17 mai 2024 |

Ecrit par le 17 mai 2024

La Ville d’Avignon et le Grand Avignon main dans la main pour relancer les projets structurants du territoire

Le dernier acte remonte à février 2017, quand Jean-Marc Roubaud, alors président de l’agglomération et Cécile Helle, maire d’Avignon et 1re vice-présidente, avaient co-animé un atelier à l’Université Sainte-Marthe. A cette occasion, ils avaient invité l’architecte-urbaniste catalan Joan Busquets pour dessiner le futur quartier à la confluence du Rhône et de la Durance, d’où son nom ‘Avignon-Confluences’. Professeur à Harvard, c’est lui qui a, notamment, aménagé Barcelone pour accueillir les Jeux Olympiques de 1992. « Avignon fait rêver » avait alors déclaré le maire de Villeneuve-lès-Avignon, « Il nous faut donc inventer un quartier pas comme les autres » avait enchaîné à l’unisson la maire d’Avignon.

Un jour symbolique pour notre territoire
Ce jeudi matin au siège d’Agroparc, l’actuel président du Grand Avignon, Joël Guin, aussi maire de Vedène, a insisté « Ce jour aura une valeur symbolique dans l’histoire de notre territoire, il marque une étape importante et emblématique dans la réalisation du futur quartier. Loin de s’enliser comme certains ont pu l’écrire, il va connaître une avancée majeure, une opération d’aménagement urbain avec ambition et volontarisme. Elle est le fruit d’un partenariat avec la Ville d’Avignon, d’une coopération pour concilier aménagement urbain et économie durable et responsable, et faire sortir de terre un quartier à vivre, harmonieux, économique et équilibré ».
« Grâce à la SPL (Société publique locale) que nous avons créée en 2021, nous bénéficions d’un nouvel outil, plus performant, plus souple et nous allons travailler en totale collaboration avec le Grand Avignon, ajoute Cécile Helle. Déjà avec l’éco-quartier Joly Jean nous avons cheminé ensemble, les appartements seront livrés dès la rentrée prochaine, la nouvelle école ouvrira en septembre 2023 avec, en plus des 11 classes maternelles et élémentaires, un potager pédagogique, une halle créative et un studio musical. Le tout dans un cadre végétalisé, avec mixité sociale, déplacements doux et label BDM(Bâtiment durable méditerranéen). »

L’éco-quartier de Joly-Jean.

Livraison de ‘Bart’ en 2025
Florence Verne-Rey, la nouvelle directrice de la SPL Grand Avignon aménagement, a détaillé les projets, à commencer par le quartier ‘Avignon Confluences’ autour de la gare TGV et des zones du Gigognan et de Courtine. « En tout 27 hectares de foncier et 16 macro-lots où seront développés sur 160 000m2 de plancher des projets cohérents et complémentaires. Le siège de la CAF (Caisse d’allocations familiales) accueillera ses 300 salariés dès l’an prochain. Le projet ‘Bart’ lancé en 2021, sur 5 étages et 6 500m2 de surface proposera commerces, logements privés et espaces de co-living, services, bar et restaurant sur le toit-terrasse avec vue sur 360° et le Palais des Papes. La livraison est prévue en 2025. Dès la fin de ce mois de juin sera lancé l’appel à projets pour la réalisation d’un méga-lot de 50 000m2 couverts sur 4 hectares. Il mêlera là aussi développement économique et durable, habitat de qualité, réflexion sur le stationnement et mobilités douces. »

Près de 100M€ d’investissement
Florence Verne-Rey est aussi revenu sur le projet en cours Joly Jean « Sur 42 hectares entre la ceinture verte d’Avignon au sud, la rocade Charles de Gaulle au nord et le centre commercial Cap-Sud, 100 000m2 de maisons, appartements, locaux commerciaux sont en cours de construction, avec le fameux Parc de la Murette et ses 15 hectares de verdure, un poumon vert pour cet éco-quartier qui figure la ville de demain ».
Côté finances : le quartier Joly Jean coûtera à terme 40M€ et Avignon-Confluences, 55M€, sans parler de l’acquisition du foncier. Mais le retour sur investissement, d’ici d’une quinzaine d’années se fera grâce au coup d’accélérateur économique généré par ce pôle d’attraction, l’arrivée d’entreprises créatrices d’emplois et de richesses et l’implantation d’activités nouvelles. Certain se sont demandés pourquoi rien de concret ne s’était produit depuis l’arrivée au pouvoir de la nouvelle présidence du Grand Avignon, pourquoi ce n’était plus Citadis, bras armé de la ville d’Avignon et du Conseil Départemental de Vaucluse pendant 60 ans, qui gérait le dossier. « Je regarde devant, pas derrière » a répondu Joël Guin. « C’est un projet lourd, qui a demandé de la réflexion » et il a conclu par un truisme « Il n’est jamais trop tard pour bien faire ».
Cécile Helle, qui apparemment s’entend mieux avec le nouvel exécutif, a rappelé que « depuis 2 ans, la crise sanitaire, le confinement et les échéances électorales ont sans doute ralenti le rythme, mais finalement, on a tenu le timing ».

Jusqu’alors, le PPRI (Plan de prévention des risques d’inondation) de Courtine était l’un des freins majeurs au développement du quartier de Confluences.

100 000 habitants en 2050 ?
En 2017, lors de sa venue à Avignon, l’architecte catalan Joan Busquets déclarait à propos de l’aménagement d’Avignon-Confluences : « Nous devons composer avec la nature et l’histoire d’Avignon, tenir compte d’un paysage magnifique avec ses canaux, ses bocages, ses haies et surtout dessiner des chemins, des ponts, des radiales et des quais entre le cœur d’Avignon, les remparts et cette périphérie verte et bleue ». 4,86 M€ d’honoraires ont été versés à son cabinet. La volonté politique est bel et bien là, enfin. Rome ne s’est pas faite en un jour, Agroparc non plus puisque les premières entreprises se sont installées en 1986 et ce n’est pas fini. Reste à savoir ce que décidera le préfet avec le PPRI (Plan de prévention des risques d’inondation). C’est l’une des conditions nécessaires pour qu’avec ce nouveau poumon vert qui doublera sa superficie, Avignon devienne d’ici l’an 2050 une ville de plus de 100 000 habitants où on pourra encore mieux ‘Vivre ensemble’.


La Ville d’Avignon et le Grand Avignon main dans la main pour relancer les projets structurants du territoire

Le projet d’arrêté interdisant la circulation des poids-lourds sur la rocade Charles-de-Gaulle aux heures de pointe semble reporté à une date non définie…

Afin de réduire le trafic routier sur la rocade Charles-de-Gaulle, la Ville d’Avignon et les services de l’Etat envisageaient un projet d’arrêté visant à interdire la circulation des poids-lourds entre 7h et 9h ainsi qu’entre 16h et 18h tous les jours.
« L’interdiction des poids lourds sur la rocade est une mesure demandée par les acteurs locaux, notamment par la maire d’Avignon depuis plusieurs années, détaillait la Dreal Provence-Alpes-Côte d’Azur en octobre dernier. Cette restriction vise les poids-lourds de plus de 40 tonnes aux heures de pointe. »
Travaillant sur la faisabilité d’un tel projet (conditions de contrôle, parkings de stockage, balisage des itinéraires, conditions de circulation des poids lourds du MIN de Châteaurenard), la Dreal Paca évoquait alors une entrée en vigueur de la mesure d’interdiction à la fin de l’année 2021.

Un remède pire que le mal ?
C’était sans compter sur la mobilisation des entreprises de transports locales ainsi que des membres de l’association du parc d’activités Avignon-Courtine. En effet, cette zone d’activités abrite de nombreuses sociétés de transports ainsi qu’une très importante plateforme multimodale (rail-route).
A ce titre, TLF-Méditerranée (regroupant les représentants régionaux l’union des entreprises de transport et logistique de France) ont fait part de leurs inquiétudes de leurs adhérents effectuant des transports de denrées périssables et des transports combinés rail-route.
S’appuyant sur des études faites par la Dreal et le Cerema, le groupe de travail réunissant les parties prenantes associées à cette réflexion (collectivités, acteurs économiques, transporteurs routiers notamment) ont estimé « qu’une telle interdiction mettrait à mal – voire en péril – le transport combiné rail-route dans le Sud de la France et compromettrait la transition énergétique ainsi que le report modal en général ».
De fait, le projet d’obligation de contournement de la rocade Sud d’Avignon semble donc reporté sine die.

La LEO fait cruellement défaut
Pour la Ville l’objectif de cet arrêté est de diminuer le trafic poids lourds sur la rocade. Une zone qui enregistre un transit quotidien de l’ordre 30 000 à 40 000 véhicules, dont 11% à 13% de camions. Un flux qui n’est pas sans conséquences sur la santé et la qualité de vie des 25 000 riverains des quartiers Sud de la cité des papes.
« Un périmètre reste à définir dans lequel un recours aux dérogations serait inutile car seul le transit devrait y être interdit, précise Michel Mattar, secrétaire général de TLF Méditerranée Pour les véhicules en transit, ils seraient dans l’obligation d’utiliser les itinéraires de contournement prédéfinis par la ville d’Avignon et la Dreal, mais cela engendrerait des problèmes avec les maires des communes traversées car les routes sont inadaptées et déjà très congestionnées. »
Aujourd’hui, si l’arrêté interdisant la circulation des poids-lourds sur la rocade Charles-de-Gaulle n’est donc pas pris c’est, qu’au bilan, entre les nuisances reportées sur d’autres territoires et les émissions de CO2 multipliées par la sous-utilisation de la plateforme rail-route, l’impact environnemental serait négatif.
Ainsi à l’image de difficultés rencontrées avec le plan Faubourgs, cette volonté municipale de ‘faire la chasse’ au trafic de transit se retrouve confrontée aux manques de solutions alternatives. Dévier le flux des véhicules : mais pour les faire passer où ?
Cette situation met en lumière l’absence d’infrastructures adaptées à la réalité du bassin de vie et plus particulièrement le retard pris par la LEO (Liaison Est-Ouest) dont seulement une tranche a été réalisée sur les 3 que compte le projet de contournement d’Avignon par le Sud.
Selon les projections, la mise en service de ces équipements routiers permettrait de réduire le trafic de plus de -20% sur la rocade et de -40% à -50% sur plusieurs tronçon de route compris entre la cité des papes et Châteaurenard.


La Ville d’Avignon et le Grand Avignon main dans la main pour relancer les projets structurants du territoire

Après avoir été acquis en octobre dernier par le coréen Hanwha Solutions, RES SAS vient de dévoiler sa nouvelle marque. L’entreprise de développement et de construction de projets d’énergies renouvelables basée en Courtine à Avignon devient ainsi Q Energy France.

Si chez RES on est habitué au changement de nom, l’entreprise spécialisée dans le développement et la construction de projets d’énergies renouvelables reste attachée à son ancrage local à Avignon. Née en 1999 de l’association entre Eole Technologie, un bureau d’étude français actif dans le secteur éolien depuis 1995, et le britannique RES Ltd (Renewable energy systems), la société est devenue une filiale de RES Méditerranée en 2009 avant de prendre définitivement le nom de RES en 2015. Un changement de nom qui marque la diversification des activités de ce pionnier de l’éolien en France qui se tourne alors vers le photovoltaïque puis le stockage d’électricité pour devenir un opérateur multi-énergies.
Et si l’entreprise est aujourd’hui le 3e développeur sur le marché hexagonal des énergies renouvelables – et 1er indépendant devant les ‘mastodontes’ EDF et Engie – elle est toujours restée fidèle à la cité des papes où l’avait installé son fondateur, Jean-Marc Armitano. Ce dernier ayant ensuite passé le relais fin 2018 à la tête de cette société dont le siège social, modèle d’environnement durable avec ses ombrières photovoltaïques, ses terrasses végétalisées, ses nombreux dispositifs de recyclage et même son potager, est installé dans la zone d’activités de Courtine.

Nouvelle identité, nouvelles ambitions
Avec l’arrivée du coréen Hanwha Solutions, RES devient donc Q Energy France. Une entreprise de la holding européenne Q Energy Solutions, créée en 2021 par Hanwha Solutions.
« C’est avec beaucoup d’enthousiasme que nous abordons ce nouveau chapitre de l’histoire de notre entreprise avec le soutien de notre nouvel actionnaire, explique Jean-François Petit, directeur général de Q Energy France. Cette évolution nous permet de renforcer notre présence sur le marché français dans tous nos secteurs d’activité et de travailler à notre expansion vers de nouveaux secteurs d’avenir. »
Basée à Berlin, Q Energy Solutions est une société sœur de Q Cells, fabricant de modules photovoltaïques reconnu à travers le monde. Les deux sociétés constituent la division Energie du groupe Hanwha Solutions, basé à Séoul.
« Q Energy France ambitionne d’être une entreprise leader de ‘smart energy solutions’, poursuit celui qui est en poste depuis 2018 après être entré dans le groupe en 2004. Nous produisons de l’électricité verte à partir de l’énergie générée par le soleil et par le vent, notre objectif est d’offrir la capacité de stocker cette énergie ou de la convertir en hydrogène vert au moyen de solutions durables, intelligentes et abordables pour accélérer la transition énergétique du pays. »
Déjà spécialiste du développement et de la construction de projets éoliens – terrestres et en mer – et photovoltaïques Q Energy entend poursuivre sa croissance en s’ouvrant à de nouveaux domaines tels que le solaire flottant et ‘l’agrivoltaïsme’. L’entreprise explore également de nouvelles filières innovantes comme la production d’hydrogène ou les solutions hybrides afin de proposer une offre toujours plus complète et adaptée aux besoins énergétiques nationaux.
Aujourd’hui, l’entreprise compte plus de 200 collaborateurs, essentiellement au sein de son siège avignonnais, ainsi que 6 agences réparties sur l’ensemble du territoire hexagonal.


La Ville d’Avignon et le Grand Avignon main dans la main pour relancer les projets structurants du territoire

L’hôtel des ventes d’Avignon propose, cette semaine, des tableaux anciens, du mobilier et des objets d’art particulièrement recherchés comme ce tableau de Charles-François Lacroix pour son paysage portuaire avec deux orientaux, (Marseille vers 1700 Berlin après 1784) Paysage portuaire avec deux orientaux. Dimensions 47,8×63,5cm. 10 000/15 000€. Il y a aussi ce tableau attribué à Adriaen Van Stalbemt (1580-1662) ‘Vénus armant l’Amour’ sur panneau de chêne parqueté avec son cadre d’époque Louis XIV en bois sculpté et redoré de dimensions 48,5×73,5cm et estimé entre 6 000 et 8 000€. On craque pour ce tableau attribué à Bernardo Cavallino de l’école Napolitaine XVIIe siècle dont les dimensions sont 76x62cm pour une estimation comprise entre 4 000 et 5 000€.

Les bijoux
Au chapitre des bijoux nous avons repéré une magnifique minaudière en argent émaillé et diamant d’époque Art Déco estimée entre 800 et 1 000€. Une paire de dormeuses en or et platine ornées chacune d’u diamant TA de 1,2 carat environ, la paire est estimée entre 2 000 et 3 000€.

On est curieux
D’entendre cet incroyable piano droit mécanique à cylindre interchangeable JB Blance et R Goffart à Valenciennes. C’est un piano ‘La victoire’ N°3424 époque fin XIXe estimé entre 500 et 600€. Ce sera également la même mise à prix pour ce Léon Mougenot, un violon fait à Mirecourt en 1927. 

Collection de petits bronzes animaliers
Ils sont ravissants ces petits bronze animaliers de XIXe siècle dont certains sont signés Antoine-Louis Barye, Auguste Caïn, Théodore Getcher, Pierre-Jules Mène…

Les infos pratiques
Hôtel des ventes d’Avignon. Samedi 5 février de 9h30 à 14h15. Tableaux anciens, mobilier et objets d’art. Succession de Monsieur de la L et divers. Exposition vendredi 4 février de 10h à 12h et de 14h à 18h ainsi que le matin de la vente de 9h à 9h30. Patrick Armengau, commissaire-priseur. Courtine 2, rue Mère Teresa à Avignon. 04 90 86 35 35 www.avignon-encheres.com et www.interencheres.com/84001

Prochaines ventes
Samedi 12 mars pour des tableaux et art moderne du XXe siècle ; Samedi 9 avril pour du mobilier et des objets d’art ; Lundi 25 avril pour des automobiles de collection ; Samedi 21 mai pour des bijoux, accessoires et art de la table ; Jeudi 2 juin timbres et cartes postales ; Samedi 18 juin mobilier et objets d’art.
MH

Vierge à l’enfant attribuée de Bernardo Cavallino, école Napolitaine du XVIIe siècle


La Ville d’Avignon et le Grand Avignon main dans la main pour relancer les projets structurants du territoire

Tout part d’un besoin impérieux : trouver du sens. Ce dernier prendra la forme d’un mobilier niché en plein cœur de la cuisine pour une alimentation de qualité, fraîche et locale.

Apres quatre années d’expérimentations, naissance de La Grangette, un potager d’intérieur dont les courbes ont été conçues par celui même qui a désigné la Ferrari. Un prêt BPI France, une exposition dans le 2e plus gros terminal d’affaires d’Europe et une renommée grandissante. Thibaut Pradier nous présente le potager du futur.

Installé à Agroparc, l’entrepreneur de 48 ans, nous ouvre les portes de son laboratoire. L’endroit est apaisant. Un tableau de végétation s’offre à nous, le bruit de l’eau ruisselante et le vert nous plonge dans la nature. A l’étage, la ‘nursery’, les bébés pousses seront bientôt installés dans le laboratoire. Tout ce végétal terminera son voyage dans ‘La Grangette’, un potager d’intérieur offrant les meilleures variétés de plantes, de salades et d’aromates. Non content d’offrir une alimentation saine, ce luxueux mobilier est connecté et autonome. Il permet à ses utilisateurs de piloter l’ensemble à distance via une application mobile. La première étape de cette aventure ? Créer un prototype. C’est chose faite, il trône au milieu de la salle et nous attire comme un aimant.

De IAM aux salades

L’entrepreneur spiripontain de naissance ne se prédestinait pas à l’agriculture. Ingénieur du son, Thibaut Pradier mène une première carrière dans l’industrie musicale et collabore avec IAM, Soprano ou le Wu-Tang Clan. L’homme traversera la manche pour s’installer à Londres à 17 ans et se construire un large réseau. Il y restera plusieurs années avant de revenir en France et de fonder sa société à l’âge de 24 ans. « J’ai totalement changé de secteur pendant 5 ans pour diriger un hôtel et un golf », se remémore-t-il. Il sillonnera les pays d’Europe avec pour seul objectif : faire la promotion de la Provence et décrocher des contrats. Thibaut dirigera par la suite le groupe familial pendant quinze ans, une industrie du BTP spécialisée dans les carrières.

Rapidement, les questions existentielles prennent de la consistance, quels sont les besoins qui ont du sens ? « Mon épouse me faisait régulièrement part de son envie de manger des fruits sains, locaux et avec un bon goût », explique l’entrepreneur. La technologie lui fait également de l’œil. La combinaison entre agriculture et intelligence artificielle s’immisce progressivement dans son esprit. « J’ai pensé à mon grand-père qui m’engueulait quand je marchais sur son potager à Pont-Saint-Esprit. Avec du recul, j’ai compris qu’il avait trouvé la solution pour bien manger », reconnait-il. Le raisonnement prend forme, le projet se dessine, « si nous arrivons à créer des voitures autonomes, pourquoi pas des potagers ? »

Bénédicte et Gaël en pleine session jardinage. Crédit photo : Linda Mansouri

Le ‘vertical farming’ naît au Japon

« Le ‘vertical farming’ ou agriculture verticale a démarré au japon. 90% des salades et aromatiques vient du vertical farming, en raison de la pollution et du manque d’espace », explique Thibaut Pradier. Pays montagneux de 127 millions d‘habitants dont la surface agricole est six fois plus réduite que celle de la France, le Japon n’a pas d’autres choix pour nourrir ses habitants. Pour avancer sur le chemin de l’autosuffisance alimentaire, les Japonais ont accueilli à bras ouverts le concept de fermes verticales. Mais c’est après la catastrophe nucléaire de Fukushima en 2011 que les fermes verticales ont vraiment pris leur essor.

Dans une ferme verticale, les cultures ne sont pas tributaires de la surface au sol, les légumes sont cultivés sur plusieurs étages. Des bacs de végétaux en rangs sont placés sur des étagères superposées et poussent hors-sol, dans un environnement clos et contrôlé. Les légumes puisent de l’eau dans laquelle leurs racines baignent (ce qu’on appelle l’hydroponie). Sous la lumière de néons, les racines trempent dans une solution riche en nutriments comme le potassium.

« L’eau est toujours équilibrée en Ph, la température, l’hydrométrie, l’ensoleillement sont contrôlés. Dans un potager indoor, il y a un lever et un coucher de soleil », nous explique Thibaut Pradier. Les herbes cueillies seulement à maturation conservent toute leur fraîcheur, leur goût et leur saveur et ce, tout au long de l’année. Une particularité importante, notamment pour les nombreux clients étoilés.

Le ‘vertical farming’ comprend 3 volets distincts : l’industrie (exemple : Nordic Harvest, l’une des plus grandes fermes verticales d’Europe à Copenhague), le conteneur (exemple : Freight farms à New-York). « Et puis, il y a nous, directement du producteur au consommateur, dans votre cuisine. C’est une culture que l’on appelle ‘verticale’ car l’espace au sol tend à diminuer. A l’avenir, il y aura moins de jardins et de terres agricoles, il faut donc trouver des solutions pour nourrir une population grandissante », alerte le visionnaire.

A son arrivée à Avignon en 2018, Thibaut Pradier n’a qu’un seul objectif : élargir ses connaissances et rencontrer un maximum d’interlocuteurs. Pour ce faire, il rejoint les rangs de l’association incontournable en la matière : ‘Association for Vertical farming‘, suivi d’une adhésion à Innov’alliance ainsi que Vegetalis. L’entrepreneur, autodidacte et visionnaire, en est persuadé, « dans 20 ans, toutes les cuisines seront équipées d’un potager indoor, au même titre que les fours et frigos ont fait leur première apparition dans les foyers. »

Et voici le bébé. Crédit photo : La Grangette

35 plantes, 3 univers

La Grangette gravite autour de trois univers distincts : les aromatiques, la salade et les plantes heatlhy ‘bien-être’. « Nous proposons 35 plantes différentes, pak Choi, épinard, shiso, mizuna, camomille, souci, etc. Parmi les aromatiques, du basilic thaï, grecque, citron… 64 plantes poussent dans une Grangette, pour une famille de 4 à 6 personnes. La pousse est deux fois plus rapide que dans l’agriculture conventionnelle. Inutile de se préoccuper du gel ou du froid en hiver. Nous travaillons avec des pépiniéristes dans la région qui proposent même de la menthe banane. C’est une des raisons qui nous a poussés à nous installer à Avignon. Les plus gros semenciers internationaux sont situés dans la région : Gauthier semences, le japonais Sakata, le hollandais Rijk Zwaan… Eux fournissent les graines, et nous, nous testons. »

Chez La Grangette, aucune plante n’est génétiquement modifiée, « nous utilisons les graines des catalogues existants ». Toutefois, l’entrepreneur nuance : « tout est génétiquement modifié, à commencer par nous-même. Il faut dédramatiser la génétique, l’important, c’est ce qu’on en fait. Est-ce dans le cadre d’une agriculture intensive ? Est-ce animé par l’appât du gain financier ? Ce qui nous intéresse, ce n’est pas l’industrie mais construire quelque chose qui a du sens. »

Crédit : La Grangette

CES de Las Vegas et ‘New York tech summits’

Au CES de Las Vegas, l’entrepreneur identifie de grandes marques notables. Samsung, LG, Ikea présentaient déjà leur prototype de meuble. « On s’est dit que si les leaders de l’électroménager se lancent, c’est qu’un vrai marché est en train de se créer », souligne celui qui ira ensuite fouler le sol du salon indoor New York Tech Summits avec Bénédicte Pariaud, agronome et première artisane de la réussite de la Grangette. « Nous avions été sélectionnés parmi les ‘start-up innovantes’. 200 personnes parlaient de l’indoor farming, 50% étaient américains, 40% asiatiques. Parmi les pontes, des chercheurs, des investisseurs et même le frère d’Elon Musk, Kimbal Musk, qui fait pousser des salades dans les conteneurs », se remémore l’entrepreneur.

Rtone Lyon à la manœuvre

Très vite, Thibaut lance un appel d’offre, Rtone sera sélectionné. La société lyonnaise fabrique depuis plus de 10 ans des prototypes pour des grandes comme des petites marques. Il recrute ensuite Bénédicte Pariaud, issue d’AgroParisTech et titulaire d’un doctorat à l‘INRAE. C’est une référence dans l’agroalimentaire. Elle a travaillé 10 ans chez trois semenciers mondiaux, a voyagé dans le monde entier, étudié les pathologies des plantes… « C’est mon premier pilier dans cette aventure. On crée un objet qui crée la vie… », philosophe Thibaut Pradier.

Ce dernier travaille alors avec 35 ingénieurs de chez Rtone pour aboutir à un premier POC, (proof of concept) ayant pour vocation de montrer la faisabilité du procédé. « Nous sommes le seul projet à faire travailler toute la gamme d‘ingénieurs : hardware, software, cloud, intelligence artificielle, mécanique, fluidique… Bénédicte, pendant ce temps, s’affairait à sélectionner les meilleures semences dans toute la région. J’apprends beaucoup avec la jeunesse. Je suis autodidacte, je n’ai pas le bac, j’ai tout appris sur le terrain », confie Thibaut Pradier.

Chaque plante est méticuleusement testée. Crédit photo : Linda Mansouri

Et l’environnement ?

Économes en eau, les fermes verticales n’en demeurent pas moins énergivores. Elles n’utilisent pas la lumière du soleil, mais un éclairage artificiel de LEDs qui diffuse un spectre lumineux optimal. Toutefois cette consommation énergétique est à mettre en rapport avec, d’une part la productivité accrue des fermes verticales, et d’autre part la diminution radicale des coûts et des impacts environnementaux liés au transport des aliments. 

« En rapprochant le lieu de production du lieu de consommation, nous réduisons considérablement les coûts d’approvisionnement », fait valoir le CEO. Et d’ajouter : « Nous consommons 90% moins d’eau que l’agriculture conventionnelle car nous sommes dans un circuit fermé. Pas de déchet, d’emballage, de plastique, d’herbicide, ni de pesticide. Le bilan carbone est 4 fois moins important que dans l’agriculture conventionnelle et l’énergie utilisée pour faire tourner les camions, les tracteurs, les avions, les bateaux… »

Autre avantage majeur, la traçabilité : les consommateurs savent exactement d’où proviennent leurs légumes. La qualité est également au rendez-vous selon le chef d’entreprise. « On cueille à maturité. Il faut savoir qu’a partir du moment ou la plante est coupée, elle perd 50% de ses vitamines et nutriments en 48h. Ici, on coupe, on met dans l’assiette et on mange. Inutile de laver la salade. Au contraire, le goût explose en bouche », s’exclame-t-il.

Bienvenue au laboratoire. Crédit photo : Linda Mansouri

Un potager connecté et autonome

Autre atout phare de la Grangette, l’application mobile associée qui propose une large gamme de services connectés. « Grace aux capteurs, un millier de ‘data points’ nous permettent de recréer la courbe de vie d’une plante. » L’application est capable de faire du prédictif, de suggérer le meilleur emplacement pour permettre à la plante de pousser idéalement. Un dîner dans 15 jours avec 6 personnes ? Il ne manque plus qu’à paramétrer l’application pour que cette dernière vous propose une date de semence et de collecte des salades.

« L’homme a envie d’être acteur tout comme il est consommateur. La Grangette, c’est un mélange entre le physique et le digital. Toutefois, l’homme n’est pas dépendant du numérique, la Grangette ne contient aucun bouton, vante le fondateur. Vous saurez quelles sont les plantes prêtes à être collectées aujourd’hui, demain, la semaine prochaine ou dans 6 mois. » Intelligence (planification), visualisation de sa Grangette, assistance, réalité augmentée, tout est pensé pour une application complète et fonctionnelle.

Crédit photo : la Grangette

Positionnement très haut de gamme

Face aux monstres industriels de l’électroménager (Samsung, LG, etc.), inutile de se lancer dans une bataille digne de David contre Goliath mais privilégier plutôt un positionnement différenciant. « C’était le pot de terre contre le pot de fer, métaphorise-t-il. Il fallait partir sur du très haut de gamme, une stratégie de ‘early adopters’ (ndlr : un client qui achète systématiquement les nouveaux produits dans une catégorie donnée). Nous sommes sur une offre élitiste, c’est notre carte de visite. Concevoir et mettre sur le marché un produit hors normes engendre automatiquement des coûts. La première voiture n’était pas accessible à grand monde, idem pour la Tesla, à l’origine très couteuse. Avec le temps, nous souhaitons que la Grangette se démocratise pour orner de nombreuses cuisines. »

Pour illustrer ce positionnement super premium, Thibaut fait appel à nul autre que Pininfarina qui dessinera les courbes de la Grangette. « Nous avons longuement travaillé sur l’expérience utilisateur (UX), il fallait dessiner un beau produit », explique le fondateur. Pininfarina est leader mondial du design, à l’origine des courbes de toutes les Ferrari depuis 90 ans. La société a également travaillé avec Airbus, Lavazza, Peugeot, et bien d’autres. « Je les ai rencontrés à Turin, nous avons des valeurs similaires concernant le sustainable (durable), la technologie et le luxe, liste-t-il. En France, il y a deux choses que l’on sait très bien faire : le luxe (artisanat haut de gamme) et la gastronomie. Pour notre part, on fabrique en France, on valorise le savoir-faire, on design en Italie, les saveurs viennent de Provence. Nous avons une belle histoire à raconter. »

Crédit photo: Linda Mansouri

Exposition au terminal d’affaires de Nice

La Grangette s’est offerte le luxe d’exposer son végétal durant 3 semaines au sein du terminal d’affaires de Nice, 2e plus gros d’Europe. « Le public est constitué d’hommes d’affaire, de cadres supérieurs arrivant à bord de jet privé. Le trafic était intense pendant le festival de Cannes en juillet. Je ne connaissais pas cet univers qui fonctionne avec ses propres codes », pointe-t-il. Une belle victoire pour le Grangette qui suscitera l’enthousiasme de la cible CSP+++, disposée à acheter le produit alors qu’il s’agit encore que d’un prototype. « Les retours sont très positifs, nous avons pu échanger avec des publics divers, de la cible d’affaire aux employés (bagagistes, pilotes, commerçants, etc.).

Exposition au terminal d’affaires de Nice. Crédit photo: la Grangette

Objet d’art

La beauté du produit, son design unique et noble en font un mobilier à part entière. « La première réaction du public porte sur la beauté de l’objet, souligne Thibaut Pradier. C’est un objet d’art, un visuel, un univers. On ne fait pas que pousser des légumes, on crée une atmosphère dans la maison. Une fois ouverte, La Grangette diffuse toutes ses senteurs qui embaument la cuisine, le toucher est exceptionnel, c’est toute une expérience. On souhaite travailler avec des architectes et des designers qui proposeront la Grangette à leur clientèle. » Le service apporté fait également la différence. A réception chez le client, le mobilier est déjà rempli de végétaux, sur mesure, adapté aux besoins du client. Il pourra ainsi dès le premier jour récolter sa salade et ses aromates.

100 unités en septembre

A partir de septembre, 100 unités seront ouvertes pour réservation. Si les 100 commandes sont validées, les banques seront rassurées, la fabrication pourra débuter. Une levée de fonds ? Hors de question pour le fondateur qui refuse tout capital risque. Plutôt, un prêt à l’innovation de BPI France et de l’autofinancement. « Nous travaillons comme une start-up finalement au niveau de la méthode, mais au niveau du financement nous travaillons comme une société traditionnelle, reconnait-il. Nous vivons tous les 6 mois, avec des étapes à franchir. Nous avons désigné le produit et l’expérience, nous sommes passés du rêve à la réalité. Nous avons réussi quelques étapes mais c’est comme le Tour de France, il nous en reste encore 20… »


La Ville d’Avignon et le Grand Avignon main dans la main pour relancer les projets structurants du territoire

Avec la pose de la première pierre d’un nouveau bâtiment de la Caf de Vaucluse prévu ce vendredi matin, la zone de Courtine à Avignon va enfin se doter d’un bâtiment ‘signal’, quasiment en face de la gare TGV. A l’heure de l’ouverture du Festival, ce chantier va-t-il marquer les 3 coups de l’aménagement de cette zone si essentiel au développement du bassin de vie de la cité des papes.

Avec plus de 4,1millions de passagers en 2019 (+11,5%), la gare TGV d’Avignon a battu son record de fréquentation. Un seuil des 4 millions de passagers que la SNCF ne s’était donné pour objectif d’atteindre qu’à l’horizon 2030. Pour autant, ‘la gare préférée des Français’ pendant plus de 10 ans, qui offre le plus important parc de stationnement (5 000 places) pour une gare TGV en France, reste désespérément seule au milieu des cyprès depuis son inauguration en 2001.
Certes, il a fleuri quelques bâtiments aux alentours mais rien de particulièrement marquant architecturalement. La faute à un PPRI (Plan de prévention des risques d’inondations) appliqué de manière draconienne par les services de l’Etat et qui bloque inexorablement l’aménagement de cette zone de Courtine-Confluence.

Succession de désillusions
Les intentions étaient pourtant là. Début 2006, Marie-Josée Roig, alors maire d’Avignon, avait assuré que l’urbanisation allait débuter dès l’année suivante… Depuis, ce n’est qu’une succession de rendez-vous manqués et de désillusions.
Ainsi, oubliés les 50 000 m2 de bureaux et de commerce du programme City Sud porté en 2006 par le promoteur Pitch promotion et devant être inauguré en 2012. Porté disparu également le transfert du multiplexe Pathé Cap Sud qui a été définitivement enterré en 2011. Aux oubliettes aussi la reconversion du domaine Gagon, au confluent du Rhône et de la Durance en résidence de tourisme 4 étoiles avec centre de balnéothérapie et golf prévu pour 2009.

Le déménagement du multiplexe Pathé de Cap-Sud vers Courtine a été définitivement abandonné en 2011.

On ne parlera pas non plus du port de plaisance de 150, puis 400 anneaux, évoqués il y a plus de 20 ans, du centre de séminaire de 1 500 places, de la cité de la formation présentée en grande pompe au salon international de l’aménagement et de l’immobilier du Mipim à Cannes en 2004, de la pédagothèque destinées à la formation des entreprises ou même des projets des parcs d’attractions ‘Spyland’ puis du ‘Tivoli’ porté par des investisseurs Danois en 1997 !

Un cap pour les 25 prochaines années
Plus près de nous, en 2014, Cécile Helle, maire d’Avignon, et Jean-Marc Roubaud, alors président de la Communauté d’agglomération du Grand Avignon, avait organisé en 2014 un atelier territorial sur le thème « Avignon Courtine-confluence : construire ensemble la ville de demain ». Objectif : concevoir la ville demain en relançant l’aménagement de cette zone de 600 hectares où l’agglomération dispose de la maîtrise de 50 hectares, juste autour de la gare, sur les 180 hectares disponibles à urbaniser.
« Il s’agit en quelques sorte d’un électrochoc pour cette zone », expliquait alors Jean-Marc Roubaud alors que Cécile Helle mettait en avant sa volonté de faire de cette zone « un lieu d’innovation en matière de construction en zone sensible en y intégrant la vulnérabilité inondabilité dans les critères d’urbanismes ».
A défaut d’électrochoc, on se contentera alors plutôt d’un court-circuit puisqu’il faudra attendre 2017 pour que le duo d’élus retienne l’urbaniste catalan Joan Busquets, celui a notamment participé à la transformation de Barcelone pour l’accueil des jeux olympiques de de 1992, afin qu’il donne le cap de l’aménagement de Courtine pour les 25 prochaines années. Et les ambitions sont là : pôle d’activités créatif, développement de la filière logistique avec le port multimodal de la CNR (Compagnie nationale du Rhône), évolution du centre commercial, accueil de 6 000 habitants, anticipation des besoins des millions de voyageurs transitant par la gare TGV, intégration des 300 entreprises déjà présentes sur le parc d’activités de Courtine, ouverture d’un axe Nord-Sud jusqu’aux remparts via une trouée verte…

L’urbaniste catalan Joan Busquets envisage la construction de 17 ‘macro-îlots’ d’environ 30 000 m2 chacun durant les 25 prochaines années.

Un an plus tard, c’est l’architecte en personne, aussi professeur à Harvard, qui viendra à l’université d’Avignon présenter sa vision de l’aménagement de ce futur quartier rythmé par la construction de 17 ‘macro-îlots’ d’environ 30 000 m2 chacun. L’urbaniste ibérique, le président du Grand Avignon et la maire d’Avignon espéraient alors voir « les premiers chantiers d’ici 2 ans afin de donner un signe fort aux potentiels investisseurs. » Manqué… Trois ans plus tard, c’est toujours le dessert des Tartares que seul un opéra éphémère, qui ne sera bientôt qu’un lointain souvenir, est venu perturber.
Un immobilisme « qui peut s’expliquer à la fois par la multiplicité des acteurs et des partenaires ainsi que par une certaine complexité à faire sortir les projets dans ce pays » regrette Cécile Helle. « Pour m’y frotter depuis plus de 6 ans maintenant, je vois la difficulté pour aménager le territoire et la ville », poursuit l’élue qui souhaiterait « que l’on introduise un peu de souplesse et de simplification » pour avancer.

Un peu d’espoir avec la LEO
Pourtant, on a pu reprendre un peu espoir en octobre 2010 avec la mise en service de la première tranche de la LEO (Liaison Est-Ouest) devant relier les autoroutes A7 et A9. Nous aurions dû cependant nous méfier car le calendrier de la réalisation de ce contournement d’Avignon par le Sud de l’agglomération était déjà à l’image de ce qui passe actuellement. « Dernière ligne droite pour la LEO » titrait-on en 2003 tout en se félicitant de l’avancée de ce dossier qui allait permettre d’accélérer le développement de Courtine grâce à une meilleure desserte. Il a fallu attendre finalement 7 ans pour voir les premiers véhicules franchir la Durance… Quant à la seconde tranche, on se déchire encore pour savoir où la faire passer alors que les hypothétiques premiers coups de pioche doivent être donnés avant la fin de l’année.
La troisième tranche, le franchissement du Rhône pour rejoindre le Gard, devrait pour sa part pouvoir être envisagé quand la région Occitanie découvrira que le Gard rhodanien (ou le Gard avignonnais, c’est selon) fait partie de son territoire : c’est-à-dire d’ici 2 à 3 siècles en étant optimiste.

La Caf pour impulser un vrai départ
En attendant, les 350 entreprises et leurs 5 000 salariés du parc d’activités de Courtine qui a vu le jour en 1972 vont peut-être reprendre espoir car c’est la Caf (Caisse d’allocation familiale) de Vaucluse qui pourrait réaliser ce fameux bâtiment ‘signal’, à l’angle du boulevard Pierre-Boulle et de l’avenue de la gare, qui marquerait le véritable départ des aménagements en Courtine.
En effet, l’organisme chargé de verser aux particuliers des prestations financières à caractère familial vient de lancer la construction de son nouveau siège en Vaucluse. Le bâtiment de 7 333m2 accueillera à la rentrée 2022 les 280 agents de la CAF 84 des agences d’Avignon-siège, Cavaillon et Carpentras. Ces derniers seront répartis dans un espace de 6 182m2 qui s’étendra sur 3 étages dont 400m2 en rez-de-chaussée destinés à l’accueil des 250 allocataires reçus chaque jour.
Baptisé ‘Confluence Park’ ce nouvel édifice en R+3 comprendra également une offre de 1 100m2 de bureaux modulables, une terrasse privative de 140 m2, 129 places de stationnement pour la Caf et 47 places de parking supplémentaires pour les utilisateurs des bureaux. Labellisé HQE (Haute qualité environnementale) bâtiment durable afin de répondre aux normes environnementales en matière d’économie d’énergie et de performances thermiques, le bâtiment orienté est-ouest disposera en son centre d’un îlot verdoyant entouré de larges terrasses.
« L’emplacement privilégié au sein d’Avignon-Confluence, la qualité de la visibilité et des accès comme la qualité fonctionnelle et architecturale de Confluence Park, ont été des atouts décisifs dans le choix d’implantation du nouveau siège de la Caf de Vaucluse » explique Christian Delafosse, directeur de la Caf de Vaucluse.
« Quand on va sortir de la gare, on va découvrir ce nouveau bâtiment qui sera un peu un édifice ‘totem’ qui marquera, je l’espère, le développement de ce quartier », se félicite Cécile Helle qui envisageait, un temps, d’édifier un nouvel hôtel de ville dans ce secteur afin de poursuivre cette dynamique.

Le futur bâtiment de la Caf 84 devrait être opérationnel pour la rentrée 2022.

La Ville d’Avignon et le Grand Avignon main dans la main pour relancer les projets structurants du territoire

Vous en rêviez ? Game academy l’a fait. Véritable tremplin vers les meilleurs studios de développement de jeux vidéo, l’école supérieure située en Courtine, forme des futurs génies venus des quatre coins de France. 1 000m² sont dédiés à l’un des secteurs les plus lucratifs au monde. A sa tête, Kevin Vivier, 28 ans, passionné de jeux vidéo et entrepreneur dans l’âme.

La renommée de l’école n’est plus à faire, les coupures presses s’accumulent, les partenaires se bousculent, les projets d’agrandissement voient rapidement le jour. Les résultats dépassent les attentes du directeur : un succès admirable pour une jeune école. Inaugurée en 2017, l’école propose une formation en infographie 2D/3D pour apprendre à modéliser les décors et les personnages numériquement et une formation en programmation, formant les professionnels qui écrivent les codes pour créer une cohérence dans un jeu vidéo. Un havre pour les concepteurs en herbe, soutenu par MSI gaming, leader mondial du ‘Pc gamer’.

Au cours des deux dernières décennies, les jeux vidéo se sont imposés comme le marché le plus lucratif de l’industrie du divertissement. Déjà en 2019, les jeux vidéo généraient deux fois plus de revenus que l’industrie du cinéma et de la musique enregistrée réunies, comme le révèlent les données publiées respectivement par Newzoo, Billboard et l’IFPI. Ce marché ayant profité d’un bond de plus de 20% de son chiffre d’affaires à près de 175 milliards de dollars, là où, à l’inverse, l’industrie du cinéma a subi un effondrement historique de plus de 70% de ses revenus. Des statistiques que Kevin Vivier corrobore avec enthousiasme : « il faut savoir que le métier de programmeur ou développeur est le deuxième métier le plus recherché en France. »

« Je créerai l’école de mes rêves »

Le projet naît d’un éclair de conscience, une fulgurance, assis sur les bancs de l’école. « On nous vendait un beau rêve qui coûtait très cher à l’année. On s’est rapidement rendu compte que la formation était totalement creuse, réalise le fondateur. On avait l’impression d’être pris pour des vaches à traire et rien d’autre. » Ni une, ni deux, armé de son bâton de pèlerin, le futur directeur décide de frapper aux portes afin de mobiliser les partenaires et créer sa propre école : moins onéreuse mais tout aussi exigeante en matière d’expertise. « Les formations de Game academy sont conçues de manière à répondre pleinement aux besoins du marché. Nos premiers apprenants sortiront diplômés en juin prochain », explique Kevin Vivier. Aujourd’hui, l’école s’illustre comme un pivot central de la conception vidéo dans la région.

1,7M d’investissement

Le vif succès de l’établissement ne laisse rien transparaitre du long parcours semé d’embuches qu’il a occasionné. « Nous n’avions décroché aucune subvention, aucune aide, c’était une période difficile. Je me suis heurté à une multitude de réponses négatives à mes sollicitations. Je me suis monté tout seul », se remémore le jeune fondateur. Quelques années plus tard, l’école conquit quelques 80 étudiants et 8 formateurs répartis en 8 classes. Une belle évolution pour l’établissement qui forment les concepteurs du futurs. Les formateurs partagent la même passion, transmettre leur science à un auditoire qui a soif d’apprendre.

Les cours sont pratiques et projettent les apprenants dans une mise en situation réelle donnant lieu à de jolis projets qui voient le jour. Les formateurs ont une entreprise en parallèle, certains sont des designers ou artiste peintre reconnus. Ils sont employés de Game academy à plein temps et se dédient à leur entreprise durant leur vacance par exemple. Game academy en chiffres, c’est 1,7M€ d’investissement, 1 000m² en intérieur dédiés à la formation, une salle de conférence, des salles de cours, des bureaux et un terrain de 3 700m² en Courtine. Difficile de s’y sentir à l’étroit.

Des formations au plus proche du terrain

‍Game academy forme aux métiers techniques et créatifs de la conception de jeu vidéo en proposant deux formations de 3 ans : programmeur et infographiste 2D/3D. Le programmeur est chargé d’écrire les lignes de code constituant l’ensemble des fonctionnalités du jeu. Il va donc être chargé de coder les menus, actions, outils, ainsi que toute autre fonctionnalité que contient le jeu vidéo. À la Game academy, le programmeur sera formé pour faire aussi bien du gameplay que de l’interface ou du moteur. Cette formation sera également composée de cours de réseaux et logiciel. Ainsi, il sera polyvalent, apte à s’adapter à n’importe quel métier lié à la programmation.

L’infographiste a pour rôle de créer l’aspect graphique d’un jeu. Cet artiste va concevoir, imaginer et produire les éléments graphiques nécessaires. Il va donc être chargé de travailler sur les menus, interfaces, personnages, cinématiques, animations, conception de l’environnement, ainsi que tout autre élément que contient le jeu vidéo. À la Game academy, l’infographiste sera formé pour faire aussi bien du modelage 3D que du dessin ou de l’animation.  

Profonde concentration pour les concepteurs en herbe… Photo: Game academy.

La classe préparatoire est une formation d’une année afin d’obtenir les compétences nécessaires à l’intégration des formations longues de programmeur ou d’infographiste au sein de Game academy, ainsi qu’aux personnes hésitant entre ces deux corps de métier. Durant le 1er trimestre, le programme sera constitué de programmation et d’infographie afin que chacun puisse découvrir ses compétences et affinités. À l’issue de celui-ci, chaque étudiant pourra choisir son orientation en fonction de ses résultats mais surtout de son choix personnel. Autre dispositif pour les plus jeunes : la ‘Game camp’ a été mise en place il y a deux ans. « C’est une session ouverte à des collégiens, leur permettant de découvrir le métier de concepteur vidéo sur 5 jours. Ils créent leur propre jeu vidéo, découvrent le métier et s’orientent ainsi correctement pour le lycée », explique Kevin Vivier.

Le diplôme d’Etat : loin d’être le graal !

« On est les vilains petits canards, le fait de ne pas proposer un diplôme reconnu d’Etat implique que nous ne sommes pas suffisamment mis en avant dans les collèges et lycées par exemple », déplore Kevin qui en est pourtant persuadé, le diplôme d’Etat, « tout le monde s’en moque ». Le chef d’entreprise regrette une mythologie profondément ancrée autour de la valeur de ce diplôme. Une idée reçue selon laquelle les diplômés non reconnus ne trouveront pas de travail. « C’est complétement faux. Ce qui importe, ce sont les compétences de l’individu, ce qu’il est capable de montrer sur les machines. Certains autodidactes développent des compétences énormes », assure-t-il.

L’école n’ayant pas la certification de diplôme d’Etat, les subventions sont impossibles et le coût moyen pour une admission s’élève à 5 000€. Un investissement que Kevin entend alléger pour permettre aux talents de s’épanouir. « Nous avons le projet de fonder pour cet été une association afin d’aider les candidats à financer leur entrée au sein de l’école par le biais des bourses », annonce le fondateur. Les entreprises pourraient ainsi bénéficier d’une défiscalisation. Par ailleurs, le centre de formation dispose d’un partenariat avec l’Imca, ancienne école d’Avignon ainsi qu’avec le lycée de Vedène, dont les étudiants d’art peuvent envisager l’école dans la continuité de leur cursus.

Ce qui fait la différence

L’école se différencie aisément par son coût d’admission, inferieur aux prix pratiqués sur le marché. Deuxième atout du centre : les critères d’admission. « Nous sommes les seuls à offrir une porte d’entrée à ceux n’ayant aucun diplôme, ni baccalauréat », vante Kevin Vivier. Game academy joue sur son esprit « start-up », jeune, innovant et dynamique. En témoigne son directeur tout juste âgé de 28 ans. La réputation de l’école est telle qu’elle franchit les frontières de Paca, les étudiants viennent de Paris, Lille ou même d’Italie pour parfaire leur apprentissage.

Les étudiants peuvent s’illustrer à travers la réalisation de vrais projets de conception diffusés gratuitement sur le marché. « Chaque étudiant est crédité, l’objectif est de développer la notoriété, de faire parler, nous ne souhaitons pas commercialiser. Pour les apprenants, ils peuvent montrer leur jeu disponible, c’est une formidable vitrine et un atout en matière de visibilité », souligne-t-il. Concernant les débouchés, ils sont divers, « un étudiant a été pris dans une société qui conçoit des applications mobiles dédiées à la culture française, exportées à l’étranger. Un autre doit partir dans une société de jeux vidéo à Lyon. »

Quand les étudiants créent un logiciel pour l’armée

La diversité des projets est telle que l’école supérieure a signé une convention de partenariat inédite avec la base aérienne 115 d’Orange. « C’est une belle opportunité qui s’est présentée à nous », se réjouissent les étudiants. Le fondateur est heureux de « cette belle reconnaissance ».‍ Ils n’avaient pas imaginé, en septembre 2017, quand ils ont intégré cette école de concepteurs, travailler un jour pour l’armée !

Grâce à la convention de partenariat, deux programmeurs et deux infographistes 3D vont pouvoir effectuer un stage de six mois, à compter du 1er juillet, aux côtés de militaires. « Ils vont concevoir un simulateur de pilotage d’hélicoptères militaires en réalité virtuelle. Une façon d’apprendre le pilotage pour les nouvelles recrues, sans utiliser un hélicoptère. C’est une solution pratique, écologique et économique de faire piloter sur un ordinateur », explique Kevin Vivier.

Le partenariat avec la base militaire d’Orange permettra une simulation de conduite d’hélicoptère sur ordinateur. Photo: Game academy.
Les grandes marques se bousculent

« Dès le départ, j’ai été sollicité par de grandes marques qui accordaient une pleine confiance au projet et souhaitaient devenir partenaire, explique-t-il. Cela permet de bénéficier de prix attractifs tout en équipant avec du matériel haut de gamme. Les pc sont suffisamment puissants pour faire des formations performantes. » Plus que l’aspect financier, l’appui des marques contribue à la reconnaissance de l’école, formidable levier de réputation. Un solide partenariat avec MSI Gaming et Wacom a permis un équipement de pointe à la disposition des élèves (Pc et tablette graphique).

Comment rejoindre l’école ?

‍Pour rentrer à la Game academy, il faut auparavant passer des tests et un entretien. Pour cela, vous trouverez le dossier à télécharger ici. « Trois heures de tests pour les admissions, ça prépare au reste de la formation. La spécificité de notre école est qu’elle admet des profils variés, issus quelques fois de reconversion professionnelle. Nous avons eu un profil sans aucune compétence en dessin ni programmation, qui est devenu l’un des meilleurs programmeurs et a signé son stage au sein de l’armée », cite Kevin Vivier. L’école rentrera dans sa 5e année d’existence en septembre prochain et entend bien rester aux manettes du jeu du futur.

135 rue Claude André Paquelin, Avignon. 04 84 51 06 22, contact@gameacademy.fr

Bienvenue à la Game academy !

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Dirigé en France par son directeur général Jean-François Petit (58 ans – ESTACA, HEC Paris) depuis 2018, le groupe britannique RES (Renewable energy systems Ltd) est la plus grande entreprise indépendante d’énergies renouvelables au monde spécialisée dans l’éolien terrestre et offshore, le solaire, le stockage et la transmission et distribution d’électricité (plus de 20 GW de projets à travers le monde pour un portefeuille d’actifs opérationnels de 7 GW). Présent sur le marché français depuis 1999, la division hexagonale est issue de la co-entreprise française Eole-Technologie et de RES. Implantée dans la zone de Courtine à Avignon, la société s’est longtemps appelée Eole-Res avant de devenir définitivement RES en 2015.

Au sein de son siège social (modèle d’environnement durable avec ses ombrières photovoltaïques, ses terrasses végétalisées, ses nombreux dispositifs de recyclage et même son potager !), le directeur général peut notamment s’appuyer sur son directeur financier & IT, Yann Bardet (37 ans – DSCG, ESARC Montpellier), son directeur des affaires publiques, Pascal Craplet (59 ans – ENA, INHES) ainsi que sa directrice juridique, Clémentine Huber (40 ans – HEC/ESCP-EAP, Barreau de Paris).

L’équipe de direction de cette entreprise ayant développé plus de 1,5 GW de projets éoliens et solaires depuis plus de 20 ans France (soit les besoins annuels en électricité de près de 2 million de personnes évitant l’émission de 1,7 million de tonnes de CO2), compte également dans ses rangs Martin Lemaistre (49 ans – Diplôme d’Etude Supérieures Comptables et Financières, DESS IAE d’Aix en Provence), en charge de la direction ‘Gestion d’actifs’, Jean-Luc Lopez (46 ans – Ecole nationale supérieur d’Arts et Métiers Paris tech) à la tête de la direction ‘Ingénierie & construction’ et Sébastien Mellinger (44 ans – Ecole d’ingénieurs du CESI Nantes, Master Spécialisé Management QSE) responsable HSE.

Julie Moreau (43 ans – Maîtrise LEA & commerce international Nantes, Master RH Avignon, Master Coaching professionnel Aix), directrice ‘RH, amélioration continue et innovation’, Céline Spitzhorn (46 ans – DESS, Université de Toulouse), directrice ‘Solaire’ et Francisco Varela (41 ans – Instituto tecnológico Buenos Aires, EUREC), directeur ‘Eolien & stockage’ et Ludovic Ferrer (39 ans – Mines Nancy/IFP School, IEP de Paris), nouveau responsable commercial complètent cette équipe de direction comptant 240 collaborateurs en France pour un chiffre d’affaires 2019 de 74,63M€.


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Avec sa société AMC Conseil, Patrick Moulard a très vite saisi la nécessité, pour les entreprises, de retrouver tous les documents dont ont besoin leurs collaborateurs au sein d’un seul et même espace. En misant sur une GED (Gestion électronique des documents) collaborative, la société s’implante aujourd’hui dans le Vaucluse.

Comment gagner en productivité et en agilité dans le domaine de la gestion documentaire ? C’est la question que se posent de plus en plus d’entreprises aujourd’hui. A l’heure du tout dématérialisé, la GED apparaît comme ‘la’ solution logicielle pour gérer le cycle de vie d’un document électronique, permettant à l’entreprise de constituer une réelle organisation documentaire en recourant à la numérisation des documents. C’est justement le cœur de métier de la société AMC Conseil qui propose d’accompagner les entreprises et les collectivités dans l’optimisation de leur gestion documentaire afin de leur faire gagner un temps précieux. « Je travaille avec Ezged, un logiciel Français évolutif qui garantit un très haut niveau de sécurité, de confidentialité et de disponibilité des données, explique Patrick Moulard, gérant d’AMC Conseil. 80 % des chefs d’entreprises n’ont pas encore pris conscience des gains de productivité réalisables avec leur gestion documentaire. »

« Le document, véritable patrimoine de l’entreprise »
Factures clients, bulletins de salaires, gestion des messages… Tous les services de l’entreprise sont couverts, permettant ainsi une plus grande flexibilité entre les collaborateurs. « Nous ne sommes pas revendeurs mais intégrateurs de solutions, précise Patrick Moulard. Considérant que le document représente le véritable patrimoine de l’entreprise, nous proposons une collaboration personnalisée, propre à chaque structure et basée sur une confiance mutuelle, qui débute toujours par un diagnostic sur la façon dont est géré le flux documentaire au sein de l’entreprise. Au terme du diagnostic, nous définissons ensemble les actions prioritaires à mener pour optimiser l’efficacité, la productivité et les économies directes qui peuvent être réalisées. » Les entreprises peuvent ainsi choisir les applications qui les intéressent (gestion intelligente des documents, gestion des flux de travail, comptes de dépenses, etc.). Une méthode qui s’accompagne d’un volet formation pour l’ensemble des collaborateurs dans l’appropriation des solutions mises en place par AMC Conseil.

Cap sur le Vaucluse
Avec des clients aussi importants que l’Université Aix-Marseille, Erudis Formation et Marie Blachère, la société prend aujourd’hui ses quartiers à Avignon afin de se développer dans le Vaucluse. « Il y a un réel potentiel dans le département qui regorge de TPE et PME, souligne Anthony Collard, responsable commercial sur le Vaucluse. L’enjeu va être de faire prendre conscience aux entrepreneurs du territoire toutes les économies qui peuvent être réalisées en supprimant des tâches sans valeur ajoutée. » Une prise de conscience qui va de pair avec l’arrivée du Coronavirus en France et les deux confinements qui ont bouleversé les habitudes de travail de bon nombre d’entreprises et accéléré le processus de numérisation des données et des documents. En attendant, AMC Conseil compte doubler ses effectifs pour 2022 et vise les 1 M€ de chiffre d’affaires d’ici 2023.

AMC Conseil. 27 rue du Petit Gigognan – ZI de Courtine. Avignon. 09 72 54 50 29. www.amcconseil.fr

https://www.echodumardi.com/tag/courtine/page/3/   1/1