1 juillet 2025 |

Ecrit par le 1 juillet 2025

Un nouveau millésime pour Le Vigneron des Côtes du Rhône, le magazine de la filière viticole en Vallée du Rhône.

Le journal mensuel du syndicat des Côtes du Rhône, “le Vigneron“, se fait une beauté à travers une toute nouvelle maquette plus élégante, lisible et visible.

Son contenu ne changera pas, vous retrouverez l’ensemble des articles qu’ils soient œnologiques (en partenariat avec l’Institut Français de la Vigne et du Vin ou l’Institut Rhodanien), viticole, juridique ou encore économique. Des dossiers de fond ainsi que des témoignages viendront alimenter l’ensemble du contenu de ce dernier, démontrant de la riche actualité des Côtes du Rhône. Sans oublier les Echos du vignoble, une rubrique au plus près des vignerons et des vigneronnes.

Diffusé uniquement sur abonnement chaque mois (11 numéros/an), il apporte l’information dont les professionnels de la vigne et du vin (vignerons, négociants) ont besoin pour exercer leur métier. Il est également très utile aux professionnels des divers secteurs d’activité travaillant avec la filière : fabricants de matériels, distributeurs de produits, sommeliers, œnologues, banquiers, assureurs, administrations…

Une nouvelle balade visuelle, aussi agréable qu’une dégustation de vin bien orchestrée par notre consœur, la rédactrice en chef Isabelle Gibier. Une nouvelle maquette de l’agence Terre Neuve comme un nouveau voyage au cœur des vins de la vallée du Rhône réalisés avec passions, authenticité et innovation.

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Un nouveau millésime pour Le Vigneron des Côtes du Rhône, le magazine de la filière viticole en Vallée du Rhône.

Qui dit nouvelle année dit résolution, voire renouvellement pour certains. C’est le cas de l’AOC Lirac qui vient de dévoiler sa nouvelle identité visuelle, accompagnée d’une campagne de communication inédite.

En changeant son identité visuelle et en créant une nouvelle campagne de communication, l’AOC Lirac souhaite valoriser l’appellation et lui donner une image originale, distinctive et qualitative, développer sa notoriété auprès des professionnels et de nouvelles cibles de consommateurs, mais aussi fédérer les acteurs de l’AOC autour d’un discours et d’actions communes.

Ainsi, l’appellation dispose d’une nouvelle signature : ‘Un Cru grandeur Nature’. Côté visuel, on observe une bouteille posé sur un fond de verdure, qui reprendrait les éléments végétaux représentatif de l’AOC. L’idée est de mettre la nature au cœur de cette nouvelle identité visuelle en représentant l’écrin de nature particulièrement verdoyant dont bénéficie le Cru, mais aussi son mode de culture qui préserve les ressources naturelles de son territoire.

V.A.


Un nouveau millésime pour Le Vigneron des Côtes du Rhône, le magazine de la filière viticole en Vallée du Rhône.

Conflits armés, menaces nucléaires, dérèglement climatique, retour de l’inflation, incertitudes politiques, tensions sociales… le tableau n’est pas très réjouissant. A un moment où l’on force le sourire et où on se souhaite, sans grande conviction, de meilleurs vœux pour 2024, il y aurait cependant de bonnes raisons d’espérer.

Quand on est au cœur du cyclone on n’a pas toujours la possibilité de voir l’extérieur ou de se projeter dans l’après. Et pourtant, les mobilisations, les initiatives, les projets n’auront jamais été aussi nombreux. Jeunes, retraités, associations, enseignants, soignants, chefs d’entreprises, agriculteurs, collectivités, acteurs du monde culturel… ça bouge de partout. Et ici dans le Vaucluse, on est loin d’être reste.

A Mérindol, la commune va construire une centrale photovoltaïque
A Sérignan-du-Comtat, les habitants se mobilisent pour dire non à l’installation d’un fast-food et obtiennent gain de cause. A Mérindol, à l’initiative du maire, des habitants montent une coopérative pour construire et exploiter une centrale photovoltaïque. A Cucuron, des artistes se regroupent et montent un café alternatif tourné vers les pratiques culturelles. A Cavaillon, le collège Paul Gauthier, établissement REP Plus, se classe en tête du département pour ses résultats scolaires. De leurs côtés les collectivités (département et villes) sont plus que jamais en première ligne dans la lutte contre les fractures sociales. Et il y a du boulot !

A Lauris, le café villageois de accueille les étrangers en situation difficile
Beaucoup d’entreprises innovent, comme MUTATEC qui produit des protéines animales à base d’insectes et en recyclant des déchets végétaux. C’est encore la société B2P web qui a créé une bourse en ligne de fret, permettant d’optimiser les chargements des camions qui circulent en Europe. Elle est aujourd’hui leader sur le marché français. Côté agriculture, ils sont de plus en plus nombreux à se lancer dans la vente directe ou la transformation de produits. Ils créent des filières de distribution alternatives leur assurant une plus grande indépendance et des revenus plus décents. A Lauris, le café villageois accueille les étrangers en situation difficile et leur propose des cours de français. On y vient aussi pour des concerts, des débats ou des ateliers de réparations d’appareils appareils électroménagers ou pour devenir un crack en informatique …

Sans les associations caritatives, le pays ne pourrait pas fonctionner
Côté entreprises, elles sont de plus en plus nombreuses à repenser leur gouvernance et souhaiter d’avantage y associer leurs collaborateurs. C’est le cas des entreprises Sterne et Loöki qui ont été récompensé pour cette démarche (trophées RSE). C’est aussi tout le travail effectué par les vignerons des Côtes-du-Rhône qui se lancent dans l’agroforesterie pour aller vers une culture de la vigne plus respectueuse de l’environnement. Ce rapide (et non exhaustif) tour d’horizon ne serait pas complet sans évoquer la mobilisation de tous les acteurs de la culture qui partout dans le département contribuent à distraire et enrichir nos regards. A l’image du festival « Court c’est court » qui a donné cette année la parole aux minorités LGBT. Il faut également saluer tout le travail des milliers de bénévoles qui s’investissent dans les associations caritatives et sociales. Sans elles le pays ne pourrait pas fonctionner. En effet, si elles n’existaient pas qui servirait les 171 millions de repas distribués en 2023 par les restos du cœur ?

Vous l’aurez peut-être remarqué, toutes ses bonnes raisons d’espérer viennent de ceux qui œuvrent au quotidien et qui sont sur le terrain. Il n’appartient qu’à chacun d’entre nous d’y apporter sa contribution et d’amplifier le mouvement. Bonne année à toutes et tous.


Un nouveau millésime pour Le Vigneron des Côtes du Rhône, le magazine de la filière viticole en Vallée du Rhône.

Jeudi 21 décembre dernier, les membres du Conseil d’administration du Syndicat des Côtes du Rhône se sont réunis pour élire leur nouveau président. C’est donc Damien Gilles qui endosse désormais ce rôle et succède à Denis Guthmuller, pour un mandat de trois ans. 

Enfant du territoire des Côtes du Rhône, Damien Gilles a 37 ans et il est vigneron à Pont-Saint-Esprit. Après avoir obtenu un BTS agricole viticulture-œnologie à Rodilhan et une licence professionnelle en Agriculture de précision à l’Institut Agro de Montpellier, il débute sa carrière professionnelle en tant que commercial pour du matériel agricole, puis il se forme au poste de seconde d’exploitation dans un domaine viticole en Camargue. C’est en 2011 qu’il rejoint le domaine familiale de 40 hectares.

« L’appellation Côtes du Rhône a besoin d’acteurs qui s’unissent pour défendre ses vignerons, ses produits et son image, a-t-il affirmé lors de son élection. Pour cela, nous devrons nous adapter à l’avenir et non l’inverse. Soyons visionnaires, soyons solidaires ! » Damien Gilles souhaite poursuivre les efforts de son prédécesseur Denis Guthmuller, notamment en ce qui concerne le volet régulation, innovation et environnement. « Je crois en l’avenir des Côtes du Rhône, a-t-il ajouté. Nous avons su gérer la nécessité de régulation de l’offre, nous travaillons sur les profils de vins et l’adaptation agroécologique au changement climatique. Je souhaite maintenant accentuer le travail sur certains points du plan stratégique des Côtes du Rhône, et surtout accompagner nos adhérents. »

La feuille de route du nouveau Président du Syndicat des vignerons des Côtes du Rhône sera dévoilée en Assemblée générale le 30 janvier 2024.

V.A.


Un nouveau millésime pour Le Vigneron des Côtes du Rhône, le magazine de la filière viticole en Vallée du Rhône.

L’ouvrage Rando-vin dans les Côtes du Rhône, sous-titré ‘Belles balades et domaines viticoles de qualité‘, vient de paraître aux éditions du Chemin des crêtes. Les amateurs de vins et de plein air pourront (re)découvrir le vignoble des Côtes du Rhône et Côtes du Rhône Villages autrement pour le prix de 24€.

Cet ouvrage de 208 pages, une sélection de 38 domaines viticoles est présentée à travers les départements du Rhône, de la Drôme, de l’Ardèche, du Vaucluse et du Gard. Ainsi, 38 itinéraires de randonnées de niveau accessible et cartographiés sont proposés.

L’amour des vignerons pour la terre et leurs pratiques pour préserver la biodiversité seront mises en avant dans ce guide, divisé en trois parties : la cave dégustation, la cave découverte et la cave expérience.

Les 38 destinations suivent la démarche du label ‘Rendez-vous Terroirs’, mis en place par Inter Rhône, qui assure aux visiteurs une prestation de qualité dans les maisons et domaines, ambassadeurs de leur territoire, à travers leur patrimoine architectural, qui est porteur des valeurs de partage et de convivialité des vignobles des Côtes du Rhône, et invite à la découverte.


Un nouveau millésime pour Le Vigneron des Côtes du Rhône, le magazine de la filière viticole en Vallée du Rhône.

Le Syndicat des Côtes du Rhône s’engage auprès de l’entreprise PUR, leader dans le domaine du développement basé sur la nature qui aide les entreprises à réduire leurs émissions de carbone, en faveur de l’agroforesterie.

Le programme ‘Ici, on sème’, de l’entreprise PUR, vise à reconnecter les entreprises à leurs écosystèmes vitaux notamment en favorisant l’agroforesterie. Ainsi, le Syndicat des Côtes du Rhône s’engage à ce que les arbres et arbustes retrouvent une place dans le vignoble.

Ces plantations auront plusieurs bénéfices dont un côté esthétique, une diversification de la biodiversité, une meilleure gestion de l’eau, une mise en place d’espaces de vies d’auxiliaires de la vigne pour limiter les traitements, mais elles pourront aussi faire office de brise-vent.

La société PUR prend en charge le financement des plants de végétaux, fournitures, ainsi que l’accompagnement en conseils techniques. Ces financements sont issus d’entreprises privées qui souhaitent investir dans des projets environnementaux ou RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises). De son côté, le vigneron doit assurer la préparation du sol, la plantation et l’entretien des plants.

Pour pouvoir candidater, il faut que l’entreprise appartienne à un agriculteur, que le porteur du projet soit actionnaire d’au moins 50% de l’exploitation, que l’entreprise s’engage à planter un minimum de 350 arbres ou arbustes par exploitation, que l’exploitation ait au moins 12 mois d’ancienneté, et que l’exploitant s’engage sur cinq ans. Les premières plantations devraient avoir lieu à l’automne 2024.

Pour candidater, cliquez ici.

V.A.


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Ce cru des Cotes du Rhône avait déjà inauguré le 2 septembre 2022, au cœur du village, sa ‘Maison du Cairanne et son Musée de la Romanité’. Cette fois, ce sont deux parcours à travers vignes qui viennent d’être révélés : le Sentier ‘Bouteille’ de 6 km qui monte jusqu’au Col du Débat avec vue sur le châteaux de la Drôme et le Sentier ‘Magnum’ de 10,5 km qui grimpe jusqu’à la Colline du Ventabren et offre un panorama à couper le souffle à 180° sur les Dentelles de Montmirail, le Ventoux et les Alpilles avec un point culminant à 320m.

« L’aménagement nous a coûté 16 000€, mais le département en a payé 5 000 et la Région Sud 8 000€, lance Laurent Brusset, le président de l’ODG (Organisme de défense et de gestion) du Cairanne. Cette nouveauté entre dans le cadre de notre engagement environnemental, de notre volonté de façonner notre paysage par passion et dévouement. À l’heure de l’agri-bashing où le vigneron est montré du doigt, la viticulture n’est pas seulement une activité, c’est une responsabilité, celle de préserver notre héritage pour les générations à venir. Ici, 35% des vins sont certifiés bio, en biodynamie ou en conversion. Nous avons aussi signé une charte paysagère avec la commune, le Vaucluse et la Région Sud et installé 300 nichoirs à mésanges et gîtes à chauves-souris pour développer et préserver la biodiversité. »

Il insiste sur une autre opération qu’il a initiée avec les vignerons de l’AOC, comme Bruno Boisson et Yves-Jean Houser : ‘Je plante un arbre’, 1 000 arbres sont prévus en cinq ans. Tout le monde peut en commander en ligne, ici comme au bout du monde, à New-York ou en Australie. Ces cyprès, pistachiers, amandiers, jujubiers et oliviers proviennent de la pépinière de Jacques Bardouin, à la Brillanne dans les Alpes-de-Haute-Provence. « Nos vignerons les planteront au bord des vignes, en prendront soin, un panneau indiquera le nom du propriétaire et sa géolocalisation grâce au GPS, explique-t-il. Et demain, peut-être, le petit-fils d’un Américain pourra venir le voir à Cairanne ».

Le maire de la commune, Roger Rossin insiste : « La viticulture, c’est la marque de notre terre, de notre histoire, de notre culture. Nous avons intégré notre vignoble dans le PLU (Plan local d’urbanisme) pour qu’on ne construise pas n’importe quoi entre vignes, lavandes, micocouliers et garrigues. Avec ces deux sentiers de randonnée, les visiteurs pourront voir notre village d’en-haut, avec les Dentelles et un horizon à perte de vue. »

Le départ et l’arrivée se font à la Maison du Cairanne où un apéro et une planche de charcuteries et fromages sont proposés après ces 6 et 10,5 km du ‘Sentier Bouteille’ et du ‘Sentier Magnum’. En attendant peut-être un jour les sentiers ‘Jéroboam’ ou ‘Mathusalem’ qui eux, frôleront la course endurance à travers vignes, voire le marathon de 42, 195 km… Mais c’est une autre histoire.


Un nouveau millésime pour Le Vigneron des Côtes du Rhône, le magazine de la filière viticole en Vallée du Rhône.

Pour sa 16ᵉ édition, Millévin, la fête des Côtes du Rhône et du nouveau Millésime a réuni de nombreux passionnés et amateurs de vins au cœur de la capitale des Côtes du Rhône, Avignon. En tout, 3 033 verres ont été distribués lors de l’évènement qui a eu lieu le jeudi 16 novembre.

De nombreux vignerons, représentant diverses appellations de la Vallée du Rhône, étaient présents pour célébrer le nouveau Millésime dans l’Église des Célestins, Rue des 3 Faucons, ou encore sur la Place Saint-Didier.

V.A.


Un nouveau millésime pour Le Vigneron des Côtes du Rhône, le magazine de la filière viticole en Vallée du Rhône.

Ce jeudi 16 novembre, la ville d’Avignon, capitale des Côtes du Rhône, a accueilli la 16ᵉ édition de l’événement ‘Millévin’, la Fête du nouveau millésime.

Aux Halles le matin, aux Corps-Saints à la tombée de la nuit, la même ambiance bon enfant, festive, conviviale dans les rues de la Cité des Papes et sur les places avec les confréries et une cinquantaine de vignerons, dont ceux venus de villes jumelles d’Avignon, Wetzler (Allemagne) et Tarragone (Espagne) pour faire déguster leurs bouteilles de vin nouveau. Château Gigognan de Sorgues, Domaine Saint-Pierre d’Escarvaillac de la Chartreuse de Bompas dans l’Église des Célestins, Rhonéa et Maison Sinnae sur le parvis, Ogier et les Vignerons du Castelas Rue des 3 Faucons, devant la Maison des Vins, Domaine Pélaquié, Maison Violette et les Vignerons de Roaix-Séguret sur la Place Saint-Didier.

C’est sur la scène ‘Rock’n Rhône’ que Philippe Pellaton, le président d’Inter Rhône s’est félicité pour la vendange 2023. « Une belle récolte, une belle énergie de nos vignerons », a-t-il affirmé. Pour Magali et Philippe Parpillon de la Cave Demazet de Morières, « c’est un plaisir de rencontrer nos clients et de faire goûter nos cols de Cap Revès et de Quilex à ceux qui se pressent avec leur verre de dégustation devant notre stand. » Même enthousiasme pour la Cave des Côteaux Saint-Maurice en Drôme Provençale, pour Florent, Damien et Yoann qui viennent à Millévin pour la 1ʳᵉ fois. « Nous représentons une vingtaine de familles de vignerons et avons environ 500 hectares entre la rivière Eygues, les côteaux et le plateau sur des sols argilo-calcaires et caillouteux et nous sommes ravis d’échanger avec les visiteurs », expliquent-ils. Claudine Vigne (ça ne s’invente pas) est installée à Montfrin, 148 000 bouteilles de production. « C’est vrai que la consommation de vin baisse, ajoute-t-elle. Il faut éduquer les jeunes, leur donner envie de goûter, qu’ils écoutent leurs sens. Chacun a un palais différent, des goûts particuliers, des arômes que certains perçoivent, d’autres pas. Il y a sûrement un rouge ou un blanc qui va leur plaire. »

La fête du goût, des mets et des vins de choix, va continuer dans le quartier avec ‘Le Week-end Gastronomique’ Place des Corps-Saints, Église et Cloître des Célestins jusqu’à dimanche soir (du 17 au 19 novembre).

https://www.echodumardi.com/tag/cotes-du-rhone-2/page/3/   1/1