4 mai 2024 |

Ecrit par le 4 mai 2024

Avignon, l’Aharp lance le 1er centre parental de Vaucluse

L’AHARP (Association hébergement accueil réinsertion en Provence) vient de lancer son Centre parental -ex centre maternel l’Oustau- en partenariat avec le Département de Vaucluse. Mission ? Accueillir la femme enceinte, l’enfant et ses parents dans le cadre des ‘1 000 premiers jours de l’enfant’. 80 structures de ce type existent en France dont deux en région Sud-Paca à Avignon et à Marseille.

Objectif ? Soutenir le lien de la femme enceinte avec son futur enfant et éviter le placement de l’enfant en maintenant sa relation avec ses deux parents. Le public visé ? Les personnes en rupture familiale ou sociale. Objectif ? Assurer la sécurité physique et affective pour le bon développement de l’enfant.

Le centre parental
Le Centre parental accueille les femmes enceintes, les familles avec enfants en rupture familiale ou sociale, des enfants en ordonnance de Placement Provisoire (OPP) avec leur parent(s). Des professionnels –psychologue, infirmières, assistantes sociales, accompagnante éducative et sociale, éducateur de jeunes enfants, moniteur-éducateur- sont là pour les entourer et les guider vers leur parentalité, afin qu’ils puissent se comprendre, organiser leur quotidien et se projeter vers un futur possible, dans un lieu sécurisant et gagner en autonomie. Le centre maternel et parental Aharp se situe 395, rue Pierre Seghers, bâtiment Orion, à Avignon. Les bureaux de l’équipe sont installés au Centre affaires-Cap Sud où se trouvent l’espace d’accueil et d’entretiens, une salle d’activité et de jeu, une cuisine équipée pour des actions collectives dont voici le livret d’accueil.

Les moyens
L’accueil des personnes se fait au gré de logements meublés et équipés dans le parc privé et public, à Avignon et propose également des espaces de vie partagés comme des salons TV, des salles d’activité, des laveries, dans des logements collectifs.   

Les chiffres clés
L’AHARP propose 260 places d’accueil et d’accompagnement sur trois pôles Hébergement, Protection de l’enfance et Logement. Le pôle Hébergement, dans le cadre du CHRS –Centre d’hébergement et de réinsertion sociale- dispose de 71 places en insertion et 10 en urgence. Le pôle Protection de l’enfance dispose du Centre parental pouvant accueillir 9 places adultes et 10 places enfants ; Le service d’accompagnement à l’autonomie propose 75 places et la Villa d’accueil d’urgence des mineurs de 6 places. Enfin, le pôle Logement est constitué d’une Maison relais de 35 places en pension de familles ; d’une Maison relais spécialisée de 30 places en résidences d’accueil et d’un Service de coordination logement et santé psychique de 20 places. En 2020, 2021 et 2022, l’AHARP a accueilli et accompagné en moyenne 360 personnes pour des séjours de plus en plus longs au regard des situations dont la précarité et la complexité s’intensifient. L’équipe est composée de 70 salariés à temps plein et partiel. C’est en 2021 que le centre maternel l’Oustau de l’AHARP se transforme, en collaboration avec le Conseil départemental en Centre parental. Un colloque réunissant de nombreux spécialistes de l’inclusion, de la prévention et de la protection de l’enfance s’est tenu lors de la présentation du Centre parental.


Avignon, l’Aharp lance le 1er centre parental de Vaucluse

Pour cette nouvelle année, le Conseil général de Vaucluse et la préfecture avaient décidé de mutualiser leurs vœux par soucis d’économie notamment. Une volonté affichée de montrer également la dynamique commune qui peut aussi exister entre les services de l’Etat et les collectivités locales. Le tout avec le président de la Région Sud en invité surprise et un leitmotiv : l’amour, l’amour, toujours l’amour…

« C’est un plaisir décuplé de faire ces vœux avec le Conseil départemental », s’est réjouie Violaine Démaret, nouvelle préfète de Vaucluse à l’occasion des vœux communs du Département et des services de l’Etat qui viennent de se dérouler à la salle des fêtes de l’Isle-sur-la-Sorgue.

« Cependant, si c’est la première fois que cela se déroule ainsi en Vaucluse, ce n’est pas inédit dans la région où cela s’est déjà pratiqué dans d’autres départements », a tenu à rappeler la représentante de l’Etat qui a prise officiellement ses fonctions en août dernier.

« Un année 2023 placée sous le sceau de coproduction. »

Violaine Démaret, préfète de Vaucluse

Sous les yeux de Christophe Mirmand, préfet de région, invité surprise, en compagnie de Renaud Muselier, président du Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur, de cette cérémonie, Violaine Démaret a souhaité « que cette année 2023, à l’image de ces vœux, soit placée sous le sceau de la coproduction. »
Et devant les nombreuses difficultés liées à la conjoncture actuelle, la préfète de Vaucluse a exhorté « les élus et les responsables locaux à relever tous ces défis afin répondre à ces problématiques. »
« ‘L’Etat répondra d’ailleurs présent également », a-t-elle tenue à insister en rappelant que ses services seraient particulièrement actif dans les domaines du renforcement de la sécurité, du déploiement des dispositifs d’aides, de l’aménagement du territoire tout en le préservant, du renforcement de la citoyenneté ainsi que dans la prise en compte de l’urgence climatique et environnementale. »

Violaine Démaret, préfète de Vaucluse (au centre), Dominique Santoni, présidente du Conseil départemental de Vaucluse (à gauche de la représentante de l’Etat sur la photo) et Renaud Muselier, président de la Région Sud (à droite).

Rationalisation des dépenses publiques
« Avec madame la préfète de Vaucluse, nous avons eu la volonté commune, d’organiser ensemble cette cérémonie de vœux, en cassant quelque peu les codes du monologue de début d’année, confirme Dominique Santoni, présidente du Conseil départemental de Vaucluse. Avec elle nous avons aussi voulu nous adresser à vous conjointement dans un souci partagé de rationalisation des dépenses publiques bien sûr, mais aussi parce que nous sommes toutes deux animées par le désir de travailler en collaboration et en complémentarité, Département et services de l’Etat, en Vaucluse. Comme nous le faisons pareillement avec la Région. Compte tenu des difficultés que nous traversons collectivement, compte tenu des crises qui se succèdent, il est essentiel que les pouvoirs publics additionnent leurs forces localement pour apporter des solutions à nos concitoyens. »

La présidente de l’institution départementale a ensuite égrené les projets majeurs à venir du Département :
« En 2023, jamais le Département de Vaucluse n’aura aussi autant investi, poursuit Dominique Santoni : 133M€ d’investissements au total pour lancer des chantiers de grande envergure comme Memento, le pôle des archives et du patrimoine en Vaucluse, la future Maison des Personnes Handicapées à Avignon, ou bien encore pour démarrer la déviation d’Orange, très attendue et depuis longtemps, ainsi que l’aménagement visant à désengorger le carrefour de Bompas. Cette année, 5,35M€ seront également consacrés aux infrastructures vélo. Cet effort permettra de finaliser les itinéraires de la Via Rhôna (par la réalisation de la liaison entre Sorgues et La Barthelasse) et de la Via Venaissia entre Orange et Velleron. »

Découvrez les voeux du Département en vidéo.

Miser sur un Vaucluse durable qui ne soit pas punitif
« Avec la crise concomitante du coût de l’énergie, un Vaucluse durable n’est plus une option, c’est une obligation, insiste par ailleurs la présidente. Incontestablement, 2022 aura été l’année d’une prise de conscience collective sur le réchauffement climatique et ses conséquences. Et notamment sur la raréfaction de notre ressource en eau. Chacun voit bien désormais qu’on ne peut plus faire comme avant ni comme si, il ne se passait rien. Notre action pour la transition écologique se déploiera donc dans tous les domaines, avec des mesures pragmatiques et incitatives. L’écologie ce n’est pour moi ni une idéologie punitive, ni une morale culpabilisatrice. C’est une somme de solutions pratiques et concrètes pour faire mieux en abimant moins. »
Equipement systématique de photovoltaïque sur les toitures des collèges et des bâtiments du département chaque fois que cela pourra ce faire, plantation de 50 000 arbres, développement d’un réseau d’aires labelisées de covoiturage (objectif : 35 aires et près de 500 places fin 2023), 4M€ par an pour la mise en œuvre de sa stratégie d’irrigation agricole (notamment le projet HPR coté Rhône et celui, au Sud, avec la Durance), mise en place du plan santé et déploiement de la télémédecine, fusion entre Vallis habitat et Grand Delta habitat afin de disposer d’un outil local performant de construction et de gestion du logement social, lancement d’une filière audiovisuel et cinéma, montée en puissance de Vaucluse Ingénierie, une plateforme opérationnelle qui recueille d’ores et déjà l’adhésion de nombreux maires…
C’est après ces nombreuses annonces et avec la chanson ‘l’Amour, l’amour, l’amour’ de Mouloudji en fond sonore que Dominique Santoni a conclu qu’en ce « ce début d’année, je veux être confiante, optimiste et pleine d’espoir pour notre département. Je suis une élue locale, viscéralement attachée à la proximité et aux solutions concrètes de terrain. Loin de la politique partisane. »

Un des plus beaux départements de la Région Sud
Débordant d’amour lui aussi pour le Vaucluse, Renaud Muselier, président de la Région Sud-Provence-Alpes-Côte d’Azur s’est enthousiasmé en rappelant aux représentants des corps constitués que « vous vivez dans l’une des plus régions d’Europe et dans l’un des plus beaux départements de cette région ». Et d’enfoncer ensuite le clou en rappelant que le « Vaucluse est un département essentiel à la région Provence-Alpes-Côte d’Azur ».
L’occasion aussi pour le président de la Région Sud, participant surprise à cet événement, de préciser que durant son deuxième mandat la Région va déployer 2,3 milliards d’euros pour le Vaucluse (1,6 milliard d’euros de fonds régionaux et 700M€ de fonds européens).
Avec, par exemple, 21M€ pour les urgences d’Avignon et de Carpentras, 1,3M€ pour l’aide aux polices municipales et aux forces de l’ordre, 30M€ pour les aménagements hydraulique agricole Haute Provence Rhodanienne pour le Nord Vaucluse, 7,5M€ pour l’échangeur de Bonpas, 18M€ pour le passage à 100% de la couverture THD (Très haut débit), 1M€ pour l’aménagement de la zone d’activités Europarc à Bollène, 8 M€ pour le tramway du Grand Avignon ou bien encore 2,8M€ pour les pistes cyclables entre Jonquières et Orange.
« Dès notre premier mandat, la Région a engagé 1 milliard d’euros pour le Vaucluse : 690 M€ de fonds régionaux et 310 M€ de fonds européens, poursuit Renaud Muselier. Depuis, la Région a multiplié ses engagements en Vaucluse avec des dossiers emblématiques comme à Sorgues, 300 000€ pour la société CARI, pour une usine de production, à Apt, les aménagements touristiques du Plan d’Eau pour 700 000€, pour la Plaine d’Avignon, 2M€ pour la modernisation du canal hydraulique, à Carpentras, 2M€ pour l’aménagement de l’Hôtel-Dieu, à l’Isle-sur-la-Sorgue, 1,1M€ pour la réhabilitation de l’îlot Tour d’Argent, à Vaison-la-Romaine, la création d’un dojo pour 200 000€… Partout dans le département, 12 maisons de santé construites dont une à Sorgues. »


Avignon, l’Aharp lance le 1er centre parental de Vaucluse

Sur 32 délibérations, deux ont particulièrement fait réagir les élus. La 1re sur le Rapport 2022 du développement durable. La présidente, Dominique Santoni a pris la parole pour évoquer les mesures prises pour économiser l’énergie. « D’ici 2030, les bâtiments devront réduire de 40% leur consommation énergétique. Pour mémoire, celle du gaz représente 21 000 Mégawatts/heure soit 4 900 tonnes de gaz carbonique et celle d’électricité 11 000 Mégawatts/heure soit 950 tonnes de CO2. A lui seul, le renouvellement du marché d’électricité pour les locaux administratifs hors collèges est passé de 900 000€ à 2,8M€, il a donc triplé ».

Dominique Santoni a suggéré alors quelques mesures de bons sens pour réduire la facture : pas plus de 19° dans les locaux et réduction la nuit et le week-end, plus aucun éclairage extérieur, ce qui permettra de faire 20% d’économies. A moyen terme, des diagnostics permettront d’ améliorer l’inertie thermique des collèges. Par exemple, la rénovation du Collège Vallis Aeria à Valréas a permis une économie de 20% (soit 29t de CO2), pour Lou Vignarès à Védène ce sont 60% qui seront atteints. Par ailleurs sera développée l’installation de panneaux photovoltaïques sur une vingtaine de sites départementaux, ce qui représentera 30% de leur consommation totale ».

A été précisée également l’aide du Conseil Département dans l’acquisition de poêles à bois (bûches et pellets) chauffe-eau solaires, remplacement des fenêtres et isolation des combles et des murs. En 2022, 582 vauclusiens ont profité de ce coup de pouce pour la rénovation thermique de leur logement (pour un montant global de près de 500 000€). Quelques élus « tendance écolo » en profitent pour décerner des bons points et faire des digressions philosophico-politiques à n’en plus finir sur l’état de la planète et la mondialisation comme s’ils étaient au Parlement européen ou à la tribune de l’ONU à New-York.

Rapport d’orientation budgétaire
Le ROB (Rapport d’orientation budgétaire) a été présenté par le sénateur Jean-Baptiste Blanc, conseiller départemental en charge des finances. « Après la pandémie, l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe le 24 février dernier a continué à bouleverser l’ordre mondial. En ont découlé la crise énergétique, l’émergence d’une inflation à un niveau jamais atteint depuis 30 ans et le renchérissement exponentiel du coût de l’énergie et des matières premières. Le ciel s’obscurcit, nous devons consommer avec sobriété, développer des énergies renouvelables et plus propres. Mais le Vaucluse a les moyens de ses ambitions : les recettes sont passées de 600M€ en 2015 à 680M€ en 2021 grâce aux droits de mutations,ce qui va permettre de continuer à investir (notamment dans la construction d’une Maison départementale des personnes handicapées, l’aménagement d’un nouveau site pour les Archives départementales, de la déviation d’Orange et du carrefour de Bonpas et enfin la suppression du passage à niveau à Petit-Palais). En revanche en raison de la revalorisation des points d’indices et du ‘Ségur’ de la santé, les dépenses de personnel vont passer de 132,4M€ en 2022 à 139,2 l’an prochain (+ 5,1%).

« Tout ce qui est excessif est insignifiant »
L’opposition se déchaîne : Marie Thomas de Maleville (RN) parle de « politique anxiogène qui est le copié-collé du budget 2021 », André Castelli (PC) déplore la prééminence des subventions allouées au pays d’ Apt (commune dont la présidente a été maire pendant 7 ans), Yann Bompard (Ligue du Sud) regrette « l’absence de marge de manoeuvre du département » et se demande « si l’Etat ne veut pas le rayer de la carte. » Le député macroniste Jean-François Lovisolo trouve « cocasse que le RN dénonce la prétendue politique de la peur qui est d’habitude son fonds de commerce » et rappelle que « Gouverner c’est faire des choix, même si le contexte actuel est compliqué ».

La présidente Santoni reprend la parole pour répondre. D’abord à André Castelli que « ses allégations sont déplacées, ses insinuations fausses. Il ne manque pas 17 médecins, mais 9. Et où iront-ils? D’abord à Avignon, puis à Valréas, Cadenet et enfin à Apt » et conclut que « Tout ce qui est excessif est insignifiant ». A l’élue RN « Qu’il s’agit d’un débat, pas du vote du budget, que c’est le contexte qui est anxiogène avec la guerre en Ukraine après le COVID et le confinement, pas le ROB ». Quant à Jean-Baptiste Blanc, le rapporteur, il s’agace de voir certains chiffres manipulés : « 218M€ au titre de la solidarité, c’est du jamais vu dans ce département ! »
Lors du vote du budget l’ambiance risque sans doute être encore plus tendue.


Avignon, l’Aharp lance le 1er centre parental de Vaucluse

Dominique Santoni, présidente du Département de Vaucluse, et Renaud Muselier, président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, viennent d’annoncer leur souhait de faire du Vaucluse le département pilote de la région en matière de télémédecine. Une volonté qui, pour débuter, va se traduire par un projet de déploiement de télédiagnostic ophtalmologique en partenariat avec la structure Atlas vision et le centre hospitalier du Pays d’Apt. Un partenariat inédit entre le privé et le public qui constitue l’acte I du plan santé du département de Vaucluse.

« Département le plus avancé en termes de connexion Très haut débit (THD) avec 79% du territoire couvert, je souhaite faire du Vaucluse la capitale régionale de la télémédecine, explique Renaud Muselier, président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Mais pour cela, nous devons bâtir aujourd’hui les fondations de ce projet exceptionnel : nous lancerons l’appel à projets ‘Télésanté’ le 3 novembre prochain, avec un budget de 450 000€ à la clef, et des co-financements Etat-Région-Département. Nous allons aussi chercher 13M€ de fonds européens pour la télémédecine, et le Vaucluse y sera éligible. Enfin, nous soutiendrons le déploiement du projet de télémédecine Atlas vision dans le Centre hospitalier d’Apt, en accord avec les professionnels de santé. »

Ce projet vise à équiper le centre hospitalier du Pays d’Apt avec les équipements nécessaires (près de 200 000€, dont 135 912€ financés par la Région et 63 137€ par le Département) pour réaliser des diagnostics ophtalmologiques en partenariat avec le pôle Atlas vision déjà présent à l’Isle-sur-la-Sorgue et à Carpentras. Cette structure regroupe 8 médecins spécialistes de la pathologie et de la chirurgie de l’œil accompagnés d’une équipe paramédicale dédiée (optométristes, orthoptistes, secrétaires médicales, coordinateur de santé…).

Renaud Muselier, président de la Région Sud, Dominique Santoni, présidente du Conseil départemental de Vaucluse, et les représentants du Centre hospitalier du Pays d’Apt et d’Atlas vision.

Dans le territoire du Pays d’Apt où l’on compte la plus grande part des plus de 60 ans l’offre ophtalmologique est largement insuffisante avec des délais de prise en charge excessif. La mise en place de cette télémédecine va donc permettre d’optimiser l’établissement des diagnostics via le centre hospitalier d’Apt. Plus besoin de se déplacer sur Cavaillon, Carpentras ou l’Isle-sur-la-Sorgue. Un trajet qui pouvait pousser certains patients à refuser les soins.

Quand la médecine des champs s’inspire de la médecine des champs de bataille
Désormais, d’ici juin 2023 (le temps d’équiper les futurs locaux de téléconsultation), des orthoptistes recevront les patients à Apt pour les examens et les diagnostics seront établis à distance par les spécialistes d’Atlas vision. Ainsi à l’image de la médecine de guerre, des personnels de santé formés spécialement réaliseront les examens alors que le diagnostic sera établi par des spécialistes, loin de la ligne de front. Au final, l’objectif est de ne plus de perte de temps en trajet inutile.
Autre avantage, ce dispositif va aussi permettre de filtrer les pathologies et prioriser les urgences. En effet, l’établissement d’un diagnostic par un spécialiste pour des lunettes permet surtout de contrôler l’état de santé des patients en décelant de nombreuses pathologies comme le glaucome, la rétinopathie diabétique, la DMLA, les pathologies cornéenne ou bien encore les infections ou les inflammations de l’œil.

« Ce dispositif va permettre à la population rurale d’avoir accès aux soins spécialisés, précise Danielle Frégosi, directrice du centre hospitalier du Pays d’Apt. Il s’agit d’un véritable changement de l’accès aux soins en temps réels. »
« Il est important de réaliser des dépistages précoces pour réduire les pathologies comme par exemple le glaucome », insiste le docteur Marie Boulze, ophtalmologiste chez Atlas vision.

« Un oasis au milieu d’un désert médical. »

Docteur Grira

« Ce dispositif sera une porte d’entrée importante vers l’ophtalmologie, complète le docteur Grira, ophtalmologue au sein d’Atlas vision. Il constituera un oasis au milieu d’un désert médical. »
« La première brique de cette ‘capitale régionale’ de la télémédecine est posée », conclut Renaud Muselier et le président de la Région Sud de poursuivre : « je veux renouveler ici mon engagement : dans le courant de la mandature, un centre régional de ‘Télémédecine Sud’ sera installé dans le Vaucluse, pour cartographier, analyser, apporter du soutien technique et opérationnel à tous les projets de la Région. »

Le Vaucluse affiche la densité de médecins généralistes la plus faible de la région Sud.

Un plan santé pour faire face à la désertification médicale
Avec cet acte I de son plan santé, le Département entend ainsi faire face à une désertification locale de l’offre de santé. En effet, près des trois quarts des 151 communes vauclusiennes sont désormais classés en Zone d’intervention prioritaire (5% des communes) ou en Zone d’action complémentaire (66%) par l’Agence Régionale de Santé (ARS) à la fois dans les zones rurales et dans certains quartiers urbains.
Le Vaucluse affiche la densité de médecins généralistes la plus faible de la région Sud (85,6 médecins libéraux pour 100 000 habitants). En 2020, 479 médecins libéraux étaient en exercice en Vaucluse, soit 11% de moins que 5 ans auparavant.
Dans le même temps, les médecins spécialistes libéraux sont inégalement répartis dans le département : ils sont essentiellement concentrés dans les grandes villes et dans la vallée du Rhône.

« Compléter l’offre médicale existante, pas la concurrencer. »

Dominique Santoni, présidente du Conseil départemental

Par ailleurs, parmi les médecins en exercice, plus de la moitié (58%) est âgée de 55 ans ou plus, laissant présager de nombreux départs à la retraite dans les années à venir (plus de 30% des ophtalmologistes du département ont plus de 60 ans).
« La loi 3DS permet aux Départements d’intervenir davantage dans le champ sanitaire, et c’est une véritable avancée, rappelle Dominique Santoni, la présidente du Conseil départemental. Par exemple, cette loi donne une base légale qui permet aux Départements d’assurer le recrutement du personnel de santé. Et avec la crise sanitaire, il y a nécessité de renforcer notre offre de soins. C’est un véritable choix politique. »
Les maires se sont déjà employés à réduire ses inégalités d’accès à la santé grâce à la création de 20 Maisons de Santé Pluridisciplinaires (MSP) labellisées en Vaucluse, mais cela n’est pas suffisant.
« C’est pour cela que nous avons élaboré un plan santé inédit et concret pour le Vaucluse, insiste la présidente du Département. Mais notre idée, ce n’est pas de concurrencer l’offre médicale existante mais de la compléter et d’apporter de nouvelles solutions. »

Retrouvez l’interview du président de la Région Sud et de la présidente du Département de Vaucluse filmé par les services du Conseil départemental.

Faire du ‘cousu main’
Parmi ces solutions, le Département a bouclé le recrutement de 8 médecins généralistes. Ces derniers seront installés soit dans les Espaces Départementaux des Solidarité, soit dans des locaux mis à disposition par les communes. Quatre villes ont déjà été identifiées pour les accueillir : Valréas, Cadenet, Avignon et Apt. Cette mesure coûtera à la collectivité entre 800 000€ et 1M€ qui seront compensés par les aides et les financements de l’Assurance maladie.
« Notre plan départemental constitue une première étape, poursuit Dominique Santoni. Il a pour ambition de faire du ‘cousu main’ et de s’adapter aux besoins des communes. Là où il n’y a plus de médecins, nous pouvons intervenir avec notre recrutement. Là où l’offre de soins mérite d’être renforcée, nous pourrons soutenir et accompagner. Le tout, sans oublier le développement de nouvelles formes de médecine comme la télémédecine. »
Dans ce cadre, le Département souhaite notamment accélérer le déploiement de la télémédecine dans les EHPAD car de plus en plus de résidents ont des difficultés à trouver un médecin traitant et une consultation de spécialistes. Pour cela, le Conseil départemental veut former et déployer des référents télémédecine dans ces établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes.

Chariots de téléconsultation et ‘bus santé’ itinérant
Le Département envisage aussi de développer des chariots de téléconsultation (chacun équipé d’un stéthoscope et otoscope connectés). Ils permettront de réaliser une consultation à distance, pour des examens élémentaires, avec un médecin tout en étant accompagné près de soi par un professionnel de santé (pharmacien ou infirmière).
Enfin, vu le succès des vaccinobus lors de la crise sanitaire du Covid le Conseil départemental ‘planche’ sur la mise en place d’’un bus itinérant pour aller partout sur le territoire.

Après le succès des vaccinobus, le Département souhaite mettre en place des bus santé itinérant destiné à répondre aux besoins de téléconsultations sur tout le territoire de Vaucluse.

« La santé mobile se développe de plus en plus dans notre pays et permet d’aller vers les Français les plus éloignés de la santé, constate Dominique Santoni. Le Département veut donc mettre en place un bus itinérant avec une équipe médicale qui irait dans les secteurs les moins bien lotis de notre territoire et qui s’adresserait à des populations qui ne peuvent pas ou plus se déplacer. »


Avignon, l’Aharp lance le 1er centre parental de Vaucluse

Le logement social et la fusion entre Vallis habitat et Grand delta habitat ont été au cœur d’une séance-marathon lors de la dernière séance plénière du Conseil départemental de Vaucluse. Si tout le monde semblait s’accorder sur les difficultés du bailleur départemental à assumer son rôle d’aménageur c’est surtout deux visions de l’action politique qui se sont opposées. Avec d’un côté les tenants d’une défense, coûte que coûte, du service public et d’autre part ceux qui privilégient la culture du résultat. Avec 18 voix contre 15 et 1 abstention, ce sont ces derniers qui ont emporté la décision.

Quatre heures de débat, 32 délibérations et un dossier-papier de 994 pages pour cette plénière d’automne à Avignon. Avec en amont, devant l’hémicycle de la Rue Viala, dès 9h, un comité d’accueil d’un peu plus d’une centaine de manifestants vent debout contre la fusion-absorption programmée du bailleur social public Vallis habitat avec la coopérative de droit privé Grand delta habitat.

Cette délibération, la 22e, a pris 2 heures montre en main. Tous les groupes politiques ont pris la parole, certains avec sincérité, d’autres oubliant les dérives qui ont mené l’office départemental dans sa situation actuelle notamment lorsqu’il s’appelait encore Mistral habitat ou lors du rapprochement avec Grand Avignon résidences entrainant principalement une forte dégradation du parc de logement de Vallis habitat.

Auparavant, au milieu des salariés de Vallis habitat en colère manifestant devant l’Hôtel du département, un représentant du Parti ouvrier indépendant démocratique (Poid), tracts en main, Gilbert Saccani : « Il est inacceptable que des biens publics soient ainsi pillés. Il faut arrêter cette politique de destruction du logement social, la dégradation des conditions de vie des habitants et la hausse des loyers ».

Solution rapide et efficace
La présidente de l’exécutif, Dominique Santoni, prend longuement la parole pour expliquer les raisons de cette solution : « Les locataires, encore les locataires, toujours les locataires. C’est à eux que je pense avec ce projet de fusion, motivée que je suis par le service que nous leur devons. Nous les mettons au centre des débats, avec, en Vaucluse, 15 600 logements gérés par Vallis habitat et 13 000 par Grand Delta et des habitants qui attendent qu’on engage d’indispensables rénovations. Il y a un an, le 21 septembre 2021, dans ce même hémicycle nous avons eu un débat, long et riche, vous avez fait les mêmes constats pour Vallis habitat, ses difficultés, son incapacité à remettre en état des milliers d’appartements. »

Elle continue : « Je suis une femme pragmatique qui cherche une solution rapide, efficace, loin de toute posture politicienne et idéologique. Depuis au moins 2 décennies, notre office public de HLM n’est plus performant, il a cumulé une dette considérable, le parc locatif est en totale déliquescence, Vallis habitat n’a plus ni les moyens, ni le personnel pour mener à bien toute rénovation. Il faut 450M€ pour réhabiliter le parc, le restructurer en profondeur et procéder à une réelle réhabilitation urbaine de grande envergure. Grand delta habitat a fait ses preuves de compétence, technicité dans les grands chantiers, comme d’autres coopératives dans des villes communistes comme Gennevilliers. Contrairement à la caricature que vous nous présentez, nous ne donnons par Vallis habitat au grand capital, que je sache la sénatrice Marie-Noëlle Lienemann est socialiste. »

4 000 logements rénovés d’ici 5 ans
Dominique Santoni précise ensuite les engagements obtenus au fil des négociations avec la gouvernance de Grand delta habitat en général et Michel Gontard en particulier, son patron, l’ancien 1er adjoint socialiste de la mairie d’Avignon. « Il s’est engagé à réhabiliter 4 000 logements en 5 ans alors que notre office public n’en rénovait que 130 par an, il en construira 500 par an dans le Vaucluse, nous aurons une minorité de blocage de 36%, les emplois seront préservés, je veillerai personnellement à ce que le personnel ne soit pas laissé sur le bord du chemin. Il faut agir et agir vite avant que les taux d’intérêt ne remontent en flèche, Vallis habitat n’y arrivera pas seul, et je répète que je ne suis pas dans une posture idéologique mais que je prends mes responsabilités d’élue pour défendre les Vauclusiens ».

Les inquiétudes de l’opposition pour le logement social en Vaucluse
Sophie Rigaut, dans l’opposition regrette « Cette fusion, nous aurions préféré un rapprochement gagnant-gagnant dans ce département où 76% des habitants sont éligibles à un logement social. Que se passera-t-il demain ? Les effectifs seront-ils maintenus ? Le montant des loyers aussi ? ». Dominique Santoni rassurera les élus inquiets sur le sort des salariés: « Les primes de vacances sont de 150€ pour Vallis habitat, 1448,50€ pour Grand Delta Habitat, pareil pour l’intéressement 1 800€ pour VH – 2 800 à 7 000€ pour GDH ».

André Castelli dénonce la précipitation de cette décision
Le communiste André Castelli n’y va pas de main morte : « J’ai l’impression d’être au marché aux bestiaux au Puy en Velay? C’est effarant et insultant de parler ainsi de Vallis habitat et de ses agents. Tout est plié d’avance, cette précipitation est inaccoutumée, vous vous levez le matin et soudain vous décidez de fusionner les deux structures ». Réponse cinglante de Dominique Santoni : « Vous lisez votre question malgré tout ce que j’ai dit en ouverture de séance, vous ne m’écoutez pas et vous continuez à avoir une posture politicienne. Croyez-vous que je me suis levée un matin et que je prenne une telle décision en quelques secondes ? Non, absolument pas, je travaille sur ce dossier qui concerne des centaines d’hommes et de femmes depuis des mois. J’ai étudié les chiffres, vérifié, écouté le point de vue des maires et des spécialistes de l’habitat social avant de penser que cette solution était la meilleure ».

Métropolisation sous-jacente pour le RN, ségrégation pour les Bompard
Marie Thomas de Malleville pour le Rassemblement National prend ensuite la parole : « Vous privatisez le social, le département est phagocyté par une métropolisation sous-jacente, vous cédez gratuitement une partie du patrimoine des vauclusiens et je me demande comment vous allez intégrer 147 fonctionnaires quand vous mettez 10 jours pour remplacer Joris Hébrard, l’ancien maire RN du Pontet qui démissionne du Conseil Départemental pour ne pas cumuler les mandats après son élection comme député ».
Autre prise de position, celle du maire d’Orange, Yann Bompard : « Certains versent des larmes de crocodile sur la disparition de Vallis Habitat, ex-Mistral Habitat, mais ce sont les mêmes qui l’ont tué il y a 20 ou 30 ans. Une ancienne présidente PS avait déclaré haut et fort qu’il n’y aurait un coup de pouce pour Orange et Bollène tant qu’un ou une Bompard serait à la mairie. Pendant tout ce temps-là, on a laissé crever le parc immobilier et ses résidents, les habitants des quartiers de Fourches-Vieilles ou de l’Aygues ont vécu douloureusement cette stigmatisation et cette ségrégation continues ».

« On ne peut plus continuer ainsi. »

Jean-François Lovisolo.

Le débat a continué avec l’élue du canton de Pertuis, Noëlle Trinquier qui dénonce la carence de locations, vu l’état des appartements : « Sur 16 500 logements du parc de Vallis Habitat 702 ne sont pas loués. Ces chiffres de vacances sont inacceptables quand on connaît le nombre de Vauclusiens qui cherchent un toit. Ensuite c’est au tour du nouveau député RN Hervé de Lépinau d’exprimer ses inquiétudes : « Vous voulez une fusion-absorption à marche forcée, mais quand il y a un absorbeur il y a forcément un absorbé qui n’a plus son mot à dire. Grand delta habitat va construire du neuf plutôt que de remettre en état des appartements insalubres ».

De son côté l’ancien socialiste Jean-François Lovisolo devenu parlementaire macroniste l’annonce : « On a réussi à mettre à genou un outil public et on se retrouve avec des appartements délabrés, insalubres, indignes, on ne peut plus continuer ainsi. Je voterai cette fusion mais je demande la création d’un comité de suivi sur le devenir des personnels de Vallis habitat ». Souhait qui sera mis en œuvre, a assuré dans la foulée la présidente.

Enfin Jean-Baptiste Blanc, élu LR du département et du Sénat et ancien président de Vallis habitat sous la mandature de Maurice Chabert raconte ce qu’il a trouvé en arrivant : « Une situation apocalyptique. On a fait ce qu’on a pu pour mieux gérer. La coopérative c’est une forme juridique qui existe dans des villes de gauche comme Nanterre ou Evry, elle fait partie des outils de l’économie sociale et solidaire, donc cette fusion doit marcher ».

Au bout de deux heures d’échanges tendus, la fusion a été votée : 18 voix pour, 15 contre, une abstention.


Avignon, l’Aharp lance le 1er centre parental de Vaucluse

Alors que c’est demain que l’assemblée départementale se réunira en séance plénière pour délibérer sur la fusion de Vallis habitat et Grand Delta habitat, le sénateur socialiste de Vaucluse Lucien Stanzione rappelle qu’il reste indéfectiblement attaché à ce que le bailleur social du département reste un outil de la collectivité publique. Pour lui, ce rapprochement est davantage une volonté politique qu’une décision financière.

Lucien Stanzione, que pensez-vous du projet de fusion des bailleurs sociaux vauclusiens Vallis habitat et Grand Delta habitat dont la validation doit être votée ce vendredi 7 octobre en séance plénière du Conseil départemental de Vaucluse ?
« Concernant la question du logement social, je connais un peu le sujet puisqu’il y a 10 ans j’ai été directeur de Mistral habitat avant que ce bailleur ne change de nom pour devenir Vallis habitat en septembre 2020. J’ai donc connu cette maison pendant plusieurs années et aujourd’hui, ce que je vois va au-delà de ce qui est entendable et faisable. »

Comment cela ?
« Mistral habitat s’est transformé en Vallis habitat après la fusion de Grand Avignon résidences (ndlr : l’ancien OPHLM de la ville d’Avignon puis de l’agglomération) en raison de la loi Alur 1, la loi pour l’accès au logement et un urbanisme rénové promulguée en mars 2014, qui imposait un parc minimum de 15 000 logements. Vallis habitat est donc un office public d’habitat social. C’est un service public au service des vauclusiens, mis en œuvre par le département de Vaucluse. Il y en a 200 en France et chaque département en est doté. Mais aujourd’hui il y a une décision prise par le conseil départemental, par la présidente Dominique Santoni qui dit : on procède à la dissolution de Vallis habitat et son absorption par Grand Delta habitat (GDH). Mais pourquoi ? J’ai posé la question : ‘pourquoi dissoudre un outil au service du département’. Pas de réponse. »

« L’office Vallis habitat n’est pas en danger sur les questions financières. »

Le Département évoque notamment la fragilité financière de Vallis habitat, particulièrement plombé par le mauvais état de son parc de logements ?
« Le relevé individuel de situation fait par la fédération des HLM, qui évalue la santé financière de chaque office public, fait apparaître lors des 3 dernières expertises, que Vallis habitat est plutôt en bonne santé. Ce n’est pas florissant mais la structure est en bonne santé et économiquement viable. De surcroît, le personnel qui est aujourd’hui désarçonné par ce projet de fusion absorption a fait lui aussi réaliser, dans le cadre de son CSE (Comité social et économique), une expertise par un cabinet indépendant qui arrive à la même conclusion : l’office Vallis habitat n’est pas en danger sur les questions financières. »
« Par ailleurs, l’Ancols (Agence nationale de contrôle du logement social) a procédé à un contrôle de Vallis. Dans ce cadre, elle vient de rendre son rapport à la présidente Dominique Santoni à qui j’ai demandé de le rendre public. Si vraiment ces conclusions démontrent que cette structure n’est pas viable dans le temps parce que trop de charge, qu’il y a mauvais compte d’exploitation, et que donc il y a une catastrophe à venir. Et bien qu’elle le publie comme cela on aura la certitude de procéder à cette opération avec GDH. »
« Mais face à cela, je suis pour le service public quand on le fait bien fonctionner. Je le suis d’autant plus lorsqu’il s’agit de logement social, surtout lorsque cet outil est vauclusien. Il serait dommage de le sacrifier. Après on se bagarre tous sur des chiffres, mais le vrai souci c’est que c’est une volonté politique. »

La ‘fragilité’ de Vallis habitat n’est-elle pas liée au fait que, à l’époque, on a associé deux structures (Mistral habitat et Grand Avignon résidences) qui avaient déjà du mal à assurer leur rôle d’outil d’aménagement. Que ce soit dans la production de logements ou dans la capacité de maintenir en état ou de réhabiliter le parc existant ?
« C’est exact, mais la majorité départementale actuelle a eu 7 années pour remédier à cette situation. Mais maintenant, on essaye de me faire porter la responsabilité parce que j’étais là il y a 10 ans.»

« Il fallait peut-être prendre les bonnes personnes au poste de direction et d’encadrement. »

Ne paye-t-on pas également aujourd’hui 30 ans de difficultés et de clientélisme, à droite comme à gauche, qui ont amenuisé les marges de manœuvre de Vallis habitat ?
« C’était aussi une responsabilité politique que de prendre les bonnes décisions. Il fallait peut-être prendre les bonnes personnes au poste de direction et d’encadrement. Depuis 7 ans, ce n’est quand même pas moi qui ai procédé aux recrutements. Quand on a la responsabilité d’une telle structure, on recrute des cadres du milieu. Il y a de bons salariés, quand il y a de bons cadres. »
« Mais pour avoir un bon niveau de direction, il faut aussi s’en donner les moyens. Je le répète, c’est que l’on n’a pas la volonté politique et que l’on ne prend pas les décisions pour recruter une équipe digne de ce nom. Parce que les personnels présents ne sont pas plus ‘mauvais’ que les autres dès lors qu’on les anime comme il faut et qu’on leur fixe des objectifs clairs. Ça fonctionne ailleurs, pourquoi cela ne marcherait pas dans le Vaucluse. »

Mais n’est-il pas trop tard, notamment en raison des investissements majeurs à réaliser par Vallis habitat pour jouer pleinement son rôle ?
« C’est vrai que d’un côté on constate qu’il y a une structure qui a du retard et qui construit trop lentement. Mais en face, on a quoi ? On a GDH dont le président Michel Gontard est un grand professionnel du logement social. Il est entreprenant, il est innovant, il construit beaucoup et plutôt de bonne qualité. Très bien. Mais GDH est aussi particulièrement endetté. Le capital apporté par Vallis ne va-t-il pas servir à remonter la structure financière de GDH. Je pose la question, mais personne ne me répond. N’empêche que c’est une réalité. »
« J’ai su par la fédération nationale des offices HLM que le capital de Vallis a été estimé à 800M€ environ. La présidente répond que ce n’est que 204M€ car effectivement elle enlève tout ce qui est comptabilisé en dette aux banques. En-tout-cas, le capital il est là et on va venir capitaliser GDH sans que le département n’en récupère un centime. Là on fait un cadeau à la recapitalisation. »
« Et au final, est-ce qu’on ne va pas faire comme il y a quelques années avec le rapprochement de Grand Avignon résidences. Est-ce que l’on ne va pas prendre le risque de plomber les deux ? Je continue à dire que Vallis habitat peut augmenter sa performance si on s’en donne les moyens. »

Vous vous inquiétez également pour le montant des loyers ?
« Bien sûr il y a un plafonnement du prix au m2 qui s’applique à tous les opérateurs du logement social et donc à Vallis habitat et GDH. Mais effectivement, la crainte des locataires c’est de voir désormais les loyers augmenter. On nous dit que c’est encadré tous les ans par l’indice à la construction mais ceci étant il peut y avoir aussi des dérogations au dépassement de cet indice. L’autre revers de la médaille, c’est que le patrimoine de Vallis est beaucoup plus ancien mais en même temps ce sont des loyers beaucoup plus bas car ce sont des logements anciens qui sont déjà amortis. »

Vous rejetez donc l’urgence des arguments financiers ?
« La présidente en parle depuis mai et le vote intervient le 7 octobre. Moins de 6 mois sur un dossier aussi important, bien sûr que c’est trop rapide pour prendre une décision quasiment unique en France de privatisation déguisée d’un office (ndlr : ce sera la 2e privatisation d’un office HLM après celle réalisée dans le Jura). Car qu’on le veuille ou non, même si c’est une coopérative, GDH est un service privé du logement social, ce n’est plus un service public. »

« Tant que Michel Gontard sera là cela va aller, mais après que va-t-il se passer ? »

L’AMF (Association des maires de France) soulignait récemment la dégradation de la situation financière du logement sous la double pression des obligations de rénovations thermiques massives et de constructions nouvelles, qui impacte fortement la dette des bailleurs sociaux. Est-ce que ce rapprochement n’est pas un moindre mal car si ce n’est pas GDH, dont le siège est à Avignon et l’implantation fortement marquée en Vaucluse, cela risque d’être d’autres acteurs nationaux beaucoup plus éloignés du territoire. N’y a-t-il pas un risque à perdre la main ?
« L’argent plus cher concerne tout le monde, mais surtout celui qui est le plus endetté. Et à ce jour Vallis habitat est nettement moins endetté que GDH. Mais effectivement ces incertitudes posent la question de savoir ce que vont devenir Vallis habitat et GDH. Vallis habitat a l’avantage d’être un service public dès lors que l’autorité politique veut le conserver, alors que GDH, qui est dans le secteur l’habitat privé, est très probablement dans la ligne de mire du 1% Logement (ndlr : Action logement). Tant que Michel Gontard sera là cela va aller, mais après que va-t-il se passer ? (ndlr : le président de GDH devrait être en poste pendant 4 ans encore). »
« Et même si madame Santoni dit qu’après la fusion le département aura une minorité de blocage avec 36% des voix au sein du conseil d’administration, croit-on vraiment que cela pèsera bien lourd face au 1% Logement qui arrivera avec des milliards sur la table. Le Département sera alors incapable de suivre financièrement. Pour moi, il y a plus de risques pour la coopérative que pour le service public de perdre la main. Tant que la collectivité dit ‘je garde mon office’, ‘je le fais fonctionner’, ‘je mets l’argent qu’il faut éventuellement pour le recapitaliser’. Aujourd’hui personne ne peut acheter Vallis, et cela quelles que soient les sommes proposées si la volonté politique est de dire ‘on ne vend pas’. »

Il y a quand même un paradoxe à ce que ce soit l’outil public indépendant qui ne tienne pas son rôle d’aménageur en termes de volume de production alors que la coopérative connaît un fort développement et apparaît comme le bon élève du logement social dans le département ? Pour s’en convaincre il suffisait de voir la réaction des maires lors de la dernière assemblée générale de l’Association des maires de Vaucluse qui fustigeaient l’absence de résultats de Vallis et soulignaient la facilité de travailler avec GDH. Lors de l’annonce de la fusion on pouvait également remarquer la présence des maires vauclusiens directement concernés par les projets Anru qui sont vitaux pour le logement social en Vaucluse.
« Le chantier Anru qui débute à Orange dans la cité de l’Aygues à Orange prouve bien que Vallis est capable de mener des projets de ce type-là. Il y a aussi des opérations sur la rocade à Avignon. On en revient toujours à la même problématique. Si on a une bonne équipe, le programme on le démarre et on le mène à bien ensuite. Il n’est jamais trop tard pour bien faire et si l’on n’a pas été bon avant il faut le reconnaître. »
« Par ailleurs, il faut se rendre compte que les maires ne siégeront plus de droit dans le conseil d’administration de GDH, comme c’est le cas à Vallis. Alors bien sûr il peut y avoir des conseillers départementaux également maire, mais les maires en tant que tels, en tant qu’institution communale, il n’y en aura plus alors que leur place est primordiale dans ces structures où se décident les programmes de construction. Alors oui, certains maires disent ‘c’est une bonne opération’ mais d’autres disent qu’ils ne sauront plus ce qui se passe chez eux. Mais aujourd’hui il y a une direction politique au Département, avec une présidente qui me fait peur quand elle dit je suis une femme de droite assumée. Donc cela veut dire qu’elle applique la politique à laquelle elle croit et puis c’est tout. Avec les convictions que j’ai, si j’étais président, je ferais autre chose. »

La solution idéale serait donc de rester sur un statu quo ?
« Il faut procéder à une vraie professionnalisation de l’équipe d’encadrement comme déjà évoqué. Il faut aussi relancer le processus de construction en recapitalisant si nécessaire pour se donner les moyens. Il faut également fixer des objectifs clairs avec une présidence à la hauteur avec quelqu’un qui tienne la route. Pourquoi pas la présidente Santoni : elle a la volonté et la détermination. Moi je dis à la présidente : ‘il faut y aller’  C’est une femme de conviction, de caractère, qui est à la tête d’une structure qui en vaut la peine et sa responsabilité n’est pas d’abandonner le service public. Au contraire c’est de le faire vivre. Sinon on peut privatiser le RSA, l’entretien des routes ou les collèges. Si c’est ça faire de la politique, il faut faire autre chose, il faut être chef d’entreprise. Etre président du département c’est avant tout, comme toutes les collectivités, assumer des responsabilités et parfois même des ‘emmerdements’. Sinon on fait autre chose car il ne faut pas abandonner le service public du logement. »

Propos recueillis par Laurent Garcia


Avignon, l’Aharp lance le 1er centre parental de Vaucluse

Samedi 17 et dimanche 18 septembre ont lieu les Journées du patrimoine et avec elles la découverte des 5 musées départementaux, des archives et de l’Hôtel. En plus des accès gratuits, des animations inédites et des conférences. Pile le moment de faire votre choix.

Archives départementales du palais des papes
Pour la première fois, les Archives départementales proposent aux visiteurs de se laisser piéger dans les parties du Palais des papes qu’elles occupent. Pour en échapper, il faudra résoudre des énigmes. Samedi et dimanche, départs toutes les heures de 11h à 18h, par équipe de six personnes maximum. Inscription 04 90 86 16 18. Vous ne pouvez pas vous y rendre ? D’autres dates seront proposées jusqu’à fin décembre.

Les archives départementales de Vaucluse à Avignon, au palais des papes

Exposition Marque déposée
Dans le hall d’entrée des Archives, l’exposition Marque déposée valorise des documents originaux et reproduits issus des dossiers de dépôt de marque de fabrique, laissant ainsi découvrir un Vaucluse industriel et commercial entre le XIXe et le XXe siècle.

Le symbole de la marque déposée

Hôtel du Département
Construit à partir de 1710 par l’architecte François II Franque et son fils Jean-Baptiste, l’hôtel Desmarets de Montdevergues est classé au titre des monuments historiques depuis 1932.
La collectivité départementale y est installée depuis 1876 et aujourd’hui encore, c’est là que siègent et délibèrent les Conseillers départementaux.
Samedi et dimanche visites guidées à 13h30, 14h30, 15h30, 16h30. Nombre de places limité, réservation au 04 90 16 74 76 ou culture@vaucluse.fr, place Viala, Avignon intramuros.

Musée d’histoire Jean Garcin 1939-1945, l’Appel de la liberté à Fontaine-de-Vaucluse
La section La Liberté de l’esprit, consacrée à l’essor des idéaux de la Résistance dans les Lettres et les Arts et à l’engagement des intellectuels en guerre, a rouvert en 2022 avec une scénographie renouvelée. Elle présente une riche collection d’éditions originales, de manuscrits et d’illustrations des auteurs et artistes de la période : Louis Aragon, Roger Bernard, André Breton, René Char, Robert Desnos, Paul Éluard, Max Jacob, Georges Rouault, Elsa Triolet, Tristant Tzara, Vercors, Fernand Léger, André Masson, Henri matisse, pablo Picasso et d’autres encore…
Samedi et dimanche à 11h. Réservation 04 90 20 24 00. Entrée libre du musée le samedi et le dimanche de 11h à 13h et de 14h à 18h.

Extension du musée Jean Garcin à Fontaine-de-Vaucluse

Lecture-concert ‘Le feu aux barbelés’, hommage à Rudolf Leonhard
Cette lecture sensorielle redécouvre l’œuvre poétique de Ruldof Leonhard, l’un des principaux écrivains allemands exilés en France, résistant, et interné dans le sud de la France pendant la Seconde Guerre mondiale. Philippe Bertin à la voix et Gabrielle Randrian Koehlhoeffer à la contrebasse interprètent une sélection de textes issus du Cycle de la prison de Castres et de la suite de ‘En fuite vers un abri’.
Dimanche 18 septembre à 15h. Sur inscription au 04 90 20 24 00. 271, chemin de la Fontaine à Fontaine-de-Vaucluse.

Musée-Bibliothèque François Pétrarque à Fontaine-de-Vaucluse
Exposition Femme paysage
out est mystère et magie dans l’œuvre de Claudine Aspar. Ses créatures, par leur nature, leur aspect, donnent figure et existence aux réalités terrestres et célestes.
Son univers artistique, sur un mode « figuratif » et « narratif », embrasse les couleurs, envahit l’espace en déployant une diversité de techniques et matériaux de création : gravure monotype sur plaques, papier contrecollé sur tissu, enduit acrylique, céramique, broderie, incrustation de matériaux.
L’expression de Claudine Aspar est résolument baroque et procède d’une logique de l’accumulation, de la concentration, de l’ajout perpétuel de créatures dans la sphère de l’irrationnel.
Entrée libre : samedi et dimanche de 11h à 13h et de 14h à 18h. Rive Gauche de la Sorgue à Fontaine-de-Vaucluse.

Musée Bibliothèque François Pétrarque à Fontaine-de-Vaucluse

Visites commentées : Histoire, mythes et légendes de Fontaine-de-Vaucluse
Visite dans le village et au musée autour de l’histoire de Fontaine-de-Vaucluse, ses mythes et ses légendes : le culte des eaux, la reine Ponsirade, la nymphe et le ménestrel, saint Véran… qui ont inspiré les œuvres de Claudine Aspar pour l’exposition Femme paysage.
Samedi et dimanche à 14h30, sur inscription au 04 90 20 37 20.

Musée de la Vannerie à Cadenet
Démonstrations et exposition d’éco-vannerie par Élodie Valade. L’éco-vannerie consiste à recycler de vieux journaux et prospectus grâce à la technique ancestrale de la vannerie. Le papier est transformé en tube pour imiter les brins d’osier et permet ainsi la réalisation d’un grand nombre d’objets.
Originaire de Cabrières-d’Avignon et installée à Villars, Élodie Valade s’est découvert il y a quelques années une véritable passion pour cette pratique écoresponsable qu’elle partage auprès des publics
Samedi et dimanche de 14h à 17h. Entrée libre du musée : samedi et dimanche 18 de 11h à 13h et de 14h à 18h. Avenue Philippe de Girard à Cadenet. Renseignements au 04 90 68 06 85.

Musée de la vannerie à Cadenet

Musée de la Boulangerie à Bonnieux
Ouverture exceptionnelle. Entrée libre samedi et dimanche de 14h à 18h. 12, rue de la République à Bonnieux. Renseignements au 04 90 75 88 34

Musée du Cartonnage et de l’Imprimerie à Valréas
Visite parfumée de l’exposition « Jolies Frimousses » par Christèle Jacquemin, artiste et artisane parfumeuse, Christèle Jacquemin vous dévoile dans cette visite olfactive les secrets de la fabrication des parfums qui servaient à parfumer les poudres de riz de la Belle Époque aux années 1950. Une manière originale de découvrir la collection de boîtes à poudre du musée.
Samedi à 11h, sur inscription au 04 90 35 58 75. 

Musée du cartonnage à Valréas

Rencontre avec Matthieu Grillet
Présentation de la nouvelle acquisition du musée Sortie d’usine, en présence de l’artiste, Matthieu Grillet et de Didier Bruchon, dont la création vidéo-sonore accompagne l’œuvre au sein du musée. L’œuvre en carton de Matthieu Grillet est dévoilée au public après des mois de fabrication. Il sera possible de contempler l’aboutissement de ce projet participatif imaginé pour le 30e  anniversaire du musée et d’échanger avec l’artiste.

Cinéma pour les oreilles
Cet intermède vidéo-sonore a été créé par Didier Bruchon et construit sur la base des enregistrements réalisés à Valréas, pour une découverte sensorielle de la création artistique de l’œuvre Sortie d’Usine.
Samedi et dimanche à 14h. Entrée libre du musée avec animation musicale : samedi et dimanche de 10h à 13h et de 14h30 à 18h. 3, avenue Maréchal Foch à Valréas. Renseignements au 04 90 35 58 75
MH


Avignon, l’Aharp lance le 1er centre parental de Vaucluse

Ce jeudi 8 septembre au siège du Comité d’Organisation des Jeux Olympiques et Paralympique (COJOP) Paris 2024 à Saint-Denis (93), Tony Estanguet, son Président, a reçu Dominique Santoni, la Présidente du Département, pour officialiser le passage du relais de la flamme olympique en Vaucluse.

Un parcours à déterminer
Son parcours sur le territoire de Vaucluse peut maintenant débuter avec pour objectifs de faire participer un maximum de vauclusiens et de diffuser dans le monde entier de belles images du département.

De gauche à droite Tony Estanguet, Dominique Santoni et Christelle Jablonski-Castanier

Mettre en avant tous les patrimoines de Vaucluse
Pour le Département, cet accueil de l’un des symboles de l’olympisme constituera un moment unique de valorisation des nombreuses richesses du Vaucluse : son histoire, son patrimoine, sa culture, ses terroirs, sa nature, ses talents.Et également un formidable outil de promotion des valeurs universelles portées par l’olympisme et plus largement par le sport.

Une centaine de relayeurs porteront la flamme
Entre 10h et 19h, une centaine de relayeurs porteront la flamme qui parcourra une petite dizaine de sites emblématiques du Vaucluse. Avignon, ville étape, accueillera l’embrasement du chaudron olympique organisé en fin de journée. Des animations seront organisées tout au long du parcours et dans les villes traversées par le relais.
MH


Avignon, l’Aharp lance le 1er centre parental de Vaucluse

Le Conseil départemental de Vaucluse et la Métropole d’Aix-Marseille Provence-Territoire du Pays d’Aix travaillent ensemble sur la création d’une liaison routière entre l’entrée Ouest de Pertuis par la RD973 et sa déviation Sud-Ouest. Dans le cadre de cette dernière, le Département de Vaucluse réalise actuellement un ouvrage au-dessus de la voie ferrée Cavaillon-Pertuis, au niveau du Chemin de Saint-Marc.

Cet ouvrage, qui sera fait d’acier et de béton, est composé d’une charpente métallique de 50 mètres de long et pesant 370 tonnes. Il permettra la traversée en hauteur de la voie ferrée. Cette charpente sera posée ce jeudi 1er septembre en début d’après-midi grâce à une grue d’une capacité de 650 tonnes, si les conditions météorologiques le permettent.

Le coût de cet ouvrage est de 4 ,5 millions d’euros. Celui de l’opération de la déviation dans sa globalité s’élève à 15 millions d’euros, co-financé à hauteur de 50% par la Métropole Aix-Marseille-Provence.

V.A.

https://www.echodumardi.com/tag/conseil-departemental-de-vaucluse/page/2/   1/1