16 juin 2025 |

Ecrit par le 16 juin 2025

Renaud Muselier pose la 1ère pierre d’une nouvelle Maison de Santé à Courthézon

« L’accès aux soins pour tous est une priorité, 127 établissements de santé ont vu le jour en Provence-Alpes-Côte d’Azur depuis 2021 que nous sommes aux commandes » affirme Renaud Muselier, président de la Région Sud, et médecin de formation.

Sur 640 m2, au coeur du bassin de vie Courthézon-Châteauneuf-du-Pape, dès 2026, cette nouvelle Maison de Santé accueillera 38 professionnels de santé : sages-femmes, dentiste, infirmiers, orthophoniste, médecins généralistes, biologiste, pharmacien, diététicien, masseur-kinésithérapeute, ostéopathe, psychiatre.

« Les Bac+20 parisiens nous ont fait perdre plus de 2 000Mds€, le pays est en grande difficulté, mais moi je regarde les initiatives concrètes sur le terrain et je vais de l’avant. Depuis 2021, nous avons soutenu l’installation de jeunes médecins et accompagné des internes pour un stage sur le terrain, auprès des Provençaux, Alpins et Azuréens pour réduire les inégalités et les distances. Ici, nous avons un territoire régional où chacun peut se faire soigner près de chez lui, rapidement et dignement. »

Il a rappelé que, malgré les restrictions budgétaires imposées aux collectivités locales pour combler partiellement le déficit abyssal de l’État, la Région Sud a voté un budget conséquent pour la santé : 2,5M€ pour la restructuration des urgences de Carpentras, 2M€ pour l’extension-rénovation de la réanimation et des urgences d’Avignon. De plus, une ‘Mammobile’ va bientôt sillonner l’ensemble du territoire pour prévenir le cancer dont 30 000 cas sont dépistés chaque année. « Nous voulons absolument sauver des vies », a martelé le président Muselier.

Lors de cette manifestation, il était entouré du préfet de Vaucluse Thierry Suquet, de la présidente du Conseil Départemental Dominique Santoni, d’Olivier Brahic, directeur général-adjoint de l’ARS (Agence Régionale de Santé) et de Nicolas Paget, maire de Courthézon. Le dispositif ‘Anti déserts-médicaux’ en Vaucluse, ce sont 4M€ pour 25 maisons de santé, 208 000€ l’installation de 6 médecins généralistes et un cofinancement de l’ARS et du Fonds Social Européen pour 46 bourses de santé d’un montant de 123 000€.


Renaud Muselier pose la 1ère pierre d’une nouvelle Maison de Santé à Courthézon

C’est dans les années 1900 que le couple Emmanuel et Félicie Mille a créé cette entreprise familiale de chaussures. Pendant la Première Guerre mondiale, elle fait tourner la maison pendant que son mari est au front. Suivront Gaston, Charles, Hugues et aujourd’hui Nicolas et sa soeur Estelle qui sont aux commandes de la société familiale et représentent la 5e génération.

Implantée d’abord au cœur d’Orange, près de la Poste, elle a migré vers Courthézon en 1995 pour s’agrandir au cœur de l’une de ses zones d’activités, la Grange Blanche, qui recense une trentaine d’entreprises et 500 emplois. Centenaire mais innovante, cette PME de 50 salariés a  lancé dès 1946 la 1e chaussure de sécurité avec embout acier en fer forgé. Et en 1964, en collaboration avec le fameux Dr Martens, a été créée la semelle à coussin d’air ‘Arausio’ et à grosses surpiqûres jaunes qu’on trouve encore aujourd’hui dans les boutiques branchées et que s’arrachent les ados.

Le président de la Région Sud à Courthézon

Ce mardi 29 avril, Estelle et Nicolas Mille ont reçu la visite du président du Conseil Régional Renaud Muselier et de la présidente du Conseil Départemental de Vaucluse Dominique Santoni. « En 2020, avec le Covid nous avons traversé une période difficile, nos ventes se sont effondrées et la Région Sud nous a accordé une subvention de 185 000€ ce qui nous a permis de sortir la tête de l’eau et d’investir ensuite près de 2M€ dans une machine bien plus productive, explique le PDG. Aujourd’hui, nous sortons 400 000 paires par an et ça va aller crescendo et nous exportons dans le monde entier, en Arabie Saoudite, en Australie, en Europe, aux USA, 40% de notre production. Dans toutes les tailles, du 35 au 46, et dans toutes les matières, buffle, vache, nubuk, polyuréthane, avec des finitions lisses ou travaillées. »

Après avoir fait le tour de l’usine, Nicolas Mille a évoqué les difficultés des patrons français face à la paperasse d’une administration tatillonne qui ajoute des normes aux règlementations européennes, face à la difficulté de recruter notamment des jeunes, face aux droits de douanes et pas seulement ceux des USA et face à la fiscalité.

Renaud Muselier lui a répondu : « La Région Sud investit 6Mds€ dans l’économie, elle a rajouté 1Md€ lors de la crise sanitaire et financé 13 millions de masques, ce que l’État a été incapable de faire. Tout le monde râle sur la conjoncture, mais vous, vous avez aussi su rebondir et vous êtes la 5ème génération de la famille Mille, bravo ! »

Pour conclure, le Président a pris deux exemples récents de résilience qui tordent le cou aux idées reçues et qui prouvent que le génie français existe bel et bien. D’abord l’organisation des Jeux Olympiques puis la reconstruction à l’identique de la Cathédrale de Notre-Dame de Paris. « Malgré le carcan de l’administration, la crise de l’énergie, le coût des matières premières, on a fait face, on a avancé, on a su trouver les moyens matériels et les ressources en nous, on a innové et on a gagné le pari. Tout le monde le reconnaît. Donc, ne baissons jamais les bras, fonçons ! »


Renaud Muselier pose la 1ère pierre d’une nouvelle Maison de Santé à Courthézon

Pour sa 5e exposition majeure annuelle du vendredi 18 avril au samedi 31 mai, la ville de Courthézon se pare des œuvres du sculpteur eygaliérois Francis Guerrier. 

Un parcours d’une douzaine de sculptures sera aménagé durant un mois et demi dans les lieux publics de Courthézon. Quant à la chapelle Saint-Georges, elle bénéficiera également d’un luminaire. Intitulée « Éclosion », l’exposition majeure de cette année s’inscrit dans une programmation culturelle que la municipalité a mise en place depuis 2021, en invitant des artistes dont les installations profitent aux locaux et touristes. 

Artiste contemporain de la région, Francis Guerrier a d’abord travaillé dans le domaine du spectacle vivant en tant que comédien, metteur en scène puis décorateur et scénographe. Le goût de la matière et l’envie de lui donner vie l’incitent à expérimenter la glaise, le plâtre et enfin le métal avec lequel il poursuit son œuvre. Identifiables par leurs lignes courbées poétiques, fuyantes et froides, enveloppantes et chaleureuses, les sculptures de Francis Guerrier offrent aux spectateurs une invitation à la rêverie et à la réflexion. 

Exposition artistique ‘Éclosion’. Parcours dans Courthézon. Du 18 avril au 31 mai. Horaires du château Val Seille du lundi au vendredi 8h30-12h / 13h30-17h. Vernissage vendredi 18 avril à 18h30 au château Val Seille. Visite guidée samedi 26 avril à 14h30 au parc Val Seille. 

©Ville de Courthézon

A.R.C


Renaud Muselier pose la 1ère pierre d’une nouvelle Maison de Santé à Courthézon

Gaston Mille est une entreprise familiale créée en 1912 à Courthézon. Nicolas Mille, son président actuel, représente la cinquième génération, avec sa sœur Estelle qui s’occupe de la partie administrative et RH. Il vient de faire réaliser un virage stratégique important à l’entreprise avec l’acquisition d’une machine ultramoderne ayant des conséquences très importantes.

Gaston Mille modernise sa production avec la Desma Amir. Il s’agit d’une machine ultramoderne acquise d’occasion à la société Adidas pour un budget de 2M€, la valeur neuve étant de 4M€. « Cette dernière acquise en 2024 va avoir des effets très positifs sur la vie de notre entreprise. Elle va ainsi doubler la capacité de production et permettre également de décaler les horaires des employés. »

Des meilleures conditions de travail
« Il n’y aura plus désormais qu’un seul poste de travail de 8 heures à 16 heures contre deux précédemment dont un commençait à 5 heures du matin. Ceci permettra des horaires plus confortables pour nos salariés » explique Nicolas Mille.
Cette opportunité d’achat à la société Desma situé en Allemagne va positionner l’usine de Courthézon, comme un site unique en France en production de chaussures et parmi les cinq usines les plus modernes en Europe.
L’acquisition de cet outil de technologie qui fonctionne notamment grâce à un robot va aussi  faciliter le travail des salariés pour l’en-formage qui est une opération pénible. Certaines tâches laborieuses seront aussi automatisées. Toute l’ergonomie du poste de travail a été repensée autour de cette nouvelle machine.

La machine en détail
– Étapes de travail plus précises et qualitatives grâce aux zones de cooling
– Machine ultra-technique équipé de convoyeurs et de 6 robots autonomes
– Travail sur chaine avec convoyeur automatique
– Puce RFID sur chaque modèle de chaussure afin d’avoir une meilleure traçabilité et suivie de la production
– Capacité de stockage augmenté grâce au système Amir (travail sur chaîne)
– Robots autonomes qui interviennent désormais dans les étapes les plus exigeantes, telles que le pré-ébavurage des chaussures et l’en-formage sur ligne.
– Efficacité de production : 800 paires/poste de 7h (contre 400 sur l’ancienne machine)

« L’automatisation avancée, combinée à l’utilisation de robots, garantit une précision optimale et une meilleure qualité des produits. »

Nicolas Mille, président de Gaston Mille

Une meilleure qualité
Avec une capacité accrue de 1 600 paires par jour, cette ligne de production permet une meilleure réactivité, une réduction significative des stocks et une optimisation des coûts de production. « L’automatisation avancée, combinée à l’utilisation de robots, garantit une précision optimale et une meilleure qualité des produits. Cette modernisation s’inscrit dans une stratégie de développement durable de la société avec une réduction des rebuts, des économies d’énergie et une limitation des transports. La machine nouvellement acquise permet ainsi de recycler les déchets de 15% qui sont réinjectés pour la production des semelles. »

Gaston Mille en chiffres :
Chiffre d’affaires 2024 : 10,4M€ avec une forte croissance depuis 2021 qui avaient vu les ventes chuter fortement en raison du Covid
– Salariés : 50

Des perspectives de développement
« Gaston Mille prévoit également d’ouvrir de nouveaux marchés grâce à cette flexibilité accrue, notamment auprès de l’armée et des services de secours. Depuis sa création en 1912, Gaston Mille conçoit et fabrique des chaussures de sécurité en France. Acteur historique du secteur, l’entreprise se distingue par son engagement envers la qualité et la sécurité, en répondant aux besoins des professionnels de l’industrie, du BTP et de la logistique » explique Nicolas Mille. Les nouveaux prototypes sortis de la machine au nom de Frenchgrip s’inspirent de la basket urbaine, avec un look attractif. Ceci devrait donner un élan de développement à l’entreprise et lui assurer ainsi des bons relais de croissance.

Olivier Muselet

Une démarche RSE
La société Gaston Mille pratique une démarche RSE depuis de nombreuses années. L’acquisition de cette machine qui permet du recyclage va dans ce sens. Quelques items travaillés :
– Achats responsables avec l’utilisation de plus de matières premières françaises et européennes avec un objectif 2028 de réduction de 20% des achats de matières premières hors Europe
– Économies d’énergie : équipement d’ampoules LED – Consommation réduite de 7% en 2023 avec un objectif 2028 de réduction de la consommation électrique de 15%
– Limitation et optimisation des transports avec la diminution de moitié des allers-retours vers les usines de sous-traitance en Tunisie et en Inde avec un objectif 2028 de diminution de 30% supplémentaire
– Éco-conception produit, durabilité des modèles et recherche de matières recyclables avec un objectif 2028 de mise à disposition d’un forfait de réparation des chaussures de sécurité de la gamme
– Bien-être humain avec 100 % des contrats en CDI, la recherche d’une parité (en 2024 la répartition est de 51 % d’hommes et 49 % de femmes) et des conditions de travail agréables
– Gestion des déchets avec la diminution des rebuts et le recyclage de 100% de la ferraille et des cartons  et 41% des bidons.


Renaud Muselier pose la 1ère pierre d’une nouvelle Maison de Santé à Courthézon

Nicolas Paget, maire de Courthézon se bat pour soustraire les habitants au bruit de l’autoroute. Pourtant, avant son mandat, un mur antibruit avait été édifié en 2017. Cependant sa réalisation, en protégeant un quartier amplifiera le bruit sur le quartier voisin. Le maire demande alors que le mur soit prolongé ainsi qu’une diminution de la vitesse des voitures pour en minorer le bruit. Aidé du sénateur Jean-Baptiste Blanc, le maire de Courthézon continue de se battre pour offrir à ses administrés une meilleure qualité de vie et fait connaître ses actions.

«Réalisé sur l’A7 en 2017 à l’Est ainsi qu’à l’Ouest de la commune, le mur antibruit est venu apporter un confort complémentaire à l’ensemble des zones depuis protégées par ce dernier tant il diminue considérablement l’impact du bruit autoroutier, expose Nicolas Paget, maire de Courthézon, mais cette démarche vertueuse s’est transformée en véritable inégalité. Car l’ouvrage, bâti plus long à l’Est qu’à l’Ouest, a impacté un quartier résidentiel au Nord-Ouest sur près d’un kilomètre en proie aux réverbérations des bruits de la structure, ajoutant des désagréments à l’ensemble des riverains concernés.»

La Mairie a fait réaliser, en 2022 et sur ses propres deniers, une étude de bruit sur zone afin de s’appuyer sur des éléments d’informations précis qui révèlera que les nuisances peuvent être considérées comme nocives pour la santé, et relevant de la santé publique, causant des troubles extra-auditifs avec des valeurs de 40 dba –décibels- la nuit passés à 55 le jour. Nicolas Paget a également demandé à ce que le préfet autorise une réduction de la vitesse de 20km/h, soit 110 Km/h au lieu de 130, lors de la traversée de Courthézon par l’autoroute, demande qui avait déjà été refusée par l’ancienne préfète Violaine Démaret, en octobre 2023.

En août 2022 Vinci Autoroutes a demandé au service de la Direction des mobilités routières d’intégrer la réalisation du mur anti-bruit restant sur le Nord-Ouest de la commune dans le contrat de plan qui les lient. En septembre, Jean-Baptiste Blanc et Nicolas Paget rencontraient le ministre des transports, Philippe Tabarot pour défendre le dossier du mur anti-bruit.

Enfin, le préfet, Thierry Suquet, confirme la saisie du Cerema –Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement- afin de mener une étude de bruits sur le site et d’en informer Vinci autoroutes. Le maire de Courthézon espère ainsi que le ministre des Transports, Philippe Tabarot, se saisira du dossier demandant au concessionnaire Vinci de compléter le mur anti-bruits d’ici la fin de la concession.

Jean-Baptiste Blanc sénateur de Vaucluse, Nicolas Paget maire de Courthézon et Philippe Tabarot ministre des Transports

Renaud Muselier pose la 1ère pierre d’une nouvelle Maison de Santé à Courthézon

Le maire de Courthézon, Nicolas Paget l’avait promis, la ville demeurera sereine et sécure. «Même si Courthézon est loin de se placer en tête de classement des méfaits et délits, qu’elle est accueillante et vivante, l’on doit s’y sentir bien.»

Des actions concrètes qui passent par l’accroissement des effectifs de la Police municipale de 4 à 7 effectifs, sur une amplitude horaires de 8h à minuit ainsi que le week-end. « La présence des policiers municipaux est importante et adaptée aux besoins, à vélo, à pied, afin que les policiers puissent être vus et échanger avec la population. Le dispositif est établi à titres préventif et dissuasif pour lutter contre le sentiment d’insécurité.», précise le 1er magistrat de la Ville.

Copyright Mairie de Courthézon

Des moyens humains et matériels
Pour cela, le Conseil municipal s’est engagé dans la modernisation du réseau de vidéo protection comprenant l’enregistrement des images captées et l’extension de ce dispositif dans de nombreux quartiers de la ville, dont celui de la Barrade. Enfin, un nouveau véhicule a été acquis, une Renault Scénic électrique pour un montant de presque 43 700€, auquel la Région Sud a participé à hauteur de 43%, dans le cadre du dispositif ‘Région Sud, Région sûre’.

Entourant la nouvelle Renault Scénic, Nicolas Paget, maire de Courthézon et Cyril Flouret, adjoint à la sécurité, avec les policiers municipaux. Copyright Ville de Courthézon

Renaud Muselier pose la 1ère pierre d’une nouvelle Maison de Santé à Courthézon

Le Cellier des princes à Courthézon organise une exposition du photographe et réalisateur Christophe Switzer. Ce dernier, qui prend pour référence le travail de Doisneau, pour son œil amusé, de Man Ray pour ses explorations et ses compositions, ou bien encore d’Elliott Erwitt pour son sourire curieux, présentera une quinzaine de clichés du mercredi 26 juin au jeudi 26 septembre 2024 dans la cave de ce producteur de Châteauneuf-du-Pape depuis 1925.
Cette exposition sélectionnée au Festival Off Visa pour l’image 2023 débutera par son vernissage en présence de l’artiste qui se déroulera ce jeudi 27 juin à 18h.

Edmond avant de partir chasser sous l’eau à Tahiti. ©Christophe Switzer

Intitulée ‘Edmond, chasse sous-marine à Tahiti’ montre les plongées de ce tahitien qui vit sur la commune de Mataeia sur la grande terre. Paysan avec un P majuscule, il cultive toutes les semaines ses parcelles de taro bleu, élève des cochons et récolte les fruits de saison sur son terrain. Très attaché à son île, à sa culture et à ses traditions, il chasse au harpon les week-ends, derrière la barrière de corail quand la houle le permet. Il plonge à plus de 20 mètres, réalise des apnées de plus de 2 minutes 30 et reste parfois plus de 8 heures dans l’eau pour rapporter le poisson de la semaine et améliorer son ordinaire et celui de sa famille. « Comme ça, je choisis le poisson que je mange tu comprends ? C’est la mer qui donne quoi, mais c’est moi qui le pêche » dit-il en s’adressant à Christophe Switzer.
Pour ce dernier, qui reprend les mots de la réalisatrice Agnès Varda : « Je ne veux pas montrer, mais donner l’envie de voir ».

‘Edmond, chasse sous-marine à Tahiti’. Du mercredi 26 juin au jeudi 26 septembre 2024.
A découvrir de 9h à 19h, du lundi au samedi, et les dimanches et jours fériés, de 9h à 18h.
Cellier des princes. 758, route d’Orange. Courthézon. 04 90 70 21 50. www.cellierdesprinces.fr

Chayma Ajel & L.G.

©Christophe Switzer

Renaud Muselier pose la 1ère pierre d’une nouvelle Maison de Santé à Courthézon

241 collectivités ont été labellisées Territoire, Ville ou Village Internet 2024 pour les 25 ans du label. Cette année, cinq communes vauclusiennes font partie du palmarès, c’est deux de plus que l’année dernière. Parmi elles, trois avaient déjà obtenu le label en 2023 : Carpentras, Courthézon et Monteux. Deux communes viennent donc s’ajouter, il s’agit de Vaison-la-Romaine et Althen-des-Paluds.

Pour la deuxième année consécutive, la ville de Carpentras décroche le niveau le plus élevé de ce label, avec 5 @@@@@, récompensant chaque année les collectivités qui œuvrent significativement pour la démocratisation des technologies de l’information et de la communication et de leurs usages citoyens. Les communes de Monteux, Courthézon et Vaison-la-Romaine, quant à elle, ont obtenu 4 @@@@, et Althen-des-Paluds 2 @@.


Renaud Muselier pose la 1ère pierre d’une nouvelle Maison de Santé à Courthézon

La liste des 238 nouvelles brigades de gendarmerie qui vont être créées en France afin de renforcer le maillage du territoire vient d’être dévoilée par le président de la République. Parmi elles figurent la création de trois sites en Vaucluse avec une brigade fixe et deux brigades mobiles. Elles s’ajoutent aux 23 brigades déjà implantées dans le département où l’on dénombre plus de 700 militaires (officiers, sous-officiers, gendarmes, contractuels et personnels civils) ainsi que 450 réservistes répartis dans les 4 compagnies (Avignon, Carpentras, Orange et Pertuis), l’escadron départemental de sécurité routière, la MCPF (Maison de confiance et de protection des familles) et l’ART (Antenne du renseignement territorial).

Une brigade fixe, 2 brigades mobiles
La brigade fixe verra le jour à Courthézon. Selon la préfecture de Vaucluse, elle « vise à densifier le maillage territorial de la gendarmerie dans une zone à forte croissance démographique, traversée par des axes routiers à forts enjeux locaux et nationaux et exposée à une densité délinquante significative ».
Les deux brigades mobiles seront déployées à Caromb et la Tour d’Aigues. Celle de Caromb, dite brigade mobile du Mont Ventoux, aura vocation à couvrir le territoire situé à l’Est/Nord-Est de l’agglomération de Carpentras dans une zone touristique estivale importante, connaissant une certaine pression démographique et exposée aux cambriolages. Une dizaine de gendarme y seront affectés.
Celle de la Tour d’Aigues, désignée brigade mobile du Pays d’Aigues, vient renforcer la présence de la gendarmerie dans un secteur constituant à la fois une zone touristique estivale importante du département, mais également une zone de croissance économique et démographique, connaissant une densité délinquante significative. Chacune de ces brigades mobiles sera constituée de 6 gendarmes.

L’implantation des futures brigades de gendarmerie de Vaucluse.

Implantation à Saint-Andiol et Pélissanne
Juste à côté du Sud Vaucluse, une brigade mobile va aussi être implantée, dans le Nord des Bouches-du-Rhône, à Saint-Andiol et une fixe à Pélissanne. Dans les autres départements limitrophes une brigade fixe va voir le jour à Villeneuve et une mobile à Sisteron dans les Alpes-de-Haute-Provence. Pour le Gard : 3 brigades mobiles à Aimargues, Saint-Hippolyte-du-Fort et Saint-Jean-du-Gard. Pour l’Ardèche : 2 brigades mobiles à Rosières et Vernoux-en-Vivarais. Enfin pour la Drôme : 2 brigades fixes à Tourrettes et Châteauneuf-de-Galaure.

Compenser les 500 fermetures de brigades dans les années 2000
Au niveau national, 145 brigades mobiles et 93 fixes vont voir le jour. Elles compléteront les 3 049 existantes.  Cette mesure vise à la fois à renforcer le service public de la sécurité dans les territoires, alors que près de 500 brigades avaient été supprimées au début des années 2000, mais également à adapter le maillage territorial de la gendarmerie aux évolutions de la démographie et de la délinquance. Ce déploiement de nouvelles brigades correspond à 2 144 gendarmes supplémentaires. Plus de 300 militaires seront formés chaque année pour rejoindre ces unités.

Les 238 nouvelles brigades de gendarmerie prévue dans le cadre des annonces du président de la République.

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