23 avril 2024 |

Ecrit par le 23 avril 2024

Plus de 2 ans après le début de la pandémie de Covid-19, quelles attitudes des travailleurs face à leur emploi ?

Les travailleurs veulent du changement. Ils ont réévalué l’importance que représentent la sécurité de l’emploi, l’éthique professionnelle et veulent surtout offrir du sens à leur vie. C’est en tout cas l’analyse de People at work 2022, une étude mondiale sur les salariés.

Globalement ?
7 travailleurs sur 10 envisagent un changement de carrière important cette année. Ils sont motivés par la flexibilité, la sécurité de l’emploi et 76% envisageraient de travailler pour une entreprise avec plus de diversité, d’équité et d’inclusion.  

Contexte
Plus de deux ans après le début de la pandémie de Covid-19, les collaborateurs et employeurs continuent de subir ses conséquences considérables, qui ont réduit à néant de nombreux acquis. En parallèle, le paysage économique et politique est devenu extrêmement difficile en raison de problèmes tels que l’augmentation de l’inflation et les retards de la chaîne d’approvisionnement. Tout ceci s’agglomère pour créer un gigantesque ensemble de contraintes ayant des répercussions sur les entreprises pour encore un certain temps. Alors quelles répercussions potentielles et quels changements vont-ils s’opérer ? Car le monde économique a besoin de talents à séduire et fidéliser.

7 salariés sur 10 envisagent une réorientation professionnelle
Cette année, 7 travailleurs sur 10 (71 %) ont envisagé une réorientation professionnelle parce qu’ils veulent entrevoir au-delà d’un salaire régulier. La pandémie a mis au jour l’importance du bien-être personnel et de la vie en dehors du travail plus que jamais auparavant. Elle a également renforcé la volonté de bénéficier de conditions de travail plus souples, notamment de davantage de flexibilité et d’options de travail.

Égalité des salaires hommes/femmes et inclusion
Les salariés s’intéressent de plus en plus à l’éthique et aux valeurs des entreprises. 3 sur 4 (76 %) d’entre eux envisageraient de rechercher un nouvel emploi si leur entreprise présentait des disparités salariales injustifiées entre les hommes et les femmes ou ne disposait d’aucune politique de diversité et d’inclusion.

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Épanouissement professionnel et perspectives
Étonnamment, les travailleurs sont optimistes lorsqu’on leur demande comment ils se sentent au travail. Parmi eux, 9 sur 10 (90 %) déclarent être satisfaits ou quelque peu satisfaits. L’optimisme suscité par les perspectives au niveau professionnel semble rester solide.

Une demande d’augmentation salariale
Les attentes sont grandes en matière d’augmentations salariales, avec plus de 6 travailleurs sur 10 (61 %) qui en prévoient une dans l’année et 3/4 (76 %) préparés à en demander. Toutefois, la capacité à répondre aux exigences salariales n’est peut-être pas suffisante pour mettre un terme à l’exode des talents : la tendance des changements d’emploi et du basculement vers des secteurs perçus comme étant plus résistants face aux crises et ralentissements économiques s’accélère.

Paie et avantages sociaux, une priorité même si le salaire ‘ne fait pas tout’
Le salaire est perçu comme étant le facteur le plus important d’un poste et 2/3 des travailleurs (65 %) souhaiteraient travailler plus pour gagner plus. Pourtant, le nombre d’heures supplémentaires hebdomadaires non payées dépasse effectivement l’équivalent de celui d’un jour ouvré (8,5 heures) : c’est moins qu’en 2021 mais toujours plus qu’avant la pandémie. Puisque 7 travailleurs sur 10 (71 %) aimeraient plus de flexibilité sur leurs horaires de travail, comme la possibilité de condenser leurs heures en une semaine de 4 jours, il pourrait devenir insoutenable de continuer à effectuer autant d’heures supplémentaires. Ceci renforce l’idée que les employeurs peuvent devoir (et vouloir) faire un compromis entre la paie et d’autres facteurs, afin que les travailleurs restent satisfaits et épanouis.

Santé mentale : le stress s’intensifie et le travail en pâtit
Le stress au travail a atteint des niveaux préoccupants et concerne 67 % des travailleurs au moins une fois par semaine, contre 62 % avant la pandémie. Parmi eux, 1 sur 7 (15 %) ressent du stress tous les jours. 53 % d’entre eux – un nombre alarmant – pensent que leur travail pâtit d’une santé mentale en détresse, ce qui constitue une situation intenable.

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Télétravail et aménagements personnels : les travailleurs prêts à changer de position
Obliger les travailleurs à retourner sur leur lieu de travail à temps plein sans que cela ne soit nécessaire pourrait être contre-productif : 2/3 (64 %) songeraient à rechercher un nouveau poste si cela se produisait. Beaucoup d’entre eux envisagent de déménager et une minorité significative l’a déjà fait. Les inquiétudes portant sur le fait que les employeurs pourraient négliger les télétravailleurs en faveur de leurs collègues travaillant sur place ne sont pas fondées.

L’inverse ?
En réalité, c’est l’inverse : les travailleurs à distance se sentent davantage reconnus et récompensés pour leurs efforts mais aussi soutenus dans leur carrière. Presque 7 travailleurs sur 10 déclarent être payés de façon juste selon leurs compétences et leur rôle, comparé à moins de la moitié de leurs pairs qui travaillent sur site. Les employeurs qui compensent à outrance en se focalisant sur les télétravailleurs au détriment des autres doivent redresser la barre de toute urgence

Source
« People at Work 2022 : l’étude Workforce View » explore les attitudes des salariés envers le monde du travail actuel, ainsi que leurs attentes et leurs espoirs concernant l’environnement de travail du futur. L’enquête a été menée par Nela Richardson et Marie Antonello.

Le Centre de recherche
Le centre de recherches ADP Research Institute® a interrogé 32 924 actifs dans 17 pays entre le 1er novembre et le 24 novembre 2021, parmi lesquels plus de 8 685 travailleurs de la ‘gig economy’ (économie des petits boulots et des micro-entrepreneurs) exclusivement. En Europe 15 683 travailleurs ont été interrogées en Allemagne, Espagne, France, Italie, Pays-Bas, Pologne, Royaume-Uni et Suisse dont 4 133 de la gig economy. En Asie-pacifique : 7 644 en Australie, Chine, Inde et Singapour dont 2 003 de la gig economy. En Amérique latine : 5 768 en Argentine, Brésil et Chili dont 1 547 de la gig economy. En Amérique du Nord : 3 829 au Canada et aux États-Unis dont 1 002 de la gig economy.

DR

Panels des actifs interrogés
Dans le panel des actifs interrogés, nous avons distingué les travailleurs indépendants des salariés. Les travailleurs indépendants se sont définis comme ceux qui travaillent de manière occasionnelle, temporaire ou saisonnière, ou en tant que freelances, prestataires indépendants, consultants, travailleurs indépendants, ou qui utilisent une plateforme en ligne pour trouver du travail. Les salariés dits traditionnels se sont identifiés comme étant ceux qui ne travaillent pas sous un statut d’indépendant, mais qui occupent un emploi régulier ou permanent à temps plein ou partiel.

Définition des travailleurs
Il a également été demandé aux répondants de s’auto-définir en tant que travailleur essentiel (comprenant les définitions de travailleur clé ou critique) ou travailleur non essentiel. Ces définitions varient en fonction du lieu, de l’organisation et des directives gouvernementales. En règle générale, elles comprennent ceux dont le travail est vital au fonctionnement continu de la société et de la vie quotidienne, tels que les professionnels de la santé ou de la logistique, les forces de l’ordre, les agents gouvernementaux, les journalistes et le personnel des supermarchés. Dans certains pays, les travailleurs du secteur des services financiers figurent également dans cette liste.

Détails de l’enquête
L’enquête a été menée en ligne dans la langue locale. Les résultats globaux sont pondérés pour représenter la taille de la population active dans chaque pays. Les pondérations se basent sur les données de la population active fournies par la Banque mondiale1, dérivées de données issues de Ilostat, la base de données centrale en matière de statistiques de l’Organisation internationale du travail (OIT) depuis le 8 février 2022.
MH


Plus de 2 ans après le début de la pandémie de Covid-19, quelles attitudes des travailleurs face à leur emploi ?

Alors que le comité départemental d’éducation pour la santé de Vaucluse a inauguré ses nouveaux locaux il y a un mois, rencontre avec Alain Douiller, directeur du Codes84. Syndrome d’alcoolisation fœtale, covid long, projet territorial de santé mentale, éco-anxiété… l’Echo du mardi vous propose un tour d’horizon des missions du Codes84.

Mardi 21 juin, le comité départemental d’éducation pour la santé de Vaucluse (Codes84) inaugurait ses nouveaux locaux et sa salle Pierre Souteyrand, en hommage à son ancien Président de décembre 1995 à juin 2007. Une semaine plus tard se tenait l’Assemblée générale annuelle. A l’occasion de la trêve estivale, l’Echo du mardi rencontre Alain Douiller, directeur du Codes84, et vous propose un tour d’horizon de leurs principales missions.

« Notre mission la plus récente, c’est un travail que l’on fait sur l’alcoolisation fœtale. Il y a une pathologie qui est peu connue, le SAF : le syndrome d’alcoolisation fœtale. »

Alain Douiller, directeur du Codes84

Le SAF est la forme la plus aiguë, et la moins courante, des troubles du spectre de l’alcoolisation fœtale (TSAF). Il est généralement lié à des expositions importantes et/ou fréquentes à l’alcool durant la grossesse. L’exposition prénatale à l’alcool et les troubles physiques, cognitifs et comportementaux qui en résultent sont un problème de santé publique peu connu, peu repéré et peu pris en charge. Dans sa forme complète, le SAF touche 1 grossesse sur 1 000. Concernant les formes moins sévères, elles concernent 1 naissance sur 100.

Implantée en Vaucluse, l’association nationale ‘Vivre avec le SAF’ a été fondée par la maman d’un enfant touché par le SAF. Après s’être démenée pendant une dizaine d’années pour effectuer un travail d’information et de sensibilisation, l’association a pris contact avec le Codes84. Depuis un an, ils travaillent ensemble à réunir un collectif de partenaire intéressé par le sujet. Le groupe de travail ‘Alcool et Grossesse 84’ réunit ainsi les professionnels du champ de l’addiction, de la grossesse et de la périnatalité, les associations, les services du Département et de l’Assurance maladie.

Pour approfondir les connaissances sur l’exposition prénatale à l’alcool et pour mieux connaître les modalités de prévention, d’accueil et de suivi en Vaucluse, un colloque est organisé jeudi 6 octobre, de 9h à 17h, à l’amphithéâtre de l’Ecole hôtelière de la CCI de Vaucluse. Cette première journée départementale ‘Alcool et grossesse : accueillir ensemble les parents en Vaucluse’ a pour objectif de mobiliser tous les acteurs du département autour de la question du SAF.

Programme complet à retrouver ici – inscription gratuite mais obligatoire ici.

Un colloque consacré à la question de l’alcool au féminin et sa prévention sera organisé le jeudi 6 octobre, de 9h à 17h © DR

« Il y a des gens qui sont dans une détresse »
Récemment, le Codes84 a également mis place des groupes de parole pour ceux souffrant de covid long. « Les conséquences sont souvent immédiates, explique Alain Douiller. Les cas de covid long, les gens qui ont une invalidité, et le mot n’est pas trop fort, une invalidité à la suite de leur covid, ils sont nombreux ». Les personnes atteintes par un covid long sont parfois dans des états de fatigue tels qu’elles ne peuvent pas reprendre leur travail six mois, un an, après avoir été testé.

« On a organisé un groupe de parole, de soutien, animé par une psychologue Codes et on a proposé des groupes thématiques sur des sujets un peu particuliers touchant au covid long : la fatigue, la respiration, la mémoire ». Beaucoup de personnes ont répondu présent à ces rendez-vous, « On a organisé ça en visioconférence et on a eu énormément de monde de la France entière, pas que du département ».

Alain Douiller poursuit, « Il y a des gens qui sont dans une détresse, bouger pour aller faire des courses, c’est le seul exercice qu’ils peuvent faire dans la semaine. Le covid long touche malheureusement beaucoup de monde et on ne sait pas le soigner. Comment on vit avec ? Comment on essaie de dépasser ça ? ». Ces conséquences au long cours personne ne les imaginaient, tout comme les conséquences sur la santé mentale.

Le projet territorial de santé mentale
Depuis trois ans, le Codes84 mène le projet territorial de santé mentale (PTSM) confié par l’agence régionale de santé. L’objectif : programmer des axes de travail spécifique au Vaucluse sur les questions de santé mentale. La mission avait commencé par un état des lieux pour dresser les perspectives de travail du département, puis le covid est arrivé.

« L’arrivée du covid a montré que tout le monde a une santé mentale. On s’est beaucoup alarmé pour les étudiants et les jeunes il y a quelque temps. Les difficultés sont en train d’exploser, les services de psychiatrie de santé mentale du département et d’ailleurs sont débordés par les tentatives de suicide ».

Avec l’arrivée du covid et de ses conséquences (confinement, isolement, télétravail), le PTSM a pris tout son sens. Au mois de février dernier, un colloque sur les questions de stigmatisation et sur la réhabilitation psychosociale a été organisé. « C’est l’esprit du PTSM de Vaucluse », décrit Alain Douiller.

Le PTSM de Vaucluse se veut être une approche large qui ne prend pas seulement en compte la question de la pathologie et de la médication. « La réhabilitation psychosociale ne nie pas cette réalité-là, mais essaie de prendre un peu tout ce qu’il y a autour : la famille, le travail, le logement. C’est une dimension importante du PTSM de Vaucluse : élargir les questions de santé mentale au-delà de la psychiatrie et du soin psychique et hospitalisé ».

Courant novembre, un colloque sur la santé mentale des jeunes sera organisé par le Codes84.

Courant novembre, un colloque sur la santé mentale des jeunes sera organisé par le Codes84 © freepik – fr.freepik.com

Eco-anxiété, une conférence organisée en octobre
Le Codes84 essaie de mobiliser les élus, en particulier ceux chargés de la santé, sur les problèmes climatiques et leurs conséquences sur la santé. « C’est un axe de travail qu’on développe depuis quelques années ». Pour ce faire, ils étudient les conséquences des décisions politiques sur la santé, problème, « il y a tellement de choses qu’on soulève de l’anxiété supplémentaire ».

Deux semaines d’informations sur la santé mentale et l’environnement auront lieu du 10 au 22 octobre. L’objectif est de mesurer l’impact des problèmes environnementaux et climatiques sur la santé mentale. C’est ce qu’on appelle ‘l’éco-anxiété’, c’est-à-dire la façon dont les questions de climat et de dérèglement climatique ont des conséquences sur le psychisme et la santé mentale.

Les jeunes sont les plus touchés par l’éco-anxiété, car plus sensibles, attentifs, investis par les questions de climat. Ce sont les jeunes qui se projettent le plus dans l’avenir, qui se rendent compte que chaque été est de plus en plus difficile, que les problèmes commencent à être palpables et que les conséquences dramatiques sont à venir.

Pour évoquer le sujet de l’éco-anxiété, une conférence sera donnée, le 10 octobre, par un médecin de la région nantaise, qui a fait sa thèse sur l’éco-anxiété. Cette conférence servira d’ouverture aux deux semaines de conférence qui suivront.

Au programme : ratatouille et cabriole
Les problèmes de sous-nutrition, qui peuvent être liés à des difficultés économiques et/ou des problèmes psychiques, augmentent dans notre région, tout comme ceux de surpoids dû à une surconsommation alimentaire et/ou une sous-activité physique. Ce manque d’activité physique est lié à la nature de plus en plus sédentaire de nos modes de vie.

Au cours des dix dernières années, Alain Douiller a observé un changement dans les discours sur la santé physique. « Au début, on parlait beaucoup de l’équilibre nutritionnel, avec les approches diététiques classiques : ne pas manger trop gras, trop sucré, trop salé. Puis de plus en plus, le message s’est centré, se centre sur le sport, sur l’activité physique. La nutrition ce n’est pas seulement ce qu’on consomme, c’est aussi ce qu’on dépense ».

Pour former les jeunes et notamment les enfants, le Codes84 dispense des programmes sur l’alimentation et l’éducation nutritionnelle dans les écoles, de la maternelle au lycée. Parmi les programmes, ‘ratatouille et cabriole’ s’ancre dans les écoles maternelles sur trois ans. Basé sur la connaissance des aliments (ratatouille) et l’importance du bien bouger (cabriole), le programme est dispensé dans 50 classes de maternelle du département et dans 40 classes de primaire. Pour renforcer ce travail sur la nutrition, le Codes84 cherche à recruter un ou une chargé(e) de mission, qui devra, notamment, développer une formation sur la nutrition et l’activité physique des personnes âgées.

Pour former les jeunes et notamment les enfants, le Codes84 dispense des programmes sur l’alimentation et l’éducation nutritionnelle dans les écoles, de la maternelle au lycée. Parmi les programmes, ‘ratatouille et cabriole’ s’ancre dans les écoles maternelles sur trois ans © freepik – fr.freepik.com

Plus de 2 ans après le début de la pandémie de Covid-19, quelles attitudes des travailleurs face à leur emploi ?

Lors de la semaine 28 (du lundi 11 au dimanche 17 juillet), le taux d’incidence du Covid s’établit à 1 047 cas pour 100 000 habitants. Une légère baisse par rapport à la semaine 27, qui enregistrait 1 149 cas.

Malgré une diminution par rapport à la semaine précédente, tous les territoires du département sont concernés par une hausse du taux d’incidence, à l’exception des zones du pays réuni d’Orange (-12,38%), d’Aygues-Ouvèzes en Provence (-9,07%), du pays des Sorgues et des Monts de Vaucluse (-7,83%) et de Vaison Ventoux (-6,55%), qui enregistrent une diminution du taux d’incidence (voir tableau ci-dessous).

Malgré une légère baisse dans certaines zones, le taux d’incidence de tous les territoires de Vaucluse est à la hausse.

Aujourd’hui, 240 personnes sont hospitalisées, dont 169 en hospitalisation conventionnelle (+77 personnes en 14 jours) et 69 en soins de suite et réadaptation (+31 personnes en 14 jours). Ces chiffres sont supérieurs à ceux enregistrés en semaine 26.

Actuellement, 2 personnes sont en réanimation et soins intensifs (+2 personnes en 14 jours), leur moyenne d’âge est de 68 ans. Concernant la mortalité, 4 décès supplémentaires sont à déplorer la semaine dernière. Au total, depuis le début de la pandémie, 1613 décès ont été enregistrés, dont 1399 à l’hôpital et 214 en Ehpad.

Enfin, côté vaccination, on constate une légère hausse du nombre de Vauclusiens ayant reçu une dose de vaccin dans le département, une 2e dose ou la dose de rappel. Pour rappel, un centre de vaccination et de dépistage est mis en place jusqu’au 29 juillet sur le site Sainte-Marthe de l’université d’Avignon intra-muros. Le centre est accessible sans rendez-vous, du lundi au vendredi, de 10h à 14h.

J.R.


Plus de 2 ans après le début de la pandémie de Covid-19, quelles attitudes des travailleurs face à leur emploi ?

Le taux d’incidence du Covid continue sa hausse en Vaucluse. Lors de la semaine 26 (du lundi 27 juin au dimanche 3 juillet), le taux d’incidence du Covid s’établit à 989 cas pour 100 000 habitants, contre 579 cas la semaine 25.

Si tous les territoires du département sont concernés, c’est dans les zones de Sud Luberon (336,32%), des Sorgues du Comtat (+326,24%), et de Ventoux Sud (248,08%) que l’on trouve les plus fortes hausses des taux d’incidence (voir tableau ci-dessous).

Tous les territoires de Vaucluse sont à la hausse.

Aujourd’hui, 130 personnes sont hospitalisées, dont 92 en hospitalisation conventionnelle (+33 personnes en 14 jours) et 38 en soins de suite et réadaptation (+4 personnes en 14 jours). Actuellement, plus personne ne se trouve en réanimation et soins intensifs (-1 personne en 14 jours).
Pour rappel, le pic du nombre de personnes hospitalisées pour Covid a eu lieu le 17 novembre 2020, avec 526 personnes hospitalisées.
Côté mortalité, trois décès supplémentaires sont à déplorer la semaine dernière. Au total, depuis le début de la pandémie, 1606 décès ont été enregistrés, dont 1 392 à l’hôpital et 214 en Ehpad.

Ouverture d’un centre de vaccination à l’université
Le nombre de Vauclusiens ayant reçu une dose de vaccin dans le département est en légère hausse et s’élève à 428 182, soit 76,3% (contre 81,2% au niveau national). Ils sont 422 280 à avoir reçu une 2e dose, soit 75,3% (contre 79,8% au niveau national). Concernant la dose de rappel, ils sont 55,4% dans le Vaucluse contre 59,9% au niveau national.
Avec le début du festival d’Avignon, les services de la préfecture de Vaucluse renforcent le dispositif sanitaire durant toute la durée des festivités. Un centre de vaccination et de dépistage est mis en place sur le site Sainte-Marthe de l’université d’Avignon intra-muros. Le centre est accessible sans rendez-vous du 7 au 29 juillet, du lundi au vendredi (interruption du dispositif les 14 et 15 juillet), de 10h à 14h.
Egalement, 20 pharmacies, dont neuf en centre-ville, proposent de réaliser des tests et vaccinations.
Enfin, concernant le port du masque, si aucune obligation n’est à l’ordre du jour, il reste toujours très fortement conseillé.

Avec le début du festival d’Avignon, les services de la préfecture de Vaucluse renforcent le dispositif sanitaire durant toute la durée des festivités © DR

Plus de 2 ans après le début de la pandémie de Covid-19, quelles attitudes des travailleurs face à leur emploi ?

Après avoir atteint son niveau le plus bas, fin mai, en Vaucluse (174), le taux d’incidence du Covid pour 100 000 habitants enregistre une hausse soutenue en semaine 24 (du lundi 13 au dimanche 19 juin) pour se situer désormais à 335 (chiffre rectifié après avoir été annoncé à 409 initialement). On reste cependant encore très loin du pic enregistré en semaine 4 (3 624).
Si tous les territoires du département sont concernés c’est dans la zone de Ventoux-Sud (+225%), de l’Enclave des papes-Pays de Grignan (+171,88%), de Vaison-Ventoux (+162,12%) que l’on trouve les plus fortes hausses des taux d’incidence (voir carte ci-dessus).
Aujourd’hui, 94 personnes sont hospitalisées dont 1 en réanimation et soins intensifs (moyenne d’âge 57 ans, 0 patient vacciné), 59 en hospitalisation conventionnelle (+5 personnes en 14 jours) et 34 en soins de suite et réadaptation (-11 personnes en 14 jours).
Pour rappel, le pic du nombre de personnes hospitalisées pour Covid a eu lieu le 17 novembre 2020, avec 526 personnes hospitalisées.
Côté mortalité, deux décès supplémentaires sont à déplorer la semaine dernière. Au total, depuis le début de la pandémie on a enregistrée 1 602 décès dont 1 388 à l’hôpital et 214 en Ehpad.

Ouverture d’un centre de vaccination à l’université
Le nombre de Vauclusiens ayant reçu une dose de vaccin dans le département s’élève à 427 788, soit 76,3% (contre 81,1% au niveau national). Ils sont 421 874 à avoir reçu une 2e dose (75,2% contre 79,8% au niveau national). Le décrochage est plus important avec la 3e dose : 55,1% dans le Vaucluse (309 372 personnes) contre 59,7% pour la moyenne française.
Avec l’arrivée du festival d’Avignon, les services de la préfecture de Vaucluse vont ouvrir un centre de vaccination et de dépistage dans les locaux de l’université Sainte-Marthe dans l’intra-muros d’Avignon. Il sera ouvert du 7 au 29 juillet 2022, du lundi au vendredi (interruption du dispositif les 14 et 15 juillet), de 10h à 14h.
Un numéro dédié aux professionnels du spectacle pour un dépistage prioritaire auprès du laboratoire Bioaxiome (06 42 92 58 13) est également mis en place. Cette ligne sera opérationnelle dès le 27 juin jusqu’au 30 juillet prochain.
Enfin, concernant les spectateurs, si aucune obligation ne semble encore à l’ordre du jour, ces derniers devraient être fortement incités à porter le masque durant les représentations.

L.G.


Plus de 2 ans après le début de la pandémie de Covid-19, quelles attitudes des travailleurs face à leur emploi ?

La Ville de Villeneuve-lès-Avignon a envoyé des masques de protection et du gel hydroalcoolique à sa Ville jumelle –depuis 25 ans- Gythio en Grèce via l’association franco-grecque Elia. Le matériel sanitaire sera ensuite distribué aux structures sanitaires locales, dans le cadre de la pandémie de Covid-19. La demande émanait de la ville grecque.
MH


Plus de 2 ans après le début de la pandémie de Covid-19, quelles attitudes des travailleurs face à leur emploi ?

Le Codes (Comité départemental d’éducation pour la santé) de Vaucluse organise des groupes de paroles et des ateliers pratiques pour des personnes atteintes de Covid long à compter du 24 mai 2022.
Destiné à ceux qui ont contracté le virus du Covid depuis au moins 4 semaines et qui constatent que les symptômes se prolongent, ces différents temps de soutien, d’écoute et d’information se décomposent en une séance de présentation de 30 mn, 3 séances de groupe de parole de 1h30 et de 4 ateliers thématiques ouverts à tous (troubles respiratoires, troubles de l’odorat et du goût, troubles de l’attention et de la mémoire et fatigue chronique).
Ces ateliers ont été conçus par la délégation de Vaucluse de l’ARS Paca avec l’appui du Codes 84, des DAC (Dispositif d’appui à la coordination), l’avis des patients experts de l’association #apresJ20 et la mobilisation de professionnels investis dans cette problématique de santé.

Cliquez ici pour consulter le détail du programme.

Codes de Vaucluse. 57 av. Pierre Sémard. Avignon. 04 90 81 02 41. www.codes84.fr


Plus de 2 ans après le début de la pandémie de Covid-19, quelles attitudes des travailleurs face à leur emploi ?

Plus fort qu’Olivier Véran et le professeur Raoult réunis, Vladimir Poutine a réussi à faire disparaître le Covid avec son ‘opération militaire spéciale’ en Ukraine. Malgré tout, le virus est toujours présent en Vaucluse. Petit point sur le niveau de la pandémie dans le département.

Lors de la semaine 18 (du lundi 2 mars au dimanche 8 mai) le taux d’incidence du Covid s’est établi à 416 cas pour 100 000 habitants, contre 550 la semaine précédente. Un chiffre, en baisse constante depuis la semaine 13 (1 318), qui est aussi le plus faible taux de contamination dans le département en 2022 (le pic ayant été atteint en semaine 4 avec 3 624 cas pour 100 000 habitants). Actuellement, le taux d’incidence dans le Vaucluse est équivalent à celui des plus hauts pics connus durant l’automne dernier (en semaine 12, 13 et 14 avec respectivement 436, 483 et 404 cas).
Dans les territoires, toutes les intercommunalités sont à la baisse malgré des écarts importants : -67,15% pour pays d’Apt-Luberon d’un côté et -29,23% pour Vaison-Ventoux à l’autre extrémité de ces chiffres (voir tableau ci-dessous).

Au niveau des hospitalisations, le Vaucluse a comptabilisé 66 personnes hospitalisées en moins. A ce jour, 190 personnes sont donc désormais hospitalisées dont 3 en réanimation et soins intensifs (moyenne d’âge 60 ans, 0 patient vacciné), soit 2  personnes en moins en 14 jours, 112 en hospitalisation conventionnelle (-68 personne en 14 jours) et 75 en soins de suite et réadaptation (+4 personnes en 14 jours). Par ailleurs, 5 personnes sont décédées durant la semaine 18. Cela porte à 1 582 le nombre de décès en Vaucluse depuis le début de l’épidémie dont 1 368 décès à l’hôpital 214 en Ehpad.

Enfin, plus il y a de doses moins les Vauclusiens répondent présents. Ils sont ainsi 426 914 à avoir reçu une 1re dose (76,1% de la population départementale), 420 956 pour le 2e dose (75%) et plus que 305 987 pour la 3e dose (54,5%). Des chiffres en ‘décrochage’ avec les moyennes nationales qui s’établissent respectivement à 81%, 79,6% et 59,2%.


Plus de 2 ans après le début de la pandémie de Covid-19, quelles attitudes des travailleurs face à leur emploi ?

La situation sanitaire se stabilise dans le Vaucluse avec un niveau du taux d’incidence du covid à 1 267 cas pour 100 000 habitants en semaine 14 (du lundi 4 avril au dimanche 10 avril).  Si ce taux paraît élevé, il reste tout de même en baisse par rapport à la semaine dernière (1 318 cas en semaine 13).

Les territoires du département les plus touchés
Sur les 7 derniers jours, la communauté territoriale de Aygues-Ouvèze en Provence, enregistre une forte augmentation de son taux d’incidence (+55%) devant Rhône Lez Provence voit quant à elle son taux d’incidence augmenter de +44,8%. A l’inverse, c’est Pertuis (-16,68%) et dans le secteur du Pays d’Apt-Luberon (-4,11%) que ce taux diminue le plus dans le département.

Des hospitalisations en hausse et une vaccination qui piétine
Les hausses de cas recensées les semaines précédentes affectent tout de même le milieu hospitalier qui recense 38 nouvelles personnes hospitalisées ces deux dernières semaines. En tout, 282 personnes sont actuellement hospitalisées dont 5 en réanimation (moyenne d’âge 67 ans, un patient est vacciné).
On déplore 7 décès en semaine 14 ce qui porte à 1 538 le nombre de décès dans le département depuis le début de l’épidémie.
Côté vaccination, le rythme stagne pour les 1ères et secondes doses toujours à 76% et 74,9%. Seul le taux des doses de rappel augmente, mais doucement avec +1,4% depuis le début du mois (54,1% des Vauclusiens désormais contre 53,7% fin mars).

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