18 mai 2024 |

Ecrit par le 18 mai 2024

Il y a 50 ans, Fernandel nous quittait

Il y a tout juste un demi-siècle disparaissait Fernandel. Jusqu’à sa mort, l’acteur provençal est resté attaché à sa région et notamment au Vaucluse où il tournera plusieurs de ses succès.

Il était né un 8 mai (comme Cécile Helle), mais à Marseille et en 1903, et il s’éteignait le 26 février 1971 des suites d’un cancer, à l’âge de 67 ans.
Après avoir été comique troupier, Fernandel entame sa carrière au cinéma grâce à Sacha Guitry en 1930 dans ‘Le blanc et le noir’. Dès 1931, il enchaîne avec ‘On purge bébé’ de Jean Renoir où il partage l’affiche avec Michel Simon. Suivra une longue collaboration avec Marcel Pagnol, auteur et réalisateur, d’abord ‘Angèle’ (1934), puis ‘Ignace’ (1937) ou ‘Le Schpountz’ (1938).

Plusieurs films en Vaucluse
Plus tard viendront ‘Naïs’ (1945) et ‘Topaze’ (1951). Son large sourire lui vaudra une popularité qui s’étendra jusqu’aux années 70, avec notamment la série des ‘Don Camillo’ initiée par Julien Duvivier (1952) qui ne le quittera pas. C’est notamment ‘Le petit monde de Don Camillo’ qui lui vaudra plus de 12 millions de spectateurs, suivi de ‘La vache et le prisonnier’ (8,8 millions) et ‘La cuisine au beurre’ avec Bourvil (6,3 millions).
En Vaucluse, Fernandel tournera notamment ‘Le mouton à cinq pattes’ d’Henri Verneuil en 1954, ‘Crésus’ sous la direction de Jean Giono en 1960 dans le Luberon et ‘Heureux qui comme Ulysse’ en 1970 à Roussillon et Cavaillon sous la houlette d’Henri Colpi. En 40 ans de carrière, il a attiré 200 millions de spectateurs à travers une filmographie de près de 130 longs métrages.

Un fou de pêche
Mais Fernandel c’était aussi un fou de pêche ! Il avait fait construire une propriété au-dessus du port de Carry-le-Rouet, ‘L’Oustau de la Mar’ (La maison de la mer) qui dominait la Méditerranée. Chaque été en août, il s’installait là avec femme et enfants. Et chaque jour quand le temps et le mistral le permettaient, il débarquait sur le quai à 13h30, casquette vissée sur la tête et il prenait le large à bord de sa barque blanche, baptisée ‘Caméra’ avec son fidèle matelot, Jo Reynaud, un pêcheur né à l’Estaque. On ne le voyait revenir que vers 18h30, avec sa banaste à la main remplie de dorades, loups pageots ou girelles royales. Et il finissait l’après-midi avec un apéro chez ‘Nielly’, le bar du port où il avalait un Ricard.
Depuis, l’Association Culturelle de Carry a racheté ce pointu pour le remettre en état et l’offrir au regard des visiteurs, en souvenir de son citoyen le plus célèbre (que Jean-Pierre Foucault me pardonne) et surtout un amoureux fou de ce petit port de pêche de la Côte Bleue.

 

Fernandel (à droite), lors d’une de ses sorties de pêche au large de Carry-le-Rouet.

Il y a 50 ans, Fernandel nous quittait

Les collégiens et lycéens de Valréas participant au prix Godot des nuits de l’Enclave 2021 ont voté à une large majorité pour l’auteure Aurianne Abecassis pour son texte ‘Taïga’. Ils l’accueilleront jeudi 25 et vendredi 26 mars à la salle du Vignarès à Valréas ainsi qu’au Centre dramatique des villages pour la remise de son prix lundi 22 mars à la Criée, au théâtre national de Marseille. Une dédicace spéciale et une rencontre avec l’auteure se dérouleront lors des 3 journées de restitutions.

Le prix Godot des nuits de l’Enclave
Le prix Godot sensibilise les élèves de l’académie d’Aix-Marseille à l’écriture théâtrale contemporaine en initiant leur participation à un prix littéraire composé de textes en instance de publication. Près de 14 établissements et 18 classes ont participé à cette 9e édition.

Incarnation du texte
À cette occasion, l’auteure découvrira les restitutions scéniques de son texte travaillé par les élèves et préalablement dirigés par des comédiens professionnels et professeurs au sein de leurs établissements.

L’auteure
Aurianne Abécassis est auteure pour le théâtre, la marionnette et la radio. Après un Master d’Etudes théâtrales à Paris III, elle est formée en jeu au conservatoire de Bobigny, puis accompagnée dans son écriture à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre.

Le prix Godot
Le Prix Godot est organisé avec la Délégation Académique à l’Education Artistique et à l’Action Culturelle de l’Académie Aix-Marseille et avec le Théâtre National de la Criée à Marseille. Les Éditions partenaires sont : Théâtrales, Lansmann, Actes Sud, Espaces 34, Solitaires intempestifs. Le texte ‘Taïga’ d’Aurianne Abécassis est édité aux Editions Lansmann.

 


Il y a 50 ans, Fernandel nous quittait

Les Hivernales, grand rendez-vous de la danse contemporaine qui devait avoir lieu du 10 au 27 février 2021 sont annulées. Vive les Hivernales revisitées !

«Nous étions prêts et avons gardé espoir jusqu’au bout de maintenir la 43e édition des Hivernales», confie immédiatement la directrice Isabelle Martin-Bridot, 22 Compagnies étaient attendues ; 36 représentations étaient prévues ; 8 stages représentant plus de 20 séances étaient programmés, mais voici qu’il faut se résoudre à annuler, remanier et proposer malgré tout. Car comme le souligne à son tour la Maire d’Avignon Cécile Helle, «Il est nécessaire à plus de 100 jours sans culture dans la ville de résister en offrant des possibilités artistiques.»

Le traditionnel rendez-vous HiverOmomes est maintenu bien que largement remanié
Il fallait trouver une solution car la mission du Centre de Développement Chorégraphique National (CDCN) est bien au-delà de la diffusion. Tout au long de l’année l’équipe met en place des  mallettes pédagogiques, des rencontres avec les chorégraphes en résidence, des ateliers de pratique, des sorties aux spectacles pour sensibiliser à l’art chorégraphique les publics de la maternelle à l’université. Les enfants et les jeunes ne peuvent pas aller dans les salles de spectacle ? Qu’à cela ne tienne ! Les artistes investiront les établissements scolaires en février. Quinze représentations dans huit établissements sont prévues à ce jour.

La ville d’Avignon diffusera en direct la captation d’une création
La dernière création de Naïf production sera retransmise en direct du Théâtre des Halles à 14h le 24 février. «La grande Cordée» est la suite logique du duo précédent «Des gestes blancs» où le chorégraphe Sylvain Bouillet explorait avec son jeune fils, Charlie, le lien paternel et tentait un essai physique sur la filialité. Ici le projet interrogera le «porté» d’un enfant.

Un spectacle dans l’espace public
Toujours en étroite collaboration avec la ville d’Avignon et les services de la Préfecture de Vaucluse  -qui doivent donner les autorisations nécessaires- , le Collectif «La Ville en feu» proposera un moment collectif qui se veut joyeux autour du Sacre du printemps d’Igor Stravinsky. Douze artistes devraient investir la Place Pie samedi 27 février à 11h30 et le même jour, parvis du Palais des Papes à 15h pour proposer «Un Sacre» dansé et joué à Capella.

Des journées réservées aux professionnels pour que quatre créations soient vues
Certains spectacles sont issus de partenariat donc il est très difficile de les maintenir. Cependant deux journées vont pouvoir être réservées aux professionnels pour assister à la présentation de 4 créations. Le CDCN joue pleinement son rôle en donnant une visibilité professionnelle aux spectacles des saisons prochaines.

Tous ces projets sont en attente de validation par les services de l’État et peuvent être modifiés en fonction de l’actualité sanitaire nationale. La boutique/billetterie reste ouverte pour des remboursements éventuels. 40, Cours Jean-Jaurès. Avignon. 04 28 70 43 43. www.hivernales-avignon.com

Michèle Périn


Il y a 50 ans, Fernandel nous quittait

Rendez-vous sur la chaîne de l’Orchestre National Avignon-Provence jusqu’au 21 février pour découvrir  «La Femme Samouraï ». Une création du compositeur Pierre Thilloy,  initialement prévue à l’Opéra Grand Avignon en mars 2020. Les productions déjà prévues et abouties méritaient de trouver un public même restreint.

Pour la 4e fois depuis la fermeture des lieux culturels, l’Opéra d’Avignon – encore installé dans la structure de l’Opéra Confluence/gare TGV –  a décidé de faire une captation du spectacle prévu le 5 février dernier devant une dizaine de journalistes. L’émotion déjà dès le parking à retrouver les gestes pas seulement barrières : vérifier l’heure, éteindre son portable, regagner sa place dans une semi-obscurité, échanger avec quelques connaissances (ici professionnelles) mais avoir accès aux coulisses immédiatement puisque le lever de rideau n’a pas lieu.

Sur scène
Sur scène, les musiciens de l’Orchestre National Avignon-Provence sous la direction de Gast Waltzing masquent leur impatience dans la bonne humeur avec force accordage et nous sommes encore dans un univers occidental malgré la place vide du tambour taïkos et plus près de nous, en devant de scène,  les étirements et échauffements du danseur Yon Costes. Une heure et quelques minutes plus tard, l’évidence est là : nous, professionnels avons fait partie des privilégiés ! La partition musicale de Pierre Thilloy est sensible et somptueuse, l’ostinato entêtant magnifie «La Femme», samouraï des temps modernes. La chorégraphie de Yon Costes est fluide, et intense.

La captation d’une très belle création
Certes cette captation n’a pas la puissance et la sensualité ressentie en salle,  certes ce son différé peine à  restituer les nuances d’une force sobre et l’intensité des silences. Le montage également peut imposer un point de vue que le spectacle en salle nous laisse libre. Mais la captation permet  également de découvrir ou de s’attarder sur des détails que la vue d’ensemble ne permet pas toujours : expression lisse de Fabien Kanou aux tambours Kaïnos, concentré, mobilisé telle la pratique d’un art martial. De même les gros plans sur le danseur Yon Costes atténue la fragilité du personnage mais restitue l’émotion intacte de son jeu simple et complexe à la fois.

Rendez-vous sur le youtube de l’Orchestre National Avignon-Provence, pour une soirée au pays du soleil-levant 
S’habituer à des captations ? Défendre à tout prix l’art à distance ?  En ces temps si distendus et curieux il est bon d’apprécier aussi ce qu’on peut nous apporter même si c’est à domicile. Il en va également du respect dû à tous les artistes engagés dans la création d’un spectacle qui ne demande qu’à être vu et partagé.

N’hésitez pas, surmontez vos possibles réticences ;

Jusqu’au 21 février 2021. www.orchestre-avignon.com

Michèle Périn


Il y a 50 ans, Fernandel nous quittait

Suite aux concours qui se sont tenu les 18 et 25 janvier derniers, deux musiciens rejoindront l’Orchestre National Avignon-Provence le 1er septembre 2021.

Le trompettiste
Brayahan Césin a remporté le concours de trompette solo. Ce jeune vénézuélien a un parcours impressionnant. Il intègre l’orchestre révolutionnaire El Sistema de Gustavo Dudamel à 13 ans, rejoint ensuite l’Orchestre symphonique de Miami, poursuit ses études musicales aux côtés du grand trompettiste Pacho Flores à l’Académie Latino-Américaine et se perfectionne auprès d’Eric Aubier pendant 1 an avant d’intégrer le Conservatoire National Supérieur Musique et Danse de Lyon dans la classe de Christian Léger et David Guerrier.

Le contrebassiste
Matthias Courbaud a débuté la contrebasse en 2012 avec Catherine Guillemot à Nîmes. Il entre dans la classe jazz du conservatoire d’Avignon et dans celle de Musiques Actuelles de Nîmes en 2015. Puis tout s’enchaîne avec la rencontre en 2017 du contrebassiste Thierry Barbé puis en 2018 avec Nicolas Crosse. Il se consacre également à la médiation musicale pour les enfants des écoles de Nîmes ou ceux hospitalisés avec l’association Musique et Santé.

D’un orchestre de province à une labellisation et reconnaissance nationale
Fondé à la fin du 18e siècle, l’Orchestre National Avignon-Provence structure la vie musicale française et y accomplit des missions de service public telles que la création, la diffusion et l’accompagnement des publics dans la découverte de programmes musicaux classiques et contemporains de qualité. Il compte, à ce jour, 39 musiciens dirigés depuis septembre 2020 par la cheffe Debora Waldman. Le recrutement de deux musiciens témoigne du dynamisme de cet ensemble qui continue à travailler et à s’inventer malgré le confinement.

Orchestre National Avignon-Provence.  258, route des Rémouleurs. Avignon. 04 90 85 22 39

Michèle Périn


Il y a 50 ans, Fernandel nous quittait

Suite aux dernières annonces gouvernementales, confirmées par la préfecture de Vaucluse, les guides-conférenciers indépendants peuvent reprendre leurs visites avec des groupes de 5 personnes maximum sur la voie publique.

Reflet d’histoires
Fondatrice de l’entreprise Médiation Intergénérationnelle et Culturelle (Mic), créée à Avignon en 2020, la guide-conférencière Coline Robert propose une visite commentée : «Rue des Teinturiers : reflet d’histoires…».

Secrets, énigmes et légendes
Plus qu’une visite  il s’agit d’un moment culturel précieux, fait d’échanges, de partage et de transmission. Classée en 1932 parmi les «monuments naturels, sites de caractère artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque», la rue des Teinturiers abrite de multiples secrets, énigmes et légendes.

Des temps et des hommes
Ainsi il sera question de l’eau avec la Sorgue et les roues à aube, de l’industrie en Provence, de l’artisanat local (indienneurs, tanneurs et teinturiers). La « rue des roues » abrite également la mémoire d’illustres personnages tels que l’entomologiste Jean-Henri Fabre, l’industriel Jean-François Pernod, le peintre Jean-Baptiste Brunel, le poète Pétrarque et sa chère Laure.

Promenade-conférence mode d’emploi
Les visites ont lieu tous les samedis à 10h et tous les premiers dimanches du mois à 10h. La réservation est  obligatoire (jusqu’à la veille) au 06 45 16 32 07 ou  la-mic@outlook.fr. Le Rendez-vous est fixé au 77, rue des Teinturiers (devant le théâtre du Chien qui fume, au n°79. Tarifs : 12€ normal / 8€ réduit / 20€ duo / gratuit < 12 ans.

Retrouvez ici le site Médiation Intergénérationnelle et Culturelle   

Michèle Périn


Il y a 50 ans, Fernandel nous quittait

Le concert Ônami de l’ensemble Kin aura lieu depuis le Château de Fargues en live, samedi 6 février à 18h sur Facebook et Youtube. Pour y assister  voici le lien. Le concert est en accès libre.

Création originale
L’ensemble Kin propose de s’immerger dans une ambiance contemplative propre à l’esthétique japonaise. Selon une idée originale, le récit de cette histoire se fera sous le pinceau de Jero Cejudo (dessinateur du manga Lil’Berry édité chez Delcourt Tonkam) et la musique de David Lozano.

Alliance de la musique et du pinceau
En accord avec les notes de l’ensemble, les dessins de l’artiste seront directement retransmis sur grand écran et seront au cœur du récit de la légende. L’ambiance musicale et l’agilité du pinceau seront les seuls éléments nécessaires à la compréhension de cette légende. Par cette approche, le public est invité à participer à ce voyage, à ressentir pleinement l’émotion sans laisser la place aux mots pour la traduire.


Il y a 50 ans, Fernandel nous quittait

Le Conseil départemental de Vaucluse lance un hors-série de ‘84 Le Mag’ baptisé ‘Visages du Vaucluse’ et entièrement consacré au patrimoine, à la mémoire et à la création.

Au sommaire de ce numéro spécial, on retrouve deux longs récits qui invitent à revisiter l’histoire du Vaucluse avec les splendeurs du patrimoine juif comtadin et l’Antiquité grâce aux découvertes du Service d’archéologie du Département, une enquête sur les femmes dans la Résistance, un retour sur les trente ans du Musée d’Histoire 39-45 de Fontaine-de-Vaucluse, une bande dessinée inédite de Jacques Ferrandez sur Albert Camus et Lourmarin, une grande interview d’Olivier Py, le directeur du Festival In d’Avignon, un article sur les musiques actuelles avec Suzanne, David Lafore et Pi Ja Ma, un texte inédit de Claudie Gallay, un reportage sur le succès des petits génies de l’Ecole de nouvelles images d’Avignon ou encore des portraits de créateurs qui font rayonner le Vaucluse bien au-delà de ses frontières.

Ce hors-série est disponible gratuitement dans tous les accueils du Conseil départemental, les bibliothèques du réseau du ‘Service Livre et Lecture’, les musées du Département, l’Auditorium Jean Moulin au Thor, les lieux culturels, les Espaces départementaux des solidarités (EDeS) ainsi que les offices de tourisme. Il est également consultable en ligne sur www.vaucluse.fr.


Il y a 50 ans, Fernandel nous quittait

On connaît le samouraï, valeureux chevalier symbole d’une culture qui véhicule sagesse et valeurs chevaleresques,  guerrier possédant une maîtrise absolue du corps comme de l’âme. La femme samouraï est tout aussi complexe : guerrière ou geisha, déesse ou matrice, mère ou femme, elle défie la raison et devient elle-même allégorie. Une occasion d’aller à la rencontre de ces 2 figures de la culture japonaise. Mythes? Symboles? Réalité ou fantasmes?

Une commande de l’Orchestre National Avignon-Provence
Depuis plus de quinze ans, Pierre Thilloy parcourt le monde  principalement l’ Inde – avec qui  l’Orchestre était parti en tournée  en 2013 – l’Asie Centrale, l’Amérique latine ou le Moyen-Orient. L’occasion de ‘mondialiser’ son art avec des thèmes chers comme le  drame de la migration, de l’exil, les guerres occidentales en Orient.  L’œuvre musicale de Pierre Thilloy est une fresque musicale tellurique où la transe sonore et visuelle compose une danse initiatique et tribale, une symphonie des sens, un opéra de la sensualité. Le luxembourgeois Gast Waltzing sera à la direction de l’Orchestre.

Une captation vidéo nécessaire
Outre la retransmission sonore de l’Orchestre National Avignon-Provence, la captation vidéo permettra de découvrir la danse initiatique et tribale du danseur Yon Costes et les tambours taïkos de Fabien Kanou.

Création mondiale à découvrir Vendredi 5 février 2021 sur la chaîne Youtube de l’Orchestre National Avignon-Provence. 04 90 85 22 39 www.orchestre-avignon.com

Michèle Périn

https://www.echodumardi.com/tag/culture/page/13/   1/1