20 avril 2024 |

Ecrit par le 20 avril 2024

Où en est le Covid en Vaucluse ?

Guerre en Ukraine, conflit israélo-palestinien, invasion du Haut-Karabagh par l’Azerbaïdjan, inflation, coût de l’énergie… On en oublierait presque que le Covid est encore là. Petit point de situation en Vaucluse et en région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Actuellement, le taux d’incidence du Covid pour 100 000 habitants s’élève 23,09 en Vaucluse. C’est loin de la moyenne nationale des cas positifs qui se monte à 38,25 sur la période du 9 au 15 octobre derniers.
C’est en Meurthe-et-Moselle, 93,16 cas pour 100 000 habitants, que l’on trouve le niveau de contaminations le plus élevé au niveau hexagonal. A l’inverse, c’est dans les Pyrénées-Atlantiques que l’on observe le taux de Covid le plus bas en ce moment (15,32).

Plus généralement, c’est dans le Grand Est que les taux d’infections sont les plus importants  en France en ce moment.
Dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, ces taux s’élèvent à 19,14 pour les Hautes-Alpes, 24,76 pour les Alpes-de-Haute-Provence, 29,96 pour les Bouches-du-Rhône, 30,81 pour les Alpes-Maritimes et 40,16 pour le Var.
Dans même temps, le taux d’incidence chez nos voisins est de 16,33 pour le Gard, 29,17 pour le Drôme et 35,36 pour l’Ardèche.

Recul plus important dans le Vaucluse
Si le niveau d’infection était plus haut en Vaucluse qu’au niveau national de fin jusqu’à mi-septembre (jusqu’à 44,23 en Vaucluse contre 40,40 en France), le département est passé sous la moyenne hexagonale à partir du 9 septembre (voir graphique ci-dessus).
Depuis, malgré une hausse à la fin du mois dernier, le Vaucluse est resté sous les chiffres français. Fort heureusement, on reste très loin des niveaux d’incidence de la fin du mois de janvier 2022 où les niveaux de contamination s’était envolé en Vaucluse (3 624).

L.G.


Où en est le Covid en Vaucluse ?

L’effet dévastateur de la pandémie de coronavirus sur l’industrie du tourisme est le plus clairement illustré par l’effondrement de nombre de voyageurs entre 2019 et 2020. Après avoir accueilli 90 millions de visiteurs internationaux en 2019, le niveau d’accueil touristique de la France a chuté de plus de moitié l’année suivante. Malgré cette forte baisse du nombre d’arrivées internationales, la France a tout de même conservé son rang de première destination touristique mondiale. L’Espagne, qui était le deuxième pays le plus visité en 2019, a perdu environ trois quarts de ses arrivées habituelles de touristes. Le pays a ainsi chuté à la 5e place mondiale, cédant sa 2e place à l’Italie.

De Thomas Hinton pour Statista


Où en est le Covid en Vaucluse ?

Fin de l’état d’urgence sanitaire : les attitudes des Français au travail vont-elles encore changer ? Ainsi, 72% ne faisaient plus la bise au travail en 2020, 91% en 2021 et 90% en 2022. Dans sa nouvelle étude*, QAPA, la plateforme de recrutement par l’intérim d’Adecco, a interrogé 1 002 personnes représentatives de la population française afin de confirmer ou d’infirmer l’impact de la crise sanitaire sur l’attitude des Français et leurs rapports humains au travail. Une enquête qui montre que certains comportements déjà observés en 2020 et 2021 se confirment en 2022.

Une pause dans l’épidémie ?
Depuis le 1er août 2022, les Français ont été soulagés de la fin de l’état d’urgence sanitaire. Mais si 31% d’entre eux pensent que c’est la fin de l’épidémie, plus de 34% considèrent qu’il s’agit juste d’un recul et que celle-ci risque de revenir. 27% considèrent même cette décision comme dangereuse car, pour eux, l’épidémie est toujours présente.  

Plus de masques ? Oui et non…
Fin de l’état d’urgence ou pas, plus de 54% des Français sont bien décidés à ne plus mettre de masque sur leur lieu de travail et seulement 27% si cela est obligatoire. A noter que 19% vont continuer à se protéger même si leur entreprise ne les oblige pas à porter de masque.
Pour ce qui est des transports, les usagers sont beaucoup plus partagés. Ils sont en effet plus nombreux à conserver leur masque avec 39% de représentativité même si cela n’est pas une obligation et 29% s’ils y sont contraints. 32% avouent qu’ils ne se protégeront pas dans les transports.

La bise… c’est vraiment fini ?
Pour les nouvelles générations qui vont commencer à travailler en 2022, faire la bise à ses collègues sera peut-être un acte totalement inconnu ! Ainsi, cette année, plus de 90% des Français n’embrasseront pas leurs collègues au travail. Dans le détail : 53% ne feront plus de bisous et 37% ne le faisaient déjà pas avant. Depuis 2020, les amateurs de bises sont de moins en moins nombreux et ce recul semble s’affirmer cette année. En effet, ils étaient 28% en 2020 à déclarer vouloir refaire la bise à leurs collègues mais ce chiffre est passé à 9% en 2021 et n’a qu’augmenté légèrement en 2022 que pour atteindre les 10%.

La poignée de main revient !  
Pour ce qui est de serrer la main de ses collègues, les choses semblent revenir à la normale. Ainsi, 41% déclarent qu’ils souhaitent le retour de la poignée de main au travail alors qu’ils n’étaient que 27% en 2021 et 54% en 2020. Les réfractaires sont donc moins nombreux et passent de 52% en 2021 à 39% cette année.

Un comportement affirmé en cas de maladie
A la question « Si vous tombez malade, irez-vous travailler quand même ? », plus de 73% des Français déclarent qu’ils resteront chez eux. Ils étaient déjà 76% en 2021 contre 48% en 2020. Cette réaction à l’isolement semble être une attitude plus affirmée suite à l’épidémie de la Covid-19.
Un constat que l’on retrouve également envers les collègues souffrants. Ainsi, 79% des Français avouent qu’ils demanderont à un ou une collègue malade de rester à la maison, pour ne pas prendre le risque de contaminer le reste de l’équipe.

Une épidémie annuelle  
Même si l’avenir est incertain, de nombreux spécialistes considèrent que d’autres vagues de Covid-19 risquent d’arriver. Même si bien heureusement, les cas graves sont de moins en moins importants, plus de 92% des Français sont persuadés également que l’épidémie reviendra chaque année comme la grippe (96% le pensaient en 2021 et 81% en 2020).

*Méthodologie : Enquête réalisée auprès de 1 002 personnes représentatives de la population nationale française âgée de 18 ans et plus. Sondage effectué en ligne à partir du panel de répondants BuzzPress (27 000 personnes en France). Entre le 30 août 2022 et le 6 septembre 2022, un sondage électronique a été envoyé par email et publié en ligne sur les réseaux sociaux Facebook et LinkedIn. Les réponses ont ensuite été compilées et pondérées en fonction de quotas préétablis visant à assurer la représentativité de l’échantillon et afin d’obtenir une représentativité de la population visée. Cette enquête a été compilée aux données issues de deux autres enquêtes réalisées entre le 31 mars et 3 avril 2020 et entre le 24 et 29 mars 2021 sur deux panels représentatifs équivalents. Toutes les pondérations s’appuient sur des données administratives et sur les données collectées par l’INSEE.


Où en est le Covid en Vaucluse ?

C’est le titre du dernier livre de Jean Viard (sociologue, directeur de recherche et fondateur des Editions de l’Aube à La Tour d’Aigues) et David Médioni (directeur de l’Observatoire des médias de la Fondation Jean Jaurès).

« La pandémie nous a enfermés chez nous, allions-nous encore parler de sur-tourisme, de pollution aérienne, de voyages, de théâtre et de festivals ? » demande en 4e de couverture du livre Jean Blaise, directeur du ‘Voyage à Nantes’, l’Office du Tourisme de Loire Atlantique qui a précisément organisé en septembre 2021 un Colloque sur ‘Le tourisme du futur’.
Cet opus de 167 pages reprend les thèmes abordés par les professionnels et observateurs du tourisme. En préambule, Jean Viard écrit : « Un jour, tout s’est arrêté. Avions, trains, voitures, spectacles, bars, restaurants, chacun s’est enfermé chez lui ». Alors que depuis des décennies, notamment les premiers congés octroyés aux salariés par le Front Populaire en 1936, se sont succédés « le tourisme social, les parcs, les réserves naturelles, les plages du Languedoc, les maisons de la culture ». Mais au printemps 2020, au lendemain du 1er tour des municipales, le 16 mars, le confinement nous a assignés à domicile. C’est à ce moment-là que l’économie du loisir s’est révélée indispensable pour faire société, le week-end ou pendant les vacances. « Peu à peu nous avons compris que nous étions comme revenus à l’année zéro de la société des loisirs et du tourisme » enchaîne le sociologue.

23 millions de touristes en Paca
A quoi ressemblera le tourisme du futur? Le Covid a conduit 1,5 milliard de touristes à rester cloîtrés ce qui nous amène à réfléchir, mais auparavant déjà, quelques signaux avaient clignoté et auraient pu nous alerter, l’aspiration à un tourisme de proximité, en diminuant l’usage à l’avion (avec le mouvement suédois ‘Flygskam’ ou sentiment de honte à cause de la pollution induite), la pénétration des cars de tourisme au coeur des centres historiques ou en interdisant les imposants navires de croisière dans la Lagune à Venise.

Le tourisme représente quand même 10% du PIB (Produit intérieur brut) et 2 millions d’emplois. La France attirait avant la pandémie 86 millions de touriste, la région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur 23 millions, qui pèsent dans l’économie. 2020 a donné un coup d’arrêt à ces retombées dans le monde entier avec, d’après David Medioni, 4 000 milliards de cash évaporés. Il faut donc repenser le tourisme, le répartir sur les 4 saisons et pas seulement pendant l’été et les vacances scolaires, peut-être en limitant le nombre de visiteurs, comme c’est le cas en ce moment pour la Calanque de Sugiton, entre Marseille et Cassis pour protéger la végétation, la qualité de l’environnement en évitant le piétinement et l’érosion des chemins.

Des endroits jadis confidentiels sont devenus des lieux de convoitise
Entre les billets low-cost et le numérique le tourisme a changé, selon les auteurs du livre : « 80% des Français qui voyagent préparent leur séjour en ligne, s’immergent en amont dans les musées et les monuments du patrimoine grâce au système de réalité augmentée » comme c’est le cas pour la visite du Palais des Papes avec Histopad. Mais, à contrario, cette visite virtuelle peut provoquer des excès, dénoncent-ils, « La glamourisation des paysages sur Instagram entraîne la création d’une image forte et puissante et des endroits jadis confidentiels qui sont devenus des lieux de convoitise forte où certains viennent seulement prendre une photo, la poster et dire ‘J’y étais’.Et en étant exagérément retouchés, ces lieux sont rendus tellement désirables qu’ils en deviennent ensuite inaccessibles ».

Responsabiliser les touristes
La solution serait-elle alors de responsabiliser le touriste ? De lui faire signer une Charte de bonne conduite? Jean Blaise, directeur de ‘Le voyage à Nantes’ suggère que « Le voyage à nouveau remplace le tourisme », c’est à dire « Une approche intelligente, active de l’offre, alors que le mot tourisme implique de masse’,comportements suivistes et déplacements absurdes. Et il pose avec humour une question pour conclure : « Décidons-nous d’attendre l’avion électrique et le paquebot à voiles pour le grand public d’ici 15 ans avant de renouer avec le grand international ? Réfléchissons ensemble… »

L’an zéro du tourisme. Jean Viard – David Médioni aux Editions de l’Aube (04 90 07 46 60)


Où en est le Covid en Vaucluse ?

Lors de la semaine 28 (du lundi 11 au dimanche 17 juillet), le taux d’incidence du Covid s’établit à 1 047 cas pour 100 000 habitants. Une légère baisse par rapport à la semaine 27, qui enregistrait 1 149 cas.

Malgré une diminution par rapport à la semaine précédente, tous les territoires du département sont concernés par une hausse du taux d’incidence, à l’exception des zones du pays réuni d’Orange (-12,38%), d’Aygues-Ouvèzes en Provence (-9,07%), du pays des Sorgues et des Monts de Vaucluse (-7,83%) et de Vaison Ventoux (-6,55%), qui enregistrent une diminution du taux d’incidence (voir tableau ci-dessous).

Malgré une légère baisse dans certaines zones, le taux d’incidence de tous les territoires de Vaucluse est à la hausse.

Aujourd’hui, 240 personnes sont hospitalisées, dont 169 en hospitalisation conventionnelle (+77 personnes en 14 jours) et 69 en soins de suite et réadaptation (+31 personnes en 14 jours). Ces chiffres sont supérieurs à ceux enregistrés en semaine 26.

Actuellement, 2 personnes sont en réanimation et soins intensifs (+2 personnes en 14 jours), leur moyenne d’âge est de 68 ans. Concernant la mortalité, 4 décès supplémentaires sont à déplorer la semaine dernière. Au total, depuis le début de la pandémie, 1613 décès ont été enregistrés, dont 1399 à l’hôpital et 214 en Ehpad.

Enfin, côté vaccination, on constate une légère hausse du nombre de Vauclusiens ayant reçu une dose de vaccin dans le département, une 2e dose ou la dose de rappel. Pour rappel, un centre de vaccination et de dépistage est mis en place jusqu’au 29 juillet sur le site Sainte-Marthe de l’université d’Avignon intra-muros. Le centre est accessible sans rendez-vous, du lundi au vendredi, de 10h à 14h.

J.R.


Où en est le Covid en Vaucluse ?

Le taux d’incidence du Covid continue sa hausse en Vaucluse. Lors de la semaine 26 (du lundi 27 juin au dimanche 3 juillet), le taux d’incidence du Covid s’établit à 989 cas pour 100 000 habitants, contre 579 cas la semaine 25.

Si tous les territoires du département sont concernés, c’est dans les zones de Sud Luberon (336,32%), des Sorgues du Comtat (+326,24%), et de Ventoux Sud (248,08%) que l’on trouve les plus fortes hausses des taux d’incidence (voir tableau ci-dessous).

Tous les territoires de Vaucluse sont à la hausse.

Aujourd’hui, 130 personnes sont hospitalisées, dont 92 en hospitalisation conventionnelle (+33 personnes en 14 jours) et 38 en soins de suite et réadaptation (+4 personnes en 14 jours). Actuellement, plus personne ne se trouve en réanimation et soins intensifs (-1 personne en 14 jours).
Pour rappel, le pic du nombre de personnes hospitalisées pour Covid a eu lieu le 17 novembre 2020, avec 526 personnes hospitalisées.
Côté mortalité, trois décès supplémentaires sont à déplorer la semaine dernière. Au total, depuis le début de la pandémie, 1606 décès ont été enregistrés, dont 1 392 à l’hôpital et 214 en Ehpad.

Ouverture d’un centre de vaccination à l’université
Le nombre de Vauclusiens ayant reçu une dose de vaccin dans le département est en légère hausse et s’élève à 428 182, soit 76,3% (contre 81,2% au niveau national). Ils sont 422 280 à avoir reçu une 2e dose, soit 75,3% (contre 79,8% au niveau national). Concernant la dose de rappel, ils sont 55,4% dans le Vaucluse contre 59,9% au niveau national.
Avec le début du festival d’Avignon, les services de la préfecture de Vaucluse renforcent le dispositif sanitaire durant toute la durée des festivités. Un centre de vaccination et de dépistage est mis en place sur le site Sainte-Marthe de l’université d’Avignon intra-muros. Le centre est accessible sans rendez-vous du 7 au 29 juillet, du lundi au vendredi (interruption du dispositif les 14 et 15 juillet), de 10h à 14h.
Egalement, 20 pharmacies, dont neuf en centre-ville, proposent de réaliser des tests et vaccinations.
Enfin, concernant le port du masque, si aucune obligation n’est à l’ordre du jour, il reste toujours très fortement conseillé.

Avec le début du festival d’Avignon, les services de la préfecture de Vaucluse renforcent le dispositif sanitaire durant toute la durée des festivités © DR

Où en est le Covid en Vaucluse ?

Après avoir atteint son niveau le plus bas, fin mai, en Vaucluse (174), le taux d’incidence du Covid pour 100 000 habitants enregistre une hausse soutenue en semaine 24 (du lundi 13 au dimanche 19 juin) pour se situer désormais à 335 (chiffre rectifié après avoir été annoncé à 409 initialement). On reste cependant encore très loin du pic enregistré en semaine 4 (3 624).
Si tous les territoires du département sont concernés c’est dans la zone de Ventoux-Sud (+225%), de l’Enclave des papes-Pays de Grignan (+171,88%), de Vaison-Ventoux (+162,12%) que l’on trouve les plus fortes hausses des taux d’incidence (voir carte ci-dessus).
Aujourd’hui, 94 personnes sont hospitalisées dont 1 en réanimation et soins intensifs (moyenne d’âge 57 ans, 0 patient vacciné), 59 en hospitalisation conventionnelle (+5 personnes en 14 jours) et 34 en soins de suite et réadaptation (-11 personnes en 14 jours).
Pour rappel, le pic du nombre de personnes hospitalisées pour Covid a eu lieu le 17 novembre 2020, avec 526 personnes hospitalisées.
Côté mortalité, deux décès supplémentaires sont à déplorer la semaine dernière. Au total, depuis le début de la pandémie on a enregistrée 1 602 décès dont 1 388 à l’hôpital et 214 en Ehpad.

Ouverture d’un centre de vaccination à l’université
Le nombre de Vauclusiens ayant reçu une dose de vaccin dans le département s’élève à 427 788, soit 76,3% (contre 81,1% au niveau national). Ils sont 421 874 à avoir reçu une 2e dose (75,2% contre 79,8% au niveau national). Le décrochage est plus important avec la 3e dose : 55,1% dans le Vaucluse (309 372 personnes) contre 59,7% pour la moyenne française.
Avec l’arrivée du festival d’Avignon, les services de la préfecture de Vaucluse vont ouvrir un centre de vaccination et de dépistage dans les locaux de l’université Sainte-Marthe dans l’intra-muros d’Avignon. Il sera ouvert du 7 au 29 juillet 2022, du lundi au vendredi (interruption du dispositif les 14 et 15 juillet), de 10h à 14h.
Un numéro dédié aux professionnels du spectacle pour un dépistage prioritaire auprès du laboratoire Bioaxiome (06 42 92 58 13) est également mis en place. Cette ligne sera opérationnelle dès le 27 juin jusqu’au 30 juillet prochain.
Enfin, concernant les spectateurs, si aucune obligation ne semble encore à l’ordre du jour, ces derniers devraient être fortement incités à porter le masque durant les représentations.

L.G.


Où en est le Covid en Vaucluse ?

Le Codes (Comité départemental d’éducation pour la santé) de Vaucluse organise des groupes de paroles et des ateliers pratiques pour des personnes atteintes de Covid long à compter du 24 mai 2022.
Destiné à ceux qui ont contracté le virus du Covid depuis au moins 4 semaines et qui constatent que les symptômes se prolongent, ces différents temps de soutien, d’écoute et d’information se décomposent en une séance de présentation de 30 mn, 3 séances de groupe de parole de 1h30 et de 4 ateliers thématiques ouverts à tous (troubles respiratoires, troubles de l’odorat et du goût, troubles de l’attention et de la mémoire et fatigue chronique).
Ces ateliers ont été conçus par la délégation de Vaucluse de l’ARS Paca avec l’appui du Codes 84, des DAC (Dispositif d’appui à la coordination), l’avis des patients experts de l’association #apresJ20 et la mobilisation de professionnels investis dans cette problématique de santé.

Cliquez ici pour consulter le détail du programme.

Codes de Vaucluse. 57 av. Pierre Sémard. Avignon. 04 90 81 02 41. www.codes84.fr


Où en est le Covid en Vaucluse ?

Plus fort qu’Olivier Véran et le professeur Raoult réunis, Vladimir Poutine a réussi à faire disparaître le Covid avec son ‘opération militaire spéciale’ en Ukraine. Malgré tout, le virus est toujours présent en Vaucluse. Petit point sur le niveau de la pandémie dans le département.

Lors de la semaine 18 (du lundi 2 mars au dimanche 8 mai) le taux d’incidence du Covid s’est établi à 416 cas pour 100 000 habitants, contre 550 la semaine précédente. Un chiffre, en baisse constante depuis la semaine 13 (1 318), qui est aussi le plus faible taux de contamination dans le département en 2022 (le pic ayant été atteint en semaine 4 avec 3 624 cas pour 100 000 habitants). Actuellement, le taux d’incidence dans le Vaucluse est équivalent à celui des plus hauts pics connus durant l’automne dernier (en semaine 12, 13 et 14 avec respectivement 436, 483 et 404 cas).
Dans les territoires, toutes les intercommunalités sont à la baisse malgré des écarts importants : -67,15% pour pays d’Apt-Luberon d’un côté et -29,23% pour Vaison-Ventoux à l’autre extrémité de ces chiffres (voir tableau ci-dessous).

Au niveau des hospitalisations, le Vaucluse a comptabilisé 66 personnes hospitalisées en moins. A ce jour, 190 personnes sont donc désormais hospitalisées dont 3 en réanimation et soins intensifs (moyenne d’âge 60 ans, 0 patient vacciné), soit 2  personnes en moins en 14 jours, 112 en hospitalisation conventionnelle (-68 personne en 14 jours) et 75 en soins de suite et réadaptation (+4 personnes en 14 jours). Par ailleurs, 5 personnes sont décédées durant la semaine 18. Cela porte à 1 582 le nombre de décès en Vaucluse depuis le début de l’épidémie dont 1 368 décès à l’hôpital 214 en Ehpad.

Enfin, plus il y a de doses moins les Vauclusiens répondent présents. Ils sont ainsi 426 914 à avoir reçu une 1re dose (76,1% de la population départementale), 420 956 pour le 2e dose (75%) et plus que 305 987 pour la 3e dose (54,5%). Des chiffres en ‘décrochage’ avec les moyennes nationales qui s’établissent respectivement à 81%, 79,6% et 59,2%.

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