6 novembre 2025 |

Ecrit par le 6 novembre 2025

La CoVe organise une conférence-débat : ‘Un parent tout seul ça n’existe pas’

La communauté d’agglomération Ventoux Comtat Venaissin (CoVe) organise une conférence débat sur le thème ‘Un parent tout seul ça n’existe pas’, mercredi 12 octobre à 18h , avec Sophie Marinopoulos, psychologue, psychanalyste et spécialiste de l’enfance et de la famille.

Les questions sur la parentalité et les relations enfants-parents sont nombreuses auprès des professionnels encadrants des structures (crèches, LAEP…). Chaque enfant, chaque parent est unique et de nombreux aspects entrent en ligne de compte comme l’environnement, le style d’éducation ou encore le comportement de l’un et l’autre. Il n’y a pas de solution miracle sur la parentalité idéale, mais l’objectif est le même pour tous les parents : le bien-être de l’enfant.

Convaincue de la nécessité de soutenir et d’accompagner les parents dans leur parcours parental, la communauté d’agglomération Ventoux Comtat Venaissin (CoVe) s’est engagée dans un projet ambitieux qui leur est destiné, ‘Le Phare, la Maison des familles’ avec la volonté d’offrir aux parents un site où ils trouveront un accueil, un soutien et une orientation face aux multiples questions que pose le fait d’être parent.

Pour accompagner cette réflexion sur la place de la parentalité dans notre société, la CoVe accueille Sophie Marinopoulos, psychologue, psychanalyste, spécialiste de la famille et fondatrice du concept d’accueil solidaire et d’écoute des familles ‘Les Pâtes au Beurre’, dans le cadre d’une conférence grand public sur le thème ‘Un parent tout seul ça n’existe pas’, le mercredi 12 octobre à 18h, à la salle de la Boiserie à Mazan.

Etre parent, être une famille, c’est être en lien

Lors de cette conférence, Sophie Marinopoulos invitera à s’interroger sur : Comment soutenir le parent dans son lien à son enfant ? Comment grandir ensemble ?

Cette conférence questionnera l’importance de prendre soin des liens familiaux et la nécessité d’ajustement permanent des parents, des professionnels et des institutions face à ce nouveau défi sanitaire qu’est la santé relationnelle dans une société au rythme sans cesse accru.

Cette intervention sera l’occasion pour Sophie Marinopoulos de rappeler à quel point la santé des relations est centrale dans le développement psycho-affectif de l’enfant et un enjeu déterminant pour le bien-être et pour une société pacifiée.

Psychologue et psychanalyste, spécialiste de l’enfance et de la famille, Sophie Marinopoulos est la fondatrice du service d’accueil psychologique des liens parents-enfants ‘Les Pâtes au Beurre’ © DR

Sophie Marinopoulos

Psychologue et psychanalyste, spécialiste de l’enfance et de la famille, Sophie Marinopoulos est la fondatrice du service d’accueil psychologique des liens parents-enfants ‘Les Pâtes au Beurre’. Elle participe à de nombreux colloques nationaux et internationaux pour penser les politiques publiques de la famille. Elle est membre du comité d’interface périnatalité petite enfance de Santé Publique France. Elle est nommée par le président de la République parmi les 18 experts à la Commission des 1000 jours, chargée d’orienter les axes de la politique Publique des 1000 Premiers Jours. Elle est l’auteure du rapport ministériel ‘Une stratégie nationale pour la santé culturelle, promouvoir et pérenniser l’éveil culturel artistique de l’enfant de la naissance à 3 ans dans le lien à son parent’ et de nombreux ouvrages dont ‘Dites-moi à quoi il joue, je vous dirai comment il va’ et ‘Ecoutez-moi grandir’ aux Editions Les Liens qui Libèrent.

Conférence-Débat ‘un parent tout seul ça n’existe pas’, avec Sophie Marinopoulos, psychologue et psychanalyste, mercredi 12 octobre à 18h à la Boiserie, 150 chemin de Modène, Mazan – Accès libre et gratuit – Plus d’information sur www.lacove.fr.

J.R.


La CoVe organise une conférence-débat : ‘Un parent tout seul ça n’existe pas’

Le futur outil de coopération visant à assurer un dialogue permanent entre les territoires du Bassin de vie de la cité des papes et ses 520 000 habitants déjà concernés.

Après une nouvelle réunion qui s’est tenue le 12 septembre dernier, le futur Pôle territorial du grand bassin de vie d’Avignon rentre dans sa dernière phase d’élaboration.
Pour cela, les 8 EPCI (Etablissements publics de coopération intercommunale) concernées (les Communautés d’agglomération du Grand Avignon, des Sorgues du Comtat, de Luberon Monts de Vaucluse, du Gard Rhodanien, de Comtat Ventoux Venaissin et les Communautés de communes du Pays des Sorgues et des Monts de Vaucluse, du Pont du Gard et de Vaison Ventoux) sont amenés à délibérer officiellement dans les prochaines semaines pour engager officiellement la création de la structure. Situé dans les locaux pontétiens de l’Aurav (Agence urbanisme Rhône Avignon Vaucluse), c’est un arrêté de la nouvelle préfète de Vaucluse qui devrait ensuite valider formellement la naissance du ‘Pôle territorial’ dans le courant du premier semestre 2023.
L’initiative prendra la forme d’un Syndicat mixte n’ayant n’a pas vocation à devenir une nouvelle structure administrative et s’appuiera sur l’Aurav pour son animation.

Plusieurs mois de réflexion
Comme nous l’avions évoqué dans nos colonnes, cela fait plusieurs mois que cette démarche « de coopération pour renforcer l’attractivité du territoire et mettre en œuvre des projets communs » a été lancée.

Constatant que ce territoire dépasse largement les périmètres institutionnels (3 départements, 2 régions, 2 zones scolaires, 3 CCI) ces collectivités entendent ainsi dépasser ces freins administratifs en ayant pour objectif de mener une réflexion sur les possibles synergies, articuler leurs politiques territoriales et être en capacité de porter ensemble des actions communes.

« Je crois qu’il faut d’abord apprendre à travailler ensemble en portant des projets collectifs utiles pour l’ensemble de nos territoires comme le transport par exemple, expliquait en janvier dernier Joël Guin, le président du Grand Avignon qui vient de valider la création du Pôle territorial lors de son dernier conseil communautaire. Je suis convaincu que c’est par ce biais là que nous poserons les bases d’un avenir commun. »

Les travaux continuent
En attendant, les travaux entamés par les EPCI membres du Pôle vont se poursuivre autour des 4 premières thématiques de coopération déjà identifiées. A savoir :  

  • Faire converger les politiques de mobilité.
  • Articuler les orientations de développement et d’aménagement de l’espace.
  • Harmoniser les politiques de gestion des déchets.
  • Définir une vision commune de la prévention du risque inondation.

« Les déplacements quotidiens de toutes natures, les nombreux échanges entre ses habitants et ses activités, les complémentarités économiques, les richesses naturelles et patrimoniales exceptionnelles font du grand bassin de vie d’Avignon un vaste territoire partagé qui dépasse les périmètres institutionnels, explique le Grand Avignon. Les différentes intercommunalités qui le composent relèvent ainsi de nombreux défis communs, notamment en matière d’attractivité et de rayonnement, de développement et d’aménagement, de revitalisation des centres villes, de gestion des déchets, de transition écologique ou de positionnement régional. Ainsi, certaines réponses à ces enjeux ne pourront être pleinement opérantes sans vision globale et sans coopération, à la bonne échelle. »

La porte reste ouverte
Bien évidemment les autres intercommunalités voisines sont invitées à se joindre à cette ‘dynamique’ où l’absence des EPCI du Nord des Bouches-du-Rhône est particulièrement visible.
« Chaque chose en son temps », précisait en début d’année Joël Guin qui rappelait que la démarche est « ouverte aux autres intercommunalités souhaitant être associées à la formalisation de l’outil le plus pertinent pour piloter cette coopération inédite. »


La CoVe organise une conférence-débat : ‘Un parent tout seul ça n’existe pas’

Comme chaque année vers la fin de l’été, la communauté d’agglomération Ventoux-Comtat-Venaissin (Cove) procède aux vendanges de sa vigne intercommunale. En Vaucluse, une exploitation sur deux est viticole. La vigne occupe près de 70% des terres agricoles situées au sein du territoire de la Cove.

Avec le soutien de la Confrérie du plant de vigne de Caromb, le Campus Provence Ventoux de Carpentras-Serres et la Chambre d’agriculture de Vaucluse, la Commission ‘Agriculture’ de la Cove a installé une parcelle viticole dans l’enceinte de son Hôtel de Communauté. Toute l’année, cette vigne intercommunale sert d’outil pédagogique aux élèves du Campus Provence Ventoux de Carpentras-Serres. Les vendanges sont donc une étape cruciale de leur apprentissage.

Le raisin vendangé est acheminé à la cave Rhonéa à Beaumes-de-Venise et le raisin vinifié est mis en bouteille au profit d’œuvres caritatives. Chaque année, ce sont entre 400 et 500 kg de raisin récoltés sur la vigne intercommunal, du syrah, grenache, cinsault et mourvèdre. Et ce sont entre 300 et 400 litres de vin produit.

Les élèves du Campus Provence Ventoux étaient notamment accompagnés de Jacqueline Bouyac, présidente de la Cove, et de Michel Jouve, conseiller communautaire délégué à l’agriculture et au développement rural. DR

V.A.


La CoVe organise une conférence-débat : ‘Un parent tout seul ça n’existe pas’

Organisée chaque année du 16 au 22 septembre, la Semaine européenne de la mobilité a pour objectif d’inciter les citoyens et les collectivités à opter pour des modes de déplacements plus durables. Cette année, sur le thème ‘Pour de meilleures connexions, combinez les mobilités !’, la Cove participe avec plus d’un atout dans sa manche : gratuité des transports, rencontres avec les citoyens, rappel des mesures mises en place tout au long de l’année…

La Communauté d’agglomération Ventoux Comtat Venaissin (Cove) s’associe à la semaine européenne de la mobilité pour sensibiliser ses habitants sur deux des thématiques principales de son Plan Climat : la mobilité et la réduction des gaz à effets de serre. L’objectif est de promouvoir les déplacements doux, les transports en commun, ainsi que la mobilité durable.

Ce qui change pendant cette Semaine de la mobilité

Afin de faire participer les citoyens à cette Semaine européenne de la mobilité, la Cove a décidé de rendre ses transports en commun gratuits du vendredi 16 au jeudi 22 septembre. Ainsi, l’entièreté des transports du réseau Trans’CoVe sera gratuit durant ces périodes. C’est un moyen pour l’intercommunalité d’inciter ses habitants à laisser leur véhicule personnel chez eux et à se déplacer autrement sur le territoire.

La Cove et son réseau de transports Trans’CoVe lancent conjointement l’opération ‘Je fais mon marché à pied ou à vélo ?’. L’occasion d’aller directement à la rencontre des habitants sur les marchés afin d’échanger avec eux sur le sujet des mobilités douces. Les deux entités seront donc présentes sur le marché de Carpentras le vendredi 16 septembre, sur celui de Bédoin le lundi 19 septembre, sur celui de Beaumes-de-Venise le mardi 20 septembre, et sur celui de Malaucène le mercredi 21 septembre.

Les actions déjà mises en place par la Cove pour une mobilité plus douce

L’été dernier, la Cove a mis en place une politique innovante de covoiturage entre le domicile et le lieu de travail avec l’application Klaxit afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Après avoir effectué une phase expérimentale en août 2021 auprès des agents de l’intercommunalité, l’intercommunalité a invité le public à, lui aussi, prendre l’initiative de covoiturer. Cette initiative fait d’autant plus sens aujourd’hui avec la hausse des prix des carburants. Ainsi, via l’application Klaxit, les passagers voyagent gratuitement, et le conducteur est rémunéré 1,50€ à 3€ pour chaque passager transporté.

Le réseau Trans’CoVe, de son côté, s’oriente vers une électrification de sa flotte urbaine. En 2021, la Cove a expérimenté pendant plusieurs mois des bus électriques BlueBus sur la ligne D et le circuit de la navette du marché de Carpentras. Prochainement, 8 bus électriques devraient être mis en place. Ces 8 véhicules permettront d’éviter l’émission de 533 tonnes de Co2 par an dès 2024.

La Cove s’engage également pour une mobilité à vélo. Si pour certains le vélo reste une activité de loisir, aujourd’hui c’est surtout un moyen de locomotion au même titre que la voiture, le bus ou le train, et de plus en plus de personnes le prennent pour se rendre au
travail, faire leurs courses, ou se balader. Actuellement, la Cove comptabilise 23 km d’aménagements cyclables qui sont concentrés sur la partie ouest du territoire intercommunal. Considéré comme trop peu par les habitants, la Cove s’engage donc à prolonger et raccorder les pistes existantes, mais aussi à créer de nouveaux tronçons. L’objectif est de déployer 260 km d’aménagements cyclables sur l’ensemble du territoire.

Une intercommunalité qui donne l’exemple

La Cove estime qu’elle ne doit pas seulement fournir les outils à ses habitants pour une mobilité plus douce, mais qu’elle doit elle-même montrer l’exemple. L’intercommunalité est donc dotée de 19 véhicules électriques, de 4 bornes à chargement rapide et de 7 bornes pour charge secteur. Les agents de la Cove, quant à eux, disposent de 5 vélos à assistance électrique.

Ainsi, que ce soit pour des trajets d’une courte distance, ou pour des distances plus longues, la Cove a donc tout mis en place pour ses agents. De plus, elle sensibilise quotidiennement son personnel au sujet des trajets entre le domicile et le lieu de travail.

V.A.


La CoVe organise une conférence-débat : ‘Un parent tout seul ça n’existe pas’

La CoVe (Agglomération Ventoux Comtat Venaissin) propose en partenariat avec l’Alte (Agence locale de la Transition énergétique) un atelier sur le confort d’été dans le logement et les aides financières à la rénovation énergétique.

Rénover son logement pour en améliorer la performance énergétique, c’est réduire ses factures, gagner en confort d’été comme d’hiver, valoriser son patrimoine et lutter contre le dérèglement climatique.

L’atelier propose d’aborder les bonnes pratiques, les équipements, les aides financières disponibles à l’heure où les vagues de chaleur sont de plus en plus fréquentes et intenses. Ces réflexes peuvent être suffisants dans la majorité des cas pour garder son logement à une température acceptable et passer outre la climatisation.

Jeudi 2 juin de 18h à 19h. Maison du citoyen. 35, rue du Collège à Carpentras.
MH


La CoVe organise une conférence-débat : ‘Un parent tout seul ça n’existe pas’

La Communauté d’agglomération Ventoux Comtat Venaissin (Cove) participe à la 2e édition de la grande fête nationale du vélo qui se déroule jusqu’au mardi 31 mai prochain. Soutenue par le Ministère de la Transition écologique et le Ministère des Sports, cette initiative a pour objectif de favoriser la mobilité douce.

Défi mobilité, animations ou encore sensibilisation, l’événement ‘Mai à vélo’ bat son plein. La Cove invite les Vauclusiens à participer au Défi mobilité 2022 qui consiste à compter les kilomètres parcourus à vélo grâce à l’application Geovelo, disponible sur IOS et Android. Une fois l’application téléchargée, il vous suffit de créer un compte et de rejoindre la communauté ‘CoVe (Ventoux Comtat Venaissin)’.

Si ceux qui auront parcouru la plus grande distance seront récompensés avec des cartes cadeaux, ce défi a surtout pour objectif de montrer l’engagement de la Cove et de ses habitants dans la transition écologique. Pour suivre les classements nationaux et locaux, tout au long du challenge, rendez-vous sur le site de Mai à vélo.

Des animations dans les communes de la Cove

Demain, le samedi 21 mai, il y aura une Bourse aux vélos dans la cour intérieure de la Bibliothèque Inguimbertine à Carpentras où il y aura des ventes ainsi qu’un atelier mécanique et marquage de vélos. La Cove présentera également son Schéma directeur cyclable qui a pour objectif de développer la pratique utilitaire du vélo afin de diminuer la pollution atmosphérique.

Jusqu’à ce dimanche 22 mai, il est possible d’aller voir une exposition de vélos anciens dans le jardin de la bibliothèque d’Aubignan. Un Concours photos « Aubignan à vélo » aura également lieu dimanche sur les réseaux sociaux. Les plus beaux clichés seront exposés fin mai à la bibliothèque de la commune et le vainqueur remportera un bon d’achat à dépenser chez ‘Les cycles du Ventoux’.

Pour découvrir le programme de ‘Mai à vélo’ en détail, rendez-vous sur le site de la Cove.

V.A.


La CoVe organise une conférence-débat : ‘Un parent tout seul ça n’existe pas’

La CoVe (Communauté d’agglomération Ventoux Comtat Venaissin), par son adhésion depuis plusieurs années à la Fondation du patrimoine permet désormais aux propriétaires privés l’accès aux services de l’association pour l’octroi d’aides aux travaux de préservation de leurs biens. Objectif ? La mise en valeur du patrimoine privé non protégé par l’Etat au titre des monuments historiques.

«Ce nouveau soutien, a précisé Dominique Plancher, vice –présidente déléguée au tourisme, à la culture et au patrimoine, vise à aider les propriétaires de biens immobiliers d’intérêt patrimonial à préserver leurs biens, sachant que la qualité de notre cadre de vie et notre attractivité touristique ne sont pas sans lien avec le bon état de conservation de ce bâti privé.»

Pour y accéder ?
Les propriétaires privés doivent tout d’abord s’adresser au CIAP (Centre d’interprétation de l’architecture et du patrimoine) qui organise, via des bénévoles, des permanences et examinent la teneur du projet d’orienter le particulier vers un délégué de la Fondation qui exposera les différents dispositifs d’aide existants.

Critères d’éligibilité
Les projets doivent émaner de propriétaires privés–hors associations-, éligibles au label de la fondation patrimoine. Celle-ci doit reconnaître l’intérêt patrimonial de l’immeuble bâti et non protégé par les Monuments historiques ainsi que la qualité de la restauration extérieure envisagée. Les travaux doivent n’avoir pas débuté et la façade, les portes ou fenêtres doivent être visibles depuis la voie publique ou accessible au public.

Concrètement
Le label est attribué pour une période de 4 à 5 ans et permettra à son détenteur d’obtenir une aide de 2% du coût des travaux labellisés -et parfois au-delà selon l’intervention de la CoVe ou de la commune- et de bénéficier d’un avantage fiscal en déduisant de ses revenus 50 à 100% du montant des travaux s’ils concernent des élément visibles de la voie publique.

Un fonds de 4 000€ sur 4 ans
Le partenariat de la Cove avec la Fondation du patrimoine porte sur un fonds annuel de 4000€ sur 4 ans. La commission d’attribution des aides est composée de représentants de la CoVe, de la Fondation et celle-ci invitera volontiers des personnes qualifiées ou l’architecte des bâtiments de France à y participer.

Plus de détails ?
En adhérant à la Fondation du patrimoine –dont les frais d’adhésion se montent à 1 100€ prélevés sont issus du Fonds concours patrimoine-, la CoVe offre l’accès aux services de l’association à ses 25 communes et aux propriétaires privés, pour la restauration du patrimoine communal et privé.

La fondation du patrimoine
Reconnue d’utilité publique, la Fondation du patrimoine a pour but de promouvoir la connaissance, la conservation et la mise en valeur du patrimoine national. Elle s’attache à l’identification, à la préservation et à la mise en valeur du patrimoine. Elle contribue à la sauvegarde des monuments, édifices, ensembles mobiliers ou éléments remarquables des espaces naturels ou paysagers menacés de dégradation, de disparition ou de dispersion. Elle concourt ainsi à l’emploi, à l’insertion, à la formation et à la transmission des savoir-faire dans les secteurs de la restauration et de la valorisation du patrimoine. Elle apporte son concours à des personnes publiques ou privées pour l’acquisition, l’entretien, la gestion et la présentation au public de biens patrimoniaux, qu’ils aient ou non fait l’objet de mesures de protection.

Le Partenariat
Le partenariat CoVe et Fondation du patrimoine a été acté et signé par Jacqueline Bouyac, présidente de la Cove ; Marie Delaunay déléguée départementale de la Fondation du Patrimoine ; Dominique Plancher vice-présidente déléguée au tourisme à la culture et au patrimoine, maire de Venasque et Patricia Olivero maire de Suzette lors de la signature de la convention.
MH

De gauche à droite
Dominique Plancher, vice-présidente de la CoVe délégué au Tourisme, à la Culture et au Patrimoine, Marie Delaunay, déléguée départementale Vaucluse de la Fondation du Patrimoine, Patricia Olivero, maire de Suzette en l’église de Suzette.

La CoVe organise une conférence-débat : ‘Un parent tout seul ça n’existe pas’

La Cove vient de faire un nettoyage numérique de ses données éradiquant 93, 9119 Go dont 11,155 Go de ses messageries et 82,7569 Go des serveurs de stockage, soit l’équivalent de 1, 367 kilos de CO2.

Dans le cadre du Plan climat, la Cove a participé entre le 14 et le 18 mars au Cyber world cleanup day. Pour cela, la Communauté d’agglomération Ventoux Comtat Venaissin a demandé à ses agents de rapporter des objets informatiques en fin de vie ; a proposé que chacun s’attèle à un grand nettoyage des données informatiques inutilisées : mails et données sur les serveurs ; a mené des opérations de sensibilisation auprès des agents et conduit des formations spécifiques aux outils numériques comme la gestion de projets et les transferts de fichiers.

Les chiffres
11,155 go ont ainsi été nettoyés dans les messageries soit l’équivalent de 167kg de CO2, soit 4 175 Wh l’équivalent de 69,6h d’utilisation d’une ampoule de 60wh. A titre de comparaison cela représenterait 865 km en voiture, la fabrication de 32 T-shirt et 9 jours de chauffages au gaz d’un logement. Mais la plus grande partie a concerné les 82,7569 Go libérés des serveurs de stockage.

Les serveurs
Concernant les 82,7569Go libérés des serveurs de stockage c’est l’équivalent de 1,2 tonnes de Co2 qui a été économisé soit plus de 9 millions de litre d’eau du robinet économisés ou 693 642 km parcourus en TGV ou, encore, la fabrication de 37 smartphones. Au centre, Jacqueline Bouyac Présidente de la CoVe, entourée de Sandrine Raymond vice-présidente à la Transition énergétique et écologique, et Jaouad Ziati délégué au développement numérique.
MH


La CoVe organise une conférence-débat : ‘Un parent tout seul ça n’existe pas’

Carpensud vient d’organiser une visite de la graineterie Roux, située à Carpentras, dont la Cove est aujourd’hui propriétaire. Entre rénovation des machines et projet de réhabilitation du bâtiment, que va-t-elle devenir ?

L’association d’entrepreneurs du Comtat Venaissin Carpensud vient d’organiser une visite de la célèbre graineterie Roux de Carpentras, l’une des cinq encore existantes en France, coordonnée par Nicolas Meffre, directeur de Link organisation. L’occasion pour l’association de faire intervenir un de ses récents adhérents Dominique Risueno, dont l’activité principale réside dans la rénovation de machines, mais aussi Stéphanie Collet, directrice des affaires culturelles de la Cove.

Dans un premier temps, Stéphanie Collet a rappelé l’historique de la graineterie Roux, de sa mise en fonction jusqu’à sa cessation d’activité, en passant par son sauvetage de la destruction au début du siècle, ainsi que son rachat par la Cove. Dominique Risueno a ensuite prit la parole afin d’expliquer son activité, encore peu connue du grand public, et de démontrer comment les machines de la graineterie pourraient être rénovées dans un but plutôt pédagogique.

Une graineterie centenaire

Aujourd’hui inscrite en tant que monument historique au Ministère de la culture, la graineterie Roux était à l’origine un moulin. Au début du XXème siècle, Albert Simon dont l’industrie de graines et semences se situe à Sorgues, veut étaler son activité à Carpentras. Il transforme donc le moulin en graineterie juste avant la Première guerre mondiale mais celle-ci vient perturber ses affaires. Il offre le bâtiment quelques années plus tard à son gendre Aimée Roux, en tant que dot, et c’est là que la graineterie prend le nom sous lequel elle est encore connue aujourd’hui.

La plus grosse machine de la graineterie Roux, aussi appelée « le moulin ». Elle se situe dans la salle la plus ancienne et prend tout un pan de mur. ©Vanessa Arnal

De la fin de la préhistoire jusqu’aux années 1980, les paysans étaient autonomes dans la production de semences pour réensemencer leurs champs d’une année sur l’autre. C’est au XIXème siècle seulement qu’on essaye d’améliorer le processus de tri et de décorticage des semences pour optimiser la productivité. Les graineteries sont donc devenues essentielles pour exercer ces fonctions-là.

À partir des années 1920, les techniques d’hybridation et de modification génétique commencent à apparaître. Ainsi, des machines plus performantes viennent s’installer dans les graineteries. Dans les années 1970, les affaires deviennent plus compliquées pour la graineterie Roux mais aussi les autres graineteries françaises puisqu’elles subissent la pression du lobby du maïs américain. Ce dernier crée des espèces hybrides et s’approprie le vivant en déposant des brevets sur ses créations. La graineterie Roux ferme donc ses portes en 2002 et est rachetée par la Cove quelques années plus tard pour éviter sa destruction.

Une des plus anciennes machines de la graineterie Roux. Elle permet de trier les corps étrangers et les graines. ©Vanessa Arnal

Une possibilité de modernisation et de reprise d’activité ?

Aujourd’hui, la graineterie Roux « baigne dans son jus », comme l’indique Stéphanie Collet. Son inscription au Ministère de la culture les protège, elle et ses machines, de toute destruction. Tout a été laissé tel quel. « On dirait presque que les ouvriers ont quitté les lieux hier soir », ajoute la directrice des affaires culturelles de la Cove, avant d’évoquer l’avenir du bâtiment.

Un restaurant sur le thème des graines, un café agencé autour des machines, un laboratoire, un musée ou tout simplement de nouveau une graineterie. Les possibilités de réhabilitation de la graineterie Roux sont nombreuses. Pour l’instant, ces hypothèses n’en sont qu’au stade d’idées, mais la Cove reste optimiste face au potentiel du lieu, notamment grâce à sa superficie qui s’étale sur trois étages.

Dominique Risueno a tenu à ajouter que les machines restent exploitables. « Le bruit poserait un problème au voisinage, mais il serait tout à fait possible d’électrifier les machines individuellement pour les présenter en mouvement lent afin que les visiteurs en comprennent le fonctionnement », a développé le rénovateur de machine. Cet remise en route nécessiterait seulement la cartérisation des machines, c’est-à-dire la création d’une barrière protectrice autour de ces dernières, pour que les potentiels futurs salariés ou visiteurs soient mis hors de danger.

Dominique Risueno explique comment cette machine, appelée le vibraklon et utilisée pour tamiser les graines, pourrait être rénovée. ©Vanessa Arnal

Pour le moment, la graineterie Roux, située près de la gare de Carpentras, garde ses portes closes et ses machines endormies. Le bâtiment reste à la recherche d’un projet, d’une destination, afin de mixer le passé, le présent et l’avenir. Telle est l’ambition de la Cove.

https://www.echodumardi.com/tag/cove/page/5/   1/1