19 mai 2024 |

Ecrit par le 19 mai 2024

Où boire une bière coûte-t-il le moins cher en Europe ?

Boire une bière peut être très bon marché ou très cher, selon la ville où l’on se trouve quand la soif pour ce breuvage houblonné se fait sentir. Comme le met en évidence notre graphique, rien qu’en Europe, le prix d’une bière peut varier du simple au quadruple.

Les villes scandinaves sont parmi les plus chères du monde. À Oslo, en Norvège, il faut par exemple débourser entre 8 et 9€ pour boire une bière de 0,5L dans un bar ou restaurant. Dans les supermarchés, la note est également plutôt salée, puisqu’une bouteille d’un demi-litre y coûte un peu plus de 3€. Pour comparer avec la ville la plus chère de France, Paris, le prix moyen dans la capitale française est de 6€ dans un débit de boisson et d’un peu moins de 2€ en magasin.

Une soirée au bar revient nettement moins chère à Berlin, où la pinte coûte en moyenne 4€. Mais les prix les plus avantageux se trouvent au Sud et à l’Est du continent. À Madrid, une bière de 0,5L en terrasse revient en moyenne à 4€ et le prix descend même autour de 2€ à Lisbonne et à Prague.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Où boire une bière coûte-t-il le moins cher en Europe ?

La pandémie et la guerre en Ukraine perturbent les chaînes d’approvisionnement dans le monde entier et participent à la hausse des prix constatée ces derniers mois, en particulier ceux de l’énergie et de l’alimentation.

Selon les chiffres publiés par l’Insee, le prix des produits alimentaires a augmenté de 3,4 % sur un an en France (données de mars 2022). Mais cette valeur représente une moyenne et certains aliments sont devenus beaucoup plus chers. C’est le cas de produits couramment consommés comme le poisson, la viande, les produits à base de blé dur (pâtes, couscous) et les fruits et légumes, avec des hausses allant de 6 % à plus de 20 %.

Les principaux facteurs contribuant à cette évolution des prix sont le coût des matières premières énergétiques et des engrais. Les cultures sous serre, plutôt énergivores, sont ainsi particulièrement impactées par la flambée du gaz. Cela s’observe avec les tomates, par exemple, dont le prix a augmenté de près de 24 % par rapport à l’année dernière (9 % depuis janvier 2022).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Où boire une bière coûte-t-il le moins cher en Europe ?

La coopérative culturelle Akwaba* a ouvert depuis le 15 avril et jusqu’au 17 juin un marché artisanal de produits 100% locaux et éco-responsables. Tous les vendredis à 17h30, le marché s‘installe sur le tiers-lieu culturel à Châteauneuf-de-Gadagne en ‘before’ des soirées Lokaaal (19h) qui proposent des concerts d’artistes locaux.

Proposer une vision différente de la consommation
C’est la première fois que la coopérative met en place un marché de ce type sur une longue période, eux qui organisent déjà deux marchés par an (à Noël et au printemps).
Pour Akwaba, proposer ce rendez-vous hebdomadaire permet d’apporter une vision différente de la consommation, privilégie le circuit court et le développement des producteurs, créateurs, artisans et artistes locaux. C’est un projet citoyen, avec une traçabilité des produits assurée, une éco-responsabilité exigée et des produits issus d’un rayon de 50 kilomètres maximum.
Le but : créer une dynamique entre les acteurs des communes, leurs habitants et participer au développement intercommunal tout en proposant des alternatives à la consommation actuelle pour un meilleur respect de l’environnement.

Tiers-lieu culturel
En plus du marché, le tiers-lieu culturel propose d’autres événements comme des expositions, des scènes ouvertes, des journées professionnelles, des soirées cinéma ou encore des dégustations.
Il regroupe quatre structures qui répondent à des besoins complémentaires sur le territoire de la communauté des communes du Pays des Sorgues, Monts de Vaucluse et sur le département de Vaucluse. Freesson, Musical’isle et Natura’live en font partie, en plus d’Akwaba.
Bar et ‘petite restauration’ disponibles sur place, avec des produits frais, locaux et biologiques.

Alice Durand

Plus d’information sur www.akwaba.coop

Akwaba. 500 chemin des Matouses. Châteauneuf de Gadagne. A partir de 17h30 le vendredi.

* Akwaba signifie  ‘bienvenue’ ou plus précisément ‘bonne arrivée’ dans la langue des Akan, peuple vivant en Côte-d’Ivoire et au Ghana.


Où boire une bière coûte-t-il le moins cher en Europe ?

En 2021, la consommation de gaz dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur s’est élevée à 38 TWh. Un volume en baisse de 6% par rapport à 2020.
C’est essentiellement en raison de la diminution de la demande régionale en gaz du secteur industriel régional (-13,3%) et des centrales de production d’électricité à partir de gaz (-23%) que ce bilan 2021 est à la baisse. En effet pour les particuliers et les collectivités, avec une température moyenne annuelle en 2021 inférieure de 1,4°C à celle de 2020, année la plus chaude jamais enregistrée en France, l’impact du facteur météorologique a été significatif sur la consommation des distributions publiques, en augmentation de 16,7% en 2021 dans la région (+12% au niveau national). Des chiffres et des volumes qui devraient être bouleversés lors du prochain bilan annuel en raison des conséquences de la guerre en Ukraine.

Transport : fort développement du BioGNV
A l’image des Autocars Raoux à Caumont-sur-Durance, le parc de véhicules GNV (Gaz naturel véhicule) confirme également son développement son développement dans la région. L’accent  est cependant mis sur le déploiement du BioGNV qui progresse fortement en Provence-Alpes-Côte d’Azur : près de 186 camions (+56% en 2021) et 391 bus et cars (+60%) sont en circulation dans la région. Ils se ravitaillent en gaz/biogaz dans 10 stations publiques (7 autres sont en projet).
A l’échelon national, le BioGNV a renforcé sa place de carburant leader sur le marché des bus neufs, avec près d’un véhicule sur deux en 2021. Plus de 15 000 véhicules lourds fonctionnent au BioGNV en France, soit une multiplication par trois en 5 ans. Avec 252 sites, le réseau de points d’avitaillement publics s’est par ailleurs fortement développé en 2021 (74 mises en service sur l’année).

Hydrogène et gaz de synthèse
Par ailleurs, GRTgaz, 2e transporteur européen de gaz, a lancé en 2020 à Fos-sur-Mer, ‘Jupiter 1 000’, le premier démonstrateur industriel français produisant de l’hydrogène à partir d’électricité renouvelable, mais aussi du gaz de synthèse en recyclant du CO2. C’est le procédé de méthanation. L’hydrogène et le gaz de synthèse ainsi produit ont vocation à se substituer à l’avenir au gaz naturel et être injecté dans l’ensemble des réseaux de transport et de distribution.
A moyen terme, l’objectif est « la structuration d’un réseau régional au sein des bassins reliant les différents écosystèmes et les stockages éventuels. A plus long terme, la perspective d’un réseau national reliant les bassins, interconnecté à l’échelle européenne et intégrant les stockages semble faire consensus. Dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, au sein du bassin Fos Marseille, GRTgaz a lancé récemment, en partenariat avec les acteurs du territoire, l’étude de faisabilité d’un réseau mutualisé de transport d’hydrogène entre Fos-Sur-Mer et Manosque. »
Dans la région, GRTgaz emploie 118 salariés, et exploite 1460 kilomètres de réseau. En 2021, l’entreprise a investi 18M€ en Provence-Alpes-Côte d’Azur pour assurer la sécurité d’approvisionnement, entretenir et moderniser ses installations et accélérer son soutien à la transition énergétique.

L.G.


Où boire une bière coûte-t-il le moins cher en Europe ?

Selon une étude menée par Sunday, solution de paiement par QR code lancée en avril dernier, sur 5 000 additions payées au restaurant lors du réveillon du 31 décembre, c’est en Provence-Alpes-Côte d’Azur que l’on a constaté les plus fortes dépenses par personne. Ainsi en Paca, chaque convive s’est acquitté d’une addition de 82€. Arrive ensuite Auvergne Rhône Alpes avec 74€ par personne alors que la moyenne nationale s’établit à 51€ et à 50€ chez nos voisins d’Occitanie.
Par ailleurs, les Français ont été 2,6 à se retrouver à la table d’un restaurant contre 3, en moyenne, en Paca. C’est dans les Haut-de-France que l’on observe les plus grandes tablées avec 4,5 personnes.
Côté pourboire, lors de cette soirée de passage en 2022 ces derniers ont doublé par rapport à la moyenne du mois de décembre. La région la plus généreuse en pourboire fut Paris avec 6€ laissés en moyenne contre 4€ pour la région Sud.

Une addition de… 7 909€
Lors de cette soirée, c’est à Paris que l’on trouve le record pour une addition avec un montant de… 7 909€. Pour Paca, c’est dans les Alpes-Maritimes que se trouve la ‘douloureuse’ plus importante avec 1 839€. Largement devant Auvergne Rhône Alpes (1 056€ à Lyon) et surtout Occitanie (498€ en Haute-Garonne).
« Après une année difficile pour les Français, nous pouvons constater grâce aux données collectées par notre solution de paiement qu’ils ont eu à cœur de laisser de côté leurs soucis et se retrouver, explique Victor Lugger, co-fondateur de Sunday.
Créé en avril 2021 par les fondateurs du groupe de restauration Big Mamma, cette solution de paiement comptant désormais plus de 1,1 millions d’utilisateurs à travers le monde permet de régler son addition en moins de 10 secondes.

Hausse du panier moyen et des pourboires
« Sunday a pu aider les restaurateurs à améliorer les protocoles sanitaires et à respecter au mieux les gestes barrières grâce notamment au paiement sans contact, poursuit Victor Lugger. Et pour les convives, finis les calculs d’apothicaire, nous les aidons à calculer de la manière la plus précise la somme à payer par chacun, chose essentielle lors d’une sortie entre amis comme c’est le cas pour les diners de réveillon. Ils ont pu se concentrer sur ce qui étaient le plus important pour eux, partager de bons moments entre amis. »
Sunday, qui a ouvert des bureaux à Paris, Londres, Madrid et Atlanta après une levée de fonds de 20M€ en avril dernier puis une seconde de 85M€ en septembre, compte plus de 1 500 partenariats avec des restaurants. Des établissements où la rotation est maintenant plus rapide de 10% avec une hausse de 12% du panier moyen ainsi qu’une augmentation de 40% des pourboires pour le personnel.


Où boire une bière coûte-t-il le moins cher en Europe ?

Qui dit fêtes de fin d’année, dit aussi bien souvent : champagne ! Après une année 2020 morose en raison de la pandémie Covid-19 et de la fermeture des lieux de convivialité, sans parler de l’arrêt quasi total des vols des compagnies aériennes, la filière du champagne se réjouit d’un rebond de la demande en 2021, avec des chiffres qui s’annonçeraient même meilleurs que ceux de 2019 en termes d’expédition.

Le champagne s’exporte en effet très bien dans le monde. Sur les 4,2 milliards d’euros de chiffre d’affaires réalisés par la filière en 2020, 2,6 milliards d’euros provenaient des exportations, soit environ 60 %. Les huit pays présentés dans notre graphique sont les principaux clients de la filière champagne, captant ensemble plus de 70 % des bouteilles expédiées hors de l’Hexagone, selon les données du Comité Champagne. Les Britanniques qui sont les premiers importateurs : 21,3 millions de bouteilles ont ainsi traversé la Manche l’année dernière. Le champagne séduit également aux États-Unis et au Japon, qui ont importé respectivement 20,8 et 10,8 millions de bouteilles en 2020, alors que nos voisins allemands et belges font également partie des cinq plus gros acheteurs.

De Claire Jenik pour Statista


Où boire une bière coûte-t-il le moins cher en Europe ?

« Old is the new cool » : le marché de la seconde main séduit de plus en plus. Porté par la digitalisation de l’économie, par l’argument écologique et bien sûr par les prix, le secteur est en plein essor, une tendance qui devrait se poursuivre dans les années à venir.

Comme le met en avant notre graphique, le marché mondial de l’habillement de seconde main devrait en effet plus que doubler entre 2021 et 2025, passant de 36 à 77 milliards de dollars, selon les estimations du site thredUp.

Fini donc le boom de la « fast fashion » et du gaspillage ? Porter des vêtements de seconde main permet non seulement de se distinguer des autres mais les « vieux » vêtements sont bien souvent de meilleure qualité et durent plus longtemps que les nouveaux : choix des matières, modes de fabrication et même nos habitudes de lavage, pour ne citer que quelques raisons à ce phénomène.

Les données du Global Consumer Survey de Statista montrent que le marché de l’achat d’occasion est particulièrement populaire aux États-Unis et en Suède, alors qu’il ne semble pas vraiment convaincre les Russes. Dans l’Hexagone, 46 % des personnes interrogées déclaraient avoir acheté au moins un bien d’occasion au cours des douze derniers mois.

De Claire Jenik pour Statista


Où boire une bière coûte-t-il le moins cher en Europe ?

C’est une petite révolution au pays des mille fromages. Pour la première fois, les ventes de mozzarella ont dépassé celles du plus emblématique des fromages français, le camembert. « Depuis le début de l’année jusqu’au 11 septembre on a vendu 29 230 tonnes de camemberts en France contre 33 170 tonnes de mozzarella », détaille le président du Syndicat normand des fabricants de camemberts, Fabrice Collier, interrogé dans les colonnes du Figaro.

Comme le met en évidence notre graphique, basé sur les données de FranceAgrimer, cela fait déjà plusieurs années que les ventes de camembert sont sur le déclin, tandis que celles du célèbre fromage italien à pâte filée ne cessent d’augmenter. Parmi les fromages les plus consommés par les Français, le camembert est le seul à avoir connu une baisse des ventes au cours des cinq dernières années (-11 % en volume). De son côté, la mozzarella est le fromage qui a le plus progressé depuis 2015, avec une hausse de plus de 60 % des volumes écoulés, devant les buchettes de chèvre affinées (+33 %) et la raclette (+30 %). Mais c’est l’emmental qui reste de loin le fromage le plus consommé : plus de 160 000 tonnes se sont vendues en France l’année dernière.

Bien entendu, ces chiffres de ventes s’expliquent également par la façon de consommer ces différents fromages. Le camembert et le comté sont par exemple plutôt des fromages de plateau, davantage consommé au restaurant ou avant le dessert, alors que la mozzarella et l’emmental sont beaucoup plus utilisés en cuisine, trouvant leur place dans de nombreuses recettes.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Où boire une bière coûte-t-il le moins cher en Europe ?

Alexandre Davoust a repris la Brasserie du conservatoire en 2013, rue Saint Jean Le Vieux , Place Pie à Avignon. Il évoque la reprise d’activité de son établissement depuis le 19 mai où il emploie 8 personnes à l’année et jusqu’à 25 personnes en saison. L’établissement est ouvert tous les jours sauf le 25 décembre et le 1er janvier de 7h30 à minuit 30, avec une moyenne de 120 couverts par jour et une fréquentation élevée de la clientèle locale et touristique au déjeuner.

« Nous avons passé tous les mois d’hiver à la maison, sans activité, en étant aidés plus particulièrement en début d’année et jusqu’au mois de mai car notre structure engage de nombreux frais fixes. Nous disposons de 77 places en intérieur et de 130 en extérieur. En temps ordinaires nous réalisons un chiffre d’affaires annuel de 950 000€ hors taxes. Nous avons ré-attaqué la saison avec 70% de limonade (partie boisson de l’activité) et 30% de restauration, alors qu’auparavant nous faisions 60% de restauration et 40% de limonade. La tendance s’est donc vraiment inversée.»

En juillet

« Nous avons retrouvé nos habitudes avec l’arrivée des touristes et les festivaliers en juillet, même si nous accusions une baisse de l’activité de 20%. Le mois d’août a attaqué très très fort avec une hausse de fréquentation de la clientèle de 17% environ jusqu’au 9 août, chiffre qui s’est inversé avec la promulgation du pass-sanitaire dès le 10 août. Des personnes ne sont plus venues d’elles-mêmes, nous avons dû en refuser d’autres, ce qui a minoré la fréquentation de notre établissement à nouveau. Ce que nous avions gagné en clientèle début août s’évanouissait instantanément. Nous avons perdu notre clientèle locale du petit café du matin et du déjeuner. En cause ? Plusieurs facteurs : des personnes ne voulant pas se faire vacciner et d’autres pas encore à jour de leur vaccin. Ce que l’on espère ? Qu’il n’y aura plus de couvre-feu ni de confinements dans les mois à venir. Nous avons surtout ressenti une baisse de la restauration et de la limonade le soir. L’effet de la rentrée de septembre a sans doute également impacté notre commerce. »

Au plan personnel

« Avec le confinement j’ai pu vivre pour la 1re fois de ma vie du matin au soir avec mon épouse et mes enfants ce qui n’était auparavant possible que durant de courtes vacances. Puis, lorsque l’école a repris, j’ai pu les accompagner, aller les chercher, faire des activités périscolaires quand s’en présentait l’occasion, de même que s’adonner à des activités le week-end. Nous profitions enfin d’être ensemble, alors oui, ça a changé ma façon d’aborder la vie. J’ai complètement réorienté ma façon de travailler. Pour cela j’ai embauché un directeur de restaurant pour créer une importante équipe d’arrière-saison et d’hiver afin de pouvoir me libérer et être plus disponible sur le plan personnel et également professionnel pour travailler avec des fournisseurs locauxdont notamment les vignerons car j’adore le vin, enfant j’ai planté des vignes chez mes parents et plus tard j’ai essayé de faire du vin (rires). »

Recruter

« Est-ce que recruter reste un exercice difficile ? Cette difficulté est installée depuis plusieurs années. J’ai perdu des salariés qui étaient en CDI (Contrat à durée indéterminée) juste avant la réouverture. Ils avaient choisi de se réorienter, de changer de métier. Je propose des CDI et des CDD (Contrat à durée déterminée) transformables en CDI. Je vais me retrouver avec 7 serveurs en salle, plusieurs apprentis en salle et en cuisine. J’ai également embauché deux chefs de cuisine. »

https://www.echodumardi.com/tag/consommation/page/3/   1/1