Quand le Conseil départemental ouvre en grand les portes de ses bâtiments historiques
Samedi 17 et dimanche 18 septembre ont lieu les Journées du patrimoine et avec elles la découverte des 5 musées départementaux, des archives et de l’Hôtel. En plus des accès gratuits, des animations inédites et des conférences. Pile le moment de faire votre choix.
Archives départementales du palais des papes Pour la première fois, les Archives départementales proposent aux visiteurs de se laisser piéger dans les parties du Palais des papes qu’elles occupent. Pour en échapper, il faudra résoudre des énigmes. Samedi et dimanche, départs toutes les heures de 11h à 18h, par équipe de six personnes maximum. Inscription 04 90 86 16 18. Vous ne pouvez pas vous y rendre ? D’autres dates seront proposées jusqu’à fin décembre.
Les archives départementales de Vaucluse à Avignon, au palais des papes
Exposition Marque déposée Dans le hall d’entrée des Archives, l’exposition Marque déposée valorise des documents originaux et reproduits issus des dossiers de dépôt de marque de fabrique, laissant ainsi découvrir un Vaucluse industriel et commercial entre le XIXe et le XXe siècle.
Le symbole de la marque déposée
Hôtel du Département Construit à partir de 1710 par l’architecte François II Franque et son fils Jean-Baptiste, l’hôtel Desmarets de Montdevergues est classé au titre des monuments historiques depuis 1932. La collectivité départementale y est installée depuis 1876 et aujourd’hui encore, c’est là que siègent et délibèrent les Conseillers départementaux. Samedi et dimanche visites guidées à 13h30, 14h30, 15h30, 16h30. Nombre de places limité, réservation au 04 90 16 74 76 ou culture@vaucluse.fr, place Viala, Avignon intramuros.
Musée d’histoire Jean Garcin 1939-1945, l’Appel de la liberté à Fontaine-de-Vaucluse La section La Liberté de l’esprit, consacrée à l’essor des idéaux de la Résistance dans les Lettres et les Arts et à l’engagement des intellectuels en guerre, a rouvert en 2022 avec une scénographie renouvelée. Elle présente une riche collection d’éditions originales, de manuscrits et d’illustrations des auteurs et artistes de la période : Louis Aragon, Roger Bernard, André Breton, René Char, Robert Desnos, Paul Éluard, Max Jacob, Georges Rouault, Elsa Triolet, Tristant Tzara, Vercors, Fernand Léger, André Masson, Henri matisse, pablo Picasso et d’autres encore… Samedi et dimanche à 11h. Réservation 04 90 20 24 00. Entrée libre du musée le samedi et le dimanche de 11h à 13h et de 14h à 18h.
Extension du musée Jean Garcin à Fontaine-de-Vaucluse
Lecture-concert ‘Le feu aux barbelés’, hommage à Rudolf Leonhard Cette lecture sensorielle redécouvre l’œuvre poétique de Ruldof Leonhard, l’un des principaux écrivains allemands exilés en France, résistant, et interné dans le sud de la France pendant la Seconde Guerre mondiale. Philippe Bertin à la voix et Gabrielle Randrian Koehlhoeffer à la contrebasse interprètent une sélection de textes issus du Cycle de la prison de Castres et de la suite de ‘En fuite vers un abri’. Dimanche 18 septembre à 15h. Sur inscription au 04 90 20 24 00. 271, chemin de la Fontaine à Fontaine-de-Vaucluse.
Musée-Bibliothèque François Pétrarque à Fontaine-de-Vaucluse Exposition Femme paysage out est mystère et magie dans l’œuvre de Claudine Aspar. Ses créatures, par leur nature, leur aspect, donnent figure et existence aux réalités terrestres et célestes. Son univers artistique, sur un mode « figuratif » et « narratif », embrasse les couleurs, envahit l’espace en déployant une diversité de techniques et matériaux de création : gravure monotype sur plaques, papier contrecollé sur tissu, enduit acrylique, céramique, broderie, incrustation de matériaux. L’expression de Claudine Aspar est résolument baroque et procède d’une logique de l’accumulation, de la concentration, de l’ajout perpétuel de créatures dans la sphère de l’irrationnel. Entrée libre : samedi et dimanche de 11h à 13h et de 14h à 18h. Rive Gauche de la Sorgue à Fontaine-de-Vaucluse.
Musée Bibliothèque François Pétrarque à Fontaine-de-Vaucluse
Visites commentées : Histoire, mythes et légendes de Fontaine-de-Vaucluse Visite dans le village et au musée autour de l’histoire de Fontaine-de-Vaucluse, ses mythes et ses légendes : le culte des eaux, la reine Ponsirade, la nymphe et le ménestrel, saint Véran… qui ont inspiré les œuvres de Claudine Aspar pour l’exposition Femme paysage. Samedi et dimanche à 14h30, sur inscription au 04 90 20 37 20.
Musée de la Vannerie à Cadenet Démonstrations et exposition d’éco-vannerie par Élodie Valade. L’éco-vannerie consiste à recycler de vieux journaux et prospectus grâce à la technique ancestrale de la vannerie. Le papier est transformé en tube pour imiter les brins d’osier et permet ainsi la réalisation d’un grand nombre d’objets. Originaire de Cabrières-d’Avignon et installée à Villars, Élodie Valade s’est découvert il y a quelques années une véritable passion pour cette pratique écoresponsable qu’elle partage auprès des publics Samedi et dimanche de 14h à 17h. Entrée libre du musée : samedi et dimanche 18 de 11h à 13h et de 14h à 18h. Avenue Philippe de Girard à Cadenet. Renseignements au 04 90 68 06 85.
Musée de la vannerie à Cadenet
Musée de la Boulangerie à Bonnieux Ouverture exceptionnelle. Entrée libre samedi et dimanche de 14h à 18h. 12, rue de la République à Bonnieux. Renseignements au 04 90 75 88 34
Musée du Cartonnage et de l’Imprimerie à Valréas Visite parfumée de l’exposition « Jolies Frimousses » par Christèle Jacquemin, artiste et artisane parfumeuse, Christèle Jacquemin vous dévoile dans cette visite olfactive les secrets de la fabrication des parfums qui servaient à parfumer les poudres de riz de la Belle Époque aux années 1950. Une manière originale de découvrir la collection de boîtes à poudre du musée. Samedi à 11h, sur inscription au 04 90 35 58 75.
Musée du cartonnage à Valréas
Rencontre avec Matthieu Grillet Présentation de la nouvelle acquisition du musée Sortie d’usine, en présence de l’artiste, Matthieu Grillet et de Didier Bruchon, dont la création vidéo-sonore accompagne l’œuvre au sein du musée. L’œuvre en carton de Matthieu Grillet est dévoilée au public après des mois de fabrication. Il sera possible de contempler l’aboutissement de ce projet participatif imaginé pour le 30e anniversaire du musée et d’échanger avec l’artiste.
Cinéma pour les oreilles Cet intermède vidéo-sonore a été créé par Didier Bruchon et construit sur la base des enregistrements réalisés à Valréas, pour une découverte sensorielle de la création artistique de l’œuvre Sortie d’Usine. Samedi et dimanche à 14h. Entrée libre du musée avec animation musicale : samedi et dimanche de 10h à 13h et de 14h30 à 18h. 3, avenue Maréchal Foch à Valréas. Renseignements au 04 90 35 58 75 MH
Quand le Conseil départemental ouvre en grand les portes de ses bâtiments historiques
La pandémie de la Covid-19, les confinements successifs puis les couvre-feux ont considérablement changé la vie de millions de personnes. C’est exactement ce qui s’est passé dans le Village Monde de l’Isle-sur-la-Sorgue. Trois personnes, Maria, Gilbert et Humbert qui y travaillent et y vivent ont lancé ‘Lire sur la Sorgue’ des rencontres littéraires toute l’année et un festival au printemps parce que pour eux, ‘Un livre peut changer une vie’.
Tout a commencé par un coup de fil. Est-ce que l’Echo du mardi pourrait venir nous voir parce qu’on voudrait vous expliquer ce qu’est Lire sur la Sorgue ? Intrigués, nous nous rendons à l’invitation. Lire sur la Sorgue c’est quoi ? Un festival du livre, des rencontres, des auteurs et des lecteurs ? Des déclamations théâtralisées dans la rue, sur une barque portée par la Sorgue, plus encore ? Pour le savoir direction l’Isle-sur-la-Sorgue. Arrivée au parking du Portalet, le petit pont franchi nous voici sur la place de la Liberté à l’Isle-sur-la-Sorgue. On a hâte de les rencontrer.
Humbert Mogenet Copyright Mairie de l’Isle sur la Sorgue
On file au Café de France à l’invitation d’Humbert Mogenet, le financier de l’asso, ancien banquier de la Caixabank devenu courtier où conversent déjà Maria Ferragu, la libraire ingénieure en communication, et Gilbert Conil le président de l’asso qui a passé, avec brio, sa thèse de philosophie. Tous les trois se retrouvent régulièrement pour concocter les rencontres qui feront se croiser les gens de toutes les strates et de tous les âges. «Parce que la qualité de la vie ce sont les rencontres, soutient Gilbert Conil. Nous ? On adore l’Isle-sur-la-Sorgue, on y vit, on y respire et ce lieu est tellement fantastique qu’il doit l’être pour tout le monde. Mais on ne veut surtout pas de l’entre soi, ni de clivage entre les jeunes et les vieux. On invite les gens à se parler et à se respecter parce que tout l’enjeu réside dans le respect et la transmission. On veut aider à ce que chacun puisse s’exprimer, être écouté, que les dialogues se nouent dans la bienveillance et sans jugement.» indique chacun en substance. Lire sur la Sorgue ? Ça veut dire apprendre à se parler et à cheminer ensemble. Oui mais concrètement ? Dans les faits ? L’aventure est protéiforme : Un festival du livre de mercredi 18 à dimanche 22 mai prochain dans plusieurs endroits de l’Isle. Pour cette 2e édition, il y aura un spectacle sur les correspondances entre René Char et Camus dont l’amitié ne fut rompue que par la mort de l’enfant terrible d’Alger ; Au Musée Pétrarque -à Fontaine de Vaucluse- on explorera la poésie et la nature au gré d’une conférence de Daniel Bergez. Michel Field, le parrain de la 1re édition rythmera, pour cette deuxième édition, des tables rondes. En tout, plus d’une quinzaine d’auteurs viendront rencontrer leurs lecteurs et en séduire de nouveaux ; un conteur de rue déambulera et s’essaiera même à une performance sur les pescaïres et les Negochin –barques à fond plat-.
En résumé «Lire sur la Sorgue ce sont des événements littéraires : des spectacles, des conférences, des rencontres, toute l’année dans la librairie, dans les entreprises, dans les associations, dans les lieux ouverts avec, au printemps, son festival, résume Gilbert Conil. C’est aussi aider chacun à se constituer une bibliothèque et pour les plus jeunes, s’engouffrer dans la lecture tout en utilisant les outils numériques pour faire des créations, des captations, des assemblages et de la diffusion.»
Gilbert Conil Copyright Mairie de l’Isle sur la Sorgue
Collégiens et lycéens Le smart phone combiné à l’écrit, ça déchire ! Cependant Gilbert Conil veut aussi mettre l’accent sur les collégiens et lycéens. «On oppose trop souvent high tech et livres. On se gargarise du ‘c’était mieux avant’ alors que pas du tout ! Les smart phones sont dans toutes les mains et permettent particulièrement, en plus d’être des téléphones, de filmer et prendre des clichés de très grande qualité. Alors on a fait une expérience. On a proposé à des élèves de travailler à la fois l’écrit et les images en parallèle ce qui a donné des productions de très grande qualité. Cela a surpris tout le monde alors que ça n’aurait pas dû parce que travailler avec les outils d’aujourd’hui est nécessaire et fait éclore des talents qui ne demandent qu’à être mis au jour. Il sera aussi question des métiers du livre, de la fondation Frédéric Gaillanne où se déroule chaque mois un quai des lecteurs.»
Les salariés d’entreprise «Les entreprises sont partout et pourtant on oublie les salariés et leurs besoins, reprend le président de Lire sur la Sorgue. Alors on s’est dit qu’on allait faire entrer les livres dans l’entreprise et que chacun, en parlant du livre qu’il avait choisi, pourrait converser avec ses collègues qu’il côtoie au quotidien sans les connaitre. Le livre est un vecteur qui permet de parler de soi et de dialoguer avec les autres. Cela bouscule les codes, permet d’entrevoir l’autre différemment et, peut-être d’éviter des burn out ou des rapports froids et distants. D’ailleurs le principe est déjà acté avec la Fondation Frédéric Gaillanne –la 1re école en France et en Europe qui éduque et offre gratuitement des chiens guides exclusivement destinés à des enfants déficients visuels- où se déroule un quai des lecteurs chaque mois.
Les entreprises publiques et privées amoureuses des livres ? C’est bien ce que veut impulser Lire sur la Sorgue. D’autant plus que 2021-2022 a été déclaré Grande cause nationale par le président de la République Emmanuel Macron, avec une inclination, certes pour les plus jeunes mais aussi pour tous les français. Des entreprises parmi les plus importantes de France comme des plus modestes s’y sont essayées. Parmi elles ? La BPI (Banque publique d’investissement) qui, en lien avec des éditeurs, commande des ouvrages pour ses soirées littéraires. La Poste, Orange, la SNCF, Enedis, le BTP tiennent des clubs de lecture, organisant des rencontres entre les écrivains et les salariés. Des start-up de la tech proposent à côté des babyfoot et des corbeilles de fruits de la littérature entrepreneuriale et managériale. A tel points que certains rêvent après la RSE (Responsabilité sociétale des entreprises) de se mettre à la RCE (Responsabilité culturelle des entreprises).
L’enjeu du livre : la distribution puis la diffusion Copyright Mairie de l’Isle sur la Sorgue
Orange, Enedis, Harmonie mutuelle… Pour mémoire, la Fondation Orange a lancé le prix du livre pour soutenir le papier alors que l’e-book et autres liseuses étaient sensés enterrer les ouvrages. Objectif ? Distinguer les écrivains confidentiels et promouvoir leur notoriété. Depuis 2020 Orange lorgne même du côté de la BD. Enedis a lancé en 2016 ‘Lire la société, Lire la politique’ et encourage ses 38 000 employés à prendre la plume sur ces thèmes en s’engageant à publier les manuscrits avec ‘Le prix du livre des salariés’. Harmonie Mutuelle a créé son prix ‘Solidarité’ en 2004. Le sujet explorés ? Jeunes aidants, précarité des jeunes et handicap avec une approche intergénérationnelle. Après ? Les écrivains lauréats rencontrent les salariés lors d’événements régionaux. A noter dans le top 5 des genres de livres les plus lus en France figurent les livres professionnels. Ce qui séduirait ces lecteurs ? Le développement de la culture managériale et entrepreneuriale. Les grandes marques comme Chanel font même des salons littéraires filmés menés par Charlotte Casiraghi avec les rendez-vous littéraires de Cambon. Source LH Mars 2022.
Travailler ensemble Ce qui fait le ciment de ces trois-là : Maria Ferragu, Gilbert Conil et Humbert Mogenet ? Un très fort attachement à l’Isle sur la Sorgue et l’envie de tisser du lien avec tous les acteurs locaux, ainsi les commerçants qui le veulent participeront à Lire sur la Sorgue, notamment en choisissant la phrase en réserve blanche qui parcourra leur vitrine de la citation d’un ouvrage qui les a particulièrement marqués. «C’est un village où les auteurs viennent rencontrer des lecteurs accueillants et curieux.» explique Humbert Mogenet, président du fonds de dotation ‘Nouveaux lecteurs’.
Le point de départ ? «Ça a été le confinement, relate Maria Ferragu. J’ai vu des gens rentrer dans la librairie qui d’habitude n’achetaient que sur Amazon. Beaucoup de nouveaux lecteurs ont poussé la porte sans savoir comment fonctionnait une librairie. On s’est dit, il y a quelque chose à faire. C’est grâce au confinement qu’est né Lire sur la Sorgue. Oui mais on voulait des rencontres très concrètes, qui répondent à une vraie demande précise Gilbert Conil et surtout ne pas opposer high tech et livre.
Maria Ferragu Copyright l’Isle sur la Sorgue
Pour mettre au point leur projet ils ont créé 3 structures Le passeur de l’Isle –la librairie indépendante-, le Cercle Lecteurs des Sorgues –le navire amiral et ses 40 bénévoles et le Fonds de dotation Nouveaux lecteurs. Le budget du festival de Lire sur la Sorgue qui aura lieu du 19 au 22 mai ? La 1re année il était de 35 000€, cette année il sera au moins de 75 000€. Également, chacun des trois membres fondateurs est le président de sa structure qui porte l’ensemble. Maria Ferragu pour Le passeur de l’Isle, Gilbert Conil pour Le Cercle des lecteurs des Sorgues et Humbert Mogenet pour le fonds de dotation des nouveaux lecteurs.
Le Fonds de dotation des nouveaux lecteurs dont le président est Humbert Mogenet a pour but de rechercher des financements privés pour soutenir des actions philanthropiques, sociales et culturelles. Il est le socle financier de Lire sur la Sorgue. «La structure offre à ses donateurs les mêmes avantages fiscaux que les fondations reconnues d’utilité publique, à l’exception des dons en réduction de l’IFI (impôt sur la fortune immobilière) souligne Humbert Mogenet qui se penche sur les entreprises pour tisser de nouveaux partenariats. L’association bénéficie du régime fiscal de faveur du mécénat au titre des entreprises (Article 238 bis – Code général des impôts – Légifrance) et des particuliers (Article 200 – Code général des impôts – Légifrance). Fdd.nouveauxlecteurs@gmail.com
Le cercle des lecteurs des Sorgues Est l’association –créée en 2013- qui porte Lire sur la Sorgue sur une idée innovante de Gilbert Conil –qui en est le président-. C’est grâce au bénévolat de plus de 40 adhérents enthousiastes et engagés pour promouvoir la lecture que Lire sur la Sorgue créé des événements littéraires toute l’année. lecteursdessorgues@gmail.com
Le Passeur de l’Isle Est une librairie indépendante généraliste tenue par Maria Ferruga qui en est la gérante. Le passeur de l’Isle, en plus de plus de 13 000 références propose un espace décoration à l’étage et des rencontres régulières d’auteurs tandis que l’époux de Maria Ferruga, Rémi, tient le Tome 2 dont la spécialité est la vente de vinyles et de BD.
Vous voulez en savoir plus ? Maria Ferruga, Humbert Mogenet et Gilbert Conil nous en disent un peu plus sur eux.
Maria Ferragu tient la Librairie indépendante Le passeur de l’Isle. Si le lieu existe depuis 1998, elle l’a repris en 2015. Pourtant rien ne la prédestinait, au départ, à cette nouvelle aventure. «Avignonnaise, après un master de Droit privé obtenu à la fac d’Avignon et un autre de marketing des services à Lyon, je travaillais dans la communication pour Eco emballages devenu Citéo ce qui m’amenait à me déplacer régulièrement auprès des collectivités territoriales et à rayonner sur le secteur Paca-Corse-Languedoc-Roussillon.»
« On peut changer une vie avec un livre », disent Maria, Gilbert et Humbert
Quand la famille s’agrandit «A l’arrivée de ma fille, Héloïse, je souhaitais me réveiller, chaque jour, auprès de ma famille et décidais d’orienter différemment ma carrière, se remémore la libraire. J’étais moi-même cliente dans cette librairie et commençait une formation terrain en même temps que j’y étais salariée durant deux ans. J’ai alors entrepris de mieux maîtriser le métier : l’assortiment, la relation client, la gestion de PME et NFI (nouvelle formation d’ingénieur en communication). Résultat ? Le chiffre d’affaires a doublé en 5 ans ce qui est aussi une conséquence de l’ouverture du 2e magasin, le Tome 2. Nous avons également bénéficié des effets de la pandémie de la Covid-19 dans les années 2020 et 2021 puisque nous étions le seul support culturel accessible.»
Une reconversion réussie «Ma maitrise de droit et mon parcours en école de commerce ne m’avaient pas préparée à cette reconversion effectuée à 33 ans, pour un métier peu rémunérateur mais passionnant, s’amuse Maria Ferragu. 10 ans plus tard, je ne regrette pas mon choix parce que je voulais faire quelque chose de bien. Et j’ai même entraîné mon mari dans l’aventure avec notre fille Héloïse. Le livre qui a changé ma vie ? ‘Rien ne s’oppose à la nuit’ de Delphine de Vigan.»
En termes de chiffres ? En plus de ses 13 000 références la librairie propose, à l’étage, des objets de décoration, de la papeterie, une multitude de petits objets en relation avec l’univers du livre. Les précédents propriétaires conjuguaient deux métiers, lui était libraire et sa femme, grande voyageuse, rapportait de ses voyages –notamment en Inde- des vêtements ainsi que des objets de décoration. C’est à l’étage que se tiennent les salons littéraires où deux fauteuils cossus, coussins et plaids, attendent auteurs et passionnés de lecture pour un moment hors du temps et lorsqu’il fait beau ça se passe devant la librairie.
Le Tome 2 Le Tome 2, l’échoppe voisine du Passeur de l’Isle, propose à la vente des vinyles «revenus sur le devant de la scène depuis 10 ans, précise Maria Ferragu. On y trouve aussi des chaînes Hi-Fi. Les jeunes à partir de 15 ans et moins jeunes s’y retrouvent pour compléter leur collection et retrouver les sons d’une époque où le numérique n’existait pas. Le passeur de l’Isle emploie, 6 salariés -5 équivalents temps plein- dont une chargée de mission culturelle à temps plein. «Nous sommes en zone touristique et lors de la saison estivale nos lieux restent ouverts 7 j sur 7, précise Maria Ferragu. La librairie est un espace atypique porté par Linda, Isabelle, Estelle, Tomek, Yann et Rémi.»
Au fait, c’est comment la vie d’un livre ? « Un livre connaît une espérance de vie de 3 à 6 mois, constate la libraire, une nouveauté chassant l’autre. Le nerf de la guerre ? La diffusion et la distribution. L’auto-édition comme chez Amazon ? Cela répond souvent à un besoin d’écriture familiale, d’autobiographies, des ouvrages qui seront distribués lors d’une cousinade, intervient Gilbert Conil. D’ailleurs les imprimeurs locaux proposent l’auto-édition avec des livres bien mieux relus et surtout mieux réalisés. Et puis nous partons du principe qu’une personne qui écrit s’améliore. Là encore le conseil reste primordial. Avons-nous rencontré un talent d’ici ? OUI !, nous avons ici un bel exemple de réussite avec ‘Le dit du Mistral’ d’Olivier Mak-Bouchard, -qui a grandi à Apt et vit désormais à San Francisco et dont le livre est un best-seller, » sourit fièrement le philosophe.
De Gauche à droite Gilbert Conil, Maria Ferruga et Humbert Mogenet Copyright Mairie de l’Isle sur la Sorgue
Humbert Mogenet «Après un cursus à Montpellier, en école supérieure de commerce, j’ai toujours œuvré dans le secteur de la banque à Bordeaux, Paris, Clermont-Ferrand… relate Humbert Mogenet. Mes passions ? Rencontrer les gens et œuvrer dans le monde des affaires. Ma plus belle aventure professionnelle ? Je l’ai vécue avec la Caixabank -Caisse d’épargne catalane et espagnole la plus importante d’Europe création de l’agence affaires, développée en 1990 en Europe- dont j’ai ouvert une agence à Avignon en 1992. Fin 1998 mon épouse, Laurence, et moi-même étions de retour à L’Isle sur la Sorgue. Nous étions redevenus, comme j’aime à le dire, vauclusiens volontaires. Aujourd’hui ? Je suis devenu courtier en financement pour les entreprises. Grand lecteur, je fais partie de ces personnes qui pensent que les livres sauveront le monde. Mes préférences ? La littérature classique, un brin lyrique, qui vous soulève comme avec Bernanos, Charles Péguy, Victor Hugo, Albert Camus. J’aime la lecture qui vous dépasse. Dernièrement ? Nous avons organisé une soirée sur ‘Les correspondances Albert Camus-René Char’ avec le plus grand spécialiste du grand écrivain né dans le petit village de Dréan (Mondovi) en Algérie, Franck Planeille. La soirée était dévolue à nos bénévoles ainsi qu’à nos partenaires pour les remercier.»
Gilbert Conil «Je suis un vrai l’Islois, j’ai 63 ans. J’ai débuté ma carrière chez Pechiney en faisant les 3 voire les 4X8, en tant que technicien des automatismes après avoir obtenu un CAP puis un BEP de micromécanique. Aujourd’hui ? J’entame ma retraite après avoir travaillé la majorité de ma vie chez EDF-GDF devenu Enedis. J’ai été releveur de compteurs durant 15 ans avant d’aborder des activités syndicales, sociales parce que ne vis et ne respire que par le partage. Je crois que j’ai épuisé, dans ma vie professionnelle, tous les systèmes de formation parce que j’avais soif d’apprendre. Je suis devenu un grand lecteur à l’adolescence. Je me suis construit avec les livres. Lire était et reste une quête pour approcher des informations de qualité. J’ai acquis, au cours de mon parcours professionnel, une licence Jeunesse et sport, animation sociale, animé des groupes de management, été directeur de maison de retraite à Sainte-Tulle en encadrant 35 salariés, dirigé une entreprise de vidéo spécialisée dans le recueil de témoignages, particulièrement dans les quartiers nord de Marseille. Mon crédo ? La qualité de la rencontre. J’ai toujours placé l’humain au cœur de mon travail. A la fin de ma carrière j’ai passé une thèse de philo justement sur l’expérience au travail. Dorénavant je me consacre à ma passion, la lecture et je fabrique moi-même mes bibliothèques en bois d’arbre fruitiers. Mon auteur préféré ? Il est inconcevable de choisir. Je suis éblouis par François Jullien, notamment avec son ‘Traité de l’efficacité’. Il est le philosophe le plus traduit dans le monde. Il est d’ailleurs intervenu en mars dernier, dans le cadre d’un cercle des lecteurs à l’4rt gallery. Nous pensons tous les trois que les livres peuvent changer les vies.»
Quand le Conseil départemental ouvre en grand les portes de ses bâtiments historiques
L’Autre festival, la 3e édition du salon du livre d’Avignon revient avec 55 auteurs que l’on pourra découvrir dans 5 lieux : au Palais des papes, Espace Jeanne Laurent, au Chêne noir, au mercure Pont d’Avignon, Mercure palais des papes et le Novotel Avignon centre il y aura même des lectures… dans un TER Carpentras-Avignon, aller-retour !
On regarde les eaux calmes du Rhône filer vers Arles, on contemple le Palais des papes alors que la douceur du printemps arrive et l’on emboîte le pas d’augustes écrivains et d’autres follement contemporains. C’est tout ce que nous souhaite Catherine Panattoni, la présidente de l’Autre festival qui, avec son équipe et une armada de bénévoles, de partenaires et de sponsors nous convie à emprunter les ruelles de la vieille ville pour une balade littéraire, à nous plonger dans les livres, à rencontrer les auteurs, à assister à des conférences et même à faire… une dictée.
Dans le détail ? Cette 3e édition proposera une visite guidée ‘Avignon vue par ses écrivains’ ; ‘La petite dictée’ ; La grande dictée, une invitation à découvrir 3 associations partenaires ; les invités et surtout et bien sûr un salon du livre avec des dédicaces et moult conférences.
Les nouveautés 2022 ? La 1re ? C’est d’avoir sollicité la SNCF qui propose gratuitement un aller-retour en TER Avignon-Carpentras pour 60 minutes de lecture théâtralisée par Esteban Perroy vendredi 1er avril et samedi 2 avril. La matinée sera dévolue à une lecture visant un public adulte tandis que l’après-midi séduire un public jeunesse. La 2e nouveauté ? C’est d’avoir invité des assos comme : ‘C’est pour toi’ une asso qui organise des événements dont les recettes sont entièrement reversé à un enfant handicapé atteint par une maladie génétique. ‘Un soir, un auteur’, a été créé et est animé par Nathalia Lilly Brignoli qui promeut la lecture, les rencontres avec des auteurs et lecteurs et également aux artistes, mécènes et fondations.‘Habitat et humanisme’ qui œuvre pour permettre l’accès à un logement décent aux personnes en difficulté ainsi qu’à leur insertion.
Claude Nahoum1er adjoint à la Ville d’Avignon, Catherine Panattoni présidente de l’Autre festival et Nicolas Meffre vice-président et co-organisateur
Une balade dans l’intramuros, dans les pas des grands écrivains Avignon dans la littérature ? La ville est tantôt Italienne pour certains, Espagnole pour d’autres… Pétrarque, Victor Hugo, Prosper Mérimée, Alphonse Daudet… Les écrivains sont nombreux à décrire la cité papale ou à en faire le théâtre d’intrigues.
Pétrarque Au XIVe siècle Francesco Pétrarque fuit Florence pour la Provence arrivant à Avignon en 1311, hélas ne trouvant pas de logement –le pape attire énormément de monde et il est difficile de se loger dans la cité- il s’installe à Carpentras avant d’arpenter le Vaucluse et de s’y livrer à la méditation.
Victor Hugo En 1839 c’est au tour de Victor Hugo de livrer ses impressions : «Arrivé à Avignon par un beau soleil couchant d’automne, c’est une admirable chose. L’automne, le soleil couchant, Avignon, ce sont trois harmonies ». En 1854 Stendhal voit en Avignon une ville d’Italie, s’extasie de la vue depuis le Rocher des Doms et entrevoit au loin les jolis remparts de Carpentras.
Prosper Mérimée En 1835, Prosper Mérimée, alors Inspecteur des Monuments historiques s’oppose à e que la voie ferrée qui reliera Avignon à Marseille détruise une partie des remparts.»
Alphonse Daudet Alphonse Daudet, le nîmois, qui restera moins d’un an à Avignon, s’inspirera du moulin de Fontvielle, en 1868, pour écrire ses nouvelles dont ‘La mule du pape’ évoque la cité papale. Le poète Jean Aicard, publiera en 1874 ses textes dont un poème ‘Avignon’. Il y évoque le moyen-âge, les créneaux dentelés, ‘des jaquemarts debout dans leur clocher sonore… Avignon resplendit dans un passé de gloire…’
Les infos pratiques Le but de cette balade contée est aussi de faire découvrir au public le patrimoine historique lié à l’écriture et les ateliers de reliure, bibliothèques, archives départementales. L’Office de tourisme propose cette visite guidée samedi 2 avril à 14h30. 10€ gratuit pour les enfants de – de 8 ans. Renseignements et réservation au 04 32 74 32 74 et www.avignon-tourisme.com Les tarifs : de 8 à 10€. Gratuit pour les enfants de moins de 8 ans.
Livre gourmand & Cultura Deux librairies sont partenaires de l’événement : le Livre gourmand et Cultura. Le premier proposera des ateliers post-dictée pour les enfants vendredi 1er avril ainsi qu’un festival du livre jeunesse les samedi 2 et dimanche 3 avril au Palais des papes. Tandis que Cultura propose son prix éponyme et son festival du livre pour adultes les samedi 2 et dimanche 3 avril toujours au Palais des papes.
Le prix Cultura Le prix Cultura a pour vocation d’éditer un auteur à ce jour non encore édité. Les manuscrits sont actuellement recueillis et lus par un jury qui n’en retiendra qu’un. L’ouvrage sera ensuite commercialisé dans 200 librairies en ligne pendant un an et édité en version papier puis distribué dans les 500 boutiques Cultura. Vous habitez en Provence-Alpes-Côte d’Azur et souhaitez postuler ? C’est possible jusqu’au 3 avril en envoyant votre manuscrit à lucas@lautre-festival.fr ou en le déposant à l’accueil du Novotel centre, boulevard Saint-Roch à Avignon.
En 2020 l’Autre Festival avait reçu 30 manuscrits En 2020 c’est Jean-Baptiste Seigneric pour ‘Pestilentiae’, le souffle des Echelles qui avait remporté l’adhésion du jury. Le Thème ? Le 25 mai 1720, le navire Grand Saint-Antoine regagne Marseille de retour des Echelles du Levant. Quelques semaines plus tard, les germes d’une maladie redoutable répandent la mort dans la cité. Bientôt, la peste emporte plusieurs centaines de victimes chaque jour. Après l’incompréhension, vient l’horreur devant une épidémie inflexible, face à une médecine impuissante et débordée. La quarantaine est déclarée, mais déjà, la contagion déborde les portes de la ville… L’auteur ? Jean-Baptiste Seigneuric, 55 ans, né à Lyon est chirurgien. Sa passion des mots, de l’histoire de la médecine et des aventures humaines l’ont conduit à l’écriture. Pestilentiae, lui permet de renouer avec Jean-Marie Pommard et le charlatan de Saint-Pierre, son précédent roman.
La grande dictée La grande dictée, sous la dictée d’Astrid Veillon, devrait réunir plus de 300 adultes. Elle est gratuite et ouverte à tous. La correction et les explications seront donnés par Philippe Dessouliers. Les trois meilleurs participants seront félicités lors de la soirée d’ouverture vendredi 1er avril à l’école hôtelière. La grande dictée aura lieu vendredi 1er avril au Palais des papes à 13h, à l’espace jeanne Laurent. Le texte est de Philippe Dessouliers. L’inscription obligatoire se fait sur www.lautrefestival.fr
La petite dictée La petite dictée ? Ce seront 600 élèves de CM1 et CM2 des écoles d’Avignon invités, exactement 5 classes en présentiel et 30 en webinaire à écrire sous la dictée de la très bienveillante Sophie Forte, sur un texte écrit par Philippe Dessouliers (3e dico d’or 2003 à la dictée de Bernard Pivot). Des animations de lecture, écriture et dessin auront lieu après la dictée. La Petite dictée est organisée en partenariat avec le rectorat de l’Académie Aix-Marseille. A la suite de la dictée, 5 auteurs jeunesse proposeront des ateliers d’écriture dans des salles et espaces de la Mairie d’Avignon aux enfants de CM1 et CM2. Vendredi 1er avril à 9h15.
Le Championnat d’orthographe départemental L’événement réunira 600 élèves de 6e vendredi 1er avril toujours sous la lecture de Sophie Forte. Les inscriptions se font via les proviseurs des établissements. Le texte est signé Philippe Dessouliers. Le championnat aura lieu vendredi 1er avril.
Le palais des papes
Les invités Les invités de l’Autre Festival ? Francis Huster, comédien, metteur en scène, réalisateur et producteur en sera le président d’honneur, le chroniquer Eric Naulleau le parrain, le journaliste Jean-François Kahn l’invité d’honneur du samedi et l’écrivain Florent Oiseau l’invité d’honneur du dimanche.
Les chiffres 55 auteurs viendront pour soutenir les lettres, les librairies et l’accès à la culture pour tous ; 60 bénévoles soutiennent la manifestation ; 30 partenaires et plusieurs dizaines de mécènes en ont fait une réalité.
Ils ont dit Catherine Panattoni «Avignon est la Ville de la Culture par excellence, une terre d’auteurs, d’artistes, d’histoires et d’échanges. Depuis sa création, ce Salon a pour but de réintégrer l’écriture et la lecture dans notre société actuelle, dans nos foyers et nos habitudes. 55 auteurs locaux et nationaux présenteront leurs ouvrages au Palais des Papes et les auteurs non édités pourront participer à notre Prix Littéraire Cultura pour promouvoir leurs romans. «Avignon vue par ses écrivains» le samedi 2 avril après-midi, une visite locale met en lumière les lieux qui ont inspiré les écrivains. Les rencontres littéraires seront l’occasion pour les auteurs de partager avec le public le goût pour les mots, l’imaginaire, l’écoute et l’écriture. Des moments dédicaces sont prévus au Palais des Papes le week-end. Les invités d’honneur sont attendus le dimanche autour de conférences au Palais des Papes. Enfin, Les ateliers d’écriture tels que les dictées adultes et enfants soulignent l’importance de l’écriture, qui reste la base de toute création et transmission.»
Claude Nahoum, 1er adjoint de la Ville d’Avignon «La Ville a décidé de mettre la lecture au cœur de son action culturelle. La Médiathèque Jean-Louis Barrault est en cours de rénovation, nous allons offrir aux Avignonnais un accès gratuit aux bibliothèques municipales, nos parcs et jardins, durant la fermeture de la Bibliothèque Jean-Louis Barrault seront équipés d’Idéabox qui permettent l’accès aux livres. Ainsi, naturellement, la Ville se place au côté de l’Autre festival pour continuer à promouvoir la lecture. Si le festival d’Avignon joue un grand rôle nous avons besoin que d’autres événements artistiques prennent le relais afin que la culture irrigue notre vie en cœur de ville et aussi dans nos centres sociaux.»
La fine équipe organisatrice de l’Autre Festival Elle est composée de Catherine Panattoni présidente de l’association ; Nicolas Meffre est le vice-président et le co-organisateur, Gaëlle Lopez est coordinatrice, Romane Jarlan est Chargée de communication, Bastien Peiro est le trésorier de l’asso et Cédric Ribeiro le trésorier-adjoint. Michèle Rossi, vice-présidente de l’association Cocktail et culture et Luciano Mélis auteur et éditeur forment le Comité de sélection des auteurs.
Les lieux Les lieux de l’Autre Festival : Le Palais des papes, le Théâtre du Chêne noir, le Mercure Pont d’Avignon, le Mercure Palais des papes et le Novotel Avignon centre.
De gauche à droite Catherine Panattoni, Romane Jarlan chargée de communication, Nicolas Meffre et Gaëlle Lopez coordinatrice
Quand le Conseil départemental ouvre en grand les portes de ses bâtiments historiques
Alors que le 58e salon de l’agriculture avait été annulé l’an passé pour cause de Covid-19, la Confédération paysanne avait alors invité tous les habitants à se rendre dans les fermes sur leur territoire. Mission ? Se rencontrer pour mieux se parler et se comprendre. Cette 1re édition avait connu un franc succès que la Confédération paysanne compte bien réitérer cette année.
Et ça tombe bien puisque dans le Vaucluse, 3 fermes ouvriront leurs portes à Carpentras samedi 26 février au matin chez Elisabeth Molot, maraîchère bio, où tous les publics sont attendus à la ferme de la Rostide. Un marché paysan sera installé et on se laissera séduire par un apéro-rencontre autour de l’accès au foncier avec Terres de Liens et des animations pour les enfants avec le SEL (Système d’échange local) de Carpentras. Samedi 26 mars. 9h30-13h. Thème : ‘Installation, transmission, accès aux terres’. 1349, avenue Eisenhower à Carpentras.
A Mazan, samedi 5 mars après-midi l’événement aura lieu à la ferme du Rouret qui s’adonne à la polyculture, à l’agroforesterie ainsi qu’à l’élevage de volailles. Tous les publics sont invités. Un troc de plantes et de graines sera organisé ainsi que des animations enfants, des stands, une buvette, le tout en musique. Une rencontre-discussion sur le thème « Semences paysannes, enjeux et perspectives » est proposée par Guy Kastler, grand spécialiste du sujet, co-fondateur de la Confédération paysanne et du réseau Semences paysannes. Samedi 5 mars. 14h à 18h. Thème : ‘Semences paysannes, enjeux et perspectives’. Ferme du Rouret, chez Florence Guende, 679, Chemin du Rouret à Mazan.
Nous serons à Pernes-les-Fontaines, chez Naël Koudsi, éleveur de poules pondeuses, en compagnie des élus, des professionnels et de la presse afin de se pencher sur l’élevage en plein air et sa sauvegarde, mercredi 2 mars à 11h avec le collectif Sauve qui Poule et Denis Perreau, secrétaire national de la Confédération paysanne. Mercredi 2 mars. Ferme Ô presque de la Nesque, Chez Naël Koudsi. 725, chemin de la Cacalose. Thème : ‘L’élevage en plein air est un danger, parlons-en !’
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Artothèque accueille 220 adhérents dont beaucoup sont des artistes établis dans le Luberon tels que des peintres, des sculpteurs et des photographes, dont des célébrités mondialement connues. François Cance, président de l’association -qui a pour but de promouvoir l’art contemporain- organise, tout au long de l’année, des visites d’ateliers d’artistes, des expositions, des rencontres ainsi que des conférences. Il dévoile son calendrier 2022 et se remémore les aventures vécues en 2021.
«Ce que je recherche ? Interroge François Cance, La liberté dans la création. J’ai travaillé 35 ans chez BNP Paribas, lorsque j’avais besoin de m’échapper de ma vie professionnelle, je téléphonais à des sculpteurs, des peintres, des photographes et j’allais passer une heure avec eux dans leur atelier. C’était pour moi une véritable respiration que de côtoyer un créateur.»
Lors d’un mariage à Dakar «Un jour, lors d’un mariage à Dakar, je feuillette une revue locale et je tombe sur un article évoquant Ousmane Sow. Je l’appelle et passe une heure avec lui. Je l’ai revu 15 ans après alors que Jean-Paul Blachère créait sa fondation d’entreprise éponyme pour participer au développement de l’Afrique en aidant à la création contemporaine et la promotion de ses artistes. Le monde sert à ça : établir des contacts.»
Dans l’avion «Un jour, alors que j’étais en avion, au lieu de prendre un journal ou une revue, je me suis mis à converser avec la personne assise à côté de moi. Cette dame férue d’art avait possédé une galerie à Barcelone. Elle était devenue l’assistante de Marc Albouy président d’Electra-EDF à Paris. Je lui parle du sculpteur Pollès dont je me suis beaucoup occupé. Je lui explique que l’artiste fond lui-même ses pièces –ce qui est très rare- en Toscane à côté de Pietrasanta. Je lui précise qu’il est en train de travailler sur un pantographe électronique ce qui engage un certain coût. Elle me répond qu’elle va en parler à son patron.»
François Cance lors de l’assemblée générale d’Artothèque au Phébus à Joucas qui a réuni 120 membres. L’association en compte 220.
Electra-EDF «Un mois après, Marc Albouy me rappelle. Nous prévoyons de passer trois jours en Toscane pour rencontrer Pollès et voir ses œuvres. Nous avons participé à une fusion. Lorsque Marc Albouy a vu le pantographe il a décidé de diligenter un ingénieur pour la mise en œuvre la partie électronique électronique ce qui a conduit à déposer un brevet EDF-Pollès*. Six mois après, il me joint à nouveau pour me donner le contact d’une de ses amies qui s’occupe de Bagatelle, à Paris évoquant la possibilité d’une exposition. C’est ainsi, il y a 15 ans, que Pollès a été exposé à l’Orangerie, il y avait le pantographe manuel et aussi l’électronique, la projection du film sur la fusion –à l’initiative de Marc Albouy qui l’avait commandé-. Tout cela a été réalisé grâce à Marc Albouy et, avant lui, grâce aux contacts humains.» *Dans les années 1990, le sculpteur Pollès a développé, en collaboration avec le centre de recherche EDF, un pantographe électrique utilisant, pour la première fois, une pointe de touche électronique enregistrant le point de contact avec la matière et ses coordonnées. Source Note technique Lithias sur la 3D.
Pourquoi ? «Lorsque j’ai pris ma retraite il y a 25 ans, j’avais envie de rassembler des artistes, c’est devenu l’association Artothèque. Nous étions 30. Puis à ces artistes se sont greffés des amis. L’association a pris de l’ampleur au fur et à mesure des rencontres organisées au Domaine de la Citadelle à Ménerbes, à la Maison Dora Maar, au Château de la Nerthe à Châteauneuf-du-Pape. J’ai eu la chance d’obtenir des lieux de grande qualité qui ont trouvé leur public, les gens sont venus et ont demandé à adhérer à l’association. Tout cela s’est fait simplement, amicalement, au gré de contacts.
En 2022 A l’heure où nous écrivons nous ne savons pas si le programme qui suit sera maintenu. Nous vous invitons donc à vous rapprocher de l’association pour en avoir confirmation. Éternel optimiste, homme bienveillant et grand amoureux de l’art –plutôt contemporain-, François Cance a prévu de fêter le gâteau des rois dimanche 30 janvier à 16h chez le peintre William Hanon, 92 rue de la République à Apt. Dimanche 24 avril nous ferons un pique-nique chez Christiane Filliatreau à Bioux, chemin de l’Oratoire, pour y découvrir ses sculptures et poteries. Samedi 21 mai à 15h, Pierre Brun se prêtera à une visite de la manufacture Brun de Vian-Tiran à l’Isle-sur-la-Sorgue. Dimanche 29 mai, Christian Desailly à Gordes exposera 6 artistes Nanou et Bernard Autin, Christine Bozza, Marine Guillemot, Marc Nucera et Jacques Salles. Dimanche 12 juin Julien Allègre, sculpteur, ouvrira son atelier situé chemin de Cairanne, 382 Zac camp Bernard à Sablet. Au cours de l’été Hans Silvester, photographe –qui a notamment photographié des poules dans le monde entier-, le chef Xavier Mathieu étoilé au guide Rouge Michelin pour le Phébus à Joucas et un conférencier évoqueront le bien-être animal. Vendredi 9 septembre Babouchka à Coustellet accueillera les peinture et gravures de Fabienne Péry-Meylan. En octobre prochain, Denis Brihat exposera ses photos à la Librairie le Bleuet à Banon. Enfin, ne novembre aura lieu l’assemblée générale qui se déroulera dans le nouveau bâtiment de la Lustrerie Mathieu 432 Route de Croagne à Gagas.
En 2021 Les adhérents d’Artothèque ont ainsi visité les ateliers de Sylvia Tailhandier. En mai et septembre dernier la librairie Le bleuet à Banon a exposé des sculptures de Marc Nucera et les photos d’Eric Meylan. Toujours en mai dernier un pique-nique s’est tenu chez le peintre Eva Vorfeld à Bioux pour découvrir ses oeuvres. En juin, à l’Isle-sur-la-Sorgue, il était question de rencontrer Nanou peintre et Bernard Autin, sculpteur. Ce même mois, le photographe et journaliste François Bringer a ouvert 4 jours son atelier à Bonnieux. En juin, les époux Canat, dans leur propriété de Ménerbes ont accueilli une expo du peintre Galatioto et des photos d’Alain Wieder autour du parc de sculptures de Joël Canat. En juillet, le mas de Sudre a mis en scène les œuvres du peintre Philippe d’Orsay, les sculptures de Bérengère d’Orsay et les sculptures animalières d’Olivia Trégaut. En août c’était au tour de Marie-Laure Gérard-Becuwe d’exposer ses sculptures au Phébus à Joucas. En septembre dernier, c’est lors d’un pique-nique chez elle, à Gargas, que Claudine Borsotti, laissa découvrir ses sculptures aux adhérents.
Les infos pratiques Artothèque. Promotion de l’art et des artistes. François Cance. 06 80 05 53 07. artothèquecance@orange.fr
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‘Architecture en fête’ à la Chartreuse se déclinera en Ateliers enfants et familles, en visites libres et commentées, en une rencontre avec le très célèbre architecte Rudy Ricciotti, en une remise de prix du concours du CAUE (Conseil d’architecture d’urbanisme et de l’environnement), en tables rondes et en expositions.
Les infos pratiques
Tout le programme ici. Toutes les propositions sont gratuites excepté les ‘visites déguidées’. Réservation en ligne. Se présenter 10 mn à l’avance. Pass-sanitaire requis. Jusqu’au 17 octobre. La Chartreuse. 58, avenue de la République à Villeneuve-lès-Avignon. Réservation : 04 90 15 24 24. Billetterie en ligne ici. Chartreuse.org
En savoir plus
L’Architecture en fête s’inscrit dans le Mois de l’Architecture et les Journées nationales de l’architecture. Cette 10e édition est organisée par la Direction régionale des affaires culturelles Occitanie et la Chartreuse, en partenariat avec les acteurs de l’architecture en région. MH
L’architecture a un impact direct sur notre façon de vivre et de penser
Quand le Conseil départemental ouvre en grand les portes de ses bâtiments historiques
La 32ème édition des SISM -semaines d’information sur la santé mentale- aura lieu du lundi 4 au dimanche 17 octobre 2021, sur le thème : « Santé mentale et respect des droits ». Les événements émaillant ces deux semaines sont dédiés à la psychiatrie à destination du grand public, des usagers, des familles et des soignants. « 22 000 personnes seraient concernées en Vaucluse dont 3 000 séjours d’hospitalisation chaque année », souligne Florence Ayache, directrice adjointe de l’hôpital de Montfavet . Elles sont 13 millions en France. L’idée phare ? ‘Prendre soin de l’autre est une responsabilité collective’. Et ça commence par l’intérêt que l’on y porte.
Objectif ? Sensibiliser le public à la santé mentale, informer sur les différentes approches thérapeutiques, promouvoir le développement de réseaux de solidarité et faire connaître les lieux, les moyens et les personnes soutien de proximité.
En Vaucluse
Pour promouvoir et explorer le sujet de la santé mentale le Conseil local de santé mentale (CLSM) d’Avignon, la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) de Vaucluse et le Comité départemental d’éducation pour la santé (Codes 84) ont réuni de nombreux partenaires autour rendez-vous durant ces 2 semaines. Au programme ? Des films extraordinaires pour appréhender les troubles psychiques, une course d’orientation inventive et ludique, des conférences qui expliquent, dérangent, remettent les pendules à l’heure, la découverte d’ateliers, d’assos, du musée du centre hospitalier de Montfavet, et toutes les formes d’organisation possibles autour de la personne pour qu’elle puisse faire de son projet de vie une réalité. En clair ? Deux semaines pour se réapproprier humanité et prospectives. Et ça concerne tout le monde.
Le programme
Centre hospitalier de Montfavet
L’antenne de Carpentras et l’association Rheso s’associent pour proposer une exposition des œuvres de patients de l’atelier terre de Sienne du 4 au 17 octobre. Les œuvres seront visibles dans le hall d’accueil de Rheso, Bâtiment ‘le Mosaïque’ 55, rue Alfred Michel à Carpentras. 04 90 60 36 84. Gratuit, tout public.
Atelier GEM Mordicus
L’Atelier GEM Mordicus (groupe d’entraide mutuelle) d’Apt proposera l’exposition d’œuvres. Le Gem promeut l’insertion dans la cité, lutte contre l’isolement et l’exclusion sociale des personnes fragiles, souffrant de troubles psychiques. Leur crédo ? «Un peu partout dans le monde commencent à se produire un million de révolutions tranquilles, dans tous les domaines de la vie humaine, relate Abdennour Bidar (dans son livre Les tisserands). J’appelle Tisserands les acteurs de ces révolutions. Leur objectif commun, en effet, est très simple, réparer ensemble le tissu déchiré du monde.» Du 4 au 17 octobre à la bibliothèque municipale d’Apt.
Les semaines de l’information sur la santé mentale ont été présentées par le Conseil départemental de Vaucluse, La Maison départementale des personnes handicapées, le Centre hospitalier de Montfavet à Avignon, La Ville d’Avignon, l’Unafam, le Codes 84, Isatis, Preuve, Rheso, Utopia, Le Conseil local en santé mentale d’Avignon, La Maison des adolescents, Gem Mine de rien, Gem partage de Carpentras… Parmi les personnes présentes André Castelli conseiller départemental, Florence Ayache directrice adjointe du centre hospitalier de Montfavet et Alain Douiller, directeur du Codes 84.
Visite et rencontre avec les adhérents, présentation des activités, visionnage du court métrage ‘Au bord d’une falaise’ réalisé par Gabriel Philippe Lauthon, échange autour des droits des personnes en situation de handicap psychique. Mardi 5 octobre de 11h à 16h. Résidence le San Miguel 4, rue Ninon Vallin à Avignon. Gratuit. Public adulte. Buffet déjeunatoire. Inscriptions au 04 32 76 03 90 ou sur avignon@isatis.org
Visite guidée du Centre hospitalier de Montfavet et du musée ‘Les Arcades’
A la découverte de l’univers et de l’histoire de la psychiatrie. Le musée est à la fois un lieu de mémoire, de découverte et d’émotion témoignant de la vie quotidienne des patients et du personnel ainsi que de l’évolution des traitements, des soins et de la prise en charge. Le Musée, également, interpelle sur la place du malade dans la société et ouvre des pistes de réflexion sur la différence, l’exclusion et les représentations de la folie. Mercredi 6 octobre. De 9h30 à 12h et de 14h à 17h. Et aussi mercredi 13 octobre aux mêmes horaires. Centre hospitalier de Montfavet. Avenue de la Pinède. Gratuit. Tout public. Visite guidée sur réservation au 04 90 03 90 46 musee.arcades@ch-montfavet.fr. Groupes de 15 personnes maximum. Point de rencontre au musée.
GEM Partage de Carpentras, portes ouvertes
Visites, rencontres et échanges sur le fonctionnement du Groupe d’entraide mutuel illustré de photographies et d’une exposition interne sur les ‘Gémineurs’. Partage du verre de la rencontre. Mercredi 6 octobre de 10h à 16h. Gem partage 486, avenue Victor Hugo à Carpentras. Public adulte.
Ciné-débat ‘the father’ de Florian Zeller avec Anthony Hopkins
«The Father» raconte la trajectoire intérieure d’un homme de 81 ans, Anthony, dont la réalité se brise peu à peu sous nos yeux. Mais c’est aussi l’histoire d’Anne, sa fille, qui tente de l’accompagner dans un labyrinthe de questions sans réponses.» Un film sur les maladies dégénératives du grand âge. Mercredi 6 octobre à 13h30. Cinéma Rex et Lux 11, place Cardinal Maury à Valréas. Gratuit dans la limite des places disponibles. Teaser ici.
Entre soins et privation de liberté, dans l’attente d’un nouveau texte de loi
Conférence de Jean-Louis Deschamp ‘Evolution des concepts normatifs et juridiques de l’isolement et de la contention’ Il y sera question de tout ce qui gêne et sur quoi personne n’est d’accord : l’hospitalisation psychiatrique sans consentement. Un nouveau texte de loi est très attendu sur ce sujet. Arrivera-t-il à soulager, encadrer le plus humainement possible cette grave prise de décision –pourtant nécessaire- qui impacte la personne, les professionnels, les proches et les familles ? Pourtant se faire hospitaliser de force, en France, ne serait pas rare. 100 000 personnes en France en feraient l’expérience chaque année. Mercredi 6 octobre. 17h30. Salle de spectacle Camille Claudel. Centre hospitalier de Montfavet, avenue de la Pinède à Montfavet. Gratuit. Public adulte. Entrée libre. Nombre de place limité. Renseignements 06 26 39 49 58 ou 84@unafam.org
Journées du PAISMT –Pôle d’activités intersectorielles et médico-techniques-, centre de réhabilitation psychosociale Les Marronniers.
Les Marronniers proposent à des personnes souffrant de troubles psychiques des soins visant à un rétablissement pour l’obtention d’un niveau de vie et d’adaptation suffisant par rapport à ses propres attentes. L’objectif ? Toute personne est capable d’évoluer vers un projet de vie choisi dans les champs clinique, fonctionnel et social. Découverte des ateliers proposés. Lundi 11 octobre de 10h à 16h. Centre hospitalier de Montfavet. Avenue de la Pinède. Tout public. Inscription obligatoire au 04 90 03 87 72
‘La forêt de mon père’ long métrage de Véro Cratzborn
Projection du film puis échange avec les associations. «Gina, 15 ans, grandit dans une famille aimante en lisière de forêt. Elle admire son père Jimmy, imprévisible et fantasque, dont elle est prête à pardonner tous les excès. Jusqu’au jour où la situation devient intenable : Jimmy bascule et le fragile équilibre familial est rompu. Dans l’incompréhension et la révolte, Gina s’allie avec un adolescent de son quartier pour sauver son père.» Cinéma Utopia, 4, rue des Escaliers Sainte-Anne. Vendredi 8 octobre. 10h30 (3,50€) séance pour le public scolaire et 18h30 projection pour tous. Et aussi mardi 12 octobre à 10h30. Tout public. Vidéo ici.
Manger, bouger, géminer : parcours d’orientation sur la santé mentale
Parcours d’orientation ‘créatif, culturel et gourmand’ à Avignon. Ce qu’on y vivra ? La découverte de parcours inédits avec des étapes ludiques. Départ toutes les 10 mn. 5 circuits : La Croisière-Saint Jean ; La Barbière-Rocade Sud ; Intramuros ; Champfleury et Montfavet. Nombre de places limité. Samedi 9 octobre à partir de 8h30, organisé par le Groupe d’entraide mutuelle Mine de rien et ses partenaires. Inscription obligatoire ici. 06 52 18 29 38 Parcours@minederien.org
‘Happiness therapy’ de David Russel
Le cinéma comme support éducatif en santé. Echange sur le potentiel pédagogique du cinéma de fiction. Journée de formation dédiée aux professionnels. Une initiative du Codes 84. Lundi 11 Octobre de 9h à 16h. 57, avenue Pierre Sémard à Avignon ? Gratuit. Limité à 20 personnes. Inscription obligatoire ici.
Concours vidéo ‘Différents et alors ? Discrimination et santé mentale
Présentation de 9 films de 3mn réalisés par des particuliers, associations, institutions. Remise de prix aux gagnants. Mercredi 13 octobre à 15h. A la Maison des adolescents de Vaucluse. 48, avenue des sources à Avignon. Nombre de places limité.
et CATTP (Centre d’accueil thérapeutique à temps partiel) centre de pédopsychiatrie Joly Jean.18, rue François Benoît à Avignon. Renseignements au 04 90 03 70 27. Inaugurationjeudi 14 octobre à 11h30.
Portes ouvertes de l’Arip (Association pour la recherche et l’information en périnatalité) et bien naître en Vaucluse
Ce qu’on y verra ? ‘Tisser des liens’ 20 films de 4mn de la réalisatrice Valeria Lumbroso. A 13h, ‘Ce que les sciences humaines et sociales peuvent nous apprendre sur les bébés’ de Natacha Collomb. 17h. Actualités de la psychiatrie périnatale du docteur Michel Dugnat. Vision de la période des 1 000 jours de la relation mère-enfant, parents-enfants. Jeudi 14 octobre de 10h à 18h. Chemin de la montagnette ‘Les amandiers 3’ à Montfavet. 06 73 29 32 77 http://arip.fr
Atelier d’entraide Unafam
(Union nationale de familles et amis de personnes malades et ou handicapées psychiques). Programme d’aide aux aidants. Ce dont on parlera : prendre du recul ; identifier l’impact de la maladie ; ressources à mobiliser et stratégies d’évolution ; sortir de l’isolement, de la fusion avec le proche ; retrouver ses marges de liberté personnelle. Vendredi 15 et samedi 16 octobre de 9h30 à 17h. Salle de réunion. 1er étage. Bureau des entrées. Centre hospitalier de Montfavet. Avenue de la Pinède à Avignon. Gratuit. Places limitées. Inscription auprès du 07 86 29 97 30 joelle.segura@gmail.com
Conférence sur la ‘Stigmatisation et discriminations des malades psychiques. Identifier, mesurer et réduire l’autostigmatisation’ de Jean-Yves Giordana
Quel sort réserve la société aux malades psychiques ? A quelle succession d’obstacles doivent faire face les malades ? Quel est l’impact de la stigmatisation et de la discrimination sur leur état de santé et d’être, avec leurs proches, leur famille, dans le travail ou encore dans les relations intimes ? Autant de paramètres qui les amènent à se limiter eux-mêmes ? Vendredi 15 octobre à 17h30. Accueil à 17h. Conférence à l’Université d’Avignon. Avenue Pasteur. Gratuit. Tout public. Renseignements 06 42 94 17 87. Inscription ici.
Journée d’information sur les troubles psychiques et l’accompagnement par les aidants
Une initiative de l’Unafam. Présentation des grandes maladies mentales, rôle des associations et aides. Samedi 16 octobre de 9h à 17h. Hôtel Ibis Sud. Avignon-Sud, quartier de la Cristole. Repas sur place. Gratuit. Public : proches concernés par la maladie psychique. Inscription obligatoire auprès du 06 37 38 76 63. Evelyne/gdp@gmail.com
50 nuances de Gospel, Master class de Gospel avec Yoann Freejazz
Samedi 16 octobre à partir de 9h30, technique vocale, apprentissage de chants Gospel, 19h30 dégustation de vins. A 20h30, buffet partagé, apporter ses verre, assiette et couverts. Dimanche 17 octobre à partir de 9h30 jusqu’à 17h, aubade de l’artiste offerte à l’Eglise du Sacré cœur d’Avignon. Centre hospitalier de Montfavet. Salle de restauration 1. 75€ tarif plein. 60€ tarif réduit. Inscription auprès de onevoiceband84@gmail.com Renseignements au 06 86 05 93 32. Puis Eglise du sacré cœur à Avignon dimanche 17 octobre. Gratuit. Ouvert à tous.
Passage, passages
‘Ce qui distingue la poésie de la parole machinale, c’est que justement que la poésie nous réveille, nous nous souvenons soudain de ce que parler veut dire : se trouver toujours en chemin.’ Ossip Mandelstam. L’art ouvre et déplace le regard. Le thème du passage ? Du dedans au dehors, à travers portes, rues, fenêtres, passage du temps, période de vie à une autre, transmission des générations, passages symboliques, à travers le visage, le regard, du réel à l’imaginaire, de la vie à la mort… Exposition d’écrits et de photos organisée par l’Antre lieux. Du 4 au 17 octobre. 486, rue Victor Hugo à Carpentras. Renseignements auprès de gem84200@orange.fr Du 4 au 17 octobre.