16 juin 2025 |

Ecrit par le 16 juin 2025

Un plan pour rendre 19 collèges plus sobres et plus verts

Le Département de Vaucluse engage un programme de rénovation des chaufferies de 19 collèges du territoire, prévu entre 2025 et 2028. Objectif ? Améliorer les performances énergétiques, réduire les consommations et contribuer à la baisse des émissions de gaz à effet de serre.

Quatre établissements sont concernés : Les collèges Alphonse Tavan à Montfavet ; Clovis Hugues à Cavaillon ; Paul Eluard à Bollène et Alphonse Silve à Monteux. Les travaux auront lieu, hors période de chauffe, entre maintenant et septembre et concerneront également les automates de régulation, pompes, armoires électriques ou encore systèmes de production d’eau chaude sanitaire.

Dans le détail
Les travaux permettront l’introduction d’un mix énergétique, c’est-à-dire l’installation combinée d’une chaudière à gaz neuve et d’une pompe à chaleur électrique, favorisant ainsi une diminution significative des émissions de gaz à effet de serre.

Un investissement de 3,8 M€
Le montant prévisionnel de ce programme pluriannuel s’élève à 3 879 300 € HT, financé par le Département de Vaucluse et par l’État à hauteur de 792 540,99€, dans le cadre du dispositif ‘Fonds vert – France Nation Verte’. Chaque rénovation de chaufferie vise une réduction moyenne de 30 % de la consommation énergétique liée au chauffage, contribuant ainsi à la sobriété énergétique.

Nouveau marché public d’exploitation des équipements thermiques
Ce programme s’inscrit dans un nouveau marché public d’exploitation des équipements thermiques des bâtiments départementaux mis en œuvre jusqu’en 2032 et couvre 72 bâtiments identifiés et imposera aux prestataires des objectifs de performance énergétique mesurables.

Chaufferie collège A Silve Copyright Département de Vaucluse communication

Un plan pour rendre 19 collèges plus sobres et plus verts

La santé est devenue une priorité pour le gouvernement. En cause ? Un accès de plus en plus difficile aux soins, une désaffection croissante des Français pour la vaccination, une potentielle menace de la renonciation aux soins et, enfin, une démographie vieillissante face au spectre des déserts médicaux.

C’est justement pour faire le point et défendre la qualité de l’organisation de la santé que Loïc Souriau et Nadia Benayache, respectivement directeur et directrice adjointe départementaux de l’Agence régionale de santé -ARS- ont présenté les priorités ainsi que le bilan non exhaustif du ‘Ségur de la santé’ permettant d’accompagner 19 projets en Région Paca pour un coût de 621M€ et un financement de l’ARS de 369M€. Les deux responsables du secteur de la santé soulignent que le système de santé, très critiqué, fait l’objet d’une désinformation de grande ampleur qui n’a pas lieu d’être.

Le Plan régional de santé
Tout a commencé par Le Plan régional de santé de Provence-Alpes-Côte d’Azur -2023-2028-qui prend en compte les évolutions sociétales et les enjeux de logique de parcours, de la crise Covid, des impacts du changement climatique et de la tension des ressources humaines dans tous les secteurs. 

7 priorités régionales
Il en découle 7 priorités régionales ensuite exercées au niveau départemental. Il y est question de la Protection de la santé de la population ; de la Réduction des inégalités sociales et territoriales de santé ; de l’Accompagnement du vieillissement, des Conséquences de la prévalence des maladies chroniques et de la perte d’autonomie ; de l’Amélioration du parcours des personnes en situation de handicap ; de Santé mentale ; et enfin, d’Améliorer la coopération des acteurs de la santé et d’améliorer la qualité de la prise en charge.

Une vision fine de la santé en France
Et c’est pour obtenir une vision fine des besoins de la santé à l’échelle nationale, régionale puis départementale que le Ségur de l’investissement entre en scène, avec, au niveau régional l’accompagnement de 19 projets validés par le Comité régional d’investissement pour un coût de 621M€ et un financement de l’ARS de 369M€.

Comprendre le Ségur de l’investissement
En juillet 2020, le Ségur de la santé a réuni l’ensemble des acteurs – professionnels de santé, patients, institutionnels – afin d’identifier les principales pistes de modernisation et d’accélération de la transformation du système de santé français. Le Ségur de l’investissement de Provence-Alpes-Côte d’Azur bénéficie d’un budget national de 1,511 milliards d’euros d’investissement pour soutenir les établissements sanitaires et médico-sociaux. 

Une stratégie régionale des investissements
Cette stratégie régionale des investissements Ségur en Paca tient en 6 axes prioritaires : Refinancer les établissements surendettés ; Transformer l’offre hospitalière, de ville et médico-sociaux ; l’Extension des capacités de soins critiques, la Mise à niveau des services d’urgence, la Création d’unités de soins palliatifs ; Rénover, étendre ou reconstruire des établissements vétustes ; Favoriser une meilleure coopération publique-privée ; et Soutenir les territoires , en perte de professionnels de soins.

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Le Vaucluse en détail
Le Ségur de la santé, intervenu en juillet 2020, suite à la pandémie du Covid 19 communiqué aux français le 17 mars 2020, a permis un financement de grande ampleur des établissements de santé et médico-sociaux pour financer des projets d’envergure. Voici les dernières informations communiquées par l’ARS Vaucluse.

Modernisation du Centre hospitalier d’Avignon
Objectif : augmenter les capacités de réanimation, de soins continus, des urgences et de l’hémodialyse. Accroitre la qualité des conditions d’accueil des tours de médecine et de chirurgie. Projet de construction d’un bâtiment. 9M€ ont déjà été alloués et un montant de complémentaire de 58,5M€ est envisagé. Par ailleurs, le Centre hospitalier d’Avignon bénéficie de 17,2M€ pour la restructuration et l’extension des soins critiques adultes. Les travaux ont débuté en mars 2024. La modernisation du centre, dans son ensemble, consommera 81,3M€ auxquels s’ajoutent 2M€ du Conseil régional Sud Paca pour des travaux planifiés au 3e trimestre 2026.

Le Centre hospitalier d’Orange
Le Centre hospitalier d’Orange bénéficiera de 1,5M€ pour la mise à niveau des plateaux techniques et le renforcement de la gradation des soins pour des débuts de travaux 1er trimestre 2026.

La Clinique Synergya-Ventoux à Carpentras            
La Clique Synergya Ventoux recevra 600 000€ pour la rénovation et l’extension du plateau ambulatoire dont les travaux débuteront au 3e trimestre 2025.

Le Centre hospitalier spécialisé de Montfavet
Le Centre hospitalier spécialisé de Montfavet touchera 2,4M€ pour l’humanisation des unités d’hospitalisation dont les travaux débuteront 3e trimestre 2025. Également, 1M€ sera dévolu à la création d’une unité de soins intensifs psychiatriques pour des travaux au 2e trimestre 2026.

Centre hospitalier de Cavaillon
Il est prévu une restructuration et une extension de l’hôpital, création de blocs opératoires à hauteur de 15M€ du fait de la fermeture de la clinique Synergya Luberon. Il sera accompagné par l’ARS avec une dotation de 4M€.

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Au chapitre des Ehpad
Les Établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) n’ont pas été oubliés. Ainsi, l’Agence Régionale de Santé finance la modernisation et la formation des personnels des Établissements pour personnes âgées dépendantes, ainsi, voici les établissements qu’elle accompagne et soutient. «Avant l’affaire Orpéa, nous étions déjà engagés sur l’inspection des Ehpad, rappelle Nadia Benayache. Ainsi tous les Ehpad -il y en a 58 en Vaucluse- ont été contrôlés dont 11 sur sites et le reste sur pièces et de manière conjointe avec le Conseil départemental. L’Ehpad Saint-André à Morières-lès-Avignon a été mis sous administration provisoire durant 6 mois, du fait de signalements. Ces contrôles seront poursuivis pour les structures du handicap, des centres de santé, dentaires et autres, le transport sanitaire, les pharmacies, les hôpitaux…»

L’Ehpad l’Oustalet à Malaucène 
L’Ehpad l’Oustalet à Malaucène a bénéficié de travaux en juin 2023 pour un montant de 1,1M€. Le Conseil départemental là aussi investi à hauteur de 500 000€.

L’Ehpad du Centre hospitalier de Cavaillon
L’Ehpad du Centre hospitalier de Cavaillon a obtenu 7,4M€ et d’1M€ du Conseil départemental de Vaucluse.

L’Ehpad Les Arcades à Sainte-Cécile-les-Vignes
Les travaux devraient débuter en décembre 2025 à hauteur de 4M€ auxquels s’ajoute 1M€ du Conseil départemental de Vaucluse. Le projet fait en totalité 15M€.

L’Ehpad André Estienne à Cadenet
L’Ehpad André Estienne à Cadenet a bénéficié de 1M€ pour des travaux à venir cette année. Il avait déjà bénéficié de 500 000€.

Assainissement financier des établissements de santé
Au titre de l’assainissement financier pour restaurer les capacités financières des établissements en situation de surendettement 743M€ ont été alloués aux établissements de Paca. 
A ce titre, également, le Centre hospitalier Henri Duffaut d’Avignon a bénéficié de 22M€. L’Hadar -Association pour l’Hospitalisation A Domicile d’Avignon et sa Région et HAD -Hospitalisation A Domicile-, SSIAD -Service de Soins Infirmiers A Domicile-et Esa -Equipe Spécialisée Alzheimer- s’est vue allouer 300 000€.

Le Centre hospitalier d’Apt a reçu 1,870M€ ; celui de Carpentras 300 000€ ; celui de Gordes 387 000€ ; celui de l’Isle sur la Sorgue 300 000€ ; le Centres hospitalier Louis Giorgi d’Orange 3,531M€ ; celui de Sault 774 000€ ; celui de Vaison la Romaine 820 000€ ; le Centre hospitalier Jules Niel de Valréas 2,727M€ ; celui de Montfavet 300 000€ ; L’Institut Sainte Catherine à Avignon 7,363M€ ; Le Centre hospitalier intercommunal de Cavaillon Lauris 1,748M€. 

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Extraits de ce qui a été dit lors de la conférence de presse
Les thèmes abordés : La prévention, l’accès aux soins et la santé mentale, priorité nationale 2025.

«Il y a une baisse de la population de médecins généralistes libéraux en ville, mais pas dans les hôpitaux publics où il y en a plus aujourd’hui que 5 ans en arrière, relate Loïc Sauriou, directeur départemental de l’ARS. Il y avait 550 libéraux il y a cinq ans, désormais ils sont 460. Une embellie devrait se faire jour d’ici 2030-2035 pour retrouver les effectifs de 2020-21. Cependant la façon d’exercer a changé et il faut désormais prévoir deux médecins pour remplacer un médecin qui part en retraite. Cependant l’Ordre des médecins vient de publier un rapport évoquant, en 2040, trop de médecins.»

Un guichet unique
«Actuellement 90% vauclusiens ont un médecin traitant, et 94% ayant une affection de longue durée -ALD- également. Depuis 2023 en France, la mortalité pour cancer a diminué, ce que ne permettrait pas un système en bout de souffle. Le Collectif Vaucluse santé attractivité, créé il y a plus d’un an, mobilise la CPAM -Caisse primaire d’assurance maladie-, la MSA -Mutualité sociale agricole-, les Conseils régional et départemental, l’Ordre des médecins, l’ARS, ensemble, nous avons mis en place un guichet unique pour communiquer, notamment auprès des médecins et favoriser le développement de l’internat dans les cabinets libéraux.» 

Séduire les médecins pour qu’ils s’installent en Vaucluse
«Pourquoi ? Parce que les médecins s’installent naturellement là où ils ont fait leurs études : Marseille, Montpellier ou Nice ou dans villes d’où ils sont natifs.  L’idée est donc de proposer à ces internes de faire leur internat en structures ou en médecine générale -pour la 4e année de médecine- et les inciter à rester en Vaucluse. 2026 devrait permettre la venue de docteurs juniors -thésés- qui auront une année à faire en zones sous-dotées en médecins, avant de s’installer en libéral. Ils exerceront par semestres. Ils sont 200 au niveau régional et nous souhaiterions en accueillir une trentaine. Ce sera un nouveau vivier à partir de novembre 2026. De la même façon, nous recrutons aussi des médecins seniors, possiblement à la retraite, qui peuvent donner un peu de leur temps pour exercer.» 

Recrutement d’assistants médicaux
«Le médecin disposerait d’une personne, un assistant médical, pouvant accueillir le patient, s’occuper des usages administratifs, de transmettre ou d’enregistrer les documents de santé, de prendre les constantes, puis à la fin de la consultation, s’occuper du paiement, afin que le médecin ne soit présent qu’au moment du diagnostic et de la prescription, ce qui optimise et libère le temps médical. Cela permet de libérer la file active qui est d’environ 1 000 à 1 500 patients, c’est-à-dire sa patientèle.»

Désaffection pour la vaccination
Loïc Sauriou tire la sonnette d’alarme concernant la vaccination «Car la rougeole sévit de plus en plus, notamment chez les enfants alors que la maladie avait été éradiquée du fait de la vaccination enfantine. Également, cet hiver, peu de gens se sont fait vacciner contre la grippe, notamment les seniors ce qui a entrainé un pic d’hospitalisation de personnes à partir de 75 ans. Cela aurait pu être évité grâce au vaccin qui est conçu pour en atténuer les effets et surtout les formes graves.»

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La santé mentale
«La santé mentale est Grande cause nationale 2025. Des études ont révélé l’impact de la crise Covid sur la santé mentale, notamment des passages aux urgences pour tentative de suicide de très jeunes-femmes, avec, heureusement, maintenant, un retour à la normale.»

La pédopsychiatrie
«Les parcours vont être revus, dans un contexte de raréfaction des psychiatres. Nous sommes très critiques au niveau des effectifs car les jeunes médecins sont peu attirés par la pédopsychiatrie et la psychiatrie, ces deux spécialités ne rencontrant pas de succès auprès des étudiants. Cependant, la prise en charge des plus jeunes patients a pu être renouvelée dans le cadre d’une Maison des adolescents, avec une prise en charge élargie qui dépasse la prise en charge de l’hôpital de Montfavet, concernant les médecins généralistes en ville et les psychologues.» A ce propos, l’ARS finance des associations venant en aide aux personnes vulnérables.

Un collectif de 1er secours en santé mentale
«Un collectif de 1er secours en santé mentale, soutenu par l’ARS, forme actuellement des personnes : citoyens, élèves, pour en reconnaître les aspects et venir en aide aux personnes fragilisées, relate Nadia Benayache. Les personnels de l’ARS et particulièrement la CPAM ont, par exemple, été formés en leur qualité de services recevant du public. L’ARS finance des formations en compétences psychosociales pour donner des outils aux citoyens et même aux enfants, afin d’interagir avec lors de situations difficiles et ainsi intervenir en gestion des émotions.»

Les personnes en situation de handicap et autisme
«Plus de 3M€ ont été alloués à des dispositifs pour les personnes en situation de handicap, détaille Nadia Benayache, notamment pour renforcer les IME -instituts médicaux éducatifs- et proposer plus de places, augmenter les places en ESAT – Établissements ou services d’aide par le travail- des dispositifs de répits, afin de soulager les aidants, financer en partie les écoles inclusives, comme pour Joly Jean à Avignon, avec sa structure pour jeunes enfants autistes. Un espace semblable sera créé en septembre 2025, en maternelle, sur la commune de Cavaillon. Ces unités, en milieu ordinaire, pour enfants, existent désormais à Avignon, Bollène et l’Isle-sur-la-Sorgue. Une plateforme verra également le jour cette année pour les 7-12 ans-. Un lieu, le CAMSP – Centre d’action médico-sociale précoce- à l’Hôpital Henri Duffaut dépiste l’autisme, plus particulièrement, chez les plus jeunes enfants, de zéro à 6 ans.» 

Psychiatrie
«Nous allons créer une unité spécialisée, fermée et sécurisée, en plus de l’UMD -Unité pour malades difficiles-, à l’Hôpital de Montfavet- de prise en charge des détenus, de la future prison d’Entraigues mais aussi prenant en charges les autres patients d’autres centres pénitentiaires du Pontet, d’Arles et de Tarascon,» reprend Loïc Souriau.

Le Plan 50 000 solutions
«Le plan 50 000 solutions est un financement structurel de nouveaux dispositifs et parcours médicaux ou sociaux-médicaux. «Il est inédit en France, souligne Nadia Benayache. Il s’agit d’un budget de 3M€ en 2024 en Vaucluse, 2025 devrait être du même niveau, et de 100M€ à l’échelle Provence-Alpes-Côte d’Azur.»


Un plan pour rendre 19 collèges plus sobres et plus verts

Dans le cadre de sa politique de gestion des déchets en bord de route, le Département de Vaucluse réalise, chaque année, une campagne de collecte de déchets souvent non biodégradables et pouvant nuire à la santé et à l’environnement. Elle a lieu avant le démarrage du fauchage le long des 2 381 km de routes départementales. 204 agents, sur 23 sites, seront notamment mobilisés.

Cette opération de grand nettoyage accélère cette semaine. Elle précède celle de fauchage qui vont bientôt débuter. Objectif : ramasser le maximum de déchets dans le cadre du plan départemental de prévention et de gestion des déchets en bordure du réseau routier, adopté en mai 2021. Ce dernier comporte douze actions suivant trois axes d’intervention : améliorer la collecte et le stockage des déchets, valoriser les déchets et en assurer la traçabilité ainsi que sensibiliser les usagers, former les agents et impliquer les partenaires locaux

Sensibiliser les Vauclusiens
Les équipes de patrouille des centres routiers constatent régulièrement de nombreux détritus sur les bords des routes, sur les accotements ainsi que sur les aires de repos. Pour faire place nette, la campagne de ramassage de ces déchets sur des secteurs pilotes est devenue nécessaire. Cette opération coordonnée entre tous les centres routiers départementaux et la direction fait l’objet d’une importante mobilisation de plus de 200 agents.
Au-delà de ce nécessaire nettoyage, le Département, à travers les services routiers, appelle les usagers à faire preuve de civilité et à adopter les bonnes pratiques : ne rien jeter par les fenêtres, jeter les détritus et déchets dans les poubelles prévues à cet effet, déposer les déchets volumineux dans une déchetterie locale.

689 tonnes de déchets collectées en 2024
Les nombreux déchets collectés l’an passé au bord des routes se composaient de :
▪ Déchets organiques et assimilés (aires de repos) : 74 T
▪ Encombrants : 6 T
▪ Déchets plastiques : 8 T
▪ Déchets mélangés : 260 T
▪ Déchets métalliques : 32 T
▪ Déchets pneumatiques : 7 T
▪ Cartons : 7 T
▪ Déchets verts : 7 T
▪ Déchets dangereux et spécifiques : 103 T
▪ Amiante : 4 T
▪ Cadavres d’animaux : 1 T
▪ Déchets balayage : 180 T

Les déchets collectés (dont le tonnage ne cesse d’augmenter, 524 T en 2022 contre 689 T en 2024) sont, dans un premier temps, entreposés temporairement dans les bennes spécifiques présentes dans les centres des quatre agences routières.
Selon les cas et les distances, un partenariat local permet de déposer les déchets dans les déchetteries les plus proches. Ce service permet un traitement local moins consommateur en carburant. Les autres déchets sont enlevés et traités par des entreprises spécialisées. Le coût de la collecte 2024 s’est élevé à 194 000 € : location de bennes, enlèvement externalisé ou en
régie, traitement.

Opération de fauchage, le longs des 2 381 km de routes départementales de Vaucluse. Crédit : DR/Département de Vaucluse

Prochaine étape : le fauchage raisonné
L’étape du nettoyage des bords des routes est primordiale avant de procéder au fauchage. Le ramassage permet d’éviter davantage de pollution en broyant les déchets avec les machines mais il permet aussi d’éviter d’endommager ces dernières.
Mis en œuvre depuis plusieurs années, le fauchage raisonné consiste à :
▪ Couper plus haut : aujourd’hui, la coupe est faite entre 11 cm et 15 cm du sol pour préserver les couloirs écologiques et pour réduire la détérioration du matériel et des sols.
▪ Couper moins souvent : un à trois passages dans l’année sont réalisés afin de préserver la biodiversité et d’optimiser les interventions des agents. Toutefois, le traitement des dégagements de visibilité et des points particuliers de sécurité, notamment les virages et les carrefours, sont maintenus et réalisés lorsque cela s’avère nécessaire, ainsi que la lutte contre les espèces exotiques envahissantes comme l’ambroisie.
▪ Retarder la coupe : les campagnes de fauchage sont retardées afin de s’adapter à la maturité de la végétation sans qu’elle devienne gênante en termes de visibilité, ainsi qu’au cycle de vie de la petite faune et de la flore. Cette action de fauchage tardif permet de préserver le bord des routes qui constitue un refuge pour de nombreuses espèces végétales et animales.


Un plan pour rendre 19 collèges plus sobres et plus verts

L’Echodumardi.com vous propose de découvrir le planning mensuel des chantiers entreprises par le Département de Vaucluse sur ses routes et bâtiments. Parmi eux : La déviation d’Orange entre le giratoire du Coudoulet et la route de Camaret, ainsi que les campus Sécurité routière dans les collèges.

Les travaux d’aménagement de l’ouvrage de rétablissement du Chemin de Nogaret (OA 7) sont en cours depuis juin dernier. L’aménagement de l’ouvrage de franchissement de la route de Jonquières (OA 10) a débuté en décembre pour une durée de 11 mois.

Terrassement, assainissement et déplacement des réseaux
L’année 2025 va également être consacrée à la finalisation des terrassements, à l’assainissement pluvial et au déplacement des réseaux sur la section 2, entre les Crémades et la route de Camaret. La mise en service des carrefours giratoires des Crémades et de la route de Camaret, actuellement en travaux, est envisagée pour la rentrée de septembre. La liaison entre ces deux giratoires sera mise en service courant 2026.

Franchissement de la route de Jonquières Copyright Département de Vaucluse

Les routes
Les travaux sont en cours pour l’aménagement d’un carrefour giratoire entre les RD 938 et RD 977 au Crestet. L’anneau du nouveau giratoire commence à se dessiner ; Les travaux d’étanchéité du pont Valentin sont réalisés. La pose des garde-corps et des corniches sur le pont sera prochainement réalisée.

Bâtiments
Concernant la construction de Memento, le Pôle des patrimoines de Vaucluse à Avignon : la réception des travaux a eu lieu le 19 février dernier (période de levée des réserves en cours). Le déménagement des Archives départementales ne démarrera pas avant l’automne 2025, pour une mise en service et ouverture au public prévue en 2026.

Extension du Service Livre et Lecture à Sorgues
La fin des travaux est prévue en juin 2025. La construction de la nouvelle Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) à Avignon se poursuit. Le  chantier est entamé depuis septembre 2024 pour 18 mois.

Restructuration du collège Tavan à Montfavet
Les travaux ont démarré en juillet, pour une réception du bâtiment en mai 2025. La réhabilitation du collège Lou Vignarès à Vedène se poursuit : Les travaux de la phase 2, qui comprend la restructuration et l’extension des bâtiments administratifs, vont se poursuivre jusqu’en septembre 2025. La fin du chantier est prévue début 2026, après réalisation des aménagements paysagers et la dépose du collège provisoire.

Terrassement du Chemin de Nogaret Copyright Département de Vaucluse

Campus Sécurité routière dans les collèges
Les prochaines journées prévention et sensibilisation de la Sécurité routière auront lieu mardi 11 mars au collège Arausio à Orange mardi 11 mars. Mardi 18 mars ce sera au Collège Notre Dame du bon accueil à Monteux et le mardi 25 mars au Collège le Luberon à Cadenet.

Exercice Sécurité routière Copyright Département de Vaucluse


Un plan pour rendre 19 collèges plus sobres et plus verts

Daniel Léonard, président de la Fédération du BTP de Vaucluse clôturait les vœux de l’année 2025 au Palais des papes à Avignon devant plus de 500 invités, représentants de l’État, élus, responsables de collectivités territoriales et entrepreneurs. Si le monde de l’économie s’accorde sur une année 2024 difficile et 2025 à conquérir dans une conjoncture croissante de complexité, le président de linterprofessionnelle a invité chacun à se projeter au-delà des barrières et des freins pour construire demain.

D’ailleurs, le président de la Fédé BTP 84 confie avoir failli annuler les traditionnels vœux, se ravisant à la faveur de l’essentiel «nourrir les puissants liens existants entre professionnels, surtout lorsque la tempête gronde. Une posture essentielle. Tout en restant lucides : Les freins sont nombreux à commencer par la complexité et l’instabilité des dispositifs des normes environnementales via ‘Ma prime rénov’».

Cependant qu’un adhérent,
de la Fédé BTP 84 nous confiait que les dossiers -pourtant dûment remplis et envoyés en octobre dernier-, n’étaient à ce jour toujours pas payés, alors que les travaux avaient été effectués, obligeant la société à se substituer au banquier.

Daniel Léonard a, comme tous, également évoqué l’effet de «la dissolution
de l’Assemblée Nationale, dénoncé le poids de la cotation des assureurs-crédit, des notes bancaires, des retards de paiements allant jusqu’à 6 mois, comprenant le désarroi des chefs d’entreprise contraints aux licenciements, parfois même, à voir leur destin placé entre les mains des juges du Tribunal de commerce.»

Plus de 500 personnes se sont rendu aux vœux de la Fédé du BTP84 Copyright MMH

Dans les faits ?
«Les chiffres sont plus qu’alarmants. Seulement 250 000 logements ont été produits en France en 2024. C’est autant qu’en 1954 lorsque la France comptait 20 millions d’habitants en moins. » Pour débloquer le parcours immobilier, Daniel Léonard milite pour « la restauration du PTZ (Prêt à taux zéro) sur tout le territoire et tous les types de logements en faveur des primo accédants ; Le dégel de l’enveloppe des aides à la rénovation énergétique du parc social ; L’exonération temporaire des donations à hauteur de 100 000€ par donateur pour une résidence principale dans le neuf et le maintien du budget de MaPrimRénov.»

Daniel Léonard a rappelé que le BTP,
«1er employeur du département, créait 2 emplois pendant 18 mois, chaque fois qu’un logement était produit et que le logement neuf représentait 70% des logements sociaux produits chaque année. Il a salué la constance du Conseil départemental à maintenir son budget d’investissement au cours des années dont 124M€. Un Département, également, qui propose l’expertise de Vaucluse ingénierie à destination des communes portant actuellement 157 projets. Le président de la Fédé BTP a souligné les liens tissés avec Grand Delta Habitat 2e donneur d’ordre après le Département, qui récompense les entreprises avec le label qualité.»

Le rôle du Grand Avignon à porter l’écologie
notamment pour son projet de boucle d’énergie partagée et d’autoconsommation à Agroparc ainsi que le projet Natura Parc à Entraigues a été mis en valeur par l’interprofessionnelle. Daniel Léonard a salué «Les communes bâtisseuses comme Cavaillon, Avignon, Monteux, Carpentras, Pertuis, l’Isle-sur-la-Sorgue et Sault, cette dernière étant lauréate des rubans du Patrimoine. Daniel Léonard a aussi loué le savoir-faire des artisans, PME (Petites et moyennes entreprises) et groupes vauclusiens, intervenus sur le chantier de Notre Dame de Paris. Enfin, le président a conclu sur la livraison, en fin d’année 2025, de la Maison commune, le futur siège de la Fédération du BTP 84 où pourront être accueillis les 400 entreprises qui ont la responsabilité de 6 000 salariés.»

L’assemblée était composée de représentants de l’Etat, d’élus, de représentants de collectivités territoriales, de chefs d’entreprise et de partenaires Copyright MMH

2025 année préélectorale, 2026 les échéances municipales
Daniel Léonard a insisté sur «une année 2025 préélectorale où la responsabilité des élus est d’actionner tous les leviers à leur disposition pour faire entendre et pourvoir aux besoins des vauclusiens avec la construction et la réhabilitation de logements, la construction d’écoles, de collèges, de lycées, d’hôpitaux, de routes, de voies ferrées et de ponts.»

Le 1er salon du BTP au parc des expos d’Avignon
Daniel Léonard a invité toute l’assemblée à avoir une pensée pour Robert Teyssier qui a présidé la Fédération du Bâtiment et des Travaux publics de 1996 à 2001, disparu il y a quelques semaines et donné rendez-vous les 20 et 21 juin 2025 pour la 1re édition du salon du BTP au Parc des expos, organisé par les professionnels du secteur.

Dominique Santoni, présidente du Département de Vaucluse Copyright MMH

‘Si rien n’est facile tout reste possible’
Lors des vœux, Dominique Santoni, présidente du Conseil départemental de Vaucluse, a pris la parole, parlant de détermination, d’action et d’engagement en faveur du bâtiment et des travaux publics. Elle en a évoqué les turbulences : «le maintien de la rentabilité pour les petites entreprises, l’augmentation des délais de paiement qui ont eu pour effet d’entraîner des cessations d’activité, la hausse des coûts des matériaux, des prix des matières premières, de la main d’œuvre. Également l’entrée en vigueur de la Loi Zan, la hausse des taux d’intérêts qui a impacté la marge de rentabilité et la capacité à mener à bien des projets, ou encore le logement privé et l’immobilier commercial où la situation reste tendue en raison des incertitudes économiques, avec, à la clef, 150 000 emplois menacés dans ce secteur.»

Investir dans l’avenir
«Nous sommes un Département qui investit dans son avenir, a martelé la présidente du Conseil départemental de Vaucluse, et avons noué de solides liens et une collaboration étroite avec la Fédération du BTP. Contrairement à d’autres, nous avons voté le budget 2025. En dépit des contraintes financières et des 13M€ d’économies que nous avons dû réaliser, nous maintenons un budget ambitieux de 124M€, soit 2M€ en plus qu’en 2024.»

Des projets concrétisés
«Des engagements concrétisés par des projets phares comme Mémento à Agroparc à hauteur de 32M€, la déviation d’Orange ou encore la nouvelle MDPH (Maison départementale des personnes handicapées) à Avignon pour 15M€. Nous avons mis en place Vaucluse ingénierie permettant d’accompagner 157 projets. Nous soulignons l’engagement de Grand Delta Habitat, opérateur unique en logement social en Vaucluse dont nous sommes l’un des principaux actionnaires. Tous les chantiers engagés seront maintenus ainsi que le rythme de 120M€ annuels du Département jusqu’en 2028. Nous sommes le 1er donneur d’ordre public en Vaucluse et garantissons la visibilité et la stabilité de l’investissement public sur le moyen et le long terme.»

Les perspectives 2025
«Cette année, le chantier attendu est celui du réaménagement du carrefour de Bonpas qui va commencer en mai pour une livraison en 2027, soit un chantier de 30 mois dont 70% -25M€-  financés par le Département qui supervisera le projet. La réalisation de ce chantier, soutenu par la Région Sud, le Département des Bouches-du-Rhône, le Grand Avignon et la Ville d’Avignon- que je remercie, permettra aux vauclusiens de bénéficier d’un accès direct d’Avignon à Cavaillon ou Apt, sans interruption, sans feu rouge et ni rétrécissement des voies.

Aménagement, construction, réussite collective
«Au-delà des deux projets majeurs que sont La déviation d’Orange et le carrefour de Bonpas, Le Département continue d’entretenir et de moderniser son réseau routier tout au long de l’année, sans oublier les vélo-routes et la réhabilitation du pont des Arméniers, particulièrement attendue à Sorgues. Nous sommes un Département constant, engagé dans la volonté, le travail et le courage sous le signe de l’aménagement, la construction et la réussite collective.»




Un plan pour rendre 19 collèges plus sobres et plus verts

Débutés en mars dernier, les travaux de rénovation du pont surplombant la RD 907n entre Le Pontet et Sorgues viennent de s’achever. Cette très lourde intervention menée par le Conseil départemental de Vaucluse a notamment nécessité la limitation et même parfois l’interruption du trafic routier sur cette voie rapide parmi les plus fréquentée du département. Des fermetures réalisées plutôt le week-end et la nuit afin d’en minimiser au maximum l’impact sur cet axe desservant Avignon ainsi que la zone commerciale d’Auchan-Le Pontet.

L’opération, d’un coût total de 1,7M€, a notamment nécessité la surélévation temporaire de l’ouvrage construit en 1974. En effet, le tablier de la structure en béton présentait une fissure longitudinale importante due à la variation de température dans la dalle et au trafic élevé supporté par l’ouvrage.

1 317 ponts à gérer
En tout, le Département a en charge 1 317 ponts dont la moitié a une portée supérieure à 10 mètres. Environ 10 % présentent un problème sur la structure mais sans caractère d’urgence à l’exception du pont roman de Bédarrides (ex RD16) et du pont sur le Calavon sur la RD 900 à Saint-Martin-de-Castillon qui seront menés rénovés en 2025. Des études ont été aussi engagées pour connaître l’état du pont sur le canal de Donzère-Mondragon sur la RD 907 que la Département a récupéré des services de l’État (Dirmed).

Des murs, des tunnels et même des filets de protection
Le Département a également en charge la gestion de 1 302 murs de soutènement supérieurs à 2 mètres de hauteur (dont 3 % doivent faire l’objet de travaux d’urgence), 5 tunnels (dont celui du Barroux -24 mètres- est le plus long), 83 PPHM (Portiques, potences et hauts mâts) ainsi que 32 sites équipés de dispositifs de protection contre les chutes de pierre. Pour ces derniers, les sites les plus importants se trouvent sur la falaise Saint-Eucher à Beaumont-de-Pertuis (RD996) où 1 km de falaises sont équipés ainsi que le long du chemin piétonnier menant à la source de Fontaine de Vaucluse.


Un plan pour rendre 19 collèges plus sobres et plus verts

Le Conseil départemental de Vaucluse propose une matinée d’information et de recrutement aux métiers d’assistant familial.

Organisée le samedi 29 juin prochain, cette matinée ‘portes ouvertes’ s’inscrit dans la campagne de promotion du métier que le Département a lancée, l’an dernier, visant à embaucher 100 assistants familiaux.
« La profession est en effet confrontée à de nombreux départs en retraite mais aussi à une insuffisance de nouveaux candidats, malgré des besoins croissants », explique le Département.

Salarié du département, l’assistant familial accueille jour et nuit à son domicile des mineurs de tous les âges ou des jeunes de moins de 21 ans. Sa mission principale est d’accompagner les enfants vers l’autonomie, en veillant à leur offrir un environnement favorable à leur épanouissement. Les assistants familiaux bénéficient d’une formation continue et d’un accompagnement professionnel en lien avec les services du Département.  Lors ce cette matinée de nombreuses questions seront abordées, comme la rémunération (environ 2 000€ nets pour l’accueil d’un enfant), l’agrément, la formation et tous les aspects du métier et de la vie quotidienne…

Matinée d’information sur les métiers d’assistant familial. Samedi 29 juin. 10h à 13h. Salle des fêtes. Avenue Napoléon Bonaparte. L’Isle-sur-la-Sorgue. Renseignements au 06 42 97 18 48. www.vaucluse.fr

Chayma Ajel-stagiaire


Un plan pour rendre 19 collèges plus sobres et plus verts

Vaucluse Provence Attractivité, l’agence de développement économique et touristique du conseil départemental de Vaucluse, vient de lancer Vaucluse santé attractivité. La démarche, menée en partenariat avec les institutions phares du secteur de la santé, vise à faciliter l’installation de médecins généralistes dans le département. Une initiative inédite dans la région qui s’inscrit dans la dynamique déjà engagée par le Conseil départemental dans le secteur de la santé.

« La santé ce n’est peut-être pas une compétence du Département, mais c’est une préoccupation des Vauclusiens. Aujourd’hui, c’est même un sujet qui est passé devant les problèmes de sécurité », a insisté Dominique Santoni, présidente du Conseil départementale de Vaucluse lors du lancement de Vaucluse santé attractivité.
Ce nouvel outil est destiné a attiré des médecins généralistes dans le département afin d’anticiper l’accélération de la baisse du nombre de médecins sur l’ensemble du territoire français. Une pénurie de praticiens qui s’explique par le non-remplacement de médecins souvent isolés, la dureté de la profession, la disponibilité qu’elle exige et le numérus clausus qui, jusqu’en 2021, a limité le nombre de médecins diplômés.
Si la situation n’est pas plus mauvaise en Vaucluse (avec plus de 80 médecins pour 1 000 habitants, le nombre de généralistes est équivalent à la moyenne nationale), il faut notamment anticiper les changements démographiques à venir. « La population des plus de 75 ans devrait augmenter de 30% d’ici 2050, rappelle Loïc Souriau, directeur de départemental de l’ARS (Agence régionale de santé). Il y aura donc de fort besoins en matière de santé. »

©Edition 2024 du Vaucluse en chiffres de l’Echo du mardi

Plus de 5 000 Vauclusiens ont déjà retrouvé un médecin-traitant
Une réalité que le Département a anticipée avec le lancement d’un Plan santé qui fait notamment du Vaucluse un pionnier en matière de télémédecine, comme à Apt notamment. Ce plan ce décline également par l’embauche, directement par le Conseil départemental de Vaucluse, de médecins qui, ainsi déchargés des fonctions administratives, peuvent se consacrer exclusivement à la patientèle dans des lieux spécifiquement dédiés.
Le déploiement de ces centres du réseau départemental de santé a débuté sur Avignon avec l’ouverture d’un cabinet en haut de la place de l’Horloge début 2023. L’opération s’est poursuivie avec la création d’un centre à Cadenet. Pour l’instant, l’initiative a permis le recrutement de 9 médecins généralistes dont le dernier est implanté dans l’Edes (Espace départemental des solidarités) d’Apt depuis décembre dernier. De quoi déjà permettre à plus de 5 000 Vauclusiens de retrouver un médecin traitant durant l’année écoulée.
« Nous sommes en phase d’embauche de deux généralistes supplémentaires, annonce Dominique Santoni. Nous allons aussi bientôt mettre en service un cabinet médical itinérant dans un bus sur le plateau de Sault. »

Cibler les généralistes libéraux
Prochaine étape de ce plan santé : renforcer l’attractivité du Vaucluse auprès des médecins généralistes exerçant exclusivement en libéral. Une ‘espèce’ rattrapée par l’âge qui a tendance à se raréfier puisque 40% d’entre eux avait plus de 60 ans en 2022 en Vaucluse.
Pour autant chaque année, quelques milliers de médecins fraîchement diplômés cherchent à s’établir et privilégient de plus en plus le besoin de trouver un équilibre entre vie professionnelle et personnelle.
Parmi eux, ils sont nombreux à vouloir opter pour un rythme de travail allégé, différent de celui de leurs ainés. Disposant de nombreux atouts pour les accueillir (qualité de vie, accessibilité, territoire à taille humaine), le Département entend donc capitaliser sur le savoir-faire de Vaucluse Provence attractivité (VPA) dans l’accueil des entreprises sur notre territoire. Objectif : dupliquer ce modèle sur celui de la santé.

©Edition 2024 du Vaucluse en chiffres de l’Echo du mardi

« Cela raisonne effectivement avec tout ce que nous faisons », complète Cathy Fermanian, directrice générale de VPA a qui les différents partenaires (ARS Paca, Région Sud, Département de Vaucluse, Ordre des médecins de Vaucluse, CPAM 84 et MSA Alpes-Vaucluse) ont confié le pilotage de cette structure dotée dans un premier temps d’un budget de 100 000€.
Une mission prise en charge par Charlotte Reungoat, cheffe de projet de Vaucluse santé attractivité, qui sera l’interlocutrice référente du dispositif. Cette dernière interagira ainsi avec les membres pour définir les cibles, et mettre en place des actions votées par les partenaires.

Un guichet unique pour la santé
« Il manquait quelqu’un qui soit à la croisée des chemins, reconnaît Isabelle Gueroult, vice-présidente du Conseil de l’ordre des médecins de Vaucluse. Car nous avons beaucoup de remplaçants qu’il faut aider à s’installer définitivement dans notre département. Nous avons aussi des médecins retraités qui ne veulent pas abandonner leur patientèle. Enfin, nous ne sommes pas un département universitaire, mais nous devons aussi trouver des MSU (Maîtres de stage universitaire) habilités à encadrer le plus grand nombre d’internes pour, pourquoi pas, les inciter ensuite à s’implanter chez nous. L’essentiel c’est que nous ayons suffisamment de praticiens pour éviter au maximum les renoncements aux soins. »

©Edition 2024 du Vaucluse en chiffres de l’Echo du mardi

Même soucis d’attractivité pour Catherine Surroca, médecin coordonnateur régional et médecin conseil chef à la MSA Alpes-Vaucluse dont les deux tiers des adhérents sont Vauclusiens : « Il faut venir nos jeunes médecins dans nos campagnes. »
« Il y a des aides et Vaucluse santé attractivité devrait permettre d’y voir plus clair », complète le directeur départemental de l’ARS qui finance notamment actuellement les bourses mensuelles de 6 internes en Vaucluse.

Financement : la CPAM 84 en première ligne
Et des dispositifs d’aides il n’en manque pas rappelle Sophie de Nicolaï, directrice de la CPAM (Caisse primaire d’assurance maladie) de Vaucluse qui remboursé 172M€ d’actes médicaux l’an dernier : « Il y a des aides pour dégager du temps d’expertise médicale en finançant les postes permettant de décharger les médecins des tâches administratives pour qu’ils se consacrent à leurs patients. Cela concerne 70 postes en Vaucluse. Il y a aussi des aides à l’installation dans les zones moins dotées pouvant aller jusqu’à 50 000€ (16 médecins en ont bénéficié). »

©Edition 2024 du Vaucluse en chiffres de l’Echo du mardi

La CPAM 84 participe aussi à la formation des praticiens à hauteur de 5 000€. Elle met aussi en place un contrat de transition destiné à soutenir (jusqu’à 10% des honoraires annuels) les médecins qui préparent leur cessation d’activité en accueillant et accompagnant un médecin nouvellement installé dans leur cabinet (1 médecin actuellement en Vaucluse).
Dans cette logique, la CPAM apporte aussi une aide aux médecins qui interviennent hors du périmètre de leur cabinet (jusqu’à 25% des honoraires réalisés hors secteur). Enfin, la Caisse vauclusienne a soutenu les structures constituée de plusieurs professionnels de santé à hauteur de 2M€ pour les CTPS (Communauté professionnelle territoriale de santé) et 2M€ pour les MSP (Maison de santé pluriprofessionnelle)

Des délais de plus en long
Tout cela, ne doit pas faire oublier que les délais d’accès aux plateaux techniques médicaux sont de plus en plus longs. « Radio, imagerie médicale, rendez-vous avec des spécialistes… cela se tend », constate la directrice de la CPAM.
L’ouverture prochaine d’un Centre médical de soins non programmés à Carpentras et l’Isle-sur-la-Sorgue devrait apporter une partie de solution. Ces structures intermédiaires, entre la médecine générale et des services d’urgence surchargés, doivent permettent la prise en charge de pathologies nécessitant un plateau technique (matériel de suture et d’immobilisation, biologie, imagerie médicale, médecine de spécialité).
Dans tous les cas, pour faire face aux enjeux des nombreux départs en retraite, aux déserts médicaux, à la sédentarisation des remplaçants ou bien encore à l’accueil des internes il n’existe pas de recette miracle. Seule la multiplication des solutions devrait être en mesure de lutter contre une pénurie de médecin.
« C’est pour cela que nous sommes ravis de cette initiative collective au service de la santé des Vauclusiens, se félicite Isabelle Gueroult, la représentante du Conseil de l’ordre des médecins de Vaucluse.

© Statista

Une démarche collective inédite
 « Nous ne sommes pas en concurrence avec les autres acteurs de la santé, insiste Dominique Santoni. Au contraire, nous sommes complémentaires afin de renforcer l’offre de santé dans notre département. »
« Il s’agit effectivement d’une démarche combinée inédite sur un sujet majeur concernant tous les territoires de l’Hexagone, confirme Pierre Gonzalvez, président de VPA, vice-président du Conseil départemental et maire de l’Isle-sur-la-Sorgue.

Même enthousiasme pour Gilles Ripert, conseiller régional de la Région Sud et président de la CCPAL (Communauté de communes Pays d’Apt-Luberon), qui souligne « la mise en place de cette stratégie collective qui permet aux Vaucluse d’être un département-pilote en la matière dans la Région Sud.

« La Région veut d’ailleurs être un des chefs de file dans la mise en place des politiques de santé, poursuit Gilles Ripert. Pour cela, nous voulons nous appuyer tout particulièrement sur les collectivités locales. C’est dans ce cadre que nous avons mis en place une enveloppe régional d’un montant de 295M€ destinée, entre autres, à lutter contre les déserts médicaux ainsi qu’à moderniser les établissements de santé. »
Dans ce cadre, le Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur a ainsi consacré 4M€ afin de participer aux financements de 22 maisons de santé en Vaucluse ainsi que 635 000€ en aides aux généralistes du département.

Loïc Souriau, directeur de départemental de l’ARS lors de la signature des partenaires à l’occasion du lancement de vaucluse santé attractivité. © Alain Hocquel

Les généralistes avant les spécialistes ? 
« Dans un premier temps, nous devons montrer que nous sommes tous des facilitateurs, précise la cheffe de projet de Vaucluse santé attractivité. Pour cela, nous allons structurer l’offre du territoire et promouvoir les postes vacants aux niveaux régional et national via différents outils de communication (plaquette et portail web), aller à la rencontre de prospects lors d’évènements dédiés au recrutement et d’accompagner les professionnels dans leur installation. »

« Nous allons nous concentrer sur les généralistes dans un premier temps, mais nous pourrons aussi accompagner des spécialistes si l’occasion se présente », poursuit Charlotte Reungoat. Cependant, vu les défis à relever en raison du nombre de médecins ‘sur le marché’, l’objectif de l’ensemble des partenaires sera déjà d’essayer de maintenir le maillage actuel en Vaucluse plutôt que de le densifier.

Laurent Garcia

« Être au plus près des populations qui en ont besoin en ayant un rôle social et médical » : rencontre avec le docteur Virginie Issautier, médecin généraliste sur la rocade à Avignon ainsi qu’en milieu rural à Violès, qui évoque auprès de Vaucluse santé attractivité pourquoi avoir choisi le Vaucluse où elle exerce depuis 15 ans.


Un plan pour rendre 19 collèges plus sobres et plus verts

Dès ce mois de mai et jusqu’à fin novembre, le Conseil départemental de Vaucluse invite petits et grands à participer à des animations gratuites de découverte de la nature, au gré de rendez-vous en ville ou lors de balades sportives. Les rendez-vous dans les Espaces naturels et les Espaces Naturels Sensibles (ENS) sont tous gratuits et sont encadrés par des éco-animateurs passionnés qui sauront faire partager leur passion de la nature, leurs connaissances des sites et leurs astuces pour observer, avec respect, la faune et la flore.

Sur réservation

Pour chaque animation, l’inscription auprès de l’organisateur est obligatoire par téléphone (numéro indiqué sur le programme un peu plus loin dans cet article), au plus tard 48 heures avant la date de la sortie. Le lieu précis de rendez-vous, la durée de l’animation et les informations pratiques (accès, équipement, etc…) seront indiqués au moment de l’inscription.

Conditions sanitaires

Lors de chaque rendez-vous, le respect des gestes barrières est impératif : port du masque, distanciation physique entre les participants. Bien sûr, l’agenda des sorties est susceptible d’évoluer en fonction de la situation sanitaire. Il faut prévoir, selon la météo, des vêtements chauds et imperméables ou légers avec une protection contre le soleil (de couleur neutre de préférence pour augmenter vos chances d’observer la faune sauvage). Équipez-vous de chaussures de marche ou de bottes. Munissez-vous, si possible, d’une paire de jumelles et d’une lampe frontale pour les soirées d’observation. Pensez à emporter de l’eau en quantité suffisante et un pique-nique pour les sorties plus longues.

Focus sur les Espaces Naturels Sensibles

Le Vaucluse, héritier d’un patrimoine naturel exceptionnel et d’une grande diversité de paysages, possède 22 sites labellisés Espaces Naturels Sensibles (ENS), sur près de 2 000 hectares. Un Espace Naturel Sensible est un site qui, en raison de la qualité du lieu, de sa faune et/ou de sa flore, mérite d’être sauvegardé.

Les 22 Espaces

Ils se trouvent à Aubignan : Belle-Ile ; à Bonnieux, Lacoste, Ménerbes, Puget-sur-Durance : la forêt des cèdres du Petit Luberon ; à Buoux : le vallon de l’Aiguebrun ; à Caromb : les collines et le lac du Paty ; à Caumont-sur-Durance : la colline de Piécaud ; à Courthézon : l’Etang Salé ; à Goult, Oppède, Ménerbes, Bonnieux : les zones humides du Calavon ; à Jonquières : l’arboretum de Beauregard ; à L’Isle-sur-la-Sorgue, à La Roque-sur-Pernes, à Pernes-les-Fontaines : les anciennes carrières des Platrières ; à Lagarde d’Apt : la forêt de la Plate ; à Malaucène : la forêt départementale du Groseau ; à Mérindol : la Garrigue ; à Mondragon : le marais de l’Ile Vieille ; à Monteux : les Confines ;  à Mormoiron : les Salettes et le vallat de Marquetton ; à Mormoiron : les mares de la Pavouyère ; à Oppède : les Prés des Poulivets ; à  Saint-Saturnin-les-Apt : les marnes Aptiennes de la Tullière ; à Saint-Didier : la forêt départementale de Venasque ; à Sivergues : la forêt départementale de Sivergues ; Venasque : la forêt de la Pérégrine et le ravin du Défend.

M.H.

Découverte également de la faune et la flore

https://www.echodumardi.com/tag/conseil-departemental/   1/1