4 mai 2024 |

Ecrit par le 4 mai 2024

Parc du Mont-Ventoux : théâtre au village « Colline » d’après Jean Giono

Pour la 4e édition de ses Rendez-Vous, le Parc du Mont-Ventoux propose une itinérance culturelle autour du Ventoux entre théâtre et contes avec trois représentations de « Colline » d’après Jean Giono.

« Colline » de Jean Giono est un conte écologique à destination des hommes d’aujourd’hui, où la superstition tutoie le suspense, la fantaisie, la rigueur et où le drame ne peut être que cocasse. Il interpelle notre société face à la crise écologique.

Les représentations auront lieu :

  • Jeudi 24 août à Crestet (18h30) – Place du Château
  • Vendredi 25 août au Barroux (20h30) – Terrasse de l’ancienne mairie
  • Samedi 26 août à Flassan (21h) – Place de la mairie

Synopsis : « Un hameau, loin de tout, perdu dans les collines, est frappé par une malédiction étrange et mystérieuse. Le chat noir est réapparu. Prévenus, les habitants se préparent. Et bientôt s’abat sur eux un malheur aussi inattendu que fatal : leur fontaine ne coule plus. Alors bien sûr ils boiront du vin… Mais sans eau, quand même ! Comment vont-ils faire ? »

Création théâtrale du Collectif Lophophore, mis en scène : Romain Arnaud-Kneisky.
Entrée libre, mais réservation préférable au 04 90 63 22 74.


Parc du Mont-Ventoux : théâtre au village « Colline » d’après Jean Giono

Alors que la nature s’éveille, le patrimoine végétal et animal fait l’objet de toutes les attentions au sein du Parc du Ventoux avec l’ABC de la Biodiversité qui vient d’être lancé pour Vaison-la-Romaine, Entrechaux, Crestet, Puyméras et Faucon.

Ce qu’on découvrira
Avec ce 52e numéro de Ventoux Magazine vous ferez une halte au Groseau à Malaucène, vous découvrirez l’exploitation du gypse à Mazan, vous explorerez les mystérieux sous-sols de Carpentras, et vous ferez aussi de belles rencontres avec des femmes et des hommes artistes, artisans, et même une célèbre romancière au pied du Ventoux. Vous y croiserez aussi les sympathiques petits nez du lapin de garenne ou du lièvre, mais réussirez-vous à les distinguer?

Au sommaire
De l’actu, deux forêts à restaurer après deux étés d’incendie, on découvrira l’artiste René Guiffrey ; le gypse ou l’or blanc du Ventoux ; la pêche en Vaucluse et la protection des milieux aquatiques ; le mystérieux sous-sols de Carpentras ; la romancière et essayiste Claudie Gallay ; l’agriculture 3.0 ; les ateliers de Barbanot ; des idées de sorties dans le Vaucluse ; dans la Drôme et les Alpes-de-Haute-Provence ; des randonnées et des recettes saveurs…
MH


Parc du Mont-Ventoux : théâtre au village « Colline » d’après Jean Giono

Remontez la route sinueuse en passant par le charmant village de Crestet jusqu’au sommet de Saint-Amand, vous trouverez le Chêne Bleu perché comme un nid d’aigle, dans un col de montagne privé, surplombant la vallée de Vaison-la-Romaine. 

Le domaine vous ouvre ses portes pour une échappée succulente. Au programme de l’apéro bleu organisé ce mercredi 14 juillet, une planche apéritive fromages et charcuteries pour deux préparées avec amour par le chef, des tapas à la carte, un verre ou une bouteille de vin, une vue sur les dentelles de Montmirail, les derniers rayons du soleil et l’équipe Chêne Bleu ! Pensez à réserver, les places sont limitées : 04 90 10 06 30, cliquez ici.

Les vins Chêne Bleu sont élaborés à La Verrière, domaine viticole situé aux pieds des dentelles de Montmirail. Les vins sont produits en viticulture biologique et selon des principes biodynamiques, dans le respect de la nature.

Lire notre article : Xavier Rolet, le Chêne Bleu : déconstruire sa pensée pour construire son avenir

Photo: Le Chêne Bleu

Parc du Mont-Ventoux : théâtre au village « Colline » d’après Jean Giono

L’artiste sculpteur Yann-Eric Eichenberger s’est lancé un challenge artistique à partir du 10 mai prochain : réaliser en cinq jours deux sculptures monumentales de 7m de haut, en bois de Séquoia. Elles seront entreposées à la sortie de Crestet, en direction de Malaucène.

Yann-Eric Eichenberger, sculpteur contemporain à Vaison-la-Romaine, a déjà réalisé en 2019 une première sculpture monumentale de plus de 5m de hauteur en bois de Pin Douglas. Il projette aujourd’hui de dépasser une nouvelle fois les dimensions classiques en réalisant un couple de 7m de hauteur.

C’est dans un tronc de Séquoia de plus de 120 ans et 2m de diamètre à la base, que les sujets de Yann-Eric Eichenberger prendront forme en partenariat avec la galerie Déclicart. L’arbre de 30m de haut est issue d’un village de la Drôme. Suite à la foudre Il était devenu menaçant pour les riverains. L’élagueur Gabriel Auber (Buis-les-Baronnies) est à l’origine de la délicate coupe du géant, qui fut ensuite transporté jusque sur la commune du Crestet.

Place à la tronçonneuse 

Après quelques jours de préparation, l’ébauche des sculptures commencera le 10 mai prochain, au sol tout d’abord. Les deux pièces seront dressées le mardi 11 mai à l’aide d’une pelle mécanique de 24 tonnes, entre autre matériels imposants nécessaires à la manipulation délicate de l’ensemble (9 tonnes et 7m de long pour le tronc principal.) Vient ensuite la sculpture à la tronçonneuse et réalisation de l’ensemble du couple depuis une nacelle élévatrice.

Le bois, matière enivrante

« Celui que j’aurai croisé dans la nature, cet arbre mort encore debout qui me laisse son témoignage de matière, sa mémoire de vie. Bien plus qu’un matériau, ce bois récupéré devient mon médium et reçoit les traits de ma tronçonneuse, comme la feuille blanche accueillerait le crayon. » De son amour pour les arbres découle une passion pour le bois, ce matériau noble et authentique, maîtrisant le temps. L’artiste met alors en relief la rencontre entre l’Homme et l’arbre, de laquelle naîtrait une forme de sagesse.

Courbes féminines

« Mes personnages féminins sont un support, une excuse à cette recherche de lignes et de courbes. C’est un long chemin d’extraire l’essence d’une ligne ou d’un mouvement et de n’en garder que l’essentiel. »  Yann-Eric Eichenberger s’y atèle minutieusement. La tête d’abord, les épaules, le dos et la cambrure, la découpe dorsale et son creux au dessus des fesses. Les jambes sont longues, élancées, lignes droites qui appellent le regard de l’homme irrésistiblement vers le haut.  « Enfin, quand elle tiendra debout, je la nommerai, lui donnerai un prénom. »  

Les courbes et le creux de dos, les cambrures et le déhanché aident l’artiste à comprendre les élans fragiles qui nous permettent de vivre dans le ciel. « Car seuls nos pieds touchent le sol. Le reste de notre être est en élévation. » L’artiste tient à le préciser, les pièces ne sont pas des copies de la femme, mais empreintes de féminité. Pour nous rappeler à vivre pleinement notre monde d’humains en harmonie avec l’arbre et la nature.

Irrésistible volonté de s’élever

Passionné de sculpture, de taille directe et de recherche des lignes, c’est tout naturellement que Yann-Eric recherche l’élévation. « Mes sujets sont directement issus de ces arbres et comme eux, c’est toujours plus haut dans le ciel que je désire  les voir diriger leurs regards. Comme un besoin d’ascension en attente d’étoiles. » précise l’artiste exerçant face au Mont Ventoux.

L’image ainsi donnée du corps féminin traduit ainsi notre volonté intérieur de nous élever, de regarder vers le ciel. Démarche quelque fois pénible et douloureuse lorsque l’homme est empêtré dans la tourmente et la difficulté des aléas de la vie.  Il plaît à penser à l’artiste qu’il faut être attentif aux formes harmonieuses qui nous entourent et au bien-être qu’elles nous procurent.  « Qui sera cet être nouveau mi-Arbre mi-Homme? Une rencontre du temps et de l’espace ? Une réconciliation, c’est certain. En tout cas je l’espère. »

Yann-Eric Eichenberger : contact@sculpture-attitude.com. Site internet : https://www.sculpture-attitude.com/

https://www.echodumardi.com/tag/crestet/   1/1