2004, Albert Griffiths décide de prendre une retraite bien méritée en passant le lead du groupe à son fils Al à l’occasion de la sortie de l’album Father and sons. Un passage de flambeau réussi pour Al dont la ressemblance vocale est bluffante et les good vibes débordantes. Plus qu’un concert, une célébration : celle d’un reggae intemporel, militant et éternellement libre !

Le retour sur scène du jeune ardéchois Maxxo

Maxxo est un artiste Mâconnais qui a été très jeune à la bonne école du sound system. Mêlant intelligemment les morceaux roots et dancehall, MAXXO sera récompensé en 2008 par un « Web reggae awards » pour son premier album le portant sur les plus grandes scènes françaises avec Alpha Blondy, Capleton, Dub Inc, Danakil… Après une pause consacrée à la production d’autres artistes, son retour sur scène en groupe s’annonce comme une renaissance, un retour aux sources. Get ready !

Samedi 5 juillet. 20h30. 10 à 20€. Restauration sur place Foodtruck. Théâtre de Verdure. Avenue Agricol Viala. Noves. 04 90 90 27 79.          


Rentrée remarquable à l’Ajmi, club de jazz avignonnais

Du mercredi 28 mai au dimanche 1er juin, la ville d’Avignon accueillera l’European Orchestra Festival, organisé par la Fédération Européenne des Orchestres. Répétitions, repas conviviaux et concerts gratuits seront au programme.

Chaque année, l’European Orchestra Festival a lieu dans différentes villes d’Europe. La France avait déjà accueilli le festival en 2000 à Lyon. Cette année, pour sa 13e édition, 450 musiciens membres de la Fédération Européenne des Orchestres, qui compte 30 orchestres de 23 pays à travers l’Europe, poseront leurs valises à Avignon, et ce, dès ce mercredi 28 mai.

Cet événement permet aux membres de la Fédération de rencontrer des musiciens d’autres pays européens, d’apprendre d’autres chefs d’orchestre, de se produire devant de nouveaux publics et de se familiariser avec un nouveau répertoire. Tout au long du festival, ils participent à des ateliers qui donnent lieu à des représentations. De plus, chaque orchestre est invité à donner son propre concert. Ainsi, les Avignonnais et visiteurs vont pouvoir profiter de concerts gratuits.

Les concerts seront donnés :

  • Le jeudi 29 mai à 18h au Square Perdiguier .
  • Le vendredi 30 mai de 18h à 20h à l’église Saint-Didier, à la Paneterie du Palais des Papes, et à la Chapelle de l’Oratoire.
  • Le samedi 31 mai à 12h au Théâtre de la Scala Provence et à la base de loisirs sur l’Île de la Barthelasse à 18h.

Rentrée remarquable à l’Ajmi, club de jazz avignonnais

Will Smith, Artus, Patrick Fiori, Cloclo, rock fest, Positiv festival ou encore MMA… Le Théâtre Antique d’Orange va en voir de toutes les couleurs cet été, du mois de mai jusqu’à fin septembre 2025. Le maire Yann Bompard, entouré des représentants du service des fêtes municipal, de Spectacul’Art, de Sud Concert notamment, a listé toutes les propositions faites aux Orangeois et aux touristes.

Et il y en a pour tous les goûts, tous les âges et toutes les bourses puisque la plupart des fêtes en ville seront gratuites, comme ‘La fête de la famille’ le 17 mai qui accuille près de 10 000 personnes dans le centre de la Cité des Princes, parents – enfants – grands-parents ou ‘La java du cochon’, le 31 mai qui avait attiré 30 000 personnes l’an dernier, qui totalise une centaine de stands et de food-trucks, une forme de gastronomie populaire avec la participation notamment des Disciples d’Escoffier. Cette année on a aussi ajouté le 24 mai une soirée avec les élèves du Conservatoire pour mettre en avant les talents des jeunes musiciens orangeois.

Les 6 et 7 juin à 21h, hommage à Cloclo. Après Florent Pagny et France Gall pour les 20 ans de ‘Spectacul’Ar’, son fondateur Vincent Fuchs propose 2h de show sur le chanteur aux 70 millions de disques vendus, avec danseurs, musiciens, effets spéciaux, batucada et 4 000 choristes, « une soirée XXL de dance-floor », a-t-il dit dans le Vaucluse, avant l’Accor-Arena à Paris. Le 14 juin, grâce au patron de la Base Aérienne d’Orange-Caritat, le colonel Hugues Fouquet, concert de Musique de l’Air à 20h 30. Et n’oubliez pas les 28 et 29 juin, les deux jours de meeting aérien et de démonstrations de la Patrouille de France, avec les as de la voltige aérienne au-dessus de la BA 115. ‘Musique en fête’ aura lieu autour du 20 juin, avec une retransmission en direct et en prime-time sur les antennes de France TV et de France Musique. Autre style du 26 au 29 juin avec les 30 ans du l’Orange Jazz Festival gratuit également.

Artus, l’humoriste et réalisateur du fameux P’tit truc en plus au cinéma sera au Théâtre Antique le 15 juillet à 21h. Autre star, Will Smith les 31 juillet et 1er août, dans le cadre de ‘Positiv Rock’. L’acteur, scénariste, producteur et rappeur qu’on a vu dans la série Le Prince de Bel Air ou Men in Black viendra pour la 1ère fois à Orange.

Le groupe ‘Le Condor’ créé par Jean-François Gérold il y a 25 ans, viendra le 8 août, après Arles, avec ses 18 musiciens pour fêter son anniversaire. Pour les amateurs de testostérone, boxe et MMA les 11 et 12 août, ‘The Voice’ le 30 août et enfin Patrick Fiori le 6 septembre.

Et aussi tout l’été, les Mardis du Parc Gasparin en juillet et août, les concerts de la Place Clémenceau, les Jeudis d’Orange dans les rues et places du centre historique, ‘Positiv Festival’ à la mi-août avec notamment Amélie Lens, Argy, Nico Moreno au théâtre antique à 18h mais aussi Natasha St-Pierre le 4 juillet, ‘Bernard Lavilliers symphonique’ le 24 juin. De son côté, ‘L’Odyssée Sonore’ est prévue comme les autres années, pendant tout le mois de mai. 

L’an dernier le programme de la municipalité a attiré 240 000 spectateurs, nombre d’Orangeois et des milliers de festivaliers venus du monde entier. Un record à battre cet été !

Les organisateurs des différentes manifestations de cet été autour du maire d’Orange. ©Andrée Brunetti / L’Echo du Mardi

Rentrée remarquable à l’Ajmi, club de jazz avignonnais

Langueur, frissons, tensions garantis avec Solann

Avec sa voix à la douceur cristalline, Solann fascine, soigne et ensorcelle. Une guerrière enveloppante, une dissidente magnétique qui s’embarque dans un périple mouvant au cœur même de la délicatesse. Contraste toujours sur un tempérament à la fois introverti et hyperactif, combustible et sensible. Prélude à une combinaison paroles et musique faite de langueurs frissonnantes, de tensions contenues, de bombes à retardement et d’explosions libératrices. Un espace où, chez elle, les apparences disparaissent et où ne demeurent que la vérité nue et l’abandon.

De la pop folk avec Yiskah

Entre introspections et confessions, Yiskah creuse son sillon dans un style pop folk empreint d’une grande sensibilité. Ses textes poétiques contribuent à l’élaboration d’un univers intimiste et authentique. Accompagnée de sa guitare, elle intègre ponctuellement des machines et apporte rythmes, textures et couleurs à ses chansons.

Vendredi 28 mars. 20h30. 23 à 31€. Salle de l’Etoile. 10 avenue Leo Lagrange. Châteaurenard. 04 90 90 27 79. www.lespassagers.net

Double plateau solo ce samedi

Théo Marclay et son piano dit Nuit Incolore

C’est lors d’une de ses interminables insomnies que le jeune suisse Théo Marclay trouve son nom de scène : Nuit Incolore. Auteur-compositeur-interprète, il met en scène, du bout de ses doigts, les doutes et les peines qui l’habitent grâce aux notes de son piano qui lui permettent d’attirer la lumière dans les coins les plus sombres, comme s’il était le héros de son propre manga. L’univers de Nuit Incolore est un voyage, une invitation hypnotique à passer des “nuits sans couleur” à ses côtés. Après avoir enflammé la Rotonde en 2023, il vous donne rendez-vous à l’Étoile pour notre plus grand plaisir !

Chansons françaises avec Leman

Léman, c’est ce jeune lyonnais à l’esthétique chic et élégante, capable de reprendre avec humour un standard de la chanson populaire en version distinguée et mélancolique autant que de se livrer sur certains titres tels que On attend. Sa musique, c’est ça : savoir être dans son époque et en parler en admettant sa dureté mais en y ajoutant de l’espoir. Comment faire, sinon ? Léman sait combiner l’art, la littérature et – surtout – un peu de folie, pour tenter de vivre dans un monde meilleur.

Samedi 29 mars. 20h30. 21 à 30€. Assis. Debout. Salle de l’Etoile. 10 avenue Leo Lagrange. Châteaurenard. 04 90 90 27 79. www.lespassagers.net

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