9 mai 2024 |

Ecrit par le 9 mai 2024

Face à l’inflation alimentaire, 7 Français sur 10 ont modifié leurs habitudes de consommation

Alors que les prix des produits alimentaires ont bondi en février de 14,5 % sur un an, l’Observatoire Cetelem et Harris Interactive viennent de publier une étude* sur ‘L’Alimentation à l’heure des arbitrages’ et à la façon dont les Français font face à l’inflation alimentaire en modifiant leur consommation.

Des habitudes alimentaires stables malgré les pénuries
Associées jusqu’alors à un passé révolu, les pénuries alimentaires se sont à nouveau invitées dans le quotidien des Français, notamment après le déclenchement de la guerre en Ukraine il y a un an, mais également du fait d’évènements climatiques. Ainsi, ils sont plus de 3 sur 4 (77%) à affirmer avoir été confrontés eux-mêmes à des pénuries, un phénomène qui semble avoir touché tout particulièrement les familles (84%). L’huile et la moutarde sont les principaux produits pour lesquels les Français ont dû faire face à une pénurie en 2022, devant les pâtes, la farine et les œufs.
En réaction à ces ruptures de stock, 51% des Français ont cherché à remplacer le produit manquant tandis que d’autres (41%) ont attendu qu’il soit de nouveau disponible. Par ailleurs, lorsqu’ils ont cherché des produits de remplacement, la majorité des consommateurs (54%) les ont souvent trouvés plus chers que le produit d’origine.
Ces stratégies n’ont duré qu’un temps puisque presque 7 Français sur 10 (69%) indiquent être revenus à leurs anciennes habitudes de consommation une fois le retour du produit en rayon.

« Pour des raisons budgétaires, près de 7 Français sur 10 (69%) révèlent avoir déjà renoncé à faire certaines de leurs courses alimentaires au cours des 12 derniers mois. »

Une sobriété de mise face aux contraintes budgétaires
La quasi-totalité des Français affirment avoir ressenti une augmentation des prix de l’alimentation. L’inflation n’aura donc épargné personne avec une majorité qui l’estime à un niveau compris entre 10% et 19% (53%) ; 25% des personnes aux revenus les plus modestes et 23% des familles la considèrent encore plus élevée, supérieure à 20%.
Pour des raisons budgétaires, près de 7 Français sur 10 (69%) révèlent avoir déjà renoncé à faire certaines de leurs courses alimentaires au cours des 12 derniers mois, dont 30% qui indiquent que cela a pu concerner des produits qu’ils jugent comme essentiels. Un renoncement plus prononcé chez les jeunes (83%, dont 42% concernant des produits essentiels).
Pour lutter contre l’inflation, la réaction la plus courante, pour 51% des Français, a été de remplacer le produit devenu trop cher à leurs yeux par un équivalent d’une marque moins coûteuse. Ils sont un quart (24%) à avoir malgré tout continué d’acheter leur produit habituel, même s’il était devenu plus cher ; un comportement plus fréquent chez les personnes aux revenus élevés (37%) que chez celles aux revenus moyens (23%) ou faibles (19%).

De manière plus générale, les Français considèrent apporter une plus grande attention aux prix (86%), faire attention à ne pas gaspiller (86%) mais également avoir changé leurs réflexes alimentaires (manger moins, voire un peu moins équilibré pour un peu plus d’un tiers d’entre eux). En outre, le low-cost, qui n’est plus perçu comme un achat dévalorisant, a vu ses marques plébiscitées par 52% des Français, et ils sont 61% à s’être davantage tournés vers les marques distributeurs.

Pour les Français, l’inflation va durer
Les habitudes de consommation adoptées par les Français face à l’inflation leur semblent destinées à s’inscrire dans le temps. En effet, chez ceux qui ont opéré des changements dans leur consommation de produits de marque, la plupart envisagent ces changements comme pérennes (67%). Les femmes les inscrivent plus souvent que les hommes dans la durée (76% contre 56% des hommes), de même chez les personnes aux faibles revenus (70% contre 57% chez ceux ayant des revenus élevés).

« Les Français semblent opter pour un modèle alimentaire plus sobre à un niveau collectif comme individuel. »

Pour près de 3 Français sur 4 (74%), les prix de l’alimentation vont continuer à augmenter dans les 12 prochains mois. Les bouleversements récemment vécus seront amenés selon eux à être plus fréquents à l’avenir, qu’il s’agisse de pénuries (69%) ou de fortes variations de prix (79%).
Face à ce constat, les Français semblent opter pour un modèle alimentaire plus sobre à un niveau collectif comme individuel. Au niveau collectif, la plupart d’entre eux estiment qu’il faut miser davantage sur une plus grande indépendance de la France dans sa production alimentaire (73%) pour lutter contre les dérèglements de l’économie, et ce, quitte à ce que les produits vendus soient plus chers. Cet avis est particulièrement partagé par les plus âgés (80% chez les 50 ans et plus).
Quant au niveau individuel, les Français mettent tout particulièrement l’accent sur la limitation du gaspillage alimentaire (39%). Une mesure privilégiée, comme le sont aussi le fait d’effectuer plus de stocks (29%), de cuisiner davantage  » maison  » (28%), ou de privilégier des marques moins chères pour ses achats alimentaires (22%).

*Méthodologie : Enquête réalisée par Harris Interactive en ligne du 8 au 10 février 2023. Échantillon de 1000 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Méthode des quotas et redressement appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle et région de l’interviewé(e).


Face à l’inflation alimentaire, 7 Français sur 10 ont modifié leurs habitudes de consommation

Dans le flot de mauvaises nouvelles qui s’abattent sur nous depuis quelques mois maintenant, on n’avait pas vu celles concernant la situation de nos vignerons français. Ils sont nombreux à rencontrer, aujourd’hui, de sérieuses difficultés et en particulier dans les Côtes-du-Rhône. Une fatalité ou une opportunité ?

Dans les Côtes-du-Rhône, les vignerons sont dans une situation difficile et compliquée. Mais, ils ne sont pas tous logés à la même enseigne. Pour le haut de gamme et le très haut de gamme les choses vont plutôt bien. Pour les autres c’est un peu la galère. En premier lieu, (attention la liste est longue), il y a les tendances de fond. Les français consomment de moins en moins d’alcool (- 25% entre 2000 et 2020) et encore moins de vin, avec un recul de 30% sur la même période. Et comme si la coupe n’était pas assez pleine, c’est la consommation de vin rouge qui recule le plus. C’est justement 86 % de la production des Côtes-du-Rhône*. Faute à pas de chance.

Les vins produits sont trop concentrés et n’entrent plus dans les goûts actuels

Ensuite, il y a la conjoncture. La hausse des prix de l’énergie et des manières premières impactent lourdement les charges d’exploitation sans que l’augmentation des prix de vente ne puisse les compenser (et encore moins les volumes).
Et c’est pas fini ! L’impact du réchauffement climatique se fait sentir dans les Côtes-du-Rhône plus fortement qu’ailleurs. Les vins produits sont trop concentrés et n’entrent plus dans les goûts actuels où les vins, plus légers, plus frais, plus minéraux sont préférés. Avouez quand même que ça fait beaucoup !
Mais, il y a cependant encore quelques bonnes raisons de conserver la foi. Au niveau mondial la consommation de vin se maintient à des niveaux importants et plutôt stables. C’est un marché qui est de plus en plus sensible au respect de la nature et de l’environnement. Comprenez par-là que les consommateurs privilégient de plus en plus les vins qui font dans le bio. En langage marketing ça veut dire : « faites des vins blancs et bio ! ». On pourrait même les inciter à faire des vins pétillants, très en vogue aujourd’hui…

Il vaut mieux labourer profond que ratisser large !

Bien sûr il faut tenir compte des évolutions des goûts des consommateurs, mais de-là à renoncer à ce qui fait l’ADN et les caractéristiques des Côtes-du-Rhône, c’est creuser un autre sillon, une limite à ne pas franchir. Franchement qui pourrait imaginer les Côtes-du-Rhône produire un pétillant blanc ou des rouges légers comme l’air ?
Supposons que certains vignerons se laissent convaincre par l’aventure. Il leur faudra attendre au moins 5 ans avant que les efforts de cette reconversion puissent produire leurs premiers effets. En attendant que font-ils ? Et que seront devenus d’ici là les goûts des consommateurs ? Non sérieusement… que les Côtes- du-Rhône conservent toutes leurs particularismes et leurs identités. Dans ce domaine, il vaut mieux labourer profond que ratisser large !
Que les vins des Côtes-du-Rhône dépoussièrent leur image, c’est sans doute nécessaire, qu’ils soient encore plus vertueux sur le plan environnemental, c’est vital, qu’ils valorisent d’avantage leurs productions (terminologie consensuelle pour dire « faire plus qualitatif ») on sera tous d’accord la dessus, mais qu’ils ne renoncent surtout pas à ce qui en ont fait la renommée et leur raison d’être. Des vins aromatiques, expressifs, généreux, puissants et délicats. Des vins du soleil quoi !

Il faut savoir parfois garder de la distance avec les gens du marketing.
Comme disait le publicitaire Jacques Séguéla :  « moins de test, plus de testicules »!

*Tous les chiffres sont issus du syndicat des vignerons des Côtes-du-Rhône.


Face à l’inflation alimentaire, 7 Français sur 10 ont modifié leurs habitudes de consommation

Dans majorité des pays indiqués sur notre carte du monde basée sur les données du Statista Global Consumer Survey, la population consomme régulièrement des produits laitiers (lait, yaourt, fromage, etc.). Dans l’Hexagone, ce sont 67 % des personnes interrogées.

Si les produits laitiers sont une source de protéines et de vitamines, ses vertus sont aussi régulièrement remises en question, comme l’illustre un article de la BBC. L’adage veut que boire du lait renforce nos os, car il contient du calcium et protège contre l’ostéoporose. Mais si les produits laitiers sont une importante source de calcium, ils ne sont de loin pas la seule. Et contre cette maladie, l’apport d’autres vitamines – notamment la vitamine D et K – jouent un rôle décisif tout comme l’exercice physique.

Le lait peut également être vu de manière critique du point de vue du bien-être animal, les vaches modernes étant devenues de véritables « machines à lait ». Si une vache laitière en France produisait 3395 litres de lait par an en 1960, ce chiffre atteignait les 8500 litres en 2021. De plus, la production de lait de vache a un impact plus important sur l’environnement et le climat que les autres types de lait, comme le montre un autre graphique de Statista.

De Claire Villiers pour Statista


Face à l’inflation alimentaire, 7 Français sur 10 ont modifié leurs habitudes de consommation

La carte bleue va chauffer. Les Français vont être très nombreux à vouloir profiter du black Friday pour faire de bonnes affaires face à la vie de plus en chère. Ils sont aussi très nombreux à vouloir profiter du black Friday pour leurs achats de Noël.  Et parmi ces cadeaux, un vrai engouement pour la mobilité douce et l’achat de vélo et trottinette …

Le Black Friday fait partie de ce qu’on appelle en anglais le ‘golden quarter’ (le trimestre doré). Ce terme désigne le quatrième trimestre de l’année, le plus lucratif pour le e-commerce avec ses nombreux temps forts dans le calendrier marketing comme Halloween, le Singles Day, le Black Friday, le Cyber Monday, Noël et le Nouvel An.

Ce que représente le Black friday
Le e-commerce représente désormais 13,4 % du commerce de détail en France. En 2020, il a entraîné un pic de ventes de + 127 % ; 62 % des Français font des achats chaque année à l’occasion du Black Friday. 1 Français sur 3 considère le Black Friday comme un bon moyen de faire des économies et de faire ses achats de Noël en avance. Les produits tech, mode et beauté font partie des plus vendus lors du Black Friday. 46 % des consommateurs prévoient d’acheter auprès des petits commerçants. Enfin, 33 % des consommateurs pensent que le Covid-19 a définitivement changé les habitudes de consommation.

DR

Montée en puissance du Black friday
Le Black Friday illustre la montée en puissance du e-commerce en France et à travers le monde. Les estimations de Deloitte, prévoyaient une augmentation des ventes en ligne entre 11 et 15 %  en fin d’année 2021 par rapport à la fin de l’année 2020. Face à l’inflation qui touche tous les secteurs et tous les consommateurs, Channable, société spécialisée dans la gestion de flux et l’automatisation SEA (Shopping …), a enquêté sur le comportement des internautes face au Black Friday 2022 qui aura lieu du vendredi 25 novembre jusqu’au Cyber Monday, le lundi 28 novembre, même si certaines promotions seront proposées dès lundi 21 novembre.

Ce qui résulte de ce sondage
91 % des Français vont profiter du Black Friday ; 81 % des répondants comptent sur le Black Friday pour compenser leur baisse de pouvoir d’achat due à l’inflation ; 83 % vont profiter du Black Friday pour faire leurs achats de Noël ; 79 % iront sur des sites e-commerce pure-players ; 52 % iront directement sur le site e-commerce de la marque recherchée ; 23 % dans un grand magasin et 20% dans un commerce de proximité.

Les dépenses envisagées
Pour le Black Friday, 33 % devraient dépenser de 150 à 300€ et 28 % entre 300 et 600€. Pour les achats de Noël, 30% envisagent de dépenser de 150 à 300€ s et 30% entre 300 et 600€. 35 % disposeraient d’un budget supérieur à l’an dernier pour le Black Friday. 33 % auront peut-être un budget inférieur à l’an dernier. 32 % auront peut-être un budget égal à l’an dernier.

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Les achats de Noël
Pour leurs achats de Noël, 65 % prévoient d’acheter des produits de mode. 49% des produits High Tech, 45 % des jouets et 10 % vont acheter des produits pour la mobilité douce : vélo électrique, trottinette … Pour le Black Friday, 78 % vont acheter des produits de mode ; 52 % des produits High Tech …

Famille, amis, proches et publicité
51 % des répondants reconnaissent être influencés par leurs amis, leur famille et leurs proches pour l’achat d’un produit 36 % par une publicité sur les réseaux sociaux et 29% par des avis en ligne 35 % de la publicité ciblée que reçoivent les consommateurs correspond parfois à leurs attentes, 34% souvent. 52 % des répondants déclarent recevoir beaucoup trop de publicités ciblées 35 % les trouvent trop intrusives. 72 % des répondants vont directement sur des sites qu’ils connaissent déjà 83 % des internautes comparent les prix avant d’acheter 42% regardent si les modes de livraison sont gratuits ou payants.
MH

DR

Face à l’inflation alimentaire, 7 Français sur 10 ont modifié leurs habitudes de consommation

Environ deux tiers des Français consomment régulièrement des produits laitiers, selon la dernière enquête du Global Consumer Survey. Mais cette tendance est à la baisse chez les plus jeunes : seuls 40 % des représentants de la génération Z (18-27 ans) consomment du lait, yaourt ou fromage de façon régulière. Comme le montre notre infographie, une nette évolution des habitudes alimentaires est également visible pour d’autres produits, comme la viande, le café ou le vin.

Pour la viande, par exemple, près de 20 % des jeunes de la génération Z déclarent s’en passer complétement. En comparaison, la part de ceux qui suivent un régime pescatarien, végétarien ou végan s’élève à 11 % chez les milléniaux (28-42 ans) et autour de 5 % pour les catégories d’âge suivantes (génération X et baby boomers).

Même trajectoire à la baisse pour le café : 68 % des Français en consomment régulièrement (dont plus de 80 % au-delà de 42 ans), mais seulement 43 % des 18-27 ans. Une partie des consommateurs de cette classe d’âge semble avoir remplacé le café par les boissons énergisantes : 20 % des 18-27 ans en boivent de manière régulière, contre une moyenne de 12 % pour l’ensemble de la population interrogée.

Autre tendance : les Français consomment de moins en moins d’alcool, et notamment de vin. Alors que près d’un baby boomer sur deux en boit régulièrement (46 %), ce chiffre est de 39 % pour la génération X, puis tombe à 28 % pour les milléniaux et 18 % pour les jeunes adultes de la génération Z.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Face à l’inflation alimentaire, 7 Français sur 10 ont modifié leurs habitudes de consommation

Alors que le conflit entre la Russie et l’Ukraine ne cesse de faire grimper les prix de l’énergie et pourrait même aboutir à des pénuries cet automne, le sujet de la sobriété énergétique occupe plus que jamais le devant de la scène.

Selon les données de l’Insee, autour de 10 % du budget annuel des Français est consacré à la consommation d’énergie, dont les principales sources sont le chauffage et l’électroménager. Si les appareils domestiques sont de plus en plus économes, les foyers ont parallèlement tendance à être de plus en plus équipés. Portée par l’essor de l’informatique et de l’électronique grand public, la consommation en électricité des ménages a ainsi augmenté en moyenne de 2 % par an au cours des trente dernières années.

De nos jours, chaque foyer possède en moyenne près d’une centaine d’appareils électriques ou électroniques. Et certains sont beaucoup plus énergivores que d’autres. Basé sur les chiffres de l’Ademe, notre graphique donne un aperçu de la consommation annuelle d’électricité d’une sélection d’équipements domestiques pour un niveau d’usage standard. Il montre également les économies que l’on peut réaliser en fonction de l’efficacité des appareils actuellement disponibles sur le marché.

Ce n’est pas parce qu’un équipement est peu utilisé qu’il ne pèse pas lourd sur les factures d’énergie. Si l’on prend l’exemple du sèche-linge, utilisé pour seulement quelques cycles d’une à deux heures par semaine, il fait partie des appareils électroménagers les plus énergivores. Avec en moyenne plus de 300 kWh d’électricité consommée par an (variable selon le modèle et l’usage), un sèche-linge est environ deux fois plus gourmand qu’un réfrigérateur-congélateur, et trois fois plus qu’une télévision.

Outre l’éclairage du logement, où les LED permettent d’importantes économies par rapport aux ampoules plus anciennes, le réfrigérateur, la TV et le sèche-linge sont des exemples d’équipements pour lesquels les modèles les plus sobres en énergie ont le plus d’impact sur la consommation d’un foyer. Ramenée à la durée de vie des différents appareils (en moyenne autour de dix ans), l’économie sur les factures d’électricité peut se chiffrer à plusieurs milliers d’euros.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Face à l’inflation alimentaire, 7 Français sur 10 ont modifié leurs habitudes de consommation

L’étude 2021 de Booking.com sur le développement durable a interrogé près de 30 000 voyageurs dans 30 pays sur leur attitude à l’égard du tourisme durable. Les résultats ont montré qu’il existe un intérêt significatif pour les pratiques durables chez les consommateurs, leurs principales priorités étant la réduction des déchets (84 %) et la consommation d’énergie (83 %). Cette étude est menée chaque année depuis 2016 et rend compte d’une tendance croissante de l’intérêt pour les voyages et les logements durables, non seulement en matière de protection de l’environnement, mais aussi à travers le choix de formes de transport et d’hébergement ayant un impact positif sur les communautés locales et les émissions de CO2.

De Thomas Hinton pour Statista


Face à l’inflation alimentaire, 7 Français sur 10 ont modifié leurs habitudes de consommation

Au vue des dernière analyses réalisées sur les poissons provenant du tronçon du Rhône traversant le Vaucluse, il est fortement déconseillé de consommer des silures péchés dans ce dernier, car ils contiennent un taux trop élevé de polluants polychlorobiphényles (PCB).

En 2005, des analyses avaient révélé la présence de PCB dans certains poissons évoluant dans le Rhône. La consommation de ces derniers avait donc été interdite, puis modérée. L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) avait classé le tronçon du Rhône traversant le département de Vaucluse en zone de contamination moyenne. La consommation des poissons fortement bio-accumulateurs provenant de ce tronçon du Rhône était donc autorisée de façon exceptionnelle, une fois tous les deux mois pour les enfants et les femmes en âge de procréer, et deux fois par mois pour le reste de la population.

Afin de suivre l’état de cette contamination, la fédération des pêcheurs de Vaucluse vient de réaliser une campagne d’analyse de polluants sur différents poissons et a transmis aux services de l’État ces résultats d’analyse. Ces derniers révèlent la présence de PCB et de mercure à des concentrations élevées dans des silures pêchés dans le Rhône. En attendant d’avoir des consignes précises concernant leur consommation, celle-ci est fortement déconseillée.

V.A.


Face à l’inflation alimentaire, 7 Français sur 10 ont modifié leurs habitudes de consommation

Au 22 juillet 2022, 12 cas de syndrome hémolytique et urémique (SHU) ont été signalés en PACA et Occitanie depuis le 4 juin 2022. Les 12 cas sont âgés de 11 mois à 9 ans. Il s’agit de 5 filles et 7 garçons, qui ont présenté des symptômes entre le 4 juin et le 18 juillet 2022.

Santé publique France, en lien avec le Centre National de Référence des Escherichia coli (Institut Pasteur – Paris) et son laboratoire associé (Laboratoire de microbiologie de l’hôpital Robert Debré – Paris), la Direction générale de l’Alimentation, et en coordination avec la Direction générale de la Santé, ont immédiatement lancé les investigations sur les cas de SHU pédiatriques signalés depuis le mois de juin 2022 dans ces 2 régions afin d’identifier une éventuelle source de contamination commune et de mettre en place les mesures appropriées.

Le CNR et son laboratoire associé ont confirmé que 5 de ces enfants étaient infectés par une bactérie Escherichia coli (E. coli) O26 ayant les mêmes caractéristiques. Cette même bactérie a été détectée dans un fromage frais produit par la Fromagerie de l’Aupillon située à Trets (Bouches-du-Rhône).
Suite à ces résultats, les autorités sanitaires en lien avec le producteur ont décidé le retrait et rappel de toutes les denrées commercialisées ou produites par cette ferme, quelle que soit leur date de fabrication : lait, yaourts, fromages frais ou affinés (brousse, ricotta, pecorino, tomme…). Sur la période à risque, les produits vendus par la ferme de l’Aupillon ont essentiellement été distribués dans le Var et les Bouches-du-Rhône, dans des commerces de détail et des restaurants.

Les points de vente concernés par la distribution des produits suspects procèdent à leur retrait et à l’information des consommateurs grâce à des affichettes mises sur les lieux de vente concernés.
Il est demandé aux personnes qui détiendraient ces produits de ne pas les consommer et de les détruire. Une attention particulière est recommandée aux personnes qui auraient visité la Ferme de l’Aupillon située à Trets (Bouches-du-Rhône) ou acheté des produits laitiers non pasteurisés issus de cette ferme.
Les personnes qui dans les 3-4 jours après la consommation des produits issus de la ferme ou de la visite de la ferme (10 jours maximum) présenteraient de la diarrhée, des douleurs abdominales ou des vomissements, sont invitées à consulter rapidement leur médecin traitant en lui signalant cette consommation et le rappel des produits par l’entreprise et à conserver l’emballage du produit.
En l’absence de symptômes il n’y a pas lieu de s’inquiéter.

Pour plus d’informations :
1. Syndrome hémolytique et urémique (Santé Publique France)
Les Escherichia coli entérohémorragiques (EHEC) – Connaître la bactérie pour éviter les intoxications (Anses)
2. Conseils d’hygiène dans la cuisine | Anses – Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail

https://www.echodumardi.com/tag/consommation/page/2/   1/1