29 avril 2024 |

Ecrit par le 29 avril 2024

(Vidéos) Archipel : le nouveau lieu festif d’Aushopping qui préfigure l’ADN de la zone d’Avignon-Nord

Alors que le centre commercial Auchan du Pontet célébrera son 50e anniversaire en 2024, Aushopping, l’espace regroupant l’hypermarché et sa galerie marchande, vient de dévoiler son projet Archipel qui sera opérationnel d’ici juin prochain. Un nouveau site ‘hybride’ regroupant une offre variée de restauration, un lieu de coworking ainsi qu’un rooftop festif et de loisirs. Un aménagement, accompagné par un important lifting de la galerie, qui préfigure ce que la zone ambitionne de devenir : un lieu de vie voir un véritable quartier de l’agglomération et pas une simple zone commerciale.

« Nous sommes là depuis 40 ans et nous serons encore là dans 20 ans », prophétisait en 2014 un responsable d’Immochan, la filiale immobilière d’Auchan, alors que le magasin du Pontet tentait, sans succès, d’obtenir une extension de 4 980 m2 de sa galerie marchande.
10 ans plus tard, l’hypermarché ayant ouvert en juin 1974 est toujours là et compte bien y rester. Pour cela, il entend s’adapter aux mutations des modes de consommation, voire aux changements de modes vie qui se sont accélérer avec le Covid.
La course au gigantisme semble donc avoir vécu et l’enjeu désormais, est plutôt de répondre aux autres attentes du consommateur qui est aussi un travailleur nomade, un spectateur, un gourmand, un ‘fêtard’ et même un citoyen.

« Les centres commerciaux doivent proposer autre chose que du commerce et créer d’autres événements, d’autres activités pour en faire des nouveaux lieux de vie. »

Jacques Leze, directeur de l’ensemble commercial Avignon-Nord

« Les centres commerciaux doivent proposer autre chose que du commerce et créer d’autres événements, d’autres activités pour en faire des nouveaux lieux de vie, explique Jacques Leze, directeur de l’ensemble commercial Avignon-Nord pour le compte de Nhood, plateforme de services immobiliers, maître d’ouvrage délégué pour le compte de Ceetrus (anciennement Immochan) et d’Auchan. Notre projet ce n’est donc pas une simple rénovation mais c’est une mutation. Notre centre commercial d’Avignon-Nord a une cinquantaine d’années désormais. Aujourd’hui, il est nécessaire de le régénérer. »

2 visiteurs en 1974, 7,5 millions en 2023
Effectivement, que de chemin parcouru depuis le jeudi 26 juin 1974, où seul 2 clients auraient franchi la porte du magasin Auchan-Le Pontet lors de son ouverture en croyant entrer dans un garage. On est loin des 7,5 millions de personnes qui arpentent aujourd’hui les allées du centre commercial Aushopping.
Pour autant, les nouvelles habitudes de consommation (via les achats en lignes notamment), la chasse aux déplacements en voiture (moyen de transport privilégié pour rejoindre les zones de grande distribution), l’incitation à privilégier les circuits courts d’approvisionnement, la volonté du Gouvernement de verdir les zones commerciales dans le cadre de son plan ‘France nation verte’ et enfin la raréfaction du foncier avec la mise en place de la loi Zan (Zéro artificialisation nette) ont poussé les acteurs de la GMS à revoir profondément leur modèle.
Aujourd’hui, 70% des achats sont encore réalisés dans les ‘vrais’ commerces, mais face à l’érosion du commerce en ligne il s’agit d’y stabiliser la fréquentation. En effet, il y a 10 ans Auchan accueillait encore 1,2 millions de visiteurs supplémentaires par an (8,7 millions de personnes en 2013).
« Notre objectif c’est de maintenir notre fréquentation, confirme Jacques Leze. Pour y arriver, il faut un équipement digne de cela. » L’acte d’achat doit donc devoir désormais se transformer en expérience attrayante.

Le projet Archipel préfigure la nouvelle philosophie d’Aushopping
Première pierre de cette métamorphose, le projet ‘Archipel’ qui va voir le jour d’ici juin 2024 en lieu et place de l’ancien restaurant Pizza Paï. Un chantier déjà débuté qui illustre parfaitement le souci de Nhood d’économiser le foncier en verticalisant les espaces. Les 530m2 de l’établissement de restauration initial vont ainsi devenir 1 701,44m2 sur 3 étages.
Côté usage, il s’agit de créer un lieu hybride proposant une offre de restauration particulièrement variée en rez-de-chaussée, un espace de cowork à l’étage et un lieu festif en terrasses sur le toit du centre commercial.
L’offre de restauration (749,14m2) sera adaptée aux différents moments de la journée et aux saisons. Les clients pourront notamment y retrouver une grande variété de sandwichs, de la cuisine asiatique, des viandes, de la cuisine allégée, des plats mijotés d’influence française, du sucré et un bar. Deux restaurateurs vauclusiens sont d’ailleurs associés à cette partie : Laurent Jeandon et Rémi Sauget qui disposent de plusieurs établissements dont 2 situés dans le pôle restauration Terrasses des saveurs situé à proximité sur la zone.
Une mezzanine intermédiaire très végétalisée abritera ensuite des espaces de cowork (397,69m2). Enfin, le ‘rooftop’ et ses 554,61m2 disposera d’un bar offrant une vue plein axe sur le Ventoux dans un espace qui sera baptisé ‘La bamboche’.

Le futur rooftop d’Archipel.

« Ce projet, c’est un pari architectural ainsi qu’une transformation des usages. »

Astrid Bauters, diretrice Food & Beverage France chez Nhood.

« Cela sera un lieu animé et festif avec une programmation évènementielle, suivant un calendrier thématique, allant des ateliers pédagogiques jusqu’au DJ set, précise Astrid Bauters, directrice Food & Beverage (ndlr : nourriture et boisson) France chez Nhood.
« Le lieu évoluera selon les saisons et le rooftop pourra être utilisé toute l’année. Il pourra être couvert l’hiver et s’ouvrir l’été, poursuit Astrid Bauters. Ce sera un endroit ouvert à tous, du petit déjeuner au milieu de la nuit. Ce projet, c’est un pari architectural ainsi qu’une transformation des usages : manger, travailler, se cultiver, faire la fête… »
Et ce pari passe également par la transformation d’un modèle d’édifice commercial, souvent comparé à des boîtes à chaussures, en lieu de vie agréable.
« L’idée c’est de changer l’architecture de ce centre commercial enfermé dans une sorte de blockhaus », insiste la directrice Food & Beverage France de Nhood.

Découvrez le projet de rénovation extérieur d’Aushopping et notamment le nouveau lieu Archipel prévu pour juin 2024.

La pierre, l’eau et le vent
Une mission confiée à Jean-Philippe Charon, architecte associé au sein de l’agence lyonnaise Archigroup qui a remporté l’appel à projet concernant l’espace Archipel mais aussi toute la ‘régénération’ du centre commercial.
« Il nous a notamment fallu retravailler sur les façades car, au fil du temps, il y a une succession de rénovations et d’extensions qui ont fait perdre peu à peu le fil de l’identité architecturale du site », constate Jean-Philippe Charon.
Construit à partir de 1973, inauguré en 1974, le centre commercial et sa proximité ont été modifiés à de nombreuses reprises en 1985, 1990, 1992, 2005, 2015… Conséquences de ces périodes architecturales qui ont cohabitées de moins en moins bien : 9 entrées totalement disparates, des espaces mal exploités, aucune cohérence d’ordonnancement, des façades anonymes, l’absence de signalisation ‘Aushopping’ qui constitue la marque de la galerie, peu d’espaces d’expression extra commerciale, pas de connections avec les activités périphériques, pas d’espaces conviviaux en extérieur, des paysages négligés… Le tout au milieu de 3 800 places de parking ‘défoncées’ et séparés par des voiries peu accueillantes.

« Le site ne correspond plus aux critères de l’architecture actuelle. »

« Le site ne correspond plus aux critères de l’architecture actuelle, beaucoup de parking, d’enrobés. Et c’est la même chose dans la galerie », constate Jacques Leze. Une fois posé ce diagnostic sans concession, Nhood et Archigroup ont donc choisi de faire pleinement rentrer le centre commercial dans le XXIe siècle. Une ‘régénération’ selon le terme plusieurs fois cité par le directeur de l’ensemble commercial Avignon Nord qui entend inscrire dorénavant les principes de proximité et environnementaux dans l’ADN d’Aushopping.
« Nous avons travaillé sur l’ancrage local en affirmant l’identité de ce territoire en recherchant les codes de l’architecture d’ici, détaille Jean-Philippe Charon. L’idée a été de retrouver une identité forte que l’on puisse décliner sur l’ensemble sur l’entrée et les 600 mètres de façade. »
Pour cela, l’architecte a imaginé un projet articulé autour de la pierre, de l’eau et du vent. Une pierre aux couleurs claires rappelant celles du Palais des papes, une évocation des lônes du Rhône ainsi que la multiplication des espaces de vie en plein air (voir encadré : Miser sur l’événementiel pour renforcer l’attractivité d’Avignon-Nord).

Plus de 7 000m2 autour du centre commercial vont être désimperméabilisé et végétalisé.

Cette mutation sera visible dès les abords du centre commercial avec la disparition du no man’s land entre les accès de la galerie et les parkings dont 1 500 places seront prochainement recouvertes d’ombrières photovoltaïques. Un espace qui peut se transformer en fournaise dès les premières chaleurs qui sera entièrement désimperméabilisé et végétalisé sur 7 000m2 afin d’y accueillir des jardins aux essences méditerranéennes intégrant des jeux pour enfants et des lieux de repos ombragés via des pergolas et ombrières sur les cheminements piétonniers. Une trame paysagère qui devrait se poursuivre jusqu’au multiplexe cinématographique Capitale studios et vers le magasin Cultura. Le tout, co-imaginé avec le service transition énergétique de la Communauté d’agglomération du Grand Avignon.
« Il s’agit aussi de reconnecter ‘le centre commercial cœur’ avec ses voisins les plus proches », complète Jacques Leze. Et preuve que les temps ont bien changé, les décideurs de la grande distribution ont même accepté de sacrifier environ 200 places de stationnement pour accueillir ces aménagements paysagers et ces plantations. Moins d’espaces pour les voitures et davantage pour des arbres : c’est une vraie révolution dans le monde de la GMS !

Les cheminements entre les parkings et le centre commercial sont prévus pour être plus agréable à utiliser, notamment lors des fortes chaleurs.

La galerie marchande va aussi profiter de ce lifting
Avec son premier démonstrateur Archipel, Nhood dévoile aussi sa vision du renouvellement du site du centre commercial du Pontet et, au-delà même, de ce pôle économique majeur du territoire. Dans l’immédiate continuité de ce projet, il est donc aussi prévu de donner un coup de boost à l’ensemble de la galerie et c’est encore Archigroup qui reste à la manœuvre pour les espaces intérieurs.

L’entrée côté Fnac sera dédié au digital avec une ambiance spécifique accompagnées de jeux lumières, de projections et d’écrans animés.

« Notre travail a pour objectif de réunifier l’ensemble et de l’épurer », explique l’architecte Jean-Philippe Charon. Cela passe notamment par la simplification d’un grand nombre d’espaces. Dans cette optique Archigroup va privilégier l’usage du noir et du blanc en remplacement des nombreuses matières et couleurs présentes sur le site ainsi que l’usage de lignes droites pour mieux redessiner la galerie.
Un soin tout particulier sera apporté aux places intérieures faisant face aux entrées notamment celle où Starbucks va ouvrir d’ici la fin du mois prochain afin de pouvoir y recevoir des événements. Pour sa part, l’entrée côté Fnac sera dédié au digital avec une ambiance spécifique accompagnées de jeux lumières, de projections et d’écrans animés.

Découvrez la rénovation de l’intérieur de la galerie marchande d’Aushopping imaginé par le cabinet lyonnais Archigroup et l’’architecte Jean-Philippe Charon.

Pas de fermeture durant le chantier
L’ensemble du chantier sera mené en 4 phases afin d’éviter les fermetures de magasins. Les travaux seront ainsi réalisés essentiellement de nuit afin d’éviter au maximum les pertes d’exploitation.
« Il n’y aura pas de fermeture de boutiques durant les travaux, insiste Jacques Leze. La réouverture complète est prévue pour septembre 2025. »
L’ensemble des travaux, qui seront labellisé Breem* (Building research establishment environmental assessment method) niveau ‘Very good’, représente un investissement de l’ordre de 35M€ sur 3 ans.

Privilégier au maximum les entreprises locales
A l’heure où le commerce en ligne à grande échelle commence être assimilé à un bilan carbone calamiteux sous couvert d’un anonymat mondialisé Nhood met en avant son exigence de proximité.
« Nous faisons travailler au maximum les entreprises et les fournisseurs du territoire, indique Jacques Leze. Nous privilégions aussi les matériaux locaux. Par exemple, la pierre viendra du Gard plutôt que d’Espagne. Le prix n’est pas le seul critère. »
Aushopping et veut ainsi rappeler qu’il se considère, lui aussi, comme un acteur du territoire. Nhood a ainsi imposé que le chantier intègre une clause d’insertion sociale menée en partenariat avec le Grand Avignon. Une dimension RSE (Responsabilité sociétale des entreprises) qui passe également par la prise en compte des questions de mobilités.
« Nous travaillons avec Orizo (ndlr : le réseau de transport en commun du Grand Avignon) afin d’offrir une meilleure desserte de la zone. Près de 5% des personnes qui viennent ici arrivent en bus contre 1,5% auparavant. Nous sommes aussi en lien avec les transports des Sorgues du Comtat pour éviter les ‘ruptures’ et le trop grand éloignement entre les arrêts de bus des différents réseaux qui nous desservent comme c’est le cas actuellement ou 2 arrêts sont séparés de 500 mètres entre Sorgues et Le Pontet.

Miser sur l’événementiel pour renforcer l’attractivité d’Avignon-Nord
« Dans notre projet, nous avons pris le parti de créer des espaces dédiés à des choses autres que commerciales », rappelle Jacques Leze. Accueil du festival en été, expositions, manifestations culturelles, grands événements du territoire, festival d’hiver, concerts, sports, marchés, showrooms… « L’aménagement de la grande place extérieure doit permettre d’accueillir ce type d’événements », confirme Anaïs Bourguin, responsable communication et animations d’Aushopping Avignon-Nord. Une volonté d’ouverture à ‘l’événementialisation’ locale illustrée par l’accompagnement et le soutien à l’ouverture de la nouvelle salle Confluence-Spectacles en Courtine pour sa première année de lancement.

Garder le pouvoir d’attractivité d’une zone au rayonnement régional
En affichant clairement ses ambitions de vouloir maintenir ses niveaux de fréquentation, Aushopping rappelle qu’il se trouve dans une zone de chalandise de 800 000 personnes au rayonnement régional. La zone joue ainsi dans la cours des grands en se comparant aux 170 boutiques des Terrasses du port à Marseille (qui affiche les mêmes niveaux de fréquentation que le centre commercial vauclusien) ou bien encore les 110 boutiques du Village des marques de Miramas. « Deux équipements très récents », souligne Jacques Lèze.

De gauche à droite : Anaïs Bourguin, Jacques Leze, Astrid Bauters, Jean-Philippe Charon et Caroline Marin.

Mieux, les 350 hectares de l’ensemble de la zone Avignon-Nord, qui s’étendent du Décathlon de la Tour Blanche jusqu’à Ikea à Vedène, lui permettent de ‘boxer’ dans la même catégorie que Plan de Campagne, la plus grande zone commerciale d’Europe avec ses 500 enseignes.
Car Avignon-Nord, outre son centre commercial de 24 000 m2 de surface de vente (hyper et galerie) et ses 113 commerces dans la galerie, c’est plus de 220 enseignes. C’est le 2e Kiabi de France, le 2e Boulanger de l’Hexagone (et le plus grand du pays lors de son ouverture en 2006). C’est aussi là qu’est née l’enseigne Alinéa ou que se trouve, depuis 2009, le plus grand multiplexe indépendant français : le Capitole studios devenu depuis peu le cinéma Capitole my Cinewest.
Cette zone c’est également une zone d’activité qui, selon l’Insee, totaliserait près de 9 000 emplois (dont près de 3 000 dans les commerces) et qui constitue le principal poumon économique du département. On comprend ainsi mieux la volonté de Nhood de mieux intégrer cette zone avec les territoires qui l’entourent.
« Nous souhaitons résorber cette fracture entre la zone et les villes qui sont autours grâce à notre projet de régénération urbaine, conclut Jacques Leze. Une reconnexion qui prendra par exemple la forme d’un aménagement des berges des canaux en voies cyclables afin de faciliter les échanges avec les communes limitrophes. Et si aucun logements ne sont prévus à ce jour, il faut se rappeler qu’il était projeté d’en construire 850 il y a moins de 10 ans. Plus qu’un lieu de vie, la zone se voit même comme un véritable quartier de l’agglomération car, que cela plaise ou non finalement, elle sera encore là dans 20 ans au moins.

Laurent Garcia

2 immeubles pour accueillir 5 700m2 de bureaux
En marge de la présentation du projet Archipel, Nhood a aussi dévoilé le lancement de deux programmes destinés à l’accueil d’activités tertiaires et de bureaux sur la commune de Sorgues (voir visuel ci-dessous). Situés de part et d’autre de l’immeuble Pixel, le premier projet prévoit la réalisation d’un bâtiment de 3 300 m2 R+3 et le second un immeuble de 2 400 m2 en R+3 également.
« Nous avons obtenu les permis de construire et nous avons lancé la pré-commmercialisation en location de ces bâtiments écoresponsables », précise Caroline Marin, chef de projets aménagement et promotion Sud-Est chez Nhood.
Ces futurs édifices labellisés ‘Bâtiment durable méditerranée médaille d’argent’ ont été imaginé par le cabinet sorguais Archi 3 de l’architecte Rolland Sarlin a qui l’on doit justement ‘le Pixel’, premier bâtiment à énergie positive à avoir vu le jour en Vaucluse en 2017. L’immeuble de 2 848m2 en R+3 a été aussi le premier dans le département à obtenir la certification Breeam* ‘very good’. Localement, c’est aussi Rolland Sarlin qui a conçu le nouveau siège de 2 316m2 du groupe Blachère (boulangerie Marie-Blachère, Provenc’halles) inauguré dans la zone d’activités de la Chaffine à Châteaurenard en juin dernier.

Comme le bâtiment Pixel inauguré en 2017 (au centre), les deux nouveaux programme de bureaux de Nhood vont être réalisé par le cabinet d’architecture sorguais Archi 3.

*Le Breeam (Building research establishment environmental assessment method) est le standard de certification bâtiment le plus répandu à travers le monde. Cette méthode d’évaluation de la performance environnementale des bâtiments a été développée au Royaume-Uni par le BRE (Building research establishment) dans les années 1990. Chaque type de bâtiment a son référentiel d’évaluation (habitations, établissement scolaires, hôpitaux, international, tribunaux, industriel, bureaux, centres commerciaux…).


(Vidéos) Archipel : le nouveau lieu festif d’Aushopping qui préfigure l’ADN de la zone d’Avignon-Nord

Ce 4 octobre, une journée à marquer d’une pierre blanche pour Thierry Lagneau, le maire de Sorgues. Dans l’après-midi, il se trouvait sur la passerelle entre l’Oiselay et Sauveterre, dernière étape du projet global de la Via Rhona qui permet, sur 200 mètres, de marcher et de rouler sur l’eau, celle du Rhône grâce à cet ouvrage de 3 mètres de large qui accueille piétons et cyclistes. Cette section de mobilité douce a coûté 4,17M€ co-financés par l’Europe et les collectivités locales.

2ème inauguration, en centre-ville cette fois,
à 18h 30, celle de « L’Etable Cowork, dans l’ancienne antenne du Trésor Public. Trait d’humour : l’hygiaphone qui permettait aux agents du fisc de se protéger d’éventuelles colères et postillons de contribuables exsangues a été maintenu.

« Avec ses 410m2, c’est le plus grand espace de co-working de Vaucluse
après ceux de Pertuis, Avignon et l’immeuble Pixel. Il est à côté de l’autoroute A7, de la poste, à 100 mètres de la gare, en face de 185 places de parking gratuit » explique Ludwig Ferren, le concepteur pernois.

Le mobilier a été construit en palettes recyclées

Thierry Lagneau prend alors la parole :
« Quelle journée! Après la passerelle de l’Oiselay qui est un chaînon majeur de la Via Rhona, du Lac Léman à la Mer Méditerranée et un axe incontournable déjà fréquenté par 2,6 millions de cyclistes, cet espace de coworking est la marque du dynamisme et de la réussite de Sorgues. Il va permettre d’attirer de nouveaux talents, des étudiants, des entrepreneurs et de transformer une faiblesse – la fermeture de l’antenne du Trésor Public – en atout en aménageant ces bureaux privés, espaces de travail partagés ou salles de réunion. Tout est fait pour accueillir les personnes à mobilité réduite au rez-de chaussée avec wifi et ordinateurs. A l’étage, espace détente, billard, bar, cuisine, terrasse. On peut se parler, échanger, chacun apporte son expertise et peut donner un coup de main à l’autre ».

Ludwig Ferren précise :
« On a juste refait l’électricité, rafraîchi les peintures, refait le sol et les meubles sont conçus à partir de palettes recyclées ». De 150 à 500€ par mois, de l’open space modulable au bureau privatif avec réseau internet 24h/24, ouvert 7J/7 grâce à un badge pour entrer même le dimanche, ceux qui loueront cette « Etable » pourront y domicilier leur siège administrtif et commercial et s’enrichir des différences des autres.

Contacts : www.etable-cowork.com contact@etable-cowork.com 04 84 85 50 84

L’Etable Cowork

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L’Agence nationale pour la formation professionnelle des adultes (Afpa) Avignon-Le Pontet a ouvert et inauguré un nouveau tiers-lieu en décembre dernier : l’Espace ressources Emploi-Formation-Insertion et accompagnement à la création d’entreprises.

Né d’une ambition commune entre l’Afpa Avignon-Le Pontet et Initiative Terres de Vaucluse, ce nouveau tiers-lieu s’inscrit dans la transformation du centre pontétien en un village de solutions où se côtoient différents pôles : formation, accompagnement, etc. Il a vu le jour notamment grâce aux financements du programme FEDER du Conseil régional et du Grand Avignon.

« Ce tiers-lieu se veut inclusif, un lieu de rendez-vous, de partage, de travail, de rencontres et d’opportunités professionnelles, mais également de formations », explique Pascale Grosvalet, directrice du centre du Pontet. Seulement quelques mois après l’ouverture et l’inauguration de La Place, cet espace vient appuyer la position de l’Afpa au sujet de l’inclusivité et du coworking.

« Un projet structurant pour le territoire »

Ce tiers-lieu est composé d’un espace de coworking avec des îlots collectifs et individuels, mais aussi d’un espace atelier où les entreprises peuvent commencer leur activité. Il a été pensé, créé et équipé pour différents usages et est accessible à tous sous réservation, avec la possibilité d’avoir un abonnement.

« C’est un projet structurant pour le territoire, il y avait un réel besoin d’un tel espace », affirme Hicham Bourohi, directeur d’Initiative Terres de Vaucluse. Ce nouveau tiers-lieu permet aux différents acteurs du territoire de se retrouver dans un seul et même endroit afin d’échanger et de travailler ensemble sur les thématiques de l’inclusion, la formation, l’emploi et la création d’entreprise.

Un lieu pour créer du lien

Le lien. C’est le maître-mot de l’Afpa. L’objectif est de créer du lien social, de privilégier les échanges entre les citoyens, de promouvoir l’apprentissage, de favoriser la création d’entreprise, et plus généralement de faire émerger de nouvelles idées. Et ce nouvel espace s’y prête parfaitement.

« Ce lieu a pour objectif de faire accroître ses connaissances en faisant connaissance avec d’autres personnes », développe Alain Mahé, directeur régional de l’Afpa Paca. Ainsi, le centre pontétien tient ses promesses d’élargir ses offres de service et de s’ouvrir davantage à des partenariats avec des acteurs sociaux et économiques. « C’est un honneur pour la commune d’avoir un espace si beau et si bien conçu », a conclu Patrick Suisse, maire du Pontet.


(Vidéos) Archipel : le nouveau lieu festif d’Aushopping qui préfigure l’ADN de la zone d’Avignon-Nord

Cowool, la résidence née à Avignon qui allie coworking et coliving, vient d’ouvrir un nouvel espace à Grenoble.

Un an après l’ouverture de son espace coworking et coliving à Avignon, Cowool ouvre les portes de sa nouvelle résidence Grenobloise. Située à quelques mètres du centre commercial Grand’Place, de la patinoire PoleSud et d’Alpexpo, la résidence dispose de :

  • 94 « flex apparts » équipés (individuels ou en colocation),
  • 50 postes de travail en coworking et bureaux privatifs,
  • espaces de réunion, événementiel et séminaire,
  • espace restauration avec frigos connectés et vue sur les montagnes,
  • espaces partagés (salles de sport, salle de cinéma, laverie, etc.).

Cette résidence est la troisième ouverte par Cowool, après Avignon et Cergy. D’autres espaces ouvriront prochainement à Villeneuve d’Ascq, Lille et Toulouse, où deux résidences sont prévues.  

Lire également : « Cowool : quel est le bilan un an après ? »


(Vidéos) Archipel : le nouveau lieu festif d’Aushopping qui préfigure l’ADN de la zone d’Avignon-Nord

Le 3 janvier 2022, Cowool, la résidence qui allie coworking et coliving, ouvrait ses portes. Un an après, quel est le bilan ?

Cowool, c’est la résidence qui allie coworking et coliving, un concept inédit en Vaucluse. Situé 25 avenue Mazarin, l’espace de 4 500m2 comprend 98 « flex appartements », 17 bureaux privatifs, un open space de 280m2, un espace restauration de 160m2 et une multitude de services : espace fitness, espace gaming, studio audiovisuel, salle de cinéma, salon de lecture, atelier cuisine, boulodrome, potager… Tout cela mit à la disposition des « coworkers » et des « colivers ».

Ouverte depuis le 3 janvier 2022, la résidence, qui réinvente la façon de travailler, vient de souffler sa première bougie. L’occasion de faire le bilan de cette première année avec Anne Audrey Beraud, directrice du site avignonnais. « Le bilan va au-delà des espérances et des objectifs qu’on s’était fixé, explique-t-elle. On est fière d’avoir pu développer ce concept à Avignon ».

Elle poursuit : « que ce soit en termes de taux d’occupation, de communauté, de comment les personnes vivent le Cowool, parce que ça se vit, cela va au-delà de nos espérances ». Pour la directrice du site, cette première année est un succès : « on a rempli notre pari de pouvoir faire vivre cette résidence et que ça marche. On est super content parce que certains étaient sceptiques d’avoir un concept comme celui-ci à Avignon, parce qu’on se dit ‘Avignon ce n’est pas une grande ville’. Donc on est ravi de ces résultats ».

Lire également : « Cowool : un concept inédit avec Avignon en chef de file »

Entre 85 et 95% de taux d’occupation

Avec un taux d’occupation qui oscille entre 85 et 95%, pour la partie coliving, l’objectif est atteint selon Anne Audrey Beraud : « on est monté en puissance. Tous les mois, on prenait au moins 15% de taux d’occupation. Maintenant, on sent qu’on a atteint nos objectifs, qu’on a notre rythme de croisière. Notre taux d’occupation oscille entre 85 et 95%, mais c’est constant ».

Sur sa partie coliving, la résidence propose des tarifs dégressifs. Ainsi, pour une durée de 6 mois, durée moyenne d’un séjour, le tarif est de 720€ charges comprises (eau, électricité, wifi), auxquels s’ajoute la taxe de séjour. Pour ce prix, le résident a accès à un appartement totalement équipés et à la quasi-intégralité des services de la résidence (espace fitness, gaming, jardin, boulodrome, etc.) hors parking (payant).

L’une des particularités de la location des « flex appartements » est la simplicité d’accès. En effet, aucun revenu, ni contrat de travail n’est demandé pour accéder à ces appartements design contrairement aux logements plus traditionnels, qui nécessitent l’élaboration d’un dossier. « On facilite l’accessibilité au logement », se félicite la directrice du site.

Concernant la partie coworking, là aussi, c’est un succès avec l’entièreté des bureaux privatifs occupés au mois de décembre 2022. « On est full également sur les bureaux. Après, l’open space reste complètement accessible pour ceux qui n’ont pas besoin de bureau », précise-t-elle.

Jusqu’à 17 nationalités présentes

Les colivers, nom donné aux personnes louant un flex appartement, représente 20% de la clientèle de Cowool Avignon. Une clientèle venue des quatre coins du monde : « ce qu’on a constaté, c’est qu’on a par moments 17 nationalités différentes : Brésil, Australie, Etats-Unis, Nouvelle Zélande… On ne s’attendait pas à avoir cette richesse en termes de culture et d’échange », explique Anne Audrey Beraud. « Ça va au-delà de nos espérances parce qu’on se posait la question de savoir quelle clientèle on allait recevoir et, c’est ce qu’on aime, c’est très éclectique ».

A l’inverse, sur la partie coworking, les 80% restants, la clientèle est majoritairement composée de Vauclusiens. « On va avoir des startups, des jeunes entrepreneurs, des sociétés », précise la directrice du site.

Ainsi, entrepreneurs, étudiants, cadres supérieurs, hauts dirigeants, nomades digitaux se côtoient et échangent au sein de la résidence, qui revendique cette mixité : « c’est ce qui est top. Un cadre sup. va pouvoir échanger avec un étudiant et un jeune entrepreneur actif avec un senior. C’est ce qui crée toute la richesse de Cowool. C’est génial cette mixité, ce lien social avec des profils de client qui ne se seraient jamais parlé ou rencontré », explique Anne Audrey Beraud.

Un concept ancré localement

« L’intérêt de Cowool est de pouvoir s’appuyer sur les forces vives du territoire », explique Anne Audrey Beraud. Composé d’une équipe de quatre personnes qui se consacrent entièrement au bon fonctionnement de la résidence, le site fait appel à une dizaine de prestataires locaux qui s’occupent notamment du ménage, de la technique et de la cuisine. La résidence, qui souhaite aller encore plus loin en 2023, est également en partenariat avec « Semailles », l’association maraîchère de réinsertion qui se situe sur la ceinture verte.

« Je ne peux pas encore tout dévoiler, mais on veut s’inscrire dans la synergie du festival. Là, on y travaille, on a des pistes, on a plus que des pistes… On veut vraiment s’inscrire dans le territoire et s’appuyer sur tout ce qui se fait localement », explique la directrice du site, qui reste évasive sur le sujet. Alors, animation(s), Tiers-lieu ? Il faudra attendre l’été pour découvrir cela.

En plus de vouloir s’inscrire dans la synergie du festival, la résidence souhaite poursuivre les animations déjà mises en place au cours de la première année : « les animations sont hyper importantes chez nous. En septembre, on a fait des lives musicaux. Pendant 3 jours, on a fait un petit festival électro. En décembre, on a fait un atelier bûche et un petit marché Noël ».

Le « Christmas Food village » a réuni tous les jeudis de décembre quatre artisans qui venaient présenter leurs produits : « on a été hyper étonné, ça a beaucoup plu à nos Cowooler ».

Les prestataires employés par Cowool assurent notamment l’espace restauration © Morgan Palun.

« Ça avance comme les investisseurs le souhaitent »

Cowool Avignon a été pensé comme un pilote : « c’est hyper formateur, on découvre, on test et ça, c’est génial » s’enthousiasme la directrice. Depuis quelques mois, une autre résidence a ouvert ses portes à Cergy et d’autres ouvriront prochainement à Grenoble, Lille et Toulouse, où deux résidences sont prévues. « Le développement est bien lancé, ça avance comme les investisseurs le souhaitent », poursuit Anne Audrey Beraud.

Chacune des nouvelles résidences bénéficiera des enseignements tirés de celle d’Avignon. « Je ne dirais pas qu’on a eu de gros échecs. On n’a pas eu de grosse désillusion, ce sont plutôt des rajustements. Ce qui va être intéressant avec le développement de Cowool, c’est que ça dépendra du marché des uns et des autres ». Le Cowool Avignon bénéficie de la saisonnalité forte du festival, là où celui de Cergy est entouré d’un vivier d’entreprise qui crée de l’intérêt et du tôt d’occupation.

Si chaque Cowool est unique, une chose est essentielle et doit se retrouver dans chacune des résidences selon la directrice du site d’Avignon : l’esprit. « Ce qui m’a vraiment frappé, c’est l’esprit Cowool, le mindset, la communauté. Vous avez des relations avec vos clients qui sont tellement plus profondes » confie la directrice du site. « En un an, si j’ai une chose à retenir de Cowool, c’est ça, c’est cet esprit ».  

Le bilan de la première année d’existence de Cowool Avignon dépasse donc les attentes de sa directrice, reste à voir si le succès sera également présent pour les autres sites qui ouvriront prochainement.


(Vidéos) Archipel : le nouveau lieu festif d’Aushopping qui préfigure l’ADN de la zone d’Avignon-Nord

Pour cette dernière édition de l’année 2022, qui aura lieu le jeudi 8 décembre de 18H à 21h30, l’apéroentrepreneur Vaucluse pose ses cadeaux de Noël à l’étable Cowork. Au menu de cette soirée, mini marché de Noël et dégustation de vin chaud accompagné de cookie fait maison. Quelques artisans locaux seront aussi présents pour faire découvrir leurs produits. Les places étant limitées, l’inscription est conseillée (ici).

Jeudi 8 décembre de 19h à 21h30, 2 av. du Blanchissage, Avignon.


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La société coopérative d’intérêt collectif (SCIC) Provence Numérique devient pôle territorial de coopération économique et organise l’inauguration de son nouvel espace de coworking et de ses bureaux à Monteux (salle de réunion, bureaux tournants, bureaux fermés, open space) ce vendredi 2 décembre à 18h.

L’inauguration se fera en présence de M. Christian Gros, président de la communauté d’agglomération Les Sorgues du Comtat et maire de Monteux. Des présentations de l’offre de coworking et du pôle territorial de coopération économique seront faites.

Inauguration ce vendredi 2 décembre à 18h au 2 boulevard Belle-Croix, Monteux – inscription ici.

J.R.


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Le 3 janvier dernier, l’espace de coworking et de coliving Cowool ouvrait ses portes aux entreprises, aux particuliers, aux voyageurs ainsi qu’aux Avignonnais. Qu’en est-il quatre mois plus tard ?

Si concept du ‘vivre ensemble’ n’est pas encore très répandu en France, Cowool a bien prouvé que c’est possible, mais surtout, que cela fonctionne ! Lors de l’inauguration de l’édifice qui vient d’avoir lieu, son équipe a pu partager son expérience durant les prémices de ce projet innovant, ainsi que l’avenir imaginé pour ce nouveau modèle de vie hybride.

L’inauguration du Cowool ‘pilote’. ©Morgan Palun

Situés au 25 avenue Mazarin, les 3700m2 de Cowool repensent la façon de partager mais aussi celle de travailler. Bureaux individuels, bureaux partagés, salles de réunion, appartements ou encore salle de sport, tout a été mis en place afin que les personnes de passage à Cowool s’y sentent bien, comme à la maison pour ceux qui le souhaitent, ou au contraire, le lieu peut aussi constituer un endroit pour s’évader de la vie routinière. « Beaucoup de personnes qui travaillent de chez elles viennent à Cowool pour casser leurs habitudes mais aussi pour distinguer leur lieu de vie de leur lieu de travail », explique Anne-Audrey Beraud, directrice de Cowool Avignon.

Des ‘cowoolers’ de tout horizon

Que ce soit du côté travail ou du côté habitation, Cowool présente un panel diversifié de clients. Si l’entreprise pensait toucher un public plutôt vauclusien durant les premiers mois, la réalité en est tout autre. Parmi les occupants des espaces de coliving, comme pour ceux de coworking, on peut retrouver 15 nationalités différentes.Toutes les langues se mélangent.

Il est voisin du centre commercial Cap Sud, pourtant, Cowool donne l’impression de faire le tour du monde. « Le principe de coliving se base sur la mixité des personnes qui consomment ce genre de mode de vie, explique Gui Perdrix, expert en coliving et directeur de l’association Co-Liv. On mélange des individus de différents milieux et de différentes classes sociales, mais sans faire de distinction entre les uns et les autres. » Ainsi, l’italien se mélange à l’anglais, à l’espagnol, ainsi qu’à bien d’autres langues étrangères, mais le français est également bien présent dans les espaces, notamment les bureaux.

…mais aussi des locaux

En s’implantant à Avignon, Cowool voulait participer à l’économie avignonnaise et vauclusienne. C’est pourquoi l’édifice accueille de nombreuses entreprises et structures locales au quotidien. Agences de communication, sociétés de location d’hébergement, autoentrepreneurs ou encore le club de handball d’Avignon, Cowool démontre une fois de plus la diversité au sein de ses cowoolers.

« C’était très important pour nous de créer une synergie avec les entreprises et les travailleurs du coin, développe la directrice de l’établissement. C’était tout aussi primordial d’ouvrir nos portes à d’autres structures comme le club de handball de la ville car c’est ça l’esprit Cowool, c’est de mélanger différents milieux, qu’ils soient professionnels ou non. » Ce principe de mixité est l’un des aspects les plus attirants du lieu. Les libertés qu’offre Cowool sont également un argument phare pour attirer la clientèle.

Un des bureaux que peuvent occuper les entreprises et autres structures, qu’elles soient vauclusiennes ou non. ©Morgan Palun

Une nouvelle façon de vivre moins contraignante

« Pas de cash, pas de clef, pas de contrat », c’est l’une des devises de Cowool. Contrairement à un hébergement classique, obtenir les clefs d’un ‘flex appart’ est relativement facile. Aucun revenu n’est demandé et il n’est pas nécessaire d’avoir un certain contrat de travail pour vivre dans un appartement Cowool, contrairement à un hébergement plus traditionnel qui nécessite de remplir un dossier assez conséquent.

De plus, la périodicité du séjour peut être adaptable aux envies et aux conditions de chacun. Si la plupart des séjours durent en moyenne entre 3 et 6 mois, les cowoolers peuvent également rester seulement quelques jours ou bien toute l’année s’ils le souhaitent, alors qu’une location classique est généralement saisonnière, dure une année scolaire ou plus. « L’absence de contrainte est un atout majeur de Cowool, confie Laurent Teisserenc, directeur du groupe immobilier HPC Capital et fondateur du concept Cowool. Aujourd’hui, le marché du coworking et coliving est assez étroit mais il risque d’exploser d’ici peu grâce à ce genre d’atout qui va attirer de plus en plus. »

Un exemple de ‘flex appart’ que l’on peut retrouver à Cowool. ©Morgan Palun

Les bienfaits du coliving

Si le coworking a trouvé sa place en France depuis quelques années déjà, le principe du coliving, lui, est beaucoup plus récent. Pour preuve, le terme de ‘coliving’ n’a été inventé qu’en 2015 et ne possède toujours pas de définition officielle à ce jour. Mais ce nouveau concept du ‘vivre ensemble’ commence à faire son nid et devient une tendance de plus en plus recherchée, notamment depuis la crise du Covid-19 qui a favorisé le sentiment de solitude chez l’individu.

Plusieurs études, principalement étrangères, prouvent que le coliving a des bienfaits sur l’être humain. « Les établissements  coliving n’offrent pas seulement des services d’hébergement de haute qualité, ils fournissent également de la flexibilité ainsi que de l’homogénéité, peu importe où ils se situent », explique la société immobilière américaine JLL dans son étude ‘How can co-living build on today’s student accommodation ?’ (‘Comment le coliving peut s’appuyer sur le logement étudiant d’aujourd’hui ?’)

Quel avenir pour Cowool ?

Si Cowool semble en bonne voie pour devenir un exemple de coliving et coworking en France, l’entreprise ne compte pas s’arrêter là. Pour le moment, l’ouverture de 8 autres établissements est prévue dans les prochains mois. Ainsi, les villes de Cergy, Grenoble, Villeneuve d’Ascq, Nice, et bien d’autres, devraient elles aussi accueillir leur espace Cowool.

D’ici quelques années, l’entreprise devrait posséder une vingtaine d’établissements disséminés dans toute la France. Celui d’Avignon est le Cowool ‘pilote’, c’est sur ses bons et ses mauvais côtés que Laurent Teisserenc et ses équipes vont se baser pour développer les autres espaces au mieux et pour les améliorer au fil du temps. 

De gauche à droite : Gui Perdrix, Laurent Teisserenc, Anne-Audrey Beraud. ©Vanessa Arnal

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L’Agence pour la formation professionnelle des adultes (Afpa) située au Pontet vient d’inaugurer sa ‘Place’, un large espace dédié au coworking et au colearning, situé au cœur de son village.

En partenariat avec Pôle emploi, la Mission locale jeunes Grand Avignon et Initiative terres de Vaucluse, l’Afpa du Pontet vient d’ouvrir un espace de coworking et colearning appelé ‘La place’. Un nom symbolique puisqur le lieu a été créé dans le but de faire des rencontres, d’échanger, mais surtout de favoriser l’inclusivité. Ainsi, près de 300m² d’espaces aménagés peuvent désormais accueillir les adhérents de l’Afpa mais aussi un public extérieur à l’organisme et les créateurs d’entreprise.

L’objectif de ces bureaux est de rapprocher les Vauclusiens entre eux afin qu’ils créent du lien social, de favoriser la création d’entreprise mais également de faire émerger de nouvelles idées. Inaugurée il y a seulement quelques jours, cette ‘Place’, qui peut faire l’objet d’une privatisation, peut d’ores et déjà accueillir des bénéficiaires internes et externes. Pour réserver un créneau aux seins de ces locaux, il suffit de contacter l’Afpa du Pontet par téléphone au 04 90 32 78 08.

Un nouvel espace pour une réinvention de l’Afpa

« Nous sommes très fiers d’ouvrir la première ‘Place’ du Vaucluse », s’est enthousiasmée Pascale Grosvalet, directrice du centre du Pontet. ‘La place’ représente donc un lieu qui s’inscrit dans le développement des villages de l’Afpa, mais aussi dans leur transformation puisque l’organisme souhaite élargir ses offres de service.

L’Afpa est connue notamment pour ses formations de qualité, mais aujourd’hui, ce n’est plus seulement cela. « C’est un établissement public qui agit en réponse aux grands enjeux, besoins et défis dont nous faisons face dans le pays, mais surtout dans les territoires », a développé Alain Mahé, directeur régional de l’Afpa Paca.

Des formations dans l’ère du temps et pour tous

Dans une volonté d’aider les jeunes qui se confrontent à la difficulté de trouver une voie professionnelle, ‘La place’ leur ouvre ses portes dans le but de promouvoir l’apprentissage. L’Afpa a également une ‘Promo 16.18’ adressée aux jeunes entre 16 et 18 ans qui ont quitté le milieu scolaire et souhaitent trouver leur voie.

L’Afpa veut aussiproposer des formations qui s’adaptent à l’économie changeante et au développement rapide des métiers. Cette volonté d’aider à s’insérer ou se réinsérer s’inscrit également dans l’actualité puisque l’organisme se mobilise dans l’accueil de réfugiés dans le cadre de son programme Hope (Hébergement, orientation et parcours vers l’emploi) qui tend à redonner de l’espoir à ceux qui ont tout perdu.

L’Afpa s’ouvre aussi aux autres afin de créer une synergie

Toujours dans sa démarche de transformation, l’Afpa essaye de s’ouvrir davantage à des partenariats avec des acteurs sociaux et économiques, ainsi que d’autres organismes de formation et bien d’autres partenaires afin de créer une complémentarité pour accompagner les adhérents au mieux.

C’est en cet objectif de rassemblement et de cohésion que réside ‘La place’. « La place n’est qu’une première pierre à l’édifice des villages, a conclu Cédric Crouzy, chef de projet village Afpa au niveau national, le reste est à faire avec les adhérents et les acteurs extérieurs. »

De gauche à droite : Hicham Bourohi (directeur d’Initiative terres de Vaucluse), Frederic Labesa (agent de développement politique du Grand Avignon), Pascale Grosvalet (directrice du centre Afpa Le Pontet), Alain Mahe (directeur régional Afpa Paca), Claude Tummino (adjoint au maire d’Avignon), Sylvie Clément-Cottuz (directrice régionale adjointe Afpa Paca). ©Vanessa Arnal

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