29 mars 2024 |

Ecrit par le 29 mars 2024

Les plus grandes coopératives du monde

Quelles sont les coopératives avec les chiffres d’affaires les plus élevés dans le monde ?

Les 300 plus grandes coopératives et mutuelles du monde enregistrent ensemble un chiffre d’affaires de plus de deux mille milliards de dollars (2.171 milliards USD) en 2020. C’est ce que révèle un récent rapport de l’Alliance coopérative internationale (ACI) et de l’Institut européen de recherche sur les entreprises coopératives et sociales (Euricse).

Ces grandes coopératives mondiales, dont nous présentons le top 10 sur notre infographie, opèrent pour la plupart dans deux secteurs économiques : les assurances (101 entreprises) et l’agriculture (100 entreprises). Le commerce de gros et de détail constitue le troisième secteur économique le plus représenté dans le classement (59 sociétés).

Comme le montre notre graphique, on trouve deux groupes bancaires et un distributeur sur le podium mondial. Comme l’année dernière, les deux premières places reviennent au groupe français Crédit Agricole (88,97 milliards de dollars de chiffre d’affaires en 2020) et à la coopérative allemande de commerçants REWE (77,93 milliards de dollars). La troisième place est occupée par le groupe bancaire coopératif allemand – BVR (58,02 milliards de dollars en 2020).

La plupart des 300 plus grandes coopératives de la planète proviennent des pays les plus industrialisés, comme les États-Unis (71 grandes coopératives), la France (42), l’Allemagne (31) et le Japon (22).

Claire Villiers, Statista.


Les plus grandes coopératives du monde

Michel Gontard a été reconduit à la présidence de Grand Delta Habitat par le Conseil d’administration lors de l’assemblée générale qui s’est déroulée le 29 juin dernier. Pour ce nouveau mandat de 6 ans, le président a évoqué son devoir de vigilance et de détermination face aux nouveaux défis portés par un monde du logement pour tous en pleine transformation, si ce n’est en pleine tourmente.

Feuille de route
Pour Michel Gontard l’écoute des besoins du territoire reste indispensable ainsi que l’anticipation des évolutions sociétales qui, de tous temps, ont impacté le logement.

Des logements à la carte
Grand Delta Habitat, outre le logement locatif à prix modéré, propose également du logement intermédiaire, pour les ménages dont les revenus sont au-dessus des critères HLM. Egalement des logements modulables avec une pièce placée entre deux appartements mise à disposition de l’un ou de l’autre appartement de façon alternative. Ou encore des résidences Alter-seniors dévolues aux aînés autonomes. Pour satisfaire à ses propres exigences, la coopérative veut réaliser la majorité de ses opérations de construction et de réhabilitation en maitrise d’ouvrage directe ce qui comprend les logements locatifs, l’accession à la propriété, les équipements publics et la voierie.

Un parcours résidentiel
Au chapitre du parcours résidentiel qui accompagne les locataires vers l’acte de devenir propriétaire de façon sécurisée, le bailleur social travaille depuis toujours sur l’accession à la propriété pour les primo-accédants aux revenus modestes, notamment en location-accession (PSLA, prêt social location-accession) en bail réel solidaire (BRS, Bail réel solidaire) et à une gestion de syndic aux coûts mesurés.

GDH
Grand Delta habitat est le premier acteur du logement en Vaucluse et le 2e en région. C’est aussi la plus grande coopérative de France au sein du mouvement HLM pour 92 000 personnes accueillies dans 38 000  logements, au sein de 188 communes, dans 7 départements et 3 régions. La coopérative accueille 650 collaborateurs, déploie ses actions sur 15 agences de proximité et se place comme l’un des employeurs importants de la région Sud.

La nouvelle composition des 18 membres du Conseil d’administration :
– BANDE-BUISSON Marie-Pierre,
– BERNARD Magali,
– BONNAL Jean-Luc,
– BOUCHER Laurent,
– BOUTINOT Georges,
– DARPY Christian,
– DENIZE Aurélie,
– DJEZZAR Nora,
– DUBOIS Annick,
– GONTARD Michel,
– LOVISOLO Jean-François,
– MOLINA Jean-Claude,
– MUS Michel,
– PERRIN Henri-Jacques,
– PERROT Patrice,
– RIGAUD Sandrine,
– SANTONI Dominique,
– TESTUD-ROBERT Corinne.

En Savoir plus
« Alors que la France manque de logements sociaux, la demande progresse deux fois plus vite que le nombre de logements sociaux rappelle ‘Vie publique’. Dans le même temps, les aides au logement diminuent depuis plus de 10 ans. Egalement, le nombre de personnes mal logées -4,1 millions selon la Fondation de l’abbé Pierre- ne diminuerait pas et plus de 12 millions de personnes vivraient en précarité énergétique en France. »


Les plus grandes coopératives du monde

Le tribunal administratif de Nîmes a rejeté la requête de l’intersyndicale CGT-FO-CFDT de Vallis Habitat qui dénonçait le vote du Conseil administratif du bailleur social du Département ainsi que la délibération du Département pour la fusion-absorption avec la coopérative Grand Delta Habitat.

On se rappelle aussi qu’en juillet dernier le Comité économique et social de Vallis habitat –ex-Mistral habitat-, en intervenant auprès du Tribunal judiciaire d’Avignon avait essayé de suspendre le projet de fusion-acquisition et avait été condamné aux dépens.

En cause ?
La disparition du logement social du Département au profit de la coopérative Grand Delta Habitat et le devenir des 300 salariés –dont 147 fonctionnaires- de Vallis habitat qui avait absorbé, il y a plusieurs années, Avignon-Résidences, le bailleur de la Ville.

Grand Delta Habitat
Désormais Grand Delta Habitat, fort de ses 21 309 logements intègrera le parc de 15 600 logements de Vallis Habitat, soit un total de 36 909 logements –ce qui est fort bien au vu de la Loi Elan-. En revanche, la coopérative passe de 0,98% à 4% de logements vacants et accueillera désormais plus de 900 salariés -377 déjà dans ses rangs et les environ 550 de Vallis Habitat-.

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Travail de Titan
C’est surtout un travail de Titan qui attend Grand Delta Habitat qui devra continuer à faire face à d’importantes opérations de démolition, déconstructions, réhabilitation, rénovation –avec la RE 2020, règlementation environnementale- et aux retards répétés du dispositif Action Cœur de ville dont le financement continue de tarder. Sans parler de la Loi Climat et résilience et du dispositif Zan –Zéro artificialisation nette- qui rebat les cartes de la construction.

Qui l’eut cru ?
Grand Delta Habitat c’est, au départ, Vaucluse logement,une entreprise sociale pour l’habitat fondée en 1966. Redevenue coopérative HLM sous le nom de Grand Delta Habitat en 2016, elle est désormais la plus importante de France. Pourquoi ce choix ? Pour son caractère indélocalisable et non opéable puisque les coopératives sont attachées aux territoires qu’elles animent. Elles font d’ailleurs souvent partie des principaux employeurs de la commune ou de la région.

Tentative de prise de contrôle
On se rappelle également de la tentative de main mise de Vilogia Entreprise sur Vaucluse logement qui, toutes deux, avaient entériné ce rapprochement sous le nom de Vilogia Rhône-Méditerranée dans les années 2013 et 2014. Cependant les divergences de vue stratégique n’avaient pas tardé à éclore entre les dirigeants de Vilogia –entreprise nordiste très séduite par un développement rapide dans le Sud-Est de la France- et Michel Gontard, alors président de Vilogia Méditerranée qui avait dû prendre le taureau par les cornes pour recouvrer sa liberté d’action au sein même d’une entreprise qu’on souhaitait, peut-être, lui dérober.

Grand Delta Habitat en 2021
130,7M€ ; 129M€ investis ; 23,1M€ de résultats réinvestis dans la production ; 52 620 personnes logées ; 21 309 logements dans trois régions : Auvergne-Rhône-Alpes, Occitanie et Provence-Alpes-Côte d’Azur ; 7 départements : Alpes-de-Haute-Provence, Ardèche, Bouches-du-Rhône, Drôme, Gard, Hérault et Vaucluse, 150 communes, et 8 011 lots en gestion de copropriétés.

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Les plus grandes coopératives du monde

Alors que l’inflation et l’augmentation des flux impactent de plein fouet les français, Michel Gontard, président de la coopérative Grand Delta Habitat évoque la mise en place de pare-feu. «Nous sommes reconnus pour notre capacité novatrice, notre implication dans la proximité et dans l’accompagnement des locataires ce qui nous a permis de mobiliser de conséquents moyens financiers.»

«Nos axes de travail ? La prise en compte de l’évolution du climat, la durabilité et la performance des matériaux, l’intégration du logement social dans l’espace public et, plus globalement dans la dimension sociétale de la Cité.»

Une société en perpétuelle évolution
«Nous prenons une part active, même si elle est aussi modeste que minime, aux changements de société, aux événements conjoncturels comme les mouvements migratoires liés aux changements climatiques, aux conflits, et en cela accompagnons nos locataires.»

Une vision du territoire
«En un mot ? Il s’agit de concevoir une vision de territoire que nous proposons aux élus. Ce qui nous a valu d’être choisis par les décisionnaires ? Le dialogue permanent et l’apport de solutions auprès des élus qui sont les architectes de leur territoire. C’est ce qui nous a fait entrer dans nos nouveaux métiers tels qu’aménageurs. Notre réussite ? L’intégration harmonieuse de résidences ou de maisons dans la ville ou le village en symbiose avec les constructions et infrastructures existantes. A chaque fois, ce sont les élus qui, en nous interrogeant sur leurs problématiques nous ont permis d’évoluer.»

Des jardins partagés pour nourrir le lien
«Si notre société est extrêmement ouverte à la communication, de manière générale, elle s’avère très fermée au niveau individuel. Comment, dans ces conditions, réintroduire le lien  entre les gens ? C’est tout l’esprit de la mise en place des premiers jardins partagés, la résidence intergénérationnelle ‘Les sources’ à Avignon, créée en 2012, un concept qui continue d’essaimer sous la forme de béguinage. C’est aussi toute la raison d’être de la Fondation Grand Delta Habitat, qui est de favoriser les initiatives dans les quartiers où nous sommes présents.»

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Le béguinage
«Le béguinage est un lieu de vie dont la création remonte au Moyen-Âge et qui s’est développé plus particulièrement en Europe du Nord. À l’origine, il regroupait des femmes seules qui vivaient dans des communautés religieuses pour se protéger de la société extérieure, tout en continuant à rester active économiquement et à conserver leur autonomie. Elles logeaient dans des parties communes mais avec, chacune, un lieu bien à elles à disposition. De nombreux projets d’habitat collectif sur l’exemple du béguinage s’adaptent aujourd’hui à la vie des seniors qui désirent vivre en toute indépendance le plus longtemps possible et dans un esprit de convivialité et de partage. «Ce dispositif fait partie de la Loi SRU (Solidarité et renouvellement urbain), précise Michel Gontard, on est sur des loyers, en maison individuelle, entre 250 et 300€ mensuels avec parking, salle de convivialité qui peut être animé par le CCAS (Centre communal d’action sociale de la commune) ou une association.»

L’innovation technologique
«Nous avons été aussi les premiers, en Vaucluse, à faire du bâtiment basse consommation (BBC) à Monteux, de même pour le bâtiment à énergie positive à Jonquières. Nous avons sortis les premiers bâtiments bio-sourcés, bas-carbone, obtenant un prix national. Maintenant ? Nous démarrons l’opération ‘Seul sur Mars’. Si ces opérations ont un coût, elles permettent surtout d’avancer, d’innover et de partager, avec d’autres acteurs du logement, nos retours d’expérience. Un exemple ? Nous sommes en train de travailler sur une douche d’une consommation de 6 litres d’eau qui se récupèrent et se régénèrent systématiquement.»

L’essentiel accompagnement des personnes
«L’accompagnement des personnes est d’une importance capitale. Nous l’avons fait lors des baisses de l’APL (Aide personnalisée au logement) où nous avons pris à notre compte cette baisse à hauteur de 5€ mensuels et par ménage. Nous avons créé un fonds Covid, de 50 000€, en soutien à nos locataires en précarité et, enfin, nous avons gelé le loyer 2021 –les loyers pouvant augmenter de 1 à 3,5% par an, selon l’indice Indice de référence des loyers (IRL). Pour cette année ? IRL étant de 3,5% et la revalorisation de l’APL étant également de 3,5%, nous pouvons estimer que la hausse aura été neutralisée pour les bénéficiaires au titre des loyers mais pas des charges. Or, aujourd’hui, avec la hausse de l’inflation et l’explosion des prix des ressources énergétiques, des locataires vont ‘tomber’ dans la précarité.»

Nous allons vivre des temps difficiles
«Il y aura des incidences dans le quotidien pour se nourrir, se chauffer, payer son loyer, conserver son logement… Nous avons donc créé un fonds Delta Energie de 400 000€, dévolu à l’augmentation des charges, pour les fluides –chauffage et électricité- et pour l’année 2023. Sa gestion sera orchestrée avec les représentants des locataires tandis que la décision reviendra au Conseil de concertation locative.»

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Quels logements pour les travailleurs modestes ?
«Grand Delta Habitat accueille beaucoup de personnes ‘fragiles’, ce qui est tout à son honneur mais quelle place reste-t-il pour les travailleurs modestes, candidats au logement intermédiaire, trop ‘riches’ pour bénéficier d’un logement social mais trop pauvres pour accéder au logement privé ? «La solidarité est le fondement de nos actions. C’est vivre ensemble, même si on passe des moments difficiles. Tous, nous avons connu des personnes qui ont eu une vie et qui se sont retrouvés à la rue. Ce sont des fractures de vie : licenciement, chocs économiques, technologiques dus au progrès, ce qui entraine la disparition d’anciens métiers et l’émergence de nouveaux. Il y a aussi les accidents de la vie à caractère sociétal : les réfugiés politiques tibétains, syriens, afghans et ukrainiens… Et je pose la question : Est-ce que c’est le choix de ces gens de ne pas travailler ? J’en connais plein dont ce n’est pas le choix. Notre ADN ? C’est le logement social, le logement pour tous.»

L’innovation sociale 
«C’est Delta Collect, la ressourcerie. 4 mois après son lancement, nous récoltions 300 pièces du lit aux équipements de cuisine, mobilier, vaisselle, jeux pour enfants issus des 428 résidences se situant à 30 minutes d’Avignon. Depuis, 16 familles en très grande difficulté ont pu être aidées. Le coût de ce nouveau service s’élève à 280 000€ -40 000€ de la fondation GDH et 178 000€ de CGLLS Caisse de garantie du logement locatif social -,  pour le recrutement, le véhicule et matériel. Le dispositif a reçu le trophée Opération remarquable 2022 remis par la fédération des Coop HLM.»

Le logement intermédiaire 
«Celui-ci reste chez nous, social, puisque nombre de ménages dépassent de quelques euros seulement le seuil du logement social. Pourtant ils n’ont souvent droit à rien, y compris aux bourses pour les études des enfants ou au logement universitaire. Ils nous le disent. Oui, nous avons dans notre patrimoine du logement intermédiaire mais qui reste social.»

Les problèmes ? Le meilleur des carburants
«Les gens porteurs de problématique ne devraient jamais être rejetés car ce sont nos enseignants. A nous de faire face aux problématiques et surtout d’y apporter des solutions. Les problèmes sont le plus important des carburants car ils nous rendent inventifs, nous permettent d’être créatifs, d’être en phase avec les changements de sociétés et, surtout, d’y répondre.»

Grand Delta Habitat en 2021
130,7M€ ; 129M€ investis ; 23,1M€ de résultats réinvestis dans la production ; 52 620 personnes logées ; 21 309 logements dans trois régions : Auvergne-Rhône-Alpes, Occitanie et Provence-Alpes-Côte d’Azur ; 7 départements : Alpes-de-Haute-Provence, Ardèche, Bouches-du-Rhône, Drôme, Gard, Hérault et Vaucluse, 150 communes, et 8 011 lots en gestion de copropriétés.

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Les plus grandes coopératives du monde

Une rencontre départementale des coopératives du Vaucluse est organisée par les coopérateurs de Bio Au Quotidien, le samedi 1er octobre à Châteauneuf-de-Gadagne.

Les salariés coopérateurs de ‘Bio Au Quotidien’, magasin Biocoop du Thor, organisent une rencontre départementale des coopératives du Vaucluse. Ce rassemblement se tiendra le samedi 1er octobre à l’Akwaba à Châteauneuf-de-Gadagne.

Au sein de leurs stands, les entreprises, qui osent un modèle économique de partage, présenteront leurs différentes activités de 14h30 à 18h.

Parmi les entreprises présentes, les visiteurs pourront retrouver : l’Akwaba, Biocoop au quotidien, Caumino, l’Agence NetMédia, l’Entrepôt, l’Eveilleur, Ôkhra, Provence Numérique et bien d’autres.

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Samedi 1er octobre, de 14h30 à 18h, à l’Akwaba, 500 chemin des Matouses à Châteauneuf-de-Gadagne – inscription obligatoire ici.

J.R.


Les plus grandes coopératives du monde

Grand Delta Habitat a inauguré le 1er pas sur mars sur le futur terrain de 4 300m2 qui accueillera les six habitats zéro charge conçus par trois cabinets d’architectes à l’Isle-sur-la-Sorgue.

Nous voici donc arrivé 905, chemin du pont de la sable à l’Isle-sur-la-Sorgue, sur un ancien terrain agricole devenu la propriété de la ville. A côté ? Une zone pavillonnaire ainsi qu’une résidence tranquilles et soignées au nord de la ville, dans un paysage silencieux et verdoyant.

Mission pour GDH ?
‘Penser et construire la maison de demain, totalement autonome en énergie. Comment ? En produisant l’énergie de sa propre consommation. Pourquoi la marque déposée à l’Inpi (Institut national de la propriété industrielle) ‘Seul sur Mars ?’ «Parce que nous voulions faire comme si nous étions seuls sur Mars’ et travailler sur des habitats et un mode de vie autonome,» sourit Xavier Sordelet, directeur-général de GDH qui fait ici référence au film éponyme de 2015 de Ridley Scott avec Matt Damon.

La présentation du projet par les architectes sur le terrain dévolu au projet Seul sur Mars

  

Comme les opérations de grandes marques automobiles
«Pour nous cette opération est extrêmement importante, souligne Michel Gontard, président de Grand Delta Habitat car il s’agit de tester trois dispositifs : éolien, solaire et à la géothermie. L’intérêt ? Tester des modèles des solutions comme le font les grandes marques automobiles, via une écurie de Formule 1, dont l’objectif est de passer à la généralisation des process pour le bien commun. Notre rôle est aussi d’être leader en innovation et de diffuser les solutions que nous aurons mises au point.»

Objectif ?
Supprimer totalement les charges énergétiques. «Une idée novatrice de Xavier Sordelet», le directeur-général de la 1re coopérative de France se plaît à rappeler Michel Gontard Président de la structure d’aménagement et de construction de logements.

C’est ce terrain situé 905, chemin du Pont de la Sable à l’Isle-sur-la-Sorgue qui accueillera les habitats ‘Seul sur Mars’

A l’Isle-sur-la-Sorgue
En effet, c’est Pierre Gonzalvès, le maire de l’Isle-sur-la-Sorgue qui, le premier, s’était manifesté pour accueillir l’expérimentation en 2018.
«Nous avons mis un peu de temps pour trouver l’emplacement que nous souhaitions car ce projet n’avait de sens que dans un environnement naturel mais proche des commodités. Ensuite, nous avons dû faire face à la règlementation, notamment celles des raccordements en eau, eaux usées, gaz et électricité alors que notre expérimentation prévoit une autonomie en tout point. Nous ferons donc avec ces raccordements que cependant nous ne souhaitons pas utiliser et irons jusqu’au bout de l’expérimentation », sourit Xavier Sordelet. Le plus important ? «Tirer les leçons de l’expérience. Demander aux habitants comment ils vivent cette autonomie. » Comment seront-ils choisis ? « Par appel à projet car ils devront se soumettre à un cahier des charges détaillé, accepter de vivre en jardin partagé, vivre l’autonomie, ce mode de vie n’est pas forcément facile, il faut accepter d’en faire l’expérimentation.»

L’ensemble du projet Seul sur Mars

Dans le détail ?
Il y a La Tour des vents et Sol 21 conçus par l’Atelier Avignon architecture. L’un des habitats est une tour surplombée d’une éolienne. Celle-ci déploie un logement sur 4 niveaux. Le second logement est Sol 21, une habitation troglodyte bioclimatique semi-entérrée. L’Isle solaire par Architecture environnement est un habitat conçu sur pilotis. Et enfin les Marsupiennes par Map architecture proposent des habitations troglodytes semi-enterrées arborant des toitures en forme de coque en parties enterrées et végétalisées.

L’idée ,
Elle date de 2010 où Vaucluse Logement, puis Vilogia, puis Grand Delta Habitat –les différents noms de l’actuelle coopérative- réfléchissait déjà à augmenter le confort thermique, à minorer les charges des logements et à travailler sur l’aspect environnemental.

Les bailleurs sociaux ? Le devoir d’innover
Avec Seul sur Mars, Grand Delta Habitat bouscule les codes. Aux manettes ? Six cabinets d’architectures réaliseront chacun 2 villas. Le coût prévisionnel du projet ? 3,6M€ dont près de 3M€ en provenance de la Banque des territoires (ancienne Caisse des dépôts et consignation), un peu moins de 110 000€ de subventions émanant de CGLLS (Caisse de garantie du logement locatif social), 15 000€ du Département dévolu aux jardins partagés (sans clôture) et près de 550 000 de Grand Delta Habitat.

Les Marsupiennes, projet Seul sur Mars

Les caractéristiques des demeures Aliens ?
Elles compilent toutes une approche bioclimatique avec des biomatériaux renforcés. Elles prévoient l’autoconsommation et revente des énergies renouvelables : solaire photovoltaïque et thermique, éolien, hydrolien, géothermie, chaleur fatale avec stockage d’énergie. Création de jardins potagers et permaculture ; mise en place du recyclage et compostage ; formation des habitants à la gestion participative de la résidence et à la sobriété énergétique ; suivi et analyse des consommations. A terme, le projet devrait fonctionner en totale énergie. Les charges propres à chaque logement seront couvertes à 85% et les 15% restants devraient être couverts grâce à la revente de l’énergie produite en excédent.

2018, Seul sur Mars
La coopérative Grand Delta Habitatlance un appel à maître d’œuvre pour concevoir 6 habitats à zéro charges sur un terrain situé à l’Isle-sur-la-Sorgue. En 2019, le projet est présenté devant plus de 500 personnes au Palais-de-Papes, en présence du spationaute Patrick Baudry.

2013, 10 villas bas carbone à Mérindol
Les 10 villas de la Garidelle à Mérindol ont reçu le ‘Coup de cœur’ du jury du concours bas carbone EDF et de l’association régionale HLM Paca & Corse qui récompense la performance énergétique, la maîtrise d’émission de gaz à effet de serre et l’innovation dans le logement social.

L’Isle solaire, projet Seul sur Mars

2012, un 1er bâtiment à énergie positive, la Magnanerie à Jonquières
Cela a été rendu possible grâce aux 700m2 de panneaux solaires sur le toit. La résidence la Magnanerie est même devenue fournisseur d’énergie.Une 1re nationale initiée avec le parrainage de Thierry Repentin, ancien délégué interministériel à la mixité sociale de l’habitat.

2010, 13 villas basse consommation à Monteux
C’est d’ailleurs en 2010 que sont nées les premières villas basse consommation à ossature bois en accession sociale à la propriété dans le hameau de la plaine de Monteux. La communauté des communes des Sorgues du Comtat et la Ville ont même soutenu le projet en accordant une subvention allant de 3 000 à 4 000€ dans le cadre d’un ‘pass foncier’ et suivant la composition familiale des acheteurs. Le concept a reçu la certification H&E Habitat et environnement, ainsi que le label Effienergie et BBC.

La Tour des vents, projet seul sur Mars

Ils étaient là
Emmanuelle Cosse, Présidente de l’Union Sociale pour l’Habitat et ancienne Ministre du Logement et de l’Habitat durable ; Pierre Gonzalvez, Maire de l’Isle-sur-la-Sorgue et Michel Gontard, Président de Grand Delta Habitat, ont marqué un premier pas symbolique sur Mars. Justine Renault, Sous-Préfète chargée de la Politique de la Ville de Vaucluse, les élus des communes intéressés par le projet ainsi que les partenaires de Grand Delta Habitat suivent de très près le projet.

De gauche à droite, Pierre Gonzalvès, Emmanuelle Causse, Justine Renault et Michel Gontard

Les plus grandes coopératives du monde

Le tribunal judiciaire d’Avignon le 4 juillet dernier et le juge des référés le 11 juillet ont débouté le Comité économique et social de Vallis Habitat qui souhaitait suspendre le projet de fusion-acquisition Vallis Habitat-Grand Delta Habitat. Ainsi les documents transmis de GDH au CSE ne seront pas plus nombreux et le délai de consultation de celui-ci ne sera pas prolongé. Pour l’heure le Comité économique et social de Vallis Habitat a été condamné aux dépens et la fusion-acquisition aura bien lieu courant septembre.

Grand Delta Habitat a certifié, de son côté, garantir un emploi équivalent et créer des postes portant le nombre de salariés à 700, de maintenir les statuts et classifications existants. Quant aux risques psycho-sociaux, le bailleur social s’est engagé à y être attentif.
MH


Les plus grandes coopératives du monde

Ainsi que l’analyse Michel Gontard, Président de Grand Delta Habitat, « Pour être socialement solidaire il faut être économiquement efficace ». Pour s’en assurer et y parvenir il a été décidé de procéder, dès 2019, à l’évaluation de l’entreprise par une agence indépendante de notation : Standard & Poor’s.

Avec comme objectif de rendre publique les performances et les résultats de la coopérative, ce diagnostic révèle également les potentialités à court et long terme. La mobilisation des ressources de l’entreprise y est étudiée de près afin d’apporter aux partenaires et décideurs une transparence totale. Depuis trois ans, les notes attribuées à Grand Delta Habitat lui permettent de démultiplier ses capacités d’investissement et de moyens pour remplir sa mission d’intérêt général.

Ainsi, le 27 janvier 2022 et pour la troisième année consécutive, la coopérative a reçu les notes de « A+ » pour les choix de ses financements à long terme et « A1 » pour ses emprunts à court terme, lui assurant une perspective stable.

Le rapport publié par l’agence souligne la position concurrentielle forte de la coopérative. Celle-ci résulte de l’attractivité de ses loyers par rapport à la moyenne du marché, avec un taux de vacance de 1% nettement inférieur à la moyenne des autres organismes, un engagement dynamique dans le périmètre géographique historique (Vaucluse et Gard) et un fort développement dans les zones métropolitaines tendues (Aix-Marseille, Nice) là où le loyer moyen y est environ 50% plus élevé.

Les experts s’accordent également sur la sécurité et l’optimisation des ressources sollicitées par la coopérative dans le cadre de sa stratégie de développement. Celle-ci tend vers une production de 2 000 logements supplémentaires d’ici 2025 et la réhabilitation de 400 logements par an. Un engagement qui induira d’importants investissements, autant de perspectives positives pour l’emploi et l’activité du territoire méridional.
MH


Les plus grandes coopératives du monde

Adezio services’ se transforme en coopérative de services à la personne en Vaucluse.

A sa création en 2017, ‘Adezio services‘, agréée dans le cadre des lois sur les services à la personne, n’effectuait alors que les démarches administratives auprès des clients particuliers du cabinet d’expertise comptable Adezio. C’est en 2021, que Sandrine Staïano, expert-comptable et gérante associée du cabinet fait évoluer ‘Adezio services’ qui devient alors une coopérative. Cette dernière regroupe désormais des artisans et professionnels qualifiés dans plusieurs domaines : ménage, bricolage, entretien de jardin, assistance administrative, informatique ou encore repas à domicile.

Faciliter le quotidien

L’objectif est de répondre aux besoins des particuliers en leur facilitant le quotidien, tout en aidant les clients artisans à développer leur clientèle et ainsi augmenter leur chiffre d’affaires. Des besoins communs ont été mis en avant : apporter des services de qualité à des particuliers qui veulent déléguer les travaux ; apporter ces services à des coûts moins importants du fait des avantages fiscaux (TVA à taux réduit et réduction ou crédit d’impôts) ; créer un réseau pour pouvoir proposer une panoplie de services à ces clients avec un interlocuteur unique.

50% de réduction/crédit d’impôt

Du côté des professionnels, adhérer à Adezio services leur permet accroître leur chiffre d’affaires en s’adressant directement aux particuliers, sans avoir à créer de seconde structure ni créer de tâche administrative supplémentaire. « Nous leur proposons une solution adaptée aux services à la personne et aux contraintes du chef d’entreprise actuel pour qui, le temps et l’argent deviennent plus que capital. Notre solution 100% en ligne a été pensée pour eux, afin de minimiser le temps qu’ils passent au niveau administratif sur la partie devis/facturation pour leur donner plus de temps à ce qui est productif et qui leur rapporte. » La coopérative s’occupe de tout pour leurs clients particuliers, de la facturation à l’envoi des reçus fiscaux. En outre, cela leur permet de faire bénéficier à leurs clients de 50% de réduction/crédit d’impôt.

Pour les particuliers, l’offre permet une déduction fiscale ou d’un crédit d’impôt de 50% sur le montant 3 des prestations facturées par la coopérative et de profiter du gage de qualité des prestataires adhérents. S’ils sont imposables, ils bénéficient d’une réduction d’impôt de 50% des sommes versées pour les prestations réalisées, dans la limite de 6000€, soit une dépense réelle de 12 000 €/an maximum. Ce plafond peut être relevé en fonction de leur âge, de leur situation familiale, de leur handicap ou du nombre d’enfants à charge. Le crédit d’impôt s’applique à tous les ménages, retraités et inactifs compris.

Comment ça marche ?

Pour les particuliers, il leur suffit de se rendre sur le site internet www.adezio-services.fr et de demander un devis en ligne, parmi les services proposés :

  • entretien du jardin ;
  • entretien de la maison ;
  • bricolage et petits travaux à domicile ;
  • préparation et livraison de repas/courses à domicile ;
  • assistance informatique ;
  • assistance administrative.

Pour les professionnels, il suffit également de se rendre sur le site et de souscrire à une part sociale de la coopérative d’un montant de dix euros. Chaque adhérent dispose alors d’un accès personnel en ligne. Une fois la prestation réalisée, ils se connectent et génèrent automatiquement la facture pour leur client particulier. ‘Adezio services’ encaisse le règlement du client particulier (par chèque, carte bancaire, CESU préfinancé ou virement) et leur reverse la somme qui leur est due par virement bancaire sous 48 à 72h. L’envoi des reçus fiscaux est effectué par voie postale en début d’année.

Contact : 04 28 70 39 30 ou par mail à contact@adezio- services.fr

L.M.

https://www.echodumardi.com/tag/cooperative/   1/1